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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 16:55
Espionnage allemand à l'égard de Fabius: Hollande veut toutes les informations

 

12 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

La Valette - Le président français François Hollande a demandé jeudi que toutes les informations soient communiquées à la France, après des révélations dans la presse affirmant que les services allemands avaient écouté le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Nous demandons que toutes les informations nous soient communiquées, a déclaré le président français devant des journalistes à La Valette, où il assistait à un sommet entre pays africains et européens.

 

Il ne peut pas y avoir ce type de pratiques entre amis, a-t-il ajouté.

 

Je sais que la chancelière fera tout pour nous dire exactement les circonstances qui auraient conduit à écouter un ministre de la République française, a dit M. Hollande.

 

Le chef de l'Etat français a ajouté qu'il lui avait été dit que ces pratiques avaient totalement cessé. Mais je veux en avoir là encore la vérification, a-t-il assuré.

 

Un peu plus tôt également en marge du sommet de La Valette, M. Fabius, avait demandé à en savoir plus. J'ai demandé à l'ambassadeur d'Allemagne de se renseigner plus précisément parce que, sous une forme ou sous une autre, c'est assez désagréable d'être écouté, a affirmé le ministre interrogé par la presse, indiquant en avoir parlé avec la chancelière, présente également à Malte.

 

Mme Merkel m'en a parlé et à sa connaissance c'était quelque chose d'indirect c'est-à-dire (qu'elles visaient) des personnes qui étaient écoutées et qui auraient pu s'adresser à moi.

 

L'entourage de M. Hollande a ensuite précisé que cette affaire remontait vraisemblablement à avant 2013 faisant probablement partie de l'affaire Snowden.

 

L'informaticien américain Edward Snowden, ancien consultant de la NSA, avait en 2013 révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Il avait notamment fait état de l'écoute d'un téléphone portable de la chancelière Merkel par les Américains.

 

L'information sur les écoutes qui auraient visé M. Fabius a été donnée par la radio publique allemande Berlin-Brandebourg, qui apporte de nouveaux détails dans une affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

D'autres médias allemands ont en effet déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de la NSA, son équivalent américain, ainsi que pour son propre compte.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:50
Bundestag - photo Thomas Trutschelphotothek.net

Bundestag - photo Thomas Trutschelphotothek.net

 

02 septembre 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’est un débat qui n’est ni simple ni totalement clos. L’opinion publique allemande reste fortement attachée à la tradition pacifiste de l’après-guerre. Au sein même du gouvernement allemand et de l’appareil diplomatique, tous les dirigeants ne partagent pas la même vision. Mais après avoir annoncé il y a quelques mois, par la voix du Président de la République, des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, que l’Allemagne était maintenant prête à sortir de sa traditionnelle neutralité en matière de politique étrangère, ce mois de septembre 2014 pourrait marquer un tournant. En approuvant, hier, par un vote symbolique, la décision du gouvernement Merkel (annoncée le 20 août) de fournir des armes aux combattants kurdes d’Irak  qui luttent contre l’Etat islamique, hier, le Bundestag vient de tourner une page importante de l’histoire contemporaine allemande. Jusqu’ici, bien que très gros exportateur d’armes (voir les chiffres plus bas), l’Allemagne a été fortement conditionnée dans sa politique étrangère par le tabou militaire, hérité du drame nazi. Cette ère est en passe d’être révolue…

 

Suite de l’article

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:45
Hollande et Merkel unis sur l'Afrique

 

 

02/04/2014 Par Jean-Jacques Mevel – LeFigaro.fr

 

Le président et la chancelière ont affiché, mercredi, à Bruxelles, leur entente sur la Centrafrique, à défaut de parler de l'Europe.

 

Un mini-sommet sur la RCA, en plein regain de violence, a donné mercredi à François Hollande et à Angela Merkel l'occasion d'afficher sur l'Afrique le front commun qui leur fait défaut sur la croissance ou la rigueur budgétaire en Europe. La France et l'Allemagne se sont engagées, selon les mots du président, «à déployer sur le sol africain» les effets d'une alliance en faveur de la paix, de la croissance et de l'environnement.

 

L'apparition du président et de la chancelière au premier jour d'un sommet EU-Afrique avait valeur de symbole d'unité, au moment où la France, dotée d'un nouveau gouvernement, s'interroge sur le cap à suivre afin de réduire l'écart avec l'Allemagne. Le «point de presse» commun, sans question des journalistes, n'a pas permis de sonder les intentions de politique intérieure de François Hollande. Et il est resté aussi peu disert qu'Angela Merkel sur leur ambition africaine partagée.

 

Le chef de l'État a remercié l'Allemagne pour son «soutien logistique, matériel et financier» lorsque Paris s'engage en Afrique «pour éviter les conflits, les massacres et lutter contre le terrorisme». La chancelière Merkel a salué le «sens des responsabilités» de la France au Mali, en Centrafrique et a promis l'engagement à long terme de Berlin sur le continent voisin. La RCA, où la France a déjà déployé 2000 soldats depuis décembre, symbolise les maux de l'Afrique. Le rendez-vous de Bruxelles, avec la trentaine de pays les plus impliqués dans la crise, a pris mercredi le dessus sur un sommet plus large, réunissant quelque 80 dirigeants européens et africains, le premier depuis quatre ans. L'Allemagne, réticente à engager ses soldats sur le terrain, n'a joué qu'un rôle d'appoint dans l'opération militaire que l'UE vient officiellement de lancer en RCA. Pourtant sa contribution semble avoir été décisive avec celle de l'Italie et du Royaume-Uni: Berlin a fourni les avions gros-porteurs qui permettront d'acheminer les troupes européennes à Bangui. «Si la France fait l'effort principal, dit François Hollande, l'Allemagne apporte son soutien, comme au Mali.»

 

Trouver des renforts

 

La rencontre de Bruxelles a permis de mettre la dernière touche au tour de table d'un contingent demandé de longue date par Paris. Neuf pays engageront finalement des troupes autour de l'aéroport de Bangui, l'une des deux seules voies d'accès au pays, et dans deux quartiers voisins de la capitale: l'Estonie, la Lettonie, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Pologne, la Finlande, la Géorgie (qui n'est pas dans l'UE) et bien sûr la France.

 

La force européenne, nommée Eufor-RCA, doit atteindre 800 hommes fin mai et renforcer les troupes françaises de «Sangaris» (2000) ainsi que celles de la force africaine de la Misca (environ 6000). Elle pourrait atteindre le plafond du millier d'hommes «quelques semaines plus tard», selon son chef, le général français Philippe Pontiès. Le lancement était initialement prévu en mars. Il a été retardé par le peu d'empressement des États de l'UE, notamment sur la question cruciale du transport aérien.

 

Le mandat d'Eufor-RCA est strictement limité à six mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année sans doute. Elle devrait alors passer la main à une force des Nations unies. Il s'agit d'une mission de «sécurisation» de l'aéroport et aux abords d'un camp de fortune qui accueille quelque 70.000 civils déplacés par la guerre civilo-religieuse. Elle combine patrouilles militaires, opérations de gendarmerie et soutien à l'action des ONG.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 19:08
source Vladislav Seleznev

source Vladislav Seleznev

 

 

31.03.2014 Romandie.com(ats)

 

La Russie retire progressivement ses troupes massées à la frontière de l'Ukraine. Ces manoeuvres suscitent des espoirs de détente, malgré l'échec des pourparlers la veille entre Moscou et Washington à Paris.

 

Le ministère russe de la Défense a annoncé le retrait d'un de ses bataillons de la zone frontalière situé à l'est, et le président russe Vladimir Poutine en a informé la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué le gouvernement allemand.

 

L'information avait auparavant été annoncée par le ministère ukrainien de la Défense. L'expert militaire Dmytro Tymchuk a estimé sur son blogue à 10'000 les effectifs stationnés. "La probabilité d'une invasion a nettement diminué".

 

A Kiev, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a cependant assuré que le pays restait sur le pied de guerre. La présence de ces soldats faisait craindre à Kiev une invasion de sa partie orientale, en grande partie russophone. Et une répétition du scénario qui a conduit à la perte de la Crimée.

 

Medvedev en Crimée

 

La péninsule de la mer Noire, passée en moins de trois semaines du statut de république autonome ukrainienne à celui de sujet de la Fédération de Russie, a reçu la visite du Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

 

Premier dirigeant de haut rang à se rendre dans ce territoire depuis son rattachement, il a dirigé une réunion consacrée au "développement socio-économique de la Crimée et de la ville de Sébastopol", avec les autorités locales. Après son rattachement à la Russie, "pas un seul de ses habitants ne doit perdre quoi que ce soit, chacun doit y gagner", a-t-il déclaré.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:20
source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

29/03/2014 - JDD

 

Si Angela Merkel n'est pas naïve, elle était néanmoins sorti de sa réserve pour réagir aux révélation de l'affaire Snowden montrant que la chancelière était une cible prioritaire des services de renseignement américains. Les dernières révélations rapportés samedi par le magazine Der Spiegel ne vont pas faciliter les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Ces documents montrent notamment que l'agence de renseignement américaine NSA a rassemblé plus de... 300 rapports sur la chancelière.

 

L'ampleur de l'espionnage se précise. L'agence de renseignement américaine NSA a rassemblé plus de 300 rapports sur la chancelière Angela Merkel, a affirmé samedi le magazine Der Spiegel en citant des informations transmises par l'ancien consultant américain Edward Snowden. Le nom de la chancelière figurait parmi ceux de 122 chefs d'Etat et de gouvernement sur lesquels la NSA collectait des informations en mai 2009, écrit le site internet du magazine allemand.

 

Ces révélations ont suscité un tollé en Allemagne, où le respect de la vie privée est un sujet extrêmement sensible, et ont profondément affecté la relation entre les deux pays, traditionnellement très forte.

 

Des poursuites en préparation ? Ces fichiers étaient stockés sur une base de données de la NSA qui "pourrait être un élément de preuve important" aux yeux de la justice allemande, laquelle "veut décider dans les jours à venir si elle ouvre une information judiciaire portant sur des soupçons d'espionnage", relate le magazine. A moins que la diplomatie ne précède les juges, l'Allemagne étant l'un des principaux alliés des Etats-Unis.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:30
MEKO class frigate

MEKO class frigate

 

21/3/2014 Guy Cohen - israeldefense.com

 

The logic behind Merkel's realpolitik is that the performance of the German economy determines German international influence. What does this all mean for Israel defense companies? An analysis of the German-Israeli defense cooperation

 

When German Defence Minister Ursula von der Leyen (CDU) stepped into office last December, she must have braced herself for battle. Cuts to Bundeswehr procurement, efforts to adjust the military to more operations such as in Afghanistan, and the failed Euro-Hawk project, are just some highlights in her new challenging portfolio.

As von der Leyen settles into her new role, she does so knowing that German Chancellor Angela Merkel's successive governments put the arms trade at the heart of its diplomatic missions, despite the country's restrictive and phonetically chilling Kriegswaffenkontrollgesetz, (War Weapons Control Act) – a product of the country's historical sensibilities. Concerned more with its economic dimension and its effect on German foreign policy, the logic behind Merkel's realpolitik is that the performance of the German economy determines German international influence. What does this all mean for Israel defense companies?

Israel’s technological expertise and experience in warfare amid the dissolving Middle East is applicable to the continuous emergence of and adaptation of Germany to new realities worldwide, notably in Afghanistan and applicable terrorist risks on German soil.Indeed, traversing the recent business endeavours between the world's respective third and sixth arms exporters is the relation between German belt-tightening and Israel's permanent state of asymmetric warfare.

Unsurprisingly, the language and practices of German-Israeli security cooperation in managing this predicament take the form of surveillance, prevention, pre-emption and controlled vulnerability. The recent purchase of four frigate-class ships to protect Israel's natural gas reserves in the Mediterranean springs to mind. In terms of risk management, Israel is "being economic with war", to paraphrase Lord Armstrong, Margaret Thatcher's former Cabinet Secretary.

The paraphrase shifts the focus back to diversification. A case in point is the recently announced joint-venture between the defense technology giant Rheinmetall and Germany's industrial services provider Ferrostaal in the oil and gas field. The premise of this cooperation is to internationalize Rheinmetall, a decision taken to cement its long-term commercial viability in today's evolving defense ecosystem. "By moving Rheinmetall into new markets as a system integrator in the defense industry", argued Armin Papperger, Chairman of the Executive Board of Rheinmetall AG, "the firm will act as general contractor and subcontractor in the oil and gas industry".

Partnerships of this kind provide a myriad of arguments on why this trend would improve the performance of Germany's defense industrial base amid a highly fragmented European defense industry and shrinking defense budgets. According to Dr. Henrik Heidenkamp of the "Royal United Services Institute" (RUSI), Ferrostaal's expertise in building local production facilities would boost the prospects of "Rheinmetall International Engineering" in growing economies that further develop­ their domestic defense production and service capabilities.

The prospect of internationalizing is likely to be capitalised on by some Israeli defense companies. These civil-military synergies bring new opportunities for Israeli expertise, and the influx of German-Israeli technological innovations is set to become ever more instrumental in fuelling both countries' strategic push into emerging markets.

These patterns also leave plenty of room for synergy between German diversification and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu's strategic realignment towards South East Asia, Russia and China. At a time when Israel's diplomacy is in flux, prominent German companies would gain a competitive edge from innovative and tested Israeli technology which is likely to globalize the latter.

If recent German-Israeli joint developments of niches are any indication, expect game-changing deals to be made within Germany’s defense industry in the medium-term that would affect Israel in reshuffling its political cards and help it to diversify its economic relations. One thing hard to deny is that German-Israeli cooperation serves the interests of a market navigating the problems of a global defense downturn.

With the centenary of the start of the First World War almost upon us, 2014 will see Jerusalem and Berlin's new coalition melancholically detached from past memories in the pursuit of subtle influence in international affairs. Recent reports about deepening, military ties between Germany and the Gulf Cooperation Council (GCC) states, albeit with Israeli approval, underscore this notion. At a time when the stakes in the Middle East have never been higher and expectations for peaceful resolutions have never been lower, Germany might be pressured to take its diplomatic game up a notch and carry the responsibilities of a powerhouse, just without the perks.

***
The writer is a Compliance Analyst at ELIEL Security Technologies Ltd

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:50
source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

 

BERLIN, 13 mars - RIA Novosti

 

La chancelière allemande Angela Merkel estime que la crise en Ukraine et le problème de la Crimée ne peuvent être réglés par voie militaire.

"Dans cette situation dangereuse et tendue, il faut chercher une issue à la crise. Ce conflit ne peut pas être réglé par la voie des armes. Le mode d'action militaire n'est pas une solution pour nous", a déclaré Mme Merkel.

Selon elle, le gouvernement allemand travaille intensément avec les autres pays de l'UE et les Etats-Unis pour mettre en place une mission d'observation internationale et un groupe de contact chargés d'apporter une solution politique et diplomatique au problème.

La chancelière a également rejeté tout parallèle entre la reconnaissance du Kosovo et la situation concernant la Crimée.

"On peut dire avec certitude que la situation d'alors [au Kosovo] n'a rien à voir avec ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine", a conclu Mme Merkel.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a indiqué mardi dernier que l'Union européenne pourrait examiner le 17 mars un nouveau train de sanctions contre la Russie si Moscou ne modifiait pas sa position sur la situation en Ukraine.

Moscou affirme pour sa part que dans le monde actuel où tous les pays sont interconnectés, le préjudice que ces sanctions pourraient occasionner serait réciproque. Le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch a déclaré à cette occasion que Moscou serait obligé de réagir aux sanctions occidentales et que sa réponse ne serait pas nécessairement symétrique.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 20:50
Germany and War : Understanding Strategic Culture under the Merkel Government

 

11/03/2014 Sophia Becker - IRSEM

 

Synthèse

 

L’objectif de cette étude est d’analyser les attitudes de l’Allemagne vis-à-vis de l’usage de la force pendant la période du gouvernement de Merkel entre 2005 et 2012. Ont-elles connu un changement notable? Afin d’examiner le comportement allemand en matière de sécurité et de défense, le concept de culture stratégique sera utilisé comme cadre théorique. Ce concept permet de refléter la politique de sécurité et de défense en incluant des spécificités historiques, institutionnelles, normatives et idéologiques concernant la menace, l’usage et la perception de la puissance militaire. L’auteur avance que la culture stratégique de l’Allemagne est constituée de deux éléments fondamentaux, l’antimilitarisme et le multilatéralisme, ces derniers continuant d’influencer la politique étrangère allemande. Ces deux éléments sont, cependant, entrés en conflit, et par conséquent, la politique de securité allemande fait face à un dilemme inhérent à sa culture stratégique. Les décideurs allemands sont alors dans une situation délicate, puisqu’ils doivent réconcilier deux éléments contradictoires de leur culture stratégique. Les changements récents de la situation internationale ont augmenté les pressions extérieures sur l’Allemagne afin qu’elle s’engage davantage sur la scène internationale; alors qu’au même moment, des expériences telles que la guerre en Afghanistan ont terni l’image de la Bundeswehr considérée auparavant comme une force œuvrant pour le bien et ont accru le scepticisme vis-à-vis des inverventions militaires. Ces changements ont intensifié le conflit inhérent à la culture stratégique de l’Allemagne et ont ainsi complexifié davantage la politique de sécurité de l’Allemagne.

 

Abstract

 

The aim of this study is to analyse whether German attitudes towards the use of military force have undergone significant change during the time of the Merkel government between 2005 and 2012. In order to shed light on recent German security behaviour, the concept of strategic culture will be used as the theoretical framework. This concept enables to reflect on security and defence policy by including specific historical, institutional, normative, and ideational predispositions with regard to the threat, use, and perception of military force. The author suggests that German strategic culture is made up of two fundamental elements, antimilitarism and multilateralism, which continue to inform Germany's foreign policy. The two elements have, however, entered into a conflict, so that Germany faces a security policy dilemma inherent to its strategic culture. This fact puts German foreign policy makers in a delicate situation of having to reconcile two contradictory elements of their own strategic culture. Recent developments of the international environment have increased the external pressure for more German responsibility while experiences like the war in Afghanistan tarnished the Bundeswehr's image as a "force for good" and caused the scepticism towards military interventions to grow. These developments intensified the inherent conflict of German strategic culture and made the formulation of German security policy all the more complicated.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine: Poutine accepte un groupe de contact pour entamer un dialogue

 

02 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un groupe de contact pour entamer un dialogue politique sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.

 

Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique, selon un communiqué du gouvernement allemand.

 

Lors de leur entretien téléphonique dimanche soir, la chancelière a reproché au président russe d'avoir violé le Droit international par l'intervention russe, inacceptable, en Crimée, selon ce communiqué.

 

Mme Merkel lui a notamment reproché une violation du mémorandum de Budapest de 1994, dans lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières existantes, ainsi que le traité sur la flotte russe de la Mer noire de 1997.

 

La chancelière a par ailleurs de nouveau exhorté M. Poutine à respecter l'intégralité territoriale de l'Ukraine, selon le communiqué.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:20
Striking Back: Germany Considers Counterespionage Against US

 

February 18, 2014 By SPIEGEL Staff

 

Unsatisfied with the lack of answers provided by Washington in the NSA spying scandal, officials in Berlin are considering a new approach. Germany might begin counterespionage measures aimed at allies.

 

The question seemed out of place, especially when asked three times. A female journalist from a satire magazine wanted to know if Thomas de Maizière liked cheese snacks. "Questions like that are more appropriate for breakfast television than here," the minister snipped back. It was de Maizière's first visit as interior minister to the Federal Office for the Protection of the Constitution, Germany's domestic intelligence agency. And he was in no mood for jokes.

Instead, the minister preferred to focus on the basics during the appearance two weeks ago, with counterespionage at the top of his list. The issue, he warned, shouldn't be underestimated, adding that the question as to who was doing the spying was but of secondary importance.

In other words: Germany intends to defend itself against all spying efforts in the future, even if they are perpetrated by supposed friends.

While the minister's words may have sounded innocuous, they marked nothing less than the start of a political about-face. Away from the public eye, the German government is moving toward implementing plans to turn its own spies against partner countries like the United States, putting allies on the same level as the Chinese, Russians and North Koreans.

 

Humiliating Revelations

The stubbornness of the Americans, who have answered few relevant questions from Germany during the National Security Agency spying scandal, has angered the new government, comprised of Chancellor Angela Merkel's conservatives and the center-left Social Democratic Party (SPD). Now, pressure is growing for Germany to find its own answers to the questions Washington has been ignoring. "They're like cowboys who only understand the language of the Wild West," sources in Merkel's party say, referring to the Americans' intractability. Two government agencies are at the center of the strategy to restore respect that has been lost over months of humiliating revelations that the US has been spying on Germany: the Office for the Protection of the Constitution and the Federal Prosecutor's Office.

De Maizière's new assertiveness first became clear at the Munich Security Conference earlier this month. During a panel discussion, he raised the issue with Mike Rogers, chairman of the US House Permanent Select Committee on Intelligence and called the NSA's relentless collection of data "boundless". He said he couldn't even say how bad the political damage was because he was still lacking vital information.

Indeed, on many key issues, the German government is still flying just as blindly as it was last June when whistleblower Edward Snowden first went public with his revelations about the NSA's efforts to spy on Europe and other parts of the world. In response to the allegations surrounding the documents he leaked, both the Interior Ministry and the Justice Ministry sent extensive lists of questions to the US. At the end of October, they sent a pleasant reminder as well. But even still, after months of waiting, no satisfactory answers have been provided.

 

Diplomats Leave Washington Empty-Handed

A number of high-level German delegations have traveled to Washington on fact-finding missions, but they have also returned empty-handed for the most part. The Americans did provide around 1,000 pages of documents that were declassified this autumn, but they are essentially endless paragraphs about procedures and regulations. The rest is either blacked out or irrelevant.

A so-called Germany package that was to contain all the data copied by Snowden relating to Germany was promised but not delivered. And no progress whatsoever has been made on a "no-spy agreement," despite months of back and forth on the issue. A version of the paper, which is intended to lay out rules for cooperation between German and US intelligence agencies, has been shelved by Washington. It is likely to remain there as well.

Last week, US President Barack Obama himself rejected any form of a "no-spy agreement". "There's no country where we have a no-spy agreement," Obama said in a press conference during a visit by French President François Hollande. The French leader, who had expressed similar wishes to those of the Germany, was forced to travel back to Paris empty-handed.

 

US Wants to 'Turn Page'

Between the White House and the Capitol Building, people seem to be rolling their eyes at the Germans. They say they've had enough of the moaning. Sources close to Secretary of State John Kerry, especially, are pushing to move forward from the spying scandal. "Let's turn the page," Kerry reportedly said during private meetings with Merkel and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier.

A new chapter is coming, but it won't be quite as Kerry envisioned it. The Social Democrats are increasingly irritated by the Americans' apparent ignorance over just how sensitive Germany is regarding the NSA affair. "The Iraq war was tiddlywinks compared to the blow to our relations suffered through the NSA affair," says Dietmar Nietan, a member of the German parliament who has been active on the issue of German-American relations for years now.

Members of Merkel's conservatives share similar opinions. They also fear the chancellor will suffer a massive blow to her image if she simply accepts the fact that her cell phone was spied on.

Against that backdrop, it would actually suit both the conservatives and the SPD if Federal Public Prosecutor Harald Range were to move ahead and open an official investigation into espionage activities in Germany. Germany's attorney general hasn't made a decision on taking the case yet, but pressure is mounting in Berlin. In informal talks, the government's SPD ministers -- Heiko Maas at the Justice Ministry, Steinmeier at the Foreign Ministry and Sigmar Gabriel in the Economics Ministry-- have reached an agreement with their CDU colleagues Peter Altmeier in the Chancellery and de Maizière to not stand in the way of an investigation. On the contrary. Range, who has long felt there were good reasons for an investigation, is now being explicitly encouraged to take action.

 

Letting Spies Off the Hook

Recently, officials at Maas' Justice Ministry signaled to the Federal Prosecutor's Office that it would be incomprehensible to forego investigations just because few expect it to produce any results. "It cannot be that we go hunting for common handbag thieves but do not even attempt to investigate when the chancellor's cell phone has been tapped," Maas is reported to have said during an internal discussion.

Still, as much as the new government wants to show its toughness, it is unlikely that an investigation would bear much fruit. Thus, Berlin is also seriously considering breaking a taboo by spying on its own friends. Its vehicle of choice would be Section 4 at the Office for the Protection of the Constitution (BfV), which is responsible for Germany's counterespionage efforts.

The BfV, based in Cologne, has long divided the spying world into good and bad. The Russians, Chinese, Iranians and North Koreans have always been assigned to the bad side, and the office has specifically dealt with these threats. But the Americans, the British and the French have essentially considered to be off limits.

 

'One Can't Ignore Allied Countries'

Domestic policy experts from all parties would like to change that. "We have to end the unequal approach and put them all on the same level," says CDU politician Clemens Binninger, the new head of the Parliamentary Control Panel, which is responsible for oversight of intelligence agencies in the Bundestag.

"We have to protect ourselves, no matter where the threats come from," agrees SPD domestic affairs expert Michael Hartmann. And even the Christian Social Union, which is traditionally very friendly towards the US, is concerned. "One can't ignore allied countries," says Stephan Mayer, the domestic affairs spokesman for the CSU, which shares power in government and is the Bavarian sister party to Merkel's CDU.

The plans for monitoring allies are already well developed. Section 4 in the Federal Office for the Protection of the Constitution, where just 100 specialists had been employed, is to be significantly expanded. In addition, a form of "observation-light" is planned: Western partners won't be the targets of the full spectrum of intelligence tools available, such as telephone monitoring, source acquisition or direct observation. But German authorities will do all they can to keep an eye on the goings on at embassies and consulates, learn more about who works there and determine the extent of their technical capabilities. In short, they want to know, for example, if German government offices are being monitored by the US Embassy in Berlin.

Hans-Georg Maassen, head of the Office for the Protection of the Constitution, has already gotten started. He has requested that the US Embassy supply names and data pertaining to intelligence personnel who are in Germany with diplomatic accreditation. He has also asked for information regarding private companies the US cooperates with in Germany on intelligence issues. According to sources in the Office of the Protection of the Constitution, the agency already has a better overview of what is going on than it did just a few months ago.

Even the smallest of Germany's three intelligence agencies, the Military Counterespionage Service (MAD), which is situated within Germany's military and performs some domestic intelligence operations, finds itself contemplating a new approach. Ulrich Birkenheier, who heads MAD, is currently examining whether his organization should be paying closer attention to allied intelligence agencies.

Teaching the US a Lesson

The changes mean that, nine months after the NSA affair, the German government is steering towards a serious confrontation with the US. It would mark a break with the decades-long practice of allowing Western partners to essentially do as they please in Germany. There are, to be sure, several voices -- most of them in the Chancellery and Interior Ministry -- that have warned that increased monitoring of allies could trigger unforeseen consequences and potentially cause damage to existing intelligence partnerships. Other high-ranking government officials, however, say that without such a change in focus, the US wouldn't completely understand the full ramifications of the NSA affair.

A definitive decision has not yet been made. The Foreign Ministry, the Interior Ministry and the Chancellery are still in the process of arriving at a common position. That too is one reason for the delay in Merkel's visit to Washington. Originally, March was considered, but now it is only said that the chancellor will make the trip "in the spring."

It could be later. Government sources say that Merkel will only make the trip once Berlin has reached a common position on intelligence. And when it is clear before she gets on the plane that she will be able to return with a clear success. Merkel needs a scalp. It remains unclear exactly what it will look like.

 

REPORTED BY HUBERT GUDE, HORAND KNAUP, JÖRG SCHINDLER, FIDELIUS SCHMID AND HOLGER STARK

 

Translated from the German by Charles Hawley and Daryl Lindsey

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 20:50
« L’Allemagne doit s’investir davantage dans la résolution de crises et de conflits » (extraits)

 

17 Février 2014 Entretien d’Europe – Fondation Robert SCHUMAN

 

A l'occasion du 16ème conseil des ministres franco-allemand le 19 février 2014, la Fondation Robert Schuman publie un entretien avec Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe CDU/CSU et président du groupe d'amitié France-Allemagne au Bundestag. Interrogé notamment sur les questions de politique étrangère, Andreas Schockenhoff plaide pour une nouvelle stratégie allemande de la défense : l'Allemagne doit s'investir davantage dans la résolution des conflits et préférer "une culture de la responsabilité et de l'aide" plutôt qu'"une culture de la retenue".

 

[...]

 

5. Lors de son discours devant le Bundestag, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour un engagement renforcé de l’armée allemande au Mali. Le président allemand et les ministres allemands de la Défense et des Affaires étrangères ont également plaidé pour un engagement renforcé de l’armée allemande à l’étranger. La majorité des Allemands semble réticente à un plus grand engagement de la Bundeswehr à l’étranger. A quelle évolution peut-on s’attendre ?

 

Andreas Schockenhoff  - Tout d’abord, très clairement : le discours du Président allemand à l’occasion de la conférence de Munich sur la sécurité était courageux, encourageant et ouvrant des perspectives pour une responsabilité plus importante de l’Allemagne en matière de politique étrangère.

 

Il faut désormais l’appliquer progressivement dans la vie politique. En ce sens, le slogan doit être : « Culture de la responsabilité et de l’aide » plutôt que « Culture de la retenue ». En d’autres termes, l’Allemagne doit s’engager plus tôt, plus résolument et de manière plus substantielle. Comme nous n’avons pas beaucoup progressé au cours des quatre dernières années, nous devons recommencer le débat depuis le début et gagner la confiance de nos alliés. Le principe pour une politique de plus grande responsabilité est le suivant : l’engagement militaire est le dernier recours, mais il ne doit pas être exclu quand des intérêts européens et allemands sont en jeu. Nous avons repris ce principe dans notre contrat de coalition : « L’Union européenne a plus que jamais besoin d’un dialogue stratégique, objectif qu’elle peut et veut atteindre avant tout par des moyens civils mais le cas échéant aussi par des moyens militaires.». En ce sens, l’Allemagne doit s’investir davantage dans la résolution de crises et de conflits – pas seulement quand il s’agit de problématiques diplomatiques, humanitaires, économiques et de politique de développement, mais aussi quand il s’agit du renforcement de la politique de sécurité et de défense commune. Mais avoir de plus grandes responsabilités nécessite également des représentations plus claires sur les plans conceptuel et stratégique. Pour cette raison, mon groupe parlementaire se penchera plus particulièrement sur les moyens politiques, humanitaires, économiques et de développement pour surmonter les défis du continent voisin africain. Mais il est aussi nécessaire que nous parvenions au niveau européen à mettre enfin en place un dialogue stratégique pour atteindre un accord politique afin d’identifier ensemble les dangers qui se présentent à nous et de travailler ensemble pour y répondre et garantir la sûreté de l’espace européen. A mon avis, nous avons justement besoin d’une politique européenne de sécurité et de défense claire concernant l’Afrique. Nous avons moins besoin d’une telle politique pour l’Asie ou d’autres régions du monde. Le fait que les missions européennes Atalante, EUTM [1] Somalie, EUTM Mali et EUFOR RCA [2] mais aussi que la plupart des Etats en déliquescence se trouvent sur le continent africain montre que les plus grands défis auxquels l’Europe doit faire face viennent d’Afrique. Mais je n’ai pas l’impression qu’il y ait un consensus au niveau européen là-dessus.

 

Vous avez raison d’évoquer l’opinion publique allemande. Cela montre que la politique étrangère et de sécurité allemande et particulièrement sa nouvelle orientation doit être plus intelligible et acceptable pour un plus large public. Nous avons besoin d’un débat pour qu’à l’avenir, les attentes de la population ne soient plus marquées par la « culture de la retenue » mais par la « culture de la responsabilité et de l’aide ». Cela nécessite aussi que nous organisions régulièrement au Bundestag des débats de principe sur la politique étrangère et de sécurité et pas seulement des débats sur la création ou le renouvellement de mandats d’intervention pour l’armée allemande. Le Président allemand a très justement dit que le débat sur la politique étrangère et de sécurité doit s’ancrer au coeur de la société civile. Je suis persuadé que mener ce débat sera une tâche à accomplir sur le long terme. Mais nous avons déjà une bonne base à travers les contributions et les discussions récentes sur lesquelles nous devons construire ce débat

 

1. EUTM : European Union Training Mission / mission de formation de l’Union européenne

2. EUFOR : European Union Force / Force de l’Union européenne pour la République centrafricaine (RCA)

 

Télécharger l’entretien (pdf)

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
EUTM Mali - photo Bundeswehr

EUTM Mali - photo Bundeswehr

 

15.02.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La chancelière Angela Merkel a annoncé samedi 15 février que l'Allemagne voulait renforcer sa coopération avec la France dans le domaine de la défense. « J'ai convenu avec le président français François Hollande que nous voulions profiter de ce conseil des ministres franco-allemand pour parler de nouveaux projets communs (...) notamment dans le domaine de la sécurité, en particulier en Afrique », a souligné la chancelière, qui se rendra à Paris, mercredi, avec son gouvernement pour un conseil des ministres franco-allemand.

 

« Plus de convergences sont possibles », notamment dans la coopération militaire au Mali et en République centrafricaine, a ajouté la chancelière dans son podcast hebdomadaire.

 

L'armée allemande participe au Mali à une mission d'instruction de soldats maliens initiée par l'Union européenne. Berlin a décidé au début du mois d'augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires. La Bundeswehr va également fournir un Airbus médicalisé en République centrafricaine en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

La rencontre entre les deux dirigeants européens portera aussi sur le changement climatique et la protection des données personnelles sur Internet.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:50
Ecoutes US: l'Allemagne veut renforcer son contre-espionnage

 

 

BERLIN, 16 février – RIA Novosti

 

L'Office fédéral de protection de la constitution d'Allemagne compte réformer son service de contre-espionnage suite aux écoutes menées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sur le territoire allemand, annonce dimanche le journal Spiegel.

 

Selon le Spiegel, l'Office fédéral de protection de la constitution, un des trois principaux services de renseignement allemands, compte élargir son quatrième bureau en charge du contre-espionnage et renforcer le contrôle sur les sites des pays alliés se trouvant sur le territoire allemand.

 

Le journal indique que le projet ne prévoit pas d'espionner les ambassades et les consulats au moyen d'écoutes et d'agents, mais d'obtenir des données plus précises sur les membres des services secrets accrédités auprès des ambassades et l'équipement technique des missions diplomatiques.

 

Le Service de contre-intelligence militaire allemand envisage lui aussi de renforcer son contrôle sur les services de renseignement alliés, indique le Spiegel.

 

La presse a relayé des informations faisant état d'écoutes du téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel par les services secrets américains. Ce scandale a été déclenché par des journalistes travaillant sur les données révélées par Edward Snowden, qui ont demandé au gouvernement allemand des explications. Une série de responsables allemands, dont la ministre allemande de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberge, ont alors déclaré que Snowden devait comparaître comme témoin dans l'affaire des écoutes de Mme Merkel.

 

Edward Snowden est recherché aux Etats-Unis pour avoir notamment divulgué des informations sur le programme de surveillance électronique Prism permettant à la NSA de recueillir les données personnelles d'utilisateurs d'Internet dans le monde entier.

 

Le 1er août 2013, l'ex-agent de la CIA a obtenu l'asile temporaire en Russie.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:20
USA: une réforme des services secrets évoquée le 17 janvier (Obama)

 

WASHINGTON, 11 janvier - RIA Novosti

 

Le président Barack Obama présentera le 17 janvier un projet de réforme portant sur les méthodes utilisées par les services secrets américains pour recueillir les informations, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.

 

Il a refusé de citer les détails du projet.

 

En décembre dernier, le président a reçu le rapport d'un groupe d'experts chargés de formuler des propositions concernant la collecte d'informations par les services secrets.

 

La Maison Blanche affirme que la surveillance électronique révélée par l'ex-consultant de la CIA et de la NSA Edward Snowden était conforme à la législation américaine en vigueur. Cependant, estime M. Obama, la surveillance ne doit pas être effectuée pour la seule raison qu'il en existe la possibilité technique.

 

Selon les révélations faites par M. Snowden, l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a intercepté les conversations téléphoniques et le courrier électronique de centaines de millions de personnes aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde. Les services secrets américains ont en outre mis sur écoute les téléphones portables de nombreux dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Les lois américaines n'imposent aucune restriction à la NSA quant à la surveillance pratiquée à l'extérieur des Etats-Unis.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:50
Outgoing German defence minister in parting shot at France, Britain

 

Jan 09, 2014 straitstimes.com

 

BERLIN (AFP) - Germany's former defence minister on Wednesday took an unusually undiplomatic parting shot at allies France and Britain, saying Berlin had met its responsibilities when it came to overseas military operations.

 

Mr Thomas de Maiziere, seen as a close ally of Chancellor Angela Merkel, told a military ceremony marking his departure from the ministry that "Germany has no lessons to take from anyone in Europe on how to organise its military interventions. Not even from France or Britain."

 

"When it comes to international engagements, we have several times been more involved than France," he said in an apparent reference to the Nato-led operation in Afghanistan where Germany contributes the third most troops behind the United States and Britain.

 

"Germany does its duty, even when the domestic political situation is difficult. No German government has suffered a defeat on a vote to approve military intervention," he added, in a veiled swipe at British Prime Minister David Cameron's defeat in parliament over possible action in Syria.

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:20
Affaire Snowden: un rapport demande une meilleure protection de la vie privée par les Etats-Unis

 

19 décembre 2013 Anne-Marie Capomaccio - RFI

 

La Maison Blanche vient de rendre public le rapport du groupe d’experts sur la NSA. Cette étude avait été mandatée par Barack Obama à la suite des révélations d’Edward Snowden. Les informations diffusées au compte-gouttes par l’ancien agent réfugié en Russie avaient devoilé un programme de stockage des données à grande échelle, et l’écoute de portables de leaders étrangers, comme celui de la chancelière Merkel.

 

Si le rapport préconise des changements dans la gestion de la NSA, les experts ne vont pas aussi loin que le souhaitaient les libéraux. Ils expliquent en préambule que la sécurité des Etats-Unis reste la priorité, dans un monde où la menace terroriste est réelle.

 

Cette sacro-sainte sécurité doit toutefois être assurée en respectant le droit à la vie privée des citoyens. L’utilisation des données doit passer par la justice écrivent les experts, et les Etats-Unis doivent s’interdire tout acte qui sortirait de la légalité comme l’espionnage industriel.

 

Déontologie de la surveillance

 

Cela peut sembler évident, mais les rapporteurs consacrent un chapitre à ce que l’on pourrait appeler la déontologie de la surveillance.

 

Concernant d’éventuelles écoutes de leaders étrangers, pas de préconisation définitive, elles peuvent se justifier si la sécurité nationale est en jeu, le rapport propose un travail de concertation avec les alliés des Etats-Unis afin d’établir un code de conduite commun.

 

Quant au directeur de la NSA, les experts estiment que Barack Obama serait bien inspiré de nommer un civil.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 20:50
Listening Sector: Berlin Makes Easy Target for Spies

 

November 21, 2013  By Jörg Diehl - spiegel.de

 

The center of Berlin has become a playground for spies. Phone calls in the dense German government district can be monitored with basic equipment and even by allies. German counter-espionage agents are alarmed.

 

The heart of the German capital is about as big as two football pitches. Pariser Platz square, framed by the Brandenburg Gate and the Unter den Linden boulevard is the must-see destination for any visitor to Berlin. The Reichstag parliament building and the Chancellery are just a few minutes' walk from here, and the embassies of the United States, United Kingdom, France and Russia are very close. This is where the power is concentrated -- and where mutual espionage is at its most intense.

 

It's isn't just the embassies of the US and UK whose roofs are equipped with conspicuous structures which experts say could conceal equipment for the illegal monitoring of phone calls. The Russian Embassy also has a rooftop building that German security authorities have had an eye on for a long time. Security officials refer to it as the "Russian woodshed" and it too is suspected of housing surveillance equipment.

 

"If someone makes an unencrypted telephone call in the Berlin government district, it's probably not just one foreign intelligence service that will be listening," said one high-ranking official. Research by SPIEGEL recently revealed that the NSA had been spying on Chancellor Angela Merkel's mobile phone for a long time. The Americans aren't the only ones collecting information in this way -- phone surveillance in central Berlin is too easy for that.

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:50
NSA: Angela Merkel demande que "toute la lumière" soit faite

 

18.11.2013 Romandie.com (ats)

 

Le Bundestag allemand a consacré lundi une séance extraordinaire à l'espionnage américain en Allemagne. Plusieurs députés de l'opposition ont fustigé la mollesse de Berlin face à Washington et réclamé l'asile pour Edward Snowden. Angela Merkel s'est contentée de demander que "toute la lumière" soit faite sur cette affaire.

 

"Les reproches sont très graves", a relevé la chancelière devant les députés avant l'ouverture des débats à la chambre basse du Parlement allemand. Mme Merkel dont le portable aurait été écouté par les Américains a néanmoins réaffirmé que la relation transatlantique "demeurait d'une importance supérieure pour l'Allemagne et l'Europe".

 

"Les Américains doivent dire toute la vérité", a martelé un peu plus tard le ministre allemand de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, à l'ouverture du débat sur l'espionnage.

 

Mais une partie de l'opposition a critiqué le choix du gouvernement de ne pas accueillir en Allemagne l'ancien consultant de l'agence de sécurité américaine NSA Edward Snowden, à l'origine des révélations.

 

"Mme Merkel, avez-vous songé un instant à remercier M. Snowden ? Grâce à lui, votre portable n'est plus écouté", a lancé le député Vert Hans-Christian Ströbele.

 

"Nous avons besoin de M. Snowden pour établir toute la vérité", a lancé M. Ströbele, qui avait rencontré fin octobre le fugitif américain dans un lieu tenu secret en Russie. "Il doit venir en Allemagne et témoigner devant la justice et une commission parlementaire".

 

Crainte d'éventuelles pressions

 

Berlin exclut de l'accueillir, craignant de se retrouver alors sous pression des Etats-Unis pour l'extrader. Les autorités étudient cependant la possibilité de le faire auditionner à Moscou.

 

Le président du groupe parlementaire de la gauche radicale, Gregor Gysi, a tiré à boulets rouges sur la chancelière et sa gestion de la relation transatlantique. "Ce n'est pas en ayant une attitude timorée de poule mouillée que l'on forge une amitié", a-t-il lancé.

 

Selon un récent sondage, les Allemands sont partagés sur l'opportunité d'accorder l'asile politique à Edward Snowden : 46% sont pour et 48% contre. Cependant, la majorité d'entre eux estime que l'ex-consultant du renseignement américain est plutôt un héros (60%), contre 14% qui voient en lui un criminel.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Espionnage: l'UE pourrait se doter d'un service de renseignement

 

BRUXELLES, 5 novembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne doit se doter de son propre service de renseignement, estime la commissaire européenne à la justice Viviane Reding.

 

"Il faut former un contrepoids à l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA). C'est pourquoi je propose de créer un Service européen de renseignement à l'horizon 2020",  a déclaré Mme Reding dans une interview accordée au journal grec Naftemporiki.

 

Ces déclarations interviennent sur fond du vaste scandale provoqué par la publication en octobre de données fournies par l'ex-agent de la NSA et de la CIA Edward Snowden, selon lequel le renseignement américain aurait massivement intercepté les communications téléphoniques de citoyens européens, et placé sur écoute les chefs d'Etat d'au moins 35 pays, notamment la chancelière allemande Angela Merkel.

 

Plusieurs personnalités politiques européennes ont qualifié ces activités des services secrets US d'inadmissibles, inamicales et susceptibles d'entraver la conclusion de l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Espionnage: Berlin convoque l'ambassadeur britannique

 

BERLIN, 5 novembre - RIA Novosti

 

L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Allemagne Simon McDonald a été convoqué mardi au ministère allemand des Affaires étrangères pour s'expliquer sur les allégations des médias selon lesquelles les services secrets britanniques utilisent l'ambassade du Royaume-Uni à Berlin à des fins d'espionnage, affirme la diplomatie allemande dans un communiqué.

 

"A l'initiative du chef de la diplomatie Guido Westerwelle, l'ambassadeur britannique a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Le directeur du département européen lui a demandé de s'expliquer au sujet des récentes affirmations des médias britanniques" concernant les écoutes de communications depuis la mission diplomatique de Grande-Bretagne à Berlin. Le responsable allemand a également fait savoir à l'ambassadeur qu'il s'agissait d'une "démarche allant à l'encontre du droit international".

 

Le quotidien britannique Independent a rapporté mardi, citant des documents fournis par l'ex-conseiller de la CIA Edward Snowden et des photographies aériennes, que les services secrets britanniques et américains utilisaient l'ambassade du Royaume-Uni située au centre de Berlin pour procéder à des écoutes téléphoniques.

 

Les médias allemands ont auparavant indiqué que la surveillance des communications électroniques dans le quartier gouvernemental de Berlin était également pratiquée depuis l'ambassade américaine. Le téléphone portable de la chancelière Angela Merkel aurait pu faire l'objet de telles écoutes.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:30
Angela Merkel, piégée par son Blackberry. Pas le cas de Netanyahou

 

26.10.2013 Dan Assayah (Tel Aviv) - israelvalley.com

 

La rumeur le dit. Bibi Netanyahou est très méfiant vis à vis des services d’espionage américains qui l’ont ciblé depuis ses années d’études à Boston dans les années 70. Il ne parle avec son portable “sécurisé” que pour transmettre aux Américains, Chinois, Russes des fausses informations. Le monde de l’intelligence le sait : tout portable est un mouchard en puissance. Vladimir Poutine n’a pas de portable. Et ce n’est pas du tout par hasard.

 

Netanyahou doit rire de bon coeur sur les déboires de Merkel, espionnée par les services secrets américains, lui, qui se méfie comme de la peste de son portable, a lu comme tout le monde les détails de l’affaire Merkel.

 

Selon Slate : " Selon le Spiegel, le téléphone portable ultra-sécurisé de la chancelière allemande Angela Merkel aurait été espionné par les services secrets américains. La chancelière allemande, accro aux SMS, communique essentiellement via son BlackBerry avec son équipe et ses ministres (elle n’a pas d’ordinateur portable). « Avec son portable, elle dirige le pays », a un jour écrit le quotidien populaire Bild. Ultra-sécurisé, ce smartphone marche avec une carte de sécurité cryptée à 2.618 euros. En le surveillant, la NSA a probablement récolté une mine d’informations sur ses décisions politiques.

 

Au fait. Peut-être la Chancelière devrait-elle utiliser du matériel Français Bull : " Sphone est le premier téléphone mobile à sécurité matérielle native offrant une protection intégrée contre l’intrusion, le vol de données personnelles et le vol de terminal. Sphone sécurise de bout en bout les communications, qu’elles soient orales ou SMS, mais aussi les données locales, stockées dans le téléphone comme l’annuaire, le journal des appels ou la mémoire de masse ", explique le groupe Bull.

 

ISRAELVALLEY PLUS

 

1. Barack Obama. Après son élection en 2008, rapportait le New York Times en Janvier 2009, Barack Obama s’est battu avec son équipe pour ne pas avoir à rompre avec « une addiction »: son BlackBerry. Il a gagné la bataille, qui fut « vive », au prix de règles de sécurité très strictes. Seuls quelques hauts collaborateurs et un petit cercle d’amis ont obtenu ses coordonnées, après un briefing en règle avec les conseillers juridiques de la Maison-Blanche. Enfin, les messages du Président ont été conçus de telle sorte qu’ils ne peuvent pas être transférés.

 

2. François Hollande. Le Président socialiste a conservé son numéro de portable après son élection, qu’il utilise beaucoup pour communiquer avec ses ministres par SMS, selon Le Lab. D’après les confidences du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone à Canal Plus, son smartphone est « une armure pour éviter l’enfermement, pour casser la muraille de l’Elysée », un « lien direct, sans protocole, sans passer par les conseillers ».

 

3. David Cameron : le Premier ministre conservateur a interdit aux membres de son gouvernement l’utilisation de téléphones portables lors des conseils des ministres… mais s’est lui-même fait prendre au piège. Fan de son BlackBerry, il s’est fait brutalement interrompre par son joujou en pleine session de questions-réponses avec des étudiants à Dubaï, en Novembre 2012. La scène, évidemment, avait été filmée par la BBC ".

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
Merkel écoutée : l'Allemagne ne décolère pas contre les États-Unis

28/10/2013 Par Nicolas Barotte, correspondant à Berlin – LeFigaro.fr
 

Les relations entre les deux alliés ne cessent de se refroidir depuis les révélations sur les écoutes de l'agence américaine.

 

La confiance s'est brisée. Entre l'Allemagne et les États-Unis, l'affaire du téléphone d'Angela Merkel, le «Handygate», résume le journal Bild, marquera un tournant. Depuis 2002, son téléphone figure sur la liste des numéros sous surveillance des services de renseignement américains, a révélé la presse allemande. Elle n'était pas encore chancelière.

 

Selon le Wall Street Journal, cette surveillance ne se serait arrêtée qu'à l'été 2013, après que la Maison-Blanche en a eu connaissance. Mais, pour les Allemands, c'est trop, de toute façon. Et, cerise sur le gâteau, les écoutes étaient pilotées depuis l'ambassade américaine à Berlin, qui se situe en face de la porte de Brandebourg, à quelque 850 mètres de la Chancellerie et du Bundestag. Pour les observateurs, les relations entre les deux pays amis seraient en train d'entrer dans une ère glaciaire. Les Allemands ont découvert dans les États-Unis «de faux amis», résume par exemple le magazine Focus.

Le 18 novembre prochain, le Bundestag se réunira pour discuter des conséquences politiques de cette affaire. La CDU/CSU laisse même la porte ouverte à une éventuelle commission d'enquête, réclamée par les deux petits partis d'opposition: Die Linke et les Verts. Certains responsables politiques ont demandé l'audition de l'ancien collaborateur de la NSA, Edward Snowden, par qui le scandale a commencé, mais le gouvernement a écarté cette idée.

Les critiques envers les États-Unis ont toutefois franchi les barrières politiques. Après les sociaux-démocrates, certains conservateurs commencent aussi à demander une suspension des négociations de libre-échange tant que des éclaircissements sur l'ampleur de l'espionnage n'auront pas été apportés. Lundi, le Parlement européen a dépêché une délégation d'élus à Washington pour recueillir toutes les réponses de l'Administration américaine. À l'Assemblée générale des Nations unies, l'Allemagne et le Brésil préparent ensemble une résolution contre l'espionnage électronique. L'idée était en préparation depuis plusieurs semaines, dit-on, mais elle prend un autre sens dans le contexte actuel.

 

Merkel aussi sous pression

Sur le plan intérieur aussi, Angela Merkel cherche le ton juste. En pleine négociation de coalition, la CDU et le SPD doivent désormais bâtir une réponse commune face au scandale. Le sujet sera au menu de la rencontre prévue cette semaine. Pendant la campagne électorale, les deux camps s'étaient pourtant durement affrontés à propos du scandale des écoutes de la NSA. Pour le SPD, la chancelière aurait dû réagir plus tôt.

La semaine dernière, le président des sociaux-démocrates Sigmar Gabriel s'en est pris au directeur de la Chancellerie, Ronald Pofalla, l'homme de confiance d'Angela Merkel. Il avait assuré en août que l'affaire était «terminée». «Il ne faut pas refaire ces erreurs», a critiqué Gabriel. Politiquement, Angela Merkel n'a pas encore fait le bilan du scandale. Mais elle aussi est sous pression. Pourquoi son téléphone n'était-il pas davantage sécurisé? A-t-elle manqué de réactivité?

Lors du dernier sommet européen, la chancelière allemande a par ailleurs freiné l'initiative de la France, de l'Italie et de la Pologne, notamment, de renforcer la protection des données en Europe: au lieu de devoir aboutir l'année prochaine, la réflexion sur cette proposition devra «se poursuivre», ont conclu les pays de l'Union européenne. Si Angela Merkel était furieuse contre les États-Unis, elle est aussi en grande partie impuissante. Les «réalistes» dans son entourage savent bien que l'espionnage, même entre pays alliés, est une réalité.


Madrid convoque l'ambassadeur américain

À chaque jour son lot de révélations dans l'affaire des écoutes présumées de la NSA. Selon un document présenté comme émanant de l'ex-analyste Edward Snowden, reproduit lundi par le quotidien espagnol El Mundo, l'agence américaine de renseignements a surveillé 60,5 millions d'appels en Espagne en moins d'un mois, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013. Madrid a aussitôt convoqué l'ambassadeur américain. Le secrétaire d'État espagnol pour l'Union européenne en a profité pour «sommer les autorités des États-Unis de fournir toutes les informations nécessaires sur les supposées écoutes réalisées en Espagne».

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
Merkel écoutée : l'Allemagne ne décolère pas contre les États-Unis

28/10/2013 Par Nicolas Barotte, correspondant à Berlin – LeFigaro.fr
 

Les relations entre les deux alliés ne cessent de se refroidir depuis les révélations sur les écoutes de l'agence américaine.

 

La confiance s'est brisée. Entre l'Allemagne et les États-Unis, l'affaire du téléphone d'Angela Merkel, le «Handygate», résume le journal Bild, marquera un tournant. Depuis 2002, son téléphone figure sur la liste des numéros sous surveillance des services de renseignement américains, a révélé la presse allemande. Elle n'était pas encore chancelière.

 

Selon le Wall Street Journal, cette surveillance ne se serait arrêtée qu'à l'été 2013, après que la Maison-Blanche en a eu connaissance. Mais, pour les Allemands, c'est trop, de toute façon. Et, cerise sur le gâteau, les écoutes étaient pilotées depuis l'ambassade américaine à Berlin, qui se situe en face de la porte de Brandebourg, à quelque 850 mètres de la Chancellerie et du Bundestag. Pour les observateurs, les relations entre les deux pays amis seraient en train d'entrer dans une ère glaciaire. Les Allemands ont découvert dans les États-Unis «de faux amis», résume par exemple le magazine Focus.

Le 18 novembre prochain, le Bundestag se réunira pour discuter des conséquences politiques de cette affaire. La CDU/CSU laisse même la porte ouverte à une éventuelle commission d'enquête, réclamée par les deux petits partis d'opposition: Die Linke et les Verts. Certains responsables politiques ont demandé l'audition de l'ancien collaborateur de la NSA, Edward Snowden, par qui le scandale a commencé, mais le gouvernement a écarté cette idée.

Les critiques envers les États-Unis ont toutefois franchi les barrières politiques. Après les sociaux-démocrates, certains conservateurs commencent aussi à demander une suspension des négociations de libre-échange tant que des éclaircissements sur l'ampleur de l'espionnage n'auront pas été apportés. Lundi, le Parlement européen a dépêché une délégation d'élus à Washington pour recueillir toutes les réponses de l'Administration américaine. À l'Assemblée générale des Nations unies, l'Allemagne et le Brésil préparent ensemble une résolution contre l'espionnage électronique. L'idée était en préparation depuis plusieurs semaines, dit-on, mais elle prend un autre sens dans le contexte actuel.

 

Merkel aussi sous pression

Sur le plan intérieur aussi, Angela Merkel cherche le ton juste. En pleine négociation de coalition, la CDU et le SPD doivent désormais bâtir une réponse commune face au scandale. Le sujet sera au menu de la rencontre prévue cette semaine. Pendant la campagne électorale, les deux camps s'étaient pourtant durement affrontés à propos du scandale des écoutes de la NSA. Pour le SPD, la chancelière aurait dû réagir plus tôt.

La semaine dernière, le président des sociaux-démocrates Sigmar Gabriel s'en est pris au directeur de la Chancellerie, Ronald Pofalla, l'homme de confiance d'Angela Merkel. Il avait assuré en août que l'affaire était «terminée». «Il ne faut pas refaire ces erreurs», a critiqué Gabriel. Politiquement, Angela Merkel n'a pas encore fait le bilan du scandale. Mais elle aussi est sous pression. Pourquoi son téléphone n'était-il pas davantage sécurisé? A-t-elle manqué de réactivité?

Lors du dernier sommet européen, la chancelière allemande a par ailleurs freiné l'initiative de la France, de l'Italie et de la Pologne, notamment, de renforcer la protection des données en Europe: au lieu de devoir aboutir l'année prochaine, la réflexion sur cette proposition devra «se poursuivre», ont conclu les pays de l'Union européenne. Si Angela Merkel était furieuse contre les États-Unis, elle est aussi en grande partie impuissante. Les «réalistes» dans son entourage savent bien que l'espionnage, même entre pays alliés, est une réalité.


Madrid convoque l'ambassadeur américain

À chaque jour son lot de révélations dans l'affaire des écoutes présumées de la NSA. Selon un document présenté comme émanant de l'ex-analyste Edward Snowden, reproduit lundi par le quotidien espagnol El Mundo, l'agence américaine de renseignements a surveillé 60,5 millions d'appels en Espagne en moins d'un mois, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013. Madrid a aussitôt convoqué l'ambassadeur américain. Le secrétaire d'État espagnol pour l'Union européenne en a profité pour «sommer les autorités des États-Unis de fournir toutes les informations nécessaires sur les supposées écoutes réalisées en Espagne».

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 06:20
Espionnage: Obama dit à Merkel prendre au sérieux les inquiétudes en Europe

04 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a assuré mercredi à la chancelière allemande Angela Merkel que les Etats-Unis prenaient au sérieux les inquiétudes européennes qui ont suivi les révélations sur l'espionnage pratiqué par les Américains en Europe.

 

Des responsables des deux pays devraient se rencontrer pour évoquer ces questions plus en détail au cours des prochains jours, ont également convenu Barack Obama et Angela Merkel au cours d'un entretien téléphonique mercredi, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

 

Les deux dirigeants ont réaffirmé l'importance de la poursuite d'une étroite coopération entre nos services de renseignement respectifs dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces contre la sécurité des Etats-Unis, de l'Allemagne et de nos alliés, a précisé la Maison Blanche.

 

La Maison Blanche a par ailleurs confirmé qu'un groupe transatlantique d'experts allait se réunir dès le 8 juillet pour échanger des informations sur le programme américain de surveillance des communications Prism qui vise également les citoyens européens, selon les révélations de l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité Edward Snowden.

 

Les deux dirigeants ont enfin fait part de leur important soutien à l'ouverture des négociations de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne à partir de lundi, a précisé le communiqué.

 

Ce processus de négociations était remis en cause par plusieurs Etats européens, dont la France, après la révélation d'Edward Snowden d'un système d'espionnage américain d'institutions européennes.

 

Le président de la commission européenne José Manuel Barroso avait annoncé mercredi que le premier tour des négociations sur cet accord de libre-échange transatlantique démarrerait bien lundi mais qu'en parallèle des groupes de travail devaient clarifier l'ampleur de l'espionnage pratiqué par les Américains.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:50
Merkel Ally Admits Mistakes In German Drone Scandal

Jun. 5, 2013 Defense News (AFP)

 

BERLIN — German Defense Minister Thomas de Maiziere on Wednesday admitted missteps by his staff in connection with an election-year scandal over a scrapped spy drone deal, but insisted he had no plans to step down.

 

With less than four months to go until the national poll, De Maiziere, one of Chancellor Angela Merkel’s closest allies, said he had made the right decision to pull the plug on the so-called Euro Hawk project last month.

 

But he acknowledged that he had been kept in the dark for too long on problems with the unmanned surveillance aircraft program, which had already swallowed more than €500 million euros (US $654 million) before he axed it.

 

“I regret that,” he told reporters.

 

“I should have organized my ministry in this area so that I as the minister would be involved in decisions with this kind of scope.”

 

Officials feared aviation authorities would not certify the Euro Hawk — a version of US-based Northrop Grumman’s Global Hawk customized by Europe’s EADS — because it lacks an anti-collision system.

 

The ministry decided the cost of adding such a system was too high, in what German media have dubbed the “drone debacle.”

 

But asked whether he would resign as a result, De Maiziere said the main consequence of the affair would be an overhaul of his ministry to ensure quicker whistle-blowing.

 

Merkel’s spokesman told a regular briefing that the minister still enjoyed her “full confidence.”

 

De Maiziere presented a report on the scandal to parliament’s defense committee earlier Wednesday in which he said he will commission regular status reports on major acquisitions and development projects.

 

“We have got to encourage people to step forward and call attention to problems, not just tell us what they think we want to hear,” he said.

 

But he dismissed a key allegation of the center-left opposition, which has stepped up attacks on him as the election campaign gets into full swing — that he wasted taxpayers’ money with a tardy decision.

 

“The delay did not incur financial damages but rather avoided them,” he said, arguing that it was clear only at a late stage of development that the project would not be worth the expense.

 

But a poll of voter confidence for Stern magazine showed that De Maiziere, long one of Germany’s most popular politicians, had tumbled six points since the last survey in February to 45 points out of 100.

 

Viewed as a safe pair of hands with a particular talent for organization and administration, De Maiziere had figured on the short list of possible candidates to eventually take the reins from Merkel.

 

But the drone scandal has largely silenced such talk.

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