Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:50
photo RP Defense

photo RP Defense

18/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après de nombreux avatars financiers, industriels et techniques, l'avion de transport militaire développé par EADS est enfin prêt pour se frotter aux campagnes export.

 

L'A400M en a peut-être définitivement fini avec son chemin de croix. Après de nombreux déboires industriels et techniques, l'avion de transport militaire européen est enfin l'une des grandes vedettes du 50ème salon aéronautique du Bourget, où il vole... pour la première fois. Contrairement à 2011, où un problème de moteur - un pignon cassé - l'avait cruellement cloué au sol quelques semaines avant ses vols de démonstration. Deux A400M, dont le premier appareil qui doit être livré à l'armée de l'air française avant le 14 juillet, seront exposés au salon du Bourget. Comme l'a révélé La Tribune, l'exemplaire, qui sera livré à l'armée de l'air, a déjà une immatriculation défense.

 

Le bon avion au bon moment ?

 

Pour EADS et ses sous-traitants, le 50ème salon du Bourget représente pour ce programme très ruineux (6,2 milliards de dépassements de coûts) un nouveau départ. « Ce programme ne sera jamais rentable », reconnaît-on au sein du groupe EADS. Mais, en excluant les provisions supportées par EADS (plus de 4 milliards d'euros), les commandes des sept pays membres du programme vont permettre au programme d'être à l'équilibre vers la fin de 2022, explique-t-on dans le groupe. Avec les premières livraisons, en principe quatre appareils seront remis en 2013 - trois à la France (juillet, mi-août et peut-être fin décembre, voire début janvier) et un à la Turquie (fin septembre-début octobre) -, l'A400M devrait avoir le potentiel de séduire de nouveaux clients à l'export. « Nous avons déjà un avion mature, assure le président d'Airbus Military, Domingo Urena. Il est prêt, ce n'est plus un projet de papier. Nous avons le bon avion au bon moment ».

 

Entre 50 et 100 appareils vendus dans les dix prochaines années

 

L'avionneur compte montrer d'ici à la fin 2013 l'A400M dans le Golfe et en Asie-Pacifique, où l'Australie notamment a exprimé un intérêt. Le patron d'Airbus Military, Domingo Urena, qui prévoit la vente de 400 d'A400M sur 30 ans, évaluent dans les dix années à venir, entre 50 et 100 appareils vendus sur les marchés export. « Entre 30 et 40 pays pourraient être intéressés par cet appareil », estime-t-il. Mais, auparavant, l'avionneur doit encore développer une version export moins sophistiquée que celle configurée OTAN, qui par exemple des communications cryptées par satellite. "Cet appareil n'a pas été pensé pour l'export, explique-t-il. Nous devons développer des équipements pour le rendre exportable". Seule véritable ombre, le nouveau programme brésilien d'Embraer le KC-390, bien qu'il soit limité par sa charge d'emport (payload), pourrait lui voler une partie du marché en entrée de gamme.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:20

20 juin 2013 belgiandefence

 

Pilotes et techniciens belges sont installés depuis fin mai sur la base du 4e Wing à Cold Lake au Canada. La 46e édition de l'exercice international Maple Flag s'y déroule depuis trois semaines déjà avec la participation de pilotes F-16 qui s'y affrontent dans les airs. Une véritable rencontre Top Gun mais dans les cieux canadiens.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:55
Bourget 2013: une démonstration magistrale de l’Atlas A400M

Edward "Ed" Strongman, pilote d'A400M

 

19/06/2013 Armée de l'air

 

Salon du Bourget 19 juin, 14h17. Les regards sont rivés vers le ciel azur. Rythmé par le vrombissement de ses quatre moteurs TP400, l’Atlas A400M évolue pour le plus grand bonheur des aficionados.

 

Aux commandes du mastodonte européen, se trouve le pilote d’essai britannique Edward Strongman. Véritable figure de l’aéronautique, il affiche au compteur quelque 11000 heures de vol dont plus de 7000 consacrées aux essais en vol. Ancien pilote de la Royal Air Force (armée de l’air britannique), il rejoint la compagnie Airbus en 1995.

 

Aujourd’hui, Edward "Ed" Strongman est le chef pilote des essais de l'A400M. Il a été commandant de bord du vol inaugural de l'avion le 11 décembre 2009.

 

«J’ai eu beaucoup de chance d’être le premier à piloter l’A400M. C’est l’aboutissement d’un long travail, d’une belle aventure humaine et technologique.» Le pilote ne tarit pas d’éloges sur les qualités de vols de l’avion: «Sa manœuvrabilité est sensationnelle. C’est un appareil qui est bien plus agile qu’un avion civil. J’ai poussé l’avion au maximum pour montrer ses capacités à se sortir rapidement d’une délicate. Cet avion est très agile à basse vitesse permettant un largage de précision. Dans certaines situations, nous disposons d’un taux de roulis deux fois supérieur. L’A400M est particulièrement rapide pour son gabarit, grâce à ses turbopropulseurs développant une puissance phénoménale.»

 

L’armée de l’air française recevra son premier exemplaire dans les prochaines semaines. À la question: «Êtes-vous jaloux que l’Atlas soit livré à l’armée de l’air avant la Royal Air Force?» Le pilote d’essai répond avec une pointe d’humour «Il est vrai que j’aurais préféré que nous soyons les premiers à l’avoir. Mais nos deux nations ont tissé entre elles des liens très forts et c’est avec plaisir que je vois l’A400M rejoindre très bientôt l’armée de l’air.»

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:50
Salon du Bourget -Les hélicoptères de l’armée de Terre à l’honneur

19/06/2013  CNE S. CATALAN - Armée de Terre

 

Du 17 au 23 juin 2013, la 50e édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget ouvre ses portes aux professionnels et au public. L’espace institutionnel du ministère de la Défense accueille l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

 

Un hélicoptère Nh90 Caïman, du Centre de formation interarmées et un Tigre du 5ème Régiment d’hélicoptères de combat et leurs équipages seront présents en statique sur le stand du ministère de la Défense. Un espace « aérocombat » sera également proposé aux visiteurs avec, notamment, une démonstration du système de Module de Préparation de Mission des Équipages (MPME) et un clip sur la manœuvre aéroterrestre de l’ALAT. L’aérocombat a montré son rôle central et prépondérant sur plusieurs théâtres, (Afghanistan, Libye et Mali), lui conférant un statut de pôle d’excellence pour l’armée de Terre. L’ALAT regroupe les deux tiers des hélicoptères de la Défense.

 

Exceptionnellement, cette année, un hélicoptère Tigre HAP (hélicoptère appui protection) français et un hélicoptère Tigre KHS allemand de l’Ecole franco-allemande Tigre (EFA) basée au Cannet-des-Maures dans le Var feront une démonstration dynamique commune, en patrouille.

 

Cette démonstration unique va montrer aux nombreux visiteurs un des multiples savoir-faire opérationnels enseignés au sein de l’EFA mais aussi rendre compte des performances et de l'agilité de ces appareils mises au profit direct de leur engagement au plus près du sol.

 

Au-delà de la prouesse technique réalisée par les équipages, les visiteurs pourront apprécier les capacités tactiques offertes au profit de la manœuvre aéroterrestre. Le vol simultané et la démonstration exceptionnelle de ces deux Tigres français et allemand à l’occasion de ce salon ont une portée symbolique très forte.

 

Les chefs d’état-major des armées de Terre française et allemande seront en visite au salon samedi 22 juin.

 

L’EFA fêtera le 1erjuillet 2013, ses 10 ans d’existence, l’année même des 50 ans du traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963 par le chancelier Adenauer et le général De Gaulle. Traité d’amitié fixant les objectifs d’une coopération renforcée entre l’Allemagne et la France dans les domaines des relations internationales et de la défense, la création de l’EFA s’inscrit dans ce cadre.

 

Ainsi, cette démonstration binationale en vol prouve, à elle seule, la dimension internationale de l'école et toute la pertinence et l'efficacité d'une coopération franco-allemande réussie.

Tigre HAP (FR) Tigre KHS (DE) photo RP Defense

Tigre HAP (FR) Tigre KHS (DE) photo RP Defense

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:50
L'école du Tigre (diaporama)

19/06/2013 Economie et technologie

 

L’Ecole franco-allemande (EFA) du Tigre est installée sur la base de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT), au Cannet-des-Maures, près de Toulon. Depuis 2003, elle a pour mission la formation des équipages allemands et français sur l’hélicoptère de combat Tigre. Le soutien de la machine est également partagé entre la France et l’Allemagne.

 

L'école du Tigre (diaporama)

L'école du Tigre (diaporama)
Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
EADS ne compte pas céder d'activités de défense pour le moment

19/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

EADS ne compte pas abandonner ses activités liées à la défense mais n'exclut pas de chercher des alternatives pour certaines d'entre elles, a déclaré mercredi Tom Enders, président exécutif du groupe, au quotidien allemand Die Welt.

 

"Nous allons examiner très attentivement quelles activités valent la peine d'être maintenues, en matière de rentabilité et de perspectives sur les marchés - et quelles activités pourraient bénéficier d'un meilleur avenir dans une coentreprise ou avec un nouveau propriétaire", a dit Tom Enders.

 

"Ce qui est certain, c'est qu'en ces temps de réduction des budgets, une consolidation est nécessaire dans l'industrie de la défense", a-t-il ajouté.

 

Tom Enders a précisé que les activités de défense d'EADS représentaient un chiffre d'affaires de douze milliards d'euros, ce qui en fait le premier acteur européen du secteur.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
photo ECPAD

photo ECPAD

18 Juin 2013 thalesgroup.com

 

.. pour le soutien de la flotte mondiale de l’hélicoptère NH90

 

Le Bourget, le 18 Juin 2013 : OEM Defence Services a signé avec Eurocopter un contrat d’une durée de 5 ans pour la maintenance de plus d’une centaine d’équipements (avioniques, hydrauliques, mécaniques, …) installés sur chaque hélicoptère NH90, dans toutes ses versions de la flotte mondiale.

 

Ce contrat unique couvre le soutien des matériels fabriqués par cinq acteurs majeurs du domaine aéronautique, actionnaires de OEM Defence Services : Diehl Aerospace, Liebherr-Aerospace & Transportation, Safran, Thales et Zodiac.

 

Sur la base d’un engagement de performance et de coût, par la mutualisation de services, OEM Defence Services contribue ainsi à la simplification de la chaîne de maintenance et à l’amélioration de la performance globale du soutien de la flotte NH90.

 

En s’appuyant sur le socle industriel de référence que constituent ses actionnaires et ses partenaires, OEM Defence Services propose un modèle coopératif, orienté services, avec des solutions innovantes qui exploitent les synergies pour s’adapter aux besoins des clients.

 

Avec la signature de ce contrat, Eurocopter et OEM Defence Services mettent en place une coopération industrielle optimisée, au service de l’efficacité opérationnelle des clients et de la maîtrise des budgets de soutien.

 

OEM Defence Services annonce la signature d’un contrat avec Eurocopter

Le NH90 est l’hélicoptère tactique et utilitaire le plus moderne aujourd’hui disponible sur le marché pour les opérations terrestres et navales. A ce jour plus de 500 commandes fermes de NH90 ont été passées par 14 pays au consortium NHI (Eurocopter/AgustaWestanld, Fokker). Deux versions du NH90 sont aujourd’hui disponibles : le TTH (Tactical Transport Helicopter) et la version navalisée NFH (NATO Frigate Helicopter). A ce jour, NH90 Industries (NHI) a livré plus de 145 hélicoptères NH90 aux différents opérateurs.

 

 

A propos de OEM Defence Services :

 

OEM Defence Services assure des prestations de MCO pour une large gamme d’équipements aéronautiques, développés et fabriqués par les OEM (Original Equipment Manufacturer / fabricants d’équipements d’origine) suivants :

 

Diehl Aerospace GmbH *

 

Liebherr-Aerospace & Transporation SAS *: Liebherr-Aerospace Toulouse SAS, Liebherr-Aerospace Lindenberg GmbH

 

Safran Group: Messier-Bugatti Dowty, , Sagem Défense Sécurité*, Technofan

 

Thales*

 

Zodiac Group: Zodiac Services Europe SAS*, Aerazur, Intertechnique, ECE, IN-LHC, AVOX Systems, IN-Services SA, Precilec

* actionnaires de OEM Defence Services

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
Mali signs deal with Tuareg separatist rebels

19 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali signed a ceasefire deal with Tuareg separatist rebels, paving the way for government troops to return to the northern, rebel-held town of Kidal before a presidential election next month.

 

At the heart of a region plagued by poverty and Islamic militancy, Mali won a 3.25 billion euros ($4.35 billion) Western aid package last month aimed at shoring up democracy and helping it recover from a coup and an al Qaeda insurgency.

 

Tuesday's agreement - reached after nearly two weeks of talks mediated by regional powers, the United Nations and the European Union - foresees rebel groups disarming as part of a broader peace process to resolve Tuaregs' longstanding demands for greater autonomy for northern Mali, Reuters reports.

 

"The signing of this agreement represents a significant step in the stabilization process in Mali," said U.N. Special Representative to Mali Bert Koenders, who attended the signing ceremony in neighboring Burkina Faso's capital Ouagadougou.

 

The government in the capital Bamako has made clear that it wants its civilian administration and army reinstated in the rebel stronghold before the July 28 vote, which is meant to complete a democratic transition after the coup of March 2012.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius and the European Union's foreign policy chief Catherine Ashton both welcomed the accord. "I call on all sides in Mali, united by this deal, to implement this agreement in its entirety for the greater good of their country," Fabius said in a statement.

 

TUAREG STRONGHOLD

 

Tuareg separatists regained control of Kidal, their traditional fiefdom, after Islamists withdrew following a French-led military campaign that ended the 10-month occupation of the northern two-thirds of Mali by al Qaeda-linked fighters.

 

The Malian army had threatened to seize back the town if no agreement was reached. It advanced towards Kidal in early June, capturing the village of Anefis in the first clashes in months with the MNLA Tuareg separatist rebels.

 

Mediators have worked round the clock to salvage the ceasefire deal after Mali's interim president, Dioncounda Traore, last week balked at a draft that imposed conditions on the army's return to Kidal.

 

Mali's minister for territorial administration, Colonel Moussa Sinko Coulibaly, signed the deal on behalf of the government, a Reuters witness at the ceremony said.

 

Representatives of two separatist Tuareg groups inked the agreement, witnessed by the mediators at the Burkina Faso presidential palace.

 

Mali's chief negotiator Tiebile Drame had told Malian state radio earlier on Tuesday the deal would allow Malian troops to return to Kidal swiftly, followed by civilian administrators.

 

"Now what remains is to agree on the practical details of the deployment," Drame said. "Everyone also agreed to implement the other key element of the consensus, namely the requirement that armed groups in northern Mali give up their weapons."

 

There is widespread opposition in Bamako to any deal that would make concessions to the MNLA.

 

The group is blamed by many in southern Mali for opening the door to the Islamists with an uprising last year, and its leaders face arrest warrants for alleged crimes committed during their occupation of the north.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
More A400M work for Denel Aerostructures

19 June 2013 by defenceWeb

 

The quality of work produced by Denel Aerostructures (DAe) for the new generation A400M airlifter has been rewarded with a third work package worth R200 million by Airbus Military.

 

The multi-million Rand contract will see the Kempton Park-based aerostructure design and manufacturing operation producing ribs, spars and swords (the skeletal support structure) for the A400M.

 

An indication of the esteem the Denel Group company is held in by the original equipment manufacturer came from Airbus Military chief executive, Domingo Urena, when he spoke at this week’s Paris Airshow where the contract for the third work package was signed.

 

“Denel, with its diverse set of expertise, capabilities and capacities is central to Airbus Military’s ambition to develop an expanded and multi-facetted partnership with South Africa’s high-tech aerospace and defence industry, tied to South Africa’s military aircraft requirements and acquisitions,” he said.

 

Preparations are underway at DAe adjacent to OR Tambo International Airport for launch production of components with the first finished shipset to Airbus’ vertical tail plane factory at Stade in Germany scheduled for March next year.

 

Under a renegotiated contract announced last September, the South African manufacturer is also responsible for two other A400M work packages involving design, engineering and fabrication of the wing-to-fuselage fairing and the fuselage top shells for the A400M.

 

The wing-to-fuselage fairing is the largest single aerostructure component ever produced in South Africa and provides an aerodynamic shroud over sensitive equipment located in the aircraft’s centre wing section. The fairing protects the equipment from lightning, hail damage and bird strikes.

 

The fuselage top shells are made up of more than 1 100 individual parts and a large machined skin, engineered out of an aluminium alloy. Each A400M is fitted with two top shells, positioned in front and behind the wings where they join the fuselage. They are also fitted with approximately 1 000 brackets which support electrical and electronic wiring, hot air and heat exchange pipes and emergency life rafts.

 

The latest work package to be awarded to DAe is contracted to run over the entire life of the A400m programme. This, Public Enterprises Minister Malusi Gigaba said, was another indication of Airbus Military’s confidence in both Denel and South Africa’s design and manufacturing capabilities, coupled with the company’s ability to deliver on time and within budget.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Le M-345 HET est une évolution du M-311 et serait moins cher que le PC-21.  photo RP Defense

Le M-345 HET est une évolution du M-311 et serait moins cher que le PC-21. photo RP Defense

19/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Ne l'appelez plus M-311 : c'est désormais le M-345 HET, pour High Efficiency Trainer. L'avionneur italien Alenia Aermacchi a annoncé hier le lancement d'une nouvelle version de son petit monoréacteur d'entraînement qui se place comme un compétiteur direct du Pilatus PC-21 pour la formation basique des pilotes de combat, en complément du biréacteur M-346 qui se place sur le haut de gamme de ce créneau.

 

Le ministre de la défense italien a signé hier avec Aermacchi un accord pour la "définition conjointe de spécifications opérationnelles et la collaboration sur le développement" de ce nouvel appareil d'entraînement qui pourrait entrer en service "entre 2017 et 2020". Selon l'avionneur, le M-345 HET sera doté d'un nouveau réacteur plus économique et d'une avionique totalement rénovée qui nécessitera d'ailleurs d'allonger le fuselage de l'appareil.

 

"Le M-345 affichera un coût d'acquisition inférieur au PC-21, mais sera aussi plus économique à mettre en oeuvre", promet un responsable de l'avionneur italien, qui précise que le coût à l'heure de vol sera toutefois équivalent à celui du monoturbopropulseur suisse si l'on inclut le coût du kérosène dans le calcul.

 

Si l'Italie sera probablement le client de lancement de ce M-345 HET, l'avionneur compte ensuite sur l'exportation pour assurer la rentabilité du programme. "Le Royaume-Uni et l'Australie font partie de nos prospects, tout comme la Jordanie et certains pays d'Afrique du Nord", explique un commercial d'Aermacchi.

 

L'armée de l'Air est également dans le viseur de la filiale de Finmeccanica, et des contacts ont d'ailleurs déjà été pris avec les aviateurs français. "J'ai rencontré mon homologue italien hier matin et nous avons entre autres évoqué ce sujet", a confirmé aujourd'hui le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'Air, à l'occasion d'une rencontre organisée au profit de l'Association des journalistes de défense (AJD). Mais le calendrier jouerait en défaveur de la solution italienne, puisque le général Mercier souhaite mettre en place son nouvel avion d'entraînement "basique" à Cognac dès 2016, ou en 2017 au plus tard, afin de remplacer les Alphajet aujourd'hui utilisés à Tours pour l'écolage. Qui plus est, les consultations lancées par la DGA pour ce programme d'acquisition ne portent pour le moment que sur un avion turbopropulsé.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
AMPS (Airborne Missile Protection System)

AMPS (Airborne Missile Protection System)

19/06/2013 Cercle Finance

 

Cassidian, la division de défense et de sécurité d'EADS, annonce avoir développé un système intelligent pour la protection des avions civils contre les attaques de missiles MANPADS (Man-Portable Air-Defense Systems). 

 

Il permet le survol des zones de crise ainsi que les atterrissages et les décollages sur des pistes d'aéroports civils tout comme la traversée d'espaces aériens civils.

 

Cassidian a obtenu une réponse positive de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) et de l'Office fédéral allemand de l'aviation (LBA) - faisant suite à une étude approfondie de sa demande préalable - pour équiper des avions de la taille de jets commerciaux en dehors des vols réguliers. 

 

Cela concerne notamment les exploitants d'aéronefs qui proposent des transports en zones de crise sur mandat d'Etats ou d'organisations d'aide humanitaire et qui sont particulièrement sujets aux attaques de missiles légers guidés à infrarouges, communément appelés MANPADS.

 

La solution de Cassidian consiste à modifier le système militaire de défense anti-missile AMPS (Airborne Missile Protection System) qui détecte le rayonnement UV de missiles en approche et déclenche l'envoi de leurres pour détourner l'autodirecteur du missile. 

 

Avec l'équipementier EADS Elbe Flugzeugwerke de Dresde, Cassidian planche sur une étude de conception et d'homologation visant à l'intégration de l'AMPS dans les avions à fuselage large, afin de pouvoir à l'avenir proposer également aux exploitants de gros modèles d'avions un concept de protection homologable dans le civil. 

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Wildcat HMA Mark 2 attack helicopter

Wildcat HMA Mark 2 attack helicopter

18/06/2013 (Boursier.com)

 

Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l'industrie et l'aéronautique, fournit des systèmes de batterie de pointe à AgustaWestland pour équiper les nouveaux hélicoptères polyvalents AW159 Lynx Wildcat du ministère de la Défense britannique. Les systèmes de batterie, conçus autour des batteries au nickel à très faible maintenance (ULM) de Saft, soutiennent les fonctions critiques de l'AW159 telles que l'alimentation de secours et le démarrage des deux turbines.

 

L'AW159 est le tout dernier appareil bimoteur polyvalent, pour missions en mer et sur terre, développé pour succéder à la famille des hélicoptères Lynx d'AgustaWestland qui répondent brillamment aux besoins de nombreux opérateurs depuis plus de trente ans. Baptisé Lynx Wildcat par le ministère de la Défense britannique, l'AW159 remplacera le Lynx actuel pour les missions à terre, de combat en mer et de reconnaissance. 34 Lynx Wildcats sont en cours de livraison à l'armée britannique et seront mis en service opérationnel en 2014, tandis que 28 appareils sont en cours de livraison à la Royal Navy et seront mis en service en 2015.

 

Saft a développé le système de batterie de l'AW159 pour fournir une solution robuste et renforcée afin de garantir une totale fiabilité dans les conditions particulièrement exigeantes des missions terrestres et de l'aéronaval. Les batteries sont soumises à de fortes vibrations et à des températures extrêmes auxquelles s'ajoute la difficulté des démarrages successifs. AgustaWestland a choisi les batteries Saft ULM pour leurs avantages en termes de hautes performances, de légèreté, de très faible maintenance et de durée de vie, essentielles pour les hélicoptères.

 

"La fourniture des systèmes batteries, pour ce programme essentiel d'amélioration de l'hélicoptère militaire, est un développement qui conforte Saft dans son statut de fournisseur incontournable de batteries de haute technologie pour le marché de l'aviation militaire. Nous nous réjouissons de travailler avec AgustaWestland pour soutenir les hélicoptères AW159 non seulement dans la phase d'introduction mais aussi tout au long de leur vie, dont la durée anticipée est de 40 ans", explique Bernard Weber, Directeur Ventes et Marketing de l'activité Aviation de Saft.

 

Le système de batterie développé par Saft pour l'AW159 comprend 20 éléments Saft CVH500KA ULM, fournissant une tension nominale de 24 V et une capacité de 50 Ah.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Register for European Defence Directory (Yellow Pages)
Brussels | Jun 11, 2013 European Defence Agency
 

On 28 June the European Defence Agency (EDA) is opening a new section on its website dedicated to procurement for the defence community. 

 
This new section will serve as a one-shop gateway for users looking for procurement related information (at EU, EDA and national level) and business opportunities. Besides access to a wide variety of information, industry will be able to register in the brand-new and unique European Defence Directory, a yellow page-like section of the gateway. 

 

To appear in the directory, European industry is invited to send the completed “Yellow page registration request form” to yellowpage.gateway(a)eda.europa.eu.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Cassidian CyberSecurity présente son offre cyber défense à la 50 édition de "Paris Air Show"

19 juin 2013 - Frédéric Mazué - solutions-logiciels.com

 

Aujourd’hui, les attaques cybernétiques sont omniprésentes, ciblant en priorité les secteurs à haute valeur ajoutée telle l’aéronautique. Toutes les organisations sont confrontées au risque d’intrusion dans leurs systèmes de logiciels malveillants ou de virus susceptibles de modifier les données transmises, de dérober des données confidentielles et de mettre en danger la santé des organisations ciblées.

 

Face à l’accroissement et à la diversité des cyber attaques, Cassidian CyberSecurity a été créé pour protéger les gouvernements, les infrastructures nationales critiques et les industries dans leur combat quotidien contre la menace cyber. Les équipes d'experts, basées en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne travaillent étroitement avec leurs autorités gouvernementales respectives afin de mettre en place les solutions dynamiques nécessaires pour détecter et contrer ces nouvelles menaces.

 

Pour répondre à ces nouvelles menaces, les organisations doivent pouvoir s’appuyer sur des partenaires de confiance disposant de l’expertise nécessaire pour mettre en place un plan de riposte global. Associant un haut niveau d’expertise humaine à des processus et outils entièrement nouveaux pour lutter efficacement contre les attaques, Cassidian CyberSecurity a développé une approche originale qui se décompose en 7 étapes permettant une détection rapide des menaces à l'investigation post-attaque.

 

Au salon du Bourget, Cassidian CyberSecurity présente sur la Touch table ces outils et en particulier Cymerius, son outil de supervision en temps réel des réseaux les plus sensibles, qui permet de fournir aux opérateurs un plan de réaction détaillé.

 

Jean-Michel Orozco, Président de Cassidian CyberSecurity a déclaré: “Paris Air show est une opportunité majeure pour présenter nos compétences en cybersécurité. Cassidian CyberSecurity vise à devenir un leader européen fournisseur de produits et de solutions à forte valeur ajoutée"

 

Le 29 avril dernier, Cassidian CyberSecurity annonçait l’acquisition de Arkoon Network Security, un des acteurs majeurs en matière de sécurité des réseaux, de protection des systèmes d’information et de confidentialité des données. Cet événement intervient 6 mois après l’acquisition de Netasq, leader français en matière de solutions intégrées destinées à sécuriser les réseaux. Ces rachats stratégiques constituent une étape supplémentaire dans la croissance de Cassidian CyberSecurity

Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:35
TAURUS KEPD 350

TAURUS KEPD 350

19 juin 2013 levif.be (Belga)

 

La Corée du Sud va acquérir des missiles de croisière Taurus, produits par l'Allemagne et la Suède, après le refus des Etats-Unis de lui vendre un armement correspondant, a annoncé mercredi l'agence sud-coréenne des achats militaires.

 

Au cours d'une réunion avec le ministre de la Défense Kim Kwan-Jin, l'Administration des programmes d'acquisition de la défense (DAPA) a approuvé un projet d'achat de missiles air-sol d'une portée de 500 kilomètres. L'amplitude de la commande et le budget nécessaires n'ont pas été confirmés mais selon l'agence de presse Yonhap, Séoul souhaiterait se porter acquéreur de 170 missiles d'une valeur totale de 300 millions de dollars (223 millions d'euros). Actuellement, l'Armée de l'air sud-coréenne ne possède que des SLAM-ER américains d'une portée de 278 kilomètres. La DAPA hésitait entre le Taurus et le Joint Air-to-Surface Standoff Missiles (JASSM) de l'américain Lockheed Martin. Mais le Pentagone n'a pas approuvé la vente de ces missiles d'une portée de 370 km, considérés comme une arme stratégique. "Dans un contexte de menaces croissantes de la Corée du Nord, nous devons acquérir (les missiles) au plus tôt. Mais l'acquisition du JASSM est devenue impossible compte tenu de la position du gouvernement américain", a justifié la DAPA. La Corée du Sud a lancé officiellement mardi l'appel d'offre pour un contrat de 7,3 milliards de dollars US portant sur la fourniture de 60 avions de combat, dernière étape d'un processus qui voit s'affronter trois géants de l'aéronautique de défense, deux américains et un européen. Boeing et Lockheed Martin, ainsi que l'européen EADS ont chacun présenté leur offre, assortie de conditions favorables destinées à remporter ce marché, le plus important jamais passé par la Corée du Sud.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 05:00
photo RP Defense

photo RP Defense

Le drone neuron, placé sous une bulle, sur le stand Dassault au salon du Bourget. Photo RP Defense

 

19/06/2013 Ludovic BASSAND - estrepublicain.fr

 

La France peut-elle rattraper son retard en matière de drones militaires ? Dassault Aviation, maître d’œuvre du programme européen Neuron, prépare l’avion sans pilote des guerres du futur.

 

Exposé en première mondiale au salon du Bourget, le premier démonstrateur de drone de combat européen issu du programme Neuron, représente un concentré de toutes les technologies les plus novatrices en matière d’aviation sans pilote. Il ne s’agit plus d’une maquette, pas encore tout à fait d’un engin opérationnel mais on s’en approche. Cet appareil au faux air de soucoupe volante est le fruit d’une alliance industrielle européenne, sous l’égide de Dassault Aviation. Ce programme a déjà coûté 450 millions d’euros. Il devrait déboucher sur la production, à la fin de l’année, de drones de combat opérationnels.

 

Gros dégâts collatéraux

 

En attendant, la France a décidé de commander 12 drones américains Reaper pour la bagatelle de 670 millions d’euros. Il s’agit de rattraper l’énorme retard hexagonal. Notre pays ne dispose que de 4 vieux Harfang, des drones dérivés de modèles israéliens. L’opération Serval, dans le désert malien, a montré le manque de moyens de l’armée dans ce domaine.

 

La guerre, aujourd’hui, se mène de plus en plus à distance, grâce à des avions sans pilote capables de surveiller et de frapper à des milliers de kilomètres de leur base. Sont-ils pour autant l’unique horizon de la guerre ? Pour Frédéric Lert, spécialiste de l’aviation de combat, auteur de plusieurs ouvrages sur la question (La guerre vue du ciel), « les drones ne sont qu’une partie de l’avenir de la guerre car la solution n’est jamais unique ». Selon lui, le programme Neuron marque un changement d’époque, « une étape nouvelle » pour la France et l’Europe dont le retard s’explique « par des bisbilles politico-industrielles ».

 

Jusqu’à maintenant, les drones ne constituaient pas une priorité française. Ils ne figuraient pas dans la précédente loi de programmation militaire. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut combler le retard pris durant des décennies. Il était temps. Historiquement, après l’utilisation par les Américains de quelques ancêtres des drones au Vietnam, Israël a repris le flambeau, développant des appareils de surveillance efficaces. Les États-Unis ont ensuite investi des milliards pour se doter d‘une flotte de drones susceptibles de frapper partout dans le monde, principalement en Afghanistan et au Pakistan. Seul problème, pointé par les défenseurs des droits de l’homme : les tirs de drones font de gros dégâts « collatéraux ». Les civils tués en même temps qu’une « cible militaire identifiée » se comptent par centaines dans les zones tribales pakistano-afghane. Guerre du futur ne rime pas forcément avec guerre propre.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 05:27
EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Le général Valentin est à la tête du commandement aérien du transport européen (EATC)

 

17/06/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Du 9 au 21 juin 2013, la base aérienne de Saragosse (Espagne) accueille la deuxième édition de l’EATT (European Air Transport Training – entraînement du transport aérien européen). Cette année, près de 350 participants de huit nations se sont rassemblés pour cet entraînement de haut vol. Éclairage avec le général Pascal Valentin, à la tête du commandement aérien du transport européen (EATC).

 

Mon général, comment un entraînement d’une telle ampleur a-t-il été organisé sur la base aérienne de Saragosse?

 

Cet entraînement est une initiative de l’agence européenne de Défense mais la maîtrise d’œuvre et la préparation ont été réalisées par le commandement aérien du transport européen. À l’EATC, nous assurons quotidiennement deux volets en particulier: le volet opérationnel et le volet interopérabilité. C’est pour cette raison que nous œuvrons pour trouver des solutions afin que les pays participants puissent améliorer leur capacité à travailler ensemble sur des missions de transport complexes dans un environnement hostile. Ce travail a été entamé dès l’an dernier lors de la première édition.

EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Cette année, par exemple, avec quatre équipages, un Casa et un Hercules, la France a doublé sa participation par rapport à l’an dernier. Assistons-nous à une évolution de la dimension de l’EATT?

 

Oui, nous sommes en pleine montée en puissance. Nous avons plus de nations participantes et d’autres sont déjà intéressées pour l’an prochain. C’est le seul exercice de cette ampleur, purement dédié au transport  tactique. L’intérêt est que chaque nation peut faire valoir ses propres objectifs d’entraînement. Nous nous arrangeons pour faire en sorte que tous les participants trouvent leur compte. L’idée est d’harmoniser, mais chacun à les moyens de travailler à son niveau et de progresser.

 

Quels sont les avantages pour les pays concernés d’un tel entraînement?

 

Ici, les pays participants disposent d’une météo leur permettant de s’entraîner dans les meilleures conditions et de travailler avec les autres. Ils obtiennent à la fois un gain opérationnel et une économie de moyens. Nous avons pu mettre en place une définition commune des qualifications tactiques. Ainsi selon notre définition, un pilote opérationnel doit avoir un nombre défini de qualification. Tout le monde s’est mis d’accord. Dans un exercice comme l’EATT, nous utilisons cette définition de capacités pour planifier et distribuer les missions entre les équipages des différentes nations pour un entraînement «à la carte».

 

EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Cet entraînement est donc amené à évoluer dans les prochaines années?

 

C’est toute l’originalité du concept. Il va continuer à évoluer sur l’aspect environnement, la menace sol-air, la menace air-air, la couverture radar des aspects comme le renseignement. Il va également évoluer sur un aspect que l’on voit moins : l’interopérabilité au sol. Dans l’avenir, il faut faire en sorte qu’un mécanicien d’Hercules français soit capable de travailler sur un C130 belge, et que l’empreinte logistique d’un déploiement soit moins couteux en homme, en pièces détachées… Grâce à cette  interopérabilité, nous tendons vers une réduction de l’empreinte logistique. Par exemple, au lieu d’avoir un stock de pièces détaché par nation, il pourrait y avoir un stock de rechange commun à toutes les nations. Comme le démontre un exercice concret que nous réalisons ici à Saragosse : un mécanicien belge peut changer une roue du C130 français. C’est compliqué mais c’est le travail que nous étudions à l’EATC et que nous mettons en pratique lors de l’EATT.

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 21:50
CVS soldat©Master Image

CVS soldat©Master Image

 17/06/2013 Par Guillaume Steuer -  air-cosmos.com

 

C'est désormais devenu une tradition : chaque année, à l'occasion des salons de Farnborough ou du Bourget, le missilier européen MBDA présente un nouveau projet "Concept Visions", réfléchissant ainsi aux systèmes de missiles de demain, voire d'après-demain.

 

Cette année, pour la troisième édition de cette initiative innovante, les ingénieurs de la société ont travaillé sur le thème suivant : comment offrir une solution de tir au-delà de la vue directe aux forces terrestres et navales à l'horizon 2035 ? Elaborée en six mois, la réponse de MBDA à cette problématique porte un nom : CVS302 Hoplite.

 

Un système qui se compose de deux missiles différents, mais partageant certaines communalités : le Hoplite-S, version "low-cost" qui dispose d'un unique autodirecteur ladar et semi-actif laser, et le Hoplite-L, une version plus sophistiquée qui peut ralentir sa course avant de frapper l'objectif (concept "homme dans la boucle") et qui incorpore également des voies de guidage actives (électromagnétique) et passive (infrarouge).

 

CVS HOPLITE S ©Master Image

CVS HOPLITE S ©Master Image

Le Hoplite-S pèserait environ 120 kg, contre 135 kg pour le Hoplite-L Les deux missiles partagent un calibre de 180 mm, qui permet d'en emmener quatre dans un lanceur type Sylver A43, et ceux-ci seraient éjectés par un système "soft-launch" comparable à celui utilisé pour le Camm pour ne pas abîmer le pont d'un navire avec les gaz propulsifs.

Ils bénéficieraient tous deux d'un mode de propulsion très innovant, imaginé par Bayern-Chemie : un système "Air Turbo Rocket" qui, non content d'avoir un nom aguicheur, combine un générateur de gaz à alimenté par propergol solide et une fonction aérobie. Les gaz de combustion sont détendus dans une turbine qui joue également le rôle de compresseur. Une solution qui permet de réduire le nombre de parties mobiles tout en facilitant la mise en oeuvre de l'armement, notamment à bord de navires.

CVS counter-battery target©Master Image

CVS counter-battery target©Master Image

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55
Maquette du leurre actif LEA développé par MBDA pour équiper le Rafale.- photo  air-cosmos.com

Maquette du leurre actif LEA développé par MBDA pour équiper le Rafale.- photo air-cosmos.com

17/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

L'impératif de soutien export a triomphé du culte de la confidentialité qui entoure habituellement les évolutions programmées pour le Rafale. Au salon du Bourget, la Direction générale de l'armement présentait ainsi sur son stand deux programmes d'études amont (PEA) actuellement financés pour améliorer les performances de l'avion de combat de français en matière de détection et de guerre électronique.

 

Inédit, le projet LEA (leurre électromagnétique actif) était ainsi présenté pour la première fois à l'occasion du Bourget. Celui-ci porte sur le développement d'un leurre actif largable, qui permettrait de brouiller l'autodirecteur de certaines missiles air-air dans leur phase de guidage terminale. Au moins quatre leurres pourraient ainsi être emportés par un Rafale, au même endroit que les actuels lance-paillettes situés à l'arrière du fuselage. Contrairement à celui qui équipe par exemple l'Eurofighter, ce leurre ne serait pas tracté par l'avion, mais bien largué ; il ne disposerait pas non plus de propulseur.

 

"Un tel système permettrait de compléter efficacement le système Spectra déjà intégré à l'avion pour déjouer certaines menaces très particulières, par exemple des autodirecteurs de missiles air-air fonctionnant en bande Ka", explique un ingénieur de l'armement présent au salon. Le "véhicule" servant de base au LEA est en cours d'étude chez MBDA, et des essais au tunnel de tir ont eu lieu il y a un mois pour vérifier le système de séparation. Des essais en soufflerie du leurre largable devraient avoir lieu à la fin de l'année. Ce programme est mené dans le cadre du PEA Incas (Intégration de Nouvelles Capacités à Spectra), dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises dans nos colonnes.

 

La DGA présentait également pour la première fois un PEA baptisé Tragedac. Notifié en 2010, celui-ci vise à doter le Rafale d'une capacité de localisation passive de cibles grâce à une mise en réseau des appareils d'une même patrouille. Concrètement, deux Rafale détectant une cible grâce à leur optronique secteur frontal (OSF) ou leur Spectra pourrait améliorer la précision de localisation de leur objectif en échangeant leurs données via liaison 16. Une modification purement logicielle mais qui, selon la DGA, serait surtout complexe à mettre en oeuvre du point de la vue de la synchronisation des données entre les appareils. De premiers vols d'essais devraient commencer en fin d'année afin de collecter des données.

 

Plus de détails sur ces programmes dans la prochaine édition d'Air&Cosmos, à paraître vendredi prochain en kiosques.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:50
Le groupe EADS présent en force au Salon du Bourget

17/06 Par Bruno Trevidic – LesEchos.fr

 

EADS, avec ses filiales Airbus, Cassidian, Eurocopter et Astrium, sera une fois encore le plus important exposant du Salon. Entre le chalet et le stand du hall du 2A, toutes ses activités seront représentées, avec un accent particulier mis sur le recrutement. Le groupe, qui prévoit d'embaucher 5.000 personnes cette année, participera à l'animation de 21 ateliers, destinés à faire mieux connaître les filières de l'aéronautique et de l'espace aux jeunes. Le groupe fera également le spectacle avec, pour la première fois au Bourget, des démonstrations en vol de l'avion de transport militaire A400M, ainsi que du premier A380 aux couleurs de British Airways. Les hélicoptères Tigre et NH90 seront aussi de la partie. Sur son stand, EADS présentera une section grandeur nature de la cabine et du poste de pilotage de l'Airbus A350, dont le premier exemplaire pourrait faire un passage au-dessus du Salon. Par ailleurs, le Salon devrait être ponctué d'annonces d'Airbus, qui espère engranger plusieurs centaines de commandes.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:50
Thierry Baril : « Chez EADS, 2013 sera encore un bon cru »

17/06 Par Alexia Eychenne – LesEchos.fr

 

Stimulé par les récentes commandes d'Airbus, le groupe EADS recrutera 5.000 salariés cette année. Les précisions de Thierry Baril, directeur des ressources humaines du groupe.

 

Combien de personnes espérez-vous recruter chez EADS cette année ?

 

2012 avait été une année record avec quelque 7.000 embauches dans le groupe, dont 5.000 chez Airbus, pour faire face à une croissance significative de nos activités. 2013 sera encore un bon cru, avec autour de 5.000 recrutements, dont 3.000 pour Airbus. Eurocopter et Astrium sont les deux autres contributeurs à notre effort de recrutement. Il y en aura, en revanche, très peu chez Cassidian, en réorganisation cette année.

 

S'agit-il de créations de postes ou de remplacements ? Et où iront ces emplois ?

 

Une partie des 5.000 embauches compensera des départs, puisque notre taux de turnover tourne autour de 3 % par an. Mais nous sommes aussi dans une dynamique de créations d'emplois. Environ 2.300 seront localisés en France, dont quelque 1.300 chez Airbus, à Toulouse pour la plupart. 1.500 recrutements seront effectués en Allemagne, les autres en Espagne, au Royaume-Uni et dans le reste du monde.

 

Quels sont les domaines d'expertise que vous recherchez en priorité ?

 

Pour nous, les postes clefs se situent dans les domaines de l'analyse des structures et de la résistance des matériaux, de l'ingénierie et de l'installation des systèmes embarqués, ou de l'avionique, avec des spécialistes des systèmes électriques et électroniques. Nous investissons aussi beaucoup sur les compétences liées à la chaîne logistique, aux achats, au management de projet, ou sur des domaines innovants comme la cybersécurité. Mais la liste n'est pas exhaustive.

 

Misez-vous toujours sur les écoles d'ingénieurs ou cherchez-vous à élargir vos recrutements ?

 

Nous recrutons dans les grandes écoles mais aussi à l'université et ne cherchons pas à attirer seulement les passionnés d'aéronautique. Nous embauchons aussi beaucoup de profils internationaux et intégrons proportionnellement plus de femmes que n'en produisent les formations d'ingénieurs. Mais nous continuons à entretenir des relations étroites avec les grandes écoles en formalisant le plus possible de partenariats. Même si la notoriété d'EADS est déjà forte, nous nous battons pour devenir l'entreprise réflexe des jeunes diplômés. Cette proximité nous permet aussi d'influencer le contenu des enseignements et d'être sûrs que les compétences des diplômés sont adaptées à nos besoins. Il est primordial pour nous qu'ils soient déjà à la pointe sur les technologies très innovantes, les nouvelles énergies adaptées aux futurs engins volants par exemple.

 

Quels arguments avancez-vous pour attirer les meilleurs ?

 

Les 145.000 personnes qui travaillent chez nous bénéficient d'une offre très large de métiers. Nous avons comme objectif de faire changer chaque année de fonction, de division ou de pays, 10 % des effectifs. Les salariés qui nous rejoignent ont la chance d'accéder à de nouvelles responsabilités entre trois et cinq ans après leur entrée en fonction.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:50
photo RP Defense

photo RP Defense

 

 

16/06/2013 Par Véronique Guillermard

 

Après l'achat de 12 drones de ce type aux Etats-Unis en mai, Dassault aviation, EADS et Finmeccanica se sont déclarés prêts à se coordonner pour mettre au point un appareil européen.

 

La réplique des industriels européens n'a pas tardé. Ils avaient accusé le coup lorsque la France a annoncé, en mai 2013, l'achat de 12 drones de surveillance (MALE) américains Reaper pour 670 millions d'euros. Le gouvernement français les avait accusé de ne pas avoir mis de projets sur la table alors qu'ils font des propositions depuis plus de dix ans. Les industriels passent à l'offensive. Et en force puisque le français Dassault Aviation*, l'allemand Cassidian, filiale défense d'EADS, et l'italien Alenia Aermacchi, filiale de Finmeccanica, ont décidé de parler d'une seule voix. Dimanche 16 juin, ils ont publié un manifeste en faveur d'un futur drone MALE et mis les politiques face à leurs responsabilités. «Partageant une même vue sur la situation actuelle des drones MALE en Europe, EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi appellent au lancement d'un programme MALE européen», écrivent-ils dans un communiqué.

 

En mutualisant l'effort d'investissement, ce programme ferait d'une pierre deux coups: il pèserait moins lourd sur les budgets de la défense nationaux et satisferait aux besoins de plusieurs forces armées. Les trois industriels se déclarent «prêts à se coordonner autour d'un tel programme» qui permettrait de créer une nouvelle filière de haute technologie et des emplois à forte valeur ajoutée sur le Vieux Continent. Le trio pourrait s'élargir: «Si le gouvernement britannique exprime un besoin, BAE Systems, avec lequel nous menons des études en amont sur le futur drone de combat européen, pourrait nous rejoindre», souligne un porte-parole de Dassault Aviation.

 

«Cette déclaration d'intention va dans le bon sens. Nous sommes contraints d'acheter américain car il n'y a pas de solution française ou européenne immédiate car les précédents gouvernements n'ont pas pris de décision. Or, il y a une urgence opérationnelle immédiate. Si chacun fait son travail, nous aurons une solution européenne prête en 2020-2022. Dans l'intervalle, l'européanisation du Reaper doit permettre aux industriels de mettre le pied à l'étrier», souligne-t-on de source proche du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Accès souverain

 

L'union des Européens est nécessaire car le marché des drones est trop étroit (30 à 40 exemplaires) sur le Vieux Continent pour justifier un investissement (1 milliard, selon plusieurs experts) sur une base nationale.

 

L'Europe ne peut continuer à dépendre des États-Unis ou d'Israël, les deux nations leaders sur ce marché. D'autant que «la technologie des drones militaires aura des retombées pour l'aéronautique civile», affirme Tom Enders, PDG d'EADS. Surtout, les drones sont indispensables pour collecter des renseignements et surveiller de vastes étendues pendant de très longues périodes comme dans la région Sahélienne au Mali. Les armées européennes doivent avoir un accès souverain au renseignement. Ce que garantirait le futur drone européen «tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyberattaques», soulignent les trois industriels.

 

Afin de pouvoir faire voler son futur drone dans son espace aérien, l'Europe doit intégrer, dès la conception, les contraintes de leur insertion dans le trafic aérien civil. Ce qui n'est pas le cas du Reaper. Du coup, l'engin doit être reprogrammé. Il faut donc avoir accès à ses «codes source». Or, le Pentagone a toujours refusé d'ouvrir la «boîte noire». C'est pour cette raison que Cassidian qui travaillait à l'européanisation du GlobalHawk a jeté l'éponge. Mettant une croix sur plus de 500 millions d'investissement. «Ce sera pareil avec le Reaper vendu à la France», lâche un expert. Jean-Yves Le Drian assure que l'achat des Reaper est conditionné pour 10 d'entre eux (les 2 premiers seront stationnés au-dessus du Sahel) au feu vert préliminaire du Pentagone sur l'accès «aux codes source». À défaut, la France se tournerait vers Israël.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:50
Drones : EADS, Dassault et Finmeccanica unissent leurs forces

Avec un tel programme, "la souveraineté et l'indépendance européenne en matière de gestion de l'information et du renseignement seraient garanties, tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyber-attaques", soulignent les industriels.

 

16-06-2013 Par Vincent Lamigeon - Challenges

 

Les trois constructeurs aéronautiques européens demandent à leurs gouvernements de lancer un programme de drone de surveillance pour rattraper d'ici 2020 leurs concurrents israéliens et américains. Grand absent : le britannique BAE.

 

Le communiqué a sidéré les observateurs, en pleine effervescence dominicale pré-Bourget : Cassidian (EADS), Finmeccanica et Dassault Aviation ont décrété dimanche matin l’union sacrée sur le segment des drones de surveillance. Dans un communiqué commun, les trois industriels demandent aux gouvernements européens le lancement d’un programme de drone MALE (moyenne altitude longue endurance) 100% européen, se déclarant prêts à s’entendre sur le sujet. Un moyen de sortir enfin de la dépendance aux appareils américains et israéliens, l’Europe étant contrainte d’acheter ses drones sur étagère, comme la France va le faire en s’offrant 12 Reaper américains pour 670 millions d’euros.

 

Où est passé BAE ?

 

Sur le papier, l’initiative est forte : Cassidian et Dassault avaient longtemps présenté des projets de drones de troisième génération concurrents (Talarion pour le premier, Telemos pour le second, en partenariat avec BAE Systems). Ils s’étaient aussi affrontés sur le créneau des drones actuels, EADS se rangeant derrière l’américain General Atomics pour franciser le Reaper, et Dassault proposant une version francisée du Heron TP de l’israélien IAI. L’alliance des deux groupes, couplée à la présence de l’italien Finmeccanica, est un signe positif sur la volonté des industriels de mettre en veilleuse leurs différends pour développer une vraie filière drone en Europe.

 

Drones : EADS, Dassault et Finmeccanica unissent leurs forces

Sur le terrain, la bonne volonté risque cependant de se confronter à quelques obstacles. D’abord, l’union sacrée n’est pas totale : le britannique BAE, pourtant partenaire de Dassault sur le projet avorté Telemos, est aux abonnés absents, pour des raisons qu’il conviendra d’élucider. Sans BAE dans le jeu, une commande britannique du nouvel appareil risque de rester longtemps hypothétique.

 

Un maître d'oeuvre à définir

 

Autre question: sur quelle base se baserait un futur drone MALE européen ? Le Telemos mort-né de Dassault? Celui-ci était largement inspiré du Mantis de BAE, qui, on l’a vu, n’est pas dans la partie. Le Talarion d’EADS, lui aussi dans le grand carton des projets jamais lancés ? Cassidian, la filiale défense du groupe européen, ne s’est pas privée de communiquer à la presse une vue d’artiste de sa vision du futur drone européen… qui ressemble étrangement au Talarion.

 

Ce projet présente l’avantage d’avoir fait l’objet d’une étude de réduction des risques financée par la France, l’Allemagne, et l’Espagne. EADS avait finalement dû abandonner le programme, après l’avoir maintenu sous perfusion un bout de temps, en l’absence de financement des trois pays pour la suite du projet. Dassault accepterait-il de se ranger derrière cette solution ? Même question pour Finmeccanica, dont la filiale électronique Selex présente au Bourget un porjet de drone MALE baptisé Hammerhead, basé sur le turbopropulseur italien Piaggio Avanti. Les industriels risquent de débattre durement sur le nom du futur maître d'oeuvre du drone européen.

 

L'Europe a-t-elle les moyens de lancer ce programme ?

 

Le dernier point d’interrogation est celui de la bonne volonté des Etats européens. Si le ministre de la défense français Jean-Yves Le Drian, a confirmé la semaine dernière être favorable au projet de drone MALE européen, le soutien des autres pays est loin d’être évident. L’Allemagne est en plein psychodrame après avoir décidé d’arrêter le programme de drone HALE (haute altitude longue endurance) Euro Hawk, et semble échaudée sur le sujet des drones. Le Royaume-Uni et l’Italie ont déjà acheté des drones américains Reaper, et ils seront peut-être bientôt suivis par la France et l’Allemagne : restera-t-il des moyens pour financer un nouveau programme européen ?

 

L’Europe n’a pourtant guère le choix : si elle veut continuer à exister sur le segment, elle devra y investir massivement, à la fois sur les drones de surveillance, et sur les engins armés de type UCAV, dont le projet nEUROn est une préfiguration. La place du Vieux Continent sur l’échiquier mondial de la défense est à ce prix.

Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 21:50
Flying display validation of the...second A400M !

photio EADS - Le Bourget - Paris Air Show 2013

Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 16:50
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

16/06/2013 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi se disent prêts à coopérer sur un programme européen de drone de reconnaissance et de surveillance. Toutefois, il n'y a pas pour l'heure de projet affiché par les Etats européens.

 

La déclaration des trois industriels - Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica - en faveur d'un programme MALE (Moyenne altitude Longue endurance), un drone de reconnaissance et de surveillance, était dans l'air du temps depuis quelques semaines... A la veille du salon du Bourget, ils ont opportunément finalisé leur déclaration appelant de leurs voeux "au lancement d'un programme de MALE européen". "Non seulement un tel programme conjoint satisferait les besoins des forces armées européennes, mais en outre il surmonterait les difficultés budgétaires actuelles par la mise en commun des ressources allouées à la recherche et au développement", ont souigné les trois partenaires. Et d'expliquer que "EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi déclarent qu'ils sont prêts à se coordonner autour d'un tel programme qui répondrait aux besoins en matière de sécurité de nos gouvernements et de nos forces armées en Europe".

Cette déclaration commune est également une réponse aux propos du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui regrettait de ne pas avoir un programme français ou européen de disponible toute de suite pour compléter le dispositif actuel au Mali. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence (au Mali, ndlr) et j'assume cette responsabilité", avait-il expliqué. La France est donc sur le point d'acquérir deux drones MALE américains Reaper, fabriqués par General Atomics, pour couvrir la zone sahélienne. Jean-Yves Le Drian avait donc assuré que "la situation immédiate au Sahel (conflit au Mali avec possible extension au Niger, ndlr) me conduit à lancer l'acquisition d'un équipement existant, parce que nous ne pouvons plus attendre". Puis, dans une deuxième phase, la France est prête à en acheter deux autres, à condition de franciser ou européaniser la charge utile des vecteurs américains. C'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences aériennes. Et surtout les renseignements recueillis par les drones passent par les États-Unis tant que les moyens de transmission n'ont pas été européanisés.

 

Agacement des industriels

Les propos de Jean-Yves Le Drian ainsi que sa décision d'acheter américain avait beaucoup agacé Dassault Aviation mais aussi EADS, qui s'étaient dit prêts à coopérer. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. BAE Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", avait récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. D'autant que le départ de l'ancien patron de Cassidian Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu les relations houleuses entre EADS et Dassault Aviation. Le communiqué commun est donc la démonstration que les industriels européens peuvent coopérer sur un tel programme, qui va d'échec en échec depuis plus de dix ans. Pour autant, il y a un absent de marque dans cette déclaration commune, BAE Systems. "Il n'était pas possible d'obtenir leur accord ppur cette déclaration", explique-t-on chez Cassidian. Pour quelles raisons ? BAE Systems qui est beaucoup plus dépendant du marché américain que les autres industriels, a préféré jouer la discrétion... même s'il semblerait que le groupe britannique partage la même vision de Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica.

Selon les trois industriels, "le développement d'un tel système permettrait, dès le stade de la conception, de tenir compte des besoins critiques en matière de certification des drones, et donc de les utiliser en toute sécurité dans l'espace aérien européen". Ce qui ne sera pas le cas des deux premiers Reaper achetés par Paris et qui seront interdits de survol dans l'espace aérien français. L'Allemagne vient de renoncer à des drones stratégiques Euro Hawk, après avoir dépensé des centaines de millions d'euros, devant le coût de cette adaptation. "La souveraineté et l'indépendance européenne en matière de gestion de l'information et du renseignement seraient garanties, tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyber-attaques, ont-il par ailleurs précisé. Ce programme serait orienté vers le développement de hautes technologies, de manière à stimuler des compétences clés et des emplois de haute valeur en Europe".

 

Un marché étroit

Le marché des drones MALE en Europe est limité. Jean-Yves Le Drian l'évaluait cette semaine à 30 ou 40 appareils : Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et peut-être Pologne. Mais la technologie des drones militaires est une des rares qui promet d'avoir des retombées pour l'aéronautique civile, expliquait jeudi le patron d'EADS, Tom Enders, à quelques journalistes à Paris. Des groupes sont également très sceptiques sur la création d'une filière. "Il y a un tel retard en matière de drones que je ne vois pas qui va acheter un drone MALE européen, expliquait un industriel à La Tribune. Et je ne vois pas sur la base de quels pays, on peut développer un programme alors que les principaux pays européens ont déjà acheté du Reaper. J'ai l'impression que l'on se fait un peu plaisir avec cette histoire de drones". Au sein de l'armée de l'air, qui a besoin d'un drone très rapidement, de préférence le Reaper, on n'est pas convaincu par la création d'une filière industrielle européenne. A suivre...

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories