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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 12:55
photo Sagem

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Montluçon, le 5 avril 2016 source Sagem

 

A l'occasion d'une visite de l'établissement de Sagem (Safran) à Montluçon (Auvergne-Rhône-Alpes), Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a assisté ce jour à la notification du programme « systèmes de drones tactiques » de l'armée de Terre. Vincent Imbert, Directeur général adjoint de la Direction générale de l'armement, a remis le contrat « SDT » à Philippe Petitcolin, Directeur Général de Safran, et à Ross McInnes, Président du Conseil d'administration de Safran.

Placé sous la maîtrise d'ouvrage de la Direction générale de l'armement (DGA), ce programme repose sur le système de drones Patroller de Sagem, qui en assure la maîtrise d'oeuvre.

Sélectionné sur appel d'offres, le SDT « Patroller » prendra la suite en 2018 des drones Sperwer actuellement en service au 61ème Régiment d'Artillerie, unité de la Brigade de Renseignement. La Loi de Programmation Militaire 2014-2019 prévoit la livraison de quatorze aéronefs.

Intégré à l'espace de bataille numérisé, le Patroller est un système de drones de renseignement et de surveillance temps-réel opérant au profit du commandement pour fournir un appui aux opérations terrestres, contribuer à la protection des unités au contact et produire des dossiers de renseignement. Sa conception modulaire permet l'emport et l'exploitation d'une charge de renseignement multi-capteurs de plus de 250 kg en cellule ou en nacelles (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de classe 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

En juillet 2015, au cours des démonstrations sur la base d'Istres, le Patroller a démontré les performances de sa chaine optronique de nouvelle génération permettant l'observation à grande distance et l'exploitation simultanée et en temps réel de plusieurs capteurs (imagerie et radar). Sa capacité de projection, sa faible empreinte logistique, son potentiel d'évolution et sa facilité de mise en oeuvre, ont été mis en valeur.

Maître d'oeuvre du programme SDT, Sagem fédère au sein du « Cluster Patroller » plus de 25 sociétés françaises de haute technologie. Le choix du ministère de la Défense permet la création d'environ 300 emplois qualifiés en France. Ce choix concourt par ailleurs à renforcer le partenariat que Sagem a noué avec la société allemande Ecarys qui apporte la plate-forme ES-15 au système Patroller.

Félicitant ses équipes pour ce succès, Philippe Petitcolin a déclaré : « Fort des 25 ans d'expérience de Sagem dans les drones tactiques, le choix du Patroller confirme la position de premier plan de l'industrie française dans le secteur des drones de surveillance en Europe. Nos équipes sont prêtes et elles seront à la hauteur de cette marque de confiance que le pays vient de nous accorder.»

« La décision du ministère de la Défense français en faveur du Patroller est un label de performance et de qualité qui permet à Sagem de disposer des meilleurs atouts pour saisir les opportunités à l'export sur le marché des drones de surveillance. Plusieurs pays ont déjà témoigné des marques d'intérêt pour le Patroller, notamment en Asie et au Moyen-Orient. » a souligné Martin Sion, Président de Sagem.

 

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 11:55
Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

 

14/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Safran va se développer essentiellement dans l'aéronautique et la défense et s'interroge sur la pertinence de rester dans la sécurité. En 2020, le groupe d'aéronautique et de défense vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros (17,4 milliards d'euros en 2015).

 

En 2020, Safran vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros hors activités spatiales et éventuelle opération de croissance externe (17,4 milliards d'euros en 2015). Le groupe aéronautique et de défense, qui  organise lundi après-midi à Londres une journée sur sa stratégie (Capital Markets Day) pour les analystes financiers et les investisseurs, veut aussi atteindre en 2020 une marge opérationnelle courante ajustée supérieure à 15% et un cashflow libre en très forte amélioration par rapport à 2015.

 

Transition CFM-LEAP

 

La période 2016-2020 sera en particulier marquée par plusieurs tendances très fortes pour Safran, notamment avec la transition de son principal produit et vache à lait (19,7% de marge opérationnelle en 2015), le CFM56 (1.612 moteurs livrés en 2015), qui va laisser sa place au LEAP. "Les effets sur la marge série se manifestent entre 2016 et 2020, en maintenant une marge globale de la Propulsion supérieure à 15% notamment grâce au dynamisme des services pour moteurs civils", a estimé Safran dans un communiqué. En outre, son PDG, Philippe Petitcolin, prévoit une amélioration d'environ un point par an des performances opérationnelles des trois branches Equipements (466 millions d'euros de résultat opérationnel courant en 2015, soit 9,4% de marge), Défense (64 millions, 5,1% de marge) et Sécurité (151 millions, 8% de marge).

 

Safran envisage le maintien pendant cette période de transition d'une marge du groupe (résultat opérationnel courant ajusté rapporté au chiffre d'affaires ajusté) en ligne avec le record atteint en 2015 (2,4 milliards d'euros). Enfin, le cash flow libre représentera en moyenne sur la période 50% du résultat opérationnel courant ajusté.

 

    "Ces tendances s'inscrivent dans la continuité des ambitions affichées en 2013, reflet d'un modèle économique prévisible et solide, accompagné d'une qualité d'exécution qui est la priorité du management".

 

Safran se développe dans l'aéronautique et la défense

 

Pour Philippe Petitcolin, la stratégie et le développement de Safran passe avant tout par les marchés de l'aéronautique et de la défense. Le partenariat CFM est d'ailleurs "le coeur de la croissance des activités de la propulsion civile dans les prochaines décennies", a estimé le groupe. En dehors du champ du moteur CFM, des opportunités de coopération ciblées pourront être examinées (hélicoptères, moteurs militaires, aviation d'affaires et régionale) pour compléter le développement de ces activités.

 

    "Le renforcement organique des métiers actuels dans les équipements aéronautiques et

    intérêt pour de nouvelles fonctions si elles sont cohérentes avec l'identité de Safran et

    dans le strict respect des objectifs financiers du groupe", a expliqué Safran.

 

Pour Safran, la défense reste un domaine coeur de métier. Le groupe souhaite préserver son avance technologique dans ses métiers actuels. En revanche, le groupe continue de s'interroger sur la pertinence de rester dans les activités de la sécurité. Une revue des options est toujours "possible". Premier pas vers un désengagement partiel ou complet, la mise en vente des activités de détection, qui fabrique notamment des détecteurs d'explosifs pour les aéroports, et pour lesquelles le groupe a déjà reçu deux à trois marques d'intérêt.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
photo Peter Bastiaans - Safran

photo Peter Bastiaans - Safran

 

23-01-2016 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

L'armée française va commander 14 drones tactiques Patroller à Sagem, filiale de Safran. Un coup de théâtre, tant le Watchkeeper de Thales a longtemps été donné ultra-favori.

 

Un coup de théâtre. Après deux ans d’une compétition farouche entre deux champions français de la défense, c’est finalement le drone Patroller de Sagem (groupe Safran) qui a remporté l’appel d’offres pour le renouvellement des drones tactiques de l’armée de terre, face au Watchkeeper de Thales. Le contrat, de 300 millions d'euros environ en intégrant la maintenance des appareils sur dix ans, prévoit la livraison à partir de 2018 de 14 drones : deux systèmes de cinq appareils chacun, et quatre drones pour l’entraînement et la formation. Ces appareils remplaceront les vieux Sperwer de l’armée de terre, déjà fabriqués par Sagem.

Comment le Watchkeeper, grand favori de la compétition, a-t-il pu se faire coiffer ainsi au finish ? Le drone de Thales semblait pourtant avoir tous les atouts en main : basé sur une cellule israélienne (le Hermes 450), il est développé et assemblé par la filiale britannique de Thales, ce qui cadrait parfaitement avec les traités de coopération militaire de Lancaster House, signés en 2010 par la France et le Royaume-Uni. Il était déjà en utilisation en Grande-Bretagne, qui l’avait déployé un temps en Afghanistan. L’armée de terre ne jurait que par lui, voyant d’un mauvais œil le lancement d’un appel d’offres impliquant le Patroller.

 

Victoire sur le terrain

Le 22 octobre 2014, le chef d’état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, ne faisait pas mystère de sa préférence : "Je préconise le Watchkeeper, que j’ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House", assurait-il devant les sénateurs de la commission de défense.

Le Patroller de Sagem, drone basé sur le motoplaneur S-15 de l’allemand Stemme, a finalement renversé la vapeur. Plus que sur le prix, de même ordre chez les deux rivaux, la différence semble s’être faite sur le terrain. "Suite à 18 mois de tests, il y a eu un consensus entre la DGA et l’armée de terre sur le fait qu’il était largement supérieur, assure un proche du dossier. La performance de la boule optronique, avec des images parfaites, a bluffé l’armée de terre." Le fait que le Patroller puisse voler au-dessus du territoire national a aussi été un critère déterminant : Sagem avait organisé une campagne d’essais fin 2014, une vingtaine de vols à proximité de Toulouse pour tester l’insertion du Patroller dans l’espace aérien civil.

 

Un drone en grande partie made in France

Le Patroller présentait un autre avantage : plus de 80% de sa valeur ajoutée est réalisée en France, contre 30% environ pour le Watchkeeper. Seule la cellule est allemande : la R&D est basée à Eragny, les boules optroniques sont conçues à Dijon, les caméras infrarouges à Poitiers, les cartes électroniques à Fougères (Ille-et-Villaine) et l’intégration finale et le segment sol à Montluçon (Allier). 300 emplois étaient ainsi, directement ou indirectement, liés au choix du Patroller. Toute la chaîne d’information est française, à l’inverse du Watchkeeper, équipé d’une boule optronique conçue par l’israélien Elbit Systems. "Le made in France n’était pas un critère de choix, mais si l’emploi et les compétences sur le territoire national se développent, c’est une bonne chose", explique-t-on au ministère de la défense.

Sagem pourra aussi s’appuyer sur la commande française pour ses campagnes export. Le Sperwer avait été vendu à 6 pays, dont la France, les Pays-Bas et le Canada (150 drones en tout). L’industriel français espère exporter son successeur en Egypte et en Asie notamment, l’appareil pouvant être dédié à des missions militaires, gouvernementales (douanes, surveillance de frontières…) ou civiles.

 

La France a encore du retard

La filière française des drones rattrape-t-elle pour autant son retard sur le segment des drones militaires, ultra-dominé par les Etats-Unis et Israël ? On en est loin. Des années d’incurie partagée entre les industriels, les militaires et les politiques ont abouti à une dépendance des  forces françaises envers les groupes étrangers. Sur le segment des drones MALE (plus gros et dotés de performances supérieures aux drones tactiques type Patroller), l’armée de l’air utilise ainsi au Sahel trois drones Reaper achetés à l’américain General Atomics, la DGA ayant commandé deux autres systèmes de trois drones.

La France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ont bien lancé un projet de drone de surveillance européen rassemblant Dassault, Airbus Group et Finmeccanica, mais l’horizon du projet (passé de 2020 à 2025) est trop lointain pour être vraiment crédible. L’Europe est heureusement bien plus avancée sur le programme de drone de combat Neuron, développé par Dassault, à la tête d’une équipe d’industriels (Airbus, Saab, Alenia, HAI, Ruag…). Le prototype de ce drone furtif, dont la signature radar est celle d’un oiseau, est actuellement en phase d’essais en Suède. Il a tiré ses premières bombes d’essai en septembre, selon le blog le Mamouth.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 21:55
Photo Olivier Lapy Sagem

Photo Olivier Lapy Sagem


21.01.2016 Jean-Dominique Merchet

 

Le ministère de la Défense a tranché : le prochain drone tactique de l’armée de terre sera le Patroller de Safran. Longtemps favori, le Watchkeeper de Thales (dérivé d’un appareil israélien) est donc recalé à la suite d’un long appel d’offres.  14 « vecteurs » seront acquis : cela représente deux systèmes avec cinq appareils chacun, plus quatre appareils pour la formation. Le contrat est de l’ordre de 300 millions d’euros (350 étaient prévus dans la loi de programmation militaire). En termes économiques, il présente l’avantage d’être fabriqué en France à hauteur de 80%.

Le Patroller a séduit les opérationnels autant pour son endurance, jusqu’à 14 heures, avec un rayon d’action de 150 km que pour les qualités de sa boule optronique de recueil d’images. Dès 2010, nous avions évoqué les qualités de cet engin sur le blog secret défense

Avion « dronisé », le Patroller pourra voler sur le territoire national, assurent les proches du dossier. 

L’abandon du Watchkeeper sonne en revanche l’échec de la coopération franco-britannique, un temps évoquée, autour de cet engin qui équipe la British Army.

Le Patroller équipera le 61e régiment d’artillerie, spécialiste des drones tactiques, où il remplacera les SDTI, en fin de vie.

photo Sagem

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 16:55
Drone Patroller - photo RP Defense

Drone Patroller - photo RP Defense

 

21/01/2016 par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

Surprise ! Alors qu'il y a plusieurs mois, le Watchkeeper était donné gagnant à la faveur de la coopération britannique, c'est le Patroller qui vient finalement de ressortir vainqueur de la procédure menée conjointement par la DGA (Direction générale de l'Armement) et la STAT (Section Technique de l'armée de terre) indique une source proche du dossier. La décision doit être validée en CMI (Comité interministériel d'investissement) début février. Le marché remporté par Sagem d'un montant de 300 millions d'euros couvre la livraison d'ici 2019 de 14 vecteurs aérien Patroller, soit 2 systèmes (un système étant composé de 5 vecteurs et d'une station sol) et de 4 autres vecteurs pour l'entrainement et la formation des forces, associé à 10 ans de maintien en condition opérationnelle (MCO). Les Lettre aux industriels sont parties hier.

Suite de l’article

Sagem - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 17:55
Drone Patroller - photo RP Defense

Drone Patroller - photo RP Defense

 

20 novembre 2015 Usine Nouvelle (Reuters)

 

Safran et Thales devraient savoir à la fin de l'année laquelle de leurs solutions a été sélectionnées par l'armée française. Le Watchkeeper ou le Patroller de Sagem devrait donc équiper l'armée de terre française entre 2017 et 2019.

 

Les deux champions français de l'électronique de défense, Safran et Thales, sauront à la fin de l'année lequel de leurs drones tactiques sera choisi pour accompagner les interventions au sol de l'armée française, en particulier en Afrique où progresse Daech.

Pour le Patroller de Sagem (groupe Safran), cet appel d'offres à 500 millions d'euros pour fournir 28 drones tactiques, est celui de la dernière chance.

Confrontée à l'urgence opérationnelle, la France aurait bien voulu a priori se baser sur le traité franco-britannique de Lancaster House, signé il y a tout juste cinq ans et choisir sans plus attendre le drone Watchkeeper développé par Thales dans les deux pays.

Mais c'était sans compter sur la législation européenne sur les marchés publics de défense européenne qui requiert un appel d'offres.

"On ne savait pas justifier un achat de gré à gré d'un drone Watchkeeper alors qu'il y avait plusieurs offres européennes qui répondaient au besoin", a-t-on reconnu au ministère de la Défense, signalant que la décision attendue initialement courant novembre était désormais prévue fin 2015.

Le Watchkeeper ou le Patroller de Sagem devrait donc équiper l'armée de terre française entre 2017 et 2019, tandis qu'Airbus Group n'a pas présenté de dossier dans les délais.

 

Des "boules optroniques"

Le déploiement de l'armée française en Afrique, en particulier dans la bande sahélo-saharienne, où elle traque des groupes armés comme Boko Haram, rallié à Daech, rend crucial le remplacement des drones Sperwer de Sagem, vieillissants.

"En Afrique, les distances sont encore plus grandes et il faut donc des moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance encore plus performants", résume-t-on au ministère français de la Défense.

Mais le fait que Daech tende à se mêler à la population rend très utile les "boules optroniques" des drones comme celle du Patroller de Sagem, un équipement de détection sophistiqué qui permet de distinguer à plusieurs kilomètres si un individu porte une kalachnikov ou un simple panier à provisions.

"Cet équipement est très utile (...), en particulier en environnement urbain pour éviter tout dommage collatéral. Les combattants sont sur des pick-ups et les cibles sont éphémères", explique Hervé Bouaziz, responsable de la stratégie et du développement commercial chez Sagem.

Les drones tactiques, réservés aux interventions au sol, peuvent voler jusqu'à 15 heures d'affilée à 3.000 mètres d'altitude, après avoir décollé de quasiment n'importe où, voire être catapultés, et ne nécessitent que deux heures pour être activés.

Ils complètent les drones de surveillance MALE (Moyenne altitude longue endurance) qui peuvent rester en l'air entre 24h et 48h à 10.000 mètres. Ces drones sont de véritables petits avions, pesant jusqu'à 1,5 tonne, soit trois fois plus qu'un drone tactique, et nécessitant une piste préparée.

La maîtrise des technologies des drones tactiques de bout en bout est cruciale pour éviter de faire monter la facture.

"Le problème des drones est qu'ils génèrent d'autres besoins. Du coup, l'idée qu'ils sont plus économiques (..) est fausse", résume Alix Leboulanger, analyste chez Frost & Sullivan, faisant la comparaison avec un avion piloté.

Les équipes opérant le drone peuvent totaliser plusieurs dizaines de personnes et les pertes de drones tactiques, qui volent très bas, sont plus fréquentes que celles de drones MALE.

 

De l’autre côté de la colline

L'embuscade de la vallée d'Uzbin, en Afghanistan, qui avait coûté la vie à 10 soldats français en août 2008, est souvent citée comme l'élément déclencheur du besoin de renouvellement des drones tactiques.

"Si vous êtes dans une vallée, vous avez souvent besoin de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la colline. Le drone tactique vole relativement bas, au plus près du champ de bataille", souligne Massi Begous, spécialiste de l'aérospatiale et de la défense au sein du cabinet Roland Berger.

 

Watchkeeper - photo Thales Group

Watchkeeper - photo Thales Group

L'armée de terre britannique avait de son côté largement utilisé en Afghanistan le Watchkeeper de Thales.

"En Afghanistan, il n'y avait pas un convoi, pas une base de soldats britanniques qui n'étaient pas surveillés par des drones tactiques", rappelle Pierre Eric Pommelet, chargé des systèmes de mission de défense chez Thales.

Mais ce que la France veut éviter par dessus tout, c'est le fiasco des drones MALE qui a conduit, après des années d'atermoiements, à l'achat "sur étagère" de 12 drones américains Reaper que l'armée française ne peut pas faire ni décoller, ni atterrir, n'ayant la main que pendant la phase de vol.

Les drones tactiques représentent environ 38% de la flotte mondiale de drones, estime Frost & Sullivan. Au total, le marché du drone militaire, tous types confondus, pourrait rapporter 2,4 milliards de dollars d'ici 2020 contre 1,6 milliard actuellement.

Dans un marché du drone tactique largement dominé par les Etats-Unis et Israël, l'industrie européenne a du mal à proposer une technologie mature, exportable et accessible financièrement, soulignent des analystes.

"Le marché du drone tactique en général à l'export n'est pas totalement mature", reconnaît un industriel.

Il existe toutefois des prospects comme la Pologne, ou des pays du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est, pour des utilisations souvent plus civiles que militaires, comme la surveillance de la piraterie et de l'immigration illégale le long des côtes.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

 

10 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Sagem rêverait-il de mécatronique ?  Ce spécialiste français de l’électronique et de l’optronique de défense a annoncé hier la signature d’un partenariat technologique et commercial avec la société québécoise B-Temia dans un domaine civilo-militaire pour le moins…futuriste, à savoir les exosquelettes.

 

« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » a déclaré Stéphane Bédard, Président de B-Temia.

 

Selon les termes de cet accord, Sagem et B-Temia mettront leur savoir en commun pour développer et commercialiser des exosquelettes dernier-cri. Dans ce but, chaque entité apportera son expérience : Sagem pour l’intégration d’équipements complexes et ses innovations en terme d’actionneurs et de stabilisateurs, B-Temia en matière de robotique humaine et d’intelligence artificielle. La jeune société canadienne se basera pour cela sur sa technologie « Dermosquelette », déjà largement utilisée dans le domaine médical. Une technologie par ailleurs créée à l’origine à des fins militaires, comme le rappelle Stéphane Bédard : « Le soldat porte entre 100 et 150 livres de surpoids sur le dos. Ce qui entraîne souvent des blessures. Les armées à travers le monde cherchent des solutions à ce problème-là qui est majeur. »

 

Le produit imaginé par B-Temia est un appareil robotisé avec des moteurs, des senseurs et un logiciel d’intelligence artificielle. Au moyen d’une série de senseurs, l’ordinateur de cette « prothèse » anticipe les mouvements de la personne. Assistant de façon motorisée les mouvements du fantassin, la biorobotique  vise à réduire l’effort métabolique et à protéger contre les blessures musculosquelettiques. Ce système permettrait de maintenir les capacités de combat des soldats, d’améliorer leur mobilité sur le terrain et d’augmenter l’efficacité de ces derniers en mission. Le modèle actuel est capable de soutenir un soldat déployé en situation opérationnelle durant une période de 6 heures.

 

« Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes. Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes, » a quant à lui déclaré Martin Sion, Président de Sagem.

 

À terme, le duo Sagem-B-Temia pourrait intégrer le cercle très restreint des entreprises s’étant déjà attaqué à cette technologie avant-gardiste, tels qu’ECA Dynamics (ECA Group), ou encore Lockheed Martin et son système FORTIS. Et pourquoi pas, rêver à l’intégration d’un exosquelette pour le successeur du FELIN ?

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:55
photo B-Temia, Inc

photo B-Temia, Inc

 

Québec and Boulogne-Billancourt, November 9, 2015  B-Temia

 

Canadian company B-Temia, Inc. and French company Sagem (Safran) today announced the signature of a technological and business development agreement concerning a new-generation of exoskeletons for industrial and military applications.

 

Exoskeletons are bio-mechanical and electronic structures worn on the body to assist and enhance people's movements, or to restore mobility.

 

According to the terms of this agreement, Sagem and B-Temia will jointly develop and market new-generation exoskeletons. Sagem will contribute its long experience in the integration of complex systems, its innovative actuators and stabilization technologies.  B-Temia, an exoskeleton technology leader, will contribute its experience in human robotics and artificial intelligence, based on its proprietary "Dermoskeleton™" technology, already in production for the healthcare sector.

 

"B-Temia is very proud of this partnership with Sagem, focused on the development and production of our dermoskeleton products. This agreement confirms our company's technology leadership business value, and the credibility of our work addressing increased human mobility needs in both industrial and defense applications," said Stéphane Bédard, President and CEO of B-Temia.

 

Martin Sion, Chief Executive Officer of Sagem, added, "Our collaboration with B-Temia will enable us to sustain new R&D work on exoskeletons. For Sagem, this is a very promising technology for industrial and military applications. In particular, our collaboration spotlights the dynamic mindset that Sagem seeks to deploy in the application of innovative dual technologies in conjunction with both startups and major corporations."

 

* * *

 

B-Temia Inc. is a private medical technology company that develops and markets products in the growing market for human augmentation systems. B-Temia has two wholly-owned subsidiaries, B-Temia Health Inc. and B-Temia Military Inc. B-Temia has developed a proprietary technology called aDermoskeleton™, giving users a motorized mechanical support to restore, maintain or augment mobility.

 

Sagem, a Safran high-tech company, holds world leadership positions in optronics, avionics, electronics and critical software for both civil and military markets. Sagem is the # 1 company in Europe and # 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran international network, Sagem and its subsidiaries employ 7,600 people in Europe, Asia-Pacific, North America and South America.

 

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:55
photo B-Temia, Inc

photo B-Temia, Inc

 

Québec et Boulogne-Billancourt, le 9 novembre 2015  Sagem

 

La société canadienne B-Temia Inc. et l’entreprise française Sagem (Safran) annoncent la signature d’un accord de développement technologique et commercial dans le domaine des exosquelettes de nouvelle génération pour les applications industrielles et militaires.

 

Les exosquelettes forment une structure biomécanique et électronique appareillée sur le corps humain en vue de l’assister dans ses mouvements ou de restaurer des capacités de mobilité. 

 

Dans le cadre de cette coopération, Sagem et B-Temia co-développeront et commercialiseront des exosquelettes de nouvelle génération. Sagem apportera son expérience en intégration d’équipements complexes et ses innovations en matière d’actionneurs et de technologies de stabilisation.  Leader technologique dans le domaine des exosquelettes, B-Temia apportera son expérience en robotique humaine et en intelligence artificielle à travers sa technologie « DermosqueletteTM » déjà produite au profit du secteur de la santé. 

 

« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » se félicite Stéphane Bédard, Président de B-Temia.

 

Selon Martin Sion, Président de Sagem : « Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes.  Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes.»

 

* * * * *

 

 

B-Temia Inc. est un industriel dans le domaine des dispositifs médicaux qui développe et commercialise des appareils d’assistance à la mobilité pour le marché des systèmes d’augmentation de l’humain.  B-Temia possède deux filiales en propriété exclusive: B-TEMIA Health Inc. et B-TEMIA Military Inc. B-Temia est propriétaire d’une technologie brevetée appelée « Technologie dermosquelettique » qui permet à son utilisateur de bénéficier d’un support mécanique motorisé pour la restauration, la conservation ou l’augmentation de la mobilité.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:50
Patrolvessel KV Nordkapp (W 320) in the Adventfjord, Spitsbergen photo Prillen

Patrolvessel KV Nordkapp (W 320) in the Adventfjord, Spitsbergen photo Prillen

 

11/04/2015  Oliver Austin - DefenceIQ

 

This November, Norwegian Navy’s Nordkapp-class offshore patrol boats are to be fitted with the SIGMA 40 laser-gyro navigation systems, developed and manufactured by France-based Sagem.

 

The standalone system is designed to guarantee high-precision navigation even in the harshest environments. The Royal Norwegian Navy is said to have opted for SIGMA 40 because of its sustained performance under the country’s specific maritime conditions, including fjords, inclement weather and ice. The system also offers long-term resistance to shocks, complying with with shock resistance specifications in the military standard MIL-S 901 D.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:50
Patroller carries out Portugal homeland security tests

 

26 October, 2015 By Beth Stevenson - FG

 

London  - In an effort to further test the integration of unmanned air vehicles (UAVs) in European airspace, European Commission testing saw the SAGEM Patroller carry out flight trials in homeland security scenarios in Portugal.

 

Through the Commission’s airborne information for emergency situation awareness and monitoring – or Airbeam – project, the Patroller operated in civil airspace from the Beja air base in Portugal from 5-8 October, using homeland security scenarios as defined by the Portuguese national guard and air force. The aim of the project is to develop a management system for large-scale crises using UAVs, balloons and satellites, and these operational demonstrations serve to validate that system. “The Patroller played a full role in all of these events, which provided full-scale simulations of homeland security missions,” SAGEM says. This included the surveillance of high-value sites as well as missions entailing population risk management. “In fact, the drone’s capabilities turned out to have a very practical, and unexpected purpose, since during one of its flights the Patroller detected a fire in the country at a range of more than 20km,” SAGEM added. “The information on this situation that it transmitted in real time helped coordinate the response teams.”

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 11:55
Sagem : le drone Patroller démontre ses performances au Portugal au profit de la sécurité territoriale dans le cadre du projet européen AIRBEAM

 

Boulogne-Billancourt, le 19 octobre 2015 Sagem

 

Le système de drone Patroller (1) de Sagem (Safran) vient de participer avec succès, du 5 au 8 octobre, à un scénario de sécurité territoriale au titre du programme européen AIRBEAM. Utilisé comme moyen principal de surveillance d'un dispositif de protection et d'intervention, le Patroller était rattaché à une cellule de coordination et de conduite de moyens d'intervention. 

 

Projet de la Commission Européenne au titre du programme FP7/Sécurité (2), AIRBEAM vise à développer un système de gestion de crises de grande ampleur (catastrophe naturelle ou industrielle par exemple) et de le valider par des démonstrations opérationnelles. A cette fin, AIRBEAM s'appuie sur la mise en oeuvre de plusieurs plates-formes de renseignement (drones, ballons, satellites), les informations étant exploitées en temps réel par une cellule de coordination.

 

Opérant dans l'espace aérien civil à partir de la base aérienne de Beja (Portugal), le système Patroller a été mis en oeuvre par Sagem dans le cadre de scénarios réalistes de sécurité territoriale définis par la Garde Nationale Républicaine (GNR) et l'Armée de l'Air portugaise (FAP).

 

Le Patroller a été partie prenante de l'ensemble des évènements, simulant, en grandeur nature des missions de sécurité intérieure (intrusion, convoyage et surveillance de sites sensibles, etc.) et de gestions de risques pour la population (incendie, accident, contamination,…). Cette capacité a même été mise à contribution de manière imprévue puisqu'au cours de l'un des vols, le Patroller a détecté un feu de campagne à plus de 20 km. Les informations sur la situation au sol retransmises en temps réel ont contribué à la coordination des interventions.

 

Avec la réussite de son déploiement dans le cadre du scénario opérationnel d'AIRBEAM, le Patroller franchit une nouvelle étape, qui fait suite à la démonstration de sa capacité à s'insérer dans les espaces aériens civils effectuée à Toulouse en novembre 2014. Cette expérimentation avait été menée avec succès dans le cadre des essais en vol du projet ODREA cofinancé par le programme SESAR*.

 

Par la performance de sa chaîne image, le Patroller apporte un très haut niveau de résolution pour l'identification et la localisation précise des menaces et des risques. Le système a également démontré sa capacité de projection à court préavis sur zone d'opérations, sa souplesse d'emploi et son haut niveau de sécurité.

 

(1) Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drones tactiques de longue endurance conforme aux standards d'interopérabilité de l'OTAN. Son architecture ouverte rend possible un large spectre de missions militaires et de sécurité intérieure. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu'à 250kg de charge utile multi-capteurs, en cellule ou en nacelles, pour des vols de plus de 20 heures, jusqu'à une altitude de 20 000 ft. Aérotransportable en conteneur standard, il peut se déployer sur une zone d'intérêt  avec un  très bref préavis et décoller à partir d'un terrain sommaire. Sagem a démontré en vol sur le Patroller l'exploitation simultanée de charges utiles embarquées : boule optronique, radar, système de guerre électronique, détecteur de balises de détresse et récepteur AIS (Automatic Indentification System).

La conception du Patroller s'appuie sur dix années d'expériences opérationnelles acquises par Sagem avec le système Sperwer dans des missions d'appui des opérations en Afghanistan.

 

(2) FP7 Sécurité est un programme financé par la Commission Européenne destiné à soutenir la recherche et l'innovation technologique en vue de constituer des capacités futures dans les domaines de la sécurité territoriale, la gestion de crise, la protection contre les nouvelles menaces, ou la protection des infrastructures critiques.  

 

(*) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) est un programme de démonstration d'un système de drone dans l'espace aérien européen.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:50
A26- photo Saab Kockums

A26- photo Saab Kockums

 

Boulogne-Billancourt, October 12th, 2015 - par Sagem

 

Sagem (Safran) has been selected by Swedish shipyard Saab Kockums, winning this major contract against an international field of competitors, to supply the optronic masts for four submarines to be deployed by the Swedish navy.

The contract provides for Sagem Series 30 optronic surveillance masts to outfit two future A26 class submarines and two Gotland class submarines, already in service, along with initial logistic services and options for additional systems.

Saab Kockums' selection of Sagem's optronic mast was based on its high-performance optronic sensors, easy integration in the ship's combat system, and a human-machine interface that allows for optimized operation of its high-definition imaging functions.

Using modern non-penetrating technology for the subs' pressure hulls, Sagem's optronic masts feature a compact design and highly integrated multi-sensor architecture. They meet the Swedish navy's most demanding stealthiness requirements.    

The optronic surveillance masts to be delivered to the Swedish navy are based on Sagem's Series 30 family, already produced for the Scorpène class submarines built by French shipyard DCNS for the international market, and the future Suffren class nuclear attack submarines for the French navy (Barracuda program). Sagem's optronic masts were ordered by the South Korean shipyard DSME in 2014 for its KSS-III ocean-going submarines.  

With this latest contract, Sagem confirms its position as the international benchmark in submarine optronic systems. The clear technology leader in this critical segment, Sagem develops and produces, in France, a complete family of attack periscopes, optronic masts and radar masts for submarines. Sagem develops its family of masts at its R&D center of Massy, assembles these masts at its plant in Dijon, and makes the infrared imagers in Poitiers.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:50
Series 30 SOM (Search Optronic Mast) - photo Sagem

Series 30 SOM (Search Optronic Mast) - photo Sagem

 

 

Boulogne Billancourt, le 12 octobre 2015 par Sagem

 

A l'issue d'un appel d'offres international, Sagem (Safran) vient de signer avec le chantier naval suédois Saab Kockums un important contrat portant sur l'acquisition des mâts optroniques destinés à quatre sous-marins de la marine suédoise.

 

Ce programme prévoit l'équipement de deux sous-marins de future génération de la classe A26 et de deux bâtiments de la classe Gotland déjà en service, chaque unité recevant un mât optronique de veille (MOV) de type Sagem Series 30. Ce contrat comprend également les fournitures logistiques initiales.

 

Le choix de Saab Kockums pour le mât optronique de veille de Sagem a été motivé par la très haute performance de ses capteurs optroniques, son intégration aisée au système de combat des bâtiments, et une interface homme-machine permettant d'exploiter de façon optimale ses fonctions d'imagerie de haute définition.

 

Les mâts optroniques de Sagem font appel à la technologie moderne des mâts de type « non pénétrant » dans la coque épaisse du sous-marin. Ils se caractérisent par leur compacité et une architecture multi-capteurs très intégrée, tout en répondant aux exigences les plus sévères de furtivité.   

 

Les mâts optroniques de veille destinés à la marine royale suédoise sont issus de la famille de mâts Série 30 que Sagem développe et produit pour les sous-marins Scorpène de DCNS et pour les futurs sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Suffren de la Marine nationale (programme Barracuda). En 2014, les mâts optroniques de Sagem ont été sélectionnés et commandés par le chantier sud-coréen DSME pour les futurs sous-marins océaniques KSS-III.  

 

A travers ce nouveau succès, Sagem confirme sa position de référence nationale et internationale sur le marché de l'optronique sous-marine. Leader technologique de ce segment particulièrement pointu, Sagem développe et produit en France pour ses partenaires une famille complète de périscopes d'attaque, de mâts optroniques et de mâts radars pour sous-marins. Ils sont conçus par Sagem à Massy puis intégrés dans son établissement de Dijon, les caméras infrarouges étant produites dans celui de Poitiers.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:20
centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

 

Salon DSEI, Londres, 16 septembre 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran), à l'issue d'une compétition internationale, vient de signer avec l'industriel OSI Maritime Systems Ltd le marché d'équipement en systèmes de navigation inertielle des six futurs patrouilleurs arctiques et océaniques de la classe Harry DeWolf (1) de la Marine Royale du Canada.

Au titre de ce contrat, chaque bâtiment sera équipé de deux centrales de cap et d'attitude BlueNaute®.

Equipement de nouvelle génération, la centrale BlueNaute® repose sur la technologie du gyroscope résonnant hémisphérique (GRH). Cette technologie innovante brevetée Sagem, initialement utilisée pour des applications spatiales, représente une avancée majeure en termes de maintenance et de coût global de possession par rapport aux équipements de navigation de générations précédentes.

La centrale BlueNaute®, par sa capacité à opérer dans les environnements les plus sévères, permettra d'accompagner les missions de longue durée des patrouilleurs canadiens en zones arctiques (jusqu'à quatre mois). Particulièrement fiable, elle se caractérise par un MTBF (2) supérieur à 100.000 heures. Elle permet en outre d'offrir un service totalement adapté aux besoins de la navigation maritime civile, conformément aux obligations de l'Organisation Maritime Internationale et du traité SOLAS (Safety of Life at Sea).

Ce marché consacre le succès de Sagem en matière de navigation inertielle auprès des unités océaniques de garde-côtes, l'US Coast Guard ayant sélectionné cette année le système BlueNaute® pour la modernisation des patrouilleurs hauturiers de la classe Reliance et des navires de soutien de la classe Juniper.  

La centrale BlueNaute® est produite dans l'établissement de Sagem à Montluçon (Région Auvergne).

Leader mondial des systèmes et équipements de navigation, Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant, MEMS) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

 

Sagem : la centrale de navigation BlueNaute équipera les futurs bâtiments arctiques océaniques du Canada

(1) Les patrouilleurs océaniques de la classe Harry DeWolf s'inscrivent dans le cadre d'un programme de renouvellement des navires de souveraineté brise-glace du Canada. Leur entrée en service est prévue à partir de 2018. Ils affichent une longueur de 103 mètres et un déplacement de 6 300 tonnes.  

(2) Mean Time Between Failures (temps moyen entre pannes)

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:50
Sigma 40 à gyrolaser. (Photo Sagem)

Sigma 40 à gyrolaser. (Photo Sagem)


 

Salon DSEI, Londres, 15 septembre 2015 - source Sagem / Safran

 

Sagem (Safran) vient de remporter une compétition auprès de la Marine royale norvégienne pour la modernisation du système de navigation de ses trois patrouilleurs océaniques de la classe Nordkapp. Unités armées de plus de 3 300 tonnes, ces bâtiments porte-hélicoptères seront équipés de systèmes de navigation à gyrolaser SIGMA 40. 

Développée et produite par Sagem, la centrale SIGMA 40 est un système inertiel à gyrolaser conçu pour garantir des mesures de navigation très précises dans les milieux les plus sévères. Opérant de manière entièrement autonome, SIGMA 40 contribue à l'efficacité des systèmes embarqués et au succès des missions les plus exigeantes des navires de combat. 

Le choix de la marine norvégienne pour la centrale SIGMA 40 de Sagem a été motivé par la très bonne tenue de performances obtenues dans les conditions de navigation spécifiques à la Norvège (fjords, météo, glace,…). La résistance de la SIGMA 40 à des chocs intenses sur une durée longue a été un élément déterminant dans le choix des opérationnels. SIGMA 40 est en effet l'une des rares centrales de navigation navale conformes aux spécifications de résistance aux chocs telles qu'énoncées dans la norme MIL-S 901 D.

Ce nouveau contrat vient conforter un partenariat de 20 ans avec la Marine royale norvégienne dans le domaine des systèmes de navigation, Sagem exerçant également une mission de conseil auprès de son client. La centrale SIGMA 40 XP de Sagem avait été sélectionnée par la marine norvégienne pour la modernisation à partir de 2008 des systèmes de navigation des six sous-marins ULA de la marine norvégienne. 

La centrale de navigation SIGMA 40 équipe à ce jour plus de 500  bâtiments de combat et 75 sous-marins, notamment les unités de premier rang les plus innovantes, telles que les frégates européennes FREMM et Horizon, les BPC Mistral et le porte-hélicoptère amphibie coréen LPX Dokdo. En version SIGMA 40XP, elle a été choisie pour les sous-marins classiques Scorpène de DCNS, pour la modernisation des systèmes de navigation des sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Améthyste et pour l'équipement des futurs Barracuda. 

Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

* * *

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d'informations : www.sagem.com  

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 16:55
photo NSE

photo NSE


13.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

La société NSE va assurer "le soutien en service des équipements électroniques, optiques, optroniques, accessoires et armement félinisé", selon un avis du 8 septembre (lire ici).

NSE, société créée en 1983 par François Lacoste, fait en particulier du MCO Défense (lire ici).

L'avis précise la valeur du marché: 360 000 000 euros. Ce marché doit permettre d'assurer les prestations suivantes:
- Logistique des matériels cités en objet,
- Centrale d'achat d'articles connus par leurs références primaires,
- Traçabilité RFID avec tableaux de bords en temps réel,
- Maîtrise technique pour assurer le référencement primaire,
- Niveaux techniques d'intervention Nti1/Nti2 à l'école d'infanterie (Draguignan) pour les technologies du combattant,
- Échanges de données SI étatique/industriels.

On se rappellera qu'en avril, Sagem, filiale de Safran, s'est vu notifié par la DGA le contrat 'FELIN V1.3' portant sur l'intégration de plusieurs améliorations opérationnelles au système FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) dont 18 00 exemplaires ont été commandés au total. Selon le Sénat, le coût total du programme représente 1,052 milliard d'euros, soit un coût unitaire moyen, par système, de 42 000 euros.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 16:55
Drones tactiques : et le gagnant sera connu avant la fin de 2015

Les drones tactiques Sperwer arrivent en fin de service opérationnel. Safran et Thales proposent des systèmes de nouvelle génération au ministère de la Défense. (Crédits :JC Moreau - Safran)

 

09/09/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Safran et Thales se disputent un appel d'offre pour la fourniture de 14 systèmes de drones tactiques. En revanche, Airbus Defence and Space n'a finalement pas déposé d'offre engageante fin août.

 

C'est la toute dernière ligne droite pour la sélection d'un industriel dans le cadre de l'appel d'offres sur les drones tactiques, baptisé SDT (système de drone tactique). Les industriels ont remis fin août leur offre engageante (BAFO, ou Best And Final Offer) à la direction générale de l'armement (DGA) qui est en train de les étudier. La décision doit être prise d'ici à la fin de l'année lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) et la notification par la DGA devrait intervenir fin décembre.

Et il y a urgence d'ailleurs. "Nous avons un besoin opérationnel fort", confirme-t-on au sein du ministère. Destinés à l'armée de terre, ces systèmes doivent remplacer à l'horizon 2017 les drones SDTI (ou Sperwer), fabriqués par Safran.

 

Airbus hors-jeu

Dans le cadre de cette compétition, Sagem (groupe Safran) s'est lancé dans la bagarre avec le Patroller, une plateforme à partir d'un planeur motorisé fabriqué par l'entreprise allemande Stemme. De son côté, Thales compte gagner avec le Watchkeeper, qui est une "anglicisation" par Thales UK d'un drone du groupe israélien Elbit. Dans le cadre du traité franco-britannique de Lancaster House, une première évaluation du Watchkeeper a été menée en France en 2012-2013.

En revanche, Airbus Defence and Space n'a pu remettre à temps son offre engageante en raison d'un problème technique avec son partenaire américain, selon nos informations. Le groupe proposait le système Artémis, qui aurait été développé à partir du drone américain Shadow 200 fabriqué par le groupe Textron. Enfin, le groupe israélien IAI (Heron) n'a pas non plus remis d'offre en dépit de sa volonté de s'associer à Latécoère et à d'autres partenaires français.

 

Watchkeeper toujours favori?

Le Watchkeeper a fait longtemps figure de favori. Il a même failli être acheté sans passer par un appel d'offres. Car l'armée de terre, qui a poussé très loin sa coopération avec son homologue britannique sur ce matériel, avait déjà porté son choix sur ce drone. Mais il n'a pas était possible à la DGA de passer un contrat de gré à gré avec le groupe électronique. En dépit d'une étude très poussée des juristes de Thales et du ministère de la Défense, le groupe électronique et l'armée de terre n'ont pu éviter l'appel d'offres. Au grand dam de l'armée de terre et du chef d'état-major Pierre de Villiers, qui voulait absolument fin 2014 le Watcheeper et qui trouvait la décision de la DGA frileuse. Cette procédure pourrait en tout cas éviter in fine tout recours juridique d'un groupe concurrent et repousser la livraison au-delà de 2017 des premiers drones.

Les solutions seront appréciées dans une approche de coût complet prenant en compte tous les aspects de la capacité et notamment les possibilités de mutualisation. C'est un programme "dimensionnant" pour l'armée de terre qui nécessite un "lancement dès 2015" en raison des "obsolescences incompatibles avec le maintien en service du SDTI au-delà de 2017", avait expliqué fin 2014 le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser. Et ce d'autant que "le financement est programmé", a rappelé le général Bosser, précisant qu'une "approche par les coûts, trois fois inférieurs au MALE, à l'achat et en soutien, me porte à penser que son acquisition est justifiée".

 

Que prévoit la loi de programmation militaire?

Que dit la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 à propos des drones tactiques ? "La génération actuelle (SDTI) arrivera à obsolescence entre 2015 et 2017 ; de nouveaux systèmes de drones plus récents seront acquis pour disposer d'une quinzaine de vecteurs à l'horizon 2019 (14 exactement, ndlr), sur la trentaine prévue dans le modèle. Une coopération avec le Royaume-Uni est lancée, afin de bénéficier de l'acquis de nos partenaires britanniques et d'inscrire ce programme dans la dynamique des réalisations du traité de Lancaster House (force expéditionnaire interarmées conjointe)". Ce qui aurait dû renforcer les chances du Watchkeeper mais... la plateforme israélienne inquiète certains militaires français.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 09:55
Création d’une chaire « Systèmes de drones » à l’ENAC

 

19 juin 2015 source Aerobuzz.fr

 

L’ENAC, avec le soutien de Cofely Ineo (GDF Suez) et de Sagem (Safran), annonce la création de la première Chaire française de recherche et d’enseignement dédiée à l’intégration des drones dans l’espace aérien (durée initiale de 3 ans).

 

Les travaux des chercheurs de la chaire, avec l’appui des équipes de l’ENAC, permettront de favoriser le développement de procédures et de standards pour l’exploitation de systèmes de drones soumis à certification, afin d’ouvrir la voie aux applications civiles de drones dans un contexte national et international.

 

La Chaire favorisera également le développement d’échanges et de réflexions autour de la thématique « Systèmes de Drones » entre les entreprises partenaires et les élèves du cycle ingénieurs (spécialisation « Drones » ouverte en 2014), les étudiants des masters et mastères spécialisés de l’ENAC.

 

Enfin, la Chaire entend partager ses travaux par le biais de manifestations et de publications auprès d’un large public (étudiants, industriels, acteurs institutionnels, etc.) et à les valoriser auprès des organismes nationaux et européens en charge de faire évoluer la réglementation dans le domaine des drones civils.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

Le Bourget, Paris, le 15 juin 2015 CP Sagem

 

Sagem (Safran) et Défense Conseil International (DCI) signent un accord de coopération dans le domaine des systèmes de surveillance aéroportés à base d'avions légers et de systèmes drones, pour la France et l'international.

 

Les solutions et services pilotés d'aéro-surveillance proposés par DCI feront appel à l'avion bimoteur léger Diamond DA 42 doté notamment d'un ensemble optronique Euroflir 350 ou 410 de Sagem. Au titre de cet accord, DCI apportera son expertise dans les services, la formation, l'entraînement et l'assistance à la maîtrise d'ouvrage.

 

Sagem s'adresse aux marchés des drones de surveillance et de renseignement, et propose le drone Patroller avec l'appui opérationnel de DCI dans le cadre d'offres de mise en oeuvre et/ou de maintenance pour les forces gouvernementales ou le secteur privé.

 

Le DA 42 de Diamond Aviation est un avion bimoteur de quatre places développé et produit par la firme autrichienne Diamond. Aéronef innovant à hautes performances, le DA 42 peut atteindre une vitesse de croisière de plus de 300 km/h et affiche une autonomie de 6 à 10 heures. En plus de la charge optronique, DCI a équipé cet avion d'un radar de surveillance maritime, d'une transmission de données et de moyens de post-traitement des données.

 

Développé par Sagem, le Patroller est un système de drone de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu'à 250kg de charge utile multicapteurs, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de plus de 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

 

La conception du Patroller s'appuie sur 9 années d'expérience acquise par Sagem avec le système Sperwer déployé en Afghanistan. En octobre et novembre 2014, le Patroller a montré sa capacité à évoluer dans les espaces aériens civils en toute sécurité pour le trafic aérien, dans le cadre du programme européen Odrea.

 

La gamme Euroflir est un ensemble de systèmes optroniques gyrostabilisés multi-capteurs à hautes performances. Système modulaire, Euroflir permet l'observation et la localisation de cibles à grande distance, de jour comme de nuit. Les systèmes Euroflir ont prouvé leur efficacité en opérations depuis des hélicoptères de la marine nationale, de l'ALAT et des forces spéciales françaises. La version Euroflir 410 équipe le drone Patroller.

 

NB - Au Salon du Bourget, DCI expose l'avion DA42 avec une boule optronique Euroflir sur son pavillon externe (A4) et le drone Patroller de Sagem est présenté sur le stand B4 de l'exposition statique.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d'informations : www.sagem.com

 

Défense Conseil International. Créée en 1972, DCI est une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de services, dont l'Etat est actionnaire de référence. Culturellement proche du ministère de la Défense, DCI a pour mission le transfert du savoir-faire des armées françaises au profit des pays amis de la France et notamment :

• le conseil et l'assistance sur la totalité du cycle de vie des programmes d'armement,

• l'ingénierie de formation, dans les domaines académique, opérationnel et technique,

DCI et ses filiales se positionnent enfin depuis dix ans comme des partenaires des forces armées françaises dans le cadre de contrats de prestations de service et cherchent à ouvrir leurs activités aux pays de l'Union européenne.

http://www.groupedci.com

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 07:55
Drone tactique Patroller - photo Sagem

Drone tactique Patroller - photo Sagem

 

Au 51ème Salon du Bourget, Sagem (Safran) présente :

 

Le Drone tactique PatrollerTM. Drone tactique à hautes performances, le Patroller permet d’enrichir le renseignement multi-capteurs, de guider les appuis au profit des troupes au sol, et de conduire des mission de protection militaire et territoriale. Sagem étend les performances du système Patroller par l’intégration de fonctions innovantes tant au niveau de la plate-forme que du segment sol, notamment : modules de préparation de mission, capteurs optroniques à très haute résolution, terminal portable RVT - Remote Vidéo Terminal -  pour la diffusion d’images au sol et transmission de données haut débit. Le Patroller dispose en outre de technologies d’insertion dans l’espace aérien civil. Le Patroller est développé en France par Sagem. Il emporte une charge utile multi-capteur de 250 kg pour une autonomie de plus de 20 heures à des vitesses comprises entre 100 et 200 km/h.

 

AASM Hammer de Sagem sur C-130 Hercules : le système Gerfaut

AASM Hammer de Sagem sur C-130 Hercules : le système Gerfaut

L' AASM Hammer de Sagem sur C-130 Hercules : le système Gerfaut. Sagem étend les capacités d’emploi de l’Armement Air-Sol Modulaire Hammer. Maître d’oeuvre du AASM, Sagem coopère avec Rafaut et AA/ROK sur le projet SSA-1101 Gerfaut, solution  d’intégration du AASM au C-130 Hercules, ceci sans modification de structure. Equipé AASM, le C-130 assure alors une couverture persistante sur zone et peut effectuer des frappes ponctuelles d’une très grande précision à plusieurs dizaines de kilomètres. En service dans l’Armée de l’air et la Marine nationale, le AASM Hammer de Sagem a été utilisé au combat sur avion Rafale, contribuant ainsi au succès des forces françaises sur leur théâtre d’engagement.

 

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

La Famille de systèmes optroniques Euroflir. Sagem expose sa gamme Euroflir de systèmes optroniques gyrostabilisés pour avions, hélicoptères, ballons et drones. En réponse aux besoins diversifiés d’observation et de renseignement, Sagem propose plusieurs configurations de capteurs : caméras infrarouges et TV à très haute résolution et à zoom progressif, spotters, pointeur, désignateur et illuminateur laser.

Euroflir 350 est exposé sur le stand Safran avec sa console d’exploitation. Il est également intégré au ballon captif A-NSE et à l’avion Diamond DA 42 sur le stand de Défense Conseil International. Euroflir 410 est également présenté sur le drone Patroller. Sur le stand de son partenaire Vodea, Euroflir est associé à un simulateur de vol et de cartographie numérique couplé à des enregistreurs. La gamme Euroflir est en production de série pour les hélicoptères de l’ALAT, de la Marine Nationale et des Forces Spéciales. 

 

 

Sagem participe aux programmes aéronautiques militaires et civils les plus innovants: Rafale et Falcon 5X de Dassault Aviation, A320neo, A380, A350, ATR600, A400M, Caracal et Tigre d’Airbus, hélicoptère NH90 de NHI, KC390 d’Embraer, l’ARJ21 Xiangfeng de Comac et le futur avion de transport régional chinois MA700. 

 

Sagem est présent sur le stand de Safran (Hall 2A). Le système de drones Patroller est présenté avec son segment sol sur l’exposition statique extérieure (espace B4).

 

*  *  *

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’informations : www.sagem.com

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:55
Watchkeeper

Watchkeeper

 

03 juin 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

MADE IN FRANCE  Afin de remporter le marché des drones tactiques pour les forces terrestres françaises, l'électronicien de défense présente une version francisée du drone Watchkeeper qu’il a développé pour le Royaume-Uni. 35 PME tricolores pourraient embarquer dans son projet.

 

Qui remportera l'appel à candidatures lancé par la Direction générale de l’Armement (DGA) pour équiper les forces terrestres françaises en drones tactiques ?

 

Thales avec son Watchkeeper, déjà exploité en Afghanistan par les soldats britanniques ?

photo Sagem

photo Sagem

Sagem (filiale de Safran) avec le Patroller qui cherche encore sa première référence ?

photo US Army

photo US Army

ou Airbus Group avec son drone tiré d'un produit américain, le Shadow M2 ?

 

C'est la DGA qui devra trancher, au plus tard avant la fin de l'année. La commande devrait porter sur 14 appareils livrables d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) en 2019 et une trentaine au total avant avant 2025.

 

Sur les champs de bataille, les troupes exploitent les drones tactiques directement pour des missions d'observation, de surveillance du champ de bataille et de réglage de tir d'artillerie. Il s'agit de drones intermédiaires d'une masse de 500 Kg environ entre les mini drones (moins de 150 Kg) et les drones MALE (plusieurs tonnes) très haut de gamme comme le Reaper américain déjà exploité par l'armée française au Mali. Ils ont une endurance d'une dizaine d'heures de vol, un rayon d'action d'une centaine de kilomètres et volent à 5000 mètres d'altitude maximum. Selon leur capacité, ils embarquent généralement un ou deux capteurs (caméra, radar, système de guerre électronique...).

 

"Franciser" le Watchkeeper

 

Pour séduire la DGA, Thales mise sur son drone Watchkeeper déjà vendu à 54 exemplaires aux forces armées britanniques. Ce drone a déjà volé plus de 500 heures dont 140 heures sur le territoire afghan. Surtout depuis plus d'un an, il est autorisé à pouvoir naviguer dans la totalité de l’espace aérien britannique et non plus seulement dans des zones d’essais.

 

Outre cette expérience, Thales promet également de franciser au maximum la version tricolore de son drone. "Toutes les développements demandés spécifiquement par le client français seront dans la mesure du possible réalisés par des sociétés françaises. Notre objectif est que la contribution française soit de l'ordre de 35% (contre 15% dans la version britannique, ndlr)", estime Pierrick Lerey directeur de la stratégie et du marketing des activités renseignement, surveillance et reconnaissance chez Thales. Par ailleurs, Thales a déjà identifié 35 PME françaises susceptibles d'embarquer sur le programme Watchkeeper version tricolore. Comme il l’avait déjà fait lors du dernier Eurosatory, il présentera ses partenaires au salon du Bourget, qui démarre le 15 juin prochain.

 

Parmi eux, Lheritier une PME francilienne (35 personnes pour 4 millions d'euros de chiffre d'affaires) qui réalise des caméras capables de produire des images en haute définition de jour comme de nuit. "Nous travaillons avec Thales depuis dix ans. Nous améliorons constamment nos algorithmes de traitement d'images pour permettre aux opérateurs de visualiser plus de détails", explique Sylvain Chérel , directeur marketing et commercial de Lheritier. Thales et ses partenaires devront produire notamment les technologies considérées comme "souveraines" dans ce type d'appareil comme les communications par les satellites ou encore la chaîne de production et de traitement des images...

 

Approche modulaire

 

Les concurrents de Thales reprochent au Watchkeeper d'être basé sur la plateforme technologique de l’israélien Elbit, le Hermes 450. "Nous avons acheté le code source et nous l'avons largement ré-écrit. Ce n'est donc pas une boîte noire mais un système que nous maîtrisons totalement. Cette procédure nous a permis de gagner cinq à dix ans de développement", rétorque-t-on du côté de Thales. Le fabricant reconnaît toutefois que les Watchkeeper resteront assemblés au Royaume-Uni, ce qui selon lui, évitera aux pays acheteurs des investissements inutiles.

 

"Nous voulons créer un club des nations Watchkeeper où les acheteurs pourront partager leurs expériences et mutualiser des initiatives notamment dans le domaine de la formation ou de l'entretien", souligne le dirigeant de Thales. Le constructeur répond ainsi à l'une des exigences de la DGA de bénéficier d'une certaine mutualisation avec d'autres pays partenaires.

 

Pour conquérir d'autres clients, Thales a donc développé une approche modulaire évitant de faire du sur-mesure. Les Watchkeeper auront donc une large base commune et des options propres à chacun des pays. Il compte ainsi répondre à l'appel d'offre polonais qui impose également qu'une partie des technologies l'appareil soit développée en Pologne.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:50
photo Robonic

photo Robonic

 

May 12, 2015 Robonic Ltd Oy

 

Robonic Ltd Oy of Finland (Sagem / Safran) and Lockheed Martin of the United States have signed an agreement to develop a smaller, more efficient and transportable fourth-generation pneumatic launcher for drones, called OHTO.

Under the terms of this agreement, OHTO will be part of the ground support equipment (GSE) suite for the Lockheed Martin Fury, a Group III unmanned aerial system (UAS). In addition, the agreement facilitates licensed production of OHTO in the U.S. by Lockheed Martin.

OHTO will provide outstanding launch capabilities for Group II and III unmanned aerial systems and target drones. It is based on the Kontio launcher, but with significant changes including a higher power-to-weight ratio, reduced footprint and improved mobility, lower operating costs and enhanced reliability.

The Lockheed Martin Fury already uses a Robonic Kontio third-generation launcher to support flight testing and initial operations in its development program.

"This relationship marks an important step forward for Robonic" said Managing Director Juha Moisio. “The Lockheed Martin Fury is a prime example of the depth and breadth of new capabilities that Group III UASs are now offering military customers and prospects in the commercial market. We are very pleased to be working alongside Lockheed Martin, and bringing OHTO into the U.S. market as a fully integrated part of the Fury system.

“OHTO incorporates extensive lessons from the operational deployment of other Robonic launchers over the past decade, in environments ranging from the hot and high deserts of Afghanistan, most notably on Sagem's Sperwer tactical UAV deployed by allied forces, to the extreme cold of the Arctic.

"OHTO is an outstanding fit with the Fury family and will expand its operational capabilities. Our Kontio was the world’s first third-generation catapult launcher for unmanned aerial systems. Robonic is fully committed to continuous innovation, and OHTO clearly demonstrates our current leadership and future objectives in the UAS launcher market.”

*****

Robonic Ltd Oy, based in Tampere, Finland, is a Sagem-owned (Safran) engineering company and the leading unmanned air system launcher manufacturer in Europe. Some 20 different types of tactical UAVs and target drones have used Robonic’s Kontio catapult to date. Robonic's track record in pneumatic launching technology spans over three decades. The company also operates a dedicated unmanned air vehicle flight test center near the Arctic Circle at Kemijärvi in Finnish Lapland.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Pourquoi ne pas profiter de la présence des avions de transport sur les théâtres d’opération pour en faire des combattants efficaces ? Même si elle n’est pas nouvelle, l’idée reste séduisante et Sagem pousse à la roue pour l’appliquer sur les C-130 de l’armée de l’Air…

 

Lire l’article

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:56
photo Alexandre Paringaux / Sagem

photo Alexandre Paringaux / Sagem

 

Bordeaux, Camp de Souge, Salon SOFINS, le 14 avril 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran) et son partenaire suédois Exensor Technology viennent de remporter auprès de la Direction générale de l'armement (DGA) le programme SAIDRe (Système d'Acquisition d'Information et de Renseignement) à base de capteurs déposés pour les unités de renseignement de la force terrestre.

 

Répondant aux besoins évolutifs des forces, SAIDRe permettra, au plus près des menaces, de surveiller un objectif, recueillir des indices, acquérir des images preuves, et transmettre en temps réel toutes ces informations à un centre de commandement.

 

Maître d'oeuvre intégrateur de SAIDRe, Sagem conduira ce contrat conjointement avec Exensor Technology, leader mondial dans le domaine des capteurs déposés en réseau dont les systèmes ont déjà été éprouvés en opérations extérieures. Les solutions proposées par Exensor Technology permettront de fusionner des technologies sismiques, acoustiques et infrarouges avec des imageurs jour/nuit pour la levée de doute. Très économes en énergie, ces techniques seront à la fois légères, performantes et modulaires.

 

Sagem apportera son savoir-faire en matière d'intégration de systèmes tactiques,  de solution de commandement et de contrôle (C2), de transmissions protégées et de détecteurs thermiques.

 

La livraison des premiers prototypes est prévue pour début 2016. Ces développements seront suivis par des essais terrain en conditions opérationnelles. Le programme SAIDRe sera conduit par les établissements de Sagem à Massy, Eragny et Poitiers.

 

La signature du contrat SAIDRe permet à Sagem de consolider son offre de systèmes de renseignement et de protection pour les unités de combat de contact.

 

Le programme prévoit la livraison d'une première série de 70 systèmes, puis des compléments de dotations en tranches optionnelles.

 

Maître d'oeuvre du programme FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) de l'armée de Terre, Sagem développe et produit une gamme complète de systèmes et d'équipements de modernisation pour forces terrestres : systèmes C2 tactiques, systèmes soldat, préparation de missions, équipements optroniques pour fantassins, véhicules et systèmes d'armes, drones, et systèmes de navigation et de pointage.

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