Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

16/11/2015 Armée de Terre

 

Le samedi 14 novembre 2015 en début de soirée, 300 parachutistes du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne sont arrivés à Paris par avions militaires, en renfort suite aux attentats du 13 novembre.

 

Suivez leur déploiement, de leur décollage de l’aéroport Toulouse Blagnac à leur perception d’armement et leurs patrouilles dans Paris et son agglomération.

 

Outre les missions traditionnelles dévolues aux régiments d’infanterie motorisée, le 3e RPIMa est organisé et entraîné pour couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone à l’étranger… De par leur instruction axée principalement sur l’acquisition des actes élémentaires individuels du combattant (obtention du brevet militaire parachutiste ainsi que passage en centre d’entraînement commando), les militaires du 3e RPIMa ont donc pour vocation d’intervenir partout dans le monde, en France comme à l’étranger.

 

Au total, 5 000 soldats de Sentinelle sont mobilisés dans Paris et son agglomération. Près de 19 unités de l’armée de Terre ont été mises à contribution (voir la liste des régiments). 48h après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle a été renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. D’autres soldats arriveront d’ici mercredi.

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 16:55
photo EMA

photo EMA

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 novembre 2015, le général d'armée Pierre de Villiers est allé au contact des militaires déployés en renfort sur Paris à la suite des attentats.

 

Moins de 48 heures après l’attaque terroriste, 1000 militaires ont renforcé le dispositif Sentinelle dans la capitale. Certains rentraient tout juste d’opérations extérieures, ce qui illustre bien le lien entre Défense de l’avant en OPEX et sécurité des Français sur le territoire national.

 

A Vincennes, il s’est rendu au PC du 54ème RA à partir duquel a été conduit dans l’urgence le déploiement de renforts militaires en appui des force de sécurité intérieure, dans la nuit du 13 novembre.

 

Saluant la réactivité de ses hommes, il leur a rappelé que les Français comptent sur eux pour leur sécurité et qu’il est « notre honneur de les protéger ».

photo Etat-major des armées / ECPAD

photo Etat-major des armées / ECPAD

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 18:55
SENTINELLE : entraînement intensif au service des Français

 

17/11/2015 armée de Terre

 

Avant leur déploiement sur l’opération SENTINELLE, les militaires suivent un entraînement spécifique. C’est le cas des légionnaires arrivés fin octobre à Paris pour accomplir leur mission. Compte tenu des événements survenus ces derniers jours, ils sont fortement mobilisés, mettant en pratique leur préparation opérationnelle.

 

Que ce soit en opérations extérieures ou sur le territoire national, le soldat de l’armée de Terre s’adapte, et c’est ce qui fait sa force. C’est le cas de la 5e compagnie du 2erégiment étranger d’infanterie (2e REI), actuellement déployée à Paris dans le cadre de l’opération SENTINELLE. Créée au printemps dernier, la 5ecompagnie du 2e REI s’est entraînée de manière intensive afin de pouvoir répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur le territoire national. Pour preuve, découvrez dans cette vidéo l’entraînement des légionnaires aux techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

 

Dans le cadre du modèle Au Contact, l’armée de Terre crée depuis quelques mois de nouvelles compagnies en vue de porter les effectifs de sa force opérationnelle à 77 000 hommes. Ces compagnies sont désormais une réalité opérationnelle destinée à faire face à l’accroissement de ses missions dans la durée.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 12:55
Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, au contact d’une patrouille de l’opération « Sentinelle » mobilisée au service de la sécurité des Français - photo EMA

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, au contact d’une patrouille de l’opération « Sentinelle » mobilisée au service de la sécurité des Français - photo EMA

 

17 Novembre 2015 Par Direct Matin

 

Au cœur des opérations militaires depuis les attentats, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a rendu visite lundi aux soldats déployés à Paris capitale. Un soutien sans faille à ses équipes, alors que le combat est mené à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières.

 

Les attentats ont eu lieu malgré le plan Vigipirate. A-t-on sous-estimé la menace ?

On ne peut pas mettre des militaires à chaque coin de rue, c’est un fait. Mais face à une violence aveugle, il y a des modes d’action à adapter. Il faut plus de mobilité, notamment. C’est ce que nous avons montré avec le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire, ces quatre derniers jours. Nous ne baissons pas la garde : en plus de l’opération Sentinelle au sol, nous avons renforcé la sécurité aérienne, la défense du littoral et la cyberdéfense.

 

Comment les soldats vivent-ils le drame ?

Ce qui est arrivé les a profondément touchés. Ils comprennent les victimes et leurs proches, car ils sont confrontés à la mort dans le cadre de leurs missions au Mali, au Sahel ou en Irak. Et cette compassion se traduit en action. L’humanité est notre moteur. Je tiens d’ailleurs à souligner la qualité de cette armée, qui est le reflet de la nation et de sa jeunesse, dans ce qu’elle a de plus noble. Les jeunes ne deviennent pas militaires seulement pour l’aventure. Ils sont déterminés à défendre nos valeurs. C’est ce qui rend notre institution aussi solide.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/11/2015 15:28 Sources : État-major des armées

 

Le 14 novembre en milieu d’après-midi, l’équipage de l'escadron de transport "Esterel" a atterri à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. L’Airbus A340 transportait les premiers renforts de l’opération Sentinelle en provenance de Toulouse. Les 150 militaires du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne seront déployés dans l’agglomération parisienne.

 

Un véritable engagement opérationnel interarmées et interministériel

Les armées ont réarticulé le dispositif Sentinelle afin d’appuyer les forces de sécurité intérieure (FSI) en Ile-de-France (IDF). La mission première des soldats est de surveiller et protéger des sites sensibles et les lieux d’affluence. Selon la nature des sites et leur fréquentation, la posture de la force est adaptée, elle peut être statique, dynamique ou mixte.

Sentinelle est coordonnée avec les forces de sécurité intérieure. Une chaîne de commandement interministérielle a été établie sous l’autorité de la Préfecture de Police de Paris (PPP). Le chef d’état-major des armées (CEMA) exerce le commandement opérationnel des moyens militaires engagés.

A ce stade, près de 10 000 militaires sont engagés dans la protection des Français sur le territoire national dont 7 000 dans le cadre de l’opération Sentinelle. Plusieurs centaines de soldats sont actuellement mobilisés pour renforcer le dispositif de sécurité terrestre des FSI. D’ici quelques heures, 150 militaires du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne seront déployés dans l’agglomération parisienne.

Dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015, une série d'attaques terroristes de grande ampleur a frappé Paris et son agglomération. Toutes les forces de l’État ont été mobilisées pour neutraliser ces terroristes et mettre en sécurité les différents quartiers de la capitale. Dans ce contexte, le chef de l’État a ordonné que les militaires présents en Île-de-France (IDF) dans le cadre de l’opération Sentinelle contribuent à cet effort.

Lancée à la suite des attentats survenus à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015, l’opération Sentinelle vise à protéger, en appui des forces de sécurité publique, les sites les plus sensibles.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

14/11/2015 16:59 Sources : État-major des armées

 

Dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015, une série d'attaques terroristes de très grande ampleur a frappé Paris et son agglomération. Toutes les forces de l’État ont été mobilisées pour neutraliser ces terroristes et mettre en sécurité les différents quartiers de la capitale. Dans ce contexte, le chef de l’État a ordonné que les militaires présents en Île-de-France (IDF) dans le cadre de l’opération Sentinelle contribuent à cet effort.

 

L’opération Sentinelle est constituée de 7 000 hommes - dont 4 000 déployés en IDF. Adaptable et dynamique, ce dispositif permet de répondre aux besoins des autorités civiles. Il évolue en fonction de la situation sécuritaire. Dans la nuit du 13 au 14 novembre, dès l’annonce des attentats, les soldats de l’opération Sentinelle ont immédiatement été redéployés pour renforcer les forces de sécurité intérieure (FSI), en se portant au plus près des points frappés par les terroristes.

Face à cette crise sans précédent, l’engagement de l’armée française vise à sécuriser les espaces aériens et maritimes et à appuyer l’action des forces de sécurité intérieure grâce au déploiement d’un dispositif terrestre.

Les hôpitaux des armées sont également mobilisés. Ils accueillent et prennent en charge des victimes des attentats.

Aux côtés des autres services de l’État, l’armée française est déterminée à lutter contre la menace terroriste.

A ce stade, près de 10 000 militaires sont engagés dans la protection des Français sur le territoire national : 7 000 dans le cadre de l’opération Sentinelle, près de 3 000 dans le cadre de la sauvegarde des approches maritimes et de la sûreté aérienne.

photo Ministère de la Défensephoto Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo Ministère de la Défense (archives)

photo Ministère de la Défense (archives)

 

15/11/2015 19:56 Sources : Etat-major des armées

 

48 heures après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle a été renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. D’autres soldats arriveront d’ici mercredi. Retour sur les opérations de renfort.

 

Samedi 14 novembre en début de soirée, 300 parachutistes du 3e  RPIMa de Carcassonne sont arrivés à Paris par avions militaires ;

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2015, 400 militaires ont rejoint les troupes de Sentinelle ;

Dimanche 15 novembre en fin de journée, 300 soldats ont été acheminés vers la capitale

 

Au total, 5 000 soldats de Sentinelle sont mobilisés dans Paris et son agglomération. Près de 19 unités de l’armée de terre ont été mises à contribution :

 

    3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa)

    12e régiment de cuirassiers (12e RC)

    2e régiment de dragons (2e RD)

    121e régiment du train (121e RT)

    Régiment de soutien du combattant (RSC)

    Régiment de marche du Tchad (RMT)

    92e régiment d’infanterie (92e RI)

    21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa)

    3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa)

    1er régiment d’infanterie (1er RI)

    1er régiment étranger de génie (1er REG)

    3e régiment du génie (3e RG)

    6e régiment du génie (6e RG)

    11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa)

    93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM)

    40e régiment d’artillerie (40e RA)

    1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP)

    2e régiment de hussards (2e RH)

    48e régiment de transmissions (48e RT)

 

 

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

15/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Suite aux attentats de Paris du 13 novembre 2015, le Président de la République, chef des armées, a déclaré que « c’est un acte de guerre qui a été commis par une armée terroriste, Daech, une armée djihadiste, contre la France. »

 

Sur le territoire national comme en opérations extérieures, l’armée française est engagée dans la lutte contre Daech. Toutes les mesures sont prises pour protéger nos concitoyens contre les groupes terroristes. L’opération Sentinelle est renforcée par des effectifs supplémentaires venus, depuis le 14 novembre, de toute la France.

 

Les renforts militaires se préparent à patrouiller dans Paris

Samedi 14 novembre en début de soirée, 300 parachutistes du 3e  RPIMa de Carcassonne sont arrivés par avions militaires. Actuellement, les soldats se préparent à patrouiller dans Paris et son agglomération. Leur mission consiste à surveiller des sites et protéger les Français.

 

Poursuite des opérations de renfort

Pour l’heure, près de 16 régiments de l’armée de terre ont participé à cet effort. Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2015, 400 militaires ont rejoint les troupes de Sentinelle à Paris. A ce stade, près de 700 militaires ont renforcé l’opération Sentinelle. Au total, 4 700 soldats sont mobilisés dans Paris et son agglomération. D’autres renforts arriveront d’ici mercredi.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/11/2015 DICOD

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu à Vincennes le mercredi 4 novembre 2015 pour la première remise des médailles de la protection militaire du territoire à des soldats de la force Sentinelle.

 

Créée par décret du président de la République le 13 juillet 2015, la médaille de la protection militaire du territoire peut être attribuée à tout militaire ayant participé à des opérations militaires de protection du territoire décidées par le gouvernement. L’arrêté du 13 juillet 2015 signé par le ministre de la Défense ouvre le droit à la première agrafe, celle de l’opération Sentinelle, à laquelle pourront prétendre les militaires engagés au minimum 60 jours dans cette opération.

 

Avec le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, et le général Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, Jean-Yves Le Drian a ainsi procédé à la remise des trente premières médailles, avec agrafe Sentinelle, au Fort de Vincennes. A cette occasion, il a salué les « qualités de courage, d’endurance, de sang-froid mais aussi de cœur et d’empathie » des militaires et annoncé qu’il poursuivrait ses efforts afin de garantir à ceux qui participent à cette opération un soutien adéquat, notamment à travers une politique d’hébergement volontariste dans l’agglomération parisienne, où près de 4 000 hommes sont déployés.

 

Cette opération mobilise, de manière durable, 7 000 soldats – et exceptionnellement jusqu’à 10 000 dans le cadre du contrat fixé par le chef de l’État aux armées – pour protéger et sécuriser, en permanence, les lieux publics identifiés comme sensibles. Décidée par le président de la République, François Hollande, au lendemain des événements de janvier 2015, elle vient renforcer le dispositif de prévention Vigipirate afin de lutter, conjointement avec les forces de police et de gendarmerie, contre la menace terroriste sur le territoire national.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


4 nov. 2015 par Armée de Terre

 

L'armée de Terre crée depuis quelques mois de nouvelles compagnies en vue de porter les effectifs de sa force opérationnelle à 77 000 hommes. Elles sont désormais une réalité opérationnelle permettant de faire face à l'accroissement de ses missions dans la durée.

Pour exemple, le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) a accueilli avant l'été une 5e compagnie de combat. Quelques mois après sa mise en place, elle était déjà engagée à Paris dans le cadre de l'opération SENTINELLE. Une mission assurée par des légionnaires entraînés et motivés, fiers "d'être au contact de la population et de servir la France" .

Forte de ces nouveaux effectifs, l'armée de Terre réalise ainsi parfaitement sa mission opérationnelle, en opération extérieure comme sur le territoire national.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo EMA

photo EMA

 

02/11/2015 Ministère de la Défense

 

A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. En janvier 2015, le lancement de l’opération Sentinelle, s’est traduit par le déploiement d’un volume sans précédent de forces sur le territoire national. Il s’agissait alors de réagir au plus vite face à la menace. Ce dispositif de protection étant appelé à durer, l’état-major des armées a décidé de prendre les dispositions matérielles visant à renforcer la qualité du soutien. Comme dans toutes les opérations, l’idée est de s’inscrire dans la durée, une fois passée la phase d’urgence. En avril 2015, le CEMA a décidé de mettre en œuvre un plan d’actions destiné à améliorer rapidement les conditions de vie des militaires.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 13:55
Défense et sécurité : le SGDSN prépare son premier rapport sur le secret-défense

 

26-10-2015 adiac-congo.com

 

Le secrétariat général français de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) prépare un rapport sur le secret-défense

 

Une première dans l'histoire de la France. Le rapport devrait comprendre des statistiques sur la classification, des données aujourd'hui non accessibles au public. Au SGDSN, on explique qu'il faut à la fois «consolider le secret-défense» tout en évitant son «inflation». Soulignant qu’il ne doit pas être «un obstacle à la légitime transparence et au contrôle démocratique».

Le président François Hollande vient ainsi de décider des documents concernant la politique française au Rwanda et d'autres sur la seconde Guerre mondiale.

Autre sujet soulevé par la SGDSN : la sécurité intérieure. D'ici  là, cet organisme qui dépend du Premier ministre devrait rendre ses conclusions sur le retour d'expérience (Retex) de l'après-Charlie, l'évolution de Vigipirate et de l'opération Sentinelle.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

Prochainement déployés dans le cadre de l'opération #SENTINELLE, le 1er Régiment de Tirailleurs (1er Tir) reçoit pendant deux jours une quinzaine d’agents de sureté ferroviaire.

Au programme : déplacement en patrouille, TIOR (technique d'intervention opérationnelle rapprochée), TAC (technique d'intervention de "Suge", spécifique à la police ferroviaire) et simulateur de tir.

L’objectif de cette activité commune consiste à développer la connaissance mutuelle des modes opératoires de chacun.

C’est en s’appuyant sur l’échange des compétences et sur le partage d’expérience que le duo 1er Tir / SNCF vivra ces prochaines 48h.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

20/10/2015 JDEF - Opérations

 

Following the attacks on 7 and 8 January, France mobilized a record number of troops to support the police and the gendarmerie in protecting the country's sensitive "points". Within a few days, the armed forces multiplied their deployed military personnel by ten.

 

Teams from “Journal de la Défense” (JDEF) were able to follow the different stages of this unprecedented mobilization in Ile de France on the ground.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 15:55
ITW du GCA (2S)* Michel MASSON, ancien directeur du renseignement militaire (2005-2008) - SDBR

 

20/10/2015 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°136

 

SDBR : L’organisation actuelle du renseignement en France vous parait-elle adaptée aux défis qui se posent ?

MM : Je crois sincèrement qu’elle est adaptée, au vu de notre histoire et de notre culture du renseignement et de la sécurité. La majeure partie des Etats disposant d’une communauté du renseignement crédible ont une structure assez similaire. Toutefois, le rôle, les prérogatives et les moyens du Coordonnateur doivent être revus. Il faut aller vers plus de mutualisation du domaine du renseignement technique (nécessité rappelée par les Livres blancs de 2008 et 2013), les services eux-mêmes en étant convaincus. La maturité des esprits, au sein des services, pour aller plus loin est bien présente: il faut exploiter, de manière intensive, toutes les marges de progrès disponibles dans le respect des missions et des identités de chacun. Il faut ensuite passer d’une gouvernance centrée sur les ministères à une gouvernance centrée sur les services de renseignement. Dès la mise en place du poste de Coordonnateur, en 2008, les ministres de tutelle des différents services n’ont jamais accepté de se départir de leurs prérogatives organiques. Il y aurait en particulier des changements à opérer en matière budgétaire, dans l’esprit de la LOLF, pour gagner en clarté. La Délégation parlementaire au Renseignement, avec les pouvoirs renforcés que lui donne la LPM 2014-2019 (à condition toutefois que les parlementaires eux-mêmes s’y intéressent et s’investissent), devrait se pencher sur ce sujet. Pour pouvoir efficacement combiner mutualisation et gouvernance accrues, le rôle du Coordonateur doit être renforcé. Aujourd’hui, il joue au sein de la communauté nationale du renseignement un rôle d’animation et de secrétariat, mais ni de stimulation ni d’impulsion, ce dont la communauté a besoin. Sa lettre de mission ne lui donne pas suffisamment de prérogatives et il ne dispose pas dans son entourage du minimum de compétences opérationnelles et techniques pour pouvoir agir.

 

L’intégration du renseignement militaire dans le continuum défense et sécurité de la nation est-il souhaitable ?

Ce continuum existe déjà. Aujourd’hui, dans le domaine du terrorisme, les individus dangereux sont passés par les terres de djihad. Qui, au premier chef, est présent sur ces théâtres si ce ne sont les forces armées. Le ministre Le Drian a dit à Strasbourg le 15 septembre dernier : « On ne peut pas désactiver des cellules en France si on ne va pas là où ils sont entrainés ». Très juste mais, avant d’y aller, il faut être renseigné. Repérer, identifier et évaluer ces groupes et leurs sites d’entraînement, c’est dans les cordes du RIM  (Renseignement d’Intérêt Militaire). Le RIM a été très actif dans les Balkans, dans la décennie 90 et ensuite, pour la recherche des caches d’armes qui alimentent le grand banditisme sévissant sur le territoire national. Nous étions, à mon époque, très proches des autres services (y compris de l’ex-DST, pourtant service intérieur) sur différents sujets. Lors du colloque sur le GEOINT à Paris le 11 septembre dernier, l’actuel DRM, le général Gomart, a précisé que nous n’ignorions rien des flux de migrants depuis la rive sud de la Méditerranée. Il voulait dire que nos moyens (pas uniquement l’imagerie) nous permettent d’avoir une bonne idée des organisations maffieuses et peut-être terroristes (les deux sont liées) qui se cachent derrière ce drame humain. Dans ce cas encore, le RIM assure le continuum avec la sécurité de la Nation assurée par d’autres services de l’Etat, comme il le fait en permanence pour la surveillance de l’espace aérien (la sûreté aérienne) ou l’action de l’Etat en mer. La difficulté est en fait dans la coordination des efforts et des échanges d’informations, qui dépendent en grande partie de capacités techniques, lesquelles se mettent en place mais pas assez vite. La coordination est du ressort du Coordonnateur comme je l’ai déjà dit : il n’a pas assez de pouvoirs, pas assez de moyens, il n’est pas assez proche du P.R.** et  il faudrait que ce soit un homme du métier, un ancien directeur de service, par exemple. Pour s’imposer dans ce milieu, il faut en connaître les rouages et les codes. Cela n’a jamais été le cas jusqu’ici et le précédent a jeté l’éponge: c’est révélateur.

 

Comment utiliser le renseignement militaire sur le territoire national (Sentinelle) ? Est-ce souhaitable ?

D’abord, il faut poser comme postulat que le renseignement militaire n’opère pas sur le territoire national, hormis pour les missions régaliennes (interministérielles) citées plus haut. Au milieu des années 2000, l’Etat-major des armées avait élaboré un principe dit de «sauvegarde générale» qui prenait en compte une telle implication, mais en restant assez flou sur l’implication des moyens militaires de  «renseignement». Pourquoi ? Parce que la culture des militaires français a longtemps été nulle à propos de cette fonction (aujourd’hui «stratégique») et qu’ils ne savaient pas par quel bout la prendre, si je puis dire. Ensuite, cela avait aussi et surtout des relents de Troisième République, ce qui n’est aujourd’hui pas politiquement correct en interne. Les militaires sont profondément républicains. L’intervention, sous une forme ou une autre, des armées dans la sécurité intérieure n’est pas bien vue de l’Etat-major et on reste toujours très prudent sur le sujet. En mars 2015, Jean-Marie Faugère (ancien inspecteur général des armées - terre) a montré que l’opération «Sentinelle» était anticonstitutionnelle, puisque déployée en dehors de tout état d’exception (état de siège, état d’urgence, défense opérationnelle du territoire), les armées ayant été réquisitionnées par l’autorité publique sans pour autant être  considérées comme des forces dites de 3ème catégorie, destinées au maintien de l’ordre. C’est pour cette raison que le dispositif «Sentinelle» gêne beaucoup les militaires. Pour répondre à votre question, je ne pense pas que ce soit souhaitable. Il appartient aux autorités politiques, eu égard à l’évolution du contexte sécuritaire et pas uniquement à la suite d’élans émotionnels, de savoir s’il faut envisager une modification juridique du rôle des forces armées sur le territoire,  y compris en matière de renseignement. A ce stade, nous n’avons aucune idée de ce qu’apporterait réellement le renseignement d’intérêt militaire sur le territoire national.

 

En 2013, la Commission nationale d’examen des programmes de R&D de la communauté du Renseignement américain a produit un rapport émettant un certain nombre de recommandations. Qu’en tirez-vous comme analyse ?

Les Américains y font le constat amer qu’ils font maintenant partie du «vieux monde» et que certains risques, non directement perceptibles, émanent de puissances dites émergentes et plus généralement de celles qui veulent se faire rapidement une place dans le panorama stratégique. Ils contemplent avec amertume leurs capacités passées en matière de recherche et d’innovation (programme Corona) et se disent qu’ils sont en voie d’être dépassés. Donc il y a péril ! Pour ce qui la concerne, l’USIC - la communauté américaine du renseignement - doit prendre sa part de ce constat et donc s’alarmer de ses déficiences, à la fois dans la préparation de l’avenir comme dans l’intérêt qu’elle doit porter aux développements de la R&D chez les adversaires potentiels. Elle doit aussi mieux préparer, coordonner et gérer sa propre R&D. Ceci nous interpelle directement: que faisons-nous en ce sens en France? Réponse: pas assez et surtout de façon dispersée. De fait, la DGSE a pris «le lead» et les autres doivent suivre. Ce n’est pas la même méthode. Je suis favorable à la synergie, au sein d’une même instance, des différents services techniques de la communauté nationale du renseignement, au travers d’un statut lui donnant une certaine autonomie de gouvernance stratégique et budgétaire en matière de R&D, présidée par le Coordonnateur. Une «agence» si vous voulez, dans le genre de ce qu’on a pu faire (toutes proportions gardées) dans d’autres domaines de pointe avec l’ONERA et avec l’ANSSI. Les services ont des besoins communs, des visions très proches et surtout des défis et menaces communs qui ne sont plus compartimentés. Il y a, là aussi, un «continuum» et il faut y faire face ensemble !

 

Est-ce que ce rapport permet de mieux comprendre l’action des services de renseignement US dans le domaine du renseignement économique ?

Les Américains ont tendance à paniquer lorsqu’ils pressentent qu’ils ne seront plus les n°1. En conséquence, ils s’alarment, font en interne du «buzz», créent éventuellement une nouvelle structure, avec un nouveau vocabulaire et surtout beaucoup d’argent. Dans les années 90, avec la fin de la Guerre Froide, il fallait rentabiliser les investissements technologiques faits, en particulier en termes de renseignement. Avec les réflexions d’Alvin Toffler, la naissance de la Révolution dans les Affaires Militaires (RMA), accompagnée de son avatar l’ «information dominance», les esprits étaient mûrs pour espionner tout et tout le monde, au prétexte de se prémunir contre la montée en puissance d’un «peer competitor »: la Chine. Ce rapport fait comprendre que tous les coups sont permis pour rester n°1, que les services de renseignement doivent être à la pointe de ce combat et qu’il n’y a pas d’amis ou d’ennemis dans cette optique. Si nous étions à leur place et disposions des mêmes moyens, n’en ferions-nous pas autant?

 

La France a-t-elle fait ce type d’analyse ?

La France ne pouvait faire une telle analyse, parce qu’on ne joue pas «dans la même cour» et que nous n’avions pas la même stratégie. En avions-nous même une? Songez qu’entre 1972 et 1994, il n’y a pas eu de Livre Blanc et celui de 1972 était presqu’entièrement consacré à la dissuasion nucléaire. Nos services étaient très mal orientés par l’autorité politique. L’ex-CIR (Conseil Interministériel du Renseignement), même revitalisé temporairement en 1989 par Michel Rocard alors Premier Ministre, était au mieux inefficace car chacun sait que, sous la V° République, rien ne se fait dans les domaines «régaliens» sans une impulsion et la haute autorité de l’Elysée. Or les différents P.R. qui se sont succédés depuis 1958 n’avaient que peu d’appétence pour le Renseignement, quand ce n’était pas de la méfiance voire du dédain. En conséquence, dans la compétition mondiale post-guerre froide, on n’a pas orienté nos services au bénéfice de la nouvelle guerre, la guerre économique. Ou trop peu! Je ne connais qu’une prise de conscience sérieuse et réaliste sur le sujet: le rapport de la DPR pour l’année 2014. Le constat est édifiant et attristant. Espérons que nos autorités y aient réagi positivement.

 

Le renseignement français a-t-il fait sa révolution numérique? Avec des fournisseurs de confiance?

Oui, le renseignement national a «fait sa révolution numérique» depuis plusieurs années déjà. Mais de façon non homogène entre les services: en particulier pour des raisons budgétaires, moins pour des raisons culturelles. En fait, l’arrivée de jeunes ingénieurs au sein des services a contribué aux changements portés par la numérisation. C’est surtout la DGSE qui a été pionnière, grâce à l’impulsion donnée en 1983 par Henri Serres et reprise plus tard durant sept années consécutives par Bernard Barbier son DT. Pour le renseignement militaire, la jeunesse de l’institution DRM (créée en 1992) et le manque d’autonomie de cette direction interarmées ont mis cette maison sous la dépendance du couple état-major des armées-DGA. Or pour ces deux maisons, le renseignement n’a commencé à véritablement trouver de la considération qu’avec le Livre Blanc de 2008. Non pas par prise de conscience soudaine, mais parce que tout à coup le politique s’est mis de la partie (Nicolas Sarkozy: «sans le renseignement, on est dans la main des autres». Janvier 2008). Quant à l’ex-DST, devenue DCRI, elle n’avait même pas de véritable direction technique. Ce passé explique qu’aujourd’hui la DGSE ait pris la direction des opérations dans le cadre des mutualisations en cours. Mais une fois encore, la supervision de cette évolution et de son avenir devrait revenir en toute logique au Coordonnateur. Ce qui n’est pas le cas. C’était pourtant noir sur blanc dans la lettre de mission de Bernard Bajolet quand il inaugura le poste… Les services sont devenus étroitement dépendants des moyens numérisés: pour la recherche, l’exploitation, le stockage et la diffusion/échange/partage des données. Pour se défendre aussi. Mais les produits informatiques du marché sont intrinsèquement vulnérables, sans correctif réaliste possible. On comprendra aisément que les services ne peuvent se permettre d’être vulnérables. De plus, ils ont des spécifications bien particulières sur lesquelles je ne m’étendrai pas, qui, sans être vraiment révolutionnaires pour les chercheurs et les industriels en pointe dans ces secteurs, deviennent tout de même hors du commun quand on les associe toutes ensembles. Sans compter que, contrairement à ce qui est préconisé en la matière, pour favoriser l’innovation, le mode de relation contractuelle doit intégrer une grande souplesse dans l’appréciation de la qualité des travaux réalisés par le fournisseur et ne pas voir le donneur d’ordres imposer des obligations de résultats qui brideraient fortement les prises de risques. Or c’est bien ce qu’imposent les services, que ce soit dans l’étude amont, puis dans le développement et enfin dans la production. Un peu la quadrature du cercle. En conséquence, on comprendra que dans ce domaine la «confiance» n’est pas immédiate entre un service et un fournisseur. D’autant que celui-ci n’aura jamais de vision globale du sujet (c’est intentionnel) et il ne sera jamais propriétaire de quoi que ce soit. Donc fournisseurs de confiance, oui, mais choisis par les services (et non l’administration), sur des créneaux très cadrés, triés sur le volet et, s’ils sont performants, fidélisés. Sachant que leur collaboration avec les services n’aura pas d’«effet marché» à la clef !

 

* GCA (2°s) : Général de Corps Aérien en 2ème section

**P.R. Président de la République

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 20:55
Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne - photo Thomas Goisque

Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne - photo Thomas Goisque

 

Paris le 12 octobre 2015 - Général de corps d'armée (2s) Dominique Delort

 

Lettre à un jeune camarade

Nombreux d’entre nous ont en souvenir les thèmes du « Désert des Tartares » de Dino Buzzati et de « Servitude et Grandeur militaires » d’Alfred de Vigny avec in fine cette interrogation sur le sens profond d’un engagement, d’une mission, du sens du devoir mais aussi de l’ennui, de la monotonie avec en arrière- fond l’humilité et l’abnégation dans le service. 

En 2015 les jeunes camarades servent alternativement sur les théâtres d’opérations extérieures et sur le théâtre intérieur. Quelques-uns d’entre eux vivent mal ce relatif nouvel état de choses. Les préparations opérationnelles et les départs au Mali, au Tchad, au Centrafrique, entre autres, sont des moments où l’action rejoint la vocation telle que nous l’avons tous eue. Que surviennent des accrochages d’une guerre et le flot d’adrénaline rend indélébile des moments où le jeune chef est aussi un jeune guerrier. Mais la situation a évolué en cours d’année, la menace terroriste s’est faite plus forte en métropole et plus de 10000 hommes ont été déployés dans l’urgence et maintiennent, à hauteur de 7000, une vigilance permanente et .. durable.

A rencontrer de jeunes officiers il n’est pas difficile de ressentir que la mission sur le territoire national, telle qu’elle est exercée en ce moment, ne les motive pas beaucoup et parfois c’est peu de le dire. Les comprenant j’ai aussi constaté le désir de certains d'envisager leur reconversion. Ils sont toujours bien accueillis à la Saint-Cyrienne et ici je veux apporter plus au débat mes réflexions qu’émettre un jugement, ainsi va le rôle de l’ancien.

Le Guerrier doit savoir être une Sentinelle et c’est sans doute pour cela qu’il est un Soldat. Appartenant à une génération où 90% des camarades étaient « orientés » face aux armées du Pacte de Varsovie et ceci pendant des dizaines d’années j’ai une profonde estime pour ceux qui ont servi avec efficacité dans des régiments voués à une guerre hypothétique. Ils ont su aussi être heureux et enthousiastes. Les autres, dont moi-même, ont vécu des instants en Afrique ou au Moyen-Orient qu’espère tout jeune cyrard avant de retrouver aussi des rôles et des tâches forcément moins exaltants. Un jeune lieutenant qui quitte l’ESM doit savoir qu’il peut aller d’une mission à l’autre et qu’il ne les choisit pas. Sens de la mission et discipline, force des armées, sont des fondamentaux et donc des pivots de la réflexion des officiers.

Il est à espérer que la Sentinelle sera plus mobile, qu’elle procédera d’une unité répondant à une manœuvre. D’aucuns y travaillent et je souhaite vivement qu’ils y parviennent car il s’agit là de l’intérêt général. Le Guerrier ne pourra survivre que si le pays « tient »aux plans politique, économique et sécuritaire. Que le jeune officier rêve de le devenir, quoi de plus normal mais il doit aussi accepter de faire – do the job – toutes les missions car les sous-officiers et les hommes ont besoin de chefs dynamiques, courageux et intelligents à l’instar de ceux qui sortent actuellement de l’ESM.

La vie d’un officier a rarement été un long fleuve tranquille et les remises en cause sont naturelles mais in fine il choisit la place à laisser à la notion de « Servir » qui constitue la grandeur de son engagement initial. Mais quoique vous décidiez en fin de compte vous serez toujours bien accueillis à la Saint-Cyrienne qui a fait de l’entraide, dans la camaraderie, son objectif premier.

«L’Abnégation du Guerrier est une croix plus lourde que celle du Martyr. Il faut l’avoir portée longtemps pour en savoir la grandeur et le poids. » (Alfred de Vigny)

 
Partager cet article
Repost0
8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 14:55
photo ECPAD

photo ECPAD

En janvier, trois jours après les attentats de janvier, l'armée à la demande du gouvernement avait déployé dans l'urgence 10.000 hommes de troupes -

 

08/10/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Qui va payer les surcoûts de l'opération Sentinelle? Ils pourraient peser sur le budget de la défense.

 

Selon nos informations, les surcoûts de l'opération Sentinelle vont s'élever à 180 millions d'euros en 2015 pour le ministère de la Défense. Qui va les payer ces surcoûts liés aux opérations intérieures (OPINT) ? Vont-ils relever de la solidarité interministérielle ? Depuis la rentrée, les militaires sont inquiets sur cette incertitude qui plane sur leur budget. "C'est à la fois peu et à la fois beaucoup, cela peut par exemple neutraliser la montée en puissance des crédits pour le Maintien en condition opérationnelle", explique-t-on à La Tribune. En 2016, le ministère de la Défense avait prévu de doubler le budget du MCO, en souffrance avec la répétition des opérations extérieures (OPEX), de 250 à 500 millions d'euros (autorisation d'engagement).

Aujourd'hui encore 7.000 militaires (contre 3.000 militaires déployés au Sahel) sont mobilisés pour assurer la sécurité de 5.000 sites identifiés comme sensibles en France, selon le Premier ministre, manuel Valls, - des lieux touristiques, des gares et des aéroports, des bâtiments publics et bien sûr les sites religieux, notamment - en complément de l'opération Vigipirate conduite par les forces de sécurité du ministère de l'Intérieur. En janvier, trois jours après les attentats de janvier, l'armée à la demande du gouvernement avait déployé dans l'urgence 10.000 hommes de troupes. Soit un coût de 1 million d'euros.

"C'est un effort nouveau et considérable, à la hauteur, bien sûr, de la menace terroriste. (...) Nous assumons financièrement cet effort dans le cadre du budget pour 2016, comme dans ceux qui vont suivre parce que nous savons que c'est une priorité", avait expliqué le 1er juillet à l'Assemblée nationale le Premier ministre, Manuel Valls, sans pour autant préciser quels crédits seraient affectés à ces nouvelles dépenses.

 

Un job en deçà des capacités des militaires

Ce nouveau contrat opérationnel de protection fait de plus en plus grogner au sein des états-majors, qui restent prêts à remplir leur mission. "C'est un simple travail de vigile, regrette-t-on. C'est cher payé par rapport à la formation que nous avons donnée pendant six mois aux soldats". D'autant que certains soldats pourraient être mobilisés entre 24 et 30 semaines par l'opération Sentinelle en 2016, selon un chef de corps. Et la crainte est d'aller vers une armée à deux vitesses.

C'est d'ailleurs ce qu'expliquait déjà en juillet à l'Assemblée nationale le député UDI Philippe Folliot. "Nous pouvons nous interroger, sur le moyen terme, sur ce déploiement dans la durée des forces de l'armée de terre pour des missions qui sont peut-être plus du ressort de la police et de la gendarmerie, voire de sociétés privées", avait-il souligné.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:56
Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures


source ANAJ-IHEDN
 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir d’être partenaire de Solidarité Défense pour participer à l’opération :

Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures

 

Lundi 16 novembre 2015 - 9h00 à 17h00 / Hôtel des Invalides Paris
 

« Ceux qui nous défendent ont parfois besoin de nous ! » Telle est la devise de l’association Solidarité Défense qui organise l’envoi de colis de Noël pour les militaires français en opérations extérieures (Opex). Chaque année depuis 1995, Solidarité Défense offre un colis de Noël à tous les soldats éloignés de leurs familles.

L’objectif de l’association est de témoigner du soutien de la société civile à son armée à travers un colis symbolique remis à nos 8500 militaires actuellement déployés en opérations extérieures. Ce colis  se compose d’un petit sac portable à dos multi-usages comportant :
– une lettre de voeux signée du Président de la République
– une carte de voeux de Solidarité Défense
– des documents de différentes associations concernées par le lien Armées-Nation
– 2 ou 3 dessins d’enfants (30.000 collectés dans près de 600 écoles et collèges) avec une carte de correspondance réponse permettant aux soldats de remercier l’auteur des dessins via son école, instituant ainsi un lien concret entre l’armée et la jeunesse
– quelques petits cadeaux (powerbank, bonbons, un jeu de cartes, un bloc-note repositionnable, un stylo, etc.).

Cette année un colis sera également remis aux 3800 militaires déployés en région parisienne dans le cadre de l’opération « Sentinelle ». Ces militaires, venant de toute la France, passent les 3 semaines encadrant les fêtes loin de leur famille.

Partenaire de l’édition 2015, l’ANAJ-IHEDN se propose d’y associer plusieurs jeunes pour participer à l’élaboration des colis, le lundi 16 novembres aux Invalides, aux côtés de bénévoles, militaires et civils de la Défense, lycéens d’Ile-de-France ou membres d’associations. Si vous souhaitez contribuer à l’opération, merci de vous inscrire :

sinscrire

En partenariat avec

LOGO ASD 17 04 2012

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 12:55
Le 2e REP ne baisse pas le rythme

 

23/09/2015 Armée de Terre

 

Sauts en parachute, parcours du combattant, infiltration amphibie… pas de répit pour les soldats du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de Calvi. Entre deux opérations extérieures, les légionnaires mettent à profit le temps en garnison pour continuer à s’entraîner. Une série d’exercices intensifs destinés à parfaire leur préparation et à évaluer leurs savoir-faire.

 

« Ils passent à tour de rôle sur une dizaine d’ateliers techniques et de combat », explique le chef de bataillon Olivier, officier opération au 2e REP. Le rallye sections permet ainsi au commandement de faire le point sur les acquis des légionnaires et d’évaluer le niveau opérationnel de l’unité avant projection.

 

Autre objectif de l’entraînement : renforcer la cohésion au sein des sections, comme le souligne le lieutenant Matthieu, chef de section : « plus qu’un rallye en lui-même, c’est un moment privilégié d’entrainement section ».

 

Outre ses missions à l’étranger, le régiment mettra prochainement en œuvre les compétences développées en métropole ; à l’image des autres unités de l’armée de Terre, acteurs également incontournables sur le territoire national,  le 2e REP sera bientôt déployé dans le cadre de l’opération SENTINELLE.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:55
La 2e BB en mouvement

 

20/09/2015 Armée de Terre

 

L’armée de Terre au contact s’investit dans un nouveau modèle où l’engagement opérationnel et la réorganisation organique sont les maîtres mots. En visite à Illkirch-Graffenstaden, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a rappelé aux cadres de la 2e brigade blindée (2e BB) ses attentes et objectifs.

 

D’emblée, le général donne la tonalité de sa feuille de route : « C’est une brigade qui a une forte pression ». En effet, pour la 2e BB, les évolutions du modèle « Au contact » se traduisent par le renforcement de nouvelles unités élémentaires au sein des régiments d’infanterie et de cavalerie et par l’intégration du 92e régiment d’infanterie.

Une orientation évidemment partagée par le commandant de la brigade, le général Jean-François Lafont-Rapnouil : « La première priorité est très claire, c’est le maintien de la capacité opérationnelle ». Dans cette optique, le général s’apprête ainsi à projeter 2 700 de ses militaires en opération extérieure et en mission de courte durée de novembre prochain à l’été 2016.

Parallèlement bien implantée sur le territoire national dans le cadre de l’opération SENTINELLE, la 2e BB conforte ainsi son rôle de brigade de haute intensité et s’affirme comme l’échelon essentiel dans le cadre de la préparation opérationnelle.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/09/2015 armée de Terre

 

Mise en place en janvier 2015, l’opération SENTINELLE se réorganise. Un nouveau dispositif a été présenté le jeudi 10 septembre au général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) venu rendre visite à ses soldats sur le terrain.

 

Une nouvelle organisation qui s’articule désormais autour de 3 états-majors tactiques mais dont les objectifs restent inchangés. Les patrouilles continuent donc, tout comme les points de zone fixes afin d’assurer la protection du territoire national.

Le général Bosser a profité de l’occasion pour rencontrer et rendre hommage à ses soldats qui composent le cœur de l’opération SENTINELLE : « Voilà des garçons qui ont largement donné ces huit derniers mois et je voulais leur rappeler que nous sommes conscients de leur réactivité et de leur capacité à effectuer cette mission ».

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/09/2015 armée de Terre

 

Le 7 septembre 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s'est rendu à Poitiers au contact des militaires du régiment d'infanterie char de marine (RICM) qui s'apprête à engager près de 300 de ses hommes en Afrique, dans le cadre de l'opération BARKHANE.

 

Parallèlement, depuis janvier 2015 et le lancement de l'opération SENTINELLE, environ 500 marsouins du RICM ont également été déployés sur le territoire national. Comme l'explique le lieutenant-colonel Mickaël, chef des opérations du RICM, " en un peu moins d'un an, c'est près de la moitié du régiment qui aura été engagé tant en opération intérieure qu'en opération extérieure".

 

L'occasion pour le ministre de la Défense de rappeler la polyvalence de nos soldats et la complémentarité de ces deux missions qui visent à assurer la sécurité des Français, tant sur le territoire national qu'à l'étranger.

Partager cet article
Repost0
28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre



03/08/2015 Armée de Terre

 

L'armée de Terre est engagée dans une réorganisation de grande ampleur qui s'inscrit dans le cadre du nouveau modèle de l'armée de Terre "Au contact". Ce modèle prévoit des forces terrestres capables d'intervenir sur les théâtres extérieurs et sur le territoire national en s'adaptant aux opérations et aux contraintes qui en découlent.

 

Les principales mesures de restructurations pour 2016 viennent d'être annoncées par monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. La répartition des formations et unités dans les nouvelles structures fait l'objet d'études complémentaires, dont les résultats seront annoncés avant la fin de l'année 2015.

 

Retrouvez le dossier des restructurations 2016.

Partager cet article
Repost0
28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 15:55
Cérémonie de baptême de la promotion 2015 des ORSEM

 

28 août 2015 Armée de Terre

 

Vendredi 21 aout s'est déroulée la cérémonie de baptême de la promotion 2015 des officiers de réserve spécialistes d'état-major, à l’École militaire (ORSEM).

Appelés à servir au sein des d'états-majors, les ORSEM suivent une formation intensive de 3 semaines à l’École militaire avant de pouvoir mettre en pratique leurs nouveaux acquis.

Complément indispensable de l'armée de Terre, la réserve opérationnelle est destinée à renforcer nos capacités militaires. D'ici 2019, ses effectifs passeront de 16 mille à 24 mille citoyens.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
Mesure concrète pour les cartes familles SNCF

 

10/07/2015 Armée de Terre

 

Le 2 juillet 2015, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, et le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy, ont signé une convention dans le but de renforcer le partenariat entre les deux institutions, au profit des militaires engagés dans les opérations extérieures et intérieures.

 

Cette décision fait suite à un commentaire laissé en avril 2015 sur l'article "Sur tous les fronts" du blog  interne du chef d'état-major de l'armée de Terre, (CEMAT), le général d'armée Jean-Pierre Bosser, demandant qu'un effort soit réalisé pour les familles des militaires engagés en opérations intérieures comme Sentinelle.

 

Une demande rapidement prise en compte, puisque c'est dans une des grandes salles du prestigieux Hôtel de Brienne qu'une assemblée de militaires et de journalistes a assisté à la signature du partenariat. Ce dernier vient donc s’ajouter au « quart de place », dont bénéficiait l’ensemble des militaires. Désormais, les familles des soldats engagés dans les missions de protection et de sécurité intérieure sur notre sol pourront, à leur tour, bénéficier de tarifs préférentiels sur l’ensemble des lignes de la SNCF.

 

Présents aux côtés de Guillaume Pepy et Jean-Yves Le Drian, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, le général Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, ainsi que le ministre des Transports, Alain Vidalis, ont également rendu hommage à neuf soldats qui se sont distingués par des « actes de bravoure et de sang-froid » dans des gares.

 

Les militaires sont issus de différents régiments : 27e BCA d’Annecy, 2e REP de Calvi et 1er RS de Valence. Ces hommes ont reçu la Médaille d’honneur des Chemins de fer.

 

Découvrez la cérémonie en vidéo :

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories