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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:50
« Seul, personne ne peut rien »

 

2 févr. 2016 par MIL.be

 

Du 25 janvier au 5 février, l’Air Manoeuvre Brigade néerlandaise se livre à un exercice de grande ampleur dans les provinces du Limbourg, de Liège et d’Anvers. Elle coopère avec quelque 80 para-commandos belges du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:45
photo Stijn Verboven MIL.be

photo Stijn Verboven MIL.be


21.12.2015 Texte et photos : Stijn Verboven - MIL.be

L’exercice Tropical Storm qui se déroulait au cœur de l’Afrique a pris fin. Les derniers militaires belges se sont retirés de la capitale gabonaise, Libreville, le 13 décembre pour rejoindre la Belgique. Le reportage sur l’exercice peut être visionné ici.

 

Après l’exercice brigade du 9 décembre à Kindu, les para-commandos du 3 Bataillon de Parachutistes ont rejoint le reste du détachement belge au Gabon. Deux jours plus tard, le 11 décembre, ils ont donné une dernière démonstration sur la côte de Libreville.

Durant celle-ci, les para-commandos belges ont attaqué Barracuda Beach avec leurs collègues gabonais. La plage avait été prise par des rebelles fictifs. Les militaires ont accosté à l’aide de bateaux à moteur Zodiac avant de défaire rapidement l’opposition. Un homme y a été fictivement blessé et a été évacué par hélicoptère. Un beau spectacle offert aux différentes autorités belges, françaises, américaines et gabonaises sur place.

 

photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be
photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be

photo Stijn Verboven MIL-be

Pour bon nombre de participants, l’exercice Tropical Storm fut la première rencontre, mais aussi la plus intense, avec le continent africain. Et ce n’est pas anodin. Ils savent désormais à quoi s’attendre si des compatriotes devaient un jour être évacués d’Afrique.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:50
Jankel livrera dès 2016 108 Fox Rapid Reaction Vehicles aux forces armées belges

Jankel livrera dès 2016 108 Fox Rapid Reaction Vehicles aux forces armées belges

 

8 décembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Bonne nouvelle pour les para-commandos et forces spéciales belges, le Conseil des ministres du Royaume a accordé, le 4 décembre 2015, son feu vert pour l’achat de nouveaux véhicules de réaction rapide (Rapid Reaction Vehicles, ou RRV) afin de remplacer les vénérables jeeps Iltis encore en service. Et ce sont les Britanniques de Jankel Armouring Ltd., spécialisés dans le blindage de véhicules tactiques, qui se chargeront de livrer un total de 108 véhicules tactiques Fox RRV.

 

Il n’aura donc fallu que quelques semaines au Fox de Jankel, dévoilé au salon DSEI en septembre dernier à Londres, pour trouver un premier acquéreur. L’entreprise britannique a remporté ce contrat, dont le montant est estimé à 25-30 millions d’euros, face à deux autres entreprises. « L’acquisition de ces RRV s’inscrit dans le choix de la Défense de recourir à des forces expéditionnaires terrestres légères motorisées afin d’exécuter des opérations qui sont caractérisées par la vitesse, l’autonomie et la flexibilité, » précise le Conseil des ministres sur son site internet.

 

Selon le communiqué du ministère de la Défense belge (« la Défense »), les 108 véhicules prévus seront accompagnés de 38 kits modulaires de protection, ainsi que de 60 dispositifs démontables munis de lanceurs de pots fumigènes et d’un soutien technique pluriannuel. Le futur RRV disposera du panel d’armes récurrent pour cette catégorie de véhicule : mitrailleuse de 7.62 mm, mitrailleuse lourde de 12.7 mm, ou encore lanceur automatique de grenades 40 mm. La Défense ayant émis le souhait de voir ses troupes utiliser le Fox RRV dés 2016, les premières livraisons devraient intervenir dans les semaines à venir.

 

Le Fox de Jankel est une version militarisée du 4×4 Toyota Land Cruiser. La modularité, selon Jankel, est l’un des éléments clés du Fox RRV. Une modularité qui permet notamment d’adapter rapidement la configuration du véhicule en fonction du type de missions : transport d’opérateurs supplémentaires, évacuation de blessés, stockage de palettes OTAN, etc. Le Fox RRV peut être équipé soit d’un moteur essence V6 ou d’un moteur diesel V8, tous deux couplés à une transmission manuelle ou automatique.

 

Véhicule tactique léger de l’armée belge depuis plus de 30 ans, la jeep Iltis est maintenant appelée à rejoindre les étals des collectionneurs. Autrefois apprécié pour ses performances et son agilité, le véhicule de Volkswagen est néanmoins devenu obsolète en raison d’une trop faible protection balistique à l’égard des mines et autres engins explosifs improvisés. Il n’en restait d’ailleurs plus que 156 en service sur les 2 500 livrées au total, la plupart ayant déjà été remplacées par des plateformes plus lourdes, tel que le Lynx d’Iveco.

 

Bien que mises à mal par des contraintes budgétaires, les forces terrestres belges progressent donc dans leur modernisation. Outre les Fox RRV, les unités belges ont récemment achevé la livraison de nouveaux missiles sol-sol Spike LR et continue sa transition du fusil d’assaut FNC vers le FN SCAR.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:45
Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

 

29/10/2015 Texte & photos : Karen Bral – Vidéo : DG Com

 

Depuis 2013, l'Union européenne envoie des instructeurs au Mali afin de former les troupes maliennes. Il s'agit de la Mission Européenne d'Entraînement au Mali (European Union Training Mission Mali,EUTM). La Belgique s'y est engagée afin d'assurer la sécurité. Depuis septembre de cette année, le Bataillon de Chasseurs à Cheval, également connu en tant que Bataillon ISTAR, s'occupe de la Force Protection dans le secteur du camp d'entraînement de Koulikouro.

 

« Vu que les instructeurs se concentrent uniquement sur leurs cours, ils ne veillent absolument pas à leur propre sécurité », déclare Niels, chef de peloton. « Nous sommes donc là pour les protéger et faire en sorte qu'ils puissent faire leur travail sans entraves. Il n'y a pas eu d'incidents durant les six dernières semaines mais il arrive que les Maliens s'approchent trop du stand de tir ou encore que des enfants soient dans le chemin », poursuit-il. « Nous nous assurons qu'ils restent bien à distance de sécurité. »

 

 

photo MIL.bephoto MIL.be

photo MIL.be

Un autre aspect de la mission de sécurité est de maintenir des équipes d'intervention rapide de permanence. On les nomme Quick Reaction Forces, ou QRF. « Trois sections se tiennent parées à chaque fois pendant 24 heures pour intervenir dans un délai de cinq, quinze ou trente minutes », explique le chef de section Quentin. « Nous escortons par exemple des dépanneuses quand des véhicules sont embourbés ou lorsqu'une ambulance démarre. Ils n'encourent ainsi aucun risque durant leur mission. »

 

Les escortes vers la capitale Bamako sont une autre de leurs activités. C'est dans son aéroport que transitent les militaires qui sont toujours accompagnés d'une Force Protection. Enfin, leur dernière tâche consiste à monter la garde et patrouiller dans et hors du camp d'entraînement.

 

Pour beaucoup de militaires du détachement, il s'agit de la première opération à l'étranger. Ils sont, dès lors, très enthousiastes et motivés à mener leur mission à bien. Les éclaireurs resteront en poste au Mali jusque mi-janvier. Ils seront alors relevés par les fantassins du Bataillon 12 de Ligne Prince Léopold – 13 de Ligne de Spa.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:50
 photo Belga

photo Belga

 

28 octobre 2015 par J.-B. M. - dhnet.be

 

Belgique Le patron de la composante Terre, le général Deconinck, inquiet du coût du déploiement des militaires en rue.

 

La Défense belge mobilise toujours entre 200 et 250 militaires, en faction à proximité des points sensibles ou en appui de cette opération baptisée Homeland. Depuis février dernier et le début du déploiement, le coût de cette opération a atteint les 10 millions d’euros. Ce n’est pas l’unique facture, il en est une autre dont la composante Terre s’acquitte déjà.

 

Laquelle ? Celle des jours/hommes, une unité de mesure employée pour jauger le coût en termes de ressources humaines; depuis le début d’Homeland, 70.000 jours/hommes y ont été investis. Sur 300.000 alloués à la partie terrestre de l’armée belge.

 

À titre de comparaison, les 300 hommes déployés sur les théâtres d’opération extérieure représentent une facture de 100.000 jours/hommes pour cette année. Un quart du budget de l’armée.

 

"Pour l’instant, je peux tenir dans la durée, pour autant que le déploiement à l’étranger reste faible" d’un point de vue quantitatif, nous assurait hier le général Jean-Paul Deconinck, chef de la composante Terre.

 

Toutefois, il prévient : "Je ne pourrais pas tenir un engagement de 1.200 hommes durant des années. On atteint les limites du système." Car pour un militaire engagé sur le terrain, il en est un autre au repos - celui qui vient d’être relevé - et un autre en préparation à la mission - celui qui prendra la relève.

 

"Sachant que je dois entraîner mes gens", ajoute le général Deconinck, qui rappelle la mobilisation de 782 militaires pour l’exercice Otan Trident Juncture, en Espagne, en cours. Un exercice indispensable puisqu’il vise à tester la capacité de la force de réaction rapide de l’Alliance.

 

Le général Deconinck fait ainsi suite au constat déjà posé par la… Défense elle-même, lorsqu’elle a ouvert quelque 700 places pour l’année 2015. Un nombre très faible au regard de l’attrition dans certaines unités et des futurs départs massifs à la retraite.

 

Côté syndical, même son de cloche. Pour Patrick Descy, de la CGSP-Défense, le dispositif Homeland déforce déjà la Défense en puisant dans ses ressources, au détriment de l’entraînement et de potentiels engagements à l’étranger. "La question de la vocation sécuritaire de ce déploiement interne se pose." Du côté de la direction de la Terrestre, on ne s’attend néanmoins pas à un retrait des militaires en rue de sitôt.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Le Piranha est primordial durant l’exercice Baltic Piranha. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

Le Piranha est primordial durant l’exercice Baltic Piranha. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be


27 oct. 2015 par MIL.be

 

Fin 2014, l’état-major de la Composante Terre a eu l’idée de créer un nouveau groupement tactique rapidement engageable, opérationnel et flexible. Créé sous le nom de Combined Arms Task Group (CATG), il est engagé pour la première fois avec une version réduite ou sous-groupe au sein de Baltic Piranha organisé en Lituanie en octobre 2015.

 

Mi-octobre, la plaine de parade de la caserne lituanienne de Rukla servait de parking à 25 véhicules blindés belges Piranha. Ils avaient parcouru 2 000 kilomètres en bateau pour le tout premier engagement du CAT(S)G. « Pendant six mois, mon bataillon sera de stand-by pour le Combined Arms Task Group », déclare le chef de corps du Bataillon Libération – 5e de Ligne, le lieutenant-colonel Gert Van Goethem. « Avec une compagnie, nous formons un élément du sous-groupe. Parallèlement à la capacité de combat, plusieurs éléments d’appui sont intégrés au CATG comme le génie et l’appui médical. » 

Plusieurs spécialités joignent ainsi leurs forces afin de donner corps à ce nouveau groupement tactique. Le CAT(S)G demeure par ailleurs également disponible pour des partenariats par-delà les frontières. Un peloton de reconnaissance luxembourgeois est ainsi intégré ainsi qu’un peloton d’infanterie lituanien. Interaction et collaboration sont donc les fers de lance de l’exercice. 

Non loin de Rukla, dans les bois du terrain d’exercice, le peloton du lieutenant Nicolas Nelen attaque une maison en ruine. En un éclair, les hommes maîtrisent l’ennemi qui s’y cachait et prennent le contrôle du bâtiment. « Pour le moment, nous rappelons certaines techniques de manière à être prêts pour l’exercice effectif », explique le lieutenant Nelen. « Nettoyer une maison est une chose mais nous nous exerçons également aux évacuations médicales, à la détection de pièges explosifs et aux patrouilles. » 

Toutes ces tâches sont importantes durant la phase de sécurisation qui se déroule mi-octobre. Plus tôt, le CAT(S)G s’était exercé à la phase de stabilisation. Il s’attèlera à de grandes actions défensives et offensives à la fin du mois. « Un aspect typé du groupement tactique est sa flexibilité », précise le lieutenant-colonel Van Goethem. « Le CAT(S)G s’adapte au scénario selon la mission et les circonstances. »

Fin octobre sonnera le glas de Baltic Piranha et le CATG rentrera chez lui. Pour le moment, l’évaluation s’avère positive. « Le concept fonctionne et la collaboration se déroule aisément », conclut le lieutenant-colonel Van Goethem. « Je suis déjà un homme heureux. »

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:50
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

10/07/2015 Johan Lievens – MIL.be

 

Le 8 juillet, des canonniers du Bataillon d’Artillerie de Brasschaat ont effectué le saut de leur vie. Ils ont été parachutés d’un C-130 au-dessus du terrain d’Elsenborn avec deux mortiers de 120mm. Ils ont pu ouvrir le feu peu après. L’expérience est unique car ces pièces sont tractées normalement par un véhicule. 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Un ballon rouge prend de l’altitude. Pas dans le cadre d’une fête mais bien pour évaluer la dérive du vent. « Parachuter du matériel procure un avantage stratégique », explique Tom Hey, commandent de batterie du Bataillon d’Artillerie. « C’est surtout au début d’une opération que peu de pistes sont accessibles ou que les possibilités de se déployer via les routes sont limitées. Nous pouvons alors choisir d’emprunter les voies aériennes ». 

 

Vidéo : Erwin Ceuppens - MIL.be

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:50
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

 

01/07/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

L’instruction des nouveaux officiers et sous-officiers destinés aux brigades légère et médiane s’est achevée à Arlon. Le 30 juin 2015, après dix mois de cours intensifs théoriques et tactiques, une cérémonie était organisée pour célébrer ce moment important. Elle se déroulait, dans une chaleur étouffante, sur la plaine de parade de la caserne Général Bastin à Arlon.  

 

« Nous y sommes ! Nous clôturons aujourd’hui une formation longue et intensive ». C’est en ces termes que le lieutenant-colonel Gert Van Ryckeghem, chef du département Manœuvre, s’adresse aux jeunes cadres. « Vous serez, dès demain, à la tête d'un peloton ou d'une section. Souvenez-vous : un chef n’est jamais au-dessus de son personnel. Il est là pour lui indiquer la marche à suivre, se tient à ses côtés pour le soutenir et l’aide à progresser dans les moments difficiles. Je vous souhaite bonne chance ! »

Lors de cette parade, place était également faite à la réflexion. Des fleurs furent déposées au monument des troupes de manœuvre et à celui du régiment des Guides. Une pensée particulière fut adressée au lieutenant-colonel Ronny Piens, décédé lors d’une attaque survenue au Mali en mars 2015.

 

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

L’instruction étant terminée, les nouveaux officiers et sous-officiers se rendront prochainement dans leur unité afin d’endosser leur rôle de chef de section ou de peloton. Les para-commandos ont encore quatre mois de formation à subir avant d’être considérés comme chefs à part entière.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

30/06/2015 Tiffany Mestdagh – MIL.be

 

Le 12 mai, une équipe de la compagnie CBRN du 4e Génie est venue en aide à l'usine Magotteaux sise à Vaux-sous-Chèvremont. Un robot du SEDEE a pu extraire une source de cobalt 60 et sa tige-guide du bunker dans lequel elles étaient tombées lors d'une séance de radiographie.

 

La firme Magotteaux est spécialisée dans la fabrication de systèmes de broyage destinés aux carrières, cimenteries ainsi qu'à l'industrie minière mais aussi dans les systèmes de dragage en mer et en rivière. Afin de garantir la fiabilité des produits à 100%, ceux-ci sont radiographiés en fin de fabrication. Les pièces produites sont irradiées par une source de cobalt 60.

 

Comme le niveau de radiation utilisé est nocif pour l'être humain, les séances de radiographie se déroulent dans un bunker fait d'acier et de béton. Les manipulations sont réalisées à distance par un téléopérateur. Le 10 avril dernier, un incident de manipulation se produisait et la source de cobalt 60 avec sa tige-guide se retrouvaient sur le sol du bunker.

 

La compagnie CBRN a piloté son robot dans le bunker de la firme. Rapidement, la source ionisante et sa tige-guide ont été identifiées. Avec une infinie précision, la pince du robot s'est emparée de la source. Il s'est ensuite déplacé vers le container de mise en sécurité où il a pu la poser après deux essais.

 

C'est la première fois que la Défense mène à bien une telle intervention. Celle-ci a permis également de nouer des contacts fructueux entre spécialistes CBRN, SEDEE et les représentants locaux des Services d'incendie ou de la Protection civile présents sur place.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:50
Photos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

 

24/06/2015 Guy Verbruggen – MIL.be

 

Soixante militaires belges du Bataillon d'Artillerie se sont rendus en Pologne dans le cadre d'un exercice de la nouvelle « force éclair » de l'OTAN. Du 9 au 21 juin, ils se sont entraînés afin de participer à la Very High Readiness Joint Task Force (VJTF).

 

Lors de l'exercice Noble Jump à Zagan en Pologne, les unités ont été déployées et ont travaillé pour la première fois dans le cadre du nouveau concept VJTF. Les militaires du Bataillon d'Artillerie de Brasschaat sont, pour l'instant, en standby dans le cadre de la NATO Response Force (NRF), la force de réaction rapide de l'OTAN.

 

 

Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:50
Photo Jürgen Braekevel - MIL.be

Photo Jürgen Braekevel - MIL.be

 

11/06/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Les Chasseurs Ardennais ont chapeauté sept journalistes lors d'un exercice organisé les 10 et 11 juin. Vingt-quatre heures durant, ceux-ci ont été aguerris à la vie militaire et préparés au travail en opération dans les bois de Ciney.

 

« C'est ma première expérience », explique le pigiste Damien Roulette. « Je n'ai jamais participé à une opération à l'étranger et connais peu de choses quant au jargon des militaires et leurs procédures. » Damien est l'un des journalistes qui sera intégré dans une section du Bataillon de Chasseurs Ardennais dans les heures à venir.

 

Photo Jürgen Braekevel - MIL.bePhoto Jürgen Braekevel - MIL.be
Photo Jürgen Braekevel - MIL.be

Photo Jürgen Braekevel - MIL.be

L'invasion d'un camp de réfugiés succède à un cours théorique sur les explosifs. Les journalistes sont impliqués intégralement dans le scénario en tant que réfugiés et sont fouillés et questionnés. « C'est très réaliste », poursuit Damien après son interrogatoire. « Ils devaient connaître mon nom, ma nationalité et si j'avais été bien traité en tant que réfugié. À présent, ils nous mènent vers l'étape suivante : une évacuation par hélicoptère. Selon le scénario, un des militaires est blessé. »

 

L'hélicoptère atterrit dans une prairie récemment fauchée. Le rotor fait virevolter les herbes. Mais cela ne dérange pas les journalistes. Tous se tiennent prêts, un appareil photo à la main pour prendre le meilleur cliché. « Les journalistes sont très friands d'images et d'informations », explique le major Nicolas Defraigne du Bataillon de Chasseurs Ardennais. « Pour nos militaires, c'est un bon apprentissage de trouver un équilibre entre leurs souhaits et la garantie de veiller à leur sécurité. »

 

Deux observateurs de l'Association des journalistes professionnels et de la Croix-Rouge accompagnent les sept journalistes de leur propre initiative. « L'objectif n'est pas seulement d'acquérir une expérience militaire mais de savoir si les journalistes sont aptes à vivre ce type de situation », précise Amandine Degand de l'Association des journalistes professionnels. « Peuvent-ils quitter leur confort et se sentent-ils à l'aise lors d'opérations stressantes ? Cet entraînement permet de leur faire découvrir comment se comporter au mieux. »

 

Vidéo : DG Com

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:50
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

 

29/05/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

 

Dans l’est de l’Allemagne se trouve le grand camp d’entraînement de 230 km² de Grafenwöhr. C’est là que de mi-mai à fin mai trois bataillons de la Brigade Medium ont dressés leurs tentes pour améliorer leurs techniques de tir et leurs compétences tactiques.

 

Le village d’entraînement dans le sud du camp d’exercice paraît désert, mais les apparences sont trompeuses. Dans les maisons se sont cachés des ennemis que nos militaires doivent maîtriser. Une compagnie du Bataillon de Chasseurs Ardennais encercle le village et nettoie un à un chaque bâtiment. Le feu est ouvert, les explosifs sont découverts et les bombes fumigènes volent un peu partout.

 

« Il est nécessaire d’organiser régulièrement de tels exercices », explique le commandant de bataillon lieutenant-colonel Jean-Pol Baugnée. « Lors d’opérations il nous arrive souvent de devoir nettoyer des maisons. En Belgique on ne dispose pas d’une infrastructure assez grande pour permettre à autant de militaires de s’entraîner en même temps. » Tout le monde est d’accord sur ce dernier point. Le camp allemand offre à nos militaires plus de possibilités d’entraînement que n’importe quel domaine militaire dans notre pays. « Ici nous disposons de stands de tirs qui s’étendent sur des kilomètres », confirme le commandant de brigade colonel Eric Harvent. « Grâce à cela nous pouvons tester des systèmes d’armes ayant une grande portée, ce qui n’est pas souvent possible en Belgique. De plus nos hommes se retrouvent dans un environnement inconnu. Cela rend l’exercice plus réaliste. »

 

Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

Une cible s’élève d’un coup dans l’herbe. Un militaire met un ‘ennemi’ hors service avec son arme. Une centaine de mètres plus loin une autre cible apparaît soudainement. C’est le canon DF30 qui s’en charge et qui ouvre le feu. Un peloton du Bataillon Bevrijding - 5 Ligne a pris position sur le grand stand de tir de Grafenwöhr. Avec deux autres pelotons et avec l’aide des véhicules blindés ils essayent de prendre possession d’une zone qui s’étend sur plusieurs kilomètres. « Grâce aux grands stands de tir nous pouvons déployer le soutien d’artillerie des canons DF30 et DF90 », raconte le commandant de bataillon lieutenant-colonel Gert Van Goethem. « Ainsi nos soldats de combats ont l’occasion de se rendre compte du soutien que peuvent leur apporter ces grands systèmes d’armement lors d’une mission. Ainsi ils ont plus de confiance en eux quand ils se retrouvent dans une situation dangereuse. »

 

Une dernière unité de combat, le Bataillon Carabiniers Prins Boudewijn-Grenadiers se cache dans la lisière du bois devant un bâtiment suspect. Au signal du commandant de peloton, le caporal Diether Nauwelaerts et son équipe prennent d’assaut la maison. « S’entraîner avec des munitions n’est hélas pas souvent possible », explique le caporal Nauwelaerts. « Ceci est donc un moment d’enseignement idéal. Mais c’est aussi l’occasion de renforcer l’esprit d’équipe. » Son commandant de peloton le sous-lieutenant Jelle Camps hoche la tête en affirmation. « Nos militaires n’ont pas le droit à beaucoup de sommeil ni de confort lors de l’exercice. Mais en opération ce n’est pas différent. Il vaut donc mieux qu’ils soient préparés. »

Vidéo : DG COM

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

23/04/2015 Stijn Verboven –  MIL.be

 

Une centaine de militaires du Bataillon de Chasseurs à Cheval participaient à l'exercice Saber Junction organisé en Allemagne du 14 au 30 avril. L'US Army en Europe veut, par le biais de cet exercice à grande échelle, préparer l'OTAN et ses pays partenaires, à des opérations offensives, défensives et de stabilité.

 

Au total, quelque 5 000 militaires provenant de 17 pays se sont rassemblés sur le terrain militaire d'Hohenfels. Ils disposent d'un mois afin de mettre en pratique leurs connaissances tactiques contre les troupes américaines. Celles-ci endossent, entre autres, le rôle de l'ennemi lors de Saber Junction.

 

Le Bataillon Chasseurs à Cheval fournit un appui au combat par la collecte d'informations transmises ensuite aux unités de combat. Raison pour laquelle, ce corps est également connu en tant que bataillon ISTAR pour intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance.Normalement, et selon leur devise « voir sans être vu », son personnel essaie de ne pas être détecté par l'ennemi. À Hohenfels, les hommes doivent s'adapter aux méthodes de travail des Américains avec lesquels les observateurs doivent engager directement le combat.

 

« Cet exercice nous oblige à réagir de manière agressive », explique le lieutenant-colonel Francis Pierard, commandant du Bataillon de Chasseurs à Cheval. « C'est nécessaire afin de garder nos jeunes sur le qui-vive. Se battre n'est plus notre mission principale mais nous devons nous y préparer en cas de besoin. Cela ne signifie pas que nous changerons radicalement notre mode de fonctionnement parce que je suis satisfait de la manière dont les Belges travaillent actuellement. »

 

L'exercice se poursuit sur le terrain jusqu'au 27 avril. Le 30 avril, tous les militaires rentreront au pays.

Photo Daniel Orban – MIL.be
Photo Daniel Orban – MIL.bePhoto Daniel Orban – MIL.bePhoto Daniel Orban – MIL.be
Photo Daniel Orban – MIL.bePhoto Daniel Orban – MIL.be
Photo Daniel Orban – MIL.bePhoto Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

 

24/04/2015 Sabrina Eeckman – MIL.be

 

Ce jeudi 23 avril 2015, jour de la Saint Georges (Saint patron de la Cavalerie), étaient organisées à Bruxelles les cérémonies des Troupes de Manœuvre aux monuments de l'Infanterie et de la Cavalerie et des Blindés. Les hauts représentants civils et militaires, notamment le lieutenant général Grosdent, les Fraternelles et délégations d'Anciens étaient rassemblés pour ces commémorations.

 

Une première cérémonie a eu lieu place Poelaert. Elle rendait hommage aux fantassins tombés lors des Première et Seconde Guerre mondiale. La délégation s'est ensuite rendue au monument de la Cavalerie, au Square Léopold II, pour rendre les honneurs aux troupes qui se sont sacrifiées lors de la Campagne d'Indépendance en 1830 et au cours des deux conflits mondiaux.

 

Accompagnés par le corps de trompettes de la Musique des Guides, les délégations d'Anciens, les Fraternelles et amicales, le lieutenant général Grosdent, doyen des Troupes de Manœuvre, les officiers les plus anciens de l'infanterie et de la cavalerie en service actif ainsi qu'un représentant des autorités communales, ont déposé des gerbes de fleurs au pied des monuments.

 

Ces hommages ont attiré badauds et touristes, surpris et admiratifs d'un tel détachement. « J'ai été très surprise de voir cela, je n'étais pas au courant. Mais je pense que c'est important de se souvenir de ceux qui sont morts pour nous », explique une passante. C'est également un moment important pour ces unités très attachées au maintien de traditions qui conservent une cohésion au sein des troupes.

 

À la mémoire des Troupes de Manœuvre tombées au combat, les militaires et civils présents ont été invités à rendre les honneurs durant l'hymne national.

Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.bePhoto Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:50
Exercice Bataillon « Burly Piranha »

 

02/04/2015 Rudi Vandenweyer – MIL.be

 

Fin avril, aura lieu l’évaluation nationale (NATEVAL) du Bataillon Bevrijding – 5 Linie durant laquelle l’état de préparation de l’unité sera contrôlé. Après la réussite de ce test important, l’unité sera en standby pour un éventuel engagement opérationnel à l’étranger.

 

Afin de se préparer, de nombreux exercices ont été exécutés durant ces six derniers mois dont, entre autres, des entraînements aux Pays-Bas et en Suisse. Comme dernière activité de préparation à l’évaluation, le bataillon a effectué un exercice à grande échelle dans le “Pays de Herve” entre le 24 et le 27 mars 2015.

 

À cette occasion, le Battle Group était composé du bataillon Bevrijding – 5 Linie, d’éléments provenant du Bataillon Artillerie, du 11e Bataillon Génie, du 10e groupement systèmes de Communication et d’information, du 18e Bataillon Logistique et du 2e Elément médical d’intervention. Des hélicoptères du 1er Wing ont soutenu les opérations durant toute la semaine.

 

Les colonnes sont parties de Bourg-Léopold vers une zone de rassemblement tactique à Visé. De là, une attaque fut lancée sur les rebelles qui se retranchaient dans la gare de triage de Montzen. Après la réussite de cette action, une Forward Operating Base (FOB) y fut installée et les opérations de stabilisation purent commencer : escorte d’un grand convoi de biens de première nécessité, capture d’un fabricant de bombes artisanales à Remersdaal et démantèlement de son atelier, installation d’un poste de combat avancé, évacuation d’une septantaine d’enfants de l’école internationale de La Clouse…  Finalement, une attaque de grande envergure fut exécutée sur le sanatorium du Limbourg où le reste des ennemis s’était rassemblé. Après le succès de cette dernière action, le 29e Bataillon Logistique se chargea d’installer un centre de soutien de convoi ou les véhicules purent faire le plein et les militaires se nourrir.

Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:50
Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

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24/03/2015 Victoria Timmermans –MIL.be

 

Depuis ce mardi 24 mars, le Movement Control Group (MCG) a un nouveau chef de corps.  Le major Christophe Bruyère a pris la relève du lieutenant-colonel Dominique Libert.

 

Après un peu plus de trois ans de bons et loyaux services en tant que chef de corps du MCG, le lieutenant-colonel Libert a cédé sa place. « Je n’ai pas vu le temps passer tant les missions étaient nombreuses, variées, prenantes et palpitantes », déclare-t-il devant la tribune.

 

Au moment de céder le flambeau, il a souhaité beaucoup de succès et de courage à son successeur. Pour le major Bruyère, assumer cette nouvelle fonction représente avant tout un honneur. « C’est une marque de confiance de mes supérieurs hiérarchiques. Pour moi, cela représente une grande fierté ainsi qu’un nouveau défi à relever », affirme-t-il quelques minutes avant son investiture.

 

Au cours de la cérémonie, trois autres militaires ont également été mis à l’honneur pour leurs missions opérationnelles en Afghanistan et au Liban. Le général-major Jean-Paul Deconinck, commandant de la Composante Terre, les a décorés d’une médaille commémorative belge sous les applaudissements de la tribune.

 

Le nouveau chef de corps, le major Bruyère, a salué son bataillon au son de l’hymne national interprété par la Musique Royale de la Marine. Il a ensuite mené le défilé qui a mis fin à la cérémonie officielle.

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug – Mil.be

Photos : Malek Azoug – Mil.be

 

25/03/2015 MIL.be

 

Ce mardi 24 mars, le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite au détachement du 1/3 Bataillon de Lanciers au camp de Sennelager en Allemagne. Cette unité de combat de Marche-en-Famenne s’entraîne en vue de sa mission au Mali, prévue plus tard dans l’année.

 

Le ministre voulait avant tout découvrir la réalité et l’importance des entraînements à l’étranger. Le camp d’entraînement allemand de Sennelager a une superficie d’environ 120 km². Les militaires peuvent y organiser des exercices de grande envergure. Ils ont également la possibilité de s’entraîner de manière dynamique avec leur matériel dans des conditions presque réelles. Pour les militaires, cet entraînement représente une condition préalable afin de pouvoir assurer la sécurité lors de leurs missions à l’étranger.

 

Le ministre Vandeput a assisté à une démonstration réaliste et a pu faire ensuite connaissance avec les véhicules du bataillon. Selon le ministre, chaque engagement à l’étranger doit satisfaire à trois conditions : une mission clairement définie, avec des risques calculés qui permettent d’assurer la sécurité des militaires, et qui représente également une plus-value pour la Défense.

 

 

Photos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.be
Photos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.be
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Photo  Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

25/03/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Le 22 mars, dans le cadre d’un exercice bataillon, le 1/3 Bataillon de Lanciers a pris d’assaut un village fictif du camp d’entraînement militaire de Sennelager en Allemagne. Ce village était aux mains d’insurgés.

 

À l'aube, les Lanciers ont clôturé leur exercice de grande envergure de 48 heures en attaquant le village afin de le libérer des insurgés. Vers 7h30, l’assaut a été ordonné par le colonel Hoggart depuis son véhicule de commandement tactique, un Dingo.

 

Petit à petit, les militaires ont envahi les rues d’un village construit de toutes pièces pour ce type d’entraînement. Un exercice qui a pourtant semblé réel bien que les munitions aient été à blanc. Peu de risques donc mais un haut niveau de concentration était requis malgré tout.

 

Les Lanciers ont assez rapidement repéré où étaient retranchés les insurgés et ont fait le maximum pour reprendre le contrôle du village. Après avoir été évalué au niveau bataillon l’année dernière, le 1/3 Bataillon de Lanciers a, à nouveau, fait preuve de professionnalisme.

Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto : Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be
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Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:50
photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

 

23/03/2015 Victoria Timmermans & Virginie Flawinne – MIL.be

 

Du 16 au 26 mars, le 1/3 Bataillon de Lanciers a pris ses quartiers dans le camp militaire de Sennelager, en Allemagne. Parmi ces militaires se trouvent ceux du détachement qui assurera la Force Protection de l’EUTM (European Union Training Mission) au Mali. Afin de s’entraîner dans les meilleures conditions, ses membres ont notamment réalisé un exercice de grande envergure de 48 heures sur la plaine de Sennelager.

 

Mi-mai, le détachement composé d’une septantaine de militaires s’envolera pour le Mali. Il y assurera la protection des trainers, les instructeurs de différentes nations européennes qui forment les forces armées maliennes. « Nous devrons également défendre le centre de formation de Koulikoro et pouvoir fournir une QRF, Quick Reaction Force, à l’ensemble du sud du pays » précise le capitaine Matthieu De Keyzer, chef du détachement.

 

Afin de s’y préparer au mieux, les militaires ont effectué une série d’escortes et de patrouilles dans le cadre d’un exercice bataillon de 48 heures. Quelques incidents tels que des routes bloquées, des accidents de la circulation, des manifestations, des vols et bien d’autres encore ont pimenté cet entraînement particulièrement condensé. « Dans le cadre de l’exercice, le détachement subit des incidents toutes les deux heures environ. En réalité, cela ne devrait arriver qu’une à deux fois par semaine » ajoute Matthieu.

 

photo Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.be
photo Jürgen Braekevelt –MIL.be
photo Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.be

photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

 

Le 1/3 Bataillon de Lanciers est, en effet, un bataillon professionnel qui a réussi l’évaluation OTAN haut la main l’année dernière. « J’en suis ressorti avec du personnel très bien formé d’une part. D’autre part, la perspective de cette mission leur donne une motivation nouvelle et une envie d’évoluer davantage », affirme-t-il.

 

Pourtant la mission EUTM au Mali n’est pas sans risque. Le récent attentat dans la capitale de Bamako en est d’ailleurs la preuve. Mais les hommes du détachement en ont pleinement conscience. « Par rapport aux missions précédentes, celle-ci est différente. En Afghanistan, par exemple, nous nous y rendions en sachant que le pays était en flamme et qu’il brûlait toujours. Le Mali est un baril de poudre où la moindre étincelle peut tout faire exploser » compare l’adjudant Benoît Laloux.

 

Cette métaphore traduit bien les risques qu’encoure le détachement. Un détachement particulièrement jeune qui se réjouit toutefois de cette mission. Pour 75% de son personnel, il s’agira de la première à l’étranger. Une consécration après des mois au service de la Défense, voire parfois des années. « Cela fera plaisir au personnel » affirme le lieutenant Jérôme Bronckart. « Nous avons également le devoir de montrer l’exemple à l’armée malienne et de valoriser notre professionnalisme aux yeux des autres nations présentes », ajoute-t-il.

 

Le détachement Mali s’est entraîné, s’entraîne encore et se sent fin prêt à relever cette mission avec brio. Il assurera la sécurité, servira d’exemple et représentera la Belgique en promouvant sa Défense tout au long des quatre mois de mission.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:50
Photo : Medium Brigade - MIL.be

Photo : Medium Brigade - MIL.be

Photos et vidéo : Medium Brigade

 

18/03/2015 Loïc Henry – MIL.be

 

La Brigade Médiane participait à l'exercice de poste de commandement Citadel Kleber, du 2 au 19 mars, à Mourmelon (France). Dans cet exercice international, des éléments aériens et de la Marine étaient également impliqués.

 

Quelque 1 700 militaires français, canadiens, néerlandais, espagnols et belges, participaient à l'exercice « interalliés et interarmées » organisé par le Corps de réaction rapide France de Lille. Il s'agissait d'un véritable challenge pour l'état-major qui devra adapter sa structure afin d'être apte à prendre une alerte OTAN au niveau Joint Task Force (JTF, force interarmées) d'ici 2017. Le poste de commandement doit ainsi être capable de coordonner les forces des différentes armées et ne plus uniquement diriger une seule composante terrestre lors d'une alerte. C'est également un défi pour les transmissions qui doivent parvenir à interconnecter vingt réseaux informatiques différents.

 

Photo : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.be
Photo : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.be

Photo : Medium Brigade - MIL.be

Le 17 mars, à l'occasion d'une journée VIP, le commandant de la Composante Terre, le général-major Deconinck visitait le quartier général de la Brigade Médiane. Le travail au sein de l'état-major mais aussi la collaboration internationale ont fait l'objet de toute son attention.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

13/03/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

Le dimanche 1er mars, le 2 Bataillon de Commandos (2 Cdo) prenait la direction du terrain d’exercice de Boletice dans le sud de la République Tchèque. Sur place, son personnel s’est entraîné deux semaines afin de pouvoir participer à la force de réaction rapide de l’OTAN (NRF) qui débutera en janvier 2016.

 

La force de réaction rapide de l’OTAN dispose d’éléments terrestres, aériens, maritimes et de forces spéciales pouvant être rapidement déployés pour l’Alliance, dans le monde entier.  

 

« Nous nous entraînons depuis janvier 2015 dans le cadre de notre participation à la NRF », explique le lieutenant-colonel Vincent Pierard, chef de corps du 2 Bataillon de Commandos. « Notre premier exercice s’est déroulé dans la ville néerlandaise d’Amersfoort, où était organisé un exercice d’état-major. »

 

Après l’entraînement destiné à l’état-major du bataillon, c’est au tour des militaires de s’exercer sur le terrain. Durant la première semaine de la période d’entraînement, les para-commandos du 2 Cdo se sont exercés à l’exécution d’assauts de sections et de pelotons. Du vendredi 6 au dimanche 8 mars, les militaires sont restés en permanence sur le terrain à l’occasion d’un entraînement en campagne. Ils ont été soumis à différents scénarios comprenant le nettoyage d’un dépôt d’explosifs ou encore la libération d’otages. La deuxième semaine, les commandants de compagnie ont été mis à l’épreuve. Du 9 au 11 mars, ils ont déployé leurs compagnies avec l’appui d’éléments aériens, du génie et de l’artillerie.

 

 

Vidéo: DGCOM -

Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be

Photos Daniel Orban – MIL.be

« Dans les mois à venir, nous subirons encore différents entraînements de manière à être prêts pour notre grand exercice d’évaluation OTAN organisé fin septembre », explique le lieutenant-colonel Pierard. « En novembre, nous prendrons enfin part à un dernier exercice qui précédera le début de notre période de stand-by. Il aura lieu en Espagne et tous les pays qui participeront à la NRF 2016 seront présents. »        

 

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 12:50
Le 2 Bataillon de Commandos s’entraîne en République Tchèque

 

13 mars 2015 Belgian Defense

 

Le dimanche 1er mars, le 2 Bataillon de Commandos (2 Cdo) prenait la direction du terrain d’exercice de Boletice dans le sud de la République Tchèque. Sur place, son personnel s’est entraîné deux semaines afin de pouvoir participer à la force de réaction rapide de l’OTAN (NRF) qui débutera en janvier 2016

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:50
photo MIL.be

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09/03/2015 MIL.be

 

Depuis le 14 février 2015, nos Chasseurs sont dans les rues de Bruxelles et seront là au minimum jusqu’au 9 mars. Une nouvelle estimation de la menace sera effectuée alors par l'OCAM, l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace le 9 mars 2015. L’OCAM décide du niveau d’alerte sur la base d’évaluations spécifiques.

 

Le bataillon de Chasseurs à Cheval, caserné à Heverlee, a pour mission principale la recherche et le traitement d’informations afin de transmettre ses informations aux unités de manœuvre. Il peut aussi effectuer d’autres missions de protection statique comme la sécurité à Bruxelles.

 

Les Chasseurs renforcent la police afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Vous les voyez sur des points sensibles où la population belge pourrait être une cible. Une tâche supplémentaire des missions opérationnelles "normales".

 

Le bataillon a commencé sa préparation pour les missions ‘NATO RESPONSE FORCE 16’ et EUTM au Mali 15/09.

photo MIL.bephoto MIL.be

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:50
photo Mil.be

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25/02/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'engagement des militaires dans les rues pour appuyer la police a coûté en un mois un peu plus de 1,8 million d'euros en frais variables, facturés au SPF Intérieur, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

La mission des militaires - quelque 300 hommes de la composante Terre - a été prolongée lundi au moins jusqu'au 9 mars, date de la prochaine évaluation de la menace, dont le niveau a été relevé le 15 janvier à 3 sur une échelle de quatre, à la suite d'une opération anti-terroriste de grande ampleur menée dans la région bruxelloise et à Verviers avait abouti à la mort de deux présumés terroristes.

 

Les coûts variables (indemnités et allocations pour le personnel, utilisation du matériel et frais de carburant) s'élèvent à 1,851 million d'euros entre le 17 janvier et le lundi 23 février, a affirmé M. Vandeput (N-VA) en commission de la défense de la Chambre en réponse à plusieurs questions de députés.

 

En vertu du protocole conclu "pour une durée indéterminée" entre le ministère de la Défense et le Service public fédéral (SPF) Intérieur, ce dernier prend en charge les coûts variables.

 

Le niveau de prime, lié à la dangerosité de la mission, se situe au coefficient 2 (sur une échelle de 5), ce qui correspond à des tâches similaires exercées lors d'opérations à l'étranger, a précisé le ministre.

 

M. Vandeput a rappelé que la mission des militaires, en soutien de la police qui leur confie des missions "statiques de surveillance" ne consistait pas à patrouiller dans les rues des villes concernées - principalement Bruxelles et Anvers. Mais il a souligné qu'il leur arrivait de se déplacer "pour faire le tour" d'un bâtiment, citant l'exemple de l'ambassade des États-Unis dans la capitale.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

23/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Après sept semaines et un examen final, la formation de base forward air controller (FAC) s’est clôturée le 20 février pour les huit élèves belges, néerlandais et allemands. Ils ont désormais leur future tâche dans la peau : guider une frappe aérienne depuis le sol pour protéger les troupes.

 

« Nous désignons, dans les environs, une cible aux élèves : une maison, une cabane ou une voiture » explique le lieutenant Didier Loeman, instructeur FAC. « Cette cible, ils doivent ensuite la bombarder en se concertant avec le pilote de l’avion de chasse qui vole au-dessus de nous. » Début février, le lieutenant Loeman se trouvait sur une plaine ouverte en Frise avec deux de ses étudiants. Il savait exactement ce qu’il attendait de ses élèves après cette deuxième semaine de pratique. « Les élèves doivent pouvoir anticiper les conditions météorologiques et la situation de leur environnement » ajoute-t-il. « Ils doivent se poser la question : où sont mes partenaires de la coalition et où se situent les troupes ennemies ? »

 

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
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Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Deux semaines plus tard, le lieutenant Didier Loeman est de retour au pays. L’exercice Green Hill, dernière semaine d’exercice de la formation de base, se déroule dans le village wallon de Saint Hubert et aux alentours. Il signifie donc l’examen final pour les élèves. Entretemps, le groupe est passé de dix à huit personnes. Un militaire belge du Special Forces Group a réussi la formation, tout comme un Néerlandais et six membres des Special Forces allemandes. « Lors d’opérations, j’ai déjà été en contact avec des FAC’ers » raconte l’étudiant belge. « Leur métier m’intrigue parce que ceux-ci constituent des éléments cruciaux lors d'une opération. Avec une frappe aérienne, ils peuvent influencer un combat au sol. »

 

Sur l’un des lieux où les élèves effectuent le guidage des avions, se trouve un autre instructeur belge, le lieutenant Piet Leyden. En tant que FAC’er expérimenté, il est une valeur sûre de l’école binationale pour la coopération Terre-Air d’Arnhem. « L’école existe depuis vingt ans déjà » explique le lieutenant Leyden. « Depuis la guerre des Balkans, la Belgique a également inclus le forward air controller. Depuis, cette fonction a démontré plus d’une fois son utilité au cours de nos années opérationnelles en Afghanistan. »

 

Après la formation de base, l’élève belge et ses collègues étrangers sont retournés dans leur unité. Pendant six mois, notre militaire s’efforcera d’accroître ses compétences de contrôleur. Le point d’orgue sera une formation avancée de quatorze jours à la fin de cette année. Les étudiants devront faire alors tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir pleinement leur attestation de FAC’er.

Vidéo : DG COM

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