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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 11:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110915-libye-transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre/transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre-2/1371695-2-fre-FR/transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre-2.jpg

photo defense.gouv.fr

 

15/09/2011 Sources : EMA

 

Entre le 9 et le 10 septembre 2011 s’est opéré en Sicile, au port d’Augusta, le transfert de l’état-major de la Task force 473 (TF 473) du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral vers le BPC Tonnerre .

 

Les norias de fret et de personnel ont parallèlement été effectuées par les airs et par la mer. Tandis que les Puma, Tigre et Gazelle du Groupe aéromobile (GAM) quittaient le pont d’envol, l’état-major et la majorité de l’équipage du navire, soit près de 200 personnes, mais aussi le fret, une centaine de tonnes de matériel, étaient acheminés à l’aide des Chalands de transport de matériel (CTM) des BPC. L’ensemble du transfert a nécessité 25 rotations d’hélicoptères et 14 norias de CTM.

 

En ce qui concerne la mise en place sur le Tonnerre de l’ensemble du réseau informatique, téléphonique, télégraphique et radio, les informaticiens ont œuvré afin que les nombreux canaux de renseignement, notamment les réseaux sécurisés et Otan, fonctionnent dans les meilleurs délais.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110915-libye-transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre/transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre-1/1371690-1-fre-FR/transfert-de-l-etat-major-de-la-tf-473-du-bpc-mistral-au-bpc-tonnerre-1.jpg

photo defense.gouv.fr

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 11:45

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/tnr/Releve_MTL_TNR_09_2011/.2011ECPA285Z062_023_m.jpg

 

16 septembre 2011 Par BPC Tonnerre – Marine Nationale

 

Entre le 9 et le 10 septembre 2011 s’est opéré le transfert des moyens d’action du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral vers le Tonnerre. Les deux sisterships se sont retrouvés au large de la Sicile, l’un quittant la Libye et le second quittant le port de Toulon.

 

Dès le 9 septembre au matin, les Puma, Tigre et Gazelle du groupe aéromobile ont quitté le pont d’envol du Mistral pour celui du Tonnerre, afin de commencer les premières norias de matériel. Pendant deux jours particulièrement denses, 14 rotations de chalands de transport de matériel (CTM) et 25 appontages d’hélicoptères sur le Tonnerre se sont succédés selon une mécanique parfaitement rodée. Au total, 100 tonnes d’outillage, de munitions et de pièces de rechange ont été transférées.

 

Le CA Dupuis, commandant la Task Force 473, a transféré sa marque le 10 septembre avant l’appareillage du Tonnerre vers la zone d’opération Harmattan. Le Tonnerre désormais fort de près de 600 militaires, rejoint le théâtre libyen afin d’assurer la continuité de l’engagement français en Libye, dans le cadre de la résolution de l’ONU.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/35615.jpg

 

crédits : CAROLINE BRITZ- MER ET MARINE

 

16/09/2011 MER et MARINE

 

Cinquième et dernier épisode du reportage de Caroline Britz avec 80 marins, issus d'une vingtaine de spécialités différentes et de 42 unités de la Marine nationale, sélectionnés pour le stage destiné à former les équipes de protection embarquées déployées à bord des thoniers français aux Seychelles. 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, pendant quinze jours, vont suivre un rythme intensif de formation, encadrés par des instructeurs issus du commando de Penfentenyo.

Petit matin sur le port de Brest. Sur un quai de la base navale, pas mal d'agitation autour des bâtiments écoles de la Marine nationale, la fameuse Ménagerie comme on l'appelle en raison des noms d'animaux que portent ces navires. Quatre d'entre eux se préparent à appareiller pour deux jours d'exercice avec, à leur bord, les stagiaires des futures équipes de protection embarquée (EPE) et leurs instructeurs commandos. « Ca fait du bien de retrouver la mer », murmure en souriant un jeune matelot stagiaire. Après une semaine de formation sur la base lorientaise des fusiliers-commandos, les stagiaires vont désormais pouvoir mettre en pratique les différentes instructions qu'ils ont reçues.


Appareillage du bâtiment-école pour deux jours d'exercice(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

« On n'y va pas la fleur au fusil »

Et pour certain, comme Loïc, c'est l'occasion de franchir une échelle de coupée, ce qui ne lui arrive pas si souvent dans son métier. « Forcément, je suis dans les avions, moi ! » Le jeune homme est mécanicien aéronautique, actuellement affecté sur une base aéronavale. Il parle avec passion de ses avions, mais il insiste sur le fait qu'il est avant tout marin. « Nos possibilités d'embarquement sont réduites par rapport à nos autres collègues marins. Nous allons en mer uniquement lorsque nous avons une affectation avec le groupe aérien embarqué sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Alors pour moi, faire partie d'une EPE, c'est aussi pouvoir partir en mer et en opération extérieure ». Loïc aime découvrir cet autre aspect de la marine. « J'apprécie d'être dans un cadre militaire pur et dur, c'est une ambiance très différente ce que je connais. Ce qu'on apprend ici nous rappelle aussi à une certaine réalité de notre métier et de nos missions. On connaît les risques, on n'y va pas la fleur au fusil, on est volontaire ».

Appareillage et houle d'ouest

A bord du bâtiment école Tigre, « Piazou », l'officier commando responsable de la formation EPE, fait le point avec les chefs de quart et le commandant du bâtiment. La journée sera consacrée à un exercice de mise en situation d'attaque pirate. Les instructeurs commando ont déterminé une route que les bâtiments écoles devront suivre. Sur cette route, ils ont placé des pastilles, des zones où les simulations d'attaques seront effectuées. Et pour jouer les pirates, les commandos ont réquisitionné des EDOP (embarcation de drôme opérationnelle de protection), des semi-rigides très rapides utilisés par les fusiliers pour la protection des bâtiments et des bases. À leur bord, un pilote et un stagiaire pilote qui simuleront des tirs.


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Appareillage, sortie du goulet, la houle d'ouest commence à bien secouer le bâtiment école. Piazou sourit. « Bon, là, on a une vraie mise en situation. Il ne faut pas croire que la mer aux Seychelles est un lac bleu outremer. Cela ressemble plutôt à ça, en fait ». Les stagiaires s'amarinent, les équipes se regroupent autour de leur chef, certains font le tour du pont pour se familiariser avec le bâtiment. Le repas est vite avalé, la première équipe est dans les starting-blocks. Piazou est à la passerelle, les instructeurs commandos sur le pont, le chef de quart, qui joue aussi le rôle du capitaine du thonier, est en liaison avec les EDOP « pirates ».

Rappel au poste de combat

Coup de sirène, rappel au poste de combat. Les hommes s'équipent rapidement. Le chef d'équipe arrive à la passerelle, rapide coup d'oeil au radar, son adjoint place les hommes avec des jumelles sur les ailerons. La cible est en visuel, elle arrive à vive allure sur bâbord. Le chef de quart « capitaine » demande au chef d'équipe ses intentions et la route qu'il doit adopter. Un peu en retrait, les instructeurs commandos sont attentifs. « Le nombre d'information que doit gérer le chef d'équipe en ce moment est très important, explique l'un d'entre eux, il doit jauger l'intensité et l'imminence de la menace, répartir ses hommes, donner ses instructions à l'équipage du thonier, et finalement rapidement donner ses ordres sur la réponse à apporter, c'est un moment de tension extrême où il sait qu'il doit rester parfaitement lucide ». Le chef d'équipe est en liaison radio avec son adjoint. L'équipe est en position de tir. Appel à la VHF, pas de réponse, le chef de quart pointe son doigt sur l'écho radar : « Il se rapproche très vite, là ». Le chef d'équipe ordonne d'effectuer les tirs de semonce. « Il applique parfaitement les règles d'engagement. C'est aussi ce qu'on attend de lui, évidemment », constate, satisfait, Piazou.


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

La pression monte

Une alarme retentit à la passerelle, tout le monde se retourne un peu surpris. « Je crois qu'on a une avarie de barre », constate le chef de quart, avant de diffuser une annonce « pour exercice ». Piazou sourit, « ils ont décidé de rajouter un peu de piment, c'est très bien, sur un bateau, ce genre d'aléa doit être pris en compte ». Les hommes du bord reprennent la barre en manuel, les possibilités de manoeuvre sont réduites. Le chef d'équipe transpire, mais tient bon. Il fait le tour de ses hommes, les replace, regarde l'embarcation qui continue à se rapprocher malgré les tirs de semonce. Tout le monde est prêt, attend le top. Sur l'embarcation pirate des tirs en direction du « thonier » sont effectués. « Tir au but ! », ordonne le chef d'équipe. L'embarcation s'éloigne, le chef d'équipe ne relâche pas la pression, « suivez les avec les jumelles, tenez vous prêt à tirer à nouveau, ils peuvent revenir très vite ». La passerelle annonce que l'avarie de barre est réparée, le « thonier » reprend sa route. L'embarcation pirate s'est éloignée pour de bon.


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les instructeurs entourent l'équipe. Leur petit carnet à la main, ils refont le film de l'action, qui aura duré une quinzaine de minutes, en détail. Piazou a relevé des points à retravailler, mais est globalement satisfait du comportement de l'équipe. « J'ai surtout observé le chef, mes adjoints se sont plus intéressés à des points techniques comme la position de tir et les déplacements sur le bateau. Ce chef d'équipe a réussi à créer une bonne cohésion dans son équipe, a agi pragmatiquement et calmement. Ses hommes lui font confiance, il n'a pas eu besoin d'élever la voix, c'est pas mal du tout ».

Exécuter un ordre de tir

La deuxième pastille est en vue, l'équipe suivante est prête. La houle secoue toujours le Tigre, mais les exercices vont se poursuivre sans relâche jusqu'au soir. Les jeunes stagiaires sont vannés mais satisfaits. « On sait bien que ce n'est qu'une simulation, mais c'est très impressionnant de devoir exécuter un ordre de tir. C'est une sensation que j'ai découverte aujourd'hui. Et maintenant, je sais que je serai capable de le faire si cela est nécessaire », explique un jeune quartier-maître.
Les nerfs de Frédéric, futur chef d'équipe, ont été mis à rude épreuve aujourd'hui. Il a le sourire fatigué mais heureux, il aime l'action et, cet après-midi, il a été en plein dedans. Comme tous les futurs chefs d'équipe, il est de spécialité fusilier, breveté commando. « Je suis entré dans la marine il y a 26 ans, à l'école des mousses, puis j'ai suivi le parcours classique, école des fusiliers, stage commando, brevet supérieur ». Il est actuellement affecté à la protection des bases au sein de la CIFUSIL (compagnie de fusiliers marins). « J'ai postulé au stage EPE, parce que j'avais envie de bouger à nouveau et de découvrir une nouvelle mission ». Frédéric sait aussi que son rôle de chef d'équipe va faire appel à son expérience passée. « J'ai déjà eu l'occasion de diriger des équipes, et je sais que cela fait appel à des qualités supplémentaires par rapport aux instructions de mission que l'on apprend ici. Il faut savoir s'adapter, gérer l'aspect humain sur la durée, bien doser entre la diplomatie et la rigueur. Sur la mission EPE s'ajoute la relation avec l'équipage du thonier que je découvre et qui m'intéresse beaucoup ». Le chef d'équipe a beaucoup de poids sur ses épaules, « mais nous avons également un adjoint, qui a tout à fait conscience qu'il pourra éventuellement être amené à nous remplacer ».

Cap sur les Seychelles

Durant toute la semaine, Piazou a reçu tous les futurs chefs d'équipe en entretien individuel. « Ce sont des gars d'expérience, mais il nous faut quand même nous assurer qu'ils ont l'attitude appropriée pour pouvoir effectuer cette mission. J'ai besoin de pouvoir leur faire une entière confiance ».
La nuit tombe sur le Tigre. Les instructions à la mer vont se poursuivre durant la semaine. À la fin du stage, la sélection tombe. Sur les 80 stagiaires, 74 sont retenus. « C'est un bon cru. Ils sont motivés et prêts à partir. On se reverra là-bas ». Piazou est satisfait. Dans quelques semaines, il rejoindra lui aussi les Seychelles. Et, face aux pirates, il saura qu'il peut compter sur « ses » gars à bord des thoniers.
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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:15

http://www.meretmarine.com/objets/500/35123.jpg

 

Un hélicoptère Tigre sur le Mistral

crédits : EMA

 

16/09/2011 MER et MARINE

 

Il y a actuellement deux bâtiments de projection et de commandement au large de la Libye, où la France continue d'intervenir, sous commandement de l'OTAN et dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans le cadre de l'opération Harmattan/Unified Protector. La semaine dernière, le BPC Tonnerre a appareillé de Toulon pour relever son sistership, le Mistral, présent sur zone depuis la mi-juillet. Le temps de transit étant d'à peine deux jours et le transfert de l'état-major et des hélicoptères d'un bâtiment à l'autre prenant une grosse journée, on pouvait s'étonner, hier, que le Mistral n'ait pas encore regagné Toulon. En fait, le transfert s'est opéré les 9 et 10 septembre en Sicile, dans le port d'Augusta. « Tandis que les Puma, Tigre et Gazelle du Groupe aéromobile (GAM) quittaient le pont d'envol (du Mistral), l'état-major de la Task force 473 (TF 473) et la majorité de l'équipage du navire, soit près de 200 personnes, mais aussi le fret, une centaine de tonnes de matériel, étaient acheminés à l'aide des chalands de transport de matériel transportés par les BPC. L'ensemble du transfert a nécessité 25 rotations d'hélicoptères et 14 norias de CTM. En ce qui concerne la mise en place sur le Tonnerre de l'ensemble du réseau informatique, téléphonique, télégraphique et radio, les informaticiens ont oeuvré afin que les nombreux canaux de renseignement, notamment les réseaux sécurisés et Otan, fonctionnent dans les meilleurs délais », explique l'Etat-major des Armées.


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Transfert entre le Mistral et le Tonnerre (© : EMA)


Le Tonnerre et le Mistral en mer (© : EMA)

Le Mistral doit rentrer dans les prochains jours

Après ce transfert, le Mistral semble, néanmoins, avoir joué quelque peu les prolongations au large de la Libye. « Avec deux BPC, le dispositif est plus souple et nous sommes en mesure de faire face à une éventuelle évolution de la situation », affirme une source militaire. A l'Etat-major des Armées, on explique que le Mistral est toujours « en cours de relève par le Tonnerre ». En revanche, on dément un renforcement durable des moyens aéromobiles déployés au sein d'Harmattan. Le Mistral devrait bien rentrer à Toulon « dans les prochains jours » sauf, dit-on, « si la situation évolue », ce que l'on considère comme « peu probable ». Le Tonnerre conservera à son bord une vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle, Puma et Caracal, certaines machines étant arrivées avec le BPC pour assurer la relève d'autres appareils, qui vont rentrer avec le Mistral. Il y a donc, momentanément, un nombre plus important d'hélicoptères.

En dehors de ces navires, la Task Force 473 compte toujours les frégates Cassard et La Fayette, ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque. L'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée est, quant à lui, rattaché à la force navale de l'OTAN déployée dans le cadre de l'opération Unified Protector afin de faire respecter l'embargo maritime et protéger les populations civiles. Depuis Toulon, les bâtiments de ravitaillement continuent, de leur côté, d'assurer le soutien logistique de la TF 473.


Le Mistral et le HMS Ocean au large de la Libye (© : EMA)

Nicolas Sarkozy et David Cameron en Libye

Alors que la France et la Grande-Bretagne maintiennent une puissante armada au large de la Libye, Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique David Cameron effectuaient, hier, leur première visite dans le pays. Le chef de l'Etat français a visité un hôpital de Tripoli avant une rencontre avec les responsables du Conseil National de Transition (CNT). Puis il s'est envolé pour Benghazi, la ville symbole de la révolution contre le colonel Kadhafi, où il s'est exprimé devant une foule en liesse. Dans le même temps, on apprenait que les forces de l'opposition étaient, semble-t-il, parvenue à entrer dans les faubourgs de Syrte, fief kadhafiste où, précisément, les forces de la coalition ont concentré dernièrement leurs frappes.


Un Mirage 2000 (© : EMA)

140 sorties réalisées en une semaine par les appareils français

Concernant les opérations militaires, l'EMA a fait hier son point hebdomadaire sur les missions réalisées par les forces françaises. Entre le 8 septembre 2011, 6H00, et le 15 septembre 2011, 6H00, la France a assuré près de 140 sorties, dont 70% sont des missions de frappes au sol. La France assure environ un tiers des sorties d'attaques au sol de la coalition. Dans le détail, les appareils de l'armée de l'Air et de la Marine nationale ont mené à bien 96 sorties d'attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1), 30 sorties de reconnaissance et surveillance (Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang), sorties de contrôle aérien (E-3F) et 9 sorties de ravitaillement (C135). Sur la période, une quarantaine d'objectifs ont été neutralisés par les avions de combat et les bâtiments de la marine, soit 7 véhicules militaires et armement (véhicules légers armés, lance-roquettes multiple) dans la région de Syrte et de Bani Walid ; ainsi que des bâtiments de commandement dans les régions de Syrte et Sebha. Des tirs contre terre ont été réalisés par l'aviso LV Lavallée.


Un drone Harfang (© : EMA)


L'aviso LV Lavallée (© : EMA)
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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 05:50

Europe Flag

 

15/09/2011.par la Rédaction de Net-iris 

 

Particularités concernant certains marchés de travaux, de fournitures et de services dans les domaines de la défense et de la sécurité.

 

Un décret du 14 septembre 2011 transpose en droit national, les dispositions de la directive (2009/81) du 13 juillet 2009 - relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité - afin d'harmoniser les règles de passation des marchés publics de défense ou de sécurité. Le décret précise aussi les modalités d'application de la loi (n°2011-702) du 22 juin 2002, relative au contrôle des importations et des exportations de matériels de guerre et de matériels assimilés, à la simplification des transferts des produits liés à la défense dans l'Union européenne et aux marchés de défense et de sécurité.

 

Le texte prévoit des conditions de publicité et de mise en concurrence adaptées à la spécificité de ces marchés. Le seuil en deçà duquel l'acheteur fixe librement, dans le respect des principes d'égalité de traitement et de transparence, les conditions de publicité et de mise en concurrence est fixé pour :

  • les marchés de fournitures et les services à 387.000 euros HT ;
  • les marchés de travaux à 4.845.000 euros HT.

Au-dessus de ces seuils, la procédure négociée après publicité et mise en concurrence est la procédure de droit commun. Des exigences particulières garantissant la sécurité des informations et des approvisionnements peuvent être imposées tout au long de la procédure de passation et en cours d'exécution. Le dispositif législatif d'effectivité des engagements internationaux est mis en oeuvre.

 

Ainsi, sauf s'il en est décidé autrement par l'acheteur public, les marchés de défense ou de sécurité sont passés avec des opérateurs économiques d'Etats membres de l'Union européenne ou d'un Etat partie à l'Espace économique européen.

 

Enfin, l'acheteur public peut imposer au titulaire du marché de mettre en concurrence les opérateurs économiques auxquels il envisage de confier la réalisation d'une partie du marché.

 

Source : Décret (n°2011-1104) du 14 septembre 2011

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 19:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien6/1368365-1-fre-FR/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien.jpg

photo Armée de l'Air

 

Alors que le centre de formation à l’appui aérien (CFAA) a obtenu, le 19 août 2011, le renouvellement de son accréditation Otan, le personnel formé est déployé sur tous les théâtres d’opération exigeant un emploi de l’appui aérien. Focus sur un organisme de l’armée de l’air unique en son genre.

 

Situé sur la base aérienne 133 de Nancy, le CFAA est le centre de l’armée de l’air dédié à l’instruction des spécialistes du Close Air Support  (CAS – appui aérien rapproché) agissant en soutien de la manœuvre terrestre. Unité interarmées tournée vers l’international, des instructeurs allemands y sont intégrés depuis plus de dix ans.

«Nous formons les spécialistes de l’appui aérien des armées françaises et allemandes. Ainsi, notre mission est à vocation interarmées et interalliée, même si nous ne sommes pas répertoriés comme OVIA », explique le lieutenant-colonel Olivier Aribaud, commandant le CFAA. Le centre forme aussi bien des aviateurs, des terriens que des marins, y compris le personnel du commandement des opérations spéciales.

«Notre principale mission est de certifier les contrôleurs aériens avancés, appelés  Forward Air Controller  (FAC), selon les appellations en vigueur au sein de l’Otan, ou Joint Terminal Atack Controller (JTAC) selon les normes américaines . Nous en avons formé 56 en 2009, 64 en 2010, et nous restons dans les mêmes proportions cette année », poursuit le lieutenant-colonel. La formation s’étale sur six semaines. Les stagiaires bénéficient d’installations d’entraînement aussi bien en France (principalement autour de Suippes, Dijon, Valdahon ou Apt) qu’en Allemagne (à Baumholder). C’est aussi le cas dans la corne de l’Afrique à l'occasion de l’exercice Casex Djibouti.

 

«Les missions secondaires du CFAA concernent la formation du personnel qui, autour du FAC, est impliqué dans l’appui aérien comme les contrôleurs tactiques « air » (CTA) », précise le lieutenant-colonel Aribaud. Principal coordonnateur et conseiller de l’emploi de l’arme aérienne au niveau tactique, le CTA est intégré au niveau de la conception et de la conduite de la manœuvre terrestre afin de valoriser l’emploi des FAC sur le terrain. C’est le cas en Afghanistan où un CTA est inséré dans chaque groupement tactique interarmes (GTIA) pour répondre efficacement aux demandes d’appui. Il est ainsi formé à coordonner, avec l’armée de terre, l‘emploi des moyens d’appui intervenant dans la troisième dimension, comme les hélicoptères, les drones ou bien l’artillerie. «C’est un maillon indispensable dans la chaîne « air », situé fonctionnellement au-dessus des FAC, eux-mêmes affectés dans chaque compagnie de combat. De plus, le CTA est en mesure de réaliser des guidages, comme les FAC ». Le centre forme également les National Fires Observers  (NFO), déployés sur le terrain en complément des FAC. «Ce sont les yeux et les oreilles des FAC contribuant au maillage du terrain. Nous formons 150 NFO par an, à raison d’une semaine et demi de formation pour le module air-sol », explique le commandant du CFAA.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien/1368147-1-fre-FR/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien.jpg

photo Armée de l'Air

 

Enfin, le CFAA participe régulièrement, en étroite collaboration avec l’Otan ou les comités nationaux, aux études sur les évolutions de l’appui aérien ainsi que sur l’analyse des retours d’expérience. S’il existe un leadership anglo-saxon sur l’emploi opérationnel des FAC sur les théâtres d’opération, le CFAA se fait le relais des bonnes pratiques alliées et contribue à faire valoir les positions françaises en la matière.

 

Pour mener à bien ses missions, le CFAA utilise les équipements classiques qui font partie du matériel ordinaire en dotation pour les FAC, mais aussi des matériels modernes qui ont imposé une réelle transformation dans les modes de guidage d’appui aérien.

 

Lors des conflits des Balkans ou d’Afrique du milieu des années 1990, les FAC ne disposaient que d’équipements rudimentaires (carte, radio et GPS). Aujourd’hui, les systèmes d’extraction de coordonnées facilitent la localisation d’un objectif à traiter. Les aéronefs sont, quant à eux, équipés d’armements à guidage GPS ou inertiel et de capteurs optroniques permettant la transmission des données en temps réel par le biais du système ROVER. La cinquième génération de ROVER est en cours de déploiement en métropole, ce matériel étant déjà utilisé en Afghanistan. Enfin, ayant fait son apparition au milieu des années 2000, le Digital CAS est également un outil intéressant pour les missions d’appui aérien, notamment en appui de la numérisation du champ de bataille amorcée depuis plusieurs années. Il permet un partage immédiat des informations entre les FAC et les aéronefs. L’intérêt est de diffuser instantanément les éléments caractérisant un objectif, y compris éventuellement sous forme de «tchat».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien4/1368321-1-fre-FR/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien.jpg

photo Armée de l'Air

 

«Après avoir reçu une délégation d’experts au mois de mai dernier, nous avons obtenu cet été le renouvellement de l’accréditation valable deux ans, consacrant la qualité de la formation dispensée en respect des exigences de l’Otan pour la certification des FAC », explique le lieutenant-colonel Olivier Aribaud. Véritable label de crédibilité à l’international, cette accréditation confère aux armées françaises l’assurance de pouvoir déployer des FAC sur tous les théâtres d’opération. Dans un contexte où la nature de l’appui aérien a profondément changé au cours de ces dernières années, le FAC se doit d’être capable d’apporter une solution rapide et efficace dans des opérations de contre-insurrection où l’intégration des appuis (chasseur, artillerie, hélicoptère, drone) se fait au plus bas échelon tactique.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien5/1368336-1-fre-FR/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien.jpg

photo Armée de l'Air

 

Si le besoin français et allemand en experts de l’appui aérien ne dépassait pas la capacité de formation du CFAA, cette accréditation permettrait de certifier plus de stagiaires étrangers. Ainsi par le passé, des FAC Italiens, Marocains ou Qataris  ont été formés. Aujourd’hui, la participation des Allemands au sein du CFAA monte en puissance. D’ici la fin du mois de septembre, ils vont mettre à la disposition du centre un avion civil de type Learjet, équipé d’un pod de désignation laser, parfaitement adapté à l’entraînement des FAC. «Nous avons aussi des échanges fructueux avec les belges et les néerlandais qui disposent d’un centre de formation également accrédité. Actuellement, une coopération avec les britanniques est en train de se mettre en place. Des échanges ponctuels d’instructeurs devraient bientôt intervenir. Enfin, nous échangeons aussi avec nos homologues américains stationnés à Ramstein». Par ailleurs, une délégation des Émirats arabes unis a visité le CFAA en juin dernier. Un instructeur français fera prochainement le déplacement sur place pour un exercice d’appui aérien.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien2/1368287-1-fre-FR/le-centre-de-formation-a-l-appui-aerien.jpg

photo Armée de l'Air

 

«Aujourd’hui, plusieurs démarches sont initiées sur le plan interarmées avec pour objectif l’optimisation des ressources, notamment afin de réduire le taux d’échec au cours de la formation des FAC qui avoisine aujourd’hui les 20% ». À l’image du personnel navigant sélectionné selon des critères stricts, le métier de FAC nécessite de disposer d’un certain nombre de compétences qui seront prochainement mises à jour par le Centre d’expertise et de recherches psychologiques de l’armée de l’air (CERP’Air). Un autre axe d’effort consiste à mettre l’accent sur les stages de perfectionnement à l’emploi des matériels nobles de l’appui aérien, comme les postes radio de dernière génération, la mise en œuvre du système ROVER ou le Digital  CAS offrant tous une haute valeur ajoutée sur le terrain.

L’adaptation permanente aux exigences des théâtres d’opération et l’accréditation Otan obligent le CFAA à se maintenir constamment à niveau et à innover pour rester un organisme reconnu au sein des armées et de la sphère Otan.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 11:25

http://www.armyrecognition.com/images/stories/europe/france/wheeled_armoured/xp2/XP2_Nexter_APC_technology_demonstrator_DSEI_2011_defence_security_equipment_exhibition_640.jpg

photo armyrecognition.com

 

September 13, 2011, armyrecognition.com

 

At the international Defence & Security equipment Exhibition DSEI 2011, the French Defence Company Nexter presents for the first time to the public its technology demonstrator, the XP2. A new concept of Armoured Personnel Carrier (APC).

 

The XP2 APC is a technology demonstrator which shows the Nexter Systems know how in the fields of mobility, protection, human factors, "green rules" compliance, and vetronics. Technologies experimented with XP2 may be used on any combat or multipurpose18-24 class platform.

 

The XP2 is fitted with the latest technology of armoured system which provide a protection level 4 STANAG 4569. The vehicle is also equipped with the last generation of anti-mine seats.

 

The XP2 can run at high speed with a maximum range of 700 km with maximum cross country capability.

 

The XP2 is motorized with Euro 3, 4 or 5 standard powerpack. The powerpack can be removed in less than 1 hour: externally operable from the driver's position. The internal volume of the XP2 has the ability to carry a crew of 2 personnel and a squad of 9 soldiers with futur soldier equipment during two days of operation.

 

XP2 is a toolbox developed by the Nexter Systems engineering teams in which they will pick ready- to-use and fully qualified solutions as regards performances and life cycle costs.

 

XP2 is seen as a major advantage for Nexter towards meeting EBRC and VBMR programs.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 07:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/36127.jpg

 

crédits : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ

 

15/09/2011 MER et MARINE

 

80 marins, issus d'une vingtaine de spécialités différentes et de 42 unités de la Marine nationale, ont été sélectionnés pour le stage de formation destiné à les intégrer dans les équipes de protection embarquée (EPE) déployées à bord des thoniers aux Seychelles. 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, pendant quinze jours, vont suivre un rythme intensif de formation, encadrés par des instructeurs issus du commando de Penfentenyo.

Briefing sur le quai de la base des fusiliers-commandos. Les stagiaires sont regroupés autour des instructeurs commandos, ils savent qu'ils ont quelques minutes pour intégrer les conditions de l'instruction de la journée. Cela fait près d'une semaine qu'ils s'entraînent ici, ils ont pris le rythme. Ils savent aussi que l'instruction d'aujourd'hui, la mise en situation, est déterminante pour la formation des futures équipes de protection embarquée. Ils regardent le BAMO, le bâtiment anti-mine océanique reconverti en centre d'entraînement pour les assauts à la mer pour les fusiliers et les commandos. Fin du briefing, les instructeurs forment les équipes qui se succéderont à bord, ils distribuent les armes d'entraînement, les radios, les gilets pare-balles, les casques.


Briefing devant le BAMO (© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Première mise en situation à bord du BAMO

À la passerelle du BAMO, "Piazou", le responsable du stage, observe la première équipe qui franchit la coupée. « On est dans le dur, là. C'est la première instruction qui les place dans une situation concrète. Ils sont équipés, ils ne connaissent pas bien le bateau, et, on va volontairement les mettre dans des situations de stress ». Il croise le regard d'un des instructeurs commando, qui va dérouler le scénario de l'attaque. Hochement de tête, l'exercice démarre.
Coup de sirène, rappel au poste de combat, le chef d'équipe compte ses hommes, les place sur tribord, parés à tirer. Les ordres fusent, la coque vide du BAMO résonne terriblement, les premiers mouvements sont un peu désordonnés. Les instructeurs commando ne relâchent pas la pression, particulièrement sur le chef d'équipe, « tu as dis quoi au patron du thonier ? Il sait ce que vous êtes en train de faire ? Il sait quelle route il doit faire ? T'as pensé à prendre les photos ? Tes gars sont pas bien placés, regarde, lui il est à découvert, va le replacer ».


Fin de l'exercice, les instructeurs débriefent immédiatement les stagiaires : coordination des hommes, position de tir, tout est passé méthodiquement en revue.




Débriefing par les instructeurs (© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Intégrer les réflexes opérationnels

« Ils se sont bien comportés alors que ce n'est vraiment pas évident », relève Piazou. « Le début a été un peu brouillon, mais c'est normal et on leur a volontairement mis beaucoup de pression. Ce qui est intéressant pour nous, c'est justement de voir comment ils réagissent dans une situation de tension. Nous ne sommes pas tous égaux face au stress et on n'y peut rien. Mais quand on part sur un thonier, seul et face à une situation de danger, il faut absolument pouvoir garder son sang-froid. C'est ce dont nous voulons nous assurer aujourd'hui ».


A travers cette instruction, ce que les commandos apprennent aux stagiaires, c'est le réflexe conditionné, qu'eux utilisent dans leurs missions. Répéter des situations, s'entraîner dans des conditions de plus en plus difficiles pour créer des réflexes opérationnels, éliminer les mouvements parasites pour ne pas se mettre en danger, « c'est le fameux action-réaction, que l'on pousse à l'extrême ». « Il ne faut pas que le jour où ils se retrouvent dans une situation d'attaque, ils aient l'impression de tomber des nues et de découvrir quelque chose. Même si on ne peut jamais imiter une situation de combat, il faut qu'on y soit préparé le mieux possible ».


Irwin, lui, connaît déjà un peu cela. Sur l'ensemble des stagiaires, le jeune fusilier est le seul à avoir déjà fait partie d'une EPE. « Je suis parti deux fois et j'ai très envie d'y retourner. C'est une mission très opérationnelle et qui nous donne la possibilité de vivre une expérience unique avec les pêcheurs ». Le jeune marin a aimé cohabiter avec un équipage différent, « finalement, on a une culture en commun, la mer, la vie en équipage, la cohabitation est facile et agréable ».

« Messieurs, si vous n'étiez pas à bord, nos pêcheurs n'iraient pas en mer »

Et du côté des pêcheurs, on a le même avis. A chaque stage de formation des EPE, les représentants des armateurs thoniers viennent présenter leur métier et leurs bateaux. « Messieurs, si vous n'étiez pas à bord, nos pêcheurs ne partiraient pas pêcher, c'est aussi simple que ça ». Yvon Riva, le président d'Orthongel, le syndicat des armateurs thoniers et Pierre-Alain Carré, directeur de l'armement CFTO, projettent une présentation complète de la pêche thonière dans la zone des Seychelles.
« Il y a trois armements qui pêchent actuellement dans la zone, la Sapmer qui a trois bateaux, Saupiquet qui en a deux et la Compagnie française du thon océanique qui en a huit. En tout nous employons 300 marins français et 500 marins ressortissants des pays riverains de la zone économique exclusive dans laquelle nous pêchons ».

Les thoniers senneurs, de gros bateaux vulnérables en pêche

Ils détaillent les caractéristiques de leurs bateaux, les thoniers senneurs, des bateaux qui mesurent entre 70 et 95 mètres, avec une puissance moteur située entre 3500 et 5000 chevaux, ce qui autorise des vitesses entre 12 et 18 noeuds. « La grosse faiblesse c'est la rampe inclinée à l'arrière prévue pour récupérer notre esquif. Le bateau est bas sur l'eau et très vulnérable en action de pêche ».


Le thonier Via Mistral de l'armement Saupiquet (© : DROITS RESERVES)


Le thonier Glenan de l'armement CFTO (© : DROITS RESERVES)

Une pêche très particulière, « qui ressemble plus à une opération de chasse que de pêche. Le patron et les marins sont en veille constante pour repérer les bancs de thons. En plus de jumelles, ils ont des radars qui repèrent les chasses d'oiseaux. Il y a également à bord des radeaux, que l'on largue et que l'on déclenche à distance : ils jouent le rôle de récif artificiel puisque les thons ont une tendance à s'agréger autour des objets flottants. Nous avons également des indications satellitaires : tout cela nous donne un faisceau d'indice ». Une fois le banc repéré, la senne, immense filet tournant, est mise à l'eau pour emprisonner la matte de thons. L'opération peut durer plusieurs heures durant lesquelles le thonier est quasiment arrêté.

Ne pas faire comme les Espagnols

« Avec le début des actions de piraterie, des mesures de précaution ont été appliquées aux bateaux, il nous faut maintenant naviguer en binôme et en pêche alternée, quand un des deux bateaux a son filet à l'eau, l'autre attend ». Les pêcheurs s'y plient mais ne cachent pas leur frustration de voir les pêcheurs espagnols qui ne s'y astreignent pas. « Les Espagnols font actuellement 15 à 20% de production en plus sur le listao. C'est pénible de constater cela. Mais nous ne voulons pas faire comme eux, et surtout ne pas embarquer de gardes privés, comme ils le font. Nous sommes très contents de la collaboration avec la Marine nationale. Jusqu'ici, il n'y a eu aucun problème de cohabitation, bien au contraire. Des liens se sont créés entre les marins. Et nos gars apprécient la discrétion des militaires ainsi que leur rigueur ».


La cohabitation entre les pêcheurs et les militaires se passe bien (© : MARINE NATIONALE)

Dans la salle, les futurs membres des équipes de protection embarquée sont très attentifs à la présentation. Au moment des questions, les bras se lèvent. « Quel poids économique cela représente-t-il pour notre pêche ? Où en est la ressource ? Vous débarquez toujours au même endroit ? » Les représentants des pêcheurs sont heureux de cet intérêt. Piazou a déjà entendu la conférence plusieurs fois. Mais il ne s'en lasse pas. « C'est important de connaître l'enjeu d'une mission. De savoir pourquoi on va partir quatre mois loin de tout. De connaître la logique des pêcheurs pour pouvoir, si un jour cela est nécessaire, leur expliquer nos contraintes opérationnelles ». La première semaine de formation est finie. La suite se fera en mer.

Dernière épisode de ce reportage dans notre édition de demain.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 05:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f/1370580-1-fre-FR/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f.jpg

photo Armée de l'Air

 

14/09/2011 defense.gouv.fr

 

Jeudi 1er septembre 2011, le marché de maintien en condition opérationnelle (MCO) des quatre E-3F de l’armée de l’air a été prolongé.

 

Air France KLM et la structure intégrée de MCO des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) ont ainsi renouvelé le contrat pour une nouvelle période de cinq ans. Le MCO vise à couvrir l’intégralité des services de soutien industriel aux E-3F. Air France KLM assure à la fois le soutien technique et documentaire de l’aéronef et de son système de mission. La réalisation des peintures et des grandes visites, en même temps que les chantiers de modification informatique, font également partie du contrat. Dans le cadre de cet accord, deux projets sont également poursuivis avec, d’un côté, l’informatisation de la documentation technique, et, de l’autre, l’intégration d’un suivi de navigabilité du système informatique de l’aéronef.

 

« Nous disposons d’un titulaire unique responsable des prestations de soutien global sur l’E-3F  », explique Olivier Dugast, responsable flotte avions de support opérationnel à la SIMMAD. Durant la période du marché, Air France KLM procède ainsi aux opérations de maintenance à mi-vie sur l’aéronef, selon les normes fixées par le constructeur Boeing.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f2/1370575-1-fre-FR/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f.jpg

photo Armée de l'Air

 

Ces travaux de modifications seront réalisés en même temps que les grandes visites de maintenance de l’appareil qui auront lieu au cours du printemps 2012. Ce regroupement des chantiers vise à optimiser la disponibilité de la flotte au sein de l’armée de l’air. « Depuis une vingtaine d’années, Air France Industries contribue à garantir la disponibilité et la performance des appareils E-3F de l’armée de l’air en assurant des services de MCO », a déclaré Franck Terner, directeur général d’Air France Industries, lors de la signature du contrat. « Le renouvellement du contrat illustre notre expérience dans ce domaine ainsi que le lien de confiance qui nous lie à l’armée de l’air », a-t-il ajouté.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f3/1370585-1-fre-FR/l-armee-de-l-air-renouvelle-sa-confiance-a-air-france-klm-pour-l-entretien-des-e-3f.jpg

photo Armée de l'Air

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 05:30

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Portfolio/Defence/PR4G.jpg&w=230

source thalesgroup.com

 

14/09/2011 boursorama.com - Cercle Finance

 

Thales indique avoir établi une présence industrielle au Kazakhstan avec la société commune Thales Kazakhstan Engineering.

 

Ainsi, Adilbek Dzhaksybekov, ministre de la Défense du Kazakhstan, a inauguré à Almaty le site de production de la société Thales Kazakhstan Engineering (TKE), joint venture de Thales et de son partenaire Kazakhstan Engineering, qui assurera la fabrication locale de systèmes radio tactiques.

 

Ces installations concrétisent le protocole d'accord signé en 2009 par Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan, et Nicolas Sarkozy.

 

C'est sur ce site que Thales Kazakhstan Engineering (TKE) produira la gamme de radios logicielles VHF PR4G F@stnet et HF Skyf@st, déjà déployées dans plus de 40 pays.

 

Ces systèmes sont destinés à assurer aux forces armées des liaisons voix et données fiables et sécurisées, ainsi que des services Internet mobiles.

 

Offrant des capacités de production évolutives, le nouveau site a été configuré, dans un premier temps, pour fournir un lot initial d'environ 400 unités d'ici à fin 2011.

 

Les cadences de production monteront progressivement en puissance pour fournir les quantités d'équipements nécessaires aux forces armées kazakhes.

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 11:25

http://mvistatic.com/of-photos/2011/09/14/qmXX_3252775_1_px_512__w_ouestfrance_.jpg

L'hélicoptère Caïman, aujourd'hui en tests pourrait réaliser les premiers secours en mer fin 2011.

photo Ouest-France

 

14 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La relève arrive. Doucement. Le premier hélicoptère NH 90, rebaptisé Caïman Marine, affecté à la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic, s’y est posée le 1er septembre. L’engin de 11 tonnes (avec son plein de carburant) est actuellement en phase de tests. Il dispose de 4 heures d’autonomie et peut parcourir 950 km.

 

Référence : Ouest-France

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/35605.jpg

 

crédits : CAROLINE BRITZ- MER ET MARINE

 

14/09/2011 MER et MARINE

 

80 marins, issus d'une vingtaine de spécialités différentes et de 42 unités de la Marine nationale, ont été sélectionnés pour le stage de formation afin d'intégrer les équipes de protection embarquée (EPE) déployées à bord des thoniers aux Seychelles. 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, pendant quinze jours, vont suivre un rythme intensif de formation, encadrés par des instructeurs issus du commando de Penfentenyo.

L'assemblée est attentive. Après les séances de tir de la veille, les stagiaires des futures équipes de protection embarquée sont rassemblées dans le foyer de la base des fusiliers-commandos pour une instruction santé. En une matinée, ils vont devoir assimiler les bases du secourisme de combat. "Piazou", l'officier commando responsable de la formation, et son adjoint observent les recrues et rien ne semble leur échapper. Certains jeunes stagiaires montrent des signes d'assoupissement. Bref et ferme rappel à l'ordre des instructeurs. Les jeunes marins gardent un silence impressionné, les instructeurs reprennent leurs carnets d'évaluation. « Ce n'est pas pour le plaisir que l'on fait ce genre de sortie », murmure Piazou. « Nous devons nous assurer qu'ils sont parfaitement attentifs. S'ils ne peuvent pas rester concentrés sur la durée, il est impossible de les envoyer sur un thonier, où ils devront montrer une vigilance de chaque instant, même s'il fait chaud ou s'il y a de la mer ».


(© : MARINE NATIONALE)

Traiter l'urgence médicale en situation isolée

Les images projetées par l'infirmier commando qui dispense l'instruction sont impressionnantes. « Vous allez vous retrouver en situation d'isolement, vous ne pourrez compter que sur vous, même en cas de blessure. Alors, apprenez tout de suite les bons réflexes ». L'hémorragie grave, cause de plus de 60% des décès au combat, occupe une bonne partie de la formation. Les marins sont formés à la pose du garrot, une bande de 4 centimètres et un martyr que l'on doit pouvoir se poser soi-même. En petits groupes, les stagiaires s'entraînent. « Pour les zones non garrotables, en particulier les plaies au thorax, qui provoquent les plaies soufflantes et les pneumothorax, vous allez utiliser un pansement compressif ». Le pansement en trois côtés, inventé par les Israeliens pour évacuer rapidement les victimes d'attentats, permet de protéger la plaie en attendant le traitement de celle-ci. « N'oubliez pas que, quoi qu'il arrive, votre priorité c'est la mission. Alors, si devant vous quelqu'un est atteint et que les tirs continuent, ne vous précipitez pas sur lui. Menez votre mission, sécurisez, et c'est seulement après que vous pourrez agir efficacement pour secourir votre camarade ». Les stagiaires se familiarisent avec ces notions, qu'ils ne rencontrent pas à bord des bâtiments de la Marine nationale. Les images et le ton sont opérationnels. « Ce n'est pas du cinéma, il faut vous préparer à cela », explique l'infirmier.


L'infirmier commando supervise les ateliers de formation au secourisme de combat (© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Cela ne fait pas peur à Guillaume, la trentaine, chef de quart dans un Centre régional opérationnel de secours et de sauvetage (CROSS). « C'est sûr, c'est très éloigné de mon quotidien et de mon travail de guetteur qui consiste à surveiller le trafic au large des côtes et à faire respecter les réglementations nautiques. Mais j'ai vraiment envie d'apprendre cet aspect du métier de marin. Depuis mon affectation au CROSS, je suis sédentaire. J'ai eu envie de réembarquer et de retrouver ce côté opérationnel. Je pense que les compétences de ma spécialité peuvent être utiles au sein d'une EPE : je sais gérer l'urgence et coordonner les actions. Et puis je connais bien les pêcheurs, au CROSS ils nous appellent pour de l'aide. C'est un métier que j'aime et que j'ai envie de mieux connaître ».

Maîtriser les bases du renseignement en mer

Le programme de la journée est intense. Après les gestes médicaux d'urgence, les stagiaires vont suivre une formation photo. Les hommes du commando de Penfentenyo, spécialisé dans le renseignement opérationnel, ont coutume de dire que leur appareil photo est un de leurs principaux outils de travail. Et, dans le cadre de la lutte contre la piraterie, le maniement de cet outil est nécessaire. « Déjà, en termes de renseignement », précise un des instructeurs commandos, « avoir des clichés des embarcations qui se rapprochent des thoniers permet d'alimenter la base de données tenue par la force européenne Atalante. Ensuite, pour des questions d'ordre légal, il est important de pouvoir produire des preuves matérielles d'une attaque en cas d'action judiciaire en France ou à l'étranger ». Sur le quai de la base lorientaise, les stagiaires s'entraînent à utiliser les différents objectifs de leur appareil en photographiant les voiliers et les vedettes qui traversent la rade.


Les stagiaires s'entraînent à prendre des clichés de navires (© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

« C'est une technique, un coup de main et un réflexe à prendre », sourit l'instructeur, « et ce n'est pas toujours évident, dans le feu de l'action, sur une embarcation qui bouge. Nous leur apprenons quelques techniques pour leur faciliter la tâche ». Pierre est attentif. Le jeune fusilier s'imprègne studieusement de toutes les instructions. « Je suis rentré dans la marine, il y a deux ans, comme fusilier. Mon but, c'est de devenir commando marine. Je me prépare au stage. Tout ce que je peux apprendre en termes d'opérations m'intéresse ». Pierre a le ton modeste et le sourire discret, mais le jeune homme est solide et déterminé. « Je suis impatient de partir sur les thoniers, cela fait partie de mon métier de fusilier et puis ce sera ma première mission en mer ».

Le caméléon social

La journée d'instruction est terminée. Du côté des stagiaires, la motivation est intacte malgré le rythme intense de la formation. Les instructeurs comparent leurs notes. Le niveau est bon, les complémentarités se dessinent entre les hommes. « Sans parler de dream team, il faut que l'on essaie de constituer des équipes cohérentes, non seulement entre les hommes de l'EPE mais également vis-à-vis de l'équipage du thonier », résume Piazou. Chez les commandos, on utilise le modèle du caméléon social, l'homme capable de s'adapter à n'importe quel environnement matériel et humain et de garder intact ses réflexes. « On s'inspire forcément de cela, surtout pour les chefs d'équipe qui seront en charge de la cohésion interne et la communication avec l'équipage ». Demain, les futures équipes vont devoir passer l'épreuve du terrain. Après l'instruction et l'entraînement, les stagiaires vont être mis en situation.

La suite dans notre édition de demain

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 07:50

http://fotoforum.fr/photos/2011/02/23.115.jpg

Crédit : inconnu. Porte-avions Clemenceau et Foch.

 

Note RPDefense : une fois de plus, je vous livre un article du Fauteuil de Colbert, dont l'enthousiasme et l'engagement pour la Royale ne sont plus à démonter. Bonne lecture !

 

13 septembre 2011 - Le Fauteuil de Colbert

 

 

Des deux PH75 au PA2

Il est question de renouveler la permanence aéronavale depuis le lancement des études sur deux navires nucléaires. Pour remplacer l'Arromanches, voir le croiseur Colbert, l'état-major de la Marine avait imaginé de faire construire deux porte-hélicoptères nucléaires (PH-75), dotés d'un groupe aérien embarqué mettant en oeuvre des Harrier. La Guerre des Malouines n'avaient pas encore eu lieu dans les années 70. Le projet n'aboutit pas, et les porte-hélicoptères devinrent porte-avions. La guerre argentino-anglaise aida pour beaucoup pour cette évolution. Les deux PH-75 sont devenus les deux navires du projet PA-75, Provence et Bretagne à l'orée des années 80.

Pour la petite histoire, le parti UDF avait publié un ouvrage (Relever la Défense de la France en 1986) dans lequel il proposait de porter le nombre de porte-avions de deux à trois (R93 Colbert -baptême de ma part) ! Ce choix se faisait, notamment (l'argumentaire était très mince, un paragraphe), en tirant les enseignements de la Guerre civile au Liban. Le groupe aéronaval avait été déployé au large, pendant un temps.

La fin de la Guerre froide modifia les perspectives puisque le mot d'ordre politique était d'engranger les dividendes de la paix : réduire drastiquement la voilure sur la Défense. Néanmoins, l'Histoire est un peu plus compliquée puisque la construction du Charles de Gaulle est ajournée dès le début des annés 80. Les dividendes de la paix ne sont même pas une évolution pour la Marine, mais une poursuite du refus de l'ambition, initié par l'abandon du "Plan bleu" (plan naval de 1971-1975 conçu par l'Amiral de Joybert qui prévoyait deux porte-avions et deux porte-hélicoptères). Aux reports du début des années 80 s'est ajouté une inquiètante absence de commande de la seconde unité dans le milieu des années 80. La chute du mur de Berlin et la préparation du passage à l'Euro ont été l'occasion de reporter encore l'achèvement du navire. Qu'est devenu le R92 Richelieu entre temps ? Le R93 Colbert de l'UDF n'est plus jamais réapparu en ce qui le concerne. Le Richelieu, devenu le mondialement connu "PA2", s'est transformé en une arlésienne depuis le début des années 90. Le Livre blanc sur la Défense de 1994, tirant les enseignements de la chute du mur de Berlin, insister sur le besoin de capacités de projections de puissance et de forces par la France. Il cite le PA2 qui devra être construit si les conditions économiques et financières le permettent. Le Livre blanc de 2008 ne dit pas autre chose.

 

Nous ne pouvons que constater que la construction d'un second, ou d'un troisième porte-avions, n'était conditionnée qu'à une décision politique qui n'est jamais venue : du début des années 80 à aujourd'hui, 2011. Depuis 1994, le pouvoir politique subordonne cette construction à "des conditions économiques favorables". En réalité, le pouvoir politique se retranche donc derrière l'économie pour ne pas assumer ses responsabilités. Il faut le dire, la réalité historique, déjà, le démontre amplement.

 

Doubler l'équipage du Charles de Gaulle ?

 

Un commentateur des affaires de Défense (qui se fera reconnaître, s'il le souhaite) sur la toile a proposé cette solution : doté le porte-avions d'un second équipage. Force est de constater que depuis 30 ans, la volonté de construire le PA2 n'est pas au rendez-vous. Il n'est pas certain que cette volonté apparaisse en 2012. De plus, il semblerait qu'il soit préférable d'attendre 2020 pour commander deux porte-avions. Donc, pour optimser ce qu'il existe, pourquoi ne pas doubler l'équipage ?

 

Là où la proposition n'est pas réaliste c'est qu'elle ambitionne de solutionner l'absence de permanence aéronavale. Certes, c'est une solution originale. Elle n'a, peut être, jamais été expérimentée dans l'histoire aéronavale, pas même aux Etats-Unis. Mais, ce n'est pas une solution miracle. La permanence aéronavale sous-entend qu'il y ait toujours un porte-avions en mer. Le problème actuel, c'est l'absence d'une seconde unité. Un deuxième équipage permettrait de prolonger la présence à la mer de l'unique navire et de soulager le premier. Cependant, en quoi un second équipage permetterait d'éviter l'IPER qui se produit tout les sept ans et qui consiste à recharger les coeurs nucléaires ? De même, que le navire soit nucléaire ou conventionnel, il faut bien entretenir les machines, les ensembles, sous-ensembles ou autres systèmes informatiques, ce qui suppose un passage en cale sèche (la coque s'encrasse, ce qui réduit les performances nautiques de la carène, donc la vitesse, ce qui augmente la consommation énergétique du vaisseau !) entre les deux opérations de rechargement des coeurs. Porte-avions nucléaire ou classique, il est inévitable qu'il soit immobilisé !

 

Toutefois, il y aurait quelques avantages à proposer cette solution :

  • le navire naviguerait autant que possible grâce aux deux équipages qui pourrait se relever au cours d'une escale, les marins éviteraient des missions de dix mois ou plus ainsi. Demander moins d'efforts aux marins, c'est aussi fidéliser un équipage qui quitte souvent son métier à contre-coeur, puisque les efforts demandés sont très lourds à assumer, notamment pour la vie familiale. 
  • Le porte-avions n'aurait plus à rentrer en métropole puisqu'il suffirait de relever l'équipage là où il se trouve (une relève à la Réunion ?).
  • Une réduction des temps d'immobilisations du navire grâce à une plus grande main-d'oeuvre.
  • Formation de l'équipage du PA2.

Sur le plan financier, il faudrait un second équipage de 1200 hommes. Tout les montages sont possibles en affectant ces hommes et femmes supplémentaires dans d'autres missions, d'autres postes sur d'autres navires ou bases. L'organisation serait dantesque pour faire travailler le second équipage pendant que l'autre aurait en main le porte-avions, respecter les temps de repos, de formation et pouvoir rassembler tout ce petit monde pour rallier le navire. C'est faisable, difficile, mais faisable.

 

D'autre part, une plus grande activité de la plateforme suppose une plus grande activité du groupe aérien embarqué. Le format de ce groupe est sous-dimenssionné avec 60 Rafale M (tous monoplace, malheureusement) et trois E-2C. Cela supposerait des machines supplémentaires ou un budget d'entretien plus richement doté pour satisfaire à une activité plus nombreuse. De même, cela supposerait des personnels supplémentaires.

 

Doubler l'équipage du Charles de Gaulle ? Il faudrait créer des effectifis, ce qui ne semble pas à l'ordre du jour. Néanmoins, deux choses pourraient être expérimentées :

  •  le doublement de l'équipage pour un porte-avions,
  • baser un porte-avions Outre-mer, via la relève d'équipage en dehors de la base métropolitaine de Toulon. Eviter un aller-retour Toulon-déploiement opérationnel, c'est autant de présence en mer "utile" en moins.

Ces expérimentations prépareraient le rendez-vous de 2020 et la possible commande de deux navires. Entre-temps, le dispositif permettrait donc une plus grande présence à la mer du navire. Comme dispositif transitoire, ce n'est pas inintéressant. Le risque, c'est que certains prétendront que la Marine n'a pas besoin d'un second navire et que l'ersatz devienne une solution structurelle. C'est le risque suprême : croire qu'un second équipage soutiendrait la permanence aéronavale. C'est absolument faux, même avec un navire classique.

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 07:15

http://airforces.fr/wp-content/uploads/2009/08/31756309.jpg

photo Sirpa Air

 

Sept. 12, 2011 defense-aerospace.com

(Source: Air France KLM; issued Sept. 12, 2011)

 

The contract for through life support for the French Air Force's fleet of AWACS aircraft has been renewed for a further five years.

 

Air France and SIMMAD, the French Defense Ministry's Aircraft Through Life Support Organization, have renewed the through life support contract for the fleet of four AWACS surveillance aircraft operated by the French Air Force for a further five years, effective 1 September 2011.

 

Guaranteeing all-round aircraft support during Mid-Life Upgrade (MLU) operations, Through-life support covers the complete array of AWACS engineering support services. AFI KLM E&M will accordingly be responsible for technical and documentary support for the aircraft and its mission-specific systems, painting, and heavy maintenance concurrently with Mid-Life Upgrade work, maintaining the related engineering resources, and providing IT and logistics support services.

 

Two related projects will also by continued under the terms of the contract, namely the digitization of all technical documentation, and the integration of airworthiness monitoring into the AWACS computer systems.

 

Olivier Dugast, SIMMAD Fleet Manager for Operational Support Aircraft highlighted the importance of "having, thanks to the contract with Air France, a single approved operator responsible for one-stop support for both the AWACS fleet's aircraft and their on-board systems by carrying out the modifications required by the MLU."

 

Expanded expertise for AWACS product

 

This is because, during the lifespan of the contract, AFI KLM E&M will also continue to carry out MLU work on the aircraft assigned to it by the manufacturer, Boeing, consisting in fitting more up-to-date equipment. Modification work will be carried out concurrently with heavy maintenance on the aircraft, and will begin in spring 2012. The grouping of workscopes will help optimize operational availability of the French Air Force's AWACS aircraft. The contract confirms AFI KLM E&M's proven know-how and experience with military assets, and especially on AWACS aircraft.

 

Franck Terner, Air France Industries President, said: "For the past 20 years or so, Air France Industries has been contributing to the availability and performance of the French Air Force's AWACS by providing through life support services. The contract's renewal illustrates our capabilities and experience in this area, and also underscores the bond of trust that exists between our own organization, SIMMAD, and the end-customer, the French Air Force."

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 05:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/36169.jpg

 

La Foudre après son arrêt technique estival

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

14/09/2011 MER et MARINE

 

Après un passage aux bassins Vauban cet été, le transport de chalands de débarquement Foudre a rejoint les appontements Milhaud, dans la base navale de Toulon. Durant son arrêt technique, le bâtiment a bénéficié de diverses opérations de maintenance, ainsi que d'une très utile remise en peinture. Très active au premier semestre, la Foudre était, en effet, revenue d'Afrique en mai avec une coque marquée par de longues semaines de mer.


Nettement plus présentable, le TCD va accueillir, demain, la cérémonie de prise de commandement de la force maritime européenne (EUROMARFOR) par le vice-amiral d'escadre Xavier Magne, commandant la force d'action navale (ALFAN).


La Foudre à son retour à Toulon en mai Stéphane (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


La Foudre à Toulon, le 31 août (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Le planning de la Foudre n'est pas connu mais son activité devrait être, sauf impératifs opérationnels, assez réduite dans les prochains mois. Le TCD achève, en effet, sa carrière au sein de la Marine nationale, son remplacement étant assuré par le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude, arrivé à Toulon en juillet, qui doit être livré début 2012 après la mise au point de son système de combat et de son système d'armes.


Mise en service en 1990, la Foudre pourrait, néanmoins, connaître une seconde vie sous un autre pavillon, la France cherchant à la vendre (on parle du Brésil, de l'Argentine et surtout du Chili).

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 17:50

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/1355057927.jpg

 

13.09.2011 Ouest France Brest - Lignes de Défense

 

Le capitaine de vaisseau Deméocq succède au vice-amiral Labonne à la tête des navires de surface de la Marine.


Le capitaine de vaisseau Bruno Deméocq a pris lundi ses fonctions à Brest après une affectation à Washington (USA) et à l'état-major des armées. Succédant au vice-amiral Jean-Pierre Labonne, il est désormais l'adjoint organique à Brest, de l'amiral commandant la Force d'action navale.

 

Né en 1959, le nouveau patron de la Force d'action navale est entré à l'École navale en 1979. Après un premier commandement en 1984, l'EDIC 9091 stationné à Djibouti, il commande en 1993 le batral Françis Garnier basé à Fort-de-France, puis la frégate Georges Leygues en 1999. En 2002, il est chef d'antenne de l'état-major de la Force d'action navale.

« Adaptabilité, solidarité, fierté », trois mots à partir desquels le nouveau commandant a décliné les grandes lignes à venir.

 

En ce qui concerne la Flotte, le retrait de la frégate Tourville sera comblé par deux arrivées. « La frégate Aquitaine tient son programme, nous l'accueillerons d'ici l'été prochain. C'est positif d'avoir un bateau avec des capacités supérieures, souligne-t-il. Le pétrolier ravitailleur Somme est une chance pour Brest et la Force d'action navale, il permettra de s'entraîner plus facilement à la mer, et servira de support à la guerre des mines en remplacement de la Loire. »


Le programme des frégate sera piloté par des missions biens remplies : lutte anti piraterie, anti drogue et..., mais également le soutien de la FOST qui sera prioritaire. La coordination de la lutte antiterrorisme sera un point important en 2012 durant les Jeux Olympiques. Le nouveau commandant souligne également la coopération avec l'Angleterre : « Nous accompagnerons la montée en puissance de leur porte-avions, nous formerons les pilotes à l'appontage sur le Charles de Gaulle. »


Enfin, mot-clé pour le capitaine de vaisseau Bruno Deméocq, la solidarité, « une qualité qui se décline à terre à bord et à la mer ».

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:55

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/1357826843.jpg

 

13.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La BAN de Landivisiau est en pleine effervescence. Elle va ouvrir les 17 et 18 septembre pour les XXVIIIe Journées du patrimoine. Le 19, y auront lieu trois prises de commandement, les flottilles 11F, 12F et 17F touchant leurs nouveaux pachas.

blason 11F.jpg

 

Toujours le 19 septembre, une cérémonie symbolique est annoncée à Landivisiau pour marquer le début du passage de la 11F (ci-contre son blason) sur Rafale marine. Exit donc les vénérables SEM qui ne voleront plus qu'au sein de la 17F (jusqu'en 2015, normalement); bonjour aux Rafale marine dont est déjà équipée la 12F.

 

Le glissement du SEM au Rafale F3 se fera progressivement et ce ne sera qu'au milieu de l'année prochaine que la flottille sera entièrement équipée. A terme, les trois flottilles embarquées mettront en ligne 45 Rafale.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/site-2010-20xx/img-menu-principal/technologies/aeronefs/capacite-strategique/e3-f-sdca/684316-1-fre-FR/e3-f-sdca.jpg

photo Sirpa Air

 

12 septembre aerobuzz.fr

 

Le marché de Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) des quatre AWACS de l’Armée de l’Air française a été renouvelé pour une période de cinq ans à compter du 1er septembre 2011. Le MCO couvre l’intégralité des services de soutien industriel aux appareils. Ainsi, AFI KLM E&M assurera à la fois le soutien technique et documentaire de l’avion et de son système de mission, la réalisation des peintures et des grandes visites en même temps que les chantiers de modification Mi-vie (MLU : Mid Life Upgrade), la maintenance des moyens industriels associés, ainsi que des prestations de soutien informatique et logistique. Deux projets seront également poursuivis dans le cadre de ce contrat, d’un côté l’informatisation de la documentation technique, et de l’autre l’intégration d’un suivi de navigabilité dans le système informatique de l’AWACS.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 06:50

http://www.meretmarine.com/objets/500/36125.jpg

 

crédits : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ

 

13/09/2011 MER et MARINE

 

80 marins, issus d'une vingtaine de spécialités différente et de 42 unités de la Marine nationale, ont été sélectionnés pour le stage de formation pour intégrer les équipes de protection embarquées déployées à bord des thonier aux Seychelles . 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, pendant quinze jours, vont suivre un rythme intensif de formation, encadrés par des instructeurs issus du commando de Penfentenyo.

Le soleil tape sur les dunes de Gâvres. Les pavillons rouges sont hissés dans les mâts du terrain militaire. L'exercice de tir, le premier du stage de formation des futures équipes de protection embarquée (EPE), a commencé. Les 80 stagiaires ont été répartis en deux groupes : un jour pour s'entraîner au tir au fusil d'assaut, un autre pour la mitrailleuse.

Rappeler les fondamentaux du tir

Sur le pas de tir, les hommes s'alignent. Les cibles sont à 200 mètres. Derrière eux, des instructeurs de la base des fusiliers commandos dispensent des conseils et corrigent la position de tir. Un peu en retrait, les commandos marine observent et notent. Piazou, l'officier responsable de la sélection des futures EPE, évalue d'un coup d'oeil les marins selon leur posture de tir. « Tu vois, lui, il est fusilier, ça se voit tout de suite, il est dans la bonne position. C'est normal, évidemment. Les autres, ceux qui ne sont pas de spécialité fus', ne sont pas aussi familiers avec le maniement des armes. Ils ont eu des instructions quand ils sont rentrés dans la marine, mais souvent ils ne sont pas amenés à avoir des entraînements de tir dans le cadre de leur travail à bord. Ces deux jours d'entraînement sont aussi là pour leur rappeler les fondamentaux du maniement des armes ».


Entraînement au tir (© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les marins transpirent dans leur treillis. Le rythme est intense et la pression monte. Les commandos sont silencieux et attentifs. Un jeune matelot quitte le pas de tir, le regard inquiet, il sait que sa cible n'est pas très réussie et il ne veut pas se disqualifier. Piazou le sait, le visage est impassible, mais le regard est indulgent. « Ils n'ont pas l'habitude de ça. Évidemment, les tests sont notés. Mais c'est surtout pour nous permettre d'identifier là où le bât blesse et pour leur permettre de progresser ». Le ton et l'ambiance sont quand même volontairement très militaires. Très commando ? « Un peu forcément. Le fait d'être commando nous permet de bien définir le cadre de leur action et de détecter rapidement comment les gens se comportent. Mais, attention, ils ne font pas le stage commando, là. Ils sont là pour apprendre à bien remplir une mission spécifique et nous sommes là pour les y préparer et les aider à la mener dans les meilleures conditions possibles ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Assimiler les règles d'engagement

Un peu plus loin, des binômes s'entraînent au maniement de la mitrailleuse. « L'entraînement, c'est évidemment l'apprentissage du tir, mais c'est aussi l'apprentissage des règles d'engagement : savoir comment répondre selon l'intensité de la menace ». Les règles d'engagement, dans le cadre de la protection des navires civils contre la piraterie, sont définies clairement. Autour du navire, différentes zones, matérialisées par des cercles concentriques, sont définies. Si une embarcation s'approche, la réponse de l'équipe de protection embarquée va s'intensifier à chaque franchissement de zone, donc à chaque fois que l'embarcation suspecte va s'approcher du navire. « Il faut une vigilance de chaque instant. Avec une bonne veille, on peut normalement éviter une grande majorité d'évènements où l'usage de la force et des armes est nécessaire. Il faut que l'équipe puisse identifier suffisamment tôt une embarcation suspecte, de manière à pouvoir d'abord l'appeler à la VHF, pour lui demander ses intentions. Et cela est souvent dissuasif, les pirates ne vont avoir forcément envie de se frotter à un navire protégé par des militaires. Si cela ne suffit pas, et si l'embarcation poursuit son avancée vers le navire protégé, la réponse est graduée selon la distance de la zone sanctuaire ». Cela peut commencer par saturer la zone en faisant du bruit avec la mitrailleuse, puis ce sont des tirs de sommation. « Le tir au but, c'est le dernier recours, quand les intentions des pirates sont clairement identifiées et qu'ils ont pénétré la zone sanctuaire ; alors la menace est immédiate et réelle. Il faut qu'ils soient préparés à cette possibilité aussi ».


Entraînement au tir (© : MARINE NATIONALE)

Des équipes avec des spécialités complémentaires

Cette possibilité, François y a pensé en se portant volontaire pour le stage. La petite trentaine, il est manoeuvrier de spécialité. « J'ai embarqué sur pas mal de bâtiments différents, des remorqueurs, des patrouilleurs, des frégates. À chaque fois, j'ai demandé à faire partie des brigades de protection de mes bâtiments. Alors, si je suis volontaire pour les EPE, c'est évidemment que j'aime l'action, mais aussi parce que je connais bien le monde de la pêche. Et je comprends la nécessité de protéger ces bateaux qui donnent du travail à beaucoup de marins, que ces gars ont des familles à nourrir et qu'ils n'ont jamais demandé à se retrouver dans de telles situations de danger. J'espère pouvoir les aider à ma manière en embarquant avec eux. Et je pense que le fait que je sois manoeuvrier, donc avec de bonnes connaissances de navigation, pourra être utile au sein d'une EPE ».


Piazou approuve. « Bien sûr, l'enveloppe des EPE, le chef et son second, est constituée par les hommes de spécialité fusilier-commando. Mais un manoeuvrier par ses compétences nautiques va, par exemple, pouvoir communiquer facilement avec le patron du thonier ou évaluer rapidement une situation sur l'eau. Il faut mixer ces populations et faire cohabiter les spécialités ». Et même les plus inattendues. Comme celle de Nicolas, mécanicien d'armes et "pilote" sur sous-marins. Un grand sourire sur les lèvres, il apprécie cette nouvelle expérience, « je voulais faire un peu de surface, découvrir autre chose, me sentir utile dans un autre contexte. » Dans le cadre de son métier, Nicolas embarque plusieurs semaines à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), à bord duquel il est torpilleur, « en poste de combat, mon rôle est de mettre en oeuvre la soute tactique. Je pense que cela m'a donné le sens du risque et appris la réaction d'urgence ». Le sang-froid du sous-marinier lui sera sans doute utile au large des Seychelles. « Et puis, j'ai envie d'être au contact des pêcheurs, cela me fera une expérience enrichissante ».


Les carnets de Piazou et de ses adjoints sont remplis. Il est temps de rentrer à Lorient. « Le groupe est motivé. Il y a cependant des éléments à surveiller, il y a chez un ou deux d'entre eux des signes qui ne nous satisfont pas ». Pour l'instant, les commandos marine en sont aux premières évaluations. Et déjà, ils esquissent les premières ébauches d'équipes. « On n'a vu que l'exercice de tir, mais déjà on sent les leaders naturels et les tempéraments qui vont bien. On note. On va voir si cela se confirme ».

La suite de ce reportage dans notre édition de demain.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 06:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/36049.jpg

 

Le PSP Le Malin dans la base navale de Toulon

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

13/09/2011 MER et MARINE

 

Il a plutôt fière allure, l'ancien palangrier transformé en patrouilleur de la Marine nationale. Refondu chez Piriou, à Concarneau, Le Malin est arrivé à Toulon pour un bref passage avant de partir pour l'océan Indien. Cette semaine, il doit appareiller pour rejoindre son nouveau port base, à La Réunion, où il va remplacer le patrouilleur La Rieuse, cédé au Kenya. Long de 54 mètres pour un déplacement d'environ 1000 tonnes, Le Malin met désormais en oeuvre deux mitrailleuses de 12.7mm. Depuis La Réunion, où il devrait arriver dans le courant de la seconde quinzaine d'octobre, il effectuera notamment des missions de contrôle des pêches, de lutte anti-pollution, de sûreté maritime ou de recueil du renseignement d'intérêt maritime. Il pourra également être engagé dans la lutte contre la piraterie.


Pour mémoire, cet ancien navire de pêche hondurien a été surpris en flagrant délit de pêche illicite au large des îles Kerguelen en juillet 2004. Saisi par les autorités françaises, il est devenu propriété de la Marine nationale en novembre 2005. D'abord désigné bâtiment de soutien il a, suite à sa refonte en Bretagne, été reclassé patrouilleur de service public (PSP) et, à ce titre, arbore sur sa coque les bandes tricolores de l'action de l'Etat en mer.




Le Malin à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


Le Malin à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


Le Malin à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 12:15

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/Mirage_2000_French_400.JPG

 

09 September 2011 by defenceWeb

 

Operation Harmattan, France’s contribution to the mission against deposed Libyan leader Muammar Gaddafi, has cost 320 million euros, according to French defence minister Gerard Longuet.

 

The figure includes expenses up to the end of this month. From the beginning of next month, France aims to scale back its Libya operation. However, on Tuesday Longuet said that there was no urgency to disengage from the conflict until the situation is settled peacefully.

 

France has spearheaded the NATO-led campaign in Libya and symbolically launched the first air strikes against troops loyal to Libyan leader Muammar Gaddafi in March.

 

By the end of August, French forces had flown 4 500 sorties over Libya and attacked 2 500 military targets, including 850 logistics centres, 170 command and control facilities, 480 tanks, 250 vehicles and 160 pieces of artillery, according to Le Point.

 

France is also facing a hefty bill from its other military operations overseas. Deploying French forces to the Gulf of Aden, Ivory Coast, Afghanistan, Lebanon and Kosovo will cost more than one billion euros, according to Opex 360.

 

In early July French Budget Minister Valerie Pecresse said the French military mission in Libya had cost 160 million euros. "Compare that figure to the 40 billion euro (French) Defence budget. We can absorb it," Pecresse said.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/35618.jpg

 

crédits : CAROLINE BRITZ- MER ET MARINE

 

12/09/2011 MER et MARINE

 

Base des fusiliers-commandos de Lorient, un matin de printemps. 80 marins attendent leur briefing. 80 hommes, retenus parmi 200 volontaires, d'une vingtaine de spécialités différentes et issus de 42 unités de la Marine nationale. 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, en quinze jours, vont apprendre à devenir un membre d'une équipe de protection embarquée. 80 hommes, qui rejoindront un des thoniers français pêchant au large des Seychelles, pour y passer quatre mois, durant lesquels ils devront s'intégrer à un équipage de pêcheurs, apprendre à connaître ce métier et ce travail tellement différents du leur, vivre avec des hommes qu'ils devront protéger des attaques pirates. 80 hommes qui vont devoir apprendre à devenir, en plus d'un marin, un soldat qui pourra se retrouver en situation de combat rapproché. En face d'eux, il y a les bérets verts. Un officier et des instructeurs du commando de Penfentenyo qui vont les encadrer. En quinze jours, les commandos marine vont devoir non seulement les former au combat, mais également les jauger, mesurer leur motivation et leurs aptitudes et composer les futures équipes.

Se retrouver en situation de combat

« Au combat, on fait ce que l'on peut avec ce que l'on sait ». Le contre-amiral Christophe Prazuck, commandant la force des fusiliers-commandos, aime citer cette phrase du maréchal Foch. Il sait que, sous sa responsabilité, « ses » hommes vont devoir, en peu de temps, préparer les stagiaires à des situations dangereuses dont ils ne sont pas familiers. « Dans la Marine, à l'exception des pilotes de chasses et des commandos marine, le risque se prend en équipage, tous ensemble sur le navire. Ici, les marins qui rejoindront les équipes de protection embarquée des Seychelles vont devoir acquérir une perception individuelle du risque et de la réponse à y apporter. Un des buts essentiels de ce stage est de bien leur faire prendre conscience du fait qu'ils pourront se retrouver dans une situation de combat. »


Le contre-amiral Christophe Prazuck, commandant la force des fusiliers-commandos (© : MARINE NATIONALE)

Des équipes sur les 13 thoniers français aux Seychelles

Les équipes de protection embarquée sont déployées sur les treize thoniers français travaillant dans la zone des Seychelles, depuis juin 2009. Après l'attaque du voilier de luxe du Ponant au large de la Somalie en 2008, les trois armateurs thoniers français (Sapmer, Saupiquet et CFTO) se sont tournés vers les fusiliers-commandos. « La tension est montée à partir de 2007. La piraterie, d'abord concentrée sur la zone du golfe d'Aden, a commencé à s'étendre vers l'ouest et le sud du bassin somalien. C'est-à-dire vers nos zones de pêche », se souvient Yvon Riva, président d'Orthongel, le syndicat regroupant les armateurs thoniers. Les pêcheurs, conscients de la vulnérabilité de leurs thoniers-senneurs, particulièrement en action de pêche, se tournent vers la force européenne anti-piraterie Atalante. « Un avion de patrouille maritime espagnol est venu effectuer de la surveillance, mais nous avons vite compris que l'opération Atalante se consacrait prioritairement au golfe d'Aden et aux escortes du programme alimentaire mondial. Il fallait trouver une autre solution. »


Le thonier senneur Talenduic (© : DROITS RESERVES)

Des thoniers français se font attaquer de plus en plus fréquemment, un thonier espagnol est retenu en otage pendant plusieurs semaines, la situation se dégrade rapidement. « Les armateurs espagnols, qui arment 20 navires sous leur pavillon dans la zone des Seychelles, ont opté pour l'embarquement de gardes privés. Nous avons préféré nous tourner vers la Marine nationale. » Les armateurs thoniers connaissent déjà les fusiliers-commandos. « Ils nous avaient approchés au début des attaques pirates pour que nous leur donnions les plans de nos bateaux. Ils voulaient pouvoir les connaître en cas d'action de vive force. Nous avons tout de suite été en confiance. »
En juin 2009, la première équipe de protection embarque. Constituée de commandos et de fusiliers, elle effectue le repérage sur les modalités d'actions. « Nous travaillons dans un cadre légal, fixé par une ordonnance du Premier ministre. Celle-ci prévoit la possibilité du recours à la protection militaire pour les activités économiques qui ne peuvent être déplacées dans l'espace ou reportées dans le temps », précise l'amiral Prazuck. Ce qui est le cas des thoniers. Les armateurs financent les surcoûts liés à cette protection : frais de transport , équipements spécifiques etc... Les équipes de protection embarquée se sont succédées depuis lors. Aux Seychelles, une cellule de mise en oeuvre (CELMO), armée par des commandos marine, assure la permanence opérationnelle à terre, en liaison à la fois avec toutes les équipes embarquées et avec Faszoi, le contrôleur opérationnel de la zone de l'océan Indien, basé à la Réunion. Sur les bateaux, les équipes, placées sous l'autorité d'un chef et d'un second, sont seules et parfois loin, la zone de pêche au thon s'étend des îles Chagos à la côte kenyane.


Les premières EPE ont embarqué en 2009 (© : MARINE NATIONALE)

Apprendre la réponse appropriée dans une situation d'isolement

« C'est essentiel de bien préparer les hommes. Il faut développer chez eux des réflexes, leur apprendre l'importance de la vigilance et que le jour où ils vont devoir effectuer un tir de semonce ou qu'ils vont se retrouver face à un pirate, ils sachent apporter la réponse appropriée. » L'amiral Prazuck le sait. Les besoins de protection militaire sont importants. La situation en océan Indien se dégrade de jour en jour. Les pirates attaquent de plus en plus loin, sont de mieux en mieux armés. Au niveau international, les armateurs, particulièrement au commerce, s'agacent. Ils veulent plus d'intervention des Etats, plus de protection militaire. Ils sont de plus en plus nombreux à engager des gardes privés. « La piraterie prend des proportions de plus en plus importantes et nous le savons. Nous allons continuer à former des marins pour partir dans ces équipes. Mais il est hors de question de négliger leur sélection ou leur formation pour faire du chiffre. Je suis responsable de ces hommes. Et ceux-ci doivent être à la fois bien équipés, bien entraînés et bien commandés. Là-bas, ils sont à la fois responsables de leur propre sécurité, mais également de celle de l'équipage, ils doivent savoir comment réagir pour la garantir et toutes circonstances. Les enjeux sont trop importants. »


(© : MARINE NATIONALE)

Premières évaluations des stagiaires

Sur la base des fusiliers-commandos, il y a 80 marins qui s'y préparent. Béret vert plié dans la poche du treillis, Piazou les regarde avec attention. Trois galons sur les épaules, mais surtout vingt ans de commandos marine, il a la tranquille assurance de ceux qui n'ont pas besoin d'en dire trop pour se faire respecter. En une matinée, avec l'aide de ses adjoints, le futur chef de détachement aux Seychelles, a déjà commencé l'évaluation des stagiaires. « Bon, ça a l'air pas mal. On va voir s'ils vont tous passer le stage. Ce n'est pas forcément évident : on leur fait un concentré en quinze jours de tout ce qu'ils doivent savoir, on leur montre des choses pas toujours faciles, on leur parle de situation de guerre, on les pousse un peu. Dans le groupe, il y a une dizaine de commandos brevetés et une quarantaine de fusiliers, ceux-là connaissent le combat. Mais dans le groupe, il y a aussi une trentaine de gars qui viennent des sous-marins, de l'aéro ou des sémaphores. Eux n'ont pas été confrontés à la guerre ou au combat, mais ils savent faire des tas de choses qui seront utiles dans une EPE : ils connaissent bien la manoeuvre, le radar ou savent comment entretenir la cohésion d'une équipe en milieu fermé... Alors c'est à nous de faire coexister tous ces gens, de trouver l'équilibre qui fera que ces gars, qui vont vivre quatre mois dans des conditions difficiles, puissent compter les uns sur les autres et mener leur mission dans les meilleurs conditions possibles. » Les yeux des jeunes quartiers-maîtres brillent en regardant les bérets verts. Les instructions vont commencer.

La suite de ce reportage dans notre édition de demain

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/albums-photo/vbci/vbci-tout-terrain/652344-1-fre-FR/vbci-tout-terrain.jpg

photo Armée de Terre

 

9 Sep 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - French land systems company Nexter filed its bid for Canada's Close Combat Vehicle (CCV) competition at the end of August, said Mike Duckworth, the firm's international affairs director. The weapons manufacturer's bid is based on its VBCI fighting vehicle.

 

Nexter's Véhicule Blindé de Combat Infanterie (VBCI) goes up against BAE Systems' CV90 and General Dynamics' Piranha 5, which are competing in the Canadian government's off-the-shelf buy of an initial 108 units, with an option for 30 more, and through-life support.

 

"We submitted our proposal at the end of August," Duckworth said. "We are offering the VBCI, which will be adapted to the Canadian requirement."

 

Local industry partners are widely seen as a vital part of the Canadian competition.

 

Nexter's bid for the CCV contract is part of an export push that includes partnering with Larsen & Toubro to build a tracked version of its 155mm 52-caliber cannon, dubbed Trajan, to compete for a tender for the Indian Army. The gun is based on the Caesar wheeled-mounted gun built for the French Army.

 

As part of the export drive Nexter will be showing in public for the first time its XP2 demonstrator combat vehicle at the Defense & Security Equipment international (DSEi) show in London, opening Sept. 13.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/albums-photo/vbci/vbci-rampe-baissee/648734-1-fre-FR/vbci-rampe-baissee.jpg

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/dsc00891/1073803-1-fre-FR/dsc00891.jpg

 

09/09/2011 Sources : Marine nationale

 

Le 7 septembre 2011, à Brest, le VN Partisan  a commencé l’homologation aéronautique de sa plateforme avec le premier posé d’hélicoptère  Lynx . Cette phase va durer trois semaines.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-au-fil-de-l-eau/essai-lynx/1365736-1-fre-FR/essai-lynx.jpg

 

Des travaux ont été effectués par les sociétés Logistic Solutions et Sobrena: création de modules de combat en milieu clos (entraînement aux interventions sur bâtiments : fouilles, libération de bâtiment) et installation d’une plateforme hélicoptère capable d’accueillir des appareils d’une masse de 11 tonnes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-au-fil-de-l-eau/homologation-plateforme/1365741-1-fre-FR/homologation-plateforme.jpg

 

Le VN Partisan  est un navire civil, de la société V.Navy  filiale de V.Ships , arrivé à Brest le 17 février 2011. Un contrat de prestation de service le lie avec la Marine nationale pour servir à l’entraînement des unités de la Marine en zone Atlantique.

Construit en 1977, long de 79 mètres pour une largeur de 15 mètres, ce navire de type Plateforme Supply Vessel (PSV) est armé par un équipage de 12 marins. Il arbore une livrée noire et orange très caractéristique.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:50

http://mvistatic.com/of-photos/2011/09/10/lo10_2268550_1_px_512__w_ouestfrance_.jpg 

Le demi-flotteur de la frégate Normandie est arrivée

de Brest à Lorient par la mer. DCNS

 

10 septembre 2011 Ouest-France

 

Le site DCNS de Lorient a réceptionné hier un demi-flotteur avant de la troisième frégate multimissions Fremm baptisée Normandie. Des blocs de coque de Fremm étaient arrivés à Brest en provenance de DCNS Lorient et Cherbourg au second semestre 2010.

 

Les équipes brestoises ont assemblé ces blocs pour constituer la partie avant de la troisième frégate. Prééquipée à 40 % (attaches, peinture, isolation, tuyauterie, ventilation), la partie avant du demi-flotteur mesure 80 mètres de long et pèse environ 1 500 tonnes. Après un trajet de 24 heures, elle est arrivée par la mer. Conformément au planning du programme, cette partie avant sera ensuite jointe à la partie arrière et les travaux d'intégration se poursuivront jusqu'à sa livraison prévue en 2014.

 

La livraison des 12 Fremm (11 pour la France et une pour le Maroc) s'échelonnera de 2012 à 2022. Le programme Fremm procure 3 millions d'heures de travail chaque année et près de 50 millions, sur la durée du programme qui s'étend de 2006 à 2022.

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