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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Bâtiment de projection et de commandement (BPC)


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Commandement et conduite d’opérations interarmées nationales ou multinationales
• Projection de forces par voies aérienne et maritime
• Soutien des forces déployées
• Assistance aux populations
• Evacuation de ressortissants

Atouts majeurs :
• Plate-forme unique multimissions et interopérable OTAN
• Haut niveau d’automatisation des fonctions de surveillance et de conduite
• Modularité du poste de commandement embarqué
• Grande capacité d’emport pour une projection importante des forces (moyens aériens et assaut amphibie)
• Premier bâtiment de ce type à propulsion orientable à 2 pod (grande manoeuvrabilité)
• Radier permettant l’emport d’une batellerie mixte EDA-R et CTM

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Avion de patrouille maritime Atlantique 2 rénové


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Sûreté et soutien de la Force océanique stratégique (escorte des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins)
• Lutte anti-surface et lutte anti-sous-marine à long rayon d’action
• Sauvegarde maritime (sauvetage, lutte contre le narcotrafic et la piraterie, police en mer)

Objectifs de la rénovation de l’Atlantique 2 :
• Améliorer les performances pour faire face à l’évolution du contexte (opérations en zones littorales) et de la menace (prolifération de sous-marins classiques performants et discrets)
• Traiter les obsolescences du système de combat
• Sous-système rénovés : radar (intégration du Searchmaster), calculateurs tactiques, système acoustique, visualisations tactiques, système électro-optique

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Teaser] salon Euronaval 2016


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Le salon Euronaval 2016 se déroulera du 17 au 21 octobre au Parc des expositions de Paris-Le Bourget.
Dans le cadre de sa mission de soutien aux exportations des équipements militaires, le ministère de la Défense présente un stand dédié à l'exportation de matériels en service dans la Marine nationale.
Cette année, il met en valeur la performance opérationnelle de la Marine nationale ainsi que l'innovation et l'investissement dans l'avenir conduits par la Direction générale de l'armement (DGA).

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Embarcation commando à usage multiple (ECUME)


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Intervention de lutte contre la piraterie
• Libération d’otages
• Lutte contre les narcotrafics
• Raids nautiques à partir d’un port, d’un bâtiment porteur (frégate, bâtiment amphibie) ou d’un avion.

Atouts majeurs :
• Aérolargable
• Propulsion diesel in-board
• Plateforme modulable répondant aux besoins opérationnels
• Vitesse accrue par mer formée
• Grande autonomie

 

 

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R)


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Transport et débarquement rapides de troupes et de véhicules
• Acheminement logistique
• Opérations humanitaires : assistance aux populations civiles et évacuations de ressortissants

Atouts majeurs :
• Concept novateur à transformation de forme : catamaran en transit, fond plat à l’approche du littoral
• Grande manoeuvrabilité : 180° en 40 secondes, déplacement latéral
• Débarquement sur plage et sur quai
• Chargement et déchargement simplifiés : portes à l’avant et à l’arrière (RoRo)
• Interopérabilité selon les standards OTAN

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] NH90 - Caïman Marine


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Lutte anti-sous-marine (Sonar FLASH etTorpille Mu90)
• Lutte anti-surface
• Contre-terrorisme maritime (mitrailleuse de portière et fusil tireur d’élite) et lutte contre les trafics.
• Transports de personnel et de matériel (14 passagers ou 4 200 kg)
• Missions de secours maritime
• Evacuation sanitaire (12 civières)

Atouts majeurs :
• Avionique et capteurs de dernière génération (vol jour/nuit tout temps)
• Commandes de vol électrique de série
• Capacité monopilote validée par la Marine française
• Repliage automatique du pylône de queue et des pales
• Autodiagnostic de pannes et système de maintenance intégré

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

 

04/11/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Du 27 au 31 octobre, la Composante Marine belge était présente à la 24ème édition du salon maritime Euronaval à Paris. Elle y était représentée par le Capitaine de corvette Jurgen Van Daele.

 

Parmi les stands, le chantier naval SOCARENAM présentait le modèle du nouveau patrouilleur belge Castor avec l'étendard de la Marine belge.

 

En marge du salon, Claude-France Arnould, directrice de l'European Defence Agency (EDA) tenait également le groupe de travail MARSUR (maritime surveillance). Ce réseau compte dix-sept pays de l'Union européenne qui s'échangent régulièrement des informations. Le projet de l'EDA a démarré il y deux ans et rend possible l'échange afin de créer une image globale du trafic maritime européenne.

 

MARSUR est un exemple marquant de l'efficacité du système de partage et de canalisation des capacités. Le réseau est maintenant prêt à être utilisé par les différentes marines européennes. Dans notre pays, le Carrefour d'informations maritimes (CIM) de Zeebruges emploiera également cet outil, pour les besoins nationaux.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Bilan Euronaval

 

06/11/2014 Economie et Technologie

 

Le salon Euronaval 2014 a fermé ses portes avec  un bilan extrêmement positif pour l’ensemble des quelques 30 000 acteurs de l’événement.

 

Pour la 24e édition du salon Euronaval, près de 90 délégations de très haut niveau venant de 78 pays et des 5 continents ont répondu à l’invitation de la France. 300 hautes autorités politiques et militaires ont ainsi pu rencontrer les 350 exposants venus de 28 pays qui leur ont présenté les savoir-faire les plus sophistiqués et performants du marché. « Même si le marché intérieur européen se contracte, le marché mondial naval des acquisitions se développe globalement, porté par un certain nombre de pays qui veulent augmenter la capacité de leur flotte, soit pour faire face à des menaces, soit pour protéger les ressources de leurs zones économiques exclusives maritimes, a rappelé le président d’Euronaval, Patrick Boissier. On assiste à une montée en puissance de la demande pour tous types de navires liés à la surveillance, non plus seulement pour les zones côtières, mais de plus en plus pour la haute mer, avec les actes de piraterie. »

 

« L’édition Euronaval 2014 a montré que les industriels du secteur avaient franchi un nouveau palier technologique, a souligné Jean-Marie Carnet, directeur d’Euronaval. Ce foisonnement d’innovations high tech, souvent présentées en avant-première à Euronaval, est soutenu par les financements privés ou d’état, pour accompagner une demande mondiale croissante d’équipements performants, fiables et évolutifs pour des produits dont la durée de vie est souvent de l’ordre de 30 à 40 ans. »

 

Sur le stand du ministère de la Défense, près de 70 délégations se sont succédé pour découvrir les équipements et matériels présentés.

 

Le prochain salon Euronaval se tiendra à Paris, du 24 au 28 octobre 2016.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Euronaval - BPC : Bâtiment de projection et de commandement

 

29/10/2014 10:47 Economie et technologie

 

Le BPC offre une capacité de réaction interopérable. Ses missions : projection de forces par voie aérienne et voie maritime, conduite d’opérations de projection de forces depuis un poste de commandement embarqué, soutien des forces déployées et  assistance aux populations.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:55
Le pacte Défense PME : "une démarche pour la croissance"

Arnaud Marois (à droite sur la photo), présent sur le stand Défense à Euronaval, détaille les mesures du pacte Défense PME.

 

30/10/2014 Paul Hessenbruch

 

Arnaud Marois, délégué aux petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) au ministère de la Défense dresse le bilan du pacte Défense PME et de son importance pour les entreprises du secteur naval.

 

Pourquoi avoir choisi lors du salon Euronaval de présenter sur le stand Défense deux entreprises, une PME et une ETI et leurs technologies ?

 

Nous avons choisi de mettre à l’honneur l'entreprise IXblue pour son sonar Muse et l’entreprise BF systèmes pour  Bora (matériel pour la sécurité des plongeurs) afin qu’elles présentent aux visiteurs du salon leurs innovations. Leur présence s’effectue dans le cadre du Pacte Défense PME. Elles ont toutes deux bénéficié du régime d’appui à l’innovation duale (Rapid). Depuis 2009, 250 projets innovants duaux ont bénéficié de ce dispositif qui finance des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires et civiles. Que ce soit pour Bora ou le Sonar 3D MUSE, il s’agit là de projets particulièrement intéressants dans le domaine naval. Nous savons que les salons d’armement constituent des occasions uniques de montrer des projets et des savoir-faire pouvant déboucher sur des contrats. En 2015, la DGA consacrera 50 millions d’euros au dispositif Rapid, soit 10 millions de plus qu’en 2013.

 

Le fait qu’une PME, bénéficiant du dispositif Rapid, soit primée durant le salon est un bon indicateur du pacte, non ?

 

En effet, la PME Subsea Tech a remporté le trophée Euronaval de « l’innovation pour la sécurité maritime ». Cette PME marseillaise, créée en 2005, est distinguée pour son drone Cat-Surveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, ce drone est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Ce projet est commercialisé depuis septembre 2014, et cofinancé et soutenu au travers du dispositif Rapid par la DGA depuis 2012.  La distinction qui lui a été remise est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif accélère effectivement les projets innovants. C’est aussi un motif de satisfaction pour les 13 autres projets soutenus par Rapid présents cette année sur le salon.

 

En ce sens, le pacte Défense PME est un outil important pour soutenir les entreprises françaises ?

 

Le Pacte Défense PME est une démarche au service de la croissance, de l’innovation, de la compétitivité et de l’emploi. Depuis 2012, nous avons formalisé 40 mesures pour que les PME et ETI soient mieux prises en compte dans la commande publique. N’oublions pas que le ministère de la Défense est le premier acheteur public, ce qui lui confère des responsabilités particulières. Et puis, le soutien des PME innovantes passe aussi par l’implication des grands groupes français de l’armement vis-à-vis de leurs PME sous-traitantes, qui, en signant des conventions bilatérales avec le ministère de la Défense, s’engagent à promouvoir leur activité et leur développement.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

 

29.10.2014 DCNS
 

A l’occasion du salon Euronaval, le groupe DCNS a dévoilé trois nouvelles solutions innovantes développant et sécurisant les performances des sous-marins. Qu’il s’agisse de collecte de renseignements sur les événements en surface, de mise en œuvre de drones sous-marins ou de prolongation de l’autonomie en immersion des sous-marins, ces innovations sont le fruit des expertises uniques des collaborateurs DCNS.

 

Trois technologies pour développer l’autonomie des sous-marins en immersion

 

Attentif aux besoins des clients en matière d’autonomie des sous-marins, DCNS propose des « tranches d’énergie additionnelle » pour sous-marins conventionnels, appelées « Autonomy Boosting Sections ».

Alors que les sous-marins conventionnels disposent en moyenne de trois jours d’autonomie en plongée, DCNS propose trois technologies différentes de batteries, permettant de prolonger cette autonomie d’une à trois semaines.

La première solution propose l’ajout au sous-marin d’une tranche comportant une batterie à forte capacité, utilisant la technologie des piles lithium-lion. Facile à mettre en œuvre, elle permet un accès permanent et immédiat aux grandes vitesses, sur de longues durées. Qui plus est, elle est bien adaptée à la variation des exigences de puissance d’un sous-marin en opérations. Rechargeable en mer, ces piles lithium-lion procurent donc un fort avantage tactique en portant à une semaine la durée d’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La deuxième solution, – dénommée AIP Mesma – se glisse dans une tranche plus compacte. Utilisant la technologie vapeur, elle convient pour des vitesses de patrouille et utilise un carburant facilement disponible dans les ports. Cette technologie sea proven porte à deux semaines l’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La troisième solution, – appelée AIP Fuel Cell 2nd Generation – propose un véritable saut technologique par rapport aux AIP actuellement utilisés sur sous-marins tant en termes de performances, de sûreté, que de flexibilité d’emploi et de maintenance.

Cette innovation repose sur les dernières avancées technologiques des ingénieurs de DCNS qui ont développé des piles à combustibles. L’hydrogène nécessaire n’est donc plus stocké dans le sous-marin, mais produit à la demande, par reformage d’hydrocarbures.

Véritablement révolutionnaire, cette dernière technologie permet de hisser l’autonomie du sous-marin à trois semaines en immersion, sans remonter à la surface. Une capacité qui peut s’avérer décisive pour assurer une suprématie sur certains théâtres d’opérations.

 

 

VIPERE®, la bouée multifonctions

 

DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

Véritable alternative à l’immersion périscopique, la bouée VIPERE® accroît les capacités de renseignements du sous-marin en toute discrétion et en immersion profonde. Ellepermet la transmission en temps réel aux sous-marins un ensemble d’informations, grâce aux divers senseurs et détecteurs qui la composent. En fonction des besoins opérationnels, elle est équipée de moyens de communication, d’un système de localisation par satellite pour recaler les centrales inertielles, de moyens de guerre électronique, comme un détecteur de radar, ou encore un système électro-optique avec caméra TV/IR permettant de surveiller visuellement la zone.

 

Le déploiement et la récupération de drones sous-marins

 

Pionnier dans ce domaine, le Groupe DCNS a réalisé une première mondiale en concevant puis testant en juillet 2014 un système de lancement et de récupération d’un drone sous-marin en libre immersion depuis une plateforme reconstituant les contraintes d’un sous-marin en mouvement.

Cet exploit technologique – réalisé avec le drone ASTER X de l’Ifremer – est le fruit de près de deux ans de R&D. La solution retenue – sans jamais attenter aux capacités de discrétion du sous-marin – associe signaux acoustiques pour assurer le guidage longue distance du drone, et capteurs optiques à courte distance pour qu’il puisse se positionner automatiquement dans un réceptacle intégré au pont du navire.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:45
Premier succès à l’international pour l’OPV 50 de la gamme KERSHIP

 

31.10.2014 DCNS Group

 

PIRIOU et DCNS, à travers leur co-entreprise Kership, remportent un contrat pour l’acquisition par la Marine nationale gabonaise d’un patrouilleur hauturier de la gamme Kership, l’OPV 50.

 

M. Ernest MPHOUHO EPIGAT, Ministre de la Défense Nationale de la République Gabonaise, et Pascal PIRIOU, PDG de PIRIOU, ont signé jeudi 30 octobre, en présence de M. Jean Yves LE DRIAN, Ministre français de la Défense, un contrat portant sur l’acquisition de deux patrouilleurs hauturiers destinés à la Marine nationale gabonaise dont un issu de la gamme Kership.

 

PIRIOU livrera mi-2016 un patrouilleur hauturier de 58m (OPV 50) issu de la gamme KERSHIP, co-entreprise créée en 2013 par PIRIOU (55%) et DCNS (45%), qui sera réalisé sous maîtrise d’œuvre de KERSHIP. Ce contrat comprend également la formation des équipages à la prise en main des navires, qui sera assurée par DCI/NAVFCO. PIRIOU livrera mi-2015, par sa filiale PIRIOU NAVAL SERVICES, un patrouilleur de 54m de type P400.

 

L’ OPV 50 : un patrouilleur hauturier de 58m par KERSHIP

 

L’ OPV 50 (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 58m issu de la gamme de navires développée par KERSHIP pour satisfaire à la variété des missions liées à l’Action de l’Etat en Mer. Parmi les innovations et capacités majeures du navire, sont à noter :

 

    une conception très polyvalente pour configurer le navire à différentes missions

    une vaste passerelle panoramique à 360°

    un système de mise à l’eau / récupération par rampe de 2 embarcations RHIB de 7m

    une autonomie de 5 000 miles nautiques et une excellente tenue à la mer

 

OPV 50 : caractéristiques principales

 

Longueur : 58,20 m

Largeur : 9,50 m

Tirant d’eau max. : 2,70 m

Vitesse : 21 Nds

Autonomie 5 000 Nq à 12 Nds

Coque/superstructure acier/aluminium

Capacité aménagements : 36 personnes, dont 28 membres d’équipage et 8 personnels de mission

Armement : 1 canon de 20 mm plage avant, 2 mitrailleuses de 12,7mm

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:56
L’Ecole navale et DCNS Universeaty innovent pour former les nouvelles générations

 

29.10.2014 DCNS Group
 

Le salon Euronaval se poursuit avec une deuxième journée d’affluence marquée plus particulièrement par la venue du ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian. En marge des stands des industriels du secteur du naval de défense, l’espace workshop du salon a quant à lui permis à Jean-Jacques Crosnier, Directeur de DCNS Universeaty, et le Commandant Pascal Le Claire, Directeur des études à l’École navale de s’exprimer sur un thème commun : l’innovation pédagogique au service des marines et des industriels du secteur naval.

 

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Apprendre mieux et plus vite dans le domaine naval: pourquoi innover aujourd’hui ?

  • La complexité et la diversité croissantes des opérations navales, liées à l’interopérabilité notamment, nécessitent la multiplication de scenarii d’apprentissage.

  • Les nouvelles technologies ont fait évoluer les comportements et les attentes des nouvelles générations. La pédagogie doit s’adapter. La notion d’ « expérience » est centrale pour les apprenants d’aujourd’hui d’où le succès du e-learning, des classes inversées* ou encore du « on-the-job training ». DCNS Universeaty et l’Ecole navale développent à cette fin de nouveaux outils d’apprentissage comme la réalité virtuelle ou la réalité augmentée.

  • La formation n’est pas épargnée par des contraintes croissantes de coûts et de délais et doit se renouveler pour répondre aux objectifs opérationnels. Le travail en réseaux et les partenariats deviennent indispensables.

Crée en 2013, DCNS Universeaty a vocation à faire monter en puissance l’offre de formation et de conseil du Groupe. Si elle est l’héritière de 400 ans de transmission des savoirs et de plus de 20 ans de transfert de technologie, cette nouvelle entité se donne comme fil rouge d’être un lieu d’innovation permanente. Elle s’adapte à ses clients en concevant des parcours de formation sur-mesure, en nouant des partenariats en France ou à l’international ou en utilisant les nouvelles technologies lorsqu’elles servent les objectifs pédagogiques. Les marins et les constructeurs de bateaux sont complices depuis des siècles ; c’est pourquoi le partenariat entre l’Ecole navale et DCNS Universeaty est naturel. Et comme certains fondamentaux rassemblent toutes les générations, un lexique illustré du naval de défense réunira tous les passionnés du naval.

* classes inversées : pédagogie permettant à l’étudiant d’apprendre la théorie avant d’aller en cours afin de privilégier le temps d’échange avec l’enseignant.

 

Lexique illustré du naval de défense / Illustrated glossary of naval defense : Speak & Sea

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Sea Fire 500, a new multifunction fixed-array radar


31 oct. 2014  Thales

 

Sea Fire 500 is a multifunction radar relying on a solid-state four-panel phased-array antenna and smart management of radar resources.
First version of a new family of multifunction and high performance radars designed to meet evolving naval mission profiles and threats.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales expands sonar offering to equip small surface combatants and patrol vessels


31 oct. 2014 Thales

 

At Euronaval 2014, Thales is announcing the launch of a new range of compact sonars for surface combatants and patrol vessels displacing 300 tonnes or more. Easy to install and operate, the new products include a hull-mounted sonar, the Thales BlueWatcher, and an associated towed array sonar, the Captas-1.

Faced with an increasing number of crisis and territorial conflicts, nations are expanding their fleets of patrol vessels and corvettes to defend their sovereign interests in territorial waters and Exclusive Economic Zones. This is driving demand for the systems these smaller vessels require to detect and deter underwater threats.

Until now, the only ships equipped with sonars have tended to be front-line warships deployed as part of a larger naval or carrier group on anti-submarine warfare missions. Today, Thales has developed a new range of sonars that are more compact, modular and ready to deploy on low-intensity missions to provide an initial, high added-value ASW[1] capability with high levels of performance and dependability at lower cost.

 

The new range of sonars includes:

  • Thales BlueWatcher, a compact hull-mounted sonar that is easy to install (plug & play) and delivers excellent performance: this new sonar is based on the same technology as the FLASH dipping sonar for helicopters, which is internationally acclaimed for its operational performance and is in service with the US Navy, the UK Royal Navy and the French Navy.
  • Captas-1, the latest addition to the Captas family: this single ceramic ring configuration uses the same technological building blocks as the Captas-2 and Captas-4, which are in service with several NATO countries and have made this product family the worldwide benchmark in low-frequency variable-depth sonars. With its all-electric reeling system, the compact, lightweight Captas-1 array is easy to deploy from a smaller vessel.

 

Thales has developed this high-performance sonar suite specifically for small surface combatants and patrol vessels, demonstrating the company's ability to provide innovative, cost-effective ways for naval forces all over the world to better protect their nations' sovereign interests and achieve an operational advantage over underwater threats. With Thales's expanded offering of high added-value sonar suites, all vessel types can now be equipped with sonar systems that are tailored to their missions and deliver outstanding performance under all weather conditions and in all sea states.

[1] ASW: Anti-Submarine Warfare

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales launches PASTOR counter-piracy service solution

 

October 28, 2014 Thales Group

 

Some 90% of the world's trade is carried by sea. In 2013, 12 vessels were hijacked, 202 were boarded, 22 were fired on and a further 28 reported attempted attacks (source: International Maritime Bureau).

 

The growing scourge of piracy

Modern pirates are targeting commercial freighters, fishing vessels and private yachts alike. Piracy is a real and present danger in the world's major shipping lanes, and violent attacks by pirates put the lives of yachtsmen and merchant seamen at risk. The objective is to seize the ship, steal all or part of its cargo and, in many cases, hold the ship and its crew for ransom.

 

An evolving threat

Piracy takes different forms in different parts of the world. In some regions, pirates are linked to political ideologies or separatist groups. In others, they are part of broader organised crime syndicates or terror organisations.

 

Regions affected

Piracy off the coast of Somalia and in the Indian Ocean, from the Arabian Peninsula and the Gulf of Aden in the north to Tanzania in the south, has been widely covered in the media, with numerous reports of attacks on oil tankers, yachts and other vessels. While the number of incidents seems to have fallen, pirate groups continue to operate in these areas. At the same time, piracy is a growing threat in the Gulf of Guinea, particularly off the Nigerian coast, with 31 reported incidents in 2013, compared with 27 in 2012 and 10 in 2011. Pirates in this region are noted for their violent tactics and are beginning to operate at greater distances from the shore. Piracy is also a significant risk in the Strait of Malacca and the South China Sea.

 

Thales's response

At Euronaval 2014, Thales is unveiling PASTOR, a unique counter-piracy service solution for shipping companies and all types of vessels operating in high-risk parts of the world.

PASTOR is designed around a set of proven products and systems to protect vessels, cargoes and crews quickly and effectively during the day and at night.

It is available as a turnkey solution comprising:

  • A small onboard security team

  • Detection, identification and other electronic systems

  • A powerful searchlight to deter attacks

The service solution includes on-demand provision and installation of protection kits in line with operational requirements.

PASTOR uses an automated system of digital radio messages to enable vessels in the same navigational area to identify each other. PASTOR can also record shipboard data and share maritime security information with other users in the vicinity.

PASTOR is a cost-effective way of keeping vessels and crews safe and secure. It combines early warning, protection and deterrence systems and can be quickly tailored to new risks and threats as they emerge.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Land and sea threats without borders

 

31.10.2014 Thales
 

As the focus of naval and maritime affairs has shifted from blue-water operations to coastal and littoral zones, there is a need for improved maritime surveillance capabilities to identify and track intelligent, rapid, highly manoeuvrable and often fleeting targets in all sea states, poor visibility conditions, day and night, and all navigational areas.

Nations are responding to these evolving threats by monitoring their land and maritime borders more closely. They need to be able to detect, identify and track mobile threats on land and at sea.

Searching for boats or vehicles in large areas or along extensive borders, for example, calls for airborne surveillance systems with increasingly high levels of performance and the ability to detect the smallest objects at long range.

As force structures evolve and budgets shrink, operators need to perform multiple missions with the same aircraft, creating a new operational requirement for a solution combining maritime surveillance and ground surveillance capabilities, based on a high-performance multirole radar compatible with a broad range of aircraft types.

 

Thales airborne surveillance solutions

The AMASCOS® integrated mission system is built around a tactical command subsystem and a suite of latest-generation sensors to meet the requirements of maritime surveillance and maritime patrol missions.

Thales has constantly developed AMASCOS® since it was first introduced, and this solution now offers a multimission capability for maritime and land surveillance.

AMASCOS® is an effective solution for a broad range of mission types:

  • Maritime surveillance:

    • EEZ and traffic surveillance

    • Countering drug smuggling, illegal immigration, terrorism and piracy

    • Fisheries monitoring

    • Environmental monitoring

    • Search and rescue (SAR)

  • Maritime patrol:

  • Anti-surface and anti-submarine warfare

  • Electronic intelligence

  • Joint operations in the littoral environment

  • Border surveillance

  • Tracking of highly mobile ground-based threats

  • Ground surveillance:

 

Multirole radar for a diverse threat environment

At Euronaval 2014, Thales is launching its new Searchmaster® multirole surveillance radar with active electronic scanning antenna (AESA) technology.

Searchmaster® is a truly multirole surveillance radar with the ability to meet all the surveillance requirements of five mission types: anti-surface warfare, anti-submarine warfare, maritime surveillance, ground surveillance and tactical air support.

This high-performance radar is designed for airborne surface, ground and air surveillance missions. Its outstanding performance includes the ability to track up to 1,000 targets at the same time.

Thanks to its compact, lightweight design (approximately 75 kg), the radar is easy to install and integrate with a system. It is suitable for MALE (medium altitude, long endurance) UAVs, medium-tonnage and heavy-lift mission helicopters and mission aircraft (turboprop or jet-engined), contributing to their multimission capabilities.

 

Technologies derived from the Rafale radar

The Searchmaster® radar benefits from Thales's technological leadership in active electronic scanning antennas and the know-how acquired in this area on the Rafale combat aircraft programme.

Searchmaster® features an AESA 1D active electronic scanning antenna. The key benefits of this new product are extended range, 360° coverage, electronic scanning in the vertical plane for simultaneous short-range and long-range surveillance, and continuous detection in harsh environmental conditions.

Searchmaster® offers significantly increased operational performance for a wide range of platform types.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 08:55
L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales créent une chaire de cyberdéfense navale

 

31.10.2014 DCNS Group

 

L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales se sont associés pour créer – avec le soutien de la région Bretagne – une chaire de cyberdéfense des systèmes navals. Couvrant les volets enseignement et recherche, cette chaire – universitaire mais aussi industrielle – ambitionne de stimuler la cyber-innovation en se concentrant en particulier sur les systèmes navals et le domaine maritime.

 

Avec la montée en puissance des navires de combat « numériques », caractérisés par l’intégration de nombreux systèmes d’information et réseaux informatiques, la cyberdéfense des systèmes navals revêt une importance stratégique majeure. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, en continuité de celui de 2008, place la sécurité et la défense des systèmes d’information au cœur des priorités stratégiques de la Nation. Les cybermenaces y sont clairement identifiées comme une menace majeure pour la sécurité nationale.

 

Dans ce cadre, la chaire de cyberdéfense des systèmes navalsa été créée et placée au sein de l’École navale. Elle est coordonnée par DCNS, leader mondial des systèmes navals de défense, en partenariat avec Thales, acteur majeur dans le domaine de la cybersécurité pour les systèmes d’information critiques, et l’école d’ingénieurs Télécom Bretagne – avec le soutien de la région Bretagne. La création de cette chaire s’inscrit dans la continuité du pacte Défense Cyber, présenté par le Ministre de la Défense en février 2014, qui encourage en particulier le développement de chaires de cyberdéfense dans les écoles d’officiers. Elle représente également une nouvelle concrétisation de ce pôle d’excellence cyber, implanté en Bretagne avec une portée nationale et un objectif de rayonnement international.

 

Le contenu de cette chaire de cyberdéfense des systèmes navals est fortement orienté vers les aspects techniques de la lutte contre les menaces du cyberespace. La chaire vise à stimuler l’innovation scientifique et technologique. Elle aura notamment pour vocation de répondre aux problématiques de vulnérabilité des navires à la mer (navires de guerre, méthaniers, porte-containers…) dotés d’installations informatiques et électroniques complexes et d’équipages réduits (et notamment en l’absence d’expert en cybersécurité à bord), susceptibles d’être exposés à des cyberattaques aux conséquences potentiellement gravissimes. La chaire de cyberdéfense des systèmes navals est placée sous le haut parrainage de l’Officier général Cyber de l’état-major des armées. Les travaux de la chaire se feront également en étroite coordination avec la Direction générale de l’armement (DGA), au titre de ses études amont.

 

Pour l’École navale un enjeu majeur pour la formation et la recherche

 

L’évolution des menaces amène aujourd’hui l’École navale à repenser les programmes de formation de ses officiers-ingénieurs et à préparer les officiers futurs spécialistes du domaine cyber naval. Dans ce cadre la mise en œuvre de cette chaire avec le soutien académique de Télécom Bretagne, de DNCS et Thales devrait permettre de développer une expertise de premier plan nécessaire au développement d’un creuset de compétences dans le domaine du cyber naval.

 

La cybersécurité, une préoccupation primordiale de DCNS pour ses clients

 

La mise en œuvre de systèmes d’information et de logiciels de plus en plus intelligents nécessite une protection robuste contre les attaques informatiques. La cybersécurité est donc une préoccupation primordiale de DCNS, qui s’est engagé dans ce domaine depuis une dizaine d’années, en investissant notamment significativement en R&D, et en accueillant des doctorants en partenariat avec des Grandes Écoles.

 

DCNS est concepteur et intégrateur de capacités de cyberdéfense à bord des navires que le Groupe conçoit pour ses clients. Ce positionnement est renforcé par une approche partenariale avec de grands industriels du domaine Cyber mais aussi des PME innovantes et spécialisées.

 

« La création de cette chaire de cyberdéfense navale constitue un élément de concrétisation des travaux de R&D chez DCNS en structurant des partenariats avec des acteurs industriels et académiques d’excellence » rappelle Michel Agostini, directeur des systèmes de mission intégrés chez DCNS « Cette chaire permettra, au travers des différents sujets de recherche lancés, de stimuler davantage encore l’innovation technologique de DCNS. »

 

L’expertise cybersécurité de Thales appliquée au monde maritime

 

La cybersécurité est une dimension essentielle des solutions d’avenir destinées au continuum Défense-Sécurité. Appliquée au domaine maritime, la cybersécurité innerve les systèmes navals de plus en plus interconnectés et donc plus vulnérables.

 

Thales se positionne aujourd’hui parmi les leaders européens en matière de systèmes d’information critiques et de cybersécurité, L’offre de cybersécurité de Thales propose une réponse globale pour sécuriser l’information critique des clients les plus exigeants. Présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la sécurité, Thales propose une gamme complète de solutions et de services tout au long du cycle de vie des systèmes d’information. L’expertise reconnue de Thales depuis plus de 40 ans dans le développement d’équipements de sécurité de haut niveau s’est complétée depuis une dizaine d’années de travaux de recherche et d’offres de solutions de cyberdéfense.

 

« Nous sommes très heureux de participer à ce projet ambitieux qu’est la création de cette chaire de cyberdéfense des systèmes navals. Le partenariat d’acteurs industriels et académiques d’excellence va nous permettre de développer des pistes de réflexion innovantes pour mieux répondre aux enjeux du domaine naval et maritime » explique Jean-Michel Lagarde, directeur délégué des activités systèmes d’information et de communications sécurisés. « L’expertise des 1 500 experts de Thales spécialisés dans la cybersécurité est d’ores et déjà une ressource sur laquelle cette chaire pourra s’appuyer pour mener à bien ses activités de recherche et de formation ».

 

La cybersecurité, une problématique essentielle tant en recherche qu’en enseignement à Télécom Bretagne

 

Pour Télécom Bretagne, cette chaire s’inscrit dans une démarche de renforcement de ses activités dans le domaine de la cybersécurité, en relation avec le Pôle d’excellence en cyber initié en début 2014.

 

Cette démarche s’insère dans le cadre de la direction scientifique du laboratoire Labsticc (UMR CNRS 6285) dont Télécom Bretagne est tutelle principale. Les enseignants-chercheurs de Télécom Bretagne œuvrant dans le domaine de la cybersécurité prennent en compte l’ensemble de la chaîne de traitement de l’information, des capteurs à la prise de décision. Ils assurent ainsi la définition et la mise à jour des politiques et des paramètres de cybersécurité ainsi que leurs déploiements.

 

Par ailleurs, Télécom Bretagne est impliquée dans les travaux de réflexion sur le renforcement de l’enseignement de la cybersécurité dans les établissements publics et privés, tant pour la formation des experts que pour la sensibilisation des différents acteurs susceptibles d’être confrontés à ces problématiques. Cette chaire est un moyen pour Télécom Bretagne d’élargir ses travaux de recherche en cybersécurité aux infrastructures critiques et de lever les verrous scientifiques tant au niveau de la protection et de la supervision qu’à celui de la réaction.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

29/10/2014 DGA

 

Artémis est un programme d’armement qui vise à doter les sous-marins de la marine nationale d’une torpille lourde de nouvelle génération. Le projet est présenté au salon Euronaval.

 

A partir de 2016, les dix sous-marins de la marine nationale française (six sous-marins nucléaires d’attaque et quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin) commenceront à être équipés d’un bijou technologique : la toute nouvelle torpille lourde F21 développée dans cadre du programme d’armement Artémis. La DGA a confié à l’entreprise française DCNS la conception et la production de cette torpille à la pointe de la technologie destinée à détruire ou à neutraliser des bâtiments de surface (navires, bateaux) ou des sous-marins ennemis. « La torpille F21 est la plus récente torpille lourde dans le monde et probablement l’une des plus performantes puisqu’elle intègre les technologies les plus avancées à ce jour », explique Jean-Marc Daubin, directeur du programme Artémis.

 

Des caractéristiques bien supérieures à toutes les autres

 

La torpille F21 remplacera la torpille lourde F17 en service dans la marine. D’aspect, les deux torpilles sont identiques ; un cylindre de 6 mètres de long et de 533 millimètres de diamètre avec deux jeux d’hélices. C’est à l’intérieur que tout se passe ! La torpille est avant tout filoguidée. C’est-à-dire qu’elle est reliée au sous-marin par une fibre optique (la version précédente était reliée par un fil électrique de cuivre). Cela augmente nettement la quantité d’informations pouvant être échangée entre les deux. Cette technique facilite également la manœuvre et permet au sous-marin de contrôler, en toute discrétion, la torpille jusque la phase d’attaque finale. La F21 peut aussi être tirée sans filoguidage car son système d’autoguidage acoustique lui confère une excellente capacité à détecter et poursuivre les cibles de manière autonome. De plus, elle est dotée d’une pile électrique très performante qui permet de la faire avancer à plus de 50 nœuds (plus de 90 km/h), et à plus de 50 km de distance.

 

Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

Livraison des premières torpilles dans deux ans

 

Le programme d’armement Artémis a démarré en 2008 et la livraison des premières torpilles est prévue en 2016. « Depuis le printemps 2013, nous avons commencé les essais avec un prototype en mer Méditerranée. À ce jour, nous en avons réalisé une dizaine avec succès. Au total, le programme comprend 93 torpilles F21 qui seront livrées à compter de 2016 », conclut Jean-Marc Daubin.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Topside intégré : les yeux et les oreilles des navires encore plus performants

 

29/10/2014 DGA

 

Bientôt finie la multitude d’antennes sur la plateforme d’un navire ? Adieu les perturbations électromagnétiques lorsque tous les systèmes de défense et surveillance sont en action ? C’est en tout cas les enjeux de l’étude amont Topside Intégré présentée à Euronaval 2014 sur les stands de la DGA et des deux industriels partenaires, DCNS et Thales Air Systems.

 

Radars de surveillance, systèmes de conduite de tirs et de navigation, optroniques, télécommunications, équipements IFF…  les bâtiments de guerre fortement armés sont dotés de pas moins d’une dizaine de senseurs. Ils sont les yeux et les oreilles du navire ! Et pour lutter contre les menaces modernes, ils doivent être constamment en marche et capacité maximale. Oui, mais voilà, « aujourd’hui, lorsque les forces à bord veulent utiliser un maximum de ces équipements simultanément, cela occasionne des perturbations électromagnétiques. Résultat : il est parfois nécessaire de mettre en place des systèmes de désensibilisation synchronisée ou même de les faire fonctionner en alternance », explique Alain Bambouvert, manager études amont à la DGA. Sans compter qu’à chacun de ces dispositifs est associée une antenne dédiée. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes d’encombrement sur la plate-forme !

 

Des antennes planes intégrées aux superstructures

 

Voilà pourquoi la DGA a attribué fin 2012 aux deux industriels français DCNS et Thales Air Systems, dans le cadre d’un programme d’études amont (PEA), l’étude Topside Intégré, présentée au salon Euronaval 2014. « L’objectif ? Imaginer un concept qui permettrait d’optimiser l’utilisation simultanée d’un maximum d’équipements sur les bâtiments de guerre de 1er rang sans interférences électromagnétiques. Une piste prometteuse est d’ intégrer directement dans les superstructures du navire de nouvelles antennes », poursuit Alain Bambouvert. Comment les équipementiers peuvent concevoir ce Topside dès la construction du navire ? Comment passer d’éléments tournants et encombrants à des antennes planes qui épousent la forme des navires ? Comment plusieurs senseurs peuvent se partager une même antenne et fonctionner de façon coopérative ? Quels matériaux composites utilisés pour le Topside afin de permettre un découplage électromagnétique des différentes antennes ? Comment décupler par la même occasion la performance des radars ?...  autant d’aspects abordés dans cette étude.

 

Équipement de futurs bâtiments à l’horizon 2030

 

Où en est-elle actuellement ? « Une première esquisse d’intégration des senseurs a été réalisée sur un bâtiment de fort tonnage (6 000 t) et fortement armé, indique Alain Bambouvert. D’ici à 2017, nous disposerons d’un certain nombre de résultats supplémentaires. À cette échéance, nous verrons s’il est nécessaire d’approfondir certains points et de fabriquer un démonstrateur pour « dérisquer » cette approche, ou si les industriels sont prêts à passer directement à l’industrialisation. » Et à l’horizon 2030, ce concept pourrait équiper de futurs bâtiments de 1er rang de la marine nationale.

 

Cette étude amont illustre la volonté de la DGA de soutenir la recherche et les technologies pour préparer nos futurs systèmes de défense. Elle finance chaque année un large spectre de projets, des études de concept jusqu’aux essais de prototypes, qui répondent tous à une même finalité : « anticiper les besoins opérationnels de nos forces et préserver leur avancée technologique », conclut Alain Bambouvert.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

 

28/10/2014 DGA

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a inauguré la 24e édition du salon Euronaval le mardi 28 octobre 2014. A cette occasion il a remis les trophées Euronaval distinguant trois PME exposantes. Les vainqueurs sont IxBlue qui remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur », Automatic Sea Vision remporte le trophée « performance à l’export » et Subsea Tech celui de « l’innovation pour la sécurité maritime ».

 

Pour la quatrième édition, les trophées Euronaval distinguent trois entreprises pour leurs produits et services dans le secteur de défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime. Les trophées sont décernés dans deux catégories innovation à l’international pour l’ensemble des exposants et dans une catégorie trophée de la performance à l’export réservée aux entreprises françaises, PME et ETI.

 

Ainsi, dans la première catégorie, IxBlue remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur » grâce à sa centrale inertielle de nouvelle génération Marins M7. Ce système de navigation basé sur une technologie de gyromètres à fibre optique entièrement développé par la PME possède des performances inégalées. En effet il permet des navigations avec une précision de moins de 1 mile de dérive en 72 heures.

 

Toujours dans la même ccatégorie la PME Subsea Tech remporte le trophée de « l’innovation pour la sécurité maritime ». La PME marseillaise créée en 2005 est distinguée pour son drone Cat-Suveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, celui-ci est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Sa spécificité ? Ce drone de surface embarque un mini-drone capable d’aller au plus près des zones à observer. Les deux systèmes sont donc entièrement télé opérés. Soutenu par le dispositif Rapid, ce projet est commercialisé depuis septembre 2014.

 

Enfin, Automatic Sea Vision (ASV) est quant à elle distinguée dans la catégorie « performance à l’export ». Cette jeune PME de Sèvres (92) créée en 2001 réalise aujourd’hui 462 000 € de chiffre d’affaires, dont près de 50% à l’export. Spécialisée dans les solutions permettant d’automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, ses principaux clients sont les intégrateurs de systèmes de surveillance côtière, portuaire ou embarquée. Ceux-ci sont majoritairement situés en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:57
Euronaval - Le Rafale Marine

 

28/10/2014 Economie et technologie

 

Le RAFALE de la Marine nationale est un atout décisif dans la conduite des opérations. Ses missions : pénétration, attaque au sol et à la mer par tout temps. Défense et supériorité aérienne ; Reconnaissance tactique et stratégique ; Dissuasion nucléaire.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Le marin sort son Spécial navires militaires 2014

 

source Philippe Chapleau -  Lignes de Défense


A l'occasion du salon Euronaval, mes collègues du marin ont sorti un numéro spécial sur les "bateaux gris" (5 €).

Comment maintenir sa puissance navale quand les budgets sont contraints ? C'est l'équation à laquelle sont confrontées la plupart des marines nationales. Dans son hors-série Spécial Navires militaires, un numéro exceptionnellement bilingue français-anglais, le marin fait le tour d'horizon des solutions imaginées par les grandes puissances mondiales, impactées différemment par les tensions géopolitiques.

Le marin donne aussi la parole aux experts, officiels et analystes. Ils détaillent les orientations stratégiques de la Marine nationale et livrent leur vision de l'avenir. L'industrie française, et en premier lieu DCNS, vit des situations contrastées selon les sites. Un bilan économique des principaux acteurs est proposé dans ce hors-série. Ces questions étant par essence internationales, le marin a traduit en anglais les articles majeurs de ce Spécial Navires militaires. Cette version fait l'objet d'un chapitre à part entière, présenté sous la couverture « Special issue, Naval ships », au verso de l'édition en français.

Pour feuilleter quelques pages, cliquer ici

Pour acheter la version numérique, cliquez ici

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Le missile anti-navire léger : un atout de poids pour la marine

 

28/10/2014 DGA

 

À besoin opérationnel partagé, programme commun. La France et le Royaume-Uni conçoivent un missile destiné à neutraliser en mer les embarcations rapides et légères depuis un hélicoptère. Baptisé ANL (anti-navire léger), cet armement, complémentaire du missile anti-navire lourd Exocet, est totalement autonome mais permet à son utilisateur de changer de cible durant son vol si cela devenait nécessaire. Projet intégré aux accords de Lancaster House signés en 2010, il est présenté au salon Euronaval.

 

Piraterie, narcotrafic, terrorisme ou crise localisée… les embarcations utilisées sont bien souvent de petites tailles, très rapides et très maniables rendant ainsi toute intervention délicate en particulier près des côtes. Pour répondre à cette problématique, la DGA et son homologue britannique la DE&S, se sont alliés depuis 2009 pour concevoir un armement spécialement adapté à ce type bien particulier d’interventions. C’est l’ANL : le missile anti-navire léger. « Ce missile est destiné à équiper les hélicoptères de la marine nationale. Des études sont actuellement menées pour affiner le choix de l’hélicoptère : Panther, NH90 ou encore HIL… Le choix devrait être fait d’ici 2015/2016 », explique Nicolas Duchesne, manager missile anti-navire léger à la DGA.

 

« Tir et oubli »… avec l’homme dans la boucle

Le missile est équipé d’un autodirecteur infrarouge qui permet la fonction « tir et oubli ». Grâce à ce type de guidage, il peut atteindre sa cible sans qu’un opérateur n’ait à le guider. Autre caractéristique, sa capacité « homme dans la boucle ». Sa liaison de données bidirectionnelles permet une transmission des informations en temps réel du missile vers l’hélicoptère et réciproquement. « L’opérateur en charge du tir reçoit sur son écran de contrôle le retour image de ce que voit le missile. Il peut ainsi, pendant le vol, désigner une nouvelle cible ou choisir de frapper sur zone particulière du navire, comme le gouvernail par exemple, afin de le neutraliser sans le détruire totalement. Il peut également annuler le tir si nécessaire, le missile tombera alors à l’eau », détaille Nicolas Duchesne. Cette double capacité permet à la fois de simplifier l’utilisation du missile par l’opérateur tout en lui permettant d’adapter ses prises de décisions en temps réel, pour une réponse mesurée et graduelle limitant ainsi les dommages collatéraux.

 

Disponible d’ici 5 ans

« Le projet a débuté en 2009, et après une phase d’études et de dialogue, le contrat a été notifié en mars 2014 à l’industriel MBDA par les ministres de la Défense français et britannique », précise Nicolas Duchesne. Le contrat est piloté par une équipe franco-britannique gouvernementale basée à Bristol. Les premières pièces sont déjà en usinage pour la fabrication des prototypes des sous-ensembles du missile. Le dialogue collaboratif avec l’industriel se poursuit tout au long du projet. « Lorsque nous aurons un missile avec une définition mature, la DGA réalisera les tirs de qualification au centre DGA Essais de missiles entre 2017 et début 2018 », indique Nicolas Duchesne. Au-delà de ses fonctions opérationnelles et stratégiques, l’ANL constitue une première étape dans la consolidation de l’industrie des missiles en Europe, vers plus d’efficacité et de compétitivité.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:40
Euronaval 2014: 19 groupes russes présents au salon

 

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

19 sociétés russes prendront part au Salon international naval et maritime Euronaval 2014 en France, a annoncé jeudi le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"19 organisations russes exposeront leurs produits sur une superficie de plus de 350 mètres carrés (…). Au total, 178 objets, dont des navires, des vedettes, des sous-marins, des systèmes d'artillerie et des systèmes radar seront présentées sous forme de modèles et de maquettes", lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le FSVTS.

 

Parmi les groupes russes qui participeront à l'exposition figurent notamment l'Agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, la Compagnie unifiée de construction navale (OSK), ainsi que les Chantiers navals de l'Amirauté et de Severodvinsk. L'exposition russe est organisée par le holding russe de hautes technologies Rostec.

 

Le salon international naval et maritime Euronaval a lieu tous les 2 ans au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. L'exposition est organisée par le groupement industriel des constructions et armements navals (GICAN).

 

Du 27 au 31 octobre 2014, Euronaval doit rassembler plus de 350 exposants, dont près de 150 groupes français, selon le site officiel du salon.

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