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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:55
Débarquement du VBCI pour les marsouins du régiment de marche du Tchad pendant l'exercice ''Serment de Koufra''. Crédits : SIRPATerre

Débarquement du VBCI pour les marsouins du régiment de marche du Tchad pendant l'exercice ''Serment de Koufra''. Crédits : SIRPATerre

 

20/11/2013 Armée de Terre

 

« Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront à nouveau sur la cathédrale de Strasbourg ». Koufra, 1941

 

Le régiment de marche du Tchad (RMT), régiment du serment, célèbre le 70e anniversaire de sa création autour d’un exercice grandeur nature baptisé « Serment de Koufra ». Début novembre, entre Colmar et Mulhouse, 500 militaires, près de 60 véhicules et des hélicoptères de combat ont ainsi été mobilisés pour cet entrainement grandeur nature. Génie, artillerie, transmissions, blindés, hélicoptères et marsouins étaient sur les rangs pour conduire avec efficacité cette manœuvre en terrain libre. La preuve en image.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Exercice "serment de Koufra"

18.11.2013 Armée de Terre

 

Comment franchir une rivière, un canal ou une brèche de 24 mètres avec la meilleure efficacité opérationnelle? Grâce au système de pose rapide de travures (SPRAT) ! Le régiment de marche du Tchad (RMT) en a fait l’expérience. Ici le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) franchit le canal du Rhône au Rhin grâce à ce système novateur, modulateur n’ayant aucune équivalence au monde.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:20
Nexter et son VBCI serait toujours, avec deux autres champions de l'armement terreste, en course pour un appel d'offre de 2 milliards de dollars lancé par le Canada. - photo EMA

Nexter et son VBCI serait toujours, avec deux autres champions de l'armement terreste, en course pour un appel d'offre de 2 milliards de dollars lancé par le Canada. - photo EMA

15/10 par Alain Ruello - lesEchos.fr

 

L’appel d’offre d’Ottawa de 2 milliards de dollars portant sur l’achat de 108 blindés ne serait pas annulé. Mais la décision sur la suite à donner à cette compétition a été une nouvelle fois repoussée.

 

Chez Nexter, on a dû pousser un ouf de soulagement. Contrairement à ce que laissait entendre la rumeur ces derniers jours, la Canada n’aurait pas annulé son appel d’offres de 2 milliards de dollars portant sur l'achat de 108 blindés d’infanterie médians, et pour lequel l’industriel français est donné comme très bien placé.

Baptisé « CCV » pour « Close Combat Vehicles », l’appel d’offre en question oppose trois champions de l’armement terrestre : l’Américain General Dynamics qui propose son Piranha V, le britannique BAE Systems avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et donc Nexter et son VBCI. A noter, que le CV90 est monté sur chenilles, ses deux concurrents sur roues.

Dans leur cahier des charges, les autorités canadiennes ont imposé que la construction des blindés se fasse localement. Contrairement à GD qui est implanté sur place, Nexter a dû forger une alliance, avec Bombardier en l’occurrence, pour répondre à cette exigence.

 

Plusieurs semaines, voire plusieurs mois

D’après la presse canadienne, la désignation du vainqueur était attendue en octobre, après d’intenses campagnes de tests et, deux années de retard. Il va falloir encore patienter visiblement. Combien de temps  ? « Plusieurs semaines, voire plusieurs mois », estime-t-on à Paris où l’on suit évidemment l’affaire de près. François Hollande en aurait parlé avec Stephen Harper, lors de la visite en juin à Paris du premier ministre canadien.

Rien n’a filtré officiellement sur les raisons du nouveau décalage. La rumeur en revanche va bon train, toujours selon les media canadiens. Ainsi, l’armée, dont le budget a été fortement compressé, préférerait utiliser son argent pour s’entraîner, d’autant que l’enveloppe impartie au projet CCV serait largement insuffisante pour couvrir l’achat des blindés, la formation, et leur stockage.

 

Nexter premier ?

Surtout, General Dynamics, dont le Piranha V serait arrivé second derrière le VBCI de Nexter à la fois d’un point de vue technique et économique, aurait tout fait pour torpiller l’affaire. L’industriel américain aurait reçu le soutien de ministres du gouvernement dont les circonscriptions abritent ses usines. Tant qu’à perdre, autant faire en sorte que le rival ne l’emporte pas : du grand classique en matière d’armement, si tout cela est vrai, évidemment.

Du coup, entre l’annulation de l’appel d'offres, qui aurait été la pire des décisions, et son report, Nexter peut conserver l'espoir que tout l’argent investi pour promouvoir son VBCI au Canada ne l’aura pas été pour rien. Attention à la douche froide cependant, car, comme certains le craignent en interne, Ottawa pourrait aussi bien annoncer dans un mois qu’il arrête tout finalement...

Contacté Nexter n’a pas souhaité commenter.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:55
Nexter Group recrute et se réorganise

10.10.2013 par Guillaume Belan

 

Le phénomène est assez rare et heureux dans cette période de marasme économique pour être souligné, le groupe français du terrestre recrute! En début d’année, déjà 55 postes avaient été ouverts et c’est maintenant près de 150 recrutements que Nexter souhaite réaliser. Il y a bien sûr les remplacements des départs à la retraite, mais la campagne de recrutement du groupe français va bien au-delà. Parmi ces ouvertures de postes, près de 90 CDI seront signés par Nexter, répartis entre les filiales Munitions et Systems. Les autres emplois ouverts concernent les jeunes en alternance, avec 60 contrats de qualifications qui doivent être signés cette année. Au total c’est plus de 200 postes qui auront été ouverts en 2013 par le groupe français. L’objectif pour Nexter est de renforcer la Recherche & Développement ainsi que de muscler la puissance commerciale du groupe. Ces effectifs vont aussi venir rajeunir le groupe et c’est une excellente nouvelle ! Cette vague de recrutement reflète également les ambitions de Nexter : un catalogue qui se renouvelle (Titus, Nerva…) et qui est essentiellement tourné vers l’export.

 

En parallèle, le groupe français se réorganise, dans la continuité des plans « Grand large », tourné vers la baisse des coûts et « Agilité et réactivité » . En bref, Nexter Systems s’adapte aux évolutions des marchés et se réorganise pour gagner à l’export tout en se mettant en ordre de marche pour le programme Scorpion. Avec tout d’abord la création d’un nouveau grand domaine baptisé Solutions Globales et Numériques (SGN), qui regroupe les activités systèmes d’informations (SIT…), simulation et vétronique.  L’objectif est d’apporter des réponses aux nouveaux besoins, notamment aux problématiques du programme Scorpion. Ensuite, dans un soucis de simplification de l’organisation, Nexter crée un domaine « Véhicules à roues », comprenant l’ensemble de la gamme du constructeur, des véhicules légers à ceux de combat (VBCI, Aravis, Titus…). Enfin, l’activité « Artillerie » se rapproche de celle « Armes et tourelles », ce nouveau grand domaine regroupant dorénavant tous les calibres, du 20 mm (ARX20…) jusqu’au 155 mm (Caesar…)

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:45
 Mali : les hommes et les matériels ont souffert mais ont tenu selon le RETEX de l'opération Serval

04.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale
 

serval,maliLe colonel Pierre Esnault, du Centre de doctrine d'emploi des forces de l'armée de Terre, a présenté un RETEX (retour d'expérience) sur l'opération Serval au Mali, lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de Défense (AJD).

Voici un complément plus technique au récit épique du général Bernard Barrera à lire ici... Absolument, on vous le conseille.

Une constante même si on se félicite de la cohérence de la brigade Serval, du combat interarmes et interarmées, de la boucle décisionnelle courte, de la rusticité et l'endurance de la troupe : " On n'a jamais vu une troupe aussi usée " ; " n'importe quel parc aurait souffert ".

 

La cohérence

L'armée de Terre se félicite de la cohérence du dispositif des forces prépositionnées, de la réactivité de l'alerte Guépard et de l'efficacité des appuis (renseignement, artillerie, génie, hélicoptères). Sur le terrain, on a apprécié la complémentarité des moyens : infanterie légère dans les montagnes, blindés dans les grands espaces, infanterie blindée face aux katibas motorisés du MUJAO.

 

Les hommes

serval,maliDu côté des hommes, pas de mystère lors du désormais rituel passage par le sas de Paphos à Chypre : " On n'a jamais vu une troupe aussi usée. En Afghanistan, malgré des conditions difficiles, les hommes rentraient en meilleure condition. "

Sur le plan psychologique, malgré l'âpreté des combats, parfois très rapprochés, " on n'a pas détecté d'augmentation des stress post-traumatiques même si ça peut évoluer dans le temps et se déclarer plus tard. Les gens ont surtout le sentiment de la mission accomplie et de la victoire. Ce qui n'apparaissait pas en Afghanistan... " Voilà un bel euphémisme à apprécier.

 

Les matériels

Pour le matériel, le colonel Esnault est catégorique : " Compte tenu des exigences du territoire, n'importe quel parc aurait souffert. "

Premier constat, " les matériels nouveaux ont tenu ".

serval,mali

Le Tigre a mangé beaucoup de poussière et cela a entraîné un colossal effort de maintenance, bloquant régulièrement au sol l'essentiel du parc (en raison de la cannibalisation de l'un pour dépanner l'autre). " Mais la présence d'un seul Tigre a parfois fait basculer le rapport de forces. "

Le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) est désormais surnommé " le saint-bernard du désert ". La climatisation a permis aux soldats de mieux économiser leurs forces que les autres ; la tourelle puissante a fait la différence.

Le camion-canon Caesar a parfois réalisé des raids de plusieurs centaines de kilomètres. " Et une heure après, il envoyait des feux très précis. "

Voilà pour l'aspect positif car les matériels plus anciens ont tiré la langue : " Certains sont de la génération de la 504. Il est grand temps de les remplacer mais bon... " Les rustiques VAB se sont fréquemment ensablés, les mobiles AMX 10-RC et VBL (véhicules blindés légers) vieillissent.

La logistique, déterminante dans un pays immense et rude, est allé " à l'os ". " D'abord, nous n'avons qu'une seule brigade logistique. Les matériels anciens comme le VTLR (véhicules de transport logistique à remorque), c'est fini. Ils n'ont pas tenu dans le désert. Ils sont au bout du rouleau. Le TRM 10 000 (6x6 mis en circulation en 1994) s'en est mieux sorti. "

Au-delà de la vétusté du parc, la souffrance du bataillon logistique a une explication plus stratégique :  le choix de projeter la logistique en dernier, après les hommes, puis les appuis. " On a ainsi aggravé l'élongation incroyable sur ce terrain exigeant et abrasif. Le rythme de la campagne a imposé de faire le plein de gas-oil et de repartir aussitôt. Lors du mandat suivant (à partir de mai), la disponibilité technique a encore chuté. "

Des efforts de cohérence sont à réaliser. Un exemple sur le premier GTIA (groupement tactique interarmes) de fortune constitué par des troupes venant du Tchad et de la Côte d'Ivoire : " Leurs radios ne se parlent pas. Il a fallu en acheter sur le marché de Bamako... " Bon, avec Scorpion, ça devrait évoluer.

 

Des chiffres

En trois temps (la course en avant, la mise en place des points d'appui et la réduction des sanctuaires terroristes) du 11 janvier à la fin avril, la brigade Serval a mené 53 opérations : 6 de brigade, 10 de niveau GTIA (groupement tactique interarmes), 30 de niveau sous-GTIA (200-250 soldats), 7 de réaction rapide.

Le bilan humain français est de sept morts et environ 200 blessés (ce chiffre manque dans le RETEX).

Le bilan humain adverse n'est pas évalué précisément, de " 600 à 1 000 jihadistes tués ", a indiqué le général Barrera qui a commandé la composante terrestre du premier mandat de Serval. Pour le reste, 50 véhicules neutralisés, environ 150 tonnes de munitions découvertes, 60 engins explosifs improvisés neutralisés et 20 vestes d'attentat suicide, plus de 200 armes individuelles et collectives prises.

La consommation des munitions françaises : 34 000 d'ALI (armes légères d'infanterie), 58 missiles AC (antichar), 753 obus d'artillerie, 80 obus de 105 mm et 3 502 obus de 30 mm.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:55
Les futurs blindés de l'armée de terre doivent-ils être made in France ?

15.09.2013 par Jean-Dominique Merchet

 

Lors de l'Université d'été de la défense, qui s'est tenue à Pau les 9 et 10 septembre, les grands chefs de l'armée de terre n'ont pas manqué d'insister sur le besoin de renouvellement rapide de leurs blindés légers, au travers de deux programmes, l'EBRC et le VBMR. L'Engin blindé de reconnaissance et de combat, qui doit succèder aux AMX-10RC et Sagaie et le Véhicule blindé multirôle, remplaçant du VAB (voir notre post de mars 2010) s'inscrivent dans le programme Scorpion d'équipement de l'armée de terre. 

 

AMX 10 RC Serval 2013 - photo Armée de Terre

AMX 10 RC Serval 2013 - photo Armée de Terre

Une question n'est pas tranchée : qui construira ses engins ? Ou plus exactement doivent-ils absolument être produits en franco-français par l'une des trois entreprises du secteur Nexter, Renault Truck Defense et Panhard (racheté en 2012 par RTD) ? Evidemment, ses entreprises le souhaitent, mais l'absence de discussions stratégiques ne laisse pas d'inquieter. La France doit-elle produire seule ses véhicules ou doit-elle s'associer avec d'autres, voire acheter sur étagères... dans le cadre de partenariats industriels, politiques et militaires ? Sur le thème : je vous achète des blindés légers, vous m'achetez des avions, des canons, des sous-marins ? 

 

Leclerc Gulf Flacon 2013 Qatar

Leclerc Gulf Flacon 2013 Qatar

La France a produit seul cet excellent char qu'est le Leclerc. En un quart de siècle, elle n'en a vendu (à perte) qu'à un seul pays, les Emirats arabes unis, alors que le Léopard 2 allemand équipe 17 pays... La France a produit seul cet excellent blindé d'infanterie qu'est le VBCI. Elle ne l'a pour l'instant pas encore exporté. 

 

Les futurs blindés de l'armée de terre doivent-ils être made in France ?

Savoir construire seul un blindé léger présente-t-il encore un caractère stratégique, comme c'est évidemment le cas pour un avion de combat ou un sous-marin ? Sans trancher, il faut en discuter. Cela n'a pas été le cas à Pau. Partie remise ?

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:50
Le Groupe Nexter sera présent au salon DSEI 2013

10.09.2013 Nexter Group

 

… et dévoilera la nouvelle référence en termes de mobilité du soldat

 

Héritier d'une industrie nationale multiséculaire, Nexter est un des leaders européens de la défense terrestre. Le groupe Nexter propose aujourd'hui une vaste gamme de systèmes de défense terrestre et équipe plus d'une centaine d'armées à travers le monde.

 

Du 10 au 13 septembre 2013, le Groupe Nexter dévoilera sur son stand (N8-160) une multitude de produits dont des véhicules blindés (VBCI) ainsi que l'ensemble de son offre de munitions et d'équipements produits par ses filiales (N7-460).

 

Véritable atout de l'Armée française lors des conflits en Afghanistan, au Liban et au Mali, le Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie (VBCI) 8x8 sera à l'honneur sur le stand Nexter (N8-160), mais également dans l'aire d'exposition statique des forces françaises où aura lieu une conférence sur le RETEX Mali. Nexter Munitions présentera également sa gamme complète de produits (munitions du moyen au gros calibre).

 

Sur le stand N7-460, les équipements Nexter seront à l'honneur et les filiales du groupe présenteront quelques-uns de leurs produits les plus novateurs : notamment Nexter Mechanics avec son système centralisé de gonflage de pneumatiques Syegon® et son siège anti-mines Safepro® ; NBC-Sys avec ses systèmes de protection contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques (NRBC) ; Nexter Robotics (robots terrestres et aéroterrestres) avec le robot NERVA® ; Optsys (systèmes optomécaniques et optoélectroniques) qui dévoilera pour la première fois son tout dernier démonstrateur technologique « Optsee » ; et enfin Nexter Systems avec son Système d’Information Terminal FINDERS C2®.

 

Parce que l'innovation est notre moteur et que le Groupe Nexter ne cesse de développer de nouvelles références dans le secteur de la défense, Nexter Systems vous invite le second jour du salon, mercredi à 10h, sur son stand pour découvrir en avant-première son tout nouveau système.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:55
Vidéo - 11e Université d’été de la Défense à Pau

 

Les 9 et 10 septembre 2013, l’armée de Terre accueille la 11eédition des universités d’été de la Défense à Pau. Un millier de militaires et plus de 200 véhicules ont été mobilisés pour présenter aux 400 universitaires, sénateurs, députés, industriels ou journalistes, les capacités de l’armée de Terre. Le volet dynamique des démonstrations reproduit les différentes phases des opérations récentes conduites par les armées sur les théâtres d’opérations extérieures. Quant au volet statique, il a pour objectif de permettre aux invités d’échanger avec les militaires qui mettent en œuvre des matériels essentiels comme le véhicule blindé du combat de l’infanterie (VBCI), le Tigre ou le camion équipé d’un système d’artillerie (CAESAR)…

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 09:54
photo EMA

photo EMA

19/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, la Direction générale de l'armement (DGA) vient de notifier une commande de modernisation de 48 VBCI au groupe public. Un contrat qui va donner de la charge de travail au principal site de Nexter, Roanne, en attendant le lancement du programme VBMR et d'un contart export structurant.

 

C'est une bonne nouvelle pour Nexter en général, et en particulier pour les salariés de la chaine d'assemblage du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI). Certes, le montant de la commande reste modeste mais le contrat va surtout donner un bon bol d'oxygène au groupe public en attendant mieux... c'est-à-dire le lancement d'un nouveau programme et/ou un contrat export d'envergure. Selon des sources concordantes, la Direction générale de l'armement (DGA) a récemment notifié une commande de modernisation de 48 VBCI, qui va dans cette opération prendre du poids... afin de mieux protéger les militaires en opération extérieure. Le véhicule blindé va passer de 28 à 32 tonnes.

Une commande qui va donner de la charge de travail aux salariés travaillant sur la chaine d'assemblage des VBCI (démontage et remontage des VBCI). Le retrofit des VBCI commencera seulement à la fin des dernières livraisons des actuels VBCI prévues à la fin de 2014. Soit au début de 2015. Les livraisons des VBCI modernisés devraient s'étaler jusqu'en mars 2016. Une deuxième tranche de 47 VBCI modernisés est également dans le viseur de Nexter.

 

Un relais en attendant mieux

En clair, l'avenir de Nexter était encore une fois dans les mains de l'Etat, le groupe ayant une visibilité d'un peu moins de 24 mois (exercices 2013 et 2014) grâce à son carnet de commandes. Mais il fallait un contrat pour faire la soudure entre la fin du VBCI et le lancement des programmes blindés VBMR et EBRC afin de donner de la charge de travail aux 800 salariés du site de Roanne. La consultation VBMR que Nexter Systems prépare en coopération avec Renault Trucks Defence (RTD) représenterait le relais pour le maintien du potentiel industriel du groupe. Le ministère de la Défense pourrait se décider avant la fin de 2013, sinon au plus tard début 2014. Nexter compte également sur un contrat export , notamment au Canada (de 108 à 138 exemplaires), au Danemark (autour de 250), au Qatar (plus de 400) et aux Emirats Arabes Unis (700). Un rapprochement à haut risque avec Krauss Maffei Wegman est même envisagé.

 

Un véhicule "combat proven"

Véritable "base vie" pour le fantassin, le VBCI offre un haut niveau de protection face aux différentes menaces des théâtres. Il a été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010 puis au Mali en début d'année 2013 où il a à chaque fois "parfaitement rempli les missions qui lui étaient assignées à la grande satisfaction des troupes engagées", selon la DGA.

Véhicule blindé tout-terrain à 8 roues motrices, successeur de l'AMX 10 P, il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d'infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est armée d'une tourelle de 25 mm et permet l'emport de onze soldats Félin. La version VPC, commandée à 110 exemplaires, dont le dernier vient d'être livré à l'armée de terre en mai 2013, est équipée du système d'informations régimentaire (SIR). Le VBCI est un véhicule de la classe des 30 tonnes qui atteint une vitesse de pointe de 90 km/h.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:20
Q-Nets, from QinetiQ North America

Q-Nets, from QinetiQ North America

Jul 9, 2013 ASDNews Source : U.S. Army

 

The U.S. Army has transferred to France technical test data on a rocket-propelled grenade defense system that is vital to its military operations in Mali, officials announced.

 

The U.S. Army Research, Development and Engineering Command, known as RDECOM, through its International Technology Center-France, helped to facilitate the exchange between the allies, said Lt. Col. Robert Willis, who led the project for RDECOM.

 

"The French Army wants the best thing out there," said Willis, commander of ITC-France under RDECOM Forward Element Command-Atlantic. "They are a professional and highly capable Army, and they want to protect their troops. They are determined to rapidly acquire the best technology, based purely on technical performance of the system."

 

The French Army had purchased an early version of a rocket-propelled grenade, or RPG, defense system, Q-Nets, from QinetiQ North America, known as QNA, a U.S. company. Fighting in Mali spurred the need for increased capabilities to protect French soldiers.

 

When the company developed an improved version, Q-Nets II, the French Ministry of Defense wanted to review the test data from the U.S. Army Test and Evaluation Command before making a procurement decision. However, QNA could not release the data to France because the exchange must be made under an international agreement from one government entity to another government, Willis said.

 

Willis and his colleagues at the U.S. European Command's Office of Defense Cooperation in Paris stepped in to expedite the data transfer under an established agreement, "Survivability Technologies for Land Combat Systems." RDECOM's Tank Automotive Research, Development and Engineering Center, known as TARDEC, at Detroit Arsenal, Mich., provides technical oversight for the agreement.

 

TARDEC's technical project officer for the agreement then verified that the detailed test data could be transferred from the U.S. Army to the French MoD.

 

Without the international agreement in place, this transfer of data would not have been authorized, Willis said.

 

Willis is accredited as an attaché of defense cooperation for these types of exchanges, and he presented the data to the French MoD, June 10. He used his fluency in French and background in Army test and evaluation to explain the technical and statistical nuances of the report.

 

In addition to assisting a NATO ally in an area of operations where the United States has national interests but not a desire to intervene with ground troops, the U.S. Department of Commerce had officially granted advocacy to QNA in an otherwise European-only competition, Willis said.

 

Col. Collier Slade, chief of the ODC in Paris, said the advocacy process allows the U.S. government to promote an American vendor in its efforts in a foreign country. In this case, QNA was the only U.S. company in competition to provide an RPG defense system to the French Army.

 

"The effectiveness of our advocacy policy in this case was ensured by the unique skill sets and reach-back that the RDECOM international team provided," Slade said.

 

RDECOM maintains a robust international footprint to promote cooperation between the United States and foreign partners to advance science, engineering and technical capabilities in areas important to the U.S. Army, Willis said.

 

RFEC-Atlantic in the United Kingdom has ITCs in France and Germany, RFEC-Pacific in Japan has ITCs in Australia and Singapore, and RFEC-Americas in Chile has ITCs in Canada and Argentina.

 

"Our NATO partners, including France and others in Europe, are long-standing allies," Willis said. "They possess the state-of-the-art in many technologies that we do not."

 

Maintaining these international relationships allows RDECOM to accelerate requests such as the transfer of RPG test data to France, Willis said. He is responsible for 16 European countries and concentrates primarily on France, Italy and Spain.

 

"We maintain cognizance of the expertise areas in our countries," Willis said. "We maintain contacts with the critical government, industry and academia that develop these technologies that we can share."

 

"We transfer technologies in both directions," he continued. "In this case, it was U.S. to France in support of an urgent operational requirement. In many other cases, it is shared foreign know-how that alleviates the need for large technology investments and development on our own."

 

RDECOM is a major subordinate command of the U.S. Army Materiel Command. AMC is the Army's premier provider of materiel readiness -- technology, acquisition support, materiel development, logistics power projection, and sustainment -- to the total force, across the spectrum of joint military operations. If a Soldier shoots it, drives it, flies it, wears it, eats it or communicates with it, AMC delivers it.

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 06:55
un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne. (photo Frédéric Lert)

un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne. (photo Frédéric Lert)

05.07.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

La DGA annonce la livraison, la semaine dernière, du 500ème VBCI destiné à l’armée de Terre. Le 8×8 a été commandé par la France à 630 exemplaires en deux versions : poste de commandement (VPC) pour 110 exemplaires et combat d’infanterie (VCI) avec un canon de 25mm en tourelle pour les 520 autres. Après l’Afghanistan et le Liban, le VBCI a connu son engagement le plus dur cette année avec l’opération Serval au Mali. Toute la palette de ses capacités ont été rudement mises à contribution : déplacements routiers rapides, tout-terrain dans les zones les plus dures, protection des fantassins, puissance de feu, moyens d’observation etc. Le tout sous une chaleur accablante, à 4000 km des bases françaises… Les 34 véhicules engagés s’en sont sortis haut la main, recueillant des avis unanimes de la part de leurs utilisateurs.  Après l’épreuve malienne, les évaluations techniques à venir dans le cadre des compétitions internationales paraitront sans doute bien fades.

 

L’international justement…

 

Il ne reste donc à ce jour que 130 véhicules à construire pour l’usine de Roanne avant la fin du contrat français. Au rythme de production actuel, une dizaine de véhicules par mois, la chaîne devra donc être mise en sommeil en fin d’année 2014 si aucun contrat export n’est décroché d’ici là. Certes, le contrat de production actuel sera prolongé par quelques travaux complémentaires permettant notamment le passage à un tonnage supérieur (sans doute 32 tonnes pour faire face à l’augmentation des charges emportées en opération) et le développement de nouveaux aménagements. Mais il ne s’agirait bien là que de lots de consolation, l’objectif principal et indépassable de Nexter étant bien de placer le VBCI à l’exportation. Dans la mesure où l’engin représente 50% du business plan de l’industriel pour les années à venir, il en va tout simplement de sa survie…

 

Nexter se veut toutefois confiant : le VBCI a très largement fait la preuve de ses capacités au combat et la ligne de production tient son rythme de croisière avec un portfolio de fournisseurs stable. « Le VBCI est techniquement fiable et éprouvé, sans risque technologique ni industriel » martèle-t-on à Roanne.

 

Face à lui, la concurrence la plus sérieuse vient du Boxer de KMW et du Piranha V de General Dynamics. Le premier est déjà en production et offre de belles performances sur le papier. Mais sa conception modulaire, sur laquelle communique volontiers KMW, serait aussi son talon d’Achille : la présence de différents modules interchangeables (un concept dont l’intérêt reste à démontrer en opération) impose sur le véhicule des interfaces complexes, lourdes et coûteuses. C’est d’ailleurs son coût élevé qui aurait valu au Boxer d’être éliminé de la compétition danoise, où le VBCI reste seul en lice face au Piranha V. Le défaut de ce dernier est de ne pas encore être en production. Or on sait que tout autant que la conception du véhicule, le passage à l’industrialisation constitue un écueil redoutable pour ce type de programme complexe.

 

Le Danemark, qui annonce un besoin pour 260 véhicules est donc le premier contrat sur lequel compte fortement Nexter. Une annonce est attendue avant la fin de l’année. Le Canada est également dans le viseur, avec un besoin exprimé pour 138 véhicules. Mais à court et moyen terme, le véritable pays de cocagne se situe au Moyen-Orient, où Nexter chiffre à 15 milliards de dollars son marché potentiel (toutes activités confondues) pour les cinq ou six ans à venir. Pour ce qui est des VCI, le Qatar a exprimé un besoin pour 446 véhicules et le Koweït pour une centaine. Mais c’est bien aux Emirats Arabes Unis que se focalisent tous les efforts actuels, avec un marché annoncé pour 700 véhicules. La France et Nexter n’ont pas ménagé leurs efforts pour décrocher ce contrat, avec notamment le déploiement dans le pays de deux pelotons de VBCI de l’armée de Terre (8 VCI accompagnés de 3 VPC) depuis novembre 2011. Jean Yves le Drian sera par ailleurs présent aux Emirats ce week-end, et rien n’indique que sa venue soit motivée par les courses de dromadaires…

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 07:55
La DGA réceptionne le 500e VBCI

04/07/2013 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 28 juin 2013 le 500e véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI). Produit par le groupement d’entreprises constitué par les sociétés Nexter Systems et Renault Trucks Defense, le VBCI a été commandé par la DGA à 630 exemplaires.

 

Véhicule blindé tout-terrain à 8 roues motrices, successeur de l’AMX 10 P, il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d’infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est armée d'une tourelle de 25 mm et permet l'emport de onze soldats Félin. La version VPC, commandée à 110 exemplaires, dont le dernier vient d’être livré à l’armée de terre en mai 2013, est équipée du système d’informations régimentaire (SIR).

 

Le VBCI est un véhicule de la classe des 30 tonnes qui atteint une vitesse de pointe de 90 km/h. Véritable "base vie" pour le fantassin, il offre un haut niveau de protection face aux différentes menaces des théâtres et amène d’excellentes capacités d’observation et de feu.

 

Le VBCI a été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010 puis au Mali en début d’année 2013 où il a à chaque fois parfaitement rempli les missions qui lui étaient assignées à la grande satisfaction des troupes engagées.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 21:45

19 juin 2013

En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, le GTIA Désert a mené l'opération Ceuze du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 20:45
Un VBCI du 92RI entame une reconnaissance d'axe d'In Delimane vers Gao

28.06.2013 - Crédits MTE J. Peschel Marine nationale-EMA

Serval au Mali : un véhicule blindé de combat de l'infanterie (VBCI) du 92eRI entame une reconnaissance d'axe d'In Delimane vers Gao

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:55
photo EMA

photo EMA

25.06.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Pendant un peu plus de quatre mois, entre le 19 janvier et le 26 mai dernier, le 92ème Régiment d’Infanterie a été lourdement engagé dans l’opération Serval. FOB revient aujourd’hui sur cette opération au cours de laquelle les « Gaulois » de Clermont Ferrand on remarquablement manœuvré.

 

Quelle a été précisément la participation du 92ème RI à Serval ?

 

Le régiment a fourni deux unités élémentaires (compagnies) et une partie commandement qui ont servi de colonne vertébrale au GTIA 2. J’étais moi-même chef du GTIA qui s’est constitué avec l’apport d’autres unités de la 3ème brigade mécanisée : je peux citer par exemple les moyens du génie fournis pour l’essentiel par le 31ème RG de Castelsarrasin, des éléments d’artillerie du 68ème RAA de la Valbonne ou encore des éléments blindés du 1er RIMa d’Angoulême. Pour compléter notre dispositif, le 126ème RI nous a également fourni des renforcements, notamment au niveau de la compagnie de commandement et de logistique.

 

Comment s’est fait le déploiement vers le Mali ?

 

Nos matériels et une partie des hommes sont partis par la mer en utilisant le BPC Dixmude de la marine nationale. D’autres hommes sont arrivés sur place directement en avion. L’embarquement s’est fait à Toulon et certains matériels ont rejoint le port par la route tandis que d’autres arrivaient en train. Cela a notamment été le cas des VBCI qui étaient déjà embarqués sur les wagons plats puisque nous devions partir en manœuvre…

 

Quel préavis avez-vous eu ?

 

Quelques heures à peine, avec une alerte déclenchée en plein week end. Nous étions d’alerte Guépard depuis septembre dernier et ce pour une période de six mois. Notre capacité à réagir à la surprise est un point clef à retenir de notre engagement.

 

Combien de VBCI  avez-vous amené au Mali ?

 

De quoi équiper deux compagnies de combat. Nous avons été un des premiers régiments à recevoir ce véhicule en 2009 et nous le maîtrisons à présent parfaitement.

 

Le 92ème RI était-il « félinisé » à son départ pour Serval ?

 

Non, nous ne l’étions pas. Nous commençons la « félinisation » maintenant.

 

Vous êtes parti de Toulon le 21 janvier 2013, quand êtes-vous arrivé au Mali ?

 

Nous avons débarqué à Dakar le 28 janvier. Nous avons reconditionné le matériel et nous sommes partis par la route vers le Mali 48 heures plus tard. Nous sommes enfin arrivés à Gao le 8 février, après un saut de 2500 kilomètres ! Les VBCI ont voyagé sur porte-chars ou par leurs propres moyens suivant les étapes. Les élongations importantes ont été une caractéristique essentielle et constante de cette opération.

 

Sur place, quel a été votre secteur d’activité ?

 

Le GTIA 2 travaillait dans le secteur du grand Gao, avec des éléments envoyés vers Tombouctou et Ménaka.

FOB Interview : colonel Bruno Bert, chef de corps du 92ème Régiment d’infanterie

Comment se sont comportés vos VBCI pendant l’opération ?

 

Ce véhicule de combat m’a impressionné ! Nos soldats ont pu en utiliser toutes les capacités, dans des conditions très difficiles. Le bilan est remarquable ! Le VBCI a une fois de plus fait la preuve de sa très grande mobilité sur tous les types de terrains rencontrés : les zones roulantes où il peut aller très vite, les zones rocailleuses dans les oueds, les zones sablonneuses… Le VBCI passe partout ! J’ajoute que le gabarit du véhicule n’a pas été gênant, y compris dans Gao. Le VBCI se pilote de façon très précise…

 

Quelle a été la fiabilité de l’engin ?

 

Nous avons accumulé environ 6000 kilomètres par véhicule et nous n’avons rencontré que peu de pannes importantes. Les petites pannes étaient très rapidement réparées et ne nous ont jamais arrêtés… Nous avons redécouvert à cette occasion que l’avantage du 8×8 est que l’on peut rouler de nombreux kilomètres avec un pneu crevé, ce n’est pas un souci…

 

La fiabilité des matériels ne doit-elle pas aussi beaucoup au soutien technique et logistique dont vous avez pu bénéficier ?

 

Absolument… la constitution d’un train de combat adapté nous a permis de tenir dans la durée et de mener des opérations longues au départ de Gao. La dernière a par exemple duré dix jours pour 600 kilomètres parcourus. A chacune de nos opérations, nous pouvions dimensionner précisément nos besoins logistiques. Ce soutien régimentaire, qui fait partie de la manœuvre d’ensemble et représente un vrai défi à lui tout seul, a toujours été particulièrement efficace.

 

Vous avez évoqué précédemment la mobilité du VBCI. Quel a été son impact au combat ?

 

Nous avons utilisé toutes ses capacités, nous avons beaucoup tiré à la 7,62mm et au canon de 25mm. Certains véhicules ont reçu des impacts, essentiellement des tirs d’armes d’infanterie. Mais aucun véhicule n’a été endommagé. Dans le feu de l’action, nous avons également enregistré des tirs de RPG7 contre nous, mais nous n’avons pas eu à subir d’explosions directes sur les véhicules.

 

Les accrochages ont été nombreux ?

 

Les tirs ont été assez fréquents en effet, que ce soit au niveau de Gao ou tout autour, dans les oueds… Mises à part quelques zones désertiques où nos moyens optroniques nous permettaient de voir loin, la plupart des engagements se sont faits à très courtes distances, parfois guère plus de dix mètres, dans des sous-bois ou en ville, dans des zones cloisonnées. L’infanterie débarquée a fait face à de nombreux engagements. L’entrainement et notre savoir-faire d’infanterie mécanisée ont joué à plein…

FOB Interview : colonel Bruno Bert, chef de corps du 92ème Régiment d’infanterie

Quel jugement portez-vous sur l’entrainement et l’expérience acquis par le régiment en préalable à Serval ?

 

Le régiment était d’Afghanistan en novembre 2012, deux mois avant le déclenchement de Serval. Il était donc parfaitement aguerri. Pour Serval, nous nous sommes fortement appuyés sur l’expérience afghane mais pas seulement : l’entrainement « générique », et notamment au Cenzub, a également prouvé toute sa valeur. Les hommes ont appliqué précisément ce qu’ils avaient appris en entrainement, les réflexes ont parfaitement joué.

 

Que retenez-vous de la prestation de vos hommes sur le terrain ?

 

Mes Gaulois se sont remarquablement comportés au feu, dans des conditions difficiles. Nous avons mesuré des températures de 63°C. Les hommes se sont révélés très rustiques et adaptables. On doute parfois de la jeune génération, accro à internet et au confort de la vie moderne… Eh bien j’ai été épaté par leur comportement au combat, dans la durée, avec des conditions de vie très dures, très exigeantes. Les soldats du 92ème RI étaient au rendez-vous et j’en suis très fier.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:20
photo Nexter Canada

photo Nexter Canada

June 13, 2013. By David Pugliese - Defence Watch

 

Defence Watch has picked up on some chatter in defence circles about the expected upcoming government announcement of the winning bid for the Close Combat Vehicle project.

 

As Defence Watch readers likely know, the Canadian Forces wants to buy 108 of the Close Combat Vehicles (CCVs). There would be an option for the purchase of up to 30 additional vehicles. The army had originally argued that the Close Combat Vehicles, which would accompany its Leopard tanks into battle, are a priority for future missions. But recently, the military leadership approached the government with a request to scuttle the project and transfer money to other priority programs. The government decided not to do that.

 

So now there has been talk about a possible CCV announcement in July. That would coincide with earlier statements by Army commander Lt.-Gen. Peter Devlin who noted last year that he anticipated an announcement sometime “mid next year.”

 

Still, others have told Defence Watch not to expect anything until later in 2013, perhaps September or October.

 

The vehicles that were evaluated included:

 

-Nexter Systems’ VBCI 25 – a platform currently in service with the French Army.

 

-BAE’s CV90.

 

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

- General Dynamics Land Systems Canada offered the Piranha 5 fitted with the Rheinmetall Lance 30 mm Modular Turret System.

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

The Close Combat Vehicle program was announced by the government in the summer of 2009.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:55

7 juin 2013 Armée de Terre

 

Le 16 bataillon de chasseurs stationné a Bitche (57) a réceptionné ses premiers VBCI. Le convoi ferroviaire est arrivé en gare militaire du camp de Bitche le vendredi 31 au soir. Treize engins ont été débarqué, un 2e convoi devrait arrivé fin juin et livrera les 16 derniers engins. Le 16 BC est la 3e unité de combat a être équipé de la triade FELIN-VBCI-NEB.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:55
Les "Gaulois" du 92e RI sont tous rentrés à Clermont-Ferrand

31.05.2013 par P. Chapleau – Lignes de Défense

 

130 soldats du 92e régiment d'infanterie ont regagné Clermont-Ferrand ce vendredi après-midi (photo cellule Com 92e RI). Désormais, tous les 350 militaires du régiment sont de retour en métropole après quatre mois passés au Mali.

 

Deux compagnies de combat d’infanterie équipées du VBCI (Véhicule blindé de combat d’infanterie), une équipe de mécaniciens et une partie de l’état-major, soit environ 350 soldats du régiment, avaient été déployées, fin janvier 2013, en urgence au Mali. Hommes et blindés étaient passés par le Sénégal avant un long raid blindé en deux étapes, de Dakar à Bamako puis de Bamako à Gao.

 

Durant les 4 mois de leur mission, les fantassins du 92e régiment d’infanterie ont participé à la recherche et la destruction des groupes terroristes. Les "Gaulois" se sont illustrés lors des violents combats dans les localités et zones désertiques du centre et nord du Mali ; ils ont notamment contribué à la sécurisation de la ville de Gao et de son aéroport.

photo EMA

photo EMA

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:55
07.05.2013 Par ministere de la defense
 
Au sommaire de ce numéro de mai 2013 :

Sujets :

« Le VBCI vu par ses utilisateurs » ;
« Mali : la bataille de l’Amatettaï » ;
« Présentation du centre de formation opérationnelle santé (CeFOS) ».

Grand angle :

« Le groupe militaire de haute montagne (GMHM) forme les commandos de montagne ».

Les plateaux de ce numéro de mai 2013 ont été réalisés avec la Patrouille de France .
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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 16:26
 
07.05.2013 Les lieutenants de la division d'application de l'école de l'infanterie sont à Mourmelon pour une phase de spécialisation sur VBCI.
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:50
source FOB

source FOB

23.04.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Le 8×8 de Nexter vient d’effectuer ses premiers tours de roues au Danemark, dans le cadre d’une compétition visant à fournir à Copenhague un successeur au M113. Ce dernier, entré en service il y a déjà un demi-siècle, est aujourd’hui totalement incapable de faire face aux niveaux de menaces et aux attentes propres aux opérations internationales. De toute évidence, les Danois veulent rapidement siffler la fin de la récré : l’appel d’offre a été lancé à l’été dernier et la sélection du vainqueur est anticipée pour le début 2014. Le besoin annoncé est fluctuant, de 200 (hypothèse basse) à 400 véhicules (hypothèse hausse), avec dans un premier temps des transports de troupes qui seront suivis par d’autres véhicules spécialisés. Même si la conjoncture économique plaiderait plutôt pour une hypothèse basse, le marché est très convoité à en juger par le nombre de concurrents. Huit ont répondu aux demandes d’information et six ont été « short listés ». Les deux éliminés sont le Boxer de KMW/Rheinmetall et l’AMV de Patria. Il reste en lice quatre véhicules chenillés et deux à roues, le VBCI retrouvant dans cette deuxième catégorie le Piranha 5 de General Dynamics.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Quatre mois d’essais intensifs devraient permettre à l’armée danoise de trouver son champion, ou pourquoi pas « ses » champions pour le cas où le Danemark choisirait de couper la poire en deux entre véhicules chenillés et à roues. Le VBCI arrive dans le royaume nordique fort de deux prestations particulièrement réussies, en Afghanistan tout d’abord et plus récemment au Mali. Dans le cadre de l’opération Serval, le 8×8 a sans doute écrit quelques-unes des pages les plus impressionnantes de sa jeune histoire, avec un raid de plus de 2500 kilomètres sur les routes et les pistes maliennes pour rejoindre la zone de combat. Optiques et canon de 25mm ont ensuite pu donner la pleine mesure de leurs capacités en appui de l’infanterie, avec des engagements à plus de 2000m.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 11:33
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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 10:05

Des militaires en Afghanistan avec des canons Caesar de Nex

 

28/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe d'armement terrestre détenu à 100 % par l'Etat français est à un tournant stratégique de sa jeune histoire. Trois défis sont devant Nexter, dont le PDG Philippe Burtin présente ce jeudi les résultats 2012 : le renouvellement de la gamme de ses produits, l'export comme relais de croissance et la consolidation de l'industrie terrestre en France et/puis en Europe.

 

Entendons-nous bien, Nexter aujourd'hui va bien. Sept ans après sa création sur les ruines de Giat-Industries, le groupe d'armement terrestre, remis en ordre de marche d'abord par Luc Vigneron puis consolidé par Philippe Burtin, est désormais un bon élève pour l'Etat, qui a toutefois dépensé sans compter pour sauver cette entreprise au bord du précipice au début des années 2000. Les temps ont changé. Au cours des sept dernières années, Nexter a versé à l'Etat, son seul et unique actionnaire, « plus de 700 millions d'euros de dividendes », a expliqué récemment le PDG de Nexter. Dans le même temps, il a généré un milliard de flux de trésorerie. Le chiffre d'affaires de Nexter, qui emploie 98 % de ses effectifs et achète 92 % de ses achats en France, devrait s'élever à plus d'un milliard d'euros en 2012.

 

Bref, Nexter a de quoi séduire les politiques à nouveau intéressés par le « Made in France ». Pour autant, la partie n'est pas finie. Car Nexter, devenu un systémier-intégrateur, est aujourd'hui à un nouveau tournant stratégique de sa jeune existence. Le groupe d'armements terrestres est confronté à trois défis qu'il doit mener pour poursuivre sa mutation. Il n'en détient pas toutes les cartes, l'Etat peut lui faciliter la tâche... ou lui compliquer son existence. En 2013, Nexter va très rapidement tester la bonne volonté de l'Etat à son endroit. Philippe Burtin attend dès le mois de mars une tranche conditionnelle d'une commande de munitions de gros calibre dans le cadre d'un contrat pluriannuel. Une commande vitale pour le site de La-Chapelle-Saint-Ursin dans la région Centre. D'ailleurs, il a confirmé début décembre avoir « déjà entré » dans son carnet de commandes des tranches conditionnelles portant sur ce type de munitions.

 

Le renouvellement de la gamme de produits

 

Comme tous les industriels du secteur de la défense, Nexter attend les conclusions du Livre blanc et sa mise en musique par la prochaine Loi de programmation militaire (LPM). Peut-être même un peu plus que les autres. Car les enjeux pour l'armée de Terre sont très importants, en raison notamment du remplacement du parc des VAB, dont le premier a été livré en 1976, et du parc de chars légers à roues, les AMX 10 RC par respectivement le véhicule blindé multi-rôle (VBMR) et l'EBRC. Deux nouveaux programmes qui doivent rapidement venir en relais du Caesar et des VBCI, dont les livraisons pour l'armée de terre vont s'achever dès la fin de 2014. C'est de la responsabilité de l'Etat qui tient l'avenir de Nexter, qui dispose aujourd'hui d'une visibilité de 24 mois (exercices 2013 et 2014) grâce à son carnet de commandes, entre ses mains. « Dans la programmation actuelle, la consultation VBMR que Nexter Systems prépare en coopération avec Renault Trucks Defence (RTD) représenterait le relais souhaité de maintien du potentiel industriel si le VBCI entre-temps, ne devait pas remporter de succès à l'exportation », explique Philippe Burtin.

 

Nexter XP2 Technology demonstrator for VBMR source DSI

 

L'EBRC est également un enjeu vital pour Nexter. Ce programme « permettra de maintenir en France la compétence de fonction feu et intégration de celle-ci dans une plate-forme avec des technologies de nouvelles générations », précise le PDG du groupe d'armements terrestres. Il est clair que l'EBRC apportera pour Nexter une charge de travail importante ainsi qu'un maintien des compétences en France de développement d'un système d'armes blindé. Enfin, Nexter compte également sur le programme Scorpion, qui « vise en premier lieu à la mise en cohérence des programmes des matériels et des équipements » (VBMR, EBRC, VBCI...) « Si les notifications (du VBMR, Scorpion et EBRC, ndlr) étaient retardées - nous commencerons ces programmes par les phases de développement et de conception -, nos bureaux d'études devraient faire face à une difficulté en 2015 », a fait valoir Philippe Burtin. En 2012, Nexter a consacré 15 % de son chiffre d'affaires à la recherche et développement (R&D), dont la moitié a été autofinancée. Par exemple, il a investi 15 millions d'euros pour le programme Scorpion. Enfin, Nexter doit encore travailler pour confirmer la moitié de sa charge de travail pour 2015. Un salut qui passera forcément par l'export.

 

Des relais de croissance à l'export

 

Face aux incertitudes du budget de la défense en France, et plus généralement en Europe, Nexter doit trouver des relais de croissance à l'export. Compliqué pour une entreprise qui a longtemps été repliée sur elle-même en France, mais pas impossible. D'une part parce que Nexter a trois matériels qui séduisent les clients à l'export (Caesar, Aravis et VBCI) - cela demande encore confirmation pour le VBCI - et, d'autre part, le groupe « est revenu dans les grandes compétitions internationales », a assuré Philippe Burtin. En 2012, le groupe a fait feu de tout bois. Nexter avait l'an dernier « 34 prospects actifs » et a remis « 130 offres », soit un niveau identique à celui de 2011. Et cela marche bien. En 2012, 80 % des prises de commandes, qui seront supérieure à celles de 2011, proviendront de l'exportation. « C'est un jalon qui résulte de la conjonction d'une offre produit/services en adéquation avec le besoin et d'une réelle mobilisation des toute l'entreprise pour saisir les opportunités ».

 

VBCI - French Army in Afghanistan with flexible wire cage R

 

Quels prospects ? Nexter doit soumissionner en 2013 en Inde pour un matériel de type Caesar et discute, selon sa stratégie de partenariats établie avec des industriels locaux, avec des fournisseurs indiens de solutions de châssis afin de satisfaire aux exigences de compensation. Les groupes indiens Tata, Ashok, Leyland, BEML et Eicher sont en compétition pour travailler avec Nexter. Le Caesar a déjà été vendu à l'Arabie saoudite (132 exemplaires), à l'Indonésie et à la Thaïlande. Le Danemark est également intéressé par ce type de matériel. Le VBCI intéresse également plusieurs pays, dont les Emirats Arabes Unis, qui étaient à deux doigts il y a quelques jours au salon d'Abu Dhabi de sélectionner Nexter pour entrer en négociations exclusives pour la vente de 700 véhicules. Deux autres compétitions se déroulent actuellement, au Canada « où le client a qualifié notre offre de compétitive avec un retour industriel de bon niveau », selon Philippe Burtin, et au Danemark, où elle est également « jugée compétitive ». Décision en 2013. Et de rappeler que « s'agissant du VBCI, nous avons été éliminés dans une seule affaire, en 2010 en Suède ». Le VBCI a également échoué en 2008 en Grande-Bretagne.

 

Consolidation européenne ?

 

Le dossier de la restructuration européenne est un serpent de mer que Luc Vigneron avait vendu en 2004 à l'opinion publique pour justifier les restructurations sévères en vue de redresser le groupe. Aujourd'hui Nexter va bien même s'il fait sa route tout seul. Que peut-il espérer ? D'abord, il peut se renforcer. Deux dossiers sont en cours d'examen en France. Le premier est celui de TDA, filiale à 100 % du groupe Thales spécialisée dans les mortiers et les roquettes. En 2011, l'Etat avait retenu le schéma de confier TDA et sa filiale FZ à Nexter, et en contrepartie de faire entrer Thales dans le capital de Nexter. « L'instruction du projet industriel et les due diligences ont été commencées sans que les valorisations ne soient échangées. Le processus est suspendu depuis le printemps dans l'attente des orientations des autorités », a expliqué en décembre Philippe Burtin. Ce dernier précise qu'il a la trésorerie qui lui permettrait de procéder à l'achat comptant de 100 % des actions TDA. L'autre dossier est celui des poudres et explosifs, une filière regroupée dans Eurenco. Dès 2007, Nexter a manifesté son intérêt pour reprendre cette entreprise. Ce qui permettrait à Nexer d'internaliser la fourniture de ces composants essentiels pour ses munitions. Philippe Burtin a réitéré au deuxième trimestre 2012 son offre de reprise d'Eurenco ainsi que de sa maison mère SNPE « dans le but de rationaliser les structures de défaisance existantes dans le terrestre ». En revanche, pas question de se faire racheter par RTD. Des discussions avaient été menées début 2011 et ont été interrompues en accord avec l'actionnaire.

 

Deuxième étape, l'Europe. Pour l'heure, les discussions ont tourné en rond. Car pour Philippe Burtin, « il s'agit de disposer de la capacité financière adéquate et c'est là que la question de la taille se pose. A moyen terme, elle nous permettra de financer le développement de nos produits, en parallèle du retrait de l'Etat, qui déjà demande le cofinancement. (...) A moyen terme c'est la taille qui nous permettra, dans la structure rassemblée et agrandie d'un groupe européen de faire face à ces nouveaux enjeux ». Nexter doit également faire face à de nouveaux entrants des pays émergents, qui sont « la vraie menace », selon le PDG de Nexter. « Ces pays montent progressivement en gamme en capitalisant sur leurs domaines de compétences - camions, engins spéciaux, autobus. Grâce aux transferts de technologies - ils se constituent une industrie puissante fondée sur des besoins nationaux d'équipements - ils produisent de grandes séries - et une structure de coûts que nous ne pouvons pas atteindre ». C'est notamment le cas de la Turquie, de l'Afrique du sud, de la Corée du sud, de la Chine... Dans le secteur de la défense terrestre, Nexter doit faire face à la concurrence où les produits se comptent par dizaines dans certains créneaux.

 

Qui pour s'allier avec Nexter ?

 

Derrière General Dynamics et BAE Systems, dont leur portefeuille va des systèmes d'armes jusqu'aux services en passant par les équipements et les munitions, Nexter voudrait se frayer un chemin pour devenir le troisième acteur global de la défense terrestre européen « permettant l'autonomie des choix et des actions » de nos clients européens, notamment l'armée française. Car, selon Philippe Burtin, « l'objectif de Nexter est de maintenir l'unité des activités systèmes et des munitions du groupe » et de « préserver sa liberté de systémier ». Enfin, l'ambition de Nexter « vise à la formation d'une entreprise intégrée dans laquelle les intérêts français seraient préservés : majoritaires ou à égalité de droits, tout en pérennisant en France les compétences nécessaires au maintien de l'autonomie d'approvisionnement des forces ».

 

Selon le PDG de Nexter, "en Europe, les contacts nécessaires sont établis avec les partenaires potentiels et les discussions se poursuivent pour rapprocher Nexter de ceux qui partagent le bien-fondé de sa vision stratégique en vue de constituer le leader européen souhaité. Certaines entreprises ne partagent pas l'actualité de cette vision, par exemple en Belgique ou en Finlande. D'autres, en Angleterre ou en Allemagne, ne souhaitent discuter que d'une prise de contrôle de Nexter. Aucun partenaire, je le confirme, n'est arrêté par l'aspect étatique de notre actionnariat". A suivre...

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:52

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VBCI à bord du BPC Dixmude - photo EMA

 

24/01/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Des Véhicules Blindés de Combat d'Infanterie sont en cours d'acheminement pour renforcer le dispositif français.

 

Après deux semaines de frappes aériennes, c'est l'armée de terre et ses chars qui montent en puissance dans le Sahel. Bientôt, de nouveaux blindés débarqueront dans le désert pour faire face aux tanks des djihadistes au nord du Mali. Au sein du second GTIA (Groupement tactique interarmes) embarqué depuis Toulon sur la Méditerranée, ont été chargés des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), un engin de combat dernier cri qui viendra renforcer les «Sagaie», VBL (Véhicule blindé léger) et autres VAB (Véhicule de l'avant blindé) déjà à l'œuvre sur le terrain.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

Chars et hélicoptères d'attaque - trois Tigre ont été déployés - auront notamment pour mission de participer à la destruction de l'armement des groupes armés islamistes. de fabrication soviétique et russe récupérés par les djihadistes lors des combats contre l'armée malienne en 2012, pillés dans les dépôts de Gao et de Tombouctou ou récupérés dans les arsenaux libyens au moment de la chute de Kadhafi, en 2011.

 

Les groupes armés islamistes possèdent également des pick-up Toyota équipés de canons et des véhicules de combat d'infanterie. «Ils sont bien équipés. Beaucoup mieux que les talibans en Afghanistan. Leur matériel est d'une génération assez récente», explique un officier de l'armée de terre. Pas plus que les chars, les missiles sol-air provenant des stocks d'armes libyens n'ont été utilisés. «Mais il faut rester prudent. On ne peut rien exclure», prévient-il.

L'inquiétude concernant la possible utilisation de missiles sol-air, capables d'abattre un avion ou un hélicoptère, existait bien avant la guerre. Comme les camions lance-roquettes, les mortiers et les mitrailleuses lourdes, ils ont été ciblés depuis le début de l'intervention par les frappes aériennes.

 

Selon Les Échos, l'armée de terre s'apprêterait à envoyer dans le Sahel quatre chars Leclerc, le fleuron des blindés, le symbole de l'excellence guerrière de la France. Les états-majors ont pour l'instant démenti. Cependant, l'utilisation dans les sables du Sahara de ce monstre sacré ne constituerait pas seulement un signal politique et militaire fort.

Sur le terrain, certains spécialistes estiment qu'il apporterait un plus. Pas seulement pour détruire les chars des djihadistes. Mais pour surveiller, renseigner. «Un Leclerc, c'est plus qu'un char. C'est aussi une plate-forme d'observation mobile. Un superchar qui ouvre des capacités supplémentaires», explique un officier. En 1999, pendant la guerre du Kosovo, ils n'avaient pas tiré un seul coup de canon. «Mais ils ont permis aux militaires français de tout voir, jour et nuit.» Leur allonge de tir de 4.000 mètres permettrait aussi de compenser l'une des principales difficultés de cette guerre. L'élongation, c'est-à-dire la capacité, pour les djihadistes, dotés d'une grande mobilité, de se dissoudre dans l'immense espace désertique du Mali.

 


Une partie des islamistes serait favorable à une solution politique

L'un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), s'est scindé en deux, une partie de ses membres appelant jeudi à une «solution pacifique», au quatorzième jour de l'intervention militaire française au Mali. Des dissensions étaient déjà apparues dans cette organisation islamiste en décembre lorsque des cadres d'Ansar Dine avaient annoncé à Alger leur volonté de rompre avec le discours belliciste de leurs dirigeants. Ils ont créé un nouveau groupe, baptisé Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), l'Azawad étant le nom que les Touaregs donnent au nord du Mali, en proie à des tensions indépendantistes depuis des années

 


Note RP Defense : le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie) n'est pas un char. Il est armé d'une mitrailleuse 12,7 mm montée sur un tourelleau téléopéré et d'un canon de 25 mm positionné sur une tourelle monoplace

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:45

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23/01/2013 Mer et Marine

 

Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a appareillé lundi de Toulon avec, à son bord, de quoi renforcer significativement les moyens de l’opération Serval, au Mali, pour laquelle plus de 2000 militaires français sont déjà engagés. Le BPC de la Marine nationale a embarqué les éléments d’un Groupe tactique interarmées (GTIA) doté de nombreux véhicules de l’armée de Terre, dont des chars AMX10 RC, mais aussi des VBCI (Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie), des VAB (Véhicules de l’Avant Blindés), des VBL (Véhicules Blindés Légers) et autres camions. Ces moyens, venant de toute la France, proviennent de différents régiments. 

 

Une première pour un BPC

 

L’ensemble du matériel a été chargé dans le hangar, les ponts à véhicules et sur le pont d’envol du Dixmude. Quant aux soldats de l’armée de Terre, ils ont pris leurs quartiers dans les nombreux logements prévus pour l’accueil des troupes. Dans quelques jours, ces unités seront débarquées dans un port d’Afrique de l’ouest, d’où ils gagneront le Mali. « Dès le déclenchement de l’alerte, l’expert amphibie du bord a défini un plan de chargement, afin d’embarquer et de répartir sur les différents ponts les véhicules et le matériel des unités composant le GTIA. Suivant ce plan, les équipiers manœuvriers se sont relayés dimanche, toute la journée et la nuit, afin de charger véhicules, matériels et conteneurs. L’équipage du BPC, renforcé pour l’occasion, conduit une opération jusqu’ici inédite pour ce type de bâtiment expéditionnaire. C’est la première fois qu’un BPC est déployé en mission de transport opérationnel, avec un tel chargement. Du radier au pont d’envol, dans les postes des ponts 1, 2 et 3, le camouflage des véhicules et des treillis est visible partout. La rapidité d’exécution et la souplesse d’emploi sont les atouts que le BPC et son équipage ont mis au service de l’Etat-major des Armées pour cette projection maritime », souligne la Marine nationale.

 

« Une projection hors normes, on n’avait jamais fait ça »

 

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En employant l’un des trois BPC de la marine, l’Etat-major des armées diversifie donc ses moyens de projection dans la cadre de la montée en puissance de l’opération Serval. Alors que les premières forces ont été déployées soit par voie terrestre depuis la Côte d’Ivoire (Licorne) soit par voie aérienne depuis le Tchad (Epervier) et la France (alerte Guépard), les avions sont, aujourd’hui, notamment mobilisés pour l’acheminement des troupes africaines de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA), que l’armée française accompagnera dans le cadre de la reconquête, sous mandat de l’ONU, du nord du Mali, contrôlé depuis près d’un an par des groupes terroristes. Cette reprise en main d’un pays dont la superficie est plus de deux fois supérieure à la France nécessite d’importants moyens, d’où les renforts en cours d’acheminement, dont le nombre et la puissance sont conformes avec une telle mission. Selon les militaires, l’envoi d’AMX10 RC et de VBCI, par exemple, ne résulte pas d’une résistance plus forte que prévu mais simplement d’une logique de moyens. Dans l’urgence de stopper la progression des groupes terroristes vers le sud du Mali, l’armée française a d’abord déployé ses moyens présents dans la région, hélicoptères des forces spéciales, avions de combat basés au Tchad puis les unités terrestres, chars légers Sagaie, VAB et VBL. Ensuite, dès lors qu’il est devenu évident qu’il faudrait accompagner la MISMA dans la reconquête du nord, des moyens complémentaires, dont l’engagement avait été envisagé dès le début, ont commencé à quitter l’Hexagone. On notera d’ailleurs que, depuis le 11 janvier, l’armée française a réalisé un véritable tour de force en déployant autant de moyens en si peu de temps. « C’est une projection hors normes. On n’avait jamais fait ça auparavant dans des délais aussi courts », affirme un officier.

 

Les capacités du bâtiment utilisées durant le transit

 

Dans le tempo actuel des opérations, l’armée française a choisi de recourir à un BPC, même si l’acheminement des moyens va nécessiter plusieurs jours. Toutefois, ce délai est à comparer avec celui que nécessiterait un pont aérien depuis l’Hexagone. Car, si le VBCI est par exemple aérotransportable, il faudrait de nombreuses rotations pour acheminer des dizaines de véhicules de ce type, alors que le Dixmude peut, d’un coup, transporter l’ensemble des unités concernées, ainsi que les engins qui ne peuvent pas prendre l’avion.

 

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Longs de 199 mètres et affichant un déplacement de 21.500 tonnes en charge, les BPC ont été justement conçus pour la projection de forces, avec une capacité d’emport de 70 véhicules (dont des chars) et 450 soldats, que les bâtiments déchargent soit à quai, soit au moyen d’engins de débarquement (ils disposent d’un radier pour deux engins de type EDAR ou quatre chalands de type CTM). Le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude peuvent, par ailleurs, embarquer 16 hélicoptères lourds (il n’y a actuellement pas d’hélicoptères à bord, le groupement aéromobile de Serval ayant rejoint la zone par avions). Ils disposent aussi d’importantes infrastructures hospitalières et d’un grand espace de commandement, capable d’accueillir jusqu’à 150 opérateurs. Ce PC est, d’ailleurs, utilisé durant le transit du Dixmude. « L’état-major du GTIA profite des structures de commandement qui sont mises à sa disposition, notamment la vaste zone état-major et les moyens de communication satellitaire, pour se mettre en condition pour ses opérations futures ». De même, alors que les véhicules pourront être préparés et entretenus à bord du BPC avant le transit sur les routes africaines, les hommes de l’armée de Terre bénéficient des installations du bateau pour travailler, se reposer et entretenir leur forme : « L’entraînement physique des combattants est maintenu grâce aux installations sportives comme la salle de sport. Enfin, instructions et briefings des éléments du GTIA se succèdent afin de parfaire la compréhension de la mission et le cadre d’emploi de leur unité ».

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