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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:56
Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

 

29 Octobre 2015 Source: Marine nationale

 

À 51 ans, le capitaine de vaisseau Rebour, ancien pacha du commando Hubert et du bâtiment support de nageurs de combat Poséïdon, a quitté son poste d’adjoint pour la défense et la sécurité auprès du major général de la Marine, pour prendre le commandement de la Force maritime des fusiliers marins et commandos le 25 août dernier. Rencontre avec le commandant d’une force en pleine transformation.

 

COLS BLEUS : Commandant, vous venez de prendre le commandement de la Forfusco. Quel est votre état des lieux ?

 

CV FRANÇOIS REBOUR : J’ai le bonheur de trouver une force en pleine forme, dans ses deux composantes, ses unités de fusiliers – nos forces spécialisées de la protection-défense de la Marine – et ses unités commandos – nos forces spéciales de la Marine. Les besoins en termes d’action de protection et d’action commandos sont importants. L’activité est dense et les rythmes exigeants. Mais le retour de tous les employeurs opérationnels de la force, Marine ou interarmées, est unanime sur la qualité et l’excellence des marins. J’arrive par ailleurs à un moment clé d’une dynamique générale de consolidation des fondamentaux métiers des fusiliers et des commandos ­ : réforme des fusiliers marins, création du commando Ponchardier, arrivée des nouveaux systèmes tels que l’embarcation commando à usage multiple embarcable (Ecume), le propulseur sous-marins de troisième génération (PSM 3G), l’embarcation de drome opérationnelle de protection nouvelle génération (EDOP NG). Là aussi, l’état-major de la Force, en partenariat avec les autres autorités organiques, les commandants d’arrondissements maritimes et nos employeurs opérationnels, est résolument à la tâche pour relever tous les défis.

 

C. B. : Quelles sont vos priorités, vos perspectives ?

 

CV F. R. : Ma priorité la plus immédiate est le renforcement des effectifs de nos unités de fusiliers. C’est fondamental pour réussir la réforme et diminuer la pression sur la ressource. Pour l’heure, l’effort de recrutement et de formation supplémentaire se passe bien. C’est déjà une centaine de fusiliers marins de très bon niveau qui vont, avant la fin de l’année, venir renforcer nos unités. Mais il ne faudra pas baisser la garde. Cet effort général de recrutement, de formation et de fidélisation est nécessaire sur plusieurs années.

Ma perspective générale est l’ambition d’une force qui est fidèle à ses valeurs et à son excellence opérationnelle alors que le monde change, la Marine change, les armées et la Défense changent. Cette ambition est celle d’une Forfusco 3.0 : une force maritime combattante, agile, prête à répondre aux exigences de la décennie à venir comme elle a su le faire par le passé. Au sortir de la guerre froide dans le cadre de la professionnalisation et de la mise en place du commandement des opérations spéciales (COS), du plan Optimar – c’était le temps de la Forfusco 1.0. Dans l’après 11 Septembre 2001, face à une menace terroriste d’un autre ordre, l’engagement en Afghanistan, la piraterie maritime, les narcotrafi­quants transnationaux, l’essor de la mondialisation et avec le plan fusilier et commando 2001, c’était le temps de la Forfusco 2.0.

Les événements terroristes de janvier dernier ont annoncé le début de l’ère de la Forfusco 3.0. Il s’agit dès lors de répondre à un danger terroriste qui a encore muté, à la territorialisation des océans, à la montée des nouvelles formes de confrontations, à la malveillance tout milieu – terre, air, mer, cyber, et utilisant toute la gamme des technologies d’aujourd’hui. Les drones en sont un exemple. Cette force doit, en matière d’action commando et d’action de protection, apporter des réponses militaires renouvelées au large, de la mer vers la terre, sur le littoral et à terre, alors même que la Marine (Horizon 2025) et l’interarmées se transforment aussi : arrivée des FREMM, du Caïman Marine, du Barracuda, projet forces spéciales 2017…

 

C. B. : La protection des forces (PROFOR) est sous les projecteurs ces derniers mois, quel impact sur les unités de fusiliers marins ?

 

CV F. R. : Je viens de l’évoquer, les unités de fusiliers marins sont en rodage d’une réforme très profonde en termes d’organisation et d’activités. Désormais, elles béné­ficient d’un cycle opérationnel mieux équilibré d’entraînements et d’engagements opérationnels sur et à l’extérieur du territoire national. Nos unités de fusiliers marins sont engagées dans un éventail plus large d’actions de protection et les conditions de préparation au stage commando ou à d’autres stages qualifi­ant y sont favorisées. Avec la réforme, le métier de fusilier marin a changé de nature et de perspective. Dans une même affectation en groupement de fusiliers marins (GFM), nos jeunes marins pourront tour à tour être engagés pour la protection d’une base navale, participer aux équipes de protection embarquée contre les pirates sur les thoniers en océan Indien et partir en opérations extérieures en appui protection des unités marine déployées en Afrique ou dans le golfe de Guinée…

 

C. B. : Un nouveau commando marine vient d’être créé, pourquoi ?

 

CV F. R. : Le commando Ponchardier est l’un des points saillants de l’effort de la Marine en réponse au renforcement des forces spéciales demandé dans le Livre blanc et la loi de programmation militaire réactualisée. Dans la ligne de la création du commando Kieffer en 2008 liée à des besoins de commandement et de renseignement, la Marine, avec Ponchardier, professionnalise totalement l’engagement opérationnel de systèmes d’appui maritime, terrestre, 3D ou d’armes spéciales – aujourd’hui indissociables de l’engagement des autres commandos. Le commando, clairement centré « système d’armes » met en place les conditions de préparation et d’intégration multi-organique, en partenariat avec la Force d’action navale, la Force océanique stratégique et la Force de l’aéronautique navale.

 

C. B. : Au final, fusiliers marins et commandos marine, deux mondes différents ?

 

CV F. R. : Évidemment non ! On oublie toujours que fusiliers marins et commandos marine sont les deux faces d’une même médaille et, qu’au-delà d’être un vivier interdépendant, ils partagent un héritage historique, un ADN commun, une « maritimité », une aptitude au combat. Ils sont issus de la même matrice : l’École des fusiliers marins, notre académie des combattants marine pour les forces spéciales et forces spécialisées protection défense. Ils sont tous le fruit de cet exceptionnel écosystème lorientais qui associe capacités de formation, avec l’école, et d’entraînement avec les commandos et le complexe de tir du Linès, l’accès à l’océan, la proximité de l’aéronavale… C’est leur interaction au sein d’une même force qui donne toute la cohérence à l’outil marine de l’action commando et de l’action de protection, une association rare qui nous est souvent enviée, une association précieuse dans un temps historique où intérieur et extérieur, offensif et défensif, maritime et terrestre sont plus que jamais liés. J’entends résolument la renforcer. L’unité est au cœur de la Forfusco 3.0 !

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26/08/2015 Sources : Marine nationale

 

Ce mardi 25 août 2015, le capitaine de vaisseau François Rebour a pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) et le commandement de la marine à Lorient (COMAR Lorient). Il a ainsi succédé au contre-amiral Olivier Coupry qui commandait la FORFUSCO et la Marine à Lorient depuis le 29 août 2012.

 

La cérémonie s’est déroulée sur la base des fusiliers marins et des commandos à Lanester  en présence de délégations des 17 unités de la force, des unités de fusiliers marins et de commandos marine, ainsi que de délégations de l’école des fusiliers marins et des autres unités de la Marine à Lorient, notamment de la base aéronavale de Lann-Bihoué. M. Thomas Degos, Préfet du Morbihan, le général de division de Saint-Quentin, Commandant les opérations spéciales, et les maires de Lanester, Caudan, Guidel, Larmor-Plage et Plouhinec étaient également présents ainsi que les chefs de corps du 3e RIMA, du 13e RDP.

Dernière

 

Après sa dernière revue des troupes de la FORFUSCO et de la Marine à Lorient, le contre-amiral Olivier Coupry a souligné « [son] honneur (…) mais également plaisir d’avoir commandé [la force]. (…) ce que j’ai le plus apprécié pendant ces 3 années, aussi bien à l’état-major que dans les unités, est votre enthousiasme pour la mission, votre loyauté qui vous autorise lorsque nécessaire à dire non à l’amiral et votre intelligence de la situation qui fait de l’initiative le moteur de notre FORFUSCO. »

 

Le capitaine de vaisseau François Rebour, prenant son commandement, a rappelé, devant l’ensemble du personnel sur les rangs que la « FORFUSCO est forte de son unité. Car « action commando » et « action de protection défense » sont les deux faces d’une même médaille. Elles se renforcent, se complètent et se régénèrent mutuellement. Elles ont le même ADN de marin et de combattant façonné par la mer et l’esprit d’équipage des marins ». Il a également rappelé que les perspectives d’engagements opérationnels restent fortes : « très clairement les demandes opérationnelles d’action commando et d’action de protection défense vont s’accroissant face aux menaces et aux risques qui se développent et mutent. Vous connaissez bien les exigences de sécurité qui valent aujourd’hui, tant sur le territoire national qu’à l’extérieur et ses interdépendances (…) Comme par le passé, la FORFUSCO devra rester particulièrement agile et inventive pour répondre au contexte stratégique et conserver en toutes circonstances l’excellence opérationnelle attendue d’elle (….) ». « Je sais pouvoir compter sur les hommes et les femmes de la FORFUSCO et sur les ousitens des différentes autorités, associations et amis de la Force ici réunis » a-t-il conclu.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:55
Crédits : Marine Nationale

Crédits : Marine Nationale


23.05.2015

 

Missions, réorganisations, recrutement… Le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force des fusiliers marins et commandos marine nous accorde un entretien exclusif.

 

Vous avez pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos en août 2012. Vous allez bientôt partir à un moment où vos unités sont mobilisées de toute part ?

Il me reste trois mois, je n’en suis pas tout à fait à l’heure du bilan. Mais effectivement, nous sommes particulièrementsollicités. Pour autant nous ne sommes pas en surchauffe. Nous avons des seuils maximums d’engagement, avec les commandos notamment, qui nous permettent de préparer les gens au mieux pour le succès de nos opérations et la sécurité de nos hommes. Car ce sont des opérations complexes, parties pour s’installer dans la durée.

 

Au-delà des Forces spéciales, il y a les fusiliers marins dont on imagine qu’ils sont intégrés à l’opération antiterroriste « Sentinelle » ?

Les attentats du 7 janvier ont eu deux conséquences pour nous. D’abord un besoin immédiat et important de renforcement de la protection de nos installations militaires. Dans le cadre de Sentinelle, nos fusiliers marins ont été employés pour la garde de sites civils ou militaires à Brest, Toulon, Paris (N.D.L.R. synagogue, hôpital et centre de commandement situé en pleine ville).

 

Cette mobilisation a été décidée alors même que vous réformiez le corps des fusiliers marins.

Nous sommes partis de plusieurs constats qui ont mis en évidence un vrai besoin de renforcement du dispositif de protection. Dans le même temps, je constatais une hausse des départs subis que j’avais du mal à contrôler, dus notamment à un manque d’attractivité du métier. Cela m’a conduit à proposer une réorganisation complète.

 

Comment se traduit cette réorganisation ?

Entre 2013 et 2014 on a fait un test pendant près d’un an dans deux de nos unités. À ce moment-là, on était au cœur de l’application de la loi de programmation militaire et des déflations d’effectifs. Or on a réussi à conserver nos effectifs (1 500 personnes), ce qui est en soi une gageure. Nous n’avons pas non plus changé le nombre d’unités (deux groupements et 7 compagnies).

Ce que l’on a changé, c’est leur mode de fonctionnement. On a redynamisé les cycles d’activité pour briser la routine qui s’était installée. Aujourd’hui, on alterne entre un mois de service en protection de site et un mois d’entraînement, pendant huit mois. Après, les fusiliers marins sont projetés à l’extérieur, notamment sur des missions de protection embarquée qui sont importantes, compliquées et ambitieuses. De plus, il y a des missions de protection de nos points sensibles en outre-mer et enfin des installations particulières comme le port de Djibouti par exemple. Dans l’ensemble, on a considérablement amélioré la préparation opérationnelle (combat, tir, et aptitude nautique).

 

Après plusieurs mois d’application, cette réforme est-elle une réussite ?

Au bilan c’est un grand succès qui a permis aux unités de retrouver de l’attractivité. Les départs subis qui étaient très importants en 2012-2013 se sont inversés. On a changé de paradigme dans la tête des marins. Ils sont passés de gardiens militaires à combattants. Ils sont revenus dans la grande tradition des fusiliers marins. Je voulais leur redonner de la fierté et le sens de ce métier-là. Ce ne sont pas des vigiles.

 

Mais cette réforme est-elle compatible avec les impératifs des opérations antiterroristes ?

On a dû y faire face à effectif constant. Mais cela leur a tiré dessus comme on dit chez nous. Le risque effectivement est de mettre en péril tout ce que l’on attend de cette réforme, parce que j’use le potentiel qu’on vient d’acquérir. On cherche toujours l’efficience maximum au moindre coût. On essaye toujours de limiter les effectifs… Mais cela a parfois été au risque de perdre le sens initial de notre engagement.

 

Ne pouvez-vous pas actionner le recrutement ?

Bien sûr. On a pris la mesure de cette affaire en augmentant les effectifs. On va recruter 500 fusiliers marins dont une part importante sera affectée à la Forfusco. Sur 2015, on augmente notre recrutement de 50 %. C’est considérable.

 

Finalement, ce contexte difficile est plutôt porteur pour la Force que vous commandez ?

En fait on a bénéficié d’un contexte très favorable parce qu’on est à la croisée de deux domaines d’actualité que sont la protection et les opérations spéciales. Ces dernières sont une priorité du livre blanc et de la loi de programmation militaire. Ce double effet positif fait qu’on est une force en croissance.

 

Cette croissance se traduit également par la création d’un 7e commando (lire dans notre édition du 21 mai) ?

Il y a effectivement un projet à l’étude à l’État-major de la Marine. Il est solide mais nécessite encore des compléments d’études. Nous en reparlerons plus tard.

 

Recrutement des fusiliers marins  : homme ou femme, de 17 à moins de 25 ans, de la 3e au bac (contrat de 4 ans) jusqu’à bas à bac 2 (contrat de 10 ans). Renseignements au Cirfa à Lorient, : 02 97 12 43 60 ou sur etremarin.fr.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:57
Cérémonie du 6 juin à Ouistreham - Fusiliers Marins et Commandos Marine

Le drapeau du 1er régiment de fusiliers marins, dont l'école des fusiliers marins a la garde, a été présenté aux élèves fusiliers marins. Crédit Marine nationale / QM Robert


07.06.2015 par Fusiliers Marins et Commandos Marine

Le 6 juin 2015, l'Ecole des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition sur la plage de Ouistreham, sous la présidence du vice-amiral d'escadre Christophe Prazuck, directeur du personnel militaire de la marine. Chaque année, cette cérémonie se tient sur les lieux du débarquement des 177 commandos français au D-Day pour commémorer l'action des premiers commandos marine. Au cours de la cérémonie, des élèves fusiliers marins reçoivent leurs fourragères et les nouveaux commandos marine qui viennent de réussir leur stage commando se voient remettre leur béret vert des mains de leurs anciens. La cérémonie a également été marquée par des remises de décoration aux commandos marine et la remise des insignes aux jeunes stagiaires de la Préparation militaire marine Philippe Kieffer.

 

Reportage photos

 

 

Note RP Defense :

voir Le 1er Régiment de fusiliers marins (site de l'Ordre de la Libération)

voir Le 1er Régiment de fusiliers marins (site de l'Amicale de la 1e Division Française Libre)

 

 

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 10:55
Chronique culturelle du 5 Juin 2015 - SHD

Source Musée de Tradition des fusiliers marins et commandos


source SHD
 

5 juin 774 : prise de Pavie (actuelle Italie). Charlemagne en prenant la ville devient roi des Lombards en plus d’être roi des Francs.

 

5 juin 1856 : création des fusiliers marins. Un décret du ministère de la marine et des colonies instaure la spécialité de fusilier marin. Le Bataillon des apprentis fusiliers s’implante à Lorient et deviendra l’Ecole des fusiliers marins où elle se trouve toujours aujourd’hui (sauf de 1945 à 1962 au centre Siroco près d’Alger). L’école forme aussi les fusiliers marins commandos, créés quant à eux durant la seconde guerre mondiale par le capitaine Kieffer (1er bataillon de fusiliers marins commandos).

voir Histoire des Fusiliers Marins

voir Force des fusiliers marins et commandos

voir Biographie de Fusiliers marins et Commandos

 

5 juin 1912 : débarquement américain à Cuba. En vertu de l’amendement Platt (voté en 1901), le Congrès américain se réserve le droit d’ingérence à Cuba (officiellement jusqu’en 1934) étant donné les très nombreux intérêts économiques qui s’y trouvent. En mai 1912, le président Gomez (favorable aux USA) est menacé par le parti des indépendants d’Estenoz (soutenu par l’ambassadeur français), ce qui provoque l’intervention des US Marines depuis Guantanamo mais aussi depuis les USA.

 

5 juin 1925 : le poste du Djebel el Biban tombe (Maroc). Pendant la guerre du Rif, le sergent Bernez-Cambot résiste 51 jours aux assauts de 2000 hommes d’Abd el Krim. Déjà cité à deux reprises par le maréchal Lyautey, Bernez-Cambot s’illustre une dernière fois à la tête de sa compagnie de tirailleurs. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur et une promotion de l’ENSOA porte son nom.

 

5 juin 1940 : de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'Etat à la Défense. L'attaque allemande reprend sur la Somme et l'Aisne. Daladier quittant le gouvernement, le colonel De Gaulle vient d’être promu général de brigade à titre temporaire et est nommé sous-secrétaire d'Etat à la guerre par Paul Reynaud. Il quitte alors la 4ème DCr (division cuirassée) qu’il commandait depuis 1 mois.

 

5 juin 1944 : largage des parachutistes sur les arrières ennemis (Normandie). Les 5000 navires de l'opération Neptune se groupent sur leur base de départ dans la Manche alors que la houle et le mauvais temps rendent impensable une opération de débarquement. Dans la nuit, les 82ème et 101ème divisions aéroportées américaines ainsi que la 6ème division aéroportée britannique sont larguées en Normandie. Malgré une préparation minutieuse, la plupart des mises à terre (parachutes ou planeurs) s'effectuent avec une grande marge d'erreur. On estime à 50% les pertes subies par ces précurseurs lors de la seule nuit précédant le débarquement (casse à l'atterrissage, accrochages avec l'ennemi, noyades...). Malgré tout, l’action de ces parachutistes contribue à immobiliser loin des plages une grande partie des troupes locales et à semer la confusion chez l’ennemi.

voir Opération Tonga

 

5 juin 1967 : guerre des Six-jours. Devançant une probable attaque de ses voisins, l'Etat d'Israël anéantit en une journée l'armée de l'air égyptienne avant de déclencher une offensive terrestre jusqu'au canal de Suez. Basculant son effort, Tsahal conduit la même attaque foudroyante contre la Syrie, la Jordanie et le Liban, et atteint ses objectifs (dont le contrôle de Jérusalem et du plateau du Golan) en 6 jours.

 

5 juin 1975 : réouverture du canal de Suez (Egypte). Le président Sadaate inaugure le canal fermé depuis 8 ans pour cause de guerre (des Six-jours) puis de travaux de déminage. La France a participé au déminage à travers l’opération DECAN.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale

contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale


26 Mars 2015 Marine Nationale

 

Entretien avec le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, qui expliquent les enjeux de cette transformation.

 

Amiral, avant d’aborder la question de la réforme, pourriez-vous nous présenter la PRODEF dans la Marine ?
La protection défense est au cœur du métier de fusilier marin, depuis la création de cette spécialité. Il s’agissait alors de pourvoir au service de la mousqueterie à bord des bâtiments pour le combat défensif ou pour les actions à terre. Pour assurer cette mission, il fallait disposer d’un personnel polyvalent, à la fois marin et fantassin. Le fusilier marin s’est ainsi imposé à bord des navires, puis sur les bases de la Marine comme spécialiste de la protection et de la défense. Aujourd’hui, la mission confiée aux unités de fusiliers marins (UFM) vise à protéger 20 sites stratégiques de la Marine en métropole (et en particulier de la Force océanique stratégique, FOST) et 5 sites interarmées outre-mer (bases navales et stations de transmission). Avec la recrudescence des actes de piraterie dans le monde, les fusiliers marins se voient également confier la protection de navires de commerce sensibles ou de bâtiments de combat à faibles effectifs, déployés en zone d’insécurité. Ils participent également à la protection de détachements de l’aéronautique navale déployés sur les théâtres d’opération

 

Pourquoi cette fonction nécessitait-elle une réforme ?
Cette réforme répondait à une double nécessité. En premier lieu, il fallait prendre en compte le nouveau besoin opérationnel des navires, évoqué précédemment. En second lieu, il était impératif de redynamiser l’organisation et le cycle des activités des équipes de protection, pour leur donner plus de cohérence et surtout une meilleure attractivité aux yeux des jeunes recrues ; bref, après des années d’emploi plutôt statiques et sédentaires, les fusiliers marins ont retrouvé leur vocation initiale : être des marins combattants.

 

Comment est-elle conduite ?
J’ai souhaité que l’on prenne le temps d’élaborer cette réforme et de la tester. L’état-major de la force a planché pendant un an pour en définir les contours en échangeant avec les unités, les employeurs (les autorités organiques et territoriales) et l’EMM. Nous avons ensuite lancé une phase d’expérimentation de près d’un an avec le groupement de fusiliers marins (GFM) de Toulon et la compagnie de fusiliers marins (CIFUSIL) de Rosnay pour la tester grandeur nature. C’est au terme de cette expérimentation et avec le retour des unités que nous avons lancé la généralisation de la réforme. Elle est effective depuis le 2 octobre dernier. Pour autant, je ne considère pas que nous en ayons terminé. La période actuelle est une période de consolidation.

 

Et, concrètement, qu’est-ce que cette réforme a changé ?

Plusieurs choses ! D’abord, cela a permis de réintégrer toutes les UFM au sein de la FORFUSCO en affiliant les petites CIFUSIL aux GFM, renforçant par là même l’esprit de corps. Ensuite, les éléments de patrouilles et d’intervention (EPI à 6, 8 ou 9 fusiliers marins) ont été sanctuarisés et constituent désormais le pion de combat, à terre comme en mer, donnant une excellente visibilité à notre organisation. De plus, le rythme des fusiliers marins a été entièrement refondu afin de briser la routine : dorénavant ils alternent un mois de service avec un mois d’entraînement ou de permission et bénéficient d’une période de projection opérationnelle chaque année. Enfin, nous avons dégagé suffisamment de temps pour mieux entraîner nos fusiliers marins dans les deux milieux : terrestre et maritime. En synthèse, c’est une réforme profonde et ambitieuse des structures des activités et de la préparation opérationnelle de nos UFM.

 

Aujourd’hui, quels sont les premiers retours de cette réforme ?
Les premiers retours des employeurs, qui apprécient l’amélioration qualitative et la réactivité du dispositif, sont plutôt positifs. Nos fusiliers marins adhèrent globalement à la dynamique insufflée, notamment ceux des unités qui ont pu éprouver la réforme sur un cycle annuel entier. Bien sûr, comme tout changement, cette réforme a généré des réticences et j’y suis attentif. En particulier, je suis vigilant au volet RH, toute déficience aux plans d’armement venant perturber le cycle d’activité des unités. Un léger accroissement de nos effectifs permettrait un fonctionnement optimisé de nos unités et une prestation protection défense consolidée.
Au bilan, la réorganisation nous a déjà permis de mieux répondre aux besoins opérationnels, en augmentant légèrement le taux de patrouilles sur les sites à protéger, en déployant plus d’équipes de protection embarquées et en engageant sans délai des EPI à Brest et Toulon dans le cadre du plan Vigipirate. Elle a également permis d’amorcer une amélioration significative du niveau opérationnel de nos fusiliers marins, à terre comme en mer. Je peux affirmer qu’ils sont déjà des marins combattants.

 

Points clés de la réforme PRODEF

Nouveau rythme d’activités en 3 temps, protection des sites de proximité, préparation opérationnelle et enfin projection.

Pendant 8 mois, alternance toutes les 4 semaines :
• d’une période de service ;
• d’une période de préparation opérationnelle.
• Puis, pendant 4 mois, une période de projection annuelle.

Plus grande variété de projections pour chaque unité de fusiliers marins :

• 22 éléments de patrouille et d’intervention (EPI) outre-mer et à l’étranger ;
• 15 à 17 équipes de protection embarquées (EPE) déployées ou prépositionnées ;
• 2 à 4 équipes de protection de renfort (EPR) déployées sur des bâtiments de la Marine.

Refonte d’organisation :

• les compagnies de fusiliers marins (CIFUSIL) des centres de transmission marine et des bases d’aéronautique navale sont rattachées organiquement aux groupements de fusiliers marins (GFM) de Brest et Toulon ;
• création des centres de protection des forces (CENTPROFOR) au sein des GFM pour planifier le service, les entraînements et répondreaux sollicitations d’entraînement des équipages de la Force d’action navale ;
• dissolution des groupes d’intervention et de renfort (GIR) en tant qu’éléments constitués permanents, chaque compagnie / section de service arme désormais un élément d’intervention rapide.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo Pascal Dagois - Marine Nationale

photo Pascal Dagois - Marine Nationale

 

26 Mars 2015 LV Marie-Christine Berthellet et ASP Inès Glandières - Marine Nationale

 

Depuis octobre dernier, la fonction Protection Défense (PRODEF) connaît une révolution intérieure. Nouveau rythme, nouvelle organisation pour mieux répondre à un besoin opérationnel croissant d’équipes de protection outre-mer, à l’étranger et sur les bâtiments – tout en continuant d’assurer la mission première de protection des sites stratégiques de la Marine sur le territoire national. Un défi pour les 1500 fusiliers marins de la PRODEF.

 

Transformation - PRODEF EN MUTATION

 

 

Au quotidien - VIE DE FUS’ 

 

 

Projection - FUSILIERS MARINS EN ACTION

 

 

PROTECTION DEFENSE - la réforme en marche
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo M Denniel Marine Nationale

photo M Denniel Marine Nationale

 

26 Mars 2015 par Marine Nationale
 

La protection défense est la mission première des fusiliers marins, leur cœur de métier. Une mission, essentielle et multifacette.

 

Gérer l’activité

Un des aspects phares de cette réforme est la mise en place de CENTPROFOR[1] au sein de chaque GFM. Ce sont les centres névralgiques des unités de fusiliers marins. Les marins du CENTPROFOR planifient et préparent les projections du personnel (de l’entraînement spécifique à la logistique en passant par les briefings de déploiement), organisent les entraînements du personnel du GFM (séance de tir, combat, technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) etc.) et des équipages des bâtiments de surface (équipe de visite, brigade de protection). Ils préparent l’engagement du personnel dans les exercices majeurs comme Catamaran par exemple (150 fusiliers marins déployés également), et assurent l’évaluation du niveau opérationnel des unités. Le maître-principal Q., 25 ans de métier, affecté au CENTPROFOR Méditerranée, a vu le changement : « Ce que nous appelons le « bureau » n’est pas né de cette réforme, il existait déjà mais était sous-dimensionné et disposait de beaucoup moins de compétences dans tous les domainesPar exemple, ce qu’on appelle la section « Projection » du bureau, c’était le GIR, ils géraient cela de manière totalement autonome. Désormais, c’est une mission clef en main pour les équipes désignées. » Et, avec le système de rotation entre les compagnies pour tenir les différentes missions, « le personnel est bien plus qualifié dans le sens où tout le monde touche à tout : tirs en mer, hélico, contrôle de zones etc. Dans l’ancien système, il restait toujours dans le même périmètre en exécutant les mêmes tâches. La rotation a permis de créer une dynamique et cela est devenu enrichissant pour tous. »

« Aujourd’hui, nous sommes désormais davantage sollicités et reconnus vis-à-vis d’ALFAN notamment ou des armateurs civils. La réforme a fait de l’ensemble des fusiliers marins une vraie vitrine de la Marine nationale. » Elle génère plus de cohésion puisque les équipes de protection constituées vivent, s’entraînent et sont projetées ensemble et donc un engagement plus fort dans la mission. Un seul regret en revanche, un manque de matériel. « La réforme a entrainé une augmentation du volume de personnel déployé en opérations et sur le terrain ce qui a pour conséquence une augmentation du besoin en équipement et en matériel que nous devons préparer et répartir au CENTPROFOR, j’espère que cela va se résorber ! Mais globalement, la réforme ProDef date de décembre 2013 chez nous au GFM Toulon et elle a apporté d’immenses changements positifs ; aujourd’hui nous ne sommes plus en période de réglage, mais seulement de perfectionnement. »


[1] CENTPROFOR : Centre de protection des force

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au CENTPROFOR, le MP Q. planifie et prépare les projections des unités de fusiliers marins mais aussi les exercices majeurs et l’entraînement des équipages de la Force d’action navale.
Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brief d’une équipe de protection embarquée avant son départ en mission pour la protection d’un navire affrété par le ministère de la Défense. - Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la réforme PRODEF, les GFM, via les CENTPROFOR peuvent mieux répondre au besoin d’entraînement des équipages de la FAN. Ci-contre, entraînement TIOR pour une équipe de visite. - Crédit Marine nationale / M Denniel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exercice Espadon à Toulon. Les fusiliers marins participent à tous les exercices de la marine comme Espadon (ci-dessous) et Catamaran en 2014. - Crédit Marine nationale / C. Luu

 

Un des grands changements de la réforme PRODEF est le rythme des activités. Une cadence dynamique entre service protection, entraînements, projections, permissionss

 

QUESTION DE RYTHME

Le quartier-maître de première classe B. est chef d’une équipe de protection et d’intervention au GFM Toulon. A 22 ans, après 5 ans de marine et son BAT en poche, il gère à plein temps 6 fusiliers marins : administration, carrière, formation. Il planifie et encadre leurs activités d’entraînement, et les activités de service : définir les patrouilles, gérer les interventions etc. Pour lui, la réforme est un vrai changement de rythme. « On ne raisonne ni en jours ni en semaines mais en mois. Pendant 8 mois, nous alternons : un mois d’entraînement et un mois de service/renfort, puis 4 mois de projections et de missions. Les rythmes de services sont ainsi plus denses, sur des périodes plus longues. Pendant les périodes de service, on voit donc moins la maison qu’avant.

« Sur un mois de service, là encore, c’est une question de rythme : 24 heures de garde, 24 heures d’alerte – cette journée-là est mise à profit pour le suivi des affaires courantes au GFM et on reste en mesure de déclencher un départ sur très court préavis pour intervenir en urgence. »

Pour le QM1 B., les débuts de la mise en œuvre de la réforme ont été complexes. « Il a fallu que chacun comprenne intègre les nouveaux rythmes, et trouve ses marques. Mais désormais, le personnel est bien présent. Avec le nouveau rythme, des entraînements et des projections en équipe, cela permet une bien meilleure cohésion. Nous sommes plus proches les uns des autres, nous nous connaissons mieux. Elle [la réforme] nous demande plus de temps et davantage d’investissement mais cela débouche sur des entraînements et surtout des missions plus enrichissantes ». Côté perspectives de carrière, rien ne change pour le quartier-maître « Mes perspectives restent identiques. A titre très personnel, je souhaiterais me former au maximum et progresser, aller au brevet supérieur, pour pouvoir être officier de permanence protection défense (OPPD) et surtout être de carrière. Je souhaite également participer à un maximum de missions ! »

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au centre opérationnel protection (COP), le chef de l’élément de patrouille et d’intervention (EPI) assure la coordination des éléments en patrouille et la gestion des systèmes d’alarme et surveillance. - Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’EPI se prépare à partir en patrouille. Au rythme de la PRODEF, 24 heures de service protection avec patrouilles sur le terrain, 24 heures d’astreinte avec une alerte.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrouille avec équipe cyno sur la BAN Lann-Bihoué. Chaque EPI compte une équipe cyno.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrainement des plongeurs du GFM Brest.
Crédit Marine nationale /P Dagois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entraînement au Tir avec la CIFUSIL de Lanvéoc 
Crédit Marine nationale / Audrey Agostinelli

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Projection - Fusiliers Marins en action


25.03.2015 par Marine Nationale
 

Depuis 2009, les missions des fusiliers marins outre-mer et à l’étranger se sont multipliées. Avec la nouvelle organisation, les unités sont plus à même de répondre aux sollicitations – les fusiliers marins sont ainsi projetés une fois par an pendant 4 mois, pour des missions opérationnelles variées.

 

Illustrations

 

 

 

 

 

 

 

Avec les commandos dans la lutte contre les narcotrafiquants

Depuis 2 ans, la filière cynotechnie des fusiliers marins a connu de nombreux changements. Elle gagne en compétence : détection des stupéfiants en plus de la détection des explosifs et de la capacité offensive/défensive. Et les missions sont au rendez-vous ! Chaque équipe de protection projetée outre-mer ou à l’étranger part avec un équipe cyno . Et, aux Antilles, les unités de fusiliers marins déploient une équipe cyno  avec les commandos marine pour les opérations contre les narcotrafics. Appui pour la maîtrise des suspects et la défense des équipiers, détection de stupéfiants, le binôme a fait ses preuves. Il complète un dispositif éprouvé qui repose sur la complémentarité des moyens humains et techniques, de renseignement, de projection et d’intervention.
Crédit Marine nationale / Largo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Protéger les navires civils en zone sensible

Depuis 2009, la marine assure la protection des flottes de thoniers français qui opèrent en océan Indien et qui sont particulièrement exposées au risque de piraterie. Cette mission est conduite par des marins de toutes spécialités, mais encadrés par la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Principalement des fusiliers marins qui assurent la préparation opérationnelle des marins non fusiliers et arment une partie du dispositif. Ce sont 80 marins qui participent en permanence à cette mission, dont en moyenne 55 fusiliers marins. Le dispositif équipe de protection embarquée (EPE) armé par des fusiliers marins est régulièrement étendu à d’autres navires d’intérêt et battant pavillon français : des câbliers, des navires affrétés par le ministère de la Défense, etc.
Crédit Marine nationale / P. Cupillard

 

 

 

 

 

 

 

 

Sentinelle(s)

Après les attaques terroristes des 7 et 9 janvier à Paris, le président de la République a déclenché le contrat protection qui prévoit le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire national. Pour ce déploiement exceptionnel, baptisé opération Sentinelle, les fusiliers marins ont répondu présents. Dans le cadre de cette opération, ils sont notamment déployés en protection à Brest et Toulon. Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs de protection ont été accentués.
Crédit Marine nationale / C LUU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Horizons africains

À Djibouti, les fusiliers marins arment trois éléments : une unité qui assure la protection de la base navale, un détachement qui assure la protection du camp d’Arta des commandos marine, un élément EPE prépositionné pour protéger certains navires civils battant pavillon français qui vont transiter dans le golfe d’Aden ou en océan Indien. Début février, les fusiliers marins de la base navale de Djibouti ont participé à la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Les fusiliers marins peuvent être déployés en opération extérieure pour assurer la protection d’unités marine. En 2013-2014, un détachement de fusiliers marins a ainsi assuré la protection des Atlantique 2 engagés dans l’opération Serval.
Crédit armée de l’Air/ L. Bernard

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:55
Sentinelles maritimes

 

26 Mars 2015 par CV Didier Piaton – Marine Nationale

 

Comme le rappelle le Livre Blanc de 2013, « La protection reste première dans notre stratégie de défense et de sécurité nationale. Elle ne saurait être assurée sans la capacité de dissuasion et d’intervention. » Protéger est l’essence même des armées.

 

Dans la Marine, chacun se consacre, directement ou indirectement, de façon permanente ou occasionnelle, en métropole ou outre-mer, à protéger les Français, bien souvent sans que ces derniers ne le sachent.

 

Les marins de la  dissuasion nucléaire, Force océanique stratégique et Force aéronavale nucléaire, contribuent, avec toutes les unités de la Marine qui les soutiennent en permanence, à préserver les intérêts vitaux de la nation.

 

Avec les moyens d’intervention engagés dans différentes opérations au-delà de nos frontières et de l’horizon, comme actuellement le groupe aéronaval, la force de guerre des mines et l’état-major de la TF 150, les commandos Marine, les bâtiments déployés en opération Corymbe, dans le Golfe de Guinée, et en Méditerranée ou encore les unités de Nouvelle-Calédonie en secours au Vanuatu, l’action de nos forces maritimes donne à notre pays influence et profondeur stratégique.

 

En parallèle à ces missions par nature lointaines, 3280 marins sont engagés en métropole (500 outre-mer) dans le dispositif permanent de protection, sur les points d’importance vitale, le long du littoral et dans la profondeur de nos approches maritimes.

 

Marins des équipages de la Flotte ou gendarmes maritimes, ils participent à la protection des installations de la Marine et de la dissuasion. Ils assurent la sécurité de notre pays dans le cadre de l’action de l’Etat en mer ou de la défense maritime du territoire.

 

Chaque jour ils tiennent les alertes opérationnelles.

 

Chaque jour ils sauvent des vies en mer, luttent contre les pollutions, combattent les trafiquants, surveillent le littoral et les eaux territoriales, neutralisent des engins explosifs hérités des conflits passés. Ils patrouillent à terre ou en mer pour acquérir le renseignement nécessaire à l’anticipation de la menace et se tiennent prêts chaque jour à intervenir en mer en cas de menace avérée.

 

Ces 3280 marins sont nos sentinelles, des professionnels de la mer sur qui la France peut compter, en permanence.

 

Parmi eux, les fusiliers marins sont les plus nombreux. Ils arment le dispositif de protection-défense. ALFUSCO[i] vient d’en conduire une réorganisation d’ampleur pour mieux répondre au besoin opérationnel. Avec cette nouvelle posture, ils témoignent ainsi d’une capacité d’adaptation aussi exemplaire qu’indispensable pour conserver l’avantage tactique et moral.

 

[i] Amiral commandant la Force des fusiliers marins et commandos

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:54
Séance d’entraînement pour l’équipage de l’Adroit

 

2 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Les marins du patrouilleur L’Adroit ont participé à une séance de Préparation Physique et Mentale au Combat (PPMC) sous l’encadrement des fusiliers marins d’ALFAN. Ouvert en juin 2013, le centre propose des stages aquatiques et terrestres destinés à renforcer l’esprit de cohésion et le psychique des équipages des bâtiments de combat. Plusieurs exercices de progression tactique attendaient les marins du patrouilleur, issus de la brigade de protection ou tout simplement volontaires pour suivre la formation.

 

Après un briefing présentant l’exercice, le terrain et les armes - répliques exactes en plastique et à billes de celles présentes à bord des navires de la FAN – les marins se sont lancés par groupe dans la garrigue. L’objectif : évoluer de manière ordonnée sur un terrain complexe sans se faire toucher par les feux ennemis. Un exercice qui nécessite de développer une communication efficace et une bonne aisance de déplacement.

 

C’est ensuite sur la via ferrata que se sont aventurés les dix membres de l’équipage. Un exercice cette fois physique et technique qui demande d’évoluer en hauteur et avec peu d’appuis sur des parcours suspendus. Cette mise en condition intentionnellement inconfortable pousse au dépassement des limites physiques et mentales de chacun.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:55
Visite chez les fusiliers marins et commandos marine

M. Savy, préfet du Morbihan avec l’Amiral Coupry et le CV Houel – commandant l’école des fusiliers marins – sur le parcours commando - photo JP Pons - Marine Nationale

 

2 Février 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 30 janvier 2015, le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, a accueilli monsieur Jean-François Savy, préfet du Morbihan, monsieur Gwendal Rouillard, député de Lorient et secrétaire de la commission de Défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale, madame Thérèse Thiéry, maire de Lanester et monsieur Jean-Francis Treffel, sous-préfet de Lorient, pour une présentation et visite de la force implantée à Lanester (56).

 

Les échanges ont commencé avec une présentation complète de la force, ses capacités et ses enjeux par l’amiral Coupry et ont été suivis de rencontres avec les fusiliers marins et commandos sur leurs infrastructures d’entraînement.

 

Messieurs Savy et  Rouillard, madame Thiéry et monsieur Treffel se sont fait présenter le parcours assaut commandos de l’École des fusiliers marins sur lequel du personnel de la force était en évaluation, puis ils ont assisté à une démonstration de tir du commando Trépel qui a également présenté ses équipements et missions. La visite s’est achevée avec une présentation du programme ECUME, la nouvelle embarcation rapide des commandos marine. Les invités ont pu tester l’embarcation sur les eaux du Blavet.

Visite chez les fusiliers marins et commandos marineVisite chez les fusiliers marins et commandos marine
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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:55
Dixmude et ses demoiselles

 

20 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Octobre 1914 à Dixmude en Belgique. 6 500 fusiliers marins -  des poupins ou presque - font face à 40 000 allemands. Leur mission ? Les ralentir et surtout leur barrer la route de Dunkerque. Dans la glaise, les cendres et sous une pluie d’obus, ces « Demoiselles aux pompons rouges » (leur surnom du fait de leurs jeunes âges) résisteront, avec courage et héroïsme, trois semaines durant. Ce Beau-Livre leur rend hommage, 100 ans exactement après. Auteur d’un précédent ouvrage sur le commandant Philippe Kieffer, l’historien Benjamin Massieu continue d’imprimer sa marque à l’encre Marine.

 

 

Dixmude et ses demoiselles

Les demoiselles aux pompons rouges - La résistance héroïque des fusiliers marins à Dixmude de Benjamin Massieu. Préface de Jean-Yves Le Drian. 112 pages – 19.90 €  (Pierre de Taillac)

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Jorn Urbain

Photos : Jorn Urbain

 

15/10/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

L'équipage du BPC Dixmude, ainsi que des élèves de l'école de Fusiliers Marins de Lorient, se sont souvenus de leurs anciens de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude. C'est, en effet, ces 11 et 12 octobre qu'un détachement d'honneur de l'école de Fusiliers Marins de Lorient ainsi, qu'une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ont pris part aux cérémonies de Melle et de Dixmude. Ces commémorations se sont déroulées dans le cadre du 100e anniversaire de la Grande Guerre.

 

La Brigade des Fusiliers Marins, sous le commandement du contre-amiral Alexis Ronarc'h, a protégé la retraite de l'armée belge depuis Anvers jusque Dixmude lors de l'invasion allemande de 1914. De 1914 à 1915, les hommes de Ronarc'h ont combattu aux côtés de l'armée belge et se sont sacrifiés pour stopper l'armée allemande et ainsi protéger le port de Dunkerque. 172 officiers, 346 sous-officiers et près de 6000 matelots ont été tués ou portés disparus sous le feu ennemi.

 

Samedi, à Melle, l'accent a été mis sur les 9 premières victimes de la Brigade. Elles sont tombées lors de la retraite des armées française et belge aux alentours de la ville de Melle. Un détachement de Fusiliers Marins, une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ainsi qu'un détachement de la Composante Marine rehaussé par la présence de la Musique Royale de la Marine ont participé à cette cérémonie afin de rendre hommage à leurs aïeuls.

 

Dimanche après-midi, c'est la ville de Dixmude qui accueillait les Fusiliers Marins français. À cette occasion, la nouvelle promotion de Fusiliers Marins a été présentée par le commandant du Corps des Fusiliers Marins, le contre-amiral Olivier Coupry. Une première pour une cérémonie de la sorte à l'étranger. Son Altesse Royale le Prince Laurent, l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine française, ainsi que de nombreuses autorités belges et étrangères étaient présentes pour ce devoir de mémoire.

 

Le "Bagad de Lann Bihoué" de la Marine française a honoré ces deux cérémonies de sa présence.

 

Ces cérémonies commémoratives soulignent, une fois de plus, les liens d'amitiés entre les deux nations et témoignent de la reconnaissance du peuple belge envers les soldats français tombés pour défendre la liberté.

Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:50
Français et Belges commémorent la bataille de Dixmude


14 oct. 2014 by Liesbeth Bardyn - Belgian Defence

 

La bataille de Dixmude fut liune des plus meurtrières au début de la Première Guerre mondiale. Des milliers de Français et Belges moururent ou furent blessés en essayant d'arrêter l'invasion allemande. Le 12 octobre cette terrible bataille est commémorée sur la Grand-Place de Dixmude.

 

Le commandant de l'école française de Fusiliers-marins salue ses recrues. Il a, avec ses quartiers-maîtres nouvellement formés, fait le voyage depuis Lorient. La ville leur tenant tant à cœur « il y a cent ans nos ancêtres perdirent près des quatre cinquièmes de leurs hommes pour permettre à l'Armée belge de bien se replier » rappela le commandant de l'école, le capitaine Sébastien Houël. « Ce courage, cette combativité et cet enthousiasme de nos prédécesseurs, nous devons les passer à nos jeunes recrues. »

Au cours de la commémoration, l'école remit également les certificats de quartier-maître aux nouvelles recrues. Six d'entre eux reçurent des mains du prince Laurent la cordelette rouge.

Un détachement du bataillon 12ème de Ligne Prince Léopold-13ème de Ligne était également présent aux côtés de la délégation française. Leurs ancêtres se battirent côte à côte avec les fusiliers-marins lors de cette bataille de Dixmude. « Nous sommes la plus ancienne unité d'infanterie qui batailla durant toute la campagne de l'Yser » rappela le major Laurent Groven, commandant en second du bataillon.

Vidéo: Erwin Ceuppens

Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion
Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion
Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion

Photos: Patrick Brion

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 20:50
Devant le monument des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage à Melle (Belgique), le 11 octobre 2014 - credits Ecole des Fusiliers

Devant le monument des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage à Melle (Belgique), le 11 octobre 2014 - credits Ecole des Fusiliers

 

13/10/2014 Source :  Marine nationale

 

Le 10 octobre 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté dans le port de Zeebrugge en Belgique, avec à son bord une centaine d’élèves de l’école des fusiliers marins, afin de commémorer avec nos partenaires belges le centenaire de la bataille de Dixmude (du 16/10 au 10/11/1914). Cette bataille, au cours de laquelle les fusiliers marins se sont illustrés par leur bravoure et leur sacrifice aux côtés de soldats de l’armée de Terre et de militaires belges et britanniques, a permis de contenir l’offensive allemande dans les Flandres.

 

Cent ans après, l’escale du Dixmude à Zeebrugge a permis de rassembler les frères d’armes d’hier et d’aujourd’hui lors d’événements commémoratifs, afin de faire revivre la mémoire de ces soldats engagés dans la Grande Guerre. Le BPC a été accueilli par les autorités civiles et militaires belges et a ouvert ses portes à la population locale, afin de faire connaître les missions du bâtiment et de la Marine nationale.

 

Détachements de la marine belge et de l’école des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage aux fusiliers marins, le 11 octobre 2014 à Melle (Belgique).

Détachements de la marine belge et de l’école des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage aux fusiliers marins, le 11 octobre 2014 à Melle (Belgique).

 

Cérémonie militaire à Melle

 

Le 11 octobre, le programme s’est poursuivi à terre, dans la ville de Melle, lors d’une cérémonie d’hommage aux fusiliers marins présidée par le représentant du Roi de Belgique, en présence de M. Bernard Valero, ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique, du contre-amiral Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos et de nombreuses personnalités militaires belges et françaises. L’ambassadeur a rappelé : « Il y a très exactement cent ans, la France a envoyé à la Belgique, dont la neutralité a été violée […] les meilleurs de ses fils […]. En France, nous n’avons pas oublié ce souvenir, ces épreuves, et c’est ce que nous nous rappelons aujourd’hui, en vous envoyant l’une des plus belles unités de la Marine nationale ».

 

Remise de décoration à bord du Dixmude

 

Le même soir, à bord du BPC, en reconnaissance des liens étroits qui unissent la France et la Belgique et en particulier la ville de Dixmude, l’ambassadeur de France a remis la Légion d’Honneur à madame Lies Laridon, bourgmestre de Dixmude, élevée au rang d’officier, en présence du chef d’état-major de la Marine, l’amiral Rogel.

 

Les cérémonies du centenaire de la bataille de Dixmude se poursuivront jusqu’au 19 octobre en France et en Belgique, dans les villes de Zeebrugge, Dixmude, Dunkerque et Brest.

 

Drapeau du 1er Régiment de Fusiliers Marins (RFM) et sa garde, lors de la cérémonie au cimetière de Melle (Belgique), le 11 octobre 2014.

Drapeau du 1er Régiment de Fusiliers Marins (RFM) et sa garde, lors de la cérémonie au cimetière de Melle (Belgique), le 11 octobre 2014.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:55
Cérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marins

 

08/10/2014 Marine nationale

 

Afin de célébrer le centenaire des combats de la bataille de Dixmude, qui se sont déroulés du 16 octobre au 10 novembre 1914 en Belgique, le ministre de la Défense a présidé une cérémonie de tradition, le 7 octobre 2014 à Lorient en présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine et du contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos. De nombreuses personnalités civiles et militaires ainsi que des élèves des collèges Jean Le Coutaller (Lorient) et Henri Wallon (Lanester) ont également pris part à la cérémonie. L’occasion de rendre hommage aux fusiliers marins de la brigade de l’amiral Ronarc’h, qui grâce à leur courage, à leur détermination et à leur sacrifice, ont permis de contrer l’offensive allemande dans les Flandres et de stopper l’avancée ennemie.

 

Baptême du cours de jeunes engagés

 

Au cours de la cérémonie, le cours QMF n°31 a été baptisé du nom du quartier-maître Le Priellec du 1er Régiment de Fusiliers Marins, mort pour la France le 30 novembre 1914 à Dixmude (Belgique). Les jeunes fusiliers ont été présentés à leur Drapeau, le troisième le plus décoré de France, et se sont vus remettre les fourragères portées par l’école des fusiliers marins.

Le ministre a par la suite procédé à une remise de décorations, en particulier au contre-amiral (2S) Le Deuff, élevé au rang de Grand Officier de la Légion d’honneur, à M. Louis Bégot (Commandeur) et au capitaine de corvette Cohen (Chevalier). Par ailleurs, quatre commandos marine du commando Kieffer se sont vus remettre la Croix de la Valeur Militaire pour leur courage et leur réussite au cours de récentes d’opérations extérieures.

 

Inauguration du musée de tradition de l’école des fusiliers marins

 

En clôture de cette journée de commémorations, le ministre de la Défense a participé, en présence des élus locaux, des autorités civiles et d’anciens combattants, à l’inauguration du musée de tradition des fusiliers marins, dans ses nouveaux locaux à Lanester. Placé sous la responsabilité du commandant de l’école des fusiliers marins, le musée est désormais plus spacieux et plus accessible, grâce à la mobilisation des bénévoles du musée et avec le soutien de la mission du Centenaire. Il permet d’entretenir un lien étroit entre la force et le grand public et de perpétuer les valeurs et les traditions héritées de la brigade de l’amiral Ronarc’h, mise à l’honneur par la Marine nationale.

Cérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marinsCérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marins

Note RP Defense : voir la page Facebook du Musée des fusiliers marins et Commandos Marine

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:55
video Ouest-France

video Ouest-France

 

- Ouest-France

 

Quelque 87 Fusco défileront le lundi 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. Ils s'entraînent depuis aujourd'hui sur une piste d'atterrissage de Lann-Bihoué.

 

Lire l'article

 

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:55
Cérémonie de tradition à Guidel

Cérémonie de tradition à Guidel

 

06/12/2013 Marine nationale

 

La cérémonie de tradition et de prise d’armes de l’école des fusiliers marins s’est déroulée le 6 décembre 2013 à Guidel, dans le Morbihan. En présence des hautes autorités civiles et militaires, l’école des fusiliers marins s’est ouverte une nouvelle fois à la cité en organisant ces manifestations de fin de cours et de tradition à l’extérieur de ses murs.

 

La cérémonie a débuté par la revue des troupes par le commandement de l’école des fusiliers marins et une présentation au Drapeau du 1er Régiment des Fusiliers Marins. Cette dernière symbolise pour eux l’intégration dans le monde militaire et celui des fusiliers marins.

 

« Vous porterez le nom du capitaine de corvette Yvon Graff »

 

La cérémonie s’articule autour de trois moments importants. Le premier étant le baptême du cours des jeunes engagés. En effet, chaque promotion d’élèves engagés dans la spécialité de fusilier marin, et suivant la formation de 1erniveau, est baptisée du nom d’un fusilier mort pour la patrie. Pour la promotion n°29, elle prendra le nom du « capitaine de corvette Graff », mort pour la France en novembre 1997 à Belgrade. Lors de ce baptême, l’unité se voit également remettre la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur acquise par les fusiliers marins durant la première guerre mondiale, ainsi que la Croix de la Libération acquise durant la seconde guerre mondiale.

 

Deuxième moment marquant de la matinée, la remise de décoration à 3 commandos marine. Le premier maitre Sébastien T. s’est vu remettre la Légion d’Honneur, Le maitre Loïc F. et le second-maitre Jean-Philippe D. se sont vu attribuer, eux, la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze.

 

Le dernier moment marquant, et non des moindres, a été la remise du béret vert des commandos marine à une vingtaine de marins. Ils ont brillamment réussi le stage commando, obligatoire pour porter ce mythique béret. Ils seront affectés rapidement en commando pour être par la suite déployé en opérations extérieures.  

 

2014, une année symbolique pour l’école des fusiliers marins

 

2014 marquera les 70 ans du débarquement en Normandie et les 100 ans de la bataille de Dixmude*. Ces deux événements historiques sont des dates fondatrices pour le corps des fusiliers marins et commandos. En effet, les fusiliers marins ont glorieusement combattu dans les tranchées de Dixmude en octobre 1914, perdant lors de ces combats plus de 3000 hommes. En 1944, les commandos marine sont les seuls militaires français à avoir participé au débarquement en Normandie, à Ouistreham.

 

* 6 juin 2014 : 70ème anniversaire du débarquement en Normandie

 

Octobre 2014 : Célébration du centenaire de la bataille de Dixmude

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:50
Groupe de fusiliers marins. Drie-Grachtne. (Belgique 3 septembre 1917)photo couleur frères Lumière

Groupe de fusiliers marins. Drie-Grachtne. (Belgique 3 septembre 1917)photo couleur frères Lumière

16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

En octobre 1914, les Allemands en surnombre menacent d’anéantir les défenses belges. La brigade reçoit la mission de quitter Paris pour aller en renfort de l’armée belge, cette mission étant également donnée à la 87e division d’infanterie territoriale. Il s’agit d’aider l’armée belge à se replier vers la France et de protéger le port stratégique de Dunkerque.

 

Référence : Association de Réservistes de la Marine - Alsace

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:55
GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche  photo Bellenand Jonathan - Marine Nationale

GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche photo Bellenand Jonathan - Marine Nationale

13/09/2013 Marine Nationale

 

Le 11 septembre 2013 s’est déroulé devant Cherbourg un exercice élémentaire d’alerte à la bombe. Le BBPD Vulcain, qui jouait le rôle d’un petit navire à passagers, a signalé un engin suspect à son bord. Mis en place par l’ EC 225 de la flottille 32F, le GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche intervient et neutralise l’engin, sous la protection du GIR (Groupe d’intervention et de renfort) de la Compagnie des fusiliers marins de Cherbourg.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:55
Commander 670 - photo Zeppelin

Commander 670 - photo Zeppelin

4 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le fabriquant de bateaux pneumatiques semi-rigides vient de décrocher un marché avec la Marine nationale. Au cours des sept prochaines années, l’entreprise ludoise fournira entre 7 et 40 bateaux. Les embarcations de 6,70 mètres sont destinées aux fusiliers marins et aux commandos basés à Lorient. La première livraison interviendra dès octobre 2013.

 

Référence : Le Maine Libre

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Djibouti : le groupe d’intervention renfort

30/04/2013 Sources : EMA

 

Le 16 avril 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, qui composent la mission Jeanne d’Arc, ont quitté Djibouti. L’appareillage s’est effectué sous la protection du groupe d’intervention et de renfort (GIR) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le GIR, déployé auprès des FFDj depuis le 17 mars dernier pour une mission de courte durée de 4 mois, est composé d’une soixantaine de fusiliers marins (unité de Brest, Toulon, Cherbourg et UNIFUSIL). Leur action est articulée autour de deux missions principales : assurer la protection des bâtiments militaires français en escale au Port Autonome International de Djibouti et participer aux missions de protection des navires déployés dans le cadre national ou celui de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Dans le cadre de leur première mission, les fusiliers marins du GIR veillent à préserver les bâtiments contre toutes menaces pouvant provenir de la terre et de la mer. Ils assurent également l’escorte des bâtiments lors de leur entrée et sortie du port afin de les protéger d’une éventuelle attaque asymétrique.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Dans le cadre de leur action en national ou au profit d’Atalante, les fusiliers marins forment des équipes de protection embarquées (EPE), déployable à tout moment à bord d’un bâtiment français ou européen. Actuellement, le BPC Tonnerre est engagé dans Atalante avec, à son bord une EPE estonienne. Situé à l'entrée du golfe d'Aden et proche des eaux somaliennes, Djibouti est un des acteurs majeurs de la sécurité dans une zone très fréquentée par les navires de commerce.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre d’un accord bilatéral et constituent la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

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