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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 09:21
L'amiral Guillaud aurait-il dû démissionner ?

18/07/2013 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

La réorganisation du ministère de la Défense suscite de sérieux mais discrets remous. Certains regrettent que le chef d'état-major des armées n'ait pas démissionné.

 

La réforme du ministère telle qu'elle est engagée par Jean-Yves Le Drian, à la suite d'un processus de réorganisation ayant pris plus d'un an, suscite en interne de fortes controverses. Pour une meilleure compréhension, nous avons décidé de publier l'intégralité de la lettre du ministre et des annexes, à l'exception de la quatorzième et dernière page, qui contient la liste de ses 21 destinataires (cliquez ici pour lire la lettre). Cette réforme, rappelons-le, a été souhaitée par Jean-Yves Le Drian, convaincu de sa nécessité bien avant de prendre ses fonctions. Elle a été conduite par un membre de son cabinet, qui a réuni à de très nombreuses reprises un groupe de travail - appelé L33 - auquel ont participé des dizaines de membres des cabinets civil et militaire du ministre de la Défense, ainsi que des officiers détachés par tous les états-majors, y compris l'état-major des armées, et tous les services du ministère. On se dit de ce fait totalement persuadé, dans l'entourage du ministre, que si cette réforme a fait l'objet de discussions, elle n'a suscité aucune opposition véritable. Divergence d'appréciation ou vraie opposition ?

 

Le décret de 2009 aux oubliettes

Cette réorganisation n'est pas anodine. Elle n'est pas non plus destinée à placer le ministère cul par-dessus tête. Sa dimension la plus sensible et la plus symbolique - celle qui retire à l'état-major des armées la gestion du personnel pour la confier à la direction des ressources humaines DRH-MD - ne fait que ramener l'institution à la situation qui avait prévalu entre 1962 et 2009. Cette dernière date étant celle de l'antépénultième réforme du fonctionnement du ministère, essentiellement voulue à cette époque par deux hommes : le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées de 2006 à 2010, et par son successeur aujourd'hui en fonction, l'amiral Édouard Guillaud, qui se trouvait être alors le chef d'état-major particulier du président de la République Nicolas Sarkozy. Le décret de 2009 est donc passé par pertes et profits. Et d'aucuns, dans les armées mais pas seulement, prétendent que l'amiral Guillaud aurait dû marquer son refus de cette évolution en démissionnant, ce que les marins appellent "poser la casquette".

 

Démission ? Là est la question

Comme le monde est bien fait, il se trouve que deux commentaires "postés" à la suite de la parution de notre article du 17 juillet développent les arguments entendus ces derniers temps dans les armées. Les tenants du départ du CEMA estiment comme Raboliot qu'Édouard Guillaud "doit démissionner. La marginalisation des militaires réduits à l'état de simples exécutants au sein même du ministère de la Défense condamne le modèle militaire français". Mais un autre contributeur signant Pavlof est bien renseigné. Il reprend en substance les mêmes arguments contre la démission du CEMA, que celui-ci aurait avancés auprès de proches : "La démission est certes un moyen d'exprimer un mécontentement, mais n'a jamais permis d'avancer. Ce n'est pas en quittant ses fonctions que le CEMA pourra continuer à faire entendre sa voix. Il y aurait toujours eu quelqu'un, derrière lui, pour saisir l'opportunité, et se vendre facilement en affirmant être en mesure d'appliquer toutes les réformes voulues par le ministre. La démission n'a jamais permis de garder la main sur une négociation !"

 

"Éviction doctrinale des militaires"

Ce ne sont pas les militaires en activité qui s'exprimeront ouvertement sur cette réforme. "Parce qu'ils sont d'accord avec elle", veut-on se persuader au cabinet du ministre. Mais la réalité est plus prosaïque : tout militaire au-delà du grade de commandant est promu par le président de la République, et toutes les fonctions dépendent d'une nomination ministérielle. Voilà qui calme les ardeurs ! Ainsi donc, c'est un officier à l'esprit synthétique qui nous a résumé le sentiment entendu sous des formes diverses, mais à de très nombreuses reprises, ces dernières semaines : "Les décisions que son cabinet a fait prendre au ministre dans le cadre de la réorganisation du ministère consacrent l'éviction doctrinale des militaires. On assiste à une véritable déconstruction des fondations sur lesquelles fonctionnait le système. C'est exactement de la même façon que le système Louvois a été imposé aux armées voici deux ans, avec le résultat que l'on connaît. C'est une véritable défiance idéologique qui ne repose sur aucune analyse fonctionnelle pertinente et qui va profondément déstabiliser les armées, sans parler des conséquences sur le moral des troupes, qui s'enfonce chaque jour un peu plus."

 

"Saignés par les restructurations"

Pour un son de cloche complémentaire, qui reflète là encore des critiques souvent entendues, on pourra se référer au texte que le général François Torrès vient de publier sur le site de l'Asaf (Association de soutien à l'armée française). Sous le titre "Les dissonances de la toge et du glaive", ce général (en deuxième section) explique : "Saignées par des restructurations à répétition, les armées sont aujourd'hui en passe de perdre le contrôle de plusieurs directions importantes, qui touchent l'une à la gestion des hommes, que les militaires ont, depuis les premiers jours de leur longue formation, toujours considérée comme une éminente priorité, l'autre aux contacts avec les armées étrangères, dont l'efficacité, articulée autour de l'expertise partagée, est un des éléments essentiels de la sécurité globale. On voit mal pourquoi les officiers des forces, qui en sont les experts, en seraient écartés, sous prétexte de les cantonner dans l'opérationnel."

L'été sera-t-il chaud ?

 

 

 

 

 

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 07:55
TF 150 : opération logistique réussie pour la Mission Jeanne d’Arc à Djibouti

16/07/2013 Sources : EMA

 

Le mercredi 10 juillet 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, actuellement déployé au sein de l’opération Enduring Freedom dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013 avec la frégate anti sous-marine (FASM) Georges Leygues, a accosté  dans le port de Djibouti afin de procéder au chargement d’environ 250 tonnes de fret, soit 1200m3, et de 1300 m3 de gazole.

 

Les manœuvres de chargement ont principalement été concentrées la nuit à cause des conditions météorologiques difficiles et se sont poursuivies le lendemain matin. Au total, une vingtaine de véhicules ainsi qu’une dizaine de conteneurs ont été transférés dans les hangars du BPC.

 

TF 150 : opération logistique réussie pour la Mission Jeanne d’Arc à Djibouti

Outre deux réacteurs de Rafale et du matériel médical, des véhicules et du matériel en provenance du 2ème régiment étranger d’infanterie de Nîmes (embarqués lors de la première phase de la mission Jeanne d’Arc 2013), de la 13e base de soutien et du matériel de Clermont-Ferrand, du 1er régiment étranger de cavalerie d'Orange, de la base des fusiliers commandos de Lorient, ou de la base navale de Toulon ont été embarqués afin de les restituer à leur unité d’origine. Cette orchestration met en lumière une des capacités du BPC Tonnerre qui, en plus des trois fonctions que sont celles de porte-hélicoptères, de bâtiment de commandement et de bâtiment-hôpital, lui permet d’accueillir à son bord des véhicules blindés d’infanterie, des troupes, ainsi que des appuis d’artillerie avec leurs munitions et leurs soutiens.

 

Parallèlement, la frégate anti sous-marine Georges Leygues a effectué divers mouvements logistiques à couple du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme qui était lui-même en escale pour quelques jours au port de Djibouti. La frégate a ainsi pu bénéficier d’un ravitaillement en gazole de près de 400m3 et d’un réapprovisionnement en eau douce dans un créneau de temps également très contraint.

Le BPC Tonnerre et la FASM Georges Leygues ont donc pu repartir en moins de 24 heures pour reprendre leurs activités de lutte contre le terrorisme dans le cadre de leur engagement dans l’Opération Enduring Freedom (OEF) à laquelle ils participent depuis le 5 juillet dernier.

 

A ce jour, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme ainsi que les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. L’action de la TF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 07:55
Photo RP Defense

Photo RP Defense

18 juillet 2013 - Ouest-France

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se rendra aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (Guer), le samedi 20 juillet, pour assister à la cérémonie du Triomphe à l'occasion de laquelle les futurs officiers de l'armée de terre recevront leurs galons et, pour les nouvelles promotions, leur nom de baptême.

 

Fin de la scolarité

 

La cérémonie du Triomphe clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, de l'école militaire interarmes et de l'école d'administration militaire à Guer.

 

Le Triomphe 2013 sera le dernier pour l'école d'administration militaire qui formait jusqu'à présent les officiers commissaires et ceux du corps technique et administratif. L'instruction initiale des ces derniers sera désormais assurée par l'ESM et l'EMIA, tandis que la formation de spécialité sera réalisée par l'école du commissariat des armées de Salon de Provence.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 07:30
Fin du déploiement du groupe de guerre des mines dans le Golfe arabo-persique

18/07/2013 Sources : EMA

 

Les 15 et 17 juillet 2013, le groupe de guerre des mines (GGDM) et les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc achevaient respectivement leur participation à l’opération Enduring Freedom(OEF). Composé de deux chasseurs de mines tripartites (CMT) de la Marine nationale, le Pégase et le Sagittaire, le GGDM avait pour mission première de sécuriser les voies maritimes ainsi que les approches des ports, et contribuer ainsi à la sûreté de nos approvisionnements.

 

Le GGDM avait également comme mission de mettre à jour notre connaissance des fonds marins et des routes maritimes. Cette mission permet d’être en mesure de comparer, à tout moment, les cartes préalablement établies et les levées de fonds plus récentes des CMT.

 

Régulièrement intégré à l’opération Enduring Freedom durant son déploiement, le GGDM a amplement contribué à la connaissance approfondie de la zone permettant à la force d’entretenir un suivi précis dans la zone d’opération.

Fin du déploiement du groupe de guerre des mines dans le Golfe arabo-persique

Cette projection dans le Golfe arabo-persique a également permis de consolider la coopération entre la France et ses alliés en matière de guerre des mines - qu’il s’agisse des pays du Golfe ou des nations prépositionnées dans la zone - notamment à travers la participation du GGDM à deux exercices majeurs. Le premier, dénommé « Artémis Trident », s’est déroulé au large des côtes bahreïniennes du 18 au 27 juin 2013 : c’était un exercice tripartite anglo-franco-américain dont le principal enjeu était d’augmenter l’interopérabilité de nos trois marines dans le domaine de la guerre des mines.

Fin du déploiement du groupe de guerre des mines dans le Golfe arabo-persique

Le second exercice, « IMCMEX » (international Mine Countermeasures Exercise), a rassemblé 35 bâtiments et 41 nations lors de sa deuxième édition de mai 2013. Le principal objectif de cet exercice majeur était la préparation à la lutte contre les menaces asymétriques, afin de garantir la sécurité maritime et la protection des infrastructures. L’intégration complète de l’état-major français à bord de l’USS Ponce a constitué un moment fort de cette mission.

Fin du déploiement du groupe de guerre des mines dans le Golfe arabo-persique

Les déploiements de groupes de guerre des mines en océan indien sont réguliers : ils contribuent à la présence navale permanente, du golfe d’Aden au golfe persique, engagée dans la lutte contre les menaces qui pèsent sur nos intérêts, comme les trafics liés au terrorisme.

Les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM)Georges Leygues,ont été intégrés dans l’opération Enduring Freedom depuis le 5 juillet dernier, offrant ainsi des moyens significatifs au profit de la TF150.

 

Actuellement, un bâtiment français est engagé dans OEF : il s’agit du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, qui accueille l’état-major de la TF150, sous commandement français. C’est la huitième fois que la France occupe cette responsabilité depuis le début de l’opération.

 

La France participe à la composante aéromaritime de l’opération Enduring Freedom(Task force150) qui a pour missions de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans l’océan indien, la mer rouge et le détroit d’Ormuz. Cette zone, qui représente un intérêt majeur, voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

Fin du déploiement du groupe de guerre des mines dans le Golfe arabo-persique
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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 23:08
Trois marins de la FORFUSCO décorés par le ministre de la Défense

17/07/2013 Marine nationale

 

C’est au cœur de l’hôtel de Brienne, à Paris, et en présence du président de la République, que trois marins, membres de la force maritime des fusiliers-marins commandos (FORFUSCO), ont été reçus et décorés par le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian.  Un officier et deux officiers mariniers (dont un mécanicien), blessés lors de l’opération Serval au Mali, ont reçu des mains du ministre, la croix de la valeur militaire. Cette cérémonie, qui s’est déroulée le 13 juillet dernier, avait pour but de mettre en valeur ces militaires qui assurent au quotidien les missions de la Défense nationale, notamment sur des théâtres d’opérations extérieures.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:55
Le Drian décide de réorganiser son ministère

17/07/2013 Jean Guisnel -Défense ouverte / Le Point.fr

 

Avant la Loi de programmation militaire attendue le 2 août, la Défense voit une réforme profonde se mettre en place. Une nouvelle source de tensions ?

 

Alors que le conseil de séfense qui devait entériner la Loi de programmation militaire devait se tenir ce mercredi, une réforme de taille est passée relativement inaperçue. Entérinée les 30 mai et 12 juin derniers lors de deux comités exécutifs dirigés par le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, cette mutation en plusieurs volets va entraîner de profondes modifications dans le fonctionnement du ministère. Elles visent explicitement à réduire les pouvoirs du chef d'état-major des armées (CEMA), actuellement l'amiral Édouard Guillaud, tels qu'ils avaient été notamment définis par le décret du 16 juillet 2009. Initialement réticent, ce dernier a finalement accepté ce rognage de ses compétences.

 

Grande complexité, nombreuses duplications

De longue date, les socialistes avaient envisagé ces changements, au point de les avoir engagés dès le 5 juin 2012, quelques jours après la prise de fonctions du nouveau gouvernement. Quarante-sept réunions plus tard, auxquelles il a personnellement participé à onze reprises, Jean-Yves Le Drian a adressé le 1er juillet dernier un courrier de 14 pages (référencé 6991/DEF/CAB) à ses grands subordonnés. Le ministre de la Défense y explique pourquoi il a décidé ces changements. Évoquant "l'organisation actuelle du ministère, caractérisée par une grande complexité et de nombreuses duplications", il estime que "l'enjeu est d'abord de mettre un terme aux dysfonctionnements qui pèsent le plus souvent sur le personnel des armées. La désorganisation de la fonction soldes, consécutive au déploiement du logiciel de soldes Louvois, nous en fournit un exemple inacceptable." Dans l'entourage de Le Drian, on fait savoir : "Le système était devenu fou ! On se trouvait dans une forme de gouvernance absurde. Nous n'avons pas engagé une révolution, mais un retour au bon sens..."

 

Ressources humaines

La plus importante des mesures décidées porte sur la gestion des ressources humaines des armées. Depuis 2009, cette fonction était chapeautée par l'état-major des armées. Elle sera dorénavant confiée à la DRH-MD (Direction des ressources humaines du ministère de la Défense) que dirige Jacques Feytis, qui jouira d'une "autorité fonctionnelle renforcée". Une mission d'audit confiée au Contrôle général des armées analysera l'ensemble de la fonction ressources humaines du ministère, pour proposer une "réduction des effectifs de la fonction" comprise entre 10 % et 20 %. La lettre de Le Drian précise que cet audit sera effectué par un "cabinet extérieur spécialisé en organisation", mais cette disposition n'est plus d'actualité. Une "incompatibilité totale" entre le chef d'état-major des armées l'amiral Édouard Guillaud et le chef du contrôle général des armées (CGA) Christian Piotre, qui aurait dû être chargé de cet audit, a débouché entre-temps sur l'éviction de ce dernier et son remplacement par Jean-Robert Rebmeister. "Il n'y a désormais plus d'obstacle à la réalisation de cet audit par le CGA, c'est ce qui va se faire", corrige-t-on aujourd'hui au cabinet du ministre de la Défense. Où l'on précise également qu'un poste de directeur-adjoint des ressources humaines du ministère a été créé, qui sera confié à l'amiral Jean Casabianca, ci-devant en charge de ces affaires à l'état-major des armées.

 

Finances et soutiens

Les autres mesures introduites par la réforme portent sur la gestion des finances du ministère de la Défense. Entérinant "la quasi-disparition des marges de manoeuvre en gestion" et la disparition des 24 000 nouveaux emplois annoncés lors de la publication du récent Livre blanc, Jean-Yves Le Drian souhaite "rationaliser la fonction du pilotage financier central", "renforcer l'autorité fonctionnelle de la direction des affaires financières" à compter du 1er janvier 2014. Autre point dur : les soutiens. Ou, en d'autres termes, l'organisation des bases de défense introduites par la RGPP (Révision générale des politiques publiques) de l'ère Sarkozy, qui a certes entraîné des simplifications, mais également des cascades de mécontentement. Chaque unité militaire dépend en effet d'une base de défense (BDD) qui gère l'ensemble de son intendance. Et cela ne marche pas... C'est le ministre qui l'écrit : "L'organisation est inachevée et demeure très complexe pour les organismes soutenus." La réforme consistera notamment à confier au Service du commissariat des armées une "autorité hiérarchique" sur les soutiens. Et l'État-major des armées est chargé de la mise en place d'ici octobre 2013 de "l'élaboration d'un plan de consolidation et de stabilisation du fonctionnement en bases de défense".

 

Une lettre approbatrice

Initialement très rétif à la remise en cause de certaines de ses prérogatives nées du décret de 2009, le chef d'état-major des armées Édouard Guillaud a finalement fait part au ministre de son accord sur cette réorganisation. Il est vrai qu'il lui aurait été difficilement concevable de conserver son poste s'il avait affiché une opposition franche à cette réorganisation majeure. Elle ne touche certes pas à ses prérogatives opérationnelles, les plus importantes, mais n'en change pas moins la gouvernance du ministère et des armées. D'ailleurs, dans un courrier en date du 19 juin adressé à Jean-Yves Le Drian et que Le Point.fr a pu lire dans son intégralité, il "souscrit globalement" à la réforme, ce que le quotidien L'Opinion, qui a bénéficié d'une fuite de ce courrier, n'a pas relevé.

 

Relations internationales

En réalité, à ce qui s'entend au cabinet du ministre, le CEMA n'a marqué son désaccord que sur la réforme des relations internationales de la défense. C'est un secteur énorme, et la passion de l'amiral. Mais ce dernier ne déterre pas la hache de guerre quand il écrit qu'il regrette la mise en place aux ordres du ministre de la Défense d'"un nouveau grand subordonné, le directeur de l'action internationale et des affaires stratégiques". L'amiral Guillaud, globalement d'accord avec la réforme à laquelle ses services ont participé, émet une modeste réserve et s'"interroge cependant sur le risque d'une déconnexion entre le niveau de conception et les réalités opérationnelles et capacitaires". On a connu des oppositions plus féroces... Du côté du cabinet ministériel, on estime peu cohérent que "lorsque le ministre demande une note sur la Jordanie, il en reçoive six émanant de six services différents." De même source, on ne comprend pas bien les arguments d'Édouard Guillaud : "Ce à quoi nous voulons arriver, c'est à une organisation administrative marchant aussi bien que l'opérationnel. En revenant aux fondamentaux de l'activité militaire dont le principe de base Un chef, une mission, des moyens demeure excellent !" Un autre cadre du ministère ajoute : "Le retrait d'Afghanistan réussi comme à la parade, l'opération Serval impeccablement conduite, nous savons ce que nous devons à l'amiral Guillaud et au général Didier Castres. Il faut que le reste marche aussi bien !"

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:55
En Aquitaine, Dassault soigne ses sous-traitants

18 juillet 2013 Nicolas César - L'Usine Nouvelle n°3340

 

ENQUÊTE  Les usines locales préparent la fabrication du Falcon nouvelle génération et espèrent augmenter la cadence grâce au Rafale.

 

Les négociations entre Dassault et l’Inde, mais aussi le Canada et la Malaisie sont suivies de près en Aquitaine. Car c’est ici, dans l’usine de Mérignac, près de Bordeaux (Gironde), qui emploie 1 300 salariés, que le Rafale est assemblé. Actuellement, avec les commandes de l’armée française, seul un avion par mois sort des ateliers. L’Inde, qui souhaite construire à domicile ses avions de chasse, devrait tout de même apporter 18 contrats à la région. Ce sont tous les sous-traitants qui vont profiter de cette manne. L’usine de Mérignac, qui réalise aussi l’aménagement intérieur personnalisé pour les avions d’affaires Falcon 7X, « fait travailler une cinquantaine d’entreprises régionales », indique son directeur, Jean-Marie Pontois. Ce qui représente 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.

 

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:55
Bretagne : DCNS Lorient, la frégate du Morbihan

Grâce au programme Fremm, le plan de charge du constructeur est assuré jusqu’en 2022

 

18 juillet 2013 Stanislas du Guerny - L'Usine Nouvelle n°3340

 

Premier employeur industriel du département, le constructeur naval bénéficie d’un plan de charge qui fait les beaux jours de la sous-traitance locale.

 

Lorient vit au rythme de DCNS. Il suffit de se poster à la principale porte d’entrée du chantier pour comprendre que tout va bien. Le ballet des véhicules est incessant. Premier employeur industriel du Morbihan, DCNS occupe une emprise de 46 hectares proche du centre-ville. Le constructeur naval doit y construire, dans le cadre du programme Fremm, 12 frégates multifonction pour le ministère de la Défense. Une commande complétée par celle du Maroc, qui a décidé de se doter de l’un de ces bâtiments. Le plan de charge est assuré jusqu’en… 2022 ! « Nous livrons une frégate tous les dix mois. Cela représente 3 millions d’heures de travail pour le chantier. Cinq navires sont en cours de réalisation », précise Jérôme Hémonet, le directeur de la communication du chantier. À Lorient, DCNS emploie 2 000 salariés : 200 postes supplémentaires ont été créés au cours des deux années écoulées, principalement en production. Ce contrat Fremm fait les beaux jours de la sous-traitance locale. Quelque 800 salariés, répartis entre les entreprises lorientaises de peinture et les ateliers de chaudronnerie et de tôlerie, interviennent tous les jours sur le site.

 

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:45
Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

18/07/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 11 juillet 18h00 jusqu’au 18 juillet 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties. Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations terrestres, et autant aux missions de transport. Une vingtaine a été consacrée aux missions de ravitaillement et aux missions ISR.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Au sol,la force Serval poursuit les opérations dans la boucle du Niger, et au Nord du pays, tout en assurant la poursuite des relèves.

 

Au Nord, dans la région de Tessalit, 180 militaires de la force Serval ont mené l’opération Croix du Sud du 7 au 12 juillet, dans la vallée de Terz. Le détachement, constitué de deux pelotons blindés sur AMX 10 RC et d’une section d’infanterie, était appuyé par une section génie, une section appui mortier et un train de combat. Des gendarmes maliens étaient également insérés dans ce dispositif. L’opération Croix du Sud avait pour objectif de fouiller la vallée de Terz afin de vérifier qu’il n’y ait pas de nouvelles caches d’armes installées depuis la précédente opération de fouilles. Tout au long de l’opération, un appui renseignement a été effectué par des avions de chasse Rafale et de patrouille maritime Atlantique 2. Les deux premiers jours, les militaires ont mené un raid blindé depuis Tessalit pour rejoindre leur premier objectif, la sortie Est de la vallée de l’Amettetai. Ils ont ensuite mené durant les quatre jours suivants une reconnaissance et des opérations de fouille dans le secteur d’Aul et dans la vallée de Terz. Ils ont inspecté et fouillé les nombreux puits qui s’y trouvent. Au bilan, les militaires de la force Serval n’ont trouvé aucune trace récente indiquant le passage de groupes terroristes. La découverte et la fouille d’anciennes caches a permis de trouver du matériel permettant la confection de deux IED, plus de 350 cartouches de petits calibre, près de 150obus de 20 mm, près de 400 obus de 23 mm et une quinzaine de roquettes de différents types.

 

Le 9 juillet 2013, Monsieur Bert Koenders, chef de la mission de la MINUSMA et représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, a rendu visite aux militaires de la Force Serval et de la MINUSMA déployés sur l’aéroport de Gao. Cette visite avait pour objectif d’effectuer un point de situation avec les forces de la MINUSMA, en cours de déploiement à Gao. Il souhaitait par ailleurs connaître l’appréciation de la situation par  la force Serval tant sur le plan sécuritaire que sur l’environnement humain des opérations.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi armé par près de 180 militaires du bataillon logistique et composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – a assuré le ravitaillement depuis Bamako des détachements de liaison et d’appui (DLA)français insérés au sein des bataillons de la MINUSMA à Tombouctou et à Gao. Après1650 km de trajet, les 800 tonnes de fret ont pu être livrées. Ce convoi, le plus important entre Bamako et Gao depuis le début de l’opération, a permis d’acheminer une grande quantité de fret composé de vivres, de carburant et de pièces mécaniques, avant que la saison des pluies ne s’intensifie et ne perturbe plus encore le trafic sur les itinéraires.

 

Le 12 juillet 2013, le colonel David Cruzille, chef de corps du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) a pris le commandement du groupement aéromobile (GAM), sur l’aéroport de Gao. Il succède au colonel Frédéric Barbry, chef de corps du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC), qui a commandé le mandat 2 du GAM depuis le 7avril 2013. La cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, qui a félicité les 250 militaires de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui arment le GAM.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 14 juillet, pendant que les troupes maliennes et de la MINUSMA défilaient à Paris,la cérémonie de la fête nationale a été présidée par le général de Saint-Quentin, commandant de la force Serval, en présence de l’ambassadeur de France et des attachés de défense étrangers, sur le site de l’aéroport de Bamako. Etaient également présents, des représentants de la MINUSMA et de l’EUTM ainsi que des autorités militaires maliennes.  A Gao, la cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, et regroupait les unités présentes sur la zone. Le général s’est également rendu auprès des militaires déployés à Kidal et à Tessalit. A Douentza, une cérémonie a eu lieu sur le camp militaire togolais où sont présents les éléments français du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein du bataillon togolais.

 

Depuis le 15 juillet et pendant une semaine, un détachement de l’armée malienne, appuyé par le bataillon nigérien de la MINUSMA, accompagné de son DLA français a quitté Ménaka pour une opération de nomadisation dans l’Est de cette ville, avec pour objectif d’appuyer les FAMA dans la distribution de cartes électorales aux populations. Ils ont ainsi visité les villages situés sur la route entre Ménaka et Anderanboukan, avant de se diriger vers Inekar.

 

Le 16 juillet, une vingtaine de militaires de la brigade Serval et un gendarme des forces de sécurité malienne ont participé à une opération de fouille d’une cache d’armes supposée dans la ville de Gao. L’élément d’intervention était composé d’une équipe du détachement de recherche dans la profondeur (DRP), d’un groupe de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), d’une équipe cynophile et enfin d’une équipe Weapon Intelligence Team (WIT). Une section du GTIA Désert était en appui aux abords immédiats de la zone. Cette opération a permis à tous de roder les procédures en zone urbaine et de montrer à la population de Gao que les opérations de sécurisation se poursuivent.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 17 juillet 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  le colonel Philippe Testart, chef de corps du1er régiment d’infanterie (1er RI), a pris le commandement du contingent français de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2erégiment d’infanterie de marine (2e RIMa). La cérémonie, présidée par le colonel italien Stefano Di Sarra, adjoint au général commandant l’EUTM Mali, faisait suite à la relève de la centaine de soldats français de la compagnie de protection de la force par le contingent« hispano-bénéluxois », effective depuis le samedi 13 juillet.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:34
Arc de Triomphe pour la Patrouille de France - 14 Juillet

photo via Stéphane Fort

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 16:50
Surveillance maritime : DCNS lance une grande campagne d’expérimentation au large des côtes toulonnaises

 

18/07/2013 DCNS

 

Du 17 au 23 juillet 2013, se déroule en rade de Toulon la première campagne I2C1 pilotée par DCNS et ses partenaires2. Ce projet innovant de sécurité et de surveillance maritime, soutenu par l’Union européenne, rentre dans sa première phase de tests en conditions réelles.

 

DCNS, fort de son expertise dans le développement et l’intégration de systèmes complexes d’information dédiés au domaine naval de défense, applique son savoir-faire dans les domaines de la sécurité maritime et de l’Action de L’Etat en Mer (garde-côtes, police, gendarmerie, douanes…). Le nouveau système Marylin, destiné à améliorer l’efficacité des missions de recherche et de sauvetage en mer vient notamment d’être installé dans tous les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de la Direction des Affaires Maritimes.

 

Démarré en octobre 2010 pour une durée de 4 ans et soutenu par l’Union Européenne, le programme I2C est un système innovant conçu et développé par DCNS avec ses partenaires.

 

I2C permet de détecter et d’identifier en temps réel les activités illégales et criminelles menées en mer. Le système permet d’analyser de manière dynamique les trajectoires et activités des navires, d’interroger les bases de données et de lever automatiquement des alertes en fonction de règles établies en concertation avec les autorités opérationnelles.

 

Pour mener à bien ses missions, le système corrèle et exploite, par un puissant logiciel algorithmique, l’ensemble des informations issues de multiples sources telles que radars côtiers, avions et navires (via l’AIS3), satellites d’observation, etc.

 

Il permet, pour chaque alerte, d’émettre des hypothèses précises sur la nature de l’activité illégale. De plus, l’opérateur peut paramétrer lui-même des « règles de détection » afin de repérer des types de situation spécifiques.

 

Le système propose une photographie précise de la situation en temps réel. Ainsi, il s’agit d’un puissant outil d’aide à la décision pour l’opérationnel, puisqu’il dispose d’information fiable pour décider et planifier les interventions nécessaires.

 

La campagne d’expérimentation de juillet 2013, pilotée par DCNS, déploie des moyens importants : ballon dirigeable Zeppelin®, avion de patrouille maritime, drone de surface, stations de surveillance côtières… et requiert des dizaines de spécialistes. Cette opération vise à évaluer le système I2C dans ses performances de surveillance des navires de la zone économique exclusive (ZEE), qui s’étend jusqu’à 370 kilomètres des côtes. Le système doit en effet assurer une veille permanente des activités de près de 50 000 navires de toutes tailles, et par n’importe quelles conditions météorologiques et océanographiques.

 

I2C a vocation à compléter les systèmes nationaux de surveillance déjà existants en proposant d’y corréler en permanence bien d’autres informations maritimes émanant de multiples sources telles que les prévisions météorologiques et océanographies, les identités et historiques des navires, les données géographiques, les mouvements portuaires, le renseignement, etc.

 

Ce projet est soutenu par l’Union européenne dans le cadre du programme de recherche du volet maritime d’EUROSUR (EUROpean SURveillance). Il vise le développement d’un système commun (multinational et interopérable) de surveillance des frontières.

 

1 I2C ” se prononce “Eye to see” et signifie “Integrated System for Interoperable sensors & Information sources for Common abnormal vessel behaviour detection & Collaborative identification of threat”.

2 Partenaires I2C : DCNS, FURUNO, ROCKWELL COLLINS France, SES ASTRA TechCom S.A, KONGSBERG Nortcontrol KONGSBERG Spacetec AS, ECOMER, SOFRESUD, INTUILAB, CLEARPRIORITY, ZEPPELIN, ONERA, ARMINES, IRIT METEOSIM, Eric Van Hooydonk Lawyers, JRC, AJECO, AIRSHIPVISION international

3 AIS : Automatic Identification System (obligatoire à bord des navires commerciaux)

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:55
Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 516e RT - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 516e RT - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

12/07/2013 CNE C. Brunetaud/TIM Armée de Terre

 

Quatre régiments des forces terrestres ont été mis à l’honneur dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides jeudi 11 juillet 2013.

 

C’est dans ce haut lieu de l’histoire et de la mémoire militaire que le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) a remis la croix de la valeur militaire avec palme au 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), au 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC). L’étendard du 516e régiment du train (516e RT) a reçu quant à lui la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent.

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 2e REP - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 2e REP - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

« Ces croix de la valeur militaire témoignent de la reconnaissance de la Nation, a souligné le CEMAT. Elles mettent en lumière le comportement remarquable de ces soldats au feu. » Le 2e REP s’est illustré lors d’actions d’éclat en Afghanistan comme le 516e RT qui a assuré une centaine de convois logistiques pour ravitailler, sous le feu, les emprises les plus reculées et le 5e RHC qui a neutralisé l’ennemi facilitant les évacuations sanitaires et le désengagement des troupes au sol.

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 1e REC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 1e REC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le 1er REC a été, comme le précise le CEMAT, « décoré en retard » pour s’être opposé à l’ennemi en 1978 dans le cadre de l’opération Tacau.

 

 

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 5e RHC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 5e RHC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Une fourragère aux couleurs de la croix de la valeur militaire est attribuée aux formations citées au moins deux fois à l’ordre de l’armée, à titre collectif, et sur un même théâtre. Le CEMAT a remis la fourragère aux chefs de corps et aux présidents de catégorie du 2e REP et du 5e RHC.

 

Dans la cour des Invalides, devenue au fil des siècles le « Panthéon des soldats », plusieurs d’entre eux ont été décorés de la Légion d’honneur. Des combattants du groupement aéromobile de l’opération Serval ont également été mis à l’honneur.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:55
L'A400M qui volera lors du 14 juillet ne sera pas celui de l'armée

12 juillet 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le fabricant de l'A400M, Airbus Military, n'a pas encore livré à la France son premier exemplaire de l'avion de transport militaire polyvalent. C'est donc un A400M de l'industriel, avec un équipage mixte à son bord, qui volera au-dessus des Champs-Elysées pour le défilé du 14 juillet ce dimanche, a confirmé l'armée de l'air.

 

Pas de traces du MSN7, le premier A400M destiné à l'armée de l'air française, sur le tarmac de la base aérienne 123 Orléans-Bricy. L'escadron 1/61 Touraine, qui doit opérer les nouveaux avions de transport militaire, n'a pas encore réceptionné le premier exemplaire de ce futur fleuron des armées de l'air européennes.

 

Or, dans le déroulé du programme du défilé militaire du 14 juillet qui aura lieu ce dimanche sur les Champs-Elysées, à Paris, l'A400M occupe une place stratégique, prévu pour voler en deuxième position juste après la Patrouille de France.

 

Un A400M d'Airbus Military piloté par un équipage mixte

 

Il faut dire que le transporteur sert de caution à une coopération franco-allemande érigée en modèle par les ministères de la Défense des deux alliés en cette année de célébration des 50 ans du Traité de l'Elysée.

 

Pourtant, en l'absence d'exemplaire français, l'armée de l'air a confirmé le 12 juillet à L'Usine Nouvelle que c'est l'A400M d'Airbus Military qui fendra dimanche le ciel parisien. Faute de certification militaire, l'appareil sera donc "piloté par un équipage mixte, de l'armée de l'air et d'Airbus Military", a-t-on appris.

 

Pas encore de date de livraison du premier exemplaire

 

Quid de la symbolique d'un vol du MSN7 aux couleurs de l'armée de l'air pour le premier vol d'un A400M lors d'une Fête nationale ? "L'appareil qui volera dimanche aura une cocarde française", rassure-t-on. De quoi permettre au public de n'y voir que du feu...

 

En Espagne, au siège de la filiale défense d'Airbus Military, on ne se risque pas à avancer une date précise pour la livraison du premier exemplaire destiné à l'armée de l'air. "Dans les prochaines semaines", esquisse-t-on. Une "discussion d'ordre technique" et pas politique, assure-t-on au ministère de la Défense, entre le fabricant, le client (la direction générale de l'armement, DGA) et l'armée de l'air, opérateur final des avions.

 

Même s'il récuse le retard accumulé, Airbus Military devait idéalement livrer le MSN7 à la France en mai, le MSN8 en août, et enchaîner avec le MSN9 à destination de la Turquie en septembre.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 18:55
Le premier Airbus  A400M doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.

Le premier Airbus A400M doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.

12/07/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'A400M le transport stratégique qui consiste à acheminer d'une traite jusqu'à 37  tonnes de matériels militaires à des milliers de kilomètres en volant presque aussi vite (790 km/h) qu'un avion de ligne.

 

Tout un symbole. L'Airbus A400M donnera le coup d'envoi du défilé aérien du 14 Juillet, après le survol des Champs-Élysées par la patrouille de France. «C'est une grande fierté de le voir voler le 14 Juillet dans ce moment de communion avec la nation. L'A400M est le fruit d'une coopération européenne, tous les efforts qui se sont fédérés ont enfin abouti», réagit le colonel Jean-Pascal Breton, porte-parole de l'armée de l'air. «Nous avons le sentiment du “programme accompli”», résume-t-il.

 

Le premier appareil doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy qui sera son QG. Et le second d'ici à fin 2013. Ces avions seront pris en main par les 5  équipages et les 70 mécaniciens déjà formés en vue d'une mise en service opérationnelle en janvier 2014. À cette échéance, l'avion utilisera d'abord sa capacité logistique (transport de fret) puis tactique: se poser court sur tous les terrains en milieu hostile, larguer des colis ou des parachutistes. «L'avion évoluera dans plusieurs standards jusqu'en 2019. Il disposera alors de toutes ses capacités», souligne le colonel Breton. Parmi celles-ci, le transport stratégique qui consiste à acheminer d'une traite jusqu'à 37  tonnes de matériels militaires à des milliers de kilomètres en volant presque aussi vite (790 km/h) qu'un avion de ligne. Il pourra aussi être configuré en ravitailleur et en appareil de secours civil.

 

4 turbopropulseurs de 10.000 chevaux chacun

 

Doté d'une grande soute de 340  mètres cubes, d'une aile haute et de 4 turbopropulseurs de 10.000 chevaux chacun, l'A400M peut embarquer des hélicoptères Tigre -ce que ne sait pas faire l'Antonov 225-, des blindés et des troupes. «Il peut transporter deux fois plus que le C130 Hercule et quatre fois plus que le 160 Transall et en deux fois moins de temps», précise le colonel Breton. Il a manqué aux militaires au Mali. L'A400M aurait pu transporter 25 tonnes d'Orléans à N'Djamena en 8 heures au lieu des deux jours nécessaires au Transall pour 8 tonnes.

 

Avec l'A400M Atlas, son nom officiel, la France retrouve son rang et son autonomie en matière de transport militaire. Il remplacera progressivement le Transall, né dans les années 1960, et le C130 Hercule, un avion des années 1980. D'ici à quelques années, plusieurs pays membres de l'Otan piloteront une flotte unifiée autour de l'A400M.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 17:55
Mistral lors de l’exercice Nawas - Crédits : BCH Desaint/68e RAA

Mistral lors de l’exercice Nawas - Crédits : BCH Desaint/68e RAA

12/07/2013 Actu Terre

 

Depuis le 6 juillet 2013, un détachement d’artilleurs sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) a rejoint le dispositif de sureté aérienne (DSA) à Paris pour le 14 Juillet.

 

Au côté de l’armée de l’Air, nos soldats assurent la protection du ciel parisien jusqu’au jour de la fête nationale avec 3 pièces Mistral déployées. Leurs missions : surveillance et détection.

 

Les premiers jours sent consacrés à la mise en place du dispositif interarmées, notamment de la chaîne de transmission des informations.

 

Les artilleurs sol-air connaissent parfaitement la mission, récurrente et axée sur leur cœur de métier. Leur véritable atout dans le DSA : une caméra thermique, utilisable de jour comme de nuit, pour assurer une meilleure visibilité de l’espace aérien.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
Le Jacques Cartier de retour à Brest

Le Jacques Cartier de retour à Brest

12/07/2013 Marine nationale

 

Après 30 ans d’activité, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier a quitté le territoire calédonien pour un transit vers Brest où il sera retiré du service actif puis désarmé. Une cérémonie militaire était organisée sur la base navale de Nouméa, sous la présidence du général Jean-François Parlanti, commandant supérieur des FANC.

 

Au cours des trois dernières décennies, le Jacques Cartier a constitué un outil militaire interarmées unique, aux importantes capacités de stockage et d’acheminement logistique. Avec 651 plageages et plus de 1500 véhicules transportés, il a participé à de nombreuses missions militaires, comme l’opération Santal au Timor oriental en 1999 ou les opérations Castor au Vanuatu. Outil de rayonnement de la France, il a participé à de nombreux exercices internationaux et a arboré le pavillon français dans tout le Pacifique sud-ouest. Il a assuré des opérations de secours aux populations en Nouvelle Calédonie et dans toute la région suite à des catastrophes naturelles et a activement participé à l’action de l’État en mer avec les missions de sauvetage effectuées. Il fut enfin le bâtiment de base de l’expédition archéologique « Vanikoro » en 2005.

 

L’équipage de 53 marins composé de près d’un tiers de volontaires locaux de Nouvelle-Calédonie participe ainsi à l’ultime mission du bâtiment baptisée « Oleti », terme de «  Drehu » langue de l’île de Lifou, la plus parlée après le français en Nouvelle-Calédonie et qui signifie « Merci ».

 

Le Jacques Cartier sera remplacé par un bâtiment multi missions, à partir de 2015.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
Un régiment russe bientôt jumelé à l'escadrille française Normandie-Niemen

PROKHOROVKA (région russe de Belgorod), 12 juillet - RIA Novosti

 

Une unité aérienne russe sera jumelée au régiment français Normandie-Niemen, a annoncé vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Prokhorovka (région russe de Belgorod), théâtre de l'une des plus grandes batailles de chars de l'histoire militaire en 1943.

 

"Le ministère russe de la Défense a décidé de jumeler une unité de l'Armée de l'air russe au régiment aérien français Normandie-Niemen pour honorer la mémoire des exploits héroïques des pilotes russes et français", a indiqué M.Choïgou.

 

Il a ajouté que la Russie continuerait de rebaptiser ses unités militaires en l'honneur des célèbres régiments soviétiques et russes. Selon lui, le commandement de la division blindée de Kantemirovka, transformée en brigade en 2009 et rétablie en tant que division en 2013, a reçu ses drapeaux en mai dernier.

 

Ces derniers temps, la Russie fait renaître les plus célèbres unités militaires de son histoire. Le 154e régiment autonome et la 130e brigade d'infanterie motorisée autonome ont récemment reçu les noms glorieux des régiments Preobrajenski et Semenovski sur décision du président russe Vladimir Poutine. Créés au XVIIe siècle par l'empereur Pierre le Grand, les régiments Preobrajenski et Semenovski ont été les plus anciens régiments d'infanterie de la Garde impériale russe.

Un régiment russe bientôt jumelé à l'escadrille française Normandie-Niemen
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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
DCNS présente ses systèmes de défense anti-aérienne A3SM pour sous-marins

08/07/2013 DCNS

 

Le groupe DCNS vient de présenter deux solutions innovantes de défense anti-aérienne pour sous-marins, en cours de développement sur son site de Ruelle (Charente). Ces dispositifs conçus par DCNS – en partenariat avec MBDA – modifieront à court terme le rapport de force entre sous-marins et aéronefs.

 

Parmi toutes les menaces auxquelles font face les sous-marins, celles provenant des airs demeurent les plus dangereuses. Aujourd’hui, les hélicoptères équipés de sonar trempé et les avions de patrouille maritime ont en effet la capacité de détecter les sous-marins et de les neutraliser par un tir de torpilles, sans même être menacés.

 

C’est avec l’ambition de réduire cette vulnérabilité que les ingénieurs du Groupe DCNS, en coopération avec leurs partenaires de MBDA, ont travaillé à l’élaboration de solutions dites A3SM (Auto-défense Anti-Aérienne pour Sous-Marin), permettant aux sous-marins de se défendre contre ces aéronefs.

 

Présentée à la presse internationale le 20 juin 2013, cette capacité d’autodéfense se décline en deux solutions distinctes, permettant aux clients de choisir celle qui correspond le mieux à leur concept opérationnel et à leur navire.

 

La première solution à courte portée est constituée d’un conteneur résistant orientable disposé sur un mât hissable. Déployé en immersion périscopique depuis le massif du sous-marin, le dispositif permet de tirer jusqu’à trois missiles Mistral.

 

La seconde solution à moyenne portée est quant à elle constituée d’un missile MICA encapsulé dans un véhicule sous-marin SM39, piloté et guidé depuis le sous-marin. Ce véhicule est lancé en plongée ou à l’immersion périscopique depuis un tube lance-torpilles équipé d’un dispositif de chasse de type refouloir pneumatique.

 

Une fois lancés, les missiles MISTRAL et MICA sont guidés de manière autonome par leur auto-directeur infrarouge. Cette capacité permet au sous-marin de manœuvrer librement après le tir et éventuellement de mettre en œuvre des parades en cas d’attaque de torpille par l’aéronef avant sa destruction.

 

Fruit d’une collaboration entre DCNS et MBDA, ce système innovant modifiera à court terme le rapport de force entre sous-marins et aéronefs, en obligeant ces derniers à demeurer à distance.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
Le général Jean-Jacques Borel

Le général Jean-Jacques Borel

12/07/2013  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Le général Jean-Jacques Borel est chef d’état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Jusqu’à présent, il était le directeur du défilé aérien avant d’apprendre qu’il défilerait à pied, dans un dispositif mettant à l’honneur l’opération Serval. Interview d’un homme pour qui la cérémonie du 14 Juillet n’a plus vraiment de secret.

 

Mon général, vous avez jusqu’à présent été au cœur de l’organisation du défilé aérien. Pouvez-vous m’en parler ?

 

En prémices, j’ai été désigné comme directeur du défilé aérien. Mon rôle ? Animer une équipe composée de deux officiers projet du CDAOA. Notre première mission a été de proposer un défilé aérien en cohérence avec les thèmes choisis. En effet, chaque année, un scénario est écrit sous directives présidentielles. Le gouverneur militaire de Paris, responsable devant le président de la République de l'organisation du défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Élysées, s’assure alors de la déclinaison de ce scénario au sein des trois armées. Le CDAOA a donc proposé des tableaux mettant à l’honneur les thèmes choisis tels que les 60 ans de la Patrouille de France, les 50 ans de l’ordre national du mérite ou encore les 50 ans du Traité de l’Élysée. Le CDAOA étant leader du défilé aérien, nous veillons à la bonne place des autres composantes telles que celle l’armée de terre et celle de la marine nationale fortement mobilisées dans la deuxième partie du défilé, celle des voilures tournantes. Nous avons également veillé à inviter les étrangers qui défileront à nos côtés. Certes, nous ne réinventons pas certaines procédures, mais nous veillons à proposer un défilé aérien en adéquation avec l’actualité et sans cesse renouvelé.

 

Dès lors, vous avez participé aux répétitions du défilé aérien ?

 

En effet, une fois les différents tableaux du défilé aérien validés, nous entrons dans une phase de répétitions. Une première est organisée à Villacoublay. Elle sert à briefer les équipages et à faire en sorte qu’ils s’approprient l’espace aérien relativement complexe à Paris. Les équipages réalisent donc un vol à bord d’hélicoptères Fennec au-dessus de la capitale pendant lequel ils repèrent les circuits d’attentes et les points de repères de l’axe qu’ils emprunteront le jour J (tour de la Défense, antenne, Arc de Triomphe). Une deuxième répétition générale avec une majorité d’aéronefs (plus de 70%) est ensuite organisée sur la base de Châteaudun.  C’est un entraînement digne du 14 Juillet car la base aérienne de Châteaudun offre des conditions optimales: un axe, des circuits d’attente et un cap similaires avec la zone parisienne. Ce jour-là, mon rôle a été de jouer l’entraînement en conditions réelles au sein d’un poste de commandement activé sur la base. J’ai également débriefé le passage de chaque formation filmé pour l’occasion. La dernière répétition est ensuite organisée à Paris avec la présence de chaque leader et Deputy (remplaçant) des formations aériennes constituées. Mais, cette fois-ci, j’ai cédé ma place à un nouveau directeur du défilé aérien.

 

Le général Borel, accompagné de ses officiers projet, à la répétition de Châteaudun

Le général Borel, accompagné de ses officiers projet, à la répétition de Châteaudun

Justement, j’ai cru comprendre que votre rôle au sein de la cérémonie du 14 Juillet 2013 a changé. Qu’en est-il vraiment ?

 

Le chef d’état-major des armées a souhaité mettre à l’honneur les troupes combattantes engagées dans l’opération Serval, au Mali. Un dispositif baptisé « intervention au Mali » ouvrira ainsi le défilé à pied auquel je serai intégré. En effet, je défilerai devant les troupes aux côtés du général Bernard Barrera (armée de Terre). C’est une agréable surprise et une reconnaissance pour l’armée de l’air qui a tenu une place majeure dans cette opération. Elle a, rappelons-nous, été au cœur d’un premier mois essentiellement d’opérations aériennes. Ne pouvant être à deux endroits en même temps, c’est donc le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant le CDAOA qui reprendra le rôle de directeur du défilé aérien. Une fonction qu’il a occupée l’année dernière.

 

Mon général, s’agit-il de votre première participation à la cérémonie du 14 Juillet ?

 

J’ai défilé au sol lorsque j’étais à l’École de l’air. On pourrait dire qu’il y a prescription depuis. J’ai également participé à deux reprises au défilé aérien. Enfin, j’ai aussi été à deux reprises au sein de l’organisation du défilé aérien. Positionné au-dessus de l’Arc de Triomphe, j’étais adjoint au chef du  défilé.  Cette cinquième occasion sera un moment empli de fierté car pour la première fois, un dispositif mettra à l’honneur une opération toujours en cours. En tant que seul aviateur de la formation, je défilerai pour tous ceux qui ont été engagés au Mali, qui le sont toujours et ceux intégrés au sein des structures de commandement de l’opération. Je défilerai pour tous ces aviateurs.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:03
Un Rafale Marine

Un Rafale Marine

12/07/2013 Actu Marine

 

A l’issue d’une période de huit mois d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) et d’une phase d’essais à la mer concluante, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé ce vendredi 12 juillet pour un stage de Mise En Condition Opérationnelle (MECO) avec à son bord les personnels et aéronefs du GAé (Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, Hélicoptère « Pedro »).

 

Pour le groupe aérien embarqué, cette sortie en mer répond à un double objectif : mener à bien la qualification initiale à l’appontage de jeunes pilotes et entraîner les pilotes confirmés à réaliser les missions confiées à leurs flottilles depuis le porte-avions. A l’issue de cette période, les pilotes nouvellement qualifiés et ceux plus expérimentés seront alors à même d’exécuter les missions opérationnelles depuis leur « bateau mère ».

Le porte-avions Charles de Gaulle

Le porte-avions Charles de Gaulle

L’activité du Charles de Gaulle sera donc intense durant ces trois prochaines semaines, catapultages et recueils d’aéronefs vont s’enchaîner pour valider les aptitudes des pilotes. Le porte-avions et son groupe aérien embarqué seront ensuite rejoints, dans la deuxième partie de ce déploiement, par d’autres bâtiments de la Marine Nationale dans le cadre de l’entraînement du Groupe Aéronaval (GAN).

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 13:50
Leopard 2 tank (KMW photo)

Leopard 2 tank (KMW photo)

12/07/2013 finances.net

 

Berlin, 12 juil 2013 (AFP) -: Le francais Nexter est en discussions avancées sur une possible fusion avec l'allemand Krauss-Maffei-Wegmann, lequel est sur le point de perdre un gros contrat de.chars de combat avec l'Arabie Saoudite, rapporte vendredi le quotidien allemand Handelsblatt.

 

Selon le journal, Ryad aurait perdu patience alors que le gouvernement allemand se faisait prier pour accorder une autorisation d'exportation pour 270 chars de combat Leopard par Krauss-Maffei-Wegmann (KMW), sur fond de forte polémique en Allemagne sur les livraisons d'armement dans le Golfe.

 

KMW, pour lequel l'export est un impératif au regard d'un marché européen qui rétrécit, cherche son salut dans un partenariat avec le groupe public français Nexter qui pourrait aller jusqu'au mariage, écrit le Handelsblatt, ajoutant que les deux intéressés en sont déjà à l'examen mutuel de leurs comptes ("due diligence"). Les tractations sont en cours "depuis des mois", écrit le quotidien.

 

L'Arabie Saoudite avait dès 2011 exprimé le souhait d'acheter des chars à KMW, l'un des grands acteurs de ce marché, une information qui n'a toutefois jamais été officiellement confirmée ni par le fabricant ni par Berlin. Toute vente d'armes à l'étranger doit être avalisée par le gouvernement.

 

Selon le Handelsblatt, le gouvernement saoudien préfèrerait maintenant faire affaire avec les Américains, plus précisément avec General Dynamics.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:45
Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

12 July 2013 naval-technology.com

 

The Royal Moroccan Navy's DCNS-built frégate Européen multi-mission (FREMM) vessel, to be named Mohammed VI, has successfully completed the third series of sea trials off the Brittany coast, France.

 

During testing, the ship demonstrated its combat system's main sensors performance capabilities by maintaining consistency of the data analysed and displayed, with the results obtained during shore-based simulations.

 

Scheduled to be delivered at the end of 2013, the ship has validated its target engagement sequences using Aster anti-air and MM40 anti-ship missiles, as well as undergoing fire-control tests for the 76mm main gun and exhaustive testing of the multifunction radar.

 

Additional capability trials for the vessel involved helicopter approach control and the various towed devices deployment.

 

DCNS Morocco FREMM programme manager Gilles Raybaud said the recent sea trials have marked a major milestone for the overall FREMM programme, particularly for the vessel's combat system.

 

"Our crews thoroughly tested the full suite of combat system hardware and software that makes FREMM frigates among the most versatile and advanced on the world market," Raybaud said.

 

DCNS is currently under contract to build 11 FREMM ships for the French Navy and one for the Moroccan Navy.

 

The French Navy received the first FREMM vessel, Aquitaine, in November 2012, while the third ship of the class, named Normandie, is scheduled to be commissioned in May 2014.

 

FREMM vessel Provence, the fourth ship of the class, is due to be rolled out of building dock later this year for the French Navy, while the fifth and sixth of type are undergoing construction.

 

The 142m-long FREMM ships have a displacement capacity of 6,000t, a range of 15k, can cruise at a speed of 27k and are each capable of accommodating a crew of 145.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:45

12 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:35
GQM-163A Coyote supersonic sea skimming target

GQM-163A Coyote supersonic sea skimming target

July 12, 2013: Strategy Page

 

The U.S. Navy has asked missile manufacturers to quickly design and build them a target drone that will simulate sub-sonic Chinese anti-ship missiles. Previously the U.S. Navy had spent a lot of effort developing and building similar drones to simulate super-sonic anti-ship missiles. Apparently someone did the math and realized that the most likely near-term opponents (China, North Korea or Iran) all had a lot of Chinese sub-sonic missiles.  China sells a lot of these C-801 and C-802 anti-ship missiles. The C-801 is 5.81 meters (18 feet) long, 360mm in diameter, has a max range of 42 kilometers and weighs 636 kg (1,400 pounds) each. The C-801 is similar to the French Exocet, and is believed to have been based on that missile. An improved C0801 is the C802A which is a 6.8m (21 foot) long, 360mm diameter, 682kg (1,500 pound) missile, with a 165kg (360 pound) warhead. The C802 has a max range of 120 kilometers, and moves along at about 250 meters a second.

 

Exocet MM40 Block 3 firing. MBDA Michel Hans

Exocet MM40 Block 3 firing. MBDA Michel Hans

The French Exocet missile is the same size and performance of the Chinese missiles, but costs twice as much (over a million dollars each, but the manufacturer is known to be flexible on pricing.) The new Exocet MM Block 3 has greater range (180 kilometers) because of their turbojet engine. Exocet is a 670 kg (1,500 pound) missile that has been around for over three decades, has been proven in combat and is known to be reliable. The C802 is known to be less capable than the Exocet, but it looks similar and the Chinese continue to improve their Exocet clones.

 

The U.S. Navy asked for someone to build a sub-sonic reusable target drone that has a top speed of about 900 kilometers an hour, comes in about a meter above the water, can maneuver (pull 8 Gs) and have a max range of 700 kilometers. The target drone must float, last about for about 20 flights and cost less than $200,000. This missile would carry electronics to enable it to be maneuvered by a remote operator and monitor jamming efforts and all sorts of flight information.

 

The navy hopes to repeat an earlier success Three years ago, after nearly a decade of development effort, the U.S. Navy put its high-speed anti-ship missile simulator into service. This was the GQM-163A Coyote SSST (Supersonic Sea-Skimming Target), which  is a 31 foot long, 800 kg (1700 pound) missile with a combination solid fuel rocket and ramjet propulsion. It has a range of 110 kilometers and, because of the ramjet, a top speed of over 2,600 kilometers an hour. The Coyote is meant to give U.S. warships a realistic simulation of an attack by similar Russian cruise missiles (like the Klub.) At least 39 GQM-163As are to be built, at a cost of $515,000 each. The GQM-163A is the first U.S. missile to successfully use ramjet engines, and this technology can be now used in other missiles.

 

Coyote came to be in response to more countries arming themselves with high speed anti-ship missiles. In particular, there is fear that the Russian 3M54 (also known as the SS-N-27, Sizzler or Klub) anti-ship missiles used on Chinese subs, are unstoppable. But maybe not. India, (another major customer for the Klub) has feuded with the Russians over repeated failures of the Klub during six test firings three years ago. The missiles were fired off the Russian coast, using an Indian Kilo class submarines, INS Sindhuvijay. That boat went to Russia in 2006 for upgrades. India refused to pay for the upgrades, or take back the sub, until Russia fixed the problems with the missiles (which it eventually did).

 

3M54 (SS-N-27, Sizzler or Klub) anti-ship missile

3M54 (SS-N-27, Sizzler or Klub) anti-ship missile

Weighing two tons, and fired from a 533mm (21 inch) torpedo tube on a Kilo class sub, the 3M54 has a 200 kg (440 pound) warhead. The anti-ship version has a range of 300 kilometers, but speeds up to 3,000 kilometers an hour during its last minute or so of flight. There is also an air launched and ship launched version. A land attack version does away with the high speed final approach feature, and has an 880 pound warhead. What makes the 3M54 particularly dangerous is its final approach, which begins when the missile is about 15 kilometers from its target. Up to that point, the missile travels at an altitude of about a hundred feet. This makes the missile more difficult to detect. The high speed approach means that it covers that last fifteen kilometers in less than twenty seconds. This makes it difficult for current anti-missile weapons to take it down.

 

The 3M54 is similar to earlier, Cold War era Russian anti-ship missiles, like the 3M80 ("Sunburn"), which has a larger warhead (300 kg/660 pounds) and shorter range (120 kilometers.) The 3M80 was still in development at the end of the Cold War, and was finally put into service about a decade ago. Even older is the P700 ("Shipwreck"), with a 550 kilometers range and 750 kg (1,650 pound) warhead. This missile entered service in the 1980s.

 

These missiles are considered "carrier killers," but it's not known how many of them would have to hit a carrier to knock it out of action, much less sink it. Moreover, Russian missiles have little combat experience, and a reputation for erratic performance. Quality control was never a Soviet strength, but the Russians are getting better, at least in the civilian sector. The military manufacturers appear to have been slower to adapt.

 

It is feared that the navy has no defense against missile like Klub. Or, it may have developed defenses, but does not want to let potential enemies know how those defenses work (lest the enemy develop ways to get around those defenses.)

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:55
Les quatre quartier-maîtres maistranciers ont achevé avec succès leur stage en juin 2013

Les quatre quartier-maîtres maistranciers ont achevé avec succès leur stage en juin 2013

12/07/2013 Armée de l'air

 

Depuis novembre 2012, le centre d‘instruction du contrôle et de la défense  aérienne (CICDA) de la base aérienne 118 Mont-de-Marsan mène une expérimentation de formation des sous-officiers contrôleurs de circulation aérienne de la marine nationale, jusqu’alors délivrée par l’école nationale de l’aviation civile (ENAC) de Toulouse.

 

Cette démarche doit permette de donner à la marine des éléments d’appréciation sur les possibilités de formation de l’ensemble de ces spécialistes à Mont-de-Marsan à l’horizon 2015. L’école assure déjà l’instruction de l’ensemble des contrôleurs officiers et sous-officiers de l’armée de l’air et de l’armée de terre, ainsi que des officiers de la marine nationale.

 

Quatre quartier-maitres maistranciers ont ainsi achevé avec succès leur stage en juin 2013 et rejoint leur base aéronavale d’affectation pour réaliser leur transformation opérationnelle. Cette expérimentation doit se poursuivre avec une seconde promotion en 2014 avant une prise de décision finale.

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