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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Sagem modernise le porte-avions Charles-de-Gaulle

En mission depuis le mois de janvier 2015, le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la Marine française, bénéficie de nouveaux équipements de navigation et d’optronique fournis par Sagem (Safran).

 

06.02.2014 Sagem (Safran)

 

Capable d’embarquer une quarantaine d’aéronefs, le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle assure depuis quinze ans les opérations du GAN (le groupe aéronaval) au service des intérêts de la France, partout dans le monde. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA) et la maîtrise d’œuvre de DCNS, Sagem (Safran), spécialiste mondial de l’optronique et de la navigation marine, modernise actuellement plusieurs équipements de bord : le système de navigation et d’alignement, des systèmes de veille et certains équipements d’aide à l’appontage.

 

Navigation : Sagem donne le cap

Grâce à son système de combat intégré, le Charles-de-Gaulle est en mesure de conduire ses missions dans les conditions les plus extrêmes. Au cœur de ce dispositif, les centrales inertielles de Sagem assurent les fonctions de navigation du navire et garantissent le fonctionnement des systèmes de veille et de protection. « Le Charles-de-Gaulle était équipé de trois centrales inertielles mécaniques, que nous allons progressivement remplacées par des centrales gyrolasers SIGMA 40, explique Bruno Bellanger, directeur des programmes de la division Avionique de Sagem. Ces équipements, d’une précision extrême, sont totalement insensibles aux vibrations ou aux variations de température pouvant être rencontrées en situation de combat.»

Autre atout de ces centrales : leur grande flexibilité d’utilisation. En effet, elles seront désormais capables d’effectuer des opérations d’alignement des centrales inertielles embarquées à bord des Rafale, tout en continuant à assurer leurs missions de navigation. « Avant le décollage de ces avions de chasse, leurs centrales inertielles ont besoin de s’orienter rapidement par rapport au nord géographique, en mesurant la rotation de la terre, rappelle Hélène Lecoeuche, directeur grands comptes militaires aéronautiques à la division Avionique. Cette opération, appelée alignement à la mer, est particulièrement délicate car, sur le pont d’envol, l’avion n’est plus lié à la terre. Les gyrolasers du porte-avions vont donc transmettre l’information de mouvement du navire à ceux embarqués sur les avions pour qu’ils puissent compenser les mouvements relatifs par rapport à la terre et donc s’aligner. » 

 

L’optronique, garante de la sécurité

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Autres équipements modernisés par Sagem : les dispositifs de veille optronique. Rattachée au système de combat du porte-avions, la veille optronique sert à détecter, puis à identifier d’éventuelles menaces aériennes ou de surface. « Avant que les équipements optroniques du porte-avions deviennent obsolètes, indique Pierre-Olivier Nouguès, directeur du département optronique marine de Sagem, leur remplacement par l’EOMS NG (Electro-Optical Multifunction System – New Generation). Ce produit, unique au monde, combine une veille et une poursuite panoramique infrarouge longue portée avec une conduite de tir électro-optique. Le déploiement de ces capteurs est prévu pendant la prochaine période d’entretien du Charles de Gaulle. »

Le DALAS (Dispositif d'Aide à L'appontage lASer) va lui aussi être modernisé. « Ce système est essentiel, car il informe l’officier d’appontage de la position des avions en approche avec une très grande précision, précise Pierre-Olivier Nouguès. Les informations fournies par le système DALAS sont primordiales pour l’officier qui peut, le cas échéant, demander au pilote de remettre les gaz pour éviter un accident. Le nouveau dispositif sera livré début 2017. »

 

Au service de la Marine nationale

Pour l’ensemble de ces systèmes, Sagem a développé en laboratoire des modèles de simulation numérique extrêmement aboutis. Le but est de garantir le bon fonctionnement des nouveaux systèmes dès leur installation à bord, sans avoir recours à une campagne d’essais, incompatible avec la disponibilité opérationnelle requise pour un tel bâtiment. « Le niveau d’exigence exprimé par la DGA est la preuve de la très grande expérience de notre pays dans les opérations extérieures. Nous sommes fiers de mettre notre maîtrise technologique au service du plus emblématique des bâtiments de la Marine française », conclut Fabrice Delhaye, directeur du département navigation de Sagem.

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:55
photo Thierry Mamberti - Safran

photo Thierry Mamberti - Safran

 

Paris, le 27 janvier 2015 Safran

 

 

Geneviève Fioraso, Secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran ont inauguré ce jour Safran Tech, le centre de Recherche et Technologie du Groupe. Au sein du premier pôle scientifique et technologique de France, sur le plateau de Saclay. Safran Tech accueillera 300 chercheurs et ingénieurs dédiés à la recherche technologique dans les disciplines clés pour l’ensemble des métiers du Groupe.

Avec Safran Tech, le Groupe fait aujourd’hui le choix d’intensifier et mutualiser ses efforts de Recherche et Technologie sur les grandes ruptures technologiques que sont notamment l’électrification de l’avion, la recherche de nouvelles architectures de propulsion et le développement des technologies de l’information et des communications. L’investissement global représente d’ores et déjà près de 60 millions d’euros, et s’élèvera à plus de 80 millions à horizon 2018.

Safran Tech apportera une nouvelle dimension à la R&T du Groupe en favorisant l’innovation ouverte. Universités, organismes publics mais aussi partenaires industriels et start-up innovantes travailleront en collaboration avec les équipes du Centre dans des laboratoires communs ou sur des plateformes partagées, constituant ainsi un ensemble scientifique de premier plan, créatif, connecté et ouvert sur le monde extérieur. Le Centre qui travaille déjà avec l’Université d’Orsay, Centrale, Sup’elec Sup’Optique, l’ONERA, accueillera le laboratoire Safran/CEA* dédié à l’étude des capteurs et à leurs applications. Un laboratoire de robotique des véhicules regroupant PSA, Valeo, l’École des mines de Paris et Safran devrait voir le jour prochainement. Il est également prévu qu’à terme deux centres de recherche de l’école des MINES ParisTech (Ecole des mines de Paris) s’installent sur le site.

« Safran Tech, c’est l’investissement de Safran pour l’avenir de nos métiers, de notre industrie, de l’Europe de la connaissance, de l’innovation et de la croissance, » a déclaré Jean-Paul Herteman. « Grâce au génie et à la pertinence des choix d’investissement de nos prédécesseurs, l’aéronautique européenne en général et Safran en particulier mettent en service une nouvelle génération de produits, aux performances inégalées. Les carnets de commandes sans précédent laissent augurer jusqu’à 7 années d’activité, un niveau encore jamais atteint. Mais rien n’est jamais acquis et cet héritage nous engage. Il nous oblige à créer un futur à la hauteur de ce que nous ont légué les pionniers de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité. »

En 2013, Safran a consacré 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D (1,8 Md€) dont le tiers pour la R&T. Classé 2ème déposant de brevets en France (645 brevets), le Groupe figure dans le Top 100 des Global Innovators de Thomson-Reuters.

* Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives.

- See more at: http://www.safran-group.com/fr/media/20150127_safran-inaugure-safran-tech-fer-de-lance-de-sa-rt#sthash.97brpQjQ.dpuf
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:55
photo Safran

photo Safran

 

17 décembre 2014 Par Olivier James – Usine Nouvelle

 

Alors que le nouveau tandem qui prendra la tête de Safran au printemps prochain vient d’être nommé, l’actuel PDG Jean-Paul Herteman se félicite de l’efficacité du processus interne. Le bilan de cet ingénieur est des plus flatteurs.

 

De l’art périlleux d’écrire un article pour dire qu’il n’y a rien à raconter… C’est l’acrobatie journalistique qu’impose l’humilité de l’encore patron de Safran, Jean-Paul Herteman. "Le processus de ma succession est une non-histoire, désolé pour les médias", a-t-il confié à L’Usine Nouvelle alors qu’il ne s’était pas exprimé publiquement depuis l'annonce de la nomination des nouveaux dirigeants. Il faut dire que les nouveaux dirigeants du groupe, Philippe Petitcolin pour le poste de directeur général, et Ross McInnes pour celui de président, ont été nommés via un processus interne qui n’a pas traîné.

"Ma succession s’est bien passée", commente Jean-Paul Herteman, qui déclarait vouloir "tourner la page" en octobre dernier. "Le processus a été maîtrisé du début à la fin par le conseil d’administration", rajoute-t-il, laconique. Les deux nouveaux dirigeants, dont les noms avaient largement fuité dans la presse, sont en outre bien connus dans la maison Safran. On imagine les salariés de Thales envieux, eux qui attendent toujours de savoir qui sera leur nouveau patron suite au départ de Jean-Bernard Levy pour EDF.

 

Un bilan industriel flatteur

Dommage pour les journaux : ce processus interne chez Safran est à l’image de Jean-Paul Herteman, peu enclin aux annonces fracassantes et aux propos à l'emporte-pièce. C’est un ingénieur, débordant d’un enthousiasme communicatif lors des visites d'usines avec la presse, capable de s'extasier comme un étudiant devant une technologie aussi âpre qu’une centrale de navigation inertielle. L’homme, stratège reconnu, trouve plus d'attrait à parler innovation que résultat d'exploitation. Il vient d’ailleurs de se voir confier la présidence du conseil d'administration du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM).

Alors que Jean-Paul Herteman passera le relais en avril 2015, son bilan flatteur est indiscutable. L'Usine Nouvelle avait élu Jean-Paul Herteman "industriel de l’année" en 2013. Un prix que vient confirmé Challenges qui l'a distingué comme le patron le plus performant de l’année dans la catégorie CAC 40.

"Ces distinctions me font plaisir, admet aujourd’hui Jean-Paul Herteman. Elles font aussi plaisir aux salariés de Safran, ils savent qu’il y a quelque chose derrière". Un "quelque chose" qui cache un patron comme il y en a peu dans l’industrie française : "à l’ancienne" comme on dit, soucieux de l’empreinte industrielle française du groupe, mais aussi porté sur les technologies de pointe et les acquisitions à l’étranger. Et le PDG de préciser que le succès de Safran ces dernières années est dû à "deux ou trois idées simples". Difficile de faire moins exubérant. Le lecteur ne pourra pas dire qu’il n’a pas été prévenu.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:35
Turbomeca signe un contrat de support avec Boeing Defence Australia

 

Nowra, Nouvelle-Galles du Sud, 9 décembre 2014 Safran

 

En novembre 2014, Turbomeca Australasia (Safran) a signé un contrat avec Boeing Defence Australia pour le support d’un nouveau système de formation pour les hélicoptères des Forces de défense australiennes (ADF). Turbomeca fournira à la Royal Australian Navy et à l’Armée australienne un service de support à l’heure de vol (Support By The Hour, ou SBH) pour une nouvelle flotte de 15 hélicoptères EC135 T2 motorisés par l’Arrius 2B2. Ces hélicoptères seront localisés sur la base HMAS Albatross près de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud (NSW), où se trouve la force aérienne (Fleet Air Arm) de la Royal Australian Navy.

Le Helicopter Aircrew Training System (HATS) formera les équipages australiens sur la nouvelle génération d’hélicoptères de combat tels que le Tigre ARH, le CH-47F Chinook et le MRH-90. HATS est la septième étape (Phase 7) d’un programme d’acquisition des Forces de défense australiennes (ADF), appelé JP9000. Grâce au programme JP9000, l’Australie fera l’acquisition d’une importante flotte d’hélicoptères multi-rôles.

Le programme HATS étendra la capacité de formation et fournira les résultats de la formation sur voilure tournante pour l’Armée et la Marine australiennes. Turbomeca Australasia (TAA) est ravi d’être un partenaire de cette solution commerciale prête à l’emploi.

Les services de support pour les moteurs Arrius 2B2 seront assurés par Turbomeca Australasia (TAA) basée sur l’aéroport de Bankstown. La signature de ce contrat avec Boeing Defence Australia complète les services déjà fournis par TAA pour le support des systèmes de propulsion du Tigre et du MRH et impose TAA comme premier fournisseur de turbomoteurs de la flotte d’hélicoptères de l’ADF.

* * * *

Turbomeca (SAFRAN) est le motoriste leader pour hélicoptères, avec plus de 70 000 turbines de sa conception produites depuis l’origine de la société. Offrant la plus large gamme de moteurs au monde pour 2 500 clients répartis dans 155 pays, Turbomeca assure un service de proximité grâce à 15 établissements, 30 centres de maintenance de proximité, 18 centres de réparation & révision, et 90 représentants commerciaux et techniques. Microturbo, filiale de Turbomeca, est leader européen des turboréacteurs pour missiles, engins-cibles et groupes auxiliaires de puissance.

Plus d’informations sur www.turbomeca.com et www.safran-group.com.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:55
Deux Gazelle en patrouille (photo Aerospatiale)

Deux Gazelle en patrouille (photo Aerospatiale)

 

9 décembre par Aerobuzz.fr

 

Turbomeca (Safran) a célèbré le 7 décembre 2014 le 40ème anniversaire du premier vol de l’un de ses plus célèbres moteurs – l’Arriel. Installé sur un hélicoptère Gazelle, le prototype de l’Arriel a réalisé son premier vol le 7 décembre 1974, depuis le centre d’essais en vol de Turbomeca à l’aéroport de Pau.

 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:55
Automobile et aéronautique, même combat !

Jean-Marc Champeyroux, Responsable de programme Sagem-Valéo « All weather condition sensor » ; (à droite) Philippe Goujeon, Collaborative Project Manager « Valeo Comfort & Driving Assistance ». photo A. Paringaux / Safran

 

30 novembre 2014 par Pascal Coutance - electroniques.biz/

 

Depuis peu, certains acteurs de l'aéronautique et de l'automobile ont réalisé qu'ils avaient tout intérêt à travailler ensemble. Preuve de la convergence entre ces deux secteurs phares de l'économie française, l'accord signé entre Valeo et Safran en septembre 2013 a donné lieu à une première réalisation concrète présentée lors du dernier Mondial de l'automobile, en l'occurrence une clé de voiture intelligente sur smartphone. Baptisée InBlue et présentée en première mondiale à Paris, cette clé transforme un smartphone en clé connectée pour non seulement déverrouiller, verrouiller et démarrer sa voiture, mais aussi pour accéder à distance aux données du véhicule comme sa géolocalisation ou son niveau de carburant. Ce dispositif permet également l’auto-partage grâce à l’envoi d’une clé numérique à la personne de son choix.

 

Il ne s'agit là que d'une première étape puisque l'accord entre Valeo et Safran prévoit des développements dans le domaine de l'assistance au pilotage et du véhicule autonome avec des thématiques telles que le suivi de la vigilance des conducteurs, la vision à 360 degrés, la conduite sécurisée dans des conditions météorologiques extrêmes, notamment dans le brouillard, et la "robotisation/dronisation" des véhicules.

 

Authentification d'accès, cryptographie, réalité augmentée, vision infrarouge, dronisation des véhicules, autant de technologies issues de l'aéronautique qui sont à même de trouver leur place dans l'automobile de demain, en particulier pour rendre les véhicules plus autonomes. Et si l'on ajoute à cela la possibilité, en mettant en oeuvre des plates-formes communes à l'automobile et à l'aéronautique, d'obtenir des économies d'échelle, nul doute que ce type d'accord va se multiplier dans les années à venir.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 11:50
Airbus Group et Safran lancent leur Joint-Venture

 

Amsterdam / Paris, le 3 décembre 2014Safran

 

Airbus Group et Safran annoncent la création de leur nouvelle Joint-Venture nommée Airbus Safran Launchers.

 

Avec un effectif initial de 450 personnes, Airbus Safran Launchers sera opérationnelle le 1er janvier 2015. Elle a pour objectif de maintenir le niveau exceptionnel de qualité et de fiabilité d’Ariane 5, tout en développant une famille de lanceurs spatiaux de nouvelle génération destinée à conforter le leadership de l’Europe dans l’industrie spatiale. La nouvelle entreprise réunira l’expertise d’Airbus Group et de Safran dans le domaine des lanceurs spatiaux sur leurs principaux sites industriels en France et en Allemagne. Le siège de la société sera situé à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.

Cette création concrétise l’annonce faite en juin dernier par Airbus Group et Safran de leur intention de regrouper leurs activités Lanceurs respectives pour accroître la compétitivité et garantir la rentabilité de la filière européenne des lanceurs spatiaux face à une concurrence internationale accrue.

Airbus Group et Safran saluent la décision prise hier par l’Agence spatiale européenne (ESA) sur le développement et la production du nouveau lanceur Ariane 6. Les deux industriels avaient émis une proposition ambitieuse, dont l’approbation était essentielle au succès de la Joint-Venture. Cette proposition suppose de fait un accord de principe pour le transfert à la Joint-Venture des actions Arianespace détenues par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) français.

« Avec cette Joint-Venture, l’industrie affirme son leadership et son profond engagement à garantir durablement l’accès autonome de l’Europe à l’espace. On se souviendra de la Conférence ministérielle de l’ESA qui s’est tenue hier comme de celle ayant scellé l’avenir de la nouvelle famille de lanceurs Ariane pour les prochaines décennies. Elle aura ouvert également un nouveau chapitre dans la manière dont l’Europe mène et gère ses ambitions spatiales. Si nous voulons contrer avec succès la concurrence internationale grandissante et éviter le risque de voir le secteur spatial européen marginalisé, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi nous espérons que cette Conférence ministérielle de l’ESA serve de catalyseur pour transformer la manière dont les agences spatiales institutionnelles opèreront et interagiront avec l’industrie à l’avenir », a déclaré Tom Enders, CEO d’Airbus Group.

« La création d’Airbus Safran Launchers juste après la tenue de la Conférence ministérielle est plus qu’un symbole, c’est la marque de notre forte volonté et de notre capacité à nous mobiliser et tenir nos engagements d’industriels. C’est ce que nous continuerons à réaliser pour que nous tous, industriels et Etats européens, soyons en mesure de poursuivre l’incontestable succès du programme Ariane, en continuant de garantir à l’Europe un accès à l’espace indépendant, fiable et compétitif. J’en suis convaincu, Airbus Safran Launchers deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, capable de profiter de la croissance du marché et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux ; l’Europe a en effet tous les atouts pour faire la course en tête en matière de technologies, dont les retombées irrigueront tout comme par le passé l’ensemble du secteur aéronautique et spatial », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Jean-Paul Herteman et Tom Enders remercient également leurs équipes qui, au cours de ces derniers mois, ont préparé l’établissement de cette nouvelle entreprise en un temps record. Avec le soutien des clients et des actionnaires, la plupart des procédures de consultation et d’approbation réglementaires ont pu être réalisées, auprès notamment des autorités de la concurrence, d’Arianespace et des Comités d’entreprise des Groupes, afin de valider cette création, dont la finalisation (closing) est prévue le 31 décembre 2014 à l’issue des dernières formalités.

La signature de la création d’Airbus Safran Launchers lance la première phase opérationnelle de la société. Dans un deuxième temps, toutes les activités Lanceurs d’Airbus Group et de Safran seront intégrées à la Joint-Venture.

****

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 138 000 personnes (retraité).

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:50
Ariane 6 : l’Europe à la veille d’une décision historique

 

30.11.2014 Alain Ruello et Thibaut Madelin - lesechos.fr

 

Les ministres de l’Espace vont donner le top départ du projet ce mardi.Le premier tir du lanceur européen est prévu en 2020.
 

Après le vrai-faux départ de Naples fin 2012, les ministres de l’Espace des Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) devraient donner le top départ ce mardi à Luxembourg au lancement d’Ariane 6. Les propos de Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie outre-Rhin, jeudi, à l’occasion de la remise du rapport Enderlein-Pisany-Ferry, ont effacé les derniers doutes, s’ils en étaient, sur la volonté de l’Allemagne de suivre la France pour doter Ariane 5 d’un successeur. Montant de la facture : 4 milliards d’euros sur dix ans, pas de tir inclus. « Ce n’était pas un choix évident pour nos deux économies il y a encore quelques mois (...). Nous avons su évoluer parce que c’est notre intérêt mutuel », a-t-il déclaré en compagnie du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.

L’Europe spatiale est donc à la veille d’une décision historique, comme lors de la conférence ministérielle de Rome en 1985 quand furent jetées les bases d’Ariane 5. Le lanceur, depuis, a fait du chemin au point d’avoir mis en orbite plus de la moitié des satellites commerciaux dans le monde, affirme Airbus.

Mais, voilà, la donne a changé depuis deux ans : la montée en puissance des satellites à propulsion électrique et surtout l’arrivée fracassante de l’américain Space X et de ses lancements à prix cassés, ont mis l’Europe au pied du mur. « La version actuelle d’Ariane 5 n’est pas en mesure de répondre à toutes les attentes en matière de réduction de prix à long terme », reconnaît Airbus dans la lettre spécialisée TTU. Dit autrement, le lanceur européen est trop cher et trop peu flexible.

Fin 2012 à Naples, lors de la précédente réunion ministérielle de l’ESA, le constat avait été mis sur la table. Les Etats membres avaient alors pris une double décision : poursuivre les travaux d’Ariane 5 ME, une évolution d’Ariane 5, et enclencher ceux d’Ariane 6 en s’assurant que le maximum de technologies soient communes aux deux projets.

 

Apres discussions

Le schéma avait ses vertus, mais il s’est heurté à une double résistance : celle des opérateurs de satellites, qui refusaient la configuration retenue pour Ariane 6, et celle de Berlin, pour des raisons de charge industrielle, de budget et des considérations techniques. Le déclic est venu en juin quand Airbus et Safran ont décider de regrouper leurs actifs dans les lanceurs dans une JV, pour baisser les coûts et proposer une nouvelle configuration.

Déclinée en deux versions, celle-ci a généré pas mal de débats entre la France qui l’a poussée à fond et l’Allemagne qui préférait en passer d’abord par la case Ariane 5 ME. Geneviève Fioraso n’a pas ménagé sa peine pour convaincre son homologue allemande, jusqu’à ce qu’un compromis soit trouvé entre Paris et Berlin, les deux principaux bailleurs du lanceur européen (50 % et 22 % respectivement, « Les Echos » du 14 novembre). L’accord entre Airbus et OHB a aussi contribué à lever l’opposition de Berlin (lire ci-contre).

« Notre objectif a toujours été de trouver un bon accord, car il y a une signification énorme pour les sites de recherche et l’industrie, en Allemagne comme en France, explique aux « Echos » Brigitte Zypries, secrétaire d’Etat au ministère de l’Economie allemand. Beaucoup de questions sont réglées  ; d’autres doivent encore être traitées, mais cela fait l’unanimité parmi les Etats signataires » .

 

Ariane 6 : l’Europe à la veille d’une décision historique
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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:35
Inde : les grands de la défense multiplient les partenariats

Snecma créé co-entreprise maintenance moteurs d’avions militaires. La filiale Safran associée l’indien Max Aerospace (25 % 75 % respectivement capital). L’activité concerne notamment Mirage 2000H «Vajra » de l’Indian Air Force.

 

26/11/2014 Patrick de Jacquelot / Correspondant en Inde

 

Boeing et ses homologues occidentaux nouent des alliances locales. Le but : répondre à la volonté de New Delhi d’indigéniser son industrie militaire.

Boeing est à la recherche de partenaires indiens dans le secteur de la défense pour nouer « des relations stratégiques et approfondies », vient d’affirmer le vice-président en Inde du groupe américain d’aéronautique et de défense dans une interview à Bloomberg. La déclaration fait suite, selon lui, à la décision prise cet été par le nouveau gouvernement de porter le plafond des intérêts étrangers dans les sociétés indiennes du secteur de 26% à 49%, décision « bienvenue » selon le responsable de Boeing.

Le groupe américain se joint à un mouvement bien engagé, marqué par des partenariats de plus en plus nombreux et étroits entre fournisseurs d’armements internationaux et groupes indiens. Cette vague résulte non pas du relèvement du plafond des investissements directs étrangers, mais plutôt de la volonté des pouvoirs publics de pousser à la fabrication en Inde du matériel acheté par ses armées.

 

Des contrats de plus en plus souvent passés avec un groupe indien chef de fille

Premier importateur mondial d’armes, l’Inde achète à l’étranger plus de 70% de ses équipements, en l’absence de groupes nationaux capables de fournir les matériels sophistiqués dont son armée a besoin. Narendra Modi, le nouveau Premier ministre, qui veut promouvoir le développement de l’industrie indienne dans tous les domaines a, du coup, mis particulièrement l’accent sur celui de la défense.

Dès lors, les règles du jeu sont en train de changer. Ces dernières années, les contrats étaient souvent passés avec un fournisseur étranger, à charge pour lui de faire fabriquer une partie du matériel par un sous-traitant en Inde. C’est le cas du contrat en cours de négociations pour l’achat de Rafale : c’est Dassault qui les fournira, la majeure partie des appareils devant être fabriqués sur place par le groupe public HAL.

Dorénavant, on s’oriente de plus en plus vers des contrats passés avec un groupe indien chef de file qui se fournit en technologie auprès d’un partenaire étranger. L’exemple le plus flagrant est intervenu l’été dernier quand le gouvernement a annulé l’appel d’offres lancé auprès des constructeurs internationaux pour 197 hélicoptères, pour le remplacer par un appel d’offres destiné aux groupes indiens – à charge pour eux de trouver le bon fournisseur étranger.

Il devient dès lors essentiel pour les groupes occidentaux d’identifier des partenaires avec qui répondre ensemble aux appels d’offres. Comme le dit le représentant à Delhi d’un groupe français, « si on veut se développer ici, il est clair que nous n’avons pas d’autre choix que d’y accroître notre présence industrielle ». D’où la vague de partenariats ces derniers mois : Airbus, Thales, Safran ont pris récemment de telles initiatives. A noter qu’aucuns n’implique la création de co-entreprise où le partenaire étranger détiendrait 49% : « à 26% on est minoritaire, à 49% on le reste », note un professionnel qui déplore que le gouvernement n’ait pas relevé la barre à 51%.

La recherche de partenaires ne va pas de soi : les groupes privés du pays n’ont pas ou peu d’expérience dans la défense. Tous les projets n’aboutissent d’ailleurs pas. L’été dernier, une co-entreprise entre DCNS et le groupe Pipavav pour la construction de navires militaires a été bloquée par l’Etat français en raison de l’opacité des opérations du constructeur naval indien.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 20:55
La Défense récompensée pour son excellence

 

20/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

Mercredi 19 novembre, la sixième cérémonie de remise des prix de l'Excellence Française a eu lieu à l'Hôtel National des Invalides.  Cet événement récompense chaque année les personnalités, entreprises et institutions françaises représentatives de l'excellence et de la diversité des savoir-faire tricolores. Pour cette édition 2014, la Défense a été particulièrement mise à l'honneur : l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord), en la personne du général Jean-Paul Paloméros, commandant Suprême Allié pour la Transformation, s'est vu remettre un prix, tandis que la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale était l'invité d'honneur de la cérémonie.

 

"Si le savoir-faire français est reconnu, j'estime qu'il n'est pas suffisamment connu." C'est en ces termes que Maurice Tasler, président de l'Excellence Française, a expliqué la mission qu'est la sienne. Distinguer et promouvoir les personnalités, entreprises et institutions françaises représentatives de l'excellence et de la diversité des savoir-faire tricolores. Cette année, c'est sous le patronage de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et d'Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, que la sixième édition de la remise des prix de l'Excellence Française a eu lieu dans le Grand Salon de l'Hôtel National des Invalides mercredi 19 novembre.

 

Parmi elles, se trouvaient cette année le CNES (Centre national d'études spatiales), le groupe SAFRAN, le ballet de l'Opéra national de Paris, ADP (Aéroports de Paris) ou encore le groupe Edmond de Rothschild. Une nouveauté pour ce cru 2014 : un palmarès "spécial innovation" a distingué huit autres  entreprises représentatives de l'innovation française dans des domaines aussi variées que la robotique domestique, la technologie médicale ou l'intelligence artificielle.

 

Cette année, la Défense a été doublement représentée et honorée. L'Excellence Française a en effet rendu un hommage particulier aux combattants de la Grande Guerre avec en invité d'honneur la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, représentée par son directeur général Joseph Zimet. Créée en 2012, cette entité a notamment pour mission d'organiser de 2014 à 2018 les temps forts du programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale décidés par le gouvernement, d'organiser la communication autour des principales manifestations organisées et d'assurer la diffusion des connaissances sur la Grande Guerre. A ce titre, la Mission a reçu un diplôme d'honneur.

 

La Défense récompensée pour son excellence

Enfin, l'Otan, en la personne du général Jean-Paul Paloméros, commandant Suprême Allié pour la Transformation (SACT), s'est vu remettre un prix par Muriel Mayette, comédienne, metteur en scène et ancienne administratrice générale de la Comédie-Française, pour son "excellence combattante, instituée et planétaire". Pour le SACT, ce prix est à la fois "un honneur et une fierté qui rend hommage à tous ces hommes et ces femmes à l'OTAN qui sont de magnifiques ambassadeurs de nos armées".

 

Le palmarès 2014 de l'excellence française:

- l'Otan

- le ballet national de l'Opéra de Paris

- ADP

- la Compagnie du Ponant

- le CNES

- le Rosé de Provence

- le groupe Edmond de Rothschild

- Safran

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:35
Safran crée une coentreprise en Inde pour la maintenance des moteurs d'avions militaires

 

28 octobre 2014 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le 28 octobre, la société Snecma (groupe Safran) a annoncé la création d'une coentreprise avec la société indienne Max Aerospace. Elle sera spécialisée dans les services de maintenance, de réparation et de révision de moteurs d'avions en Inde.

 

Le groupe français d'aéronautique et de défense Safran, via sa filiale Snecma, renforce sa présence en Inde. Dans un communiqué, il annonce la signature d'un accord, le 21 octobre, pour la création d'une coentreprise avec la société d'ingénierie de défense indienne Max Aerospace. 

La future entité, Max Aero Engines Private Limited (MAEPL), sera spécialisée dans le MRO (maintenance aéronautique) des moteurs des appareils de l'armée de l'air indienne, dont celle des moteurs Snecma M53 de la soixantaine d'avions de combat Mirage 2000 de Dassault Aviation qui constitue sa flotte. 

le mirage 2000 et bientôt le rafale ?

Safran est présent industriellement en Inde depuis près de 60 ans, précise le groupe dans le communiqué, et y emploie 2 600 personnes. C'est sa plus forte présence en Asie.

Un ancrage en propre et par le biais de partenariats industriels avec les groupes d'aéronautique locaux qui pourrait se renforcer avec la signature d'un contrat très attendu : celui actuellement en négociation entre New Delhi et le français Dassault Aviation pour la fourniture de 126 avions de combat Rafale à l'armée indienne, qui ferait de l'Inde le premier pays à acheter le chasseur à l'export.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 19:35
Bharat Forge strikes French aerospace deal

 

14 October 2014 indiaincorporated.com

 

India’s high tech components manufacturer has clinched a deal with French aerospace giant Safran.

 

The long-term agreement involves the supply of high integrity forged and machined components for commercial aircraft applications of Safran's global affiliates.

 

The companies have been working together for the past 18 months on a demonstrator phase for the trial production of critical forgings in several materials for aerospace. These materials include titanium, nickel-based and steel alloys.

 

The latest agreement will facilitate Safran to explore opportunities and expand its reach in Indian aerospace across civil and military sectors.

 

B.N. Kalyani, chairman and managing director of Bharat Forge, said: “The partnership highlights our unwavering commitment to add tangible value to the vast opportunities offered by the Indian aerospace sector and confirms our resolve to strengthening our partnership for supplying forged components to Safran's global affiliate network.”

 

The first step of the partnership involves a Purchase Order issued by Safran.

 

Stephane Lauret, CEO of Safran India Private Limited, added: "This latest development reflects our two companies' commitment to expanding our collaboration for the benefit of our customers in India and abroad."

 

Pune-headquartered Bharat Forge is the flagship company of the $2.5-billion Kalyani Group.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 13:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

06/10/2014 - Par aeronewstv.com

 

A l'occasion du 80ème anniversaire du site de Sagem à Montluçon situé à 330 km au sud de Paris et spécialisé dans la navigation, notamment dans la fabrication de drones tactiques, nous avons découvert le dernier né du constructeur français, le drone Patroller. Ce prototype est un drone tactique de classe une tonne conçu sur la base d'un avion civil allemand le Stemme  S-15.

 

La taille de ce drone avec ses 18 mètres d'envergure lui permet une autonomie d'action pouvant aller jusqu'à 20 heures de vol à plus de sept km d'altitude et 30 heures avec une deuxième batterie embarquée. Le Patroller a été développé sur fond propre. L'équipement optronique développé par Sagem  permet de répondre aux exigences d'une surveillance civile ou militaire. Cette boule gyrostabilisée, à savoir un système optique stabilisé par des gyroscopes, permet de détecter une cible mouvante à plus de 15 km de distance et de distinguer nettement une personne à plus de trois kilomètres, de jour comme de nuit.

Ces performances confortent la position de leader mondial de Sagem pour la fabrication de ces équipements optroniques. L'entreprise travaille déjà sur un nouveau prototype, pour succéder au modèle Euroflir 410.

 

Suite de l’article

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:54
 photos R. Pellegrino ECPAD

photos R. Pellegrino ECPAD

 

01/10/2014 Economie et technologie

 

À l'occasion de l'annonce de la création d'une centaine d'emplois supplémentaires chez Sagem à Fougères (Ille-et-Vilaine), le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, a visité les locaux et rencontré les salariés de l'entreprise lundi 29 septembre. L'entreprise fougeraise Sagem, créée en 1970, va connaître sa cinquième reconversion d'ampleur pour se spécialiser comme véritable équipementier aéronautique. Filiale du groupe Safran, elle va désormais s’occuper des calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires qui viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

Le ministre de la Défense a visité les locaux de Sagem à Fougères
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 15:55
photo R. Pellegrino ECPAD

photo R. Pellegrino ECPAD

 

02 octobre 2014 par  Jacques Marouani - .electroniques.biz

 

"Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Visitant pour l'occasion le site de Sagem Fougères (groupe Safran) en la présence du Pdg du groupe Jean-Paul Herteman, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé la bonne nouvelle aux salariés de cette usine : le transfert d'une activité aéronautique, basée jusqu'à présent à Massy (Essonne), sera opéré sur le site breton et consolidera ainsi l'emploi à l'usine de Fougères (Ile-et-Villaine).

 

Créée en 1970, cette usine va connaître sa cinquième reconversion pour se spécialiser en tant qu'équipementier aéronautique, alors que son activité était jusqu'à présent centrée sur la sous-traitance électronique. Les calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires seront en effet regroupés à Fougères, et viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

 

Un investissement de 30 M€

 

Le groupe Safran avait cessé ses activités de téléphonie mobile en 2008. L'usine de Fougères s'était alors réorientée vers la sous-traitance pour les activités aéronautiques et de défense. Avec la fin du programme Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), prévu pour 2015, et la baisse du volume des cartes électroniques pour la défense, cette reconversion est vitale pour le site."Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Plus de 30 millions d'euros d'investissements sont prévus, notamment en travaux et en formation, entre 2015 et 2018. Ils permettront de consolider les 635 emplois actuels de l'entreprise et d'en créer une centaine supplémentaire à Fougères.

 

"A l'issue des investissements prévus, le site de Fougères deviendra un équipementier de premier rang positionné sur le marché en pleine croissance de l'aéronautique civil et militaire", s'est pour sa part félicité Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne dans un communiqué.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 11:54
Usine de Fougères - Photo Daniel Linares Sagem

Usine de Fougères - Photo Daniel Linares Sagem


29.09.2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique


C’est l’histoire d’un site qui a tout connu. Construite en 1970 pour la fabrication de téléscripteurs, l’usine Sagem (groupe Safran) de Fougères (Ille-et-Villaine) a connu une des histoires les plus mouvementées du tissu industriel français, produisant tour à tour des équipements automobiles, des télécopieurs, des téléphones portables (100.000 par jour dans les années 2000), puis des panoplies high-tech FELIN des fantassins français, des cartes électroniques, composants de viseurs, et systèmes de guidage et de contrôle de missiles et de drones.

Le site, que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian visitait le 29 septembre, s’apprête à entamer un nouveau virage stratégique, avec la fin anticipée de la production des systèmes FELIN : il va accueillir la production de calculateurs aéronautiques civils et militaires, actuellement basée à Massy, en région parisienne. Safran prévoit d'investir 30 millions d’euros sur le site, une centaine de créations d'emplois à la clé.

En 2008, l’usine de Fougères est pourtant clairement menacée. Safran vient de se séparer de son activité de téléphonie mobile, ultra-déficitaire, le sort des salariés du site inquiète. Le PDG Jean-Paul Herteman, décide de prendre un pari : reconvertir l’usine et ses salariés dans la fabrication des panoplies high-tech du fantassin FELIN, un investissement de 9 millions d’euros à la clé. L'opération, soutenue par un grand plan de formation des salariés (70.000 heures de formation et 45.000 de tutorat dans d'autres sites du groupe), est un succès.

La fin des livraisons de ces équipements, anticipée du fait de la réduction de cible actée par le Livre Blanc, menaçait 25% du volume d'affaires du site. Avec les calculateurs électroniques pour moteurs civils et militaires , Fougères hérite d’une charge précieuse, sur le marché en croissance des moteurs d’avions. « Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet », assure Jean-Pierre Herteman, cité par Ouest France.

L’usine s’est aussi imposée comme un centre logistique de premier plan, notamment pour l’assemblage de kits pour les moteurs militaires du groupe, le M88 du Rafale, le M53 du Mirage et le TP400 de l’A400M.

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 11:55
Sagem Fougères (groupe Safran). Bientôt 300 emplois nouveaux dans l’électronique aéronautique

Sagem Fougères prend un nouveau virage. A la clé 35 M€ d’investissement d’ici 2018, le transfert de 300 emplois dans les cartes électroniques et la Recherche et développement.

 

25/09/2014 lachroniquerepublicaine.fr

 

D’ici la fin de l’année, Sagem, qui assemble les systèmes de combat Félin à Fougères pour le compte de l’armée de terre, aura fini de remplir son contrat. Ce programme occupant la plus grande partie des salariés bretons et assurant 25 % du volume d’affaires du site fougerais, Safran a décidé de transférer une partie de ses activités de Massy à Fougères.

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 07:55
L’industrie aéronautique et spatiale soutient son école

 

09.09.2014 Safran

 

L’industrie aéronautique et spatiale se mobilise pour apporter son soutien à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE). Plusieurs industriels de la profession se sont réunis le 5 septembre à Toulouse, pour témoigner de leur engagement auprès de leur école. Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran, et diplômé de Supaero, participait à cette opération.

En répondant à l’appel de la Fondation ISAE-SUPAERO, les industriels de l’aéronautique et du spatial ont manifesté leur volonté de soutenir leur école, l’ISAE, à un moment stratégique de son existence. Et de contribuer au succès de sa transformation en lui apportant les moyens de sa croissance, nécessaires pour se projeter au plus haut niveau mondial dans un contexte fortement concurrentiel.

Ainsi, plusieurs dirigeants et responsables de grands groupes de l’industrie aéronautique et spatiale (Airbus Group, Dassault Aviation, Safran, Thales, Zodiac…), tous issus de cette prestigieuse école d’ingénieurs, ont participé à cette journée d’échanges et d‘information, notamment au cours de la conférence de presse organisée pour les journalistes de l’AJPAE*.

* AJPAE : Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace

 

En savoir plus

L’ISAE est né du rapprochement en 2007 de deux écoles d’ingénieurs : SUPAERO, créée en 1909 et l’ENSICA, créée en 1945.

La Fondation ISAE-SUPAERO a été créée en 2007 au moment de la création de l’ISAE. Elle a pour mission de soutenir le rayonnement de l’Institut aux plans national et international, de favoriser la mise en place de projets pédagogiques innovants, l’éclosion de jeunes entreprises créatrices et d’encourager l’ouverture sociale ainsi que la promotion des carrières scientifiques auprès des jeunes.

www.fondation-isae-supaero.org

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 10:55
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

8 septembre 2014 par Gosia Petaux – Aerobuzz.fr

 

Le 8 septembre 2014, en marge de la douzième Université de la Défense (commissions de la Défense de l’Assemblée nationale et du Sénat), Dassault Aviation, Safran et Thales, ont officialisé la création d’une chaire « Défense et Aérospatial ». Elle est installée à Sciences Po Bordeaux pour une durée initiale de trois années.

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Big bang chez les patrons de l'aéronautique et défense

 

08/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La plupart des groupes aéronautiques et de défense ont changé de tête en deux ans. Le mouvement pourrait continuer. À coup sûr chez Safran, peut-être aussi chez Nexter et MBDA. A l'ombre des "Big boss" en place, toute une génération de quadragénaires sont prêts à prendre le pouvoir. Certains l'ont même déjà pris.

 

En deux ans, les organigrammes des groupes de l'industrie aéronautique et de défense française ont profondément évolué. Des patrons historiques et charismatiques comme l'inoxydable Charles Edelstenne (Dassault Aviation) et Louis Gallois (Airbus Group), l'icône politico-médiatique du Tout-Paris, ont été rattrapés par leur âge. Ils ont donc été contraints de quitter leur fonction pour laisser leur fauteuil à Éric Trappier (janvier 2013), qui sera à n'en point douter le PDG du premier contrat export du Rafale, et à Tom Enders (mai 2012), l'homme qui a transformé Airbus Group. Cet ancien protégé du premier coprésident d'EADS, Manfred Bischoff (expatron de DASA), a quant à lui laissé le manche d'Airbus à Fabrice Brégier mais en limitant au minimum les marges de manœuvre de ce dernier, considéré aujourd'hui comme l'un des grands industriels français du moment.

D'autres groupes comme Thales, Airbus Helicopters, Renault Trucks Défense (RTD), Defence Conseil International (DCI) et plus récemment le constructeur de turbopropulseurs ATR (filiale à parité entre Airbus Group et Finmeccanica) et le groupe naval DCNS ont également fait évoluer leur gouvernance avec l'arrivée de nouveaux PDG : respectivement Jean-Ber-nard Lévy (décembre 2012), Guillaume Faury (avril 2013), Stefano Chmielewski (novembre 2013), Jean-Michel Palagos (décembre 2013), Patrick de Castelbajac (juin 2014) et Hervé Guillou (juillet 2014). Des nominations qui ont privilégié plutôt l'expérience qu'une nouvelle génération de patrons quadragénaires, à l'exception notable de Patrick de Castelbajac (43 ans), l'homme qui monte dans le groupe Airbus, et de Guillaume Faury (46 ans), qui doit faire digérer à Airbus Helicopters son incroyable croissance.

 

La présidence de Safran aiguise les appétits

Ce profond changement n'est pas encore achevé, avec le prochain départ de Jean-Paul Herteman, dont le mandat à la tête de Safran se termine lors de l'assemblée générale de 2015 (mai/juin). Après avoir songé à rempiler - pour cela il devait faire évoluer les statuts -, le PDG de Safran semble s'être résigné, faute d'avoir eu un feu vert du gouvernement, à partir à la retraite après avoir mené son groupe vers des sommets en termes de chiffres d'affaires et de profitabilité. Il pourrait quitter le groupe après l'annonce des très bons résultats 2014 (sauf accident). Une sortie par le haut.

En coulisse, en interne comme à l'externe, de nombreux candidats sont déjà dans les starting-blocks. Chez Safran, quatre candidats rêvent de lui succéder, selon plusieurs sources concordantes : Olivier Andriès (PDG de Turbomeca), Ross McInness (finances), Philippe Petitcolin (président de Sagem) et Christian Streiff, vice-pré-sident du conseil d'administration de Safran et ancien PDG de PSA. À l'extérieur, deux noms se détachent déjà, ceux de Pascale Sourisse (Thales) et de Marwan Lahoud (Airbus Group), selon les observateurs de ce milieu. Résultat des courses avant la fin de 2014. Mais tout dépendra aussi de la nouvelle gouvernance mise en place avec le départ de Jean-Paul Herteman : PDG, ou directeur général cornaqué par un président du conseil.

 

Bouvier (MBDA) et Burtin (Nexter) fidèles à leur groupe

Dans ce maelström, deux PDG ont été pour l'heure épargnés par ce profond changement parmi leurs pairs : Antoine Bouvier (MBDA) et Philippe Burtin (Nexter). Arrivé en 2007 à la tête du missilier européen, Antoine Bouvier commence toutefois à avoir des envies d'ailleurs. Sollicité par l'État pour DCNS, il s'était tenu, bon élève qu'il est, en réserve de la République. Ce qui n'était pas toutefois réellement une promotion pour lui... En revanche, un éventuel départ de Marwan Lahoud, par ailleurs président du Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial (GIFAS), vers des cieux plus en rapport avec ses ambitions, pourrait l'inciter à sortir du bois. Tout comme Jean-Pierre Talamoni, le directeur du développement international d'Airbus Group et fidèle bras droit de Marwan Lahoud. De tous les bons coups commerciaux d'Airbus Group, cet intuitif devra convaincre Tom Enders de ce qu'il peut apporter au géant de l'aéronautique.

De son côté, Antoine Bouvier, considéré comme un bon industriel, a enfin appris à se frotter et à se familiariser avec les arcanes du pouvoir. Ce qui était jusqu'ici sa faiblesse. De l'Élysée à Brienne en passant par le Quai d'Orsay, il est aujourd'hui reconnu comme le champion de la coopération franco-britannique notamment. « Il a su donner une dimension politique forte à la tête de MBDA, leader européen des missiles, en plaçant l'entreprise au cœur des enjeux stratégiques, diplomatiques et militaires français : dissuasion, défense antimissile, relations avec l'Inde et les pays du Golfe, pilier de la coopération européenne », explique-t-on au sein du groupe. Seul bémol, sa vision de la politique industrielle dans la défense (coopération européenne et autofinancement de programmes) diffère de celle de Tom Enders, qui ne croit pas aux programmes européens et ne veut prendre aucun risque financier sur les programmes de défense.

Pour sa part, Philippe Burtin, qui a marché dans les pas de Luc Vigneron, a poursuivi avec succès le redressement de Nexter, devenu rentable sous sa présidence. Seul souci, les difficultés récurrentes que rencontre le groupe d'armement terrestre sur les marchés export. D'où le rapprochement avec le groupe familial Krauss-Maffei Wegmann, champion des ventes à l'international (80 % de son chiffre d'affaires réalisés à l'export en 2011). Mais l'Élysée, qui regarde ce rapprochement avec beaucoup d'appétit, a mis Philippe Burtin sous étroite surveillance, selon nos informations. Est-il l'homme idoine pour mener et réussir cette opération... À lui de le démontrer, alors que son mandat s'achève en octobre 2015.

 

Les patrons pour demain... sont déjà là

À l'ombre de ces grands patrons en place, la relève est déjà là. C'est vrai pour Olivier Andriès (52 ans) qui a des chances de succéder à Jean-Paul Herteman. Il a pour lui des succès chez Turbomeca et son parcours chez Airbus puis Safran. Il pourrait toutefois être handicapé par une vieille affaire de délit d'initiés d'anciens hauts responsables d'EADS (2006), qui avaient été blanchis en 2009 par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Un procès se tiendra du 3 au 24 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Pour sa part, Éric Béranger (51 ans), dont le parcours était jusqu'ici rectiligne, filait vers les sommets au sein d'Airbus Group. Nommé PDG d'Astrium Satellites fin 2012 après avoir mis sur orbite la start-up Astrium Services, il a été l'une des grandes victimes de la réorganisation d'Airbus Defence & Space, qui a beaucoup contrarié ses ambitions. Mais cela ne pourrait être qu'un léger contretemps, in fine...

En revanche, le numéro deux de Thales, Patrice Caine (44 ans), sous les projecteurs depuis l'arrivée de Jean-Bernard Lévy à la tête du groupe d'électronique, est en pleine ascension. Beaucoup en interne estiment qu'il devrait un jour succéder à Jean-Bernard Lévy. La question est de savoir quand. Car ce pur produit de Thales, qui fait actuellement tourner la boutique - il est en charge des opérations et de la performance - , a pour lui de connaître le groupe par cœur et de fédérer autour de lui les équipes de l'électronicien. À lui maintenant de tenir la distance et d'éviter les chausse-trappes.

Ce qui est sûr, c'est qu'il a désormais pris une longueur d'avance sur Pierre-Éric Pommellet (51 ans), qui rêvait de succéder à Patrick Boissier à la tête de DCNS. Mais Thales a décidé de ne pas présenter de candidat maison. Une déception, bien que Pierre-Eric Pommellet, très fin politique, ait encore du temps devant lui. Chez Airbus Group, le secrétaire général d'Airbus Marc Fontaine, qui a été retenu par la manche par Fabrice Brégier alors qu'il lorgnait ATR, devra penser un jour à sa propre carrière s'il ne veut pas nourrir des regrets... Enfin, François Provost (46 ans), actuellement PDG de Renault Samsung Motors (RSM), une filiale du constructeur français en difficulté qu'il est en train de redresser, mène une très belle carrière chez Renault. Il pourrait un jour revenir dans le secteur de la défense. Lui qui avait été le conseiller industrie du ministre de la Défense, Alain Richard.

 

Le bel avenir annoncé des "jeunes pousses"

D'autres, plus jeunes, sont tout autant promis à un bel avenir, et qui sait s'ils ne s'assiéront pas un jour dans le fauteuil du « big boss ». Ces « jeunes pousses » sont souvent mises en compétition à l'intérieur des groupes. Une émulation naturelle... C'est le cas chez Safran où Jean-Paul Herteman a nommé en mai 2013 dans certaines filiales du groupe toute une série de jeunes prometteurs : Bruno Even (46 ans), diplômé de Polytechnique (1987) et de SupAéro (1992), nommé directeur général de Sagem ; Martin Sion (45 ans), diplômé de l'école Centrale de Paris (1990), à la tête d'Aircelle ; mais aussi une femme, Hélène Moreau-Leroy (49 ans) PDG d'Hispano-Suiza. Nommé directeur de la stratégie, Éric Dalbiès (46 ans), diplômé de l'École polytechnique (1987) et de SupAéro (1992) en fait également partie.

Dominique Giannoni (45 ans), actuellement patron des activités IFE (multimédia de cabine) en Californie, est quant à lui un des futurs grands dirigeants de Thales. Il conduit l'intégration des activités IFE avec Live TV, une société américaine achetée au premier semestre. Sans doute le successeur naturel de Michel Matthieu à la tête des activités aéronautiques de Thales. C'est aussi le cas de Christophe Farnaud (46 ans), ancien du cabinet de Villepin à Matignon. Directeur des relations institutionnelles de Thales ces deux dernières années, il a été promu en mai patron de la zone Afrique. C'est l'un des futurs successeurs de Pascale Sourisse.

Enfin chez MBDA, Florent Duleux (46 ans), l'un des vendeurs clés de systèmes de missiles au Moyen-Orient (Émirats arabes unis et Qatar), une zone stratégique pour les exportations de défense, est également promis à un bel avenir.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:55
Morpho acquiert la société Dictao

 

Paris, le 29 août 2014 Morpho (Safran)

 

Morpho (Safran) a finalisé aujourd’hui l’acquisition de Dictao, éditeur logiciel de référence dans le domaine de la sécurité et de la confiance numérique. Basée en France et employant 100 personnes, Dictao propose des solutions innovantes d’authentification forte, de sécurisation des transactions en ligne et d’archivage sécurisé pour les marchés publics et privés à travers le monde.

L’acquisition de Dictao s’inscrit dans la stratégie de développement de Morpho et dans l’affirmation de sa position de leader sur le marché de la sécurité. La forte complémentarité entre les activités des deux sociétés dans l’identité numérique, de la gestion à l’usage des titres d’identité permettra de proposer des solutions complètes et sécurisées aux marchés gouvernementaux et privés (banques, assurances et entreprises) et génèrera un fort potentiel de croissance notamment à l’international grâce au réseau mondial de Morpho. 

« Dictao est un acteur de confiance qui nous fournit, depuis des années, des produits de sécurité numérique dans le cadre de programmes d’identité de grande envergure, » a déclaré Philippe Petitcolin, Président-directeur général de Morpho. « Cette acquisition reflète notre volonté de couvrir la chaîne complète de l’identité numérique afin de garantir une authentification plus sûre et plus simple dans les transactions en ligne. »

« L’intégration de Dictao au sein de Morpho va amplifier la dynamique d’excellence technique et d’innovation qui nous porte depuis plus de 10 ans. Cette nouvelle étape nous engage dans une stratégie internationale », a déclaré Jacques Pantin, Président-directeur général de Dictao. « La forte complémentarité de nos activités va nous permettre d’offrir à nos clients des solutions de sécurité et de confiance complètes et intégrées, répondant exactement aux besoins de la nouvelle économie numérique. »

****

À propos de Morpho
Morpho, filiale de Safran, est le leader mondial sur le marché de la sécurité. La société emploie plus de 8 400 personnes dans 40 pays et a généré en 2013 un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros. L’expertise unique de Morpho réside dans sa capacité à fournir des solutions de sécurité pour les marchés suivants : systèmes d’identification civile, sécurité publique, protection des infrastructures sensibles et des transports, solutions dédiées aux entreprises. Morpho est le leader mondial des systèmes automatisés d’identification biométrique, des documents d’identité biométriques et des systèmes de détection d’explosifs (SDE). Morpho est également l’un des principaux fournisseurs de cartes à puce, de cartes SIM, d’équipements de détection de traces et de terminaux de jeux. Avec des systèmes déployés dans plus de 100 pays, les solutions de Morpho sécurisent et facilitent la vie des personnes dans le monde entier.
Pour plus d’informations : www.morpho.com - www.safran-group.com
Suivez @MORPHO_NEWS sur Twitter


À propos de Dictao
Dictao est l’éditeur logiciel de référence dans le domaine de la sécurité et de la confiance numérique.
Sa plate-forme logicielle permet de garantir la sécurité des échanges numériques et de donner confiance aux utilisateurs grâce à des preuves fiables. Elle assure trois fonctions fondamentales : authentification forte des utilisateurs, sécurisation des transactions (signature électronique), intégrité des informations (coffre-fort numérique et traçabilité). Dictao est le seul éditeur dont la gamme de produits répond à des standards de performance très élevés, est éprouvée dans des contextes d’utilisation variés et est certifiée au niveau EAL3+ de la norme internationale des Critères Communs par l’ANSSI (Agence Nationale à la Sécurité des Systèmes d’Information).
Plus d’information sur www.dictao.com

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:35
L’Inde, nouvel eldorado pour les entreprises de Défense françaises

 

27/08 par Olivier Garrigos – LesEchos.fr

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes, représentant 14 % des importations entre 2009 et 2013 selon le Stockholm International Peace Research Institute.

 

Le pays est devenu le premier client des États-Unis et continu à être le plus important de la Russie. Jusqu’à la fin de la Guerre froide, l’Inde importe près de 80 % de son matériel militaire, pour la plupart russe, avec néanmoins quelques touches françaises comme avec l’Ouragan et le Mirage 2000 de Dassault ou encore des missiles tels que le Milan. En revanche, la part des ventes d’armes françaises en Inde durant la Guerre froide ne dépasse pas les 5 % du total des importations d’armes du pays.

 

Avec la fin de la Guerre froide, l’Inde voit son principal fournisseur rencontrer des difficultés et va donc se tourner vers d’autres pays comme en autres Israël, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, pour satisfaire ses besoins.

 

De plus, cette période est aussi marquée par la libéralisation de l’économie indienne, événement qui va voir la naissance d’une économie à forte croissance. Enfin, suite a au conflit dans les montagnes de Kargil en 1999 avec le Pakistan, de nombreuses déficiences dans le matériel militaire furent soulignées, certains hauts gradés indiens n’hésitant pas à estimer que l’Inde ne pourrait soutenir une guerre soutenue de plus de 20 jours.

 

De nombreuses réformes furent alors entreprissent, notamment la libéralisation du secteur de la Défense en 2002, jusqu’à lors détenu par des entreprises publiques et l’autorisation de l’investissement direct étranger à hauteur de 25 % (il est récemment passé à 49 %).

 

Les institutions du Ministère de la Défense Indien en charge des décisions stratégiques, comme les futures acquisitions, furent aussi remaniées. Finalement, le budget consacré à la modernisation fut considérablement augmenté, passant de 12 milliards d’euros en 2000 à 27 milliards d’euros pour l’année 2014-2015. Il est estimé que dans les années à venir, l’Inde dépensera plus de 80 milliards de dollars pour sa Défense.

 

Le gâteau indien est donc important et nombreux sont les pays souhaitant leur part, car les Indiens ont des besoins multiples : dans l’Aviation de nouveaux chasseurs de combats, hélicoptères, dans la Marine de nouveaux sous-marins, frégates, porte-avions et dans l’Armée de Terre de nouveaux tanks, véhicules légers, artillerie... la liste est longue.

 

Nos entreprises ont toutes leurs chances en Inde, tout d’abord puisque certaines d’entre elles à l’instar de Dassault ou de Safran y sont déjà depuis un certain temps. Ensuite parce que notre pays entretient de bonnes relations avec l’Inde, relations qui se sont réchauffées dans les années 1990 avec la signature d’un partenariat stratégique qui inclut la Défense comme aspect majeur.

 

De plus, notre savoir-faire est mondialement reconnu, la France étant le 5e exportateur mondial d’armes et étant capable de fournir de l’armement de haute technologie que cela soit dans le domaine maritime, terrestre ou aérien.

 

De récents contrats comme celui remporté par DCNS pour la construction de 6 sous-marins Scorpène ou les contrats répétés de Sagem pour l’installation pour l’aviation indienne de systèmes de navigations démontrent un atout technologique indéniable et surtout un lien de confiance durable. Nexter concourt aussi actuellement avec Elbit pour un contrat de 3 milliards de dollars pour la livraison de 1 480 canons de 155 mm à l'Armée indienne.

 

Le contrat historique en cours de négociations entre Dassault et Hindustan Aeronautics portant sur la construction de 126 avions de combat multi-role (Medium Multi-Role Combat Aircraft) évalué à plus de 10 milliards de dollars est aussi un signe fort, Dassault ayant remporté ce dernier face à des poids lourds du secteur tels que General Dynamics et Eurofighter. Il ne faut cependant pas oublier les PME, 4 000 en France dans le secteur de la Défense, qui bénéficient elles aussi de tels contrats.

 

Si le marché de la Défense indienne est actuellement l’un des plus importants, il est néanmoins de plus en plus difficile d’accès, car le gouvernement indien a décidé de favoriser la production locale, qui n’est actuellement que de 30 % pour 70 % d’importations.

 

Ce favoritisme se traduit par une politique d’offsets obligatoire pour les achats directs d’équipements étrangers (à hauteur de 30 % du montant de l'acquisition) ainsi que pour les équipements achetés et produits en Inde à travers un transfert de technologie. La lenteur du déroulement des contrats, la corruption et le budget de Défense insuffisant, malgré son augmentation constante, sont aussi des freins à l’investissement étranger.

 

Il n’en reste pas moins que la France est actuellement le 3e fournisseur d’armes à l’Inde d’après une récente annonce du gouvernement indien en août 2014, les États-Unis et la Russie occupant les premières places. Les entreprises françaises de Défense se sont donc trouvé une belle place sous l’eldorado indien, mais ces dernières sont très convoitées et il serait bien dommage de les céder.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:55
Journées Européennes du Patrimoine 2014 : Safran ouvre les portes de son musée

 

Paris, le 1er septembre 2014 Groupe Safran

 

A l’occasion de la 31ème édition des Journées Européennes du patrimoine, le Musée Aéronautique et Spatial Safran ouvre ses portes les 20 et 21 septembre prochains.

Vous êtes en famille, passionné d’aviation et d’histoire, venez découvrir une collection de pièces aéronautiques vieille de plus de 100 ans et participer aux nombreuses animations proposées par Safran.

Cette année, le Musée proposera deux expositions :

  • Les « As de la Grande Guerre » qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale (exposition photos)

  • L’« Oiseau Blanc » : avion équipé du légendaire moteur Lorraine-Dietrich1, qui aurait traversé l’Atlantique 12 jours avant Lindbergh en 1927. Une maquette de l’avion sera exposée ainsi que le moteur Lorraine.

A noter la participation des Armées (Air, Terre et Marine nationale) qui présenteront leurs métiers, dont celui de l’adjudant Ludovic Quenin, spécialiste du Mirage 2000 et du moteur M53.

 

Tous les visiteurs pourront profiter d’animations organisées par le Musée en collaboration avec différentes associations :

  • Le cockpit de l’A320 d’Airbus équipé du moteur le plus vendu au monde, le CFM56, sera mis en place sur le site. Il permettra aux visiteurs de s’initier au pilotage d’un avion de ligne, du décollage à l’atterrissage.
    (En partenariat avec GG Production « Le rêve n‘a pas de limite »)

  • Un simulateur hélicoptère Bell 206, célèbre hélicoptère américain. Les visiteurs pourront prendre les commandes de cet outil d’entrainement réaliste et faire des vols d’initiation VFR (vol à vue) & IFR (vol aux instruments).
    (En partenariat avec Nonolight « L ‘hélicoptère à portée de tous »)

  • Trois ateliers Fusées à eau et trois ateliers Micro-fusées à poudre seront proposés aux jeunes (dès 8 ans) afin de leur présenter de façon ludique les différentes étapes de la propulsion spatiale. Les fusées seront tirées depuis le parking du Musée (Altitude moyenne : 20 m).
    (En partenariat avec « Planète Sciences »)

  • Un atelier animation mini hélicoptères radiocommandés permettra une initiation au pilotage de ces machines électriques. Cet atelier fonctionnera en continu, par période de 10-15 min.
    (Proposé par l’AAMS : Association des Amis du Musée Safran)

Enfin, toutes les collections permanentes du Musée seront accessibles de 9h à 18h, avec notamment :

  • L’automobile Messier 1925 (première voiture équipée d’une suspension oléopneumatique).

  • La moto à gazogène (Gnome & Rhône D3 de 1929).

  • L’avion « Mirage III C » et l‘hélicoptère « Alouette II » à bord desquels les visiteurs pourront se faire photographier.

  • L’avion « Blériot 11 » (équipé du premier moteur Gnome Omega)

  • Démonstration du réacteur à décollage vertical (Coléoptère).

  • Présence sur le parking tout au long de la journée du foodtruck Goody’s

Les 20 et 21 septembre deux petits trains seront mis à disposition de tous les visiteurs et feront la navette entre les animations proposées par la commune de Réau et le Musée Safran.

 

 

1 L’entreprise Lorraine-Dietrich créée en 1871 construisait des automobiles, du matériel roulant ferroviaire puis du matériel lourd et des moteurs d’avion. Elle est reprise par l’entreprise Gnome et Rhône en 1941. Le moteur Lorraine-Dietrich fera d’ailleurs bientôt partie de la collection permanente du musée Safran.

****

Le Musée Aéronautique et Spatial Safran présente une collection unique de plus de 100 moteurs d’avions, de fusées et d’hélicoptères, dont la plupart ont été restaurés par l’Association des Amis du Musée Safran (moteurs d’avions) ou par des anciens de SEP (moteurs-fusées). Fruits de l’histoire du groupe Snecma, ces moteurs racontent toute l’épopée de la conquête du ciel et de l’espace. Le Musée permet aux visiteurs de parcourir une exposition vivante et interactive où, aux cotés des objets et des maquettes mis en scène, l’audiovisuel apporte un indispensable complément. Le Musée présente également les principaux équipements fabriqués par le groupe : trains d’atterrissage, systèmes de freinages… ainsi que différents produits prestigieux qui ont marqué son histoire ; voitures, motos, etc.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros
Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 16:55
La sonde SMART-1 en route vers la Lune photo J. HUART ESA

La sonde SMART-1 en route vers la Lune photo J. HUART ESA

 

17.07.2014 Safran

 

Développé dans le cadre du programme « Nouvelle France Industrielle », le propulseur PPS®5000 de Snecma (Safran) est destiné à équiper les futures générations de satellites à propulsion « tout électrique ». Thales Alenia Space France et Airbus Defense & Space l’ont déjà retenu pour leurs plates-formes de satellites de nouvelle génération.

Moteur PPS® 5000 | © Eric Forterre / Snecma / Safran

 

Petite révolution dans le secteur spatial : début 2013, le groupe d’aéronautique Boeing recevait pour la première fois une commande de satellites à propulsion électrique. Ces derniers utilisent uniquement de l’énergie électrique pour assurer leur mise en orbite puis leur maintien en position géostationnaire, contrairement aux satellites « classiques » à propulsion chimique. « Suite à cette commande, tous les maîtres d’œuvre se sont attelés à la conception de ce nouveau type de satellites, se souvient Nicolas de Chanaud, responsable adjoint chez Snecma du Programme propulsion plasmique. Parmi eux, Thales Alenia Space France et Airbus Defence and Space, dont nous étions déjà fournisseur en propulsion plasmique. » Cette collaboration a été renforcée par la signature, en mars et mai 2014, de deux accords de coopération faisant du propulseur plasmique PPS®5000 de Snecma le moteur de référence de leurs plates-formes de satellites « tout électrique » de nouvelle génération, baptisées respectivement Spacebus et Eurostar. « Nous bénéficions également d’un fort soutien du CNES* et de l’ESA** pour le développement de ce propulseur », précise Nicolas de Chanaud.

 

Faible poussée et hautes performances
Les propulseurs électriques utilisent l’énergie produite par les panneaux solaires du satellite pour éjecter un gaz, en général du xénon, produisant ainsi la poussée. « A charge utile égale, l’utilisation de la propulsion électrique permet de réduire de 40 % la masse d’un satellite de télécommunications, explique Nicolas de Chanaud. En effet, quelques kilogrammes de gaz suffisent pour propulser un satellite, alors qu’un moteur chimique nécessite plusieurs tonnes de carburant. Les opérateurs qui choisissent ce type de propulsion vont donc pouvoir utiliser un lanceur moins puissant et donc moins cher. Dans le contexte économique actuel, réduire les coûts de lancement est devenu un critère déterminant pour certains clients. »

La puissance électrique disponible à bord étant limitée, ces propulseurs génèrent une poussée globale faible. Dans ces conditions, il faut compter trois à six mois pour atteindre l’orbite géostationnaire, contre une dizaine de jours avec la propulsion chimique, plus puissante mais très consommatrice de carburant. « La solution électrique répond toutefois aux besoins des opérateurs qui gèrent plusieurs satellites en orbite et peuvent ainsi prévoir longtemps à l’avance leur remplacement », estime Nicolas de Chanaud. Cette technologie s’adapte aussi bien à l’exploration spatiale. Le premier propulseur plasmique de Snecma, le PPS®1350, a assuré la propulsion principale de la sonde lunaire ESA SMART-1, lancée en 2003 avec seulement 80 kg de gaz xénon. Sa mission s’est achevée en 2006 après avoir fonctionné près de 5 000 heures !

Une large gamme de puissance
« Il existe différents types de propulseurs électriques, rappelle Nicolas de Chanaud. Chez Snecma, nous avons choisi la propulsion plasmique, avec l’ambition de devenir le leader de la propulsion électrique des satellites. » (Voir encadré). Actuellement en cours de développement, les futurs propulseurs plasmiques de Snecma couvriront une large gamme de puissance, allant de 500 W à 20 kW. « Outre les propulseurs, nous disposons d’une expertise système, incluant la gestion et la distribution de la puissance électrique à bord, ainsi que la gestion du gaz. Cela nous permet de proposer des solutions modulaires à nos clients. »

 

 

En savoir plus

Le fonctionnement de la propulsion plasmique

Les propulseurs plasmiques de Snecma utilisent du xénon. Ce gaz est injecté dans un canal de décharge où il est bombardé d’électrons, afin que ses atomes se chargent positivement. Utilisant les mêmes principes de physique qui font que deux aimants opposés se repoussent, les ions positifs de xénon placés dans un champ électrique vont alors être éjectés du propulseur à très haute vitesse (environ 20 km/s), produisant ainsi la poussée.


* CNES : Centre National d’Etudes Spatiales
** ESA : European Space Agency

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:51
nEuron (Dassault) – Taranis (BAE System)

nEuron (Dassault) – Taranis (BAE System)

 

July 16, 2014 defense-aerospace.com

(Source: joint release vie Snecma; issued July 15, 2014)

 

FARNBOROUGH, United Kingdom --- Snecma (Safran) and Rolls-Royce have welcomed the signature by the British and French Governments of a new Programme Arrangement which allows them to continue design work on engines for the Future Combat Air System (FCAS), an unmanned combat air vehicle.

 

With the current two-year Demonstration Programme Preparation Phase to be completed in the coming months, the new agreement signed by the two governments will guide discussions on an upcoming contract for the Feasibility Phase. The aim of this new phase is to start more in-depth design studies, backed by increased funding.

 

The governments will provide £120 million to the six manufacturers teaming up on this project: Dassault Aviation, BAE Systems, Thales, Selex ES, Snecma and Rolls-Royce. The power systems companies are participating through their 50:50 joint venture, Rolls-Royce Snecma Ltd., established in 2001. Negotiations for the second phase should culminate in a contract notification by the two governments in the last quarter of 2014.

 

Since the launch of initial studies in September 2012, Snecma and Rolls-Royce have successfully combined their respective technological expertise and agreed workshare arrangements to satisfy challenging technical requirements of the propulsion and integrated power system.

 

Studies to date have focused on the development of the enabling propulsion technologies for the FCAS demonstrator, and the generation of electrical power for the aircraft's systems and sensors. The feasibility phase will enable both companies to expand their design studies based on new propulsion system concepts and technologies for at the operational aircraft.

 

Didier Desnoyer, Executive Vice President, Military Engines at Snecma, said: “The signature of this Programme Arrangement underscores our excellent relations with the project partners, and especially Rolls-Royce through our joint venture. Our technical teamwork has proceeded very smoothly over the last two years, and we are very pleased to be continuing our joint work on these extremely promising technologies. Our people are totally focused on achieving the optimum technical and industrial tradeoffs that will allow us to meet the ambitious goals of the French and British governments.”

 

Bob Stoddart, Rolls-Royce President, Customer Business – Defence, added: “Together Rolls-Royce and Snecma can bring both the technical expertise needed to develop this leading edge propulsion system capability and the experience of partnership that will enable its delivery on-time and on-budget. Today’s announcement further underlines the confidence that the Governments of the UK and France have in our ability to achieve this.”

 

Snecma designs, builds and sells propulsion systems for air and space, including a wide range of commercial engines that are powerful, reliable, economical and environmentally-friendly, led by the global best-seller CFM56 and the new-generation LEAP. The company also makes world-class military aircraft engines, as well as rocket propulsion systems and equipment for satellites and launch vehicles.

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