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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 08:55

http://www.electronique.biz/photos/418606_759.jpg

 

09/1/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

Le gouvernement a annoncé qu'il renforçait les missions confiées aux pôles de compétitivité dans le cadre du "Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi".

 

A l’occasion du Conseil des ministres de ce mercredi 9 janvier, le gouvernement a annoncé qu'il renforçait les missions confiées aux pôles de compétitivité dans le cadre du "Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi".

 

Le Club des Pôles Mondiaux a accueilli favorablement cette décision, et estime qu'elle permetra la relance de l’innovation et du transfert de technologies, le passage de l’idée au marché pour des milliers de projets qu’il convient désormais de transformer en emplois et en création de richesses pour la France, le renforcement des liens entre les grands groupes et les PME/ETI des pôles à travers des partenariats stratégiques, la politique d’achat, une prise en compte de la dimension internationale ; l’accompagnement de la croissance, voire de l’hyper-croissance de nos entreprises sur des niches où l’innovation joue un rôle majeur ; l’ajustement des compétences et des ressources humaines aux nouveaux défis industriels dans la mesure où, paradoxalement à la situation de l’emploi en France, de nombreux métiers au sein des pôles sont en tension et des milliers de postes sont non pourvus.

 

Le Club des Pôles Mondiaux a constamment rappelé que les projets stratégiques naissent dans la proximité, là où la confiance entre les acteurs se noue. C’est pourquoi, les présidents de pôles se réjouissent des rapprochements proposés par le gouvernement avec les collectivités locales, en particulier les régions, tant au sein de la gouvernance de chacun des pôles, de la politique des pôles qu’à travers la BPI France qui jouera un rôle majeur dans la croissance des entreprises.

 

Enfin, le Club des Pôles Mondiaux a bien intégré les exigences d’articulation et de synergies à mettre en place avec l’ensemble des nouveaux outils nés du programme des Investissements d’avenir (SATT, IRT/IEED, Idex,...)(*).

 

(*)SATT : sociétés d'accélération du transfert de technologies ; IRT/IEED : instituts de recherche technologique et instituts d'excellence dans le domaine des énergies décarbonées ; Idex : initiatives d’excellence (projets français de recherche scientifique destinés à faire émerger en France cinq à dix pôles pluridisciplinaires d'excellence d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial).

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 18:55

cyber warfare

 

09.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Sous réserve d'habilitation par la Commission des titres d'ingénieurs, l'Ensibs (Ecole nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne-Sud, qui dépend de l'Université de Bretagne-Sud) espère ouvrir une nouvelle spécialité à la rentrée de septembre 2013. Il s'agit d'une formation « cyberdéfense ». Cet enseignement sur trois ans en alternance, en partenariat notamment avec les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, serait dispensé sur le campus de Vannes (1re année) et à Guer (2e et 3e année).

 

L'Ensibs souhaite ainsi répondre aux besoins des entreprises publiques et privées, en formant des professionnels capables « d'analyser le risque cybernétique, de gérer des crises ou encore de manager des projets complexes de sécurité des systèmes ».

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 18:55

le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassa

 

09 janvier 2013 Par Elodie Vallerey - Usine Nouvelle

 

Dans une tribune titrée "Taille critique ou compétences critiques : la tentation du Meccano" publiée le 9 janvier dans Le Figaro, l'ancien PDG de Dassault Aviation explique pourquoi les sociétés européennes de la défense ont davantage intérêt à coopérer entre elles qu'à fusionner.

 

 

Un véritable pied de nez à la politique de consolidation industrielle envisagée par de nombreux gouvernements et groupes de défense. Dans les colonnes du Figaro, Charles Edelstenne s'exprime à contre-courant des positions soutenues par les principaux acteurs européens de la défense.

 

"La taille n'est la garantie ni de l'efficacité ni de la réussite", martèle l'industriel, prenant l'exemple américain de regroupements industriels tel Lockheed Martin et de la multiplication astronomique des coûts de ses programmes militaires. 

 

"Dans le domaine de la défense, la notion de taille critique fixée par les experts à 30 milliards d'euros n'a aucun sens pour les grands maîtres d'oeuvre. Sa principale justification serait la capacité d'autofinancement de la recherche, du développement et de l'industrialisation des programmes militaires, or ils sont partour financés par les Etats", analyse celui qui a passé le 8 janvier la main à Eric Trappier à la tête de Dassault Aviation.

 

"Les fusions entraînent de manière quasi inéluctable pour les entreprises des chocs de culture, des problèmes sociaux et une moindre attention du management sur les vrais sujets que sont les produits et les clients".

 

Les coopérations dépendantes de la bonne volonté des Etats


Et de prôner au contraire les coopérations entre entreprises : "Elles offrent l'avantage de la flexibilité, c'est-à-dire la possibilité d'alliances à géométrie variable en fonction des programmes et des besoins nationaux qui varient dans le temps".

 

Dassault neuron uav source lefigaro.fr

 

"Le nEUROn (programme européen de démonstrateur de drone de combat mené par Dassault Aviation, ndlr) a (récemment) démontré qu'il n'est point nécessaire de fusionner pour être efficace. Ce drone de combat, conçu et produit par six industriels de six pays européens, a prouvé que des solutions d'avenir se dessinent déjà en Europe", étaye Charles Edelstenne.

 

"Seuls les Etats peuvent résoudre les problèmes inhérents aux coopérations européennes, car ils relèvent de leur souveraineté", conclut-il.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 17:55

exocet-rafale

 

09/01/2013 Par Valérie Lion (L'Express)

 

Vente du Rafale en Inde, projet du futur avion de combat européen, rapprochements industriels... Bien décidé à garder son rang dans le secteur militaire, l'avionneur joue son destin en 2013, alors qu'un nouveau PDG, Eric Trappier, prend les commandes.

 

Ce 19 décembre, le gratin militaro-industriel s'était donné rendez-vous sur la base aérienne d'Istres, au bord de l'étang de Berre. Serge Dassault était suivi de près par son fils aîné, Olivier. Eric Trappier, futur PDG de Dassault Aviation, disputait la vedette bien malgré lui à Charles Edelstenne, sur le départ - la passation de pouvoir entre les deux hommes devait se faire sans tambour ni trompette, mercredi 9 janvier, à Saint-Cloud, au siège de l'avionneur. Laurent Collet-Billon, délégué général à l'armement, avait même fait le déplacement, séchant pour l'occasion une séance plénière de la commission du Livre blanc sur la défense. Devant quelque 400 invités, à 10 h 55, dans un ciel d'hiver nuageux, le Neuron, dernière réalisation de la maison, a décollé pour un vol inaugural de dix minutes avant de revenir parader le long de la piste. Aucun pilote n'a salué la foule de la main, et pour cause : le Neuron est un prototype de drone de combat, commandé à distance. Le premier du genre sur le Vieux Continent.

 

 http://static.lexpansion.com/medias/189/97067.jpg

Chiffre d'affaires 2011, en milliards d'euros.

 

Difficile de savoir ce qui, ce jour-là, a le plus étonné les nombreux participants à l'événement. Cet appareil futuriste aux lignes presque inquiétantes ? Ou le discours d'Edelstenne, d'une tribune où étaient plantés le drapeau européen et ceux des six pays partenaires du programme (France, Suède, Suisse, Espagne, Italie, Grèce) ? Du jamais-vu dans la maison Dassault : réputée pour sa conduite solitaire des affaires, elle a toujours cultivé un splendide isolement. "Non à la fédération des incompétences", n'a cessé de répéter Edelstenne, pendant les douze ans de son mandat, sans perdre une occasion d'ironiser sur les difficultés des programmes multilatéraux tels que l'A400M ou l'Eurofighter, rival du Rafale. Et pourtant, ce 19 décembre, les dirigeants de l'avionneur ont lancé un vibrant plaidoyer en faveur d'une coopération européenne pour le futur avion de combat. Avant de laisser les invités méditer ce virage sur l'aile autour des six buffets, honorant la gastronomie de chacun des pays représentés. Une belle variété, propre à ouvrir l'appétit.

 

Celui de Dassault est grand. Pas question de perdre sa place dans le cercle mondial très restreint des fabricants de chasseurs. Le choix d'Eric Trappier pour remplacer Edelstenne traduit clairement la volonté du groupe, qui réalise pourtant les trois quarts de son chiffre d'affaires avec les jets d'affaires, de rester un acteur majeur de la défense. Trappier ? L'homme du militaire et de l'international, rompu aux arcanes politiques et seul représentant de l'industrie de défense dans la commission du Livre blanc. Cet ingénieur, passé très vite du bureau d'études aux ventes, a conclu le dernier contrat export en date de Dassault, la vente de 30 Mirage 2000-9 aux Emirats arabes unis, en 1998. Il est à la manoeuvre depuis près d'un an dans la négociation finale avec l'Inde pour la vente de 126 Rafale - le contrat de la dernière chance à l'export pour cet avion dont le premier vol à Istres remonte à... juillet 1986.

 

Cinq ans de travail suspendus au contrat indien

 

Le lendemain de sa nomination, le futur PDG se refusait en public à tout commentaire, fidèle à la tradition maison, mais il affichait, en privé, sa sérénité quant à l'issue des négociations. Complice d'Edelstenne, Trappier a aussi toute la confiance de Serge Dassault - "les clients le connaissent et l'apprécient", assure le pater familias. Mais la pression sur les épaules de ce quinqua est immense : Trappier doit absolument rapporter de New Delhi la signature tant attendue, qui devrait garantir cinq années de travail aux usines de l'avionneur et pourrait ouvrir d'autres marchés. A plus long terme, il lui faut aussi assurer la pérennité du bureau d'études - près de 2 000 personnes qui risquent fort de se tourner les pouces si le Rafale n'a pas de successeur. "Le système Dassault, c'est avoir toujours en parallèle un avion en fabrication et un autre en développement", rappelle Louis Gautier, président du think tank Orion.

 

Le Rafale absorbe 30 % des dépenses d'équipement !

 

Or il n'y a aucun nouveau programme à l'horizon. Le danger guette : partout, dans le monde occidental, l'heure est à la réduction des budgets de la défense. Une diète qui attise la concurrence à l'export et contraint les industriels à se regrouper. En France, la prochaine loi de programmation militaire, pour 2014-2019, élaborée d'ici à l'été, en sera le douloureux reflet. D'où la démonstration de force du 19 décembre. L'opération de com a été montée en moins de quatre semaines, au lendemain de la réussite, loin des caméras et des photographes, du tout premier vol du Neuron, le 1er décembre. Objectif : convaincre que seul Dassault est capable de fédérer efficacement des partenaires étrangers pour développer une technologie de pointe. Et encourager les gouvernements, au premier rang desquels la France, à poursuivre l'aventure.

 

Au passage, le groupe en a profité pour exposer son savoir-faire dans les avions sans pilote, alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit bientôt choisir qui de Dassault ou d'EADS fournira le drone de surveillance intermédiaire - à moins que, pour des raisons d'économies, la France se résigne à acheter américain. Par la voix d'Eric Trappier, dans Les Echos du 2 décembre, Dassault a tendu la main sur ce dossier à EADS, le frère ennemi, deuxième actionnaire de la société réduit depuis des années au rôle de figurant au conseil d'administration. Et lors de leurs auditions à l'Assemblée nationale, à l'automne dernier, Trappier comme Edelstenne ont spontanément parlé d'Europe, à la grande surprise des membres de la commission de la Défense. Cette évolution en laisse d'ailleurs plus d'un sceptique. "La coopération à la mode Dassault ? C'est simple : les autres paient, lui décide", raille un observateur averti. Ainsi, la société n'a pas mis un centime dans le programme Neuron.

 

Le changement de tête à Saint-Cloud ne fait guère illusion non plus : "Une page se tourne mais l'auteur du livre reste le même", glisse un syndicaliste. Trappier a combattu sans relâche sur les marchés export le britannique BAE et le franco-allemand EADS, fabricants de l'Eurofighter. Quant à Charles Edelstenne, il a beau lâcher le manche de Dassault Aviation, il reste administrateur et s'installe au Rond-Point des Champs-Elysées, à la direction générale du holding familial, GIMD. A charge pour lui de veiller au rang de Dassault dans la défense et de calmer la guerre de succession qui fait rage entre deux des fils de Serge, Olivier et Laurent. "Il va tout contrôler", glissait en aparté, ravi, Serge Dassault, le 19 décembre. Ce jour-là, Edelstenne a d'ailleurs balayé sèchement l'hypothèse d'un rapprochement Dassault-Thales-Safran, évoqué par Laurent Dassault : "Cette idée a fleuri quelque part, oubliez-la !"

 

Le gouvernement devra - encore - compter avec l'inflexible "ChE". Pas facile, même pour les socialistes, de prendre ses distances avec la maison Dassault. Le contrat indien est ainsi vital pour l'Etat français : il permettra de desserrer la contrainte budgétaire - le Rafale, avec ses 11 avions par an pour les forces françaises, absorbe en moyenne 30 % des crédits d'équipement ! L'Etat n'a guère de moyens de pression sur Dassault. Tout au plus peut-il jouer sur des commandes annexes, comme la modernisation des avions de patrouille maritime Atlantique 2, repoussée à 2013, ou les drones de surveillance. Sous Sarkozy, la société s'est rendue incontournable en entrant au capital de l'électronicien de défense Thales, un groupe quatre fois plus gros qu'elle. "C'était un moyen tactique d'éviter que les grandes orientations se fassent contre elle", estime Louis Gautier. Une position qui a bloqué toute restructuration. Aucune synergie n'a été développée entre Dassault et Thales, aucune ouverture vers des coopérations européennes n'a été engagée, déplorent les spécialistes. Le PDG, Luc Vigneron, a été un simple exécutant, avec pour seul mot d'ordre : améliorer les comptes. Mais la brutalité de son management a déclenché une crise sans précédent, jusqu'à son éviction le 20 décembre.

 

C'est Charles Edelstenne en personne qui a lâché le nom du successeur de Vigneron, la veille d'un conseil d'administration décisif. Sans doute soulagé d'avoir enfin trouvé une solution, mais prenant aussi un malin plaisir à couper l'herbe sous le pied du gouvernement, privé de la primeur de l'annonce. Certes, Dassault n'a pas réussi à imposer son choix chez Thales, comme il y a trois ans déjà. Mais comme il y a trois ans, le gouvernement n'a pas non plus fait prévaloir ses vues. Et comme il y a trois ans, c'est un candidat de compromis qui a finalement été nommé, après moult tractations. Jean-Bernard Lévy, ex-PDG de Vivendi, aura- t-il la latitude de développer une vision stratégique pour Thales ? Rien n'est moins sûr. Les deux actionnaires lui demandent d'abord de ramener la paix sociale. Après ? "On discutera", a lâché Edelstenne, qui n'avait jamais rencontré Lévy auparavant.

 

Pourtant, "Thales est l'un des pivots naturels de la consolidation européenne, c'est le groupe le plus diversifié et le plus international", assure Philippe Plouvier, consultant chez Roland Berger. Dassault, lui, rêvait plutôt d'une intégration verticale à la BAE, lui permettant d'être présent dans l'aérien, la marine et le terrestre. Un schéma qui n'a pas les faveurs du nouveau gouvernement. "Faire un champion national n'a pas de sens, surtout si le budget domestique est fortement réduit", martèlent en choeur les sénateurs Daniel Reiner et Jacques Gautier, chevilles ouvrières de la commission de la Défense au Palais du Luxembourg. Les deux hommes soulignent aussi la nécessité de ne pas se mettre dans la main d'un "monopoleur" : "Les Etats-Unis ont su consolider leur industrie tout en gardant deux acteurs majeurs dans chaque secteur pour faire jouer la concurrence", rappellent-ils.

 

L'Etat prêt à soutenir des rapprochements

 

Que prônera Jean-Yves Le Drian ? Le ministre s'est montré étonnamment prudent - et discret - sur le sujet. Son entourage répète à l'envi qu'il ne jouera pas les marieurs : aux entreprises de discuter entre elles et de trouver les meilleures formules. Le gouvernement se voit plutôt en facilitateur, prêt à soutenir des rapprochements surtout s'ils ouvrent la voie à des solutions européennes. Mais le précédent EADS-BAE n'est guère encourageant : si Le Drian en a vite saisi l'intérêt, il n'a pas su entraîner Matignon et l'Elysée. Après l'échec de la fusion des deux groupes, l'Hôtel de Brienne s'est empressé de commander à un cabinet de conseil renommé une étude sur les stratégies possibles de consolidation dans la défense. Il s'efforce aussi de ramener dans le jeu les Allemands, marginalisés par l'axe franco-britannique développé sous l'ère Sarkozy. Mais une chose est sûre, comme ses prédécesseurs, Le Drian devra faire avec l'avionneur de Saint-Cloud. "C'est le meilleur sur le plan technologique, il respecte les coûts et les délais, et c'est une société purement française", résume un fin connaisseur. Une fois de plus, il faudra bien sauver les ailes Dassault.

 


Rafale: vaincre le signe indien

 

 

Le contrat indien ? "Les discussions se poursuivent dans l'état d'esprit de conclure au plus vite." Fermez le ban. Eric Trappier a officiellement bien mis ses pas dans ceux de Charles Edelstenne. Pas question d'extrapoler davantage sur le "contrat du siècle" - estimé à 15 milliards d'euros, dont environ un tiers pour Dassault - tant qu'il n'est pas signé.

 

D'abord espéré avant le 31 mars, le dénouement des négociations, entamées en février 2012, pourrait intervenir plus tard dans l'année. "Les discussions sont complexes, explique un expert. Il ne s'agit pas seulement de l'achat d'avions, mais des modalités de fabrication." Dernier épisode en date : un vif débat entre Dassault et les autorités indiennes sur le rôle de Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) dans la production de 108 des appareils (les 18 premiers seront assemblés en France, chez Dassault). Certains doutent que HAL ait les compétences pour garantir la qualité des avions, mais Dassault ne veut pas assumer cette responsabilité s'il n'a pas la maîtrise du choix des partenaires et sous-traitants.

 

A Saint-Cloud, on se veut confiant : à ce stade, le risque d'un échec retentissant, avec à la clef le retour d'un concurrent dans le jeu, semble mince. Comme en 2012, la direction a promis 1 % d'augmentation générale en 2013 pour tous les salariés si le contrat est signé. "Sinon, il faudra prendre des mesures d'économies", avait lâché cet automne le DRH en comité d'entreprise.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 14:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/affiche-salon-euronaval-2012/2037961-1-fre-FR/affiche-salon-euronaval-2012.jpg

 

09.01.2013 par SITTA

 

La 23ème édition du salon EURONAVAL s’est tenue du 22 au 26 octobre 2012 sur le site du parc des expositions du Bourget où quelques 400 exposants provenant de 40 pays ont exposé leurs matériels et mis en avant leurs savoir-faire. La présence de 80 délégations officielles de l’industrie navale et de 400 journalistes a témoigné du rôle central de ce salon. Une présentation de bâtiments de la Marine nationale a par ailleurs été réalisée le lundi 22 octobre sur le site de la base navale de Toulon.


Vitrine de l’excellence de l’industrie navale française et des différentes filières du domaine naval de défense, l’édition 2012 d’EURONAVAL a été inaugurée le mardi 23 octobre par le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian.

Ce rendez-vous international de la défense navale et de l’industrie maritime a rassemblé 400 exposants dont plus de la moitié de représentants d’entreprises étrangères. Nombre d’entre elles étaient regroupées sous pavillon national à l’instar de l’Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Russie, de l’Italie, des Pays-Bas, de la Norvège, du Chili ou encore du Brésil. La Corée du Sud, qui participait pour la première fois au salon EURONAVAL, était également représentée par la société « Daewoo– DSME ».

 

La France était fortement représentée par un ensemble d’industries et de sociétés, actrices majeures de la filière de compétence maritime.

 

Outre les différents matériels exposés, trois conférences ont été organisées pendant la durée du salon.

Parmi les nombreux matériels exposés, il convient de signaler :

- le destroyer russe ADMIRAL GORSHKOV et sa version export (Projets 22350-22356) présenté par le consortium russe OSK ;

- le projet de nouvelle frégate britannique TYPE 26 (nouveau design) par le groupe britannique BAE ;

- le projet de destroyer de type AEGIS de la société italienne FINCANTIERI ;

- la corvette FLEX développée par le groupe allemand KOCKUM-TKMS;

- le patrouilleur lance-missiles AMBASSADOR MKIII (retenu par la marine égyptienne), présenté par la société la société singapourienne ST MARINE ENG. ;

- l'USV PROTECTOR de la société israélienne RAFAEL, présenté en condition réelle sur le salon, équipé d'une tourelle 12,7mm et de missiles antichars SPYKE;

- l'USV VIGILANT, proposé par la société singapourienne ZYCRAFT;

- les SEABOB DIVEJET 414 et BLACK SHADOW 730 présentés par la société allemande ROTINOR ;

- la torpille légère FLASH BLACK et le sonar remorqué BLACK SNAKE du groupe italien WASS/FINMECCANICA ;

- la nouvelle version du sonar anti-plongeur CERBERUS-MOD 2 proposée par le consortium ATLAS-THYSSENKRUPP-EADS.


Il convient également de souligner la parfaite organisation de cette prestation qui reste l’un des premiers salons mondiaux de l’industrie de défense navale.

 

Rendez-vous est d’ores et déjà fixé en octobre 2014 pour la 24èmeédition du salon EURONAVAL.

 

Article Euronaval 2012
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 13:55
Euronaval 2012 par SITTA

 

09/01/2013 SITTA

 

Malgré un contexte économique difficile en Europe, l’édition 2012 du salon a rassemblé près de 370 exposants représentant 33 pays et des visiteurs professionnels en provenance des quatre coins du monde. Une présentation de bâtiments de la Marine nationale a également été réalisée le lundi 22 octobre sur site de la base navale de Toulon, présentation à laquelle ont assisté près de 200 personnes. Plusieurs conférences, ainsi que des présentations dynamiques de drones sous-marins, ont également animé cette édition.

 

De nombreux industriels de premier plan du secteur naval étaient représentés sur le salon, dont une forte participation des industriels russes, italiens et allemands.

 

Club-k

 

AGAT-CONCERN. La société russe spécialisée dans le développement des systèmes de combat (CMS), des équipements électroniques (radars, conduites de tir), des missiles de croisière et de leurs systèmes de lancement associés, présentait sur son stand les systèmes de missiles antinavires/anti-terre CLUB-K et CLUB-M :

-         CLUB-K : cette version du système CLUB propose l’intégration des missiles de type 3М-54ТE, 3М-54ТE1 et 3М-14ТE dans un conteneur commercial de 40 pieds, mais également l’intégration du missile subsonique KH-35UE URAN dans un conteneur de 20 pieds. Facilement dissimulable et transportable, le CLUB-K (dans ses deux versions) constitue une arme particulièrement redoutable et dissuasive. La version KH-35du système CLUB-K a été testée avec succès en août dernier. D’après les responsables de la société AGAT, la version en conteneur 40 pieds avec missiles 3M-54TE/TE1/14TEaurait également été testée récemment avec succès ;

-         CLUB-M : il s’agit de la version en batterie côtière mobile du système CLUB. Les TEL (Transporter Erector Launcher), d’une capacité maximale de six missiles, sont associés à véhicule radar et de commandement.

Les systèmes CLUB-K et CLUB-M, en fonction des missiles employés, sont en mesure de neutraliser les bâtiments de surface ainsi que les cibles terrestres jusqu’à une distance maximale de 300 kilomètres. Le système CLUB (M/N/S/U/K) constitue à l’heure actuelle la vitrine technologique de l’industrie missilière russe.

 

BAT 3

 

ARESA. Basée à Barcelone, la société ARESA est spécialisée dans la production de RHIB, vedettes et patrouilleurs rapides de 7 à 50 mètres. Axée principalement sur le marché africain (le groupe espagnol réalise 70% de ses exportations vers l’Afrique, 20% vers l’Amérique latine et 10% vers le Golfe persique), ARESA a remporté récemment plusieurs contrats pour la livraison de vedettes rapides (gamme 12 à 32 mètres) vers des états d’Afrique de l’Ouest : Angola, Nigéria et Cameroun notamment. Légèrement armées, rapides, disposant de propulsion hydrojet/diesel inboard ou outboard (selon le choix du client), ces unités s’avèrent particulièrement adaptées pour le renforcement de la protection côtière, la lutte anti-piraterie et lutte contre les nouvelles menaces asymétriques. Souhaitant pérenniser son implantation en Amérique du sud, ARESA sera prochainement représentée à l’occasion du salon EXPONAVAL de Valparaiso (Chili) du 04 au 07 décembre prochain.

 

FINMECCANICA

BLACK SNAKE. Première présentation de l’antenne linéaire remorquée BLACK SNAKE. Cette ALR (Antenne Linéaire Remorquée) proposée par WASS / Finmeccanica est une réelle nouveauté, par la technologie employée d'une part, et par les futurs porteurs de cette petite antenne d'autre part. Actuellement en phase d'essais à la mer, cette ALR est destinée aux bâtiments de surface de petit et moyen tonnages. Le tronçon acoustique regroupe des canaux numérisés, composés d'un seul hydrophone. La particularité de la formation de voie et du traitement associé permet, malgré un espacement inter-canaux limité, d’obtenir une large gamme de fréquences de travail. Autre particularité, le lever de doute azimutal s'affranchit de manœuvre du porteur, malgré la composition mono hydrophonique de l'antenne. Cette prouesse, selon l'industriel, serait le résultat d'un système de gouverne positionné sur le câble tracteur, qui, par de légères oscillations, provoque après traitement de l'information, le lever de doute quasi instantané des cibles. Cette antenne est optimisée pour l'alerte torpille. Les paramétrages, modifiables en fonction de la menace sur la console bi-écrans, sont proposés par défaut, associé à une fonction automatique d'alerte torpille. La console gère également, en l'absence d'un système de combat intégré sur le porteur, la mise en œuvre des contre mesures, le lancement des armes d'autodéfense, telles que la Black Shark, ou également la torpille légère Flash Black, utilisée dans ce cas comme torpille anti-torpille. Un tronçon additionnel actif est également proposé en option, permettant ainsi à un bâtiment de combat de se doter d'une véritable capacité de lutte anti sous-marine complémentaire.

 

Maquette

BAE SYSTEMS. Sur son stand, BAE présentait l’une des rares nouveautés de cette édition 2012 d’EURONAVAL avec la maquette de la future frégate TYPE 26, quelques semaines seulement après une reprise de son design par les bureaux d’études britanniques. Programme majeur pour la Royal Navy, qui en espère la livraison de 13 unités dans les prochaines décennies, les frégates de TYPE 26 sont destinées à remplacer dans les prochaines années les frégates de TYPE 23et devenir l’épine dorsale de la marine britannique. Si l’ensemble des armements et équipements devant équiper la plateforme n’est pas encore arrêté (notamment pour la lutte anti-sous-marine), la découpe de la première tôle (pour la première unité) devrait intervenir au cours de l’année 2013.

 

DSME

 

DAEWOO-DSME. Sur son stand, le constructeur sud-coréen proposait son concept de nouvelle frégate multi-missions de 3 000 tonnes (DW 3000). D’une longueur de 114 mètres, la plateforme dispose d’un armement conséquent avec huit missiles antinavires, une tourelle de 76 millimètres, un système VLS à huit cellules (sur la plage-avant) pour la mise en œuvre probable de missiles surface-air, deux pièces de 30 millimètres, un CIWS de type PHALANX et six tubes lance-torpilles de 324 millimètres. Polyvalente, la frégate de type DW 3000 dispose également d’une plateforme hélicoptère ainsi que d’un hangar. Déjà présentée à l’occasion du salon « Defense & Security 2012 » à Bangkok, cette nouvelle plateforme pourrait être choisie prochainement par la marine thaïlandaise dans le cadre de la modernisation de ses forces navales.

 

DSME présentait enfin la maquette de son pétrolier-ravitailleur de type MARS (Military Afloat Reach & Sustainability - tanker), projet récemment retenu par la Grande-Bretagne pour la Royal Fleet Auxiliary (quatre exemplaires).

 

FINCANTIERI

 

FINCANTIERI. Le constructeur italien s’était déplacé en force pour cette 23ème édition d’EURONAVAL avec un stand impressionnant, véritable vitrine technologique pour la construction navale transalpine. Parmi les très nombreuses plateformes exposées (projets réalisés, en cours, ou à l’étude), il convient de signaler :

-         Le destroyer de type AEGIS : FINCANTIERI présentait un concept de bâtiment AEGIS, dont la plateforme est dérivée des frégates italiennes de type FREMM (classe CARLO BERGAMINI). Conçue pour être intégrée au sein du système de défense aérienne AEGIS, non seulement pour la détection des cibles mais également pour leur interception (l’intégration de missiles SM-3 jusqu’au Block IIA -a minima- serait prévue dans un VLS situé sur l’avant du bâtiment) cette plateforme pourrait être proposée à des marines occidentales désireuses d’accéder aux mêmes capacités que les marines américaine et japonaise ;

-         Le LHD de type BDSL (Bâtiment de Débarquement et de Soutien Logistique) : retenu par la marine algérienne et dont la mise sur cales a débuté en janvier dernier au chantier naval de Riva Trigoso, le futur bâtiment majeur de la marine algérienne devrait être mis à l’eau courant 2013 pour une livraison en 2014. Dérivé des unités de type SAN GIORGIO/SAN GIUSTO, le bâtiment d’un déplacement d’environ 9 000 tonnes est un véritable concentré de technologie avec notamment l’intégration du radar de veille AIR 3D EMPARet de missiles anti-aériens ASTER-15 ;

-         La corvette lance-missiles ABU DHABI, construite pour la marine émiratie, et dont l’admission au service actif devrait avoir lieu en 2013.

 

Brasil

 

MECTRON. La société brésilienne Mectron a profité du salon Euronaval pour présenter le missile MAR-1. C’est un missile air-sol antiradar qui peut neutraliser aussi bien les stations radar fixes que les batteries sol-air mobiles. Le missile, qui avait était développé au profit des forces aériennes brésiliennes, vient d’entrer en service dans les forces aériennes pakistanaises où il équipe les chasseurs Mirage. Mectronpropose plusieurs types d’intégrations du missile. Soit en association avec l’avionique de l’avion, au travers d’un bus MIL-STD-1553ou 1760, soit avec un système de commande indépendant et installé dans le cockpit. Cette dernière solution permet ainsi de diminuer largement le coût de l’intégration. Mectron, nouveau venu dans ce marché, offre une alternative intéressante aux missiles antiradars américain AGM-88 et russe Kh-31P.

 

MKU

 

MKU. Implantée dans près de 90 pays à travers le monde, la société MKU est spécialisée dans la protection individuelle du combattant (gilets pare-balles, casques) et la protection des plateformes aériennes, navales et terrestres (systèmes de blindage additionnels). A l’occasion d’EURONAVAL 2012, MKU présentait un échantillon de ses matériaux de blindage synthétiques destinés à protéger les unités navales contre des tirs directs d’armes légères et les éclats métalliques. Les blindages proposés par MKU peuvent être utilisés afin de renforcer les cloisons de secteurs névralgiques d’un bâtiment de surface (passerelle, central-opérations, silos missiles, soutes à munitions, etc.). A titre d’exemple, la société singapourienne SUNCRAFT a choisi de faire confiance à MKU pour la protection de ses patrouilleurs rapides en aluminium (à l’instar du patrouilleur MANTA ASD).

OCk

 

OSK. A l’occasion de cette 23ème édition du salon EURONAVAL, l’industrie navale de défense russe était fortement représentée par le biais de l’OSK, représentant près d’une dizaine de chantiers navals et bureaux d’études. De nombreuses plateformes, de surface ou sous-marines (plateformes pour certaines déjà largement "éprouvées" à l’image des sous-marins de type KILO) étaient représentées sur le stand. Parmi les programmes/projets en cours, il convient de retenir :

-         Sous-marins KILO (Projet 636M) : deux contrats majeurs sont actuellement en cours. Le premier, pour la marine vietnamienne, avec la livraison à Hanoï de six unités (la première unité a été mise à l’eau récemment au chantier du Nord de St-Petersbourg), le second pour la marine russe avec la réalisation de trois unités pour le Flotte russe de mer Noire ;

-         Sous-marins LADA/AMUR (Projet 950/1650) :malgré des déclarations récentes émanant du Ministère de la défense russe annonçant l’arrêt du programme compte tenu de difficultés sur la première unité (le sous-marin St-Petersbourg), le chantier naval russe annonce la résolution des problèmes (sur l’appareil propulsif) et le maintien du programme avec la poursuite de la construction des seconde et troisième unités. La réalisation de ce programme revêt une importance majeur pour l’industrie navale russe, les sous-marins AMUR devant à terme remplacer les KILO dans le cadre des contrats exports ;

-         Corvettes STEREGUSHCHIY/TIGR (Projets 20380-20385/20382) : la maquette de la corvette STEREGUSHCHIY (en configuration URAN-E et missiles 9M-96/9M-100 -soit la configuration des corvettes russes Soobrazitelnyy et Boikiy-) était présentée sur le stand russe. La réalisation de ces unités pour la marine russe poursuit son cours. La corvette Boikiy,qui a récemment débuté ses essais en mer Baltique, devrait être admise au service actif d’ici la fin de l’année 2012. Si l’OSK n’a pour l’heure pas concrétisé de contrat export pour cette plateforme, la livraison de deux unités à la marine algérienne (version export : TIGR) serait actuellement toujours en discussion d’après les industriels russes ;

-         Frégate ADMIRAL GORSHKOV (Projets 22350/22356) : mise sur cales en février 2006, l’unité tête de série Admiral Gorshkov, devrait débuter ses premiers essais à quai au cours du mois de novembre. L’OSK présentait à l’occasion d’EURONAVAL la version proposée à l’export : le Projet 22356.

 

ROTINOR

 

ROTINOR. La société allemande ROTINOR propose depuis trois ans maintenant ses deux jets « immergeables » type Divejet 414 et Black Shadow 730. Largement disséminés, en particulier sur le continent asiatique, ces deux engins propulsés par hydrojet, sont entièrement électriques. L’autonomie annoncée serait de l’ordre de 400 minutes (environ 6h)  pour le modèle 414 à 700 minutes (environ 11h) pour le modèle 730. Ces engins sont tous les deux dotés de batteries lithium-ion et pour le model 730, d'un sonar haute fréquence d'évitement d'obstacle. Silencieux d'un point de vue acoustique, ces engins auraient également une signature magnétique particulièrement basse, ce qui les rendrait difficilement interceptables par les moyens magnétiques et acoustiques actuels. A ce jour, Rotinor n’aurait pas de nouveau projet, la notoriété actuelle de ces deux produits se suffirait à elle -même, selon son directeur.

 

Photothèque Euronaval 2012

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

Mindef

 

7 Janvier 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Les travaux du Livre blanc progressent... à leur rythme. Ils abordent désormais la question cruciale, celle du futur modèle d'armée. La méthode retenue par le ministère de la défense consiste à élaborer des scénarios et de les décliner dans toute leur logique pour voir le résultat final. Un séminaire, le weekend prochain, devrait y être consacré.

 

Trois scénarios ont d'abord été proposés, mais l'un a été mis de côté rapidement.

Les deux retenus sont  : 1) priorité à la haute technologie  2) priorité à la protection du territoire national.

Le scénario abandonné était le repli sur le territoire national, autour du nucléaire et d'une puissante défense antimissile.

 

Le scénario 1 vise à jouer dans la cour des grands en matière de technologie militaire. Il insiste sur les capacités de commandement et de contrôle, de renseignement et celles d'entrée en premier sur un théâtre d'opérations. Ce scénario repose sur un partage des tâches avec nos alliés européens ou autres. Il privilégie les équipements au détriment les effectifs, l'armée de l'air, la marine et les forces spéciales sur l'armée de terre. Et les crédits d'équipements pour l'industrie de défense plutôt que la masse salariale.

 

Le scénario 2 est, en quelque sorte, l'opposé. Il s'agit d'assurer une couverture du territoire national, y compris l'outre mer, pour en assurer la protection. Cela nécessite plus d'hommes, plus de bateaux (mais de technologie plus sommaire) : ce scénario maintient les effectifs en sacrifiant la haute technologie.

 

Le scénario 3 (abandonné) était à la fois la haute technologie - avec une défense antimissile - et la défense du territoire national. Il sacrifiait globalement l'armée de terre, comme le proposait le général Gallois dans les années 70/80. Ce scénario excluait que la France joue un rôle militaire actif  au sein de la communauté internationale (ONU, OTAN, UE, Accords de défense...). Comme cette option "neutraliste" ne correspondant au choix politiques de la France, il a été abandonné.

 

Des deux premiers scénarios, qui seront jouer sur le papier, on aboutira finalement à un scénario intermédiaire... C'est lui qui sera finalement proposé au président de la République par la commission du Livre blanc et le ministère de la défense. On n'en est pas encore là. Fin février, sans doute.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/91/FREMM-DCN.svg/800px-FREMM-DCN.svg.png

 

07/01/2013 Mer et Marine

 

Une page d’histoire s’est tournée la semaine dernière à Brest. Le site DCNS de la pointe Bretagne a, en effet, livré les derniers anneaux de frégates qu’il devait réaliser dans le cadre du programme FREMM. Destinés à la future Languedoc, les blocs ont été conduits à Lorient, où sera assemblé le bâtiment. Le transfert a été réalisé avec la barge Dino II, de DCNS, remorquée par le Croisic, de la société de remorquage Boluda France, le convoi ayant quitté Brest le 3 décembre.

 

Cet évènement met un point final à la construction neuve de bâtiments militaires dans la Coté du Ponant, plus de trois siècles après la création de l’arsenal. Ayant réalisé des centaines de navires, dont la plupart des grands fleurons de la flotte française, comme le croiseur de bataille Dunkerque (1938), le cuirassé Richelieu (1940), le croiseur Colbert (1959), le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc (1964), ainsi que les porte-avions Clemenceau (1961) et Charles de Gaulle (2001) pour ne prendre que quelques unes des réalisations les plus marquantes du siècle dernier, l’arsenal de Brest, dont les activités industrielles sont aujourd’hui assurées par DCNS, a livré ses derniers navires en 2006 et 2007. Il s’agit des bâtiments de projection et de commandement Mistral et Tonnerre, qui ont symbolisé la mutation du site, où leur assemblage a été assuré avec des blocs provenant de Pologne pour la partie arrière et une moitié avant construite à Saint-Nazaire. Les deux BPC devaient marquer la fin de la construction neuve à Brest, étant entendu que DCNS ne conserverait dès lors que deux chantiers (Lorient pour les unités de surface et Cherbourg pour les sous-marins), les grands bâtiments devant être confiés à Saint-Nazaire, un choix alors vivement contesté par les syndicats.

 

Participation temporaire au programme FREMM

 

Avant de s’éteindre, cette activité a néanmoins connu un petit sursis avec le programme des frégates multi-missions. Brest, comme Cherbourg, connaissant des creux de charge, la direction de DCNS avait, en effet, décidé de confier à ces deux établissement la réalisation d’éléments d’anneaux pré-équipés destinés aux FREMM construites à Lorient. Le demi-flotteur avant de la seconde frégate, destinée au Maroc (Mohammed VI) a, ainsi, été réalisé en Bretagne et en Normandie (Cherbourg a réalisé les anneaux 8, 9 et 10, qui ont été transférés à Brest pour être soudés aux anneaux 5, 6 et 7, réalisés sur place), l’assemblage de cette partie étant assuré à Brest avant son remorquage vers Lorient. Ensuite, pour la FREMM 3 (Normandie), Cherbourg a produit les anneaux 9 et 10, qui ont été assemblés aux anneaux 5, 6, 7 et 8, fabriqués par DCNS Brest. L’établissement breton a, enfin, réalisé les anneaux 5, 6 et 7 de la FREMM 4 (Provence) et ceux de FREMM 5 (Languedoc).

 

Cap sur les services et les EMR

 

La montée  en puissance du programme des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque du type Barracuda à Cherbourg et la refonte des trois premiers sous-marins nucléaires lanceurs d’engins du type Le Triomphant à Brest regarnissant le plan de charge des deux sites, la direction de DCNS a donc décidé de ne pas poursuivre la construction de blocs de frégates en Normandie et en Bretagne. Après sa longue histoire dans la construction de bateaux gris, Brest s’oriente désormais vers les services, comme l’entretien et la refonte des unités de la Marine nationale basée à la pointe Bretagne, mais aussi de nouvelles activités, à l’image des énergies marines renouvelables.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55
NH90 : Standard 2 pour la marine française et première livraison pour la Belgique

24/12/2012 Mer et Marine

 

Deux évènements ont marqué, le 21 décembre, le programme NH90. Tout d’abord, la livraison à la Belgique du premier des 8 hélicoptères commandés au consortium NH Industries (détenu à 62.5% par Eurocopter, 32% par AugustaWestland et 5.5% par Fokker Aerostructures) pour ses forces armées. Cet appareil est en version TTH (Tactical Transport Helicopter), comme le seront les trois prochains exemplaires belges. Les quatre machines suivantes seront des NFH (Nato Frigate Helicopters), version navalisée du NH90, qui sera embarquée sur les frégates belges Léopold 1er et Louise Marie, en remplacement des Alouette III actuellement en service.

 

Le 21 décembre toujours, la Direction Générale de l’Armement prenait livraison, également sur le site Eurocopter de Marignane, du 1er Caïman Marine, appellation française de la version navale du  NH90, au Standard 2 (ou Step B comme disent les industriels). Après une courte période d’évaluation conduite au Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S), l’appareil renforcera la flotte de 7 Caïman déjà en service au sein des flottilles 31F et 33F, basées à Hyères (Var) et Lanvéoc-Poulmic (Finistère). Ces machines, livrées depuis 2011 au standard 1 (Step A), seront progressivement mises au niveau le plus récent entre 2014 et 2017.

 

Autoprotection, MU90 et réservoirs externes

 

Le standard 2 du Caïman Marine introduit le système d’autoprotection de l’hélicoptère, comprenant notamment des leurres électromagnétiques et infrarouges. Il ouvre également la voie à la capacité de tir de la torpille anti-sous-marine MU90, attendue en 2013, tout en améliorant différents systèmes du standard précédent. La nouvelle version permettra, de plus, l’emport de réservoirs externes afin d’améliorer l’autonomie de l’hélicoptère. Celui-ci pourra disposer de deux bras de chaque côté de la cellule, chacun étant capable d’emporter un bidon de carburant ou une torpille (avec panachage possible de deux bidons, un bidon et une torpille ou deux torpilles). A terme, le Caïman français, à l’instar du NH90 italien avec le Marte Mk2/S, pourra également mettre en œuvre un ou deux missile(s) antinavire léger(s).

 

Premières capacités ASF et ASM sur le standard 1

 

Sans attendre l’arrivée du standard 2, la Marine nationale, suite aux expérimentations menées par le CEPA/10S, a ouvert mi-novembre une capacité de lutte au dessus de la surface (ASF) pour les Caïman au standard 1. Et, toujours sur ce premier standard, une première capacité de lutte anti-sous-marine (ASM) devrait être disponible avant le mois de février.

 

Déployé depuis ses bases littorales ou sur les frégates des types Horizon et FREMM, les Caïman Marine pourront, dans le domaine de la lutte ASM, mettre en œuvre un sonar trempé FLASH, des bouées acoustiques et des torpilles MU90. En dehors de la lutte au dessus de la surface, ces appareils servent également aux missions de sauvetage en mer et au transport opérationnel. Sur les 27 Caïman commandés pour la marine française et livrables d’ici 2021, 13 seront dotés d’une rampe arrière (dont les 7 premiers) permettant l’embarquement rapide de troupes ou de matériel, avec une capacité d’emport d’environ 16 passagers.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/remise-de-poignards-symboles-de-commandement/2128019-1-fre-FR/remise-de-poignards-symboles-de-commandement.jpg

 

08/01/2013 Actus Air

 

La base aérienne 701 de Salon-de-Provence a été le théâtre, mercredi 19 décembre 2012, d’une cérémonie résolument internationale.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/le-general-modere-au-centre-entoure-par-les-cadets-etrangers/2128024-1-fre-FR/le-general-modere-au-centre-entoure-par-les-cadets-etrangers.jpg

 

Douze cadets étrangers des écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) se sont ainsi vu remettre leur poignard d’officier dans la salle des traditions «Guynemer», des mains du général Gilles Modéré, commandant les EOAA et la base aérienne 701.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/les-cadets-etrangers-au-premier-rang-en-compagnie-de-leurs-camarades-de-l-ecole-de-l-air/2128029-1-fre-FR/les-cadets-etrangers-au-premier-rang-en-compagnie-de-leurs-camarades-de-l-ecole-de-l-air.jpg

 

Huit cadets américains, deux canadiens, un japonais et une italienne ont reçu un poignard d’officier de l’armée de l’air française, symbole de commandement, en présence des attachés de défense américain et japonais (le colonel Bruce La Charité et le colonel Kaorou Shiraiwa), ainsi que d’une délégation de cadres et d’élèves des EOAA.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/passe-de-tir-depuis-un-fennec-sur-le-champ-de-tir-de-suippes/2128235-1-fre-FR/passe-de-tir-depuis-un-fennec-sur-le-champ-de-tir-de-suippes.jpg

Passe de tir depuis un Fennec sur le champ de tir de Suippes

 

08/01/2013 Armée de l'air

 

Une campagne de tir depuis des hélicoptères légers de type Fennec s’est déroulée sur le champ de tir de Suippes (Marne), les 17 et 18 décembre 2012, de jour comme de nuit.

 

Plusieurs unités de l’armée de l’air était mobilisées: l’escadron d’hélicoptère 3/67 «Parisis» de la base aérienne 107 de Villacoublay, le commando parachutiste de l’air (CPA) n°20, l’école de formation des commandos de l’air de la base aérienne 102 de Dijon et la section du champ de tir air-sol de Suippes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/passage-a-tres-basse-altitude-d-un-helicoptere-fennec/2128336-1-fre-FR/passage-a-tres-basse-altitude-d-un-helicoptere-fennec.jpg

Passage à très basse altitude d'un hélicoptère Fennec

 

Cette campagne visait à former des tireurs d’élite, spécialisés dans l’appui feu air-sol. L’armement utilisé était de type «petit calibre» (inférieur à 12,7 mm). «Ce tir embarqué se déroulait au profit des troupes au sol, explique le major Sergio T. Ces procédures diffèrent des mesures actives de sûreté aérienne (MASA), une des missions emblématiques du CPA n°20 dont l’objectif est d’intercepter un aéronef en vol. Pour ce type de tir en appui feu, nous évoluons dans un contexte tactique plus dense. Il s’agissait notamment de prendre en compte les menaces sol-air simulées ou de détruire des objectifs désignés au laser par des contrôleurs aériens avancés (FAC – Forward Air Controller).»

 

Ce stage tactique de haut niveau nécessitait un certain nombre de prérequis pour les commandos. Ces derniers devaient au moins détenir les qualifications de commando parachutiste de l’air et de tireur d’élite. Le stage s’articulait en deux phases : une première partie théorique consistant en un apprentissage des procédures au sol, suivie d’une mise en pratique sur le terrain.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/debarquement-de-deux-commandos-parachutistes-de-l-air-depuis-un-fennec/2128341-1-fre-FR/debarquement-de-deux-commandos-parachutistes-de-l-air-depuis-un-fennec.jpg

Débarquement de deux commandos parachutistes de l'air depuis un Fennec

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/l-entrainement-s-est-deroule-de-jour-comme-de-nuit/2128346-1-fre-FR/l-entrainement-s-est-deroule-de-jour-comme-de-nuit.jpg

L'entraînement s'est déroulé de jour comme de nuit

 

Pour les équipages, cet exercice a aussi été très profitable. «Dans cette configuration, le personnel à bord de l’hélicoptère est composé de deux pilotes, d’un tireur à chaque porte et d’un instructeur chargé de coordonner les tirs, détaille le commandant L., pilote de l’escadron «Parisis». Ces exercices sont très intéressants, notamment pour le commandant de bord qui se trouve en contact direct avec les FAC, en charge de la désignation des objectifs au sol. Nous travaillons aussi étroitement avec les tireurs qui nous guident précisément vers les objectifs à «traiter».»

 

En plus de ces manœuvres de tir, les aviateurs se sont également entraînés aux procédures de poser d’assaut, avec le débarquement et le rembarquement des tireurs «rotors tournants».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/un-helicoptere-fennec-transportant-un-commando-a-chacune-de-ses-portes/2128222-1-fre-FR/un-helicoptere-fennec-transportant-un-commando-a-chacune-de-ses-portes.jpg

Un hélicoptère Fennec transportant un commando à chacune de ses portes

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

Nerva-photo-FOB.jpg

 

21/12/2012 Armée de Terre

 

Le 2ème régiment étranger d’infanterie de Nîmes mène actuellement une évaluation sur des robots et drones de renseignement fournis par les services techniques de l’armée de Terre.

 

Le but de cette évaluation est de définir dans qu’elle mesure ces matériels peuvent participer à accroître la protection du combattant et, identifier des cibles et objectifs dans un contexte urbain.

 


 
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:55

porte-avions-charles-de-gaulle

 

08/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle a débuté son entretien saisonnier dans le port de Toulon. Il a été placé en " indisponibilité pour entretien intermédiaire " (IEI), une phase qui doit durer théoriquement six mois. Il sera placé en cale sèche dans le bassin Vauban de réparation du port de Toulon. En 2012, le Charles-de-Gaulle a passé 120 jours en mer.

 

Cette " IEI " consiste à lui " redonner du potentiel, à moderniser une partie de ses équipements et pour une partie de son équipage, à poursuivre des formations ", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la préfecture maritime, le capitaine de frégate Thomas Fraïoli.

 

Il aurait également pu ajouter que les personnels, y compris le groupe aérien embarqué (GAE), prennent des congés, puis continueront de s'entraîner aux manoeuvres sur le pont... d'un porte-avions virtuel, dont l'emprise est dessinée au sol sur la base aéronautique navale (BAN) de Landivisiau (Finistère).

 

Le Charles-de-Gaulle avait repris la mer en novembre 2008 après dix-sept mois passés à quai et dans le bassin lors de " l'indisponibilité périodique pour entretien et réparation " (IPER). Depuis, il avait notamment participé à l'opération Harmattan, stationnant au large de la côte libyenne du 20 mars au 12 août 2010.

 

Cette fois, les travaux sont moins lourds, notamment parce que les réacteurs de la chaufferie nucléaire ne sont pas sortis (une vérification est tout de même mise en oeuvre). Pendant ces six mois, le Charles-de-Gaulle sera placé en cale sèche pour refaire notamment les 6 000 m² du pont d'envol, repeindre le 21 000 m² de carène, à vérifier les 35 km de câbles... Et autres joyeusetés comme l'installation d'une nouvelle cuisine aux normes. C'est-à-dire qu'il s'agit d'être au point quand vous devez nourrir 1 300 personnes pendant plusieurs mois.

 

" S'il y a une décision politique au plus haut sommet de l'Etat, les travaux sont arrêtés et dans un délai raisonnable, le porte-avions peut réappareiller ", précise le porte-parole de la préfecture maritime de Toulon. Mais le cas de figure paraît hautement improbable...

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 20:54

porte-avions-charles-de-gaulle

 

TOULON, 08 jan 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Le porte-avion Charles-de-Gaulle, le plus gros navire de guerre militaire européen, a entamé son entretien saisonnier, qui va durer six mois, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture maritime de la Méditerranée à Toulon.

 

Le porte-avion a été placé en "indisponibilité pour entretien intermédiaire" (IEI), qui consiste à lui "redonner du potentiel, à moderniser une partie de ses équipements et, pour une partie de son équipage, à poursuivre des formations", a expliqué à une correspondante de l'AFP le capitaine de frégate Thomas Fraïoli, porte-parole de la préfecture maritime.

 

En 2012, le Charles-de-Gaulle a ainsi passé 120 jours en mer, soit "des milliers d'heures d'utilisation d'équipements complexes", nécessitant d'être changés.

 

Contrairement à l'"indisponibilité périodique pour entretien et réparation" (IPER), qui dure 18 mois, les travaux sont moins lourds, notamment parce que les réacteurs de la chaufferie nucléaire ne sont pas sortis, même s'il est quand même prévu, durant un IEI, de vérifier les installations nucléaires.

 

Pendant cette période, le porte-avion n'est pas pour autant en indisponibilité totale: "s'il y a une décision politique au plus haut sommet de l'Etat, les travaux sont arrêtés et dans un délai raisonnable, le porte-avion peut ré-appareiller", a expliqué le capitaine de frégate Fraïoli.

 

Les six mois de travaux, durant lesquels le Charles-de-Gaulle sera placé en cale sèche dans son port d'attache de Toulon, serviront notamment à refaire les 6.000 m2 du pont d'envol, à repeindre les 21.000 m2 de carène, à vérifier 35 km de câbles ainsi qu'à installer une nouvelle cuisine aux normes.

 

L'ensemble de l'équipage compte 1.300 personnes.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:49

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/ceremonie-invalides-14-juin-2012/1824298-3-fre-FR/ceremonie-invalides-14-juin-2012.jpg

 

source http://videos.tf1.fr

 

Résumé : En mission en Afghanistan pour la troisième fois, Thierry Serrat est mort à 46 ans dans un attentat suicide, quelques jours après son arrivée sur le terrain. Six mois après son décès, sa femme, Sonia Serrat, a accepté de témoigner pour lui rendre hommage ainsi qu'aux quelques 87 autres soldats français morts en Afghanistan. Dans son discours pas de colère ni de rancoeur. Seulement une grande douleur et une immense fierté.

 


 


Note RPDefense : j'ai modifié le titre original "Mort au nom de la France".
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:43

Raytheon demonstrates WiPAK® (Wireless Paveway™ Avionics

 

Jan. 8, 2013 - By PIERRE TRAN  - Defense News

 

PARIS — An impending wave of cuts in public spending in France calls for a debate on the elements that make up the country’s nuclear deterrent, with a big question mark over whether to maintain the carrier-borne air wing, a report from influential think tank Centre d’Etude et de Prospective Stratégique (CEPS) said.

 

The report, “Defense Without the Cosmetics: A Platform of Proposals for Defense and National Security,” seeks to open public debate on the traditionally sacred and unquestioned realm of nuclear deterrence ahead of the publication of the official white paper on defense and national security, due in a few weeks.

 

The CEPS report is due to be published at the end of this month.

 

The call to update nuclear doctrine comes as concern rises in some quarters over what is seen as an attempt by a military pro-nuclear lobby to impose an artificial “consensus,” two civilian sources said.

 

“It’s locked down,” a defense expert said. Anyone who questions the deterrent doctrine is subject to “eviction or ridicule.”

 

Short-Circuiting the Minister

 

In what is described as a “short circuiting” of the defense minister, officers from the Chief of the Defense Staff pushed to block any policy changes in the deterrent force at a restricted council meeting at the Elysée presidential office, a political source said.

 

The meeting, held in the second half of December, was an attempt by the military to persuade the president, the political authority on the nuclear deterrent, to “change nothing,” the source said.

 

The defense minister and his private office realize the budgetary weight of the nuclear force and the decisions needed for future-generation programs, but there is little room for discussion as the concept of operations has been frozen for decades, the source said.

 

A spokesman for the Chief of the Defense Staff declined to comment.

 

Critics argue it is not a case of giving up the nuclear deterrent, but of taking a hard look at the cost and benefits of the components. Spending on the deterrent consumes about a third of the 10 billion euro ($13 billion) annual equipment budget.

 

Around 130 million euros of the annual 750 million euro research and technology budget is spent on studies for the deterrent, and the amount is expected to double by 2016, then decrease while the development money will rise, a July French Senate report said.

 

“At a time when political debate focuses on getting out of civil nuclear power and the urgent need to reduce public spending, the relevance of military nuclear policy has to be proven, explained — because the citizen pays,” the CEPS report said.

 

Given the budgetary constraints, a review is needed of the three components, the report said.

 

The naval element consists of a fleet of four nuclear ballistic-missile submarines, escorted by nuclear-powered attack submarines, and an airborne component with the land-based and carrier-borne Rafale fighter jet.

 

Cuts to Carrier Fighters

 

The CEPS report sees the carrier-based fighter as a possible place to cut.

 

“The fleet air arm nuclear force, which is only operational when our sole aircraft carrier is available, is this as indispensable as in the past? In view of cost/benefit, should this be maintained?” the report asks.

 

“What’s the use of having a deterrent for six months at a time?” Loïc Tribot La Spière, chief executive of CEPS, said in a telephone interview, referring to the Charles de Gaulle carrier’s six months at sea.

 

Military spending will fall in the coming years, and the proportion in deterrence will climb, the political source said.

 

There needs to be debate on topics such as the range of ballistic missiles, the number of submarines and possible cooperation with Britain beyond research on warheads, the source said.

 

Britain, for example, is due to decide in 2016 whether to maintain four missile submarines or cut to three when it signs construction contracts for the Successor next-generation fleet.

 

The French Navy’s M51.1 ballistic missile, which entered service in 2010 and will replace the M45 weapon, has a range beyond 6,000 kilometers. The M51.2 version, due to enter service in 2015, will have a reach “well beyond that,” the French Navy said on its website.

 

A decision is due by the middle of this year on a development contract for the M51.3 upgrade, aimed at fitting a third stage to the missile, for entry into service in 2020.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:55

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

08 janvier 2013 Usine Nouvelle

 

INFOS REUTERS  Le conglomérat européen EADS discute avec le ministère français de la Défense du prolongement du drone de surveillance Harfang jusqu'en 2017.

 

Le contrat du Harfang arrive à échéance fin 2013 auprès de l'armée, a confirmé le 8 janvier Luc Boureau, directeur général délégué de Cassidian France, la division défense et sécurité d'EADS, à Reuters.

 

"Nous sommes en discussions pour prolonger le Harfang le temps que le drone intermédiaire arrive", a précisé Luc Boureau lors d'un entretien téléphonique à Reuters.

 

L'armée française dispose de quatre exemplaires du drone Harfang, qui pèse une tonne, alors que le poids de l'avion de prochaine génération pourrait atteindre quatre à six tonnes.

 

Dans une deuxième étape, a-t-il ajouté, EADS négocie avec le ministère la francisation du drone américain Reaper de General Atomics, un appareil intermédiaire destiné à attendre la prochaine génération de ces avions pilotés à distance, attendue au début de la prochaine décennie.

 

"On voit une perspective vraiment européenne et le Reaper francisé s'inscrit dans cette perspective.", assure Luc Boureau.

 

Le ministère de la Défense n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

Dassault Aviation a proposé de son côté comme solution intermédiaire une version francisée du drone Heron TP d'Israel Aerospace Industries (IAI).

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait dit en octobre discuter du drone de prochaine génération avec le Royaume-Uni et l'Allemagne, alors que le gouvernement français précédent privilégiait une solution purement franco-britannique autour d'un tandem Dassault Aviation-BAE Systems.

 

Ce drone de type Male (Moyenne altitude longue endurance) figure au budget français de la Défense en 2013, maintenu a 31,4 milliards d'euros, comme en 2012.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 14:00

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

08/01/2013 capital.fr (Reuters)

 

EADS (EAD 31.09 +1.09%) discute avec le ministère français de la Défense du prolongement jusqu'en 2017 du drone de surveillance Harfang dont le contrat arrivait à échéance fin 2013, a déclaré mardi à Reuters Luc Boureau, directeur général délégué de Cassidian France, la division défense et sécurité du groupe européen.

 

Dans une deuxième étape, a-t-il ajouté, EADS négocie avec le ministère la francisation du drone américain Reaper de General Atomics, un appareil intermédiaire destiné à attendre la prochaine génération de ces avions pilotés à distance, attendue au début de la prochaine décennie.

 

Dassault Aviation (AM 789 +1.15%) a proposé de son côté comme solution intermédiaire une version francisée du drone Heron TP d'Israel Aerospace Industries (IAI).

 

L'armée française dispose de quatre exemplaires du drone Harfang, qui pèse une tonne, alors que le poids de l'avion de prochaine génération pourrait atteindre quatre à six tonnes.

 

"Nous sommes en discussions pour prolonger le Harfang le temps que le drone intermédiaire arrive", a précisé Luc Boureau lors d'un entretien téléphonique à Reuters.

 

"On voit une perspective vraiment européenne et le Reaper francisé s'inscrit dans cette perspective."

 

Le ministère de la Défense n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait dit en octobre discuter du drone de prochaine génération avec le Royaume-Uni et l'Allemagne, alors que le gouvernement français précédent privilégiait une solution purement franco-britannique autour d'un tandem Dassault Aviation-BAE Systems.

 

Ce drone de type Male (Moyenne altitude longue endurance) figure au budget français de la Défense en 2013, maintenu a 31,4 milliards d'euros, comme en 2012.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:58

Mindef

 

31/12/2012 Alain Ruello, Les Echos

 

Veolia , Daher , Ineo et Atalian se disputent un marché de 1,3 à 1,5 milliard d'euros.

 

Après des mois de report, c'est en principe fin février que Jean-Yves Le Drian doit décider du sort de l'un des plus gros projets d'externalisation en gestation au sein du ministère de la Défense : celui de la fonction habillement. Par sa taille, estimée entre 1,3 et 1,5 milliard d'euros sur huit ans, cet appel d'offres a suscité la convoitise des spécialistes de la logistique. Au point que quatre groupements, sur les six candidats au départ, ont remis des offres fermes fin septembre. Il s'agit de Daher, associé à Paul Boyé Technologies, de Veolia au travers de sa filiale « Défense environnement services » avec DCNS, d'Ineo (groupe GDF Suez), et d'un consortium associant notamment le canadien Logistik Unicorp et une société du groupe Atalian.

 

Le projet, qui a été lancé en juillet 2010, a néanmoins du mal à aboutir. Gérard Longuet, le prédécesseur de Jean-Yves Le Drian à l'hôtel de Brienne, devait décider en janvier dernier. Une échéance reportée en juin par l'équipe précédente puis, alternance politique oblige, au 18 décembre. Et à fin février désormais.

 

A cette date, le ministre de la Défense devrait en théorie trancher entre deux options. Conserver la fonction habillement en interne dans le cadre de ce que l'administration appelle une « régie rationalisée optimisée » (ou RRO). Ou bien la confier à l'un des quatre groupements en lice. Dans ce cas, l'externalisation de la fonction pourrait intervenir avant la fin de 2013.

 

Si Jean-Yves Le Drian confirme la piste du transfert au privé, le vainqueur de l'appel d'offres devra assurer pour le compte du ministère l'achat, le stockage, la livraison, voire l'adaptation (mesures, ourlets, poses de galons… aujourd'hui faite par des maîtres ouvriers tailleurs), de tout ce que portent les militaires des trois armées : chaussures, uniformes, chaussettes, képis…

 

Actuellement, cela représente 4.000 références gérées par le commissariat des armées (les gendarmes ne font pas partie de cet appel d'offres). Le lavage des effets pour les catégories de personnels concernés est même inclus dans le cahier des charges. On passerait alors d'un système dans lequel le commissariat lance chaque année des appels d'offres au mieux-disant, à un guichet logistique unique.

 

Compte tenu du contexte social, on peut imaginer que le ministre de la Défense apportera une attention toute particulière au volet social de l'externalisation, puisqu'elle implique le transfert d'une partie des 1.600 personnels de la fonction habillement. Ineo par exemple se serait engagé à réserver la moitié des 500 emplois qu'il créera en cas de victoire aux intéressés, selon nos informations. De source proche de Daher, on évoque le même pourcentage mais sur 700 à 800 postes au total.

 

L'autre volet sensible concerne la part de production qui se fera en France sur la durée du marché. Contactés, ni le ministère de la Défense ni aucune des entreprises citées n'a souhaité s'exprimer.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:55

dassault logo

 

07/01 lesEchos (Reuters)

 

En décembre 2012, sur la base militaire d'Istres, Charles Edelstenne regarde s'envoler côte à côte l'avion de combat Rafale et le tout nouveau démonstrateur de drone de combat Neuron - l'emblème de l'histoire de Dassault Aviation et le symbole de son avenir.

 

Mardi, plus d'un demi-siècle après être entré chez Dassault, Charles Edelstenne quittera la tête de l'avionneur, à la veille de ses 75 ans, la limite d'âge selon les statuts du groupe. Son successeur, Eric Trappier, l'actuel directeur général international du groupe, prendra ses fonctions mercredi.

 

Charles Edelstenne laisse Dassault Aviation à la croisée des chemins, la reprise du marché de l'aviation d'affaires, qui représente les deux tiers des ventes du groupe, peinant à se concrétiser, tandis que le Rafale ne s'est pas encore vendu à l'étranger.

 

PDG du constructeur du Rafale et des jets Falcon depuis 2000, le flamboyant septuagénaire ne s'éloignera cependant pas de la galaxie Dassault puisqu'il devient directeur général du Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD), l'actionnaire majoritaire de Dassault Aviation.

 

Cette nomination intervient au moment où se pose la question de la succession de Serge Dassault, le patron de GIMD, âgé de 87 ans. Le fils du fondateur de l'empire, Marcel Dassault, n'a pas officiellement de dauphin désigné, même parmi ses quatre enfants.

 

"C'est une vraie-fausse retraite : Charles Edelstenne continuera à être très actif au sein du groupe Dassault", dit un bon connaisseur du groupe.

 

Charles Edelstenne restera également administrateur de Dassault Aviation dont il rejoindra le comité d'audit et dont il représentera GIMD, actionnaire à 50,55% de l'avionneur.

 

Interrogé sur le rôle qu'il sera désormais amené à jouer au sein de Dassault Aviation, il a répondu en souriant : "Mon rôle est celui d'un actionnaire. Je continuerai à participer aux conseils et à toucher les jetons de présence de Dassault Aviation."

 

Grand amateur de golf et de chocolat, Charles Edelstenne, qui avait également cofondé l'éditeur de progiciels Dassault Systèmes en 1981, dégage une certaine sérénité qui masque mal la main de fer avec laquelle il a mené Dassault Aviation.

 

"Il a une capacité à aller à l'essentiel sans s'embarrasser de fioritures", résumé ce même proche du groupe.

 

Connu pour ses déclarations à l'emporte-pièces, Charles Edelstenne n'est en effet pas homme à s'embarrasser de nuances.

 

En décembre, interrogé par un journaliste sur l'idée de Laurent Dassault - fils de Serge Dassault - d'un grand ensemble regroupant les champions français de l'aéronautique et de la défense autour de Dassault Aviation, Charles Edelstenne avait simplement lâché : "Je sais que cette idée a fleuri quelque part. J'ai un conseil à vous donner : oubliez-la."

 

CROISÉE DES CHEMINS

 

Au printemps 2011, il dénonçait des comportements "dignes des années les plus noires du pays dans les années 1940", faisant allusion aux attaques ayant visé Luc Vigneron, le PDG de Thales, dont Dassault Aviation est le premier actionnaire industriel.

 

Le 20 décembre, le conseil d'administration de Thales a annoncé la nomination de l'ex-patron de Vivendi Jean-Bernard Lévy pour remplacer Luc Vigneron, de plus en plus contesté en interne et lâché par ses deux principaux actionnaires, dont Dassault Aviation.

 

Charles Edelstenne n'avait pas pu résister à la tentation de confirmer cette annonce la veille à des journalistes.

 

A l'été 2011, alors que les négociations entre Safran et Thales en vue d'un échange d'actifs pataugent, Charles Edelstenne accuse Safran d'intransigeance.

 

"A chaque fois que Thales propose une solution, tout est refusé par Safran. Thales fait un effort, et c'est toujours non", avait déclaré le PDG de Dassault Aviation, qui avait coutume de s'exprimer comme le véritable patron de Thales.

 

Le bras de fer s'était conclu fin 2011 par une coentreprise a minima, à but purement commercial dans l'optronique, sans remettre en cause l'équilibre des activités des deux groupes que l'Etat, leur actionnaire commun, espérait rationaliser.

 

Dans la défense, Dassault Aviation va se retrouver au coeur d'une consolidation du secteur français encore à dessiner, peut-être dès cette année, une fois votée la loi de programmation militaire pour 2014-2019, ce qui devrait intervenir avant l'été.

 

Le prototype du drone de combat Neuron, qui a effectué son tout premier vol le 1er décembre dernier, est un peu le bébé de Charles Edelstenne.

 

Trois ans après son arrivée à la tête de Dassault, il a présidé, avec le gouvernement français, à l'élaboration de ce prototype réunissant six pays européens et qui pourrait servir de base à l'avion de combat du futur, piloté à distance.

 

Mais il reste à savoir si Dassault Aviation fera partie des constructeurs choisis par les armées européennes lorsqu'elle décideront de cette génération d'avions de combat attendue pour la décennie 2030.

 

PAS (ENCORE) DE RAFALE A L'EXPORT

 

Plus important, Charles Edelstenne quitte la tête de Dassault Aviation sans avoir accroché à son palmarès une vente à l'étranger du Rafale, symbole de l'excellence technique française non exportable et qu'il a toujours défendu becs et ongles.

 

Il a dû notamment faire face aux atermoiements du Brésil, qui repousse sans cesse son appel d'offres pour au moins 36 avions de combat, malgré la promesse de transferts de technologies massifs de la France.

 

"Le jour où il y aura des nouvelles on le fera savoir, pour le moment on est dans la soute et on rame", avait confié Charles Edelstenne à Reuters à l'été 2011.

 

Pire, la piste d'un contrat avec les Emirats arabes unis semble s'être refroidie depuis que ces derniers ont jugé "non compétitive et irréalisable" l'offre de Dassault Aviation pour ce contrat de 60 avions de combat.

 

Une source émiratie proche des négociations avait mis l'impasse sur le compte de "l'arrogance" de Dassault Aviation.

 

François Hollande se rend aux Emirats arabes unis les 14 et 15 janvier prochains - peut-être une occasion de faire avancer ce dossier pour l'instant en stand-by.

 

Une source proche de François Hollande a toutefois précisé que chaque visite du président n'était pas forcément l'occasion de signature de contrats.

 

"Le temps de la négociation commerciale n'est pas forcément celui des Etats et des relations diplomatiques", a précisé cette source.

 

Reste le plus gros contrat potentiel pour le Rafale : 126 avions pour 11 milliards d'euros en Inde. Les négociations exclusives, démarrées en janvier 2011, pourraient déboucher d'ici mars, avant la fin de l'exercice budgétaire indien.

 

Et si le contrat du siècle est effectivement signé c'est Eric Trappier, le successeur de Charles Edelstenne, qui en récoltera les lauriers.

 

Avec Loïk Segalen à ses côtés en tant que directeur général adjoint, Eric Trappier devra en outre préparer la sortie du nouvel avion d'affaires de Dassault Aviation, le SMS (Super Mid Size), attendu en septembre 2013.

 

Interrogé sur ses recommandations pour le nouveau tandem, Charles Edelstenne répond simplement : "Je n'ai pas de conseils à leur donner, ils sont programmés !"

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:55

http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/430166_397865263558860_793792954_n.jpg

 

Les travaux de réparation sont en cours mais il faudra être patient : nous sommes en train de récupérer toute la base de données (articles + photos) sur l'ancien serveur pour tout réinstaller sur un nouveau. Il va falloir encore patienter plusieurs jours malheureusement !

 

Mais on en profite pour corriger les problèmes de ralentissement que certains lecteurs ont pu observer ces derniers temps ...

 

Merci de votre patience et de vos soutiens !

 

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-janvier-2013/dechargement-d-un-robot-d-intervention-nedex-depuis-un-vehicule-specialise-2/2127449-1-fre-FR/dechargement-d-un-robot-d-intervention-nedex-depuis-un-vehicule-specialise-2.jpg

Déchargement d'un robot d'intervention

NEDEX depuis un véhicule spécialisé

 

07/01/2013 Sources Armée de l'air

 

Le 13 décembre 2012, le groupe des ateliers techniques du détachement «air» 277 de Varennes-sur-Allier a livré un dixième véhicule d’intervention dans le domaine de la neutralisation, l’enlèvement et la destruction des engins explosifs (NEDEX). Ce camion, de type Renault Master, a été remis à l’échelon central NEDEX de l’armée de l’air, situé sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

 

La livraison de ce véhicule clôt une commande passée par le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) au groupe des ateliers techniques de Varennes. L’objectif était d’assurer la commodité des déplacements et de faciliter les interventions des équipes sur les engins explosifs. Au total, dix véhicules ont été confectionnés: six véhicules ont été livrés en 2005, quatre en 2012.

 

D’importants aménagements ont été réalisés pour adapter ces camions de la gamme civile. Après une étude effectuée sur un logiciel spécialisé, une maquette en bois a été construite pour concrétiser les volumes et peaufiner l’aménagement intérieur. Plusieurs étapes de fabrication ont été nécessaires, associant divers corps de métiers: pose de circuits électriques, isolation thermique (bourrellerie), confection et assemblage d’un plancher et de meubles (chaudronnerie et menuiserie).

 

En outre, les techniciens de Varennes ont équipé les véhicules d’un auvent pouvant abriter les équipes d’intervention et d’une rampe d’accès escamotable pour embarquer le robot de déminage.

 

De la conception à la réalisation, ce travail concrétise une concertation étroite entre les équipes d’intervention NEDEX et les spécialistes du détachement «air» de Varennes-sur-Allier.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:55

Leclerc source UsineNouvelle

 

 

07 janvier 2013 courrierdelouest.fr

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, était aujourd'hui, en visite dans le Saumurois. Le matin était consacré au 2e régiment de Dragons de Fontevraud spécialisé dans le NBC (Nucléaire, biologique et chimique). Ensuite, l’après-midi, le ministre a été accueilli aux Écoles militaires de Saumur. Lui ont été présentés tous les aspects de la simulation de défense ou encore la nouvelle école d’État-major transférée récemment de Compiègne. Le clou de la journée a été le passage du ministre dans un simulateur et un petit déplacement dans un char Leclerc avec comme chef de char le lieutenant Leclerc...

 


 

Sur place, Jean-Yves Le Drian a salué les compétences et la professionnalisme des militaires saumurois. L’intérêt de la formation aussi. Il a aussi exclu toutes réductions des effectifs tant à Saumur qu’à Fontevraud.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:55

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/4294552978.jpg

source lignesdedefense

 

06 Janvier 2013 Par Marine & Océans

 

Philippe Chapleau rend hommage sur son blog Lignes de défense au quartier-maître Joseph Guilcher - l'un des 177 marins français qui débarquèrent, le 6 juin 1944 en Normandie - mort au soir du premier de l'an 2013, à Pont-l'Abbé, à l'âge de 89 ans.

 

"Natif de l'île de Sein, écrit Philippe Chapleau, Joseph Guilcher avait répondu à l'appel du Général de Gaulle à 17 ans. Après un périple en Angleterre, volontaire pour les fusiliers marins, il se retrouve au commando Kieffer. Il sera blessé sur la plage de Colleville-sur-Orne (secteur Sword Beach, aujourd'hui Colleville-Montgomery), le 6 juin 1944. Rapidement rétabli, il repart combattre en Belgique et en Hollande. Démobilisé en novembre 1945, Joseph Guilcher, reprendra pied sur l'Île de Sein, avant de venir travailler à la criée du Guilvinec.

 

Homme particulièrement discret, Joseph Guilcher, titulaire de la Légion d'honneur, a été décoré de la Croix de guerre, ainsi que des médailles de la Résistance et du débarquement. Il lui a été rendu hommage, le vendredi 4 janvier, en l'église Notre-Dame des Flots, à Léchiagat, sur la commune de Treffiagat.

 

Il reste actuellement 11 anciens du commando Kieffer".

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 22:00
Focus sur 2013 (2) : Défense, du sang et des larmes

07/01/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges Supersonique

 

2013, année de la dégradation des ambitions stratégiques de l’armée française ? L’épée de Damoclès tangue dangereusement au-dessus des trois armes. L’année 2013 s’annonce décisive pour les ambitions stratégiques du pays et le format de ses armées : la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale doit rendre ses conclusions au président de la République en février, avant la présentation au Parlement, à l’été, d’une nouvelle loi de programmation militaire (LPM). Dans le contexte budgétaire actuel, l’exercice risque de virer aux grands coups de hache dans le budget de la défense. Industriels et militaires craignent que le Livre blanc acte une baisse drastique des ambitions militaires de la France, et que la nouvelle LPM en tire les conclusions en réduisant fortement l’effort de défense français (1,5% du PIB estimé en 2013).

 

A première vue, l’édifice de la défense française tient encore debout. Les arbitrages du ministère de la défense ont préservé, pour un budget 2013 "de transition", des commandes jugées incontournables. La DGA doit notamment commander cette année un premier système intermédiaire de drones MALE pour remplacer les Harfang actuels (probablement des drones américains Reaper de General Atomics), mais aussi 3 systèmes de drones tactiques SDTI (Sagem), 4 400 postes de communication tactique CONTACT (Thales), 220 armements AASM (Sagem), 20 torpilles lourdes Artémis (DCNS). Le ministère a aussi prévu de lancer la rénovation des avions de transport maritime Atlantique 2, et surtout de commander – enfin…- les ravitailleurs A330 MRTT (Airbus Military), qui ont fait cruellement défaut lors de l’opération Harmattan en Libye. Les forces françaises prendront aussi livraison de 11 Rafale, 4 hélicoptère d’attaque Tigre, 3 appareils de transport A400M, 12 hélicoptères de transport NH-90, 83 blindés VBCI, ou encore 4036 panoplies du fantassin Félin.

 

Mais on voit mal comment Jean-Yves Le Drian pourrait éviter des mesures d’économies drastiques. Le diagnostic est connu : le budget de la défense français a décroché par rapport à la trajectoire financière fixée par la loi de programmation militaire 2009-2014, basée sur des hypothèses macroéconomiques très - trop- ambitieuses. La trajectoire d’une croissance annuelle de 1% a été abandonnée, du fait de la crise de la dette, au profit d’un maintien du budget en euros constants (« zéro volume »), lui-même remplacé par un maintien en euros courants (« zéro valeur »). Ce qui signifie, en clair, une baisse du budget, si l’on tient compte de l’inflation. Selon le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, il manquera ainsi fin 2015 10 milliards d'euros au budget de la Défense par rapport à la loi de programmation militaire, et 40 milliards en 2020 – 130% du budget annuel de la défense- si la trajectoire financière reste la même.

 

La conséquence prévisible, c’est l’avis de la commission de la défense du Sénat sur l’équipement des forces qui le résume le mieux : « Dans ces conditions, le format des forces tel que dessiné par le Livre blanc de 2008 [30 000 hommes déployables en 6 mois pour un an, 70 avions de combat projetables, 1500 hommes projetables en quelques jours à 7-8000 km, NDLR] est définitivement hors de portée, écrivaient le 22 novembre les sénateurs Daniel Reiner, Xavier Pintat et Jacques Gautier. Une renégociation des grands contrats d'équipement des forces semble inéluctable, car les huit premiers programmes représentent 80 % des crédits d'équipement. La renégociation de contrats, déjà renégociés en 2008, va être très difficile et ne se traduira que par de maigres économies budgétaires, le plus souvent dans le long terme, au prix d'une réduction des cibles, d'un accroissement des délais de livraison voire d'une dégradation de la qualité des équipements. » Pour résumer, du sang et des larmes, à la fois pour des industriels qui vont devoir accepter des baisses de cibles, et pour les militaires, qui ne toucheront probablement pas tous les matériels promis.

 

Quels programmes seront touchés ? Le lugubre jeu des pronostics est ouvert : « Les décisions les plus faciles, à défaut d’être les plus avisées, sont de ne pas lancer les futurs programmes, comme le programme Scorpion de renouvellement des blindés de l’armée de terre, ou de limiter au maximum leur taille, souligne un spécialiste. Les cibles des grands programmes déjà lancés pourraient aussi être revues. » La dissuasion étant sanctuarisée par le président de la République (813 millions d’euros de crédits de paiements en 2013 pour le missile balistique M51 et son adaptation, 614 millions pour la simulation...), les décisions douloureuses pourraient se faire sur les autres programmes : le Rafale, dont la cible est de 286 appareils, pourrait rester bloqué à la commande actuelle de 180 avions ; les cibles de l’A400M, des frégates FREMM, des sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda, des blindés VBCI, ou encore des hélicoptères Tigre et NH-90 pourraient aussi être revues à la baisse. Rien de décidé à l’heure qu’il est, mais d’ores et déjà une certitude : le millésime 2013 aura un goût âcre pour la défense française.

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