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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 07:20

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-septembre-2011/projet-de-loi-de-finances-2012-pres-de-40-md-d-euros-pour-la-mission-defense/1389209-1-fre-FR/projet-de-loi-de-finances-2012-pres-de-40-md-d-euros-pour-la-mission-defense.jpg

 

30/09/2011 Source : ministère de la Défense

 

Le budget de la Défense pour l’année 2012 a été présenté en Conseil des ministres mercredi 28 septembre 2011. Tout en prenant en compte l’impératif de maîtrise des dépenses publiques et de participation de la Défense à la réduction des dépenses de l’État, le budget de la mission « Défense »  s’inscrit dans la lignée du budget triennal et de la Loi de programmation militaire. Au total, en 2012, les ressources de la mission « Défense » s’élèveront à 39,37 Md€ soit 1,9% du PIB (31,72 Md€ hors pensions).

 

Dans le cadre de ce budget, les orientations fondamentales du ministère de la Défense sont maintenues. La priorité en faveur des équipements est confirmée (études, dissuasion, opérations d'armement, infrastructure, entretien programmé du personnel et du matériel). Les crédits d’équipement atteindront en effet 16,5 Md€ en 2012 soit une progression de près de 3 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2011.

 

Premier acheteur et investisseur public, le ministère de la défense et des anciens combattants, reste au cœur de la politique de croissance et de compétitivité du Gouvernement. Il suscite et accompagne l’innovation industrielle et technologique en finançant un effort de recherche et développement de 3,5 Md€ en 2012.

 

L’entretien programmé des matériels reste un point clé identifié du ministère avec 2,75 Md€ de crédits de paiement en 2012, soit une augmentation de 7,5 % des crédits par rapport à 2011, ce qui permet de maintenir l’effort au profit de la disponibilité des équipements dans un contexte d’engagements soutenus.

 

Sur le plan des ressources humaines, parce que des armées efficaces sont d’abord des armées jeunes, le ministère de la Défense et des anciens combattants demeurera l’un des premiers recruteurs de l’État avec une prévision de recrutement de l’ordre de 21 000 militaires et de 1 200 civils.  Dans le même temps, le ministère participe pleinement à l’effort gouvernemental de maîtrise des effectifs, puisqu’il supportera 7 462 suppressions d’emplois nettes en 2012, portant essentiellement sur les fonctions de soutien.  Il confirme aussi son engagement en faveur de l’amélioration de la condition du personnel à hauteur de 90 M€ (66 M€  pour le personnel militaire et 24 M€ pour le personnel civil). Dans le cadre de l’ambitieuse réforme du ministère, il accompagne le personnel de la Défense restructurés en dotant le Plan d'accompagnement des restructurations (PAR) à hauteur de 241 M€ soit une augmentation de 1,2 % par rapport à 2011.

 

Pour le budget du secrétariat d’État à la Défense et aux anciens combattants, les mesures principales concernent une augmentation de quatre points de la retraite du combattant, la portant à 48 points conformément aux engagements du président de la République. Les autres prestations au bénéfice des anciens combattants sont maintenues en dépit d’un contexte budgétaire difficile. De nouveaux critères d’actions de feu ou de combat, plus représentatifs des conflits modernes, ont ainsi été retenus. Ils pourraient permettre d’augmenter de 25 % à 50 % le nombre de cartes du combattant attribuées au titre des opérations extérieures.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 06:45

http://eden-defense-cluster.com/image/logoeden.png

 

30/09/2011- Sldinfo.com


 

http://www.sldinfo.com/fr/wp-content/uploads/2011/09/EDEN.jpg

 

A l’occasion de la 9ème université d’été de la défense, le délégué général de la Direction générale de l’armement prônait un regroupement des différents acteurs du secteur. Conscientes de la nécessité de se réunir pour être plus forts, des PME de la Région Rhône-Alpes se sont regroupées, en 2008, pour former le cluster EDEN, le 1er cluster Défense, Sécurité et Sûreté  pour les TPE-PME.


Après trois ans d’existence et de développement, EDEN, qui totalise à ce jour 45 membres, a annoncé le 30 septembre 2011  la création de la première fédération nationale des PME du secteur militaire, de la sûreté et de la sécurité avec la création d’un EDEN Bretagne.


Pour en savoir plus, voir : CLUSTER EDEN PDF

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 06:00

http://www.lunion.presse.fr/media/imagecache/article-taille-normale/protec/2011-09/2011-09-30/201109304e8537b59e082-0.jpg

 

Le radar militaire situé sur les hauteurs de Sommepy-Tahure émet des ondes électromagnétiques cinq fois trop puissantes.

 

30 septembre 2011 F.G. - lunion.presse.fr

 

SOMEPY-TAHURE (Marne). Le radar militaire situé sur les hauteurs de Sommepy-Tahure, au nord du département, tout près des Ardennes, émet des ondes électromagnétiques cinq fois trop puissantes. Les autorités militaires l'ont arrêté par mesure de précaution alors que la population n'a pas été informée.

 

«DEPUIS mercredi, nous voyons des journalistes qui nous interrogent, mais nous ne savons rien ! ». Cette habitante de Sommepy-Tahure a presque le sourire à l'évocation des rayonnements du radar militaire situé sur les hauteurs de la commune. C'est France 3 qui a alerté la population, mercredi soir. Le petit radar blanc qui trône près du grand pylône dans l'enceinte militaire, émet des ondes électromagnétiques cinq fois supérieures à la norme selon un rapport rendu en début d'année. D'ailleurs, les ondes se diffuseraient bien au-delà de la zone militaire, à peine plus grande qu'un terrain de football.

 

Utilisé pour suivre les objets en orbite basse, ce radar, de type Satam, qui livre des données de trajectographie utilisées sur les champs de tir (comme celui tout proche de Suippes), a été arrêté par les autorités militaires « par mesure de précaution ». En effet, le lieu abrite en permanence une poignée de militaires.

 

Néanmoins, l'information de sa nocivité n'a pas été communiquée à la municipalité de Sommepy-Tahure. Ainsi, Catherine Zeltni, 1re adjointe au maire, nous avouait hier « avoir appris cela par le reportage de France 3 ! La mairie n'a pas du tout été alertée ».

 

Placé bientôt à 50 mètres de hauteur ?

 

Certes, les premières habitations sont très éloignées de ce PSI, point sensible isolé selon le terme militaire consacré. Située à plus de 3 km du village, la zone militaire ne compte pas une maison à moins de 2 km.

 

Toutefois, les alentours du radar sont cultivés par des civils tout au long de l'année. Reste à savoir la quantité d'ondes électromagnétiques qui est diffusée à l'extérieur de l'enceinte militaire.

 

D'ailleurs, l'armée de l'air a indiqué avoir lancé des études complémentaires. La demande de permis de construire un « pylône tripode de 50 mètres » de hauteur sur ce lieu, déposée le 28 juin dernier, est-elle liée à ces rayonnements ? Le radar Satam pourrait-il être placé au sommet de ce pylône ? Voilà autant de questions que nous n'avons pu soumettre au Colonel Jean-Pierre Montaigu, le commandant de la BA 113 à Saint-Dizier (Haute-Marne), injoignable hier soir. « Nous allons essayer d'avoir des informations auprès d'eux », a précisé Catherine Zeltni « mais nous n'avons aucun contact car auparavant, c'est la BA 112 de Reims qui gérait ce site avant sa fermeture ».

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 17:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/af/FS_Clem1.jpg

 

30/09/2011 Michel Cabirol – La tribune.fr

 

Selon nos informations, le fiasco de la déconstruction de la coque Q 790 a englouti plus de 20 millions d'euros.

 

Paix à son âme. Pour autant, le ministère de la Défense ne pouvait ne pas tirer des leçons du fiasco du démantèlement du porte-avions Clemenceau, la coque Q 790, dont la déconstruction a été achevée fin 2010 dans le chantier britannique Able UK d'Hartlepool. Un rapport du ministère de la Défense tire à boulets rouges sur la Marine : elle « avait fait le choix d'initier la déconstruction de ses bâtiments par celle de l'ancien porte-avions, sans avoir bien évalué les difficultés qui allaient se présenter du fait des contraintes de la réglementation relative à l'amiante, de la difficulté à sélectionner une entreprise compétente pour conduire l'opération, et des retombées médiatiques qui allaient en découler pour une opération qui se voulait exemplaire ».

 

Exemplaire, ce fut loin d'être le cas. Car la Marine et le service des Domaines, propriétaire des matériels militaires en fin de vie opérationnelle, ont dû s'y reprendre à trois fois pour signer le bon contrat en vue de démanteler le « Clem ». En 2003, ils ont choisi l'entreprise de démolition espagnole GDRS, « l'industriel le moins-disant pour le marché initial de la déconstruction en 2002, sans définir suffisamment les prestations de désamiantage à réaliser ». GDRS convoie la coque Q 790 de façon irrégulière vers la Turquie. Premier scandale. La Marine la récupère finalement à proximité de l'Italie. La caution versée par GDRS (460.000 euros) est conservée par l'État « après rupture du contrat », précise le rapport.

 

En 2004, le deuxième contrat, passé à la société SDI, représente « un coût de 11,8 millions pour les travaux de désamiantage effectués à Toulon et le passage du canal de Suez » en vue de sa déconstruction finale en Inde, selon le rapport. C'est le début des fameuses tribulations du « Clem », l'Inde, sous la pression des organisations internationales, refusant in fine de l'accueillir en raison des fortes quantités d'amiante à bord. À la veille de la visite de Jacques Chirac en Inde en février 2006, la France finit par le rapatrier. « Pour le remorquage de la coque de l'Inde vers Brest, le montant payé s'est élevé à 1,6 million d'euros ». Au final, la Marine signe un contrat de démantèlement en 2008 avec Able UK.

 

« La déconstruction de la coque Q 790 a un coût, environ 20,8 millions d'euros, peu élevé et non encore définitif, mais qui aurait pu l'être moins, 12,2 millions d'euros si l'opération avait été conduite sans les aléas de son désamiantage et de ses voyages imprévus ». Sans oublier les frais de contentieux (480.000 euros).

 

Le rapport conclut que « cette opération, difficile, montre clairement qu'il revient au ministère de la Défense de conduire seul la déconstruction des navires ». Et de prévoir le démantèlement des matériels militaires dès leur conception dans le cadre de la conduite des opérations d'armement.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:55

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/2049203050.jpg

 

30.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Décidément, les PPP sont à la mode. Voilà que l'on reparle de l'option Partenariat Public Privé dans le cadre du remplacement des C-135 FR, vieillissants avions de ravitaillement en vol de l'escadron Bretagne (dont les pilotes, pour patienter, ont reçu la semaine dernière, la visite de miss France).  

 

Selon Defense News, qui relaie des déclarations de Hugues Bied-Charreton, le directeur des affaires financières au SGA, le gouvernement français pencherait désormais pour un PPP impliquant quatorze ravitailleurs A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport). La première commande serait prévue pour 2013, et une première livraison en 2017. Cliquer ici pour lire l'article de Defense News.

 

La facture? A 175 millions d'euros l'unité (l'ordre de grandeur si l'on se réfère aux commandes australienne ou britannique de ce même avion), elle s'élève à environ 2,4 milliards d'euros.

 

"Nous sommes faibles dans le domaine du ravitaillement en vol, où nos avions sont très anciens , reconnaissait l'amiral Guillaud, chef d'état-major des armées, lors de l'Université de la défense, le 6 septembre à Rennes. Nous attendons avec impatience la version européenne livrée de l'autre côté de la Manche." Une allusion claire aux A330 MRTT commandés par le Royaume-Uni... Egalement dans le cadre d'un PPP.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_logos/calepin-international/316437-1-fre-FR/calepin-international.jpg

 

30/09/2011 DGA

 

Le service des affaires industrielles et de l'intelligence économique (S2IE) de la DGA vient de publier le calepin international version anglaise.


Cet ouvrage de référence présente un vaste panorama de l'industrie de défense mondiale en diffusant des données synthétiques sur de nombreuses sociétés françaises et étrangères du secteur de l'aéronautique, de l'espace et de la Défense. On y retrouve pour chacune d'elles le nom de leurs dirigeants, de leurs principales filiales, des accords de coopération, leurs données économiques ou encore leurs principaux programmes.

 

> Télécharger le calepin international en version anglaise (PDF - 2,75 Mo)


> Télécharger le calepin en version française (PDF - 4,9 Mo)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/36589.jpg

 

Un hélicoptère Tigre devant le BPC Tonnerre

crédits : EMA

 

30/09/2011 MER et MARINE

 

Tirs au canon contre des cibles terrestres, déploiement d'hélicoptères de combat depuis la mer... La Marine nationale continue d'intervenir en Libye, où les combats se poursuivent. Du 22 au 29 septembre, le groupe aéromobile (GAM) embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a réalisé 8 sorties, qui s'ajoutent à 132 autres sorties, dont 88 d'attaque au sol, réalisées sur la même période par l'armée de l'Air (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT, E-3F, C135) et l'aéronautique navale (Atlantique 2).


Les bâtiments de surface engagés dans l'opération Harmattan au sein de la TF 473 sont également intervenus directement contre les forces fidèles au colonel Kadhafi. Ainsi, les frégates Cassard et La Fayette ont effectué des tirs contre terre en appui d'un raid du GAM.


Du 22 au 29 septembre, les forces françaises oont neutralisé une cinquantaine d'objectifs, soit une trentaine de véhicules militaires (dont 3 lance-roquettes et une pièce d'artillerie dans la région de Syrte) ; ainsi qu'une vingtaine de bâtiments de commandement, dépôts de munitions et de véhicules, de même qu'un site radar dans les régions de Hun et Syrte.




Frégate française au large de la Libye (© : EMA)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:40

http://www.meretmarine.com/objets/500/36673.jpg

 

crédits : MARINE NATIONALE

 

30/09/2011 MER et MARINE

 

Caïman Marine, Dauphin, Panther, Lynx, Alouette III, mais aussi Gazelle, Puma et Fennec... Après trois semaines d'essais avec différents types de machines, la plateforme hélicoptère du VN Partisan a été homologuée. Le navire support, exploité par V.Navy au profit des armées, peut effectuer des manoeuvres de jour comme de nuit, du transfert de charges lourdes sur un bâtiment à la mer (VERTREP), ou encore du treuillage et de la corde lisse. Bâtiment « plastron », le VN Partisan interviendra pour les besoins d'entrainement des pilotes d'hélicoptères de la Marine nationale, mais aussi de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air et de la Gendarmerie nationale. Pour son début de service, le VN Partisan sera le navire support de la campagne ESHE (école de spécialisation sur hélicoptères embarqués) la semaine prochaine au profit des pilotes de l'aéronautique navale. Il doit aussi participer également à l'exercice Sparfell.


Caïman Marine sur le VN Partisan (© : MARINE NATIONALE)


Caïman Marine sur le VN Partisan (© : MARINE NATIONALE)


Caïman Marine sur le VN Partisan (© : MARINE NATIONALE)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/36670.jpg

 

L'Aquitaine

crédits : DCNS

 

30/09/2011 MER et MARINE

 

Dans le port de Lorient, une centaine de salariés de DCNS et de ses sous-traitants s'active sur l'Aquitaine. Rentrée le week-end dernier de sa dernière campagne d'essais en mer, la tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM) en impose. Sous les grues du site, le puissant bâtiment arbore ses lignes furtives, résolument modernes. « Elle a de l'allure quant même », lâche un ouvrier. Dans sa voie, on sent poindre une certaine fierté, manifestement partagée par bon nombre de ses collègues. Il faut dire que, pour l'heure, le prototype de la nouvelle génération de frégates de la Marine nationale donne toute satisfaction. « De mémoire, on a jamais vu des essais en mer se passer aussi bien », confie un cadre de DCNS. Evidemment, il convient de rester prudent car un « pépin » peut toujours survenir. Mais, pour l'instant, le programme se déroule dans les temps impartis. « Il y a toujours de petits réglages à faire, c'est normal avec un nouveau navire, surtout un prototype. Mais dans l'ensemble nous sommes extrêmement satisfaits. Les essais de plateforme ont été menés à bien et nous débutons l'intégration du système de combat », explique-t-on chez DCNS, où on se montre confiant dans le fait que le bâtiment, qui sera basé à Brest, soit livré comme prévu mi-2012.


L'Aquitaine à Lorient (© : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)

Très gros travail en amont pour éviter les problèmes

Au sein des équipes lorientaises de DCNS, l'enthousiasme est perceptible. Et c'est d'autant plus naturel que l'Aquitaine est très loin d'être un simple bateau. Véritable concentré de technologie, intégrant ce que l'on sait faire de mieux, actuellement, en termes d'électronique et d'armement, la FREMM représente un challenge technologique considérable. « Nous avions un grand défi sur ce programme en termes d'innovations, d'intégration très poussée des systèmes, d'automatisation et de planning. C'est pourquoi nous avons pris beaucoup de précautions ». Tirant profit de sa longue expérience dans les projets complexes, DCNS a, très en amont, mis en oeuvre des moyens permettant d'anticiper les problèmes. C'est notamment le cas pour le système de combat. « Avant de procéder à l'intégration sur le navire, nous passons par une plateforme d'intégration à Toulon, où l'on qualifie les différentes phases de l'intégration des systèmes au CMS (Combat Management System, ndlr). Aujourd'hui, tout est en ligne et il n'y a pas de problème particulier », relève-t-on à Lorient. Dernièrement, tous les senseurs installés sur l'Aquitaine (radars, sonars, guerre électronique...) ont été testés indépendamment avant, désormais, de passer à la phase d'intégration, progressive, de tous ces éléments au système de combat, grâce auquel les équipements vont interagir et permettre, après traitement des données, d'offrir aux marins une parfaite maîtrise de leur environnement en surface, sous la mer et dans les airs.


L'Aquitaine à Lorient (© : MER ET MARINE)

Un Central Opérations futuriste

C'est au Central Opérations (CO), le cerveau du bâtiment, que les informations seront traitées et les décisions prises. Cet espace, fermé et protégé, donne l'impression de se retrouver sur la passerelle de vaisseau futuriste. Sur un espace surélevé, quatre consoles, dotées chacune de trois écrans, vont servir au chef de quart et aux chefs des différents domaines de lutte. Cette partie du CO surplombe légèrement 10 autres consoles où prendront place les opérateurs, et fait face à deux grands écrans plats où seront retransmises la situation tactique ou encore les images du réseau de caméras qui surveille l'ensemble du navire. « Le CO s'appuie sur le système de combat SETIS, qui est le plus intégré que nous ayons développé jusqu'ici. Ce système contrôle tous les équipements, qu'il s'agisse des senseurs ou des armes, et a impliqué une nouvelle organisation ». Contrairement aux anciens navires, les consoles du CO ne sont pas dédiées à telle ou telle action. Elles sont toutes multifonctions et reconfigurables, tout en pouvant interagir entre elles. Derrière le CO se trouve le local des communications, qui seront particulièrement importantes sur les FREMM (liaisons HF, VHF, liaisons de données L16 et L22, deux antennes pour le système de communication par satellite Syracuse III...), ainsi qu'un local permettant d'installer un petit état-major de force.


Vue du CO (© : DCNS)


Vue du CO (© : DCNS)


Vue du CO (© : DCNS)

Automatisation et équipage réduit

Les FREMM françaises se distinguent également par une réduction significative de l'équipage. Alors que sur les générations précédentes (types F67 et F70), l'équipage comprend 250 à 300 marins, il n'y aura que 108 marins sur l'Aquitaine. « Cette réduction de l'équipage est l'un des grands challenges du programme. Pour y parvenir, nous avons développé au maximum les systèmes automatisés ». Comme pour le système de combat, une plateforme d'intégration à terre a été installée pour le « ship management system », le système de conduite du navire, sur lequel le premier équipage de la frégate s'est entrainé afin de se roder à son nouvel outil. « Là encore, les essais en mer ont été plus efficaces car nous avons travaillé en amont plusieurs mois avant le premier appareillage ». Grâce à l'automatisation, il sera possible de conduire la frégate avec seulement trois personnes en passerelle. Celle-ci se révèle particulièrement vaste et bien conçue. Comme pour le CO, l'ergonomie de cet espace a, d'ailleurs, été étudiée par les équipes de DCNS et les marins grâce à des salles de réalité virtuelle. Dotée de tous les équipements nécessaires à la conduite du navire, y compris un contrôle direct de la propulsion, elle comprend aussi une quinzième console multifonctions identique à celles du CO. Cette console, située à côté du fauteuil du « pacha », permet au commandant de suivre, en direct, la situation tactique et d'accéder à toutes les fonctionnalités.


La passerelle de l'Aquitaine (© : DCNS)

Un navire particulièrement silencieux

Niveau propulsion, l'Aquitaine est dotée d'un système hybride. L'énergie est produite par quatre diesels générateurs MTU (série 8000) répartis en deux compartiment et alimentant, jusqu'à 15/16 noeuds, des moteurs électriques de propulsion Jeumont. Puis, pour les vitesses élevées, le système bascule sur une turbine à gaz (GE LM2500) qui, avec sa puissance de 32 MW, fait monter le navire jusqu'à 27 noeuds. Cette configuration permet, pour les petites et moyennes vitesses, de bénéficier des avantages de la propulsion électrique, à savoir des gains en matière de consommation et une discrétion accrue. Cette dernière caractéristique est particulièrement intéressante pour les FREMM, dont les 9 premières unités auront prioritairement pour mission la lutte anti-sous-marine. « Dans la lutte ASM, il est essentiel d'être discret », rappelle un ingénieur, précisant que cette discrétion permet non seulement d'être moins détectable mais, aussi, d'améliorer les capacités de détection du bâtiment. Point crucial pour FREMM, la discrétion acoustique a été testée la semaine dernière à Brest, où se trouve un dispositif permettant de mesurer la signature des bâtiments. « L'Aquitaine s'est révélée être particulièrement silencieuse et nous pensons que les sous-mariniers en seront les premiers surpris. On peut clairement affirmer que cette frégate est l'une des plus discrètes du monde et c'est une grande fierté », se félicite-t-on chez DCNS. L'industriel attend également beaucoup du nouveau sonar remorqué CAPTAS (Thales) installé à l'arrière, dont les essais vont prochainement débuter.


L'Aquitaine à Brest la semaine dernière (© : MICHEL FLOCH)

Au niveau de la propulsion, on notera que les essais mer ont également permis d'atteindre la vitesse maximale, avec dit-on à Lorient une « confortable marge de manoeuvre en termes de puissance». Le système de propulsion de secours, avec un propulseur rétractable situé sous la coque, a également été testé avec succès. Sans sa propulsion principale, le bâtiment, avec ce seul équipement, a été capable d'atteindre la vitesse de 7 noeuds. Sur certaines photos, on a pu voir, près de la ligne de flottaison, une fumée blanche. Il s'agit des échappements des diesels-générateurs situés dans le compartiment avant. D'après les ingénieurs, ces dégagements de fumée ne sont pas problématiques pour la signature infrarouge de la frégate, puisque situés à proximité de l'eau et, en fait, constitués en grande partie de vapeur. DCNS travaille néanmoins sur des solutions permettant de limiter ces échappements.


FREMM italienne (© : FINCANTIERI)

La coopération franco-italienne très symbolique

Il est intéressant de noter que, politiquement, le programme FREMM, confié à l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement) a été « vendu » par Paris et Rome comme une grande coopération franco-italienne. Initialement, on pensait donc que les bâtiments français et italiens seraient identiques, à l'instar des précédentes frégates Horizon. En réalité, il n'en est rien puisque qu'en dehors de quelques gros équipements achetés en commun (comme les turbines à gaz et les lanceurs de missiles), les FREMM françaises et italiennes n'ont, en fait, pas grand-chose à voir. Les bâtiments italiens réutilisent le système de combat et une version améliorée du radar EMPAR des Horizon, alors que les Français ont décidé de passer à une nouvelle génération de système de combat, le SETIS, et d'adopter le radar multifonctions Herakles de Thales. Côté propulsion, DCNS a préféré les diesels-générateurs MTU aux Isotta Fraschini des FREMM italiennes, sans oublier que l'Aquitaine mettra en oeuvre, en plus des missiles surface-air Aster 15, des missiles de croisière Scalp Naval. Côté artillerie, les Italiens ont opté pour un canon de 76mm ou 127mm à l'avant et un canon de 76mm à l'arrière. Les bâtiments de la Marine nationale embarqueront, quant à eux, une tourelle de 76mm (l'option 127 est toujours ouverte) à la proue et, sur l'arrière, deux canons télé-opérés de 20mm situés de chaque côté du hangar. Des négociations sont actuellement en cours avec Nexter en vue d'acquérir des systèmes Narwhal.
On le voit donc, les FREMM construites de part et d'autres des Alpes sont, contrairement aux Horizon, très loin d'être des sisterships et présentent d'ailleurs un design très différent. Longtemps rallié au discours politique porté sur l'image de la coopération européenne, DCNS commence d'ailleurs à changer de discours, afin que les clients potentiels comprennent bien que les deux navires sont différents et n'offrent pas les mêmes capacités.


L'Aquitaine (© : DCNS)

Perspectives à l'export et grand potentiel évolutif

Car, sur le marché international, Français et Italien sont en concurrence pour vendre leurs modèles de FREMM. Chez DCNS, on mise beaucoup sur la livraison, l'an prochain, de l'Aquitaine, afin que le navire démontre, aux mains des marins français, l'étendue de ses performances. Au sein de l'industriel français, on est convaincu de disposer, avec ce navire, d'un potentiel commercial considérable. « C'est un navire très performant et compétitif, qui sera appelé à devenir le modèle de référence pour ce type de frégates », assure-t-on chez DCNS, où l'on fonde de grands espoirs à l'export. « C'est une frégate très polyvalente, conçue dans une perspective de réduction des coûts d'exploitation et qui dispose d'un fort potentiel d'évolution. Contrairement aux anciens navires, qui étaient pour la plupart limités dès le neuvage, nous avons, dès le début, pris en compte les possibilités d'évolutions futures ou l'intégration de demandes supplémentaires provenant de clients à l'export. On pourra, par exemple, mettre un canon de 127mm à la place du 76mm, loger deux hélicoptères dans le hangar où, à la place du sonar remorqué, installer un dispositif de mise à l'eau pour embarcations. Le design actuel peut accepter de nombreuses évolutions et nous avons de la marge au niveau de la puissance des moteurs, ce qui permettra notamment à la Marine nationale de gérer avec plus de souplesse l'évolution de ses navires sur toute leur durée de vie ».



L'Aquitaine à Lorient (© : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)

Pour l'heure, la France a commandé 11 frégates, soit 9 du type Aquitaine, ainsi que deux autres en version antiaérienne. Baptisées FREDA, ces navires ne disposeront pas de sonar remorqué et, côté missiles, les Scalp Naval seront remplacés par des Aster, ce qui donnera une capacité d'emport de 32 Aster 15 et Aster 30. Une douzième frégate, sistership de l'Aquitaine (sans Scalp Naval et avec des communications adaptées) est en cours d'achèvement à Lorient. Commandé par le Maroc, le Mohammed VI doit débuter ses essais en mer mi-2012 pour une livraison l'année suivante. Du côté du programme français, la FREMM 2, future Normandie, est en cours d'assemblage dans la forme de construction, en vue d'une livraison en 2014. L'usinage de la FREMM 3 (Provence) se poursuit, alors que la quatrième frégate française, la Languedoc, verra sa construction débuter d'ici la fin de l'année.


L'Aquitaine (© : DCNS)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 12:15

http://www.leparisien.fr/images/2011/09/30/1633036_photo-1317370741287-1-0.jpg

 

L’ancien fleuron de l’armement français Manurhin s'impatiente. L’Etat, qui a promis son entrée au capital pour assurer la survie de l'entreprise, n'a toujours pas donné suite alors que le temps est compté. | Sebastien Bozon

 

30.09.2011 leparisien.fr

 

L’ancien fleuron de l’armement français Manurhin s'impatiente. L’Etat, qui a promis son entrée au capital pour assurer la survie de l'entreprise, n'a toujours pas donné suite alors que le temps est compté.

 

"Nous construisons un puzzle à trois pièces. Les deux premières sont sur la table, il manque celle de l’Etat. Le temps presse, c’est une question de jours", décrit Rémy Thannberger, PDG depuis l’an dernier de l’entreprise de 130 salariés basée à Mulhouse (Haut-Rhin).

 

Manurhin, rendue célèbre par ses revolvers et recentrée aujourd’hui sur la fabrication de machines de munitions, a sollicité l’Etat pour participer à une augmentation de capital "de 5 à 10 millions d’euros", expose M. Thannberger. Cette augmentation associe le slovaque Delta Defence et des fonds du conseil régional d’Alsace. Or au terme de plusieurs mois de discussions, le gouvernement n’a pas donné son accord contrairement aux deux autres investisseurs. Et Delta Defence conditionne sa venue à celle de l’Etat, compte tenu des contraintes administratives particulières qui régissent le secteur de l’armement, ajoute le dirigeant.

 

A court de fonds propres, l’entreprise puise actuellement dans ses ultimes réserves et faute de déblocage rapide de la situation, son dépôt de bilan prochain est prévisible, reconnaît M. Thannberger. Le coût pour les comptes publics du licenciement du personnel serait bien supérieur aux montants qu’exige l’entrée au capital, fait-il observer.

 

Le dirigeant indique ne pas comprendre les tergiversations de l’Etat, car la pérennité de l’entreprise est assurée par un carnet de commandes "équivalent à quatre années pleines d’activité". En outre, Delta Defence, qui deviendrait premier actionnaire avec un tiers du capital, s’est engagé à ne délocaliser ni la production ni le centre de décision.

 

Les salariés s’indignent également. Ils sont "laissés à l’abandon, sans aucun signe de l’Etat", écrit la CFDT, principal syndicat du site, dans un courrier à Nicolas Sarkozy du 20 septembre.

 

"Nous ne comprenons pas qu’une entreprise dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est plus que viable se retrouve dans cette situation qui semble s’orienter vers un gâchis humain et industriel", ajoute la CFDT.

 

La fragilité de Manurhin vient de sa situation financière: ses fonds propres sont réduits à peau de chagrin, conséquence d’errements passés. Les comptes de 2010 sont déficitaires de 2,5 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros.

 

L’Etat entrerait au capital via la société de conversion Sofred et Nexter, l’entreprise publique d’armement ex-GIAT. Manurhin avait sollicité d’abord le Fonds de consolidation et développement des entreprises (FCDE), outil du FSI, mais il a été éconduit "sans que personne ne vienne nous voir, c’est stupéfiant", commente M. Thannberger.

 

Selon le dirigeant, le blocage actuel se situe "à Bercy, chez M. Baroin" dont le cabinet, sollicité par l'AFP, n'a pas réagi.

 

"Nous avons l’accord du ministère de la Défense. Je n’imagine pas Manurhin disparaître à cause de lourdeurs administratives", conclut Rémy Thannberger.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 12:05

http://www.air-cosmos.com/img/1-3467-0/harfang-libye.jpg

photo Armée de l'Air

 

le 23/09/2011 GS – Air & Cosmos

 

Le seul Male de l'armée de l'Air a accumulé plus de 6.000 heures de vol depuis sa mise en service.

 

Comme les grandes entreprises, l'armée de l'Air surexploite ses intérimaires. Et tout particulièrement le drone moyenne altitude longue endurance (Male) Harfang, dont quatre exemplaires avaient été commandés par les aviateurs au titre du programme de Système Intérimaire de Drones Male (SIDM). Système qui, à l'origine, n'avait absolument pas vocation à être utilisé en conditions réelles sur un théâtre d'opérations.

 

Pourtant, plus de deux ans après sa mise en service, les chiffres parlent d'eux-mêmes: plus de 6.000 heures de vol ont été accumulées par les quatre vecteurs aériens Harfang, dont une écrasante majorité en zone de conflit. Déployé en Afghanistan, sur la base de Bagram, depuis février 2009, le Harfang y aurait accumulé pas moins de 4.250 heures de vol au cours de 511 missions. Ces chiffres, arrêtés au 18 septembre, ont été révélés mercredi par Cassidian, la division d'EADS responsable du programme.

 

Opérationnel depuis le 24 août sur la base sicilienne de Sigonella, le Harfang participe régulièrement à la surveillance du territoire libyen. L'unique vecteur déployé en Sicile a réalisé 11 missions en date du 18 septembre, accumulant ainsi 179 heures de vol. Du 18 au 27 mai dernier, un drone a également participé, depuis la base aérienne 105 d'Evreux , à la surveillance du G8 de Deauville - évènement au cours duquel 62 heures de vol ont été réalisées.

 

En octobre 2013, l'actuel contrat de maintien en condition opérationnelle (MCO) du Harfang prendra fin. Et à cette date, le F-Heron TP, successeur désigné du Harfang, n'aura toujours pas été livré. Les aviateurs devront donc renégocier avec l'industriel les termes d'une extension de ce contrat de soutien. Peut-être auront-ils même à le faire plus tôt : des discussions seraient en effet déjà en cours pour augmenter le volume annuel d'heures de vol couvert par ces accord de MCO. Actuellement fixé à environ 2.000 heures, il s'avèrerait finalement insuffisant au regard du retour d'expérience engrangé par les opérations en Libye et en Afghanistan.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 12:00
PLF 2012 : le budget de défense en croissance

30 septembre 2011 par J H l- DSI n°74, octobre 2011

 

Selon le projet de loi de finance 2012, le budget de défense va connaître une croissance à 31,72 milliards d’euros (39,37 milliards avec les pensions, soit 1,9 % du PIB), soit 550 millions d’euros de plus qu’en 2011. Boosté par des recettes exceptionnelles qui n’ont manifestement pas toutes été versées à la défense (elles se montent à 1,09 milliard), le budget comprend toujours un poste « équipement » de 16,5 milliards d’euros (16 en 2011).

 

Ce montant, toutefois, doit être relativisé, dès lors qu’il comprend les infrastructures mais aussi le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO). Concrètement, l’équipement stricto sensu et hors dissuasion représente 7,8 milliards d’euros. La dissuasion (y compris ses infrastructures, études, etc.) représente 3,4 milliards. Le MCO passe à 3 milliards, en augmentation. Plus largement, la masse salariale hors-pension passe de 11,7 milliards en 2011 à 11,6 en 2012.

 

Concrètement, seront reçus en 2012 : 1 C-160 Gabriel rénové, 7 nacelles de reconnaissance Areos, 11 Rafale, 2 Falcon 2000 LX, 5 CN235, 228 AASM, 2 systèmes SAMP/T et 61 missiles Aster, 10 missiles MICA, 15 Mistral rénovés, 3 EC725 Caracal, 8 NH90, 4 Cougar rénovés, 6 Tigre, 4 036 FELIN, 100 VBCI, 38 VHM, 16 Exocet MM40 bloc 3, 1 frégate FREMM, 1 BPC, 1 500 Ensembles de parachutage du combattant (EPC), 200 véhicules Petits véhicules protégés (PVP); 3 Système de Pose Rapide de Travure (SPRAT), 12 réseaux navals RIFAN étape 2, 51 stations ASTRID phase 2, 11 stations navales et 1 téléport TELCOMARSAT, 17 kits de numérisation SI Terre, 10 stations sol et navales SYRACUSE III.

 

Sont au programme pour 2012, pour la dissuasion, la commande d’une tranche de production du missile balistique M51.2 ; le lancement de la réalisation du programme TRANSOUM relatif aux transmissions stratégiques ; la poursuite de la rénovation des C135. En matière de commandement et maîtrise de l’information, sont programmés la poursuite de la réalisation de deux satellites optiques à très haute résolution MUSIS ; la poursuite de la numérisation des forces et la modernisation de leurs moyens d’information et de communication avec les commandes de 19 réseaux navals RIFAN étape 2 et de 8 systèmes de drones tactiques SDTI ; la réalisation de travaux de développement pour le programme CONTACT (réseau de radiocommunication tactique) ; le lancement des travaux de développement du Système d’information des armées (SIA).

 

En matière de combat, sont prévus le lancement de la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2), la préparation du prochain arrêt majeur du porte-avions Charles-de-Gaulle et du développement du missile Antinavire Léger (ANL). La projection devrait compter sur 2 avions Falcon 2000 LX, la rénovation de 5 Cougar ; 1 500 EPC ; 34 NH90 ; 100 PVP. En matière de sauvegarde/protection, sont au programme 1 Bâtiment de Soutien et d’Assistance Hauturiers (BSAH) ; 3 systèmes de Détection et d’identification d’agents Biologiques (DETECBIO) ; 3 patrouilleurs de type Supply Ship.

 

Consulter le budget 2012 de la défense : mindef_VF[1]

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 07:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/85/A-330-200_MRTT_Australia_%281%29.JPG

photo by Outisnn

 

29 Sep 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - The French government is leaning toward a public-private partnership (PPP) lease deal to acquire a fleet of 14 multirole tanker transport (MRTT) aircraft, a Defense Ministry official said Sept. 29.

 

Talks are being held on the basis of a lease and a traditional purchase, said Hughes Bied-Charreton, director of financial affairs for the secretary-general for the administration.

 

With a PPP, lease payments would smooth out and help absorb the MRTT acquisition cost, he said.

 

A decision could be made earlier, but an order would not be made before 2013, which would mean a tight timetable for delivery in 2017, Bied-Charreton said.

 

The French Air Force is keen to acquire the new aircraft because the fleet of Boeing C-135 FR tankers is about 40 years old.

 

The tanker acquisition could cost 2.4 billion euros ($3.26 billion), at a unit price of 175 million euros, based on Australian and British purchases of the Airbus A330 MRTT, according to the business magazine Challenges.

 

The Libya campaign showed that in-flight refueling was a French capability gap because of the age of the fleet, Adm. Edouard Guillaud, the chief of the Defense Staff, told the summer defense university conference.

 

France has been discussing, as a temporary measure, a pooling of the 14-strong fleet of A330 MRTT jets acquired under lease for the British Royal Air Force's Future Strategic Tanker Aircraft program.

 

The A330 MRTT is a military conversion of the A330 commercial airliner, which this year lost to Boeing in the U.S. Air Force's KC-X replacement program.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 20:35

thales

 

27/09/2011 AEROCONTACT

 

PARIS, 27 septembre (Reuters) - Thales envisage de céder une partie de ses activités de services informatiques et les noms de Logica et GFI Informatique circulent parmi les repreneurs potentiels, rapportent mardi les Echos.

 

Le journal économique cite des sources concordantes selon lesquelles l'électronicien de défense pourrait se séparer de sa division "Business Solutions" spécialisée dans les grands projets d'intégration auprès, par exemple, des hôpitaux de Paris.

 

Un porte-parole de Thales a refusé de faire un commentaire, tout comme une porte-parole de Logica. Chez GFI Informatique, personne n'était disponible dans l'immédiat pour commenter l'information.

 

L'action Thales a ouvert en hausse de 2% environ à la Bourse de Paris. A 9h42, le titre prenait 1,49% à 24,45 euros. L'indice SBF120 gagnait 2,4%.

 

Le pôle de services informatiques du groupe Thales a réalisé l'an dernier 81 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie environ 500 personnes, toujours selon Les Echos.

 

"C'est la partie de Thales Services la plus exposée à la concurrence et la plus éloignée du coeur de métier de Thales", explique un proche du dossier cité par le quotidien.

 

Le journal rappelle également que la SSII GFI Informatique avait déjà conclu en 2002 un accord de reprise de l'ex-Syseca - la filiale informatique de Thales à l'époque où le groupe s'appelait Thomson-CSF - mais que la transaction avait échoué à cause des conditions de marché. Les Echos observent aussi que Jean-Paul Lepeytre, membre du conseil d'administration de GFI depuis mai dernier, a dirigé auparavant Thales Services. (Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 20:20

Minefi.jpg

 

29.09.2011 Cyril Altmeyer, édité par Marie Mawad - hightech.nouvelobs.com

 

PARIS (Reuters) - Le ministère de la Défense s'est déclaré jeudi optimiste sur les enchères à venir d'une deuxième tranche de fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), dont certaines seront libérées par les armées, après les recettes meilleures que prévu retirées d'une première tranche la semaine dernière.

 

Au moment où le budget de l'Etat est particulièrement tendu, le ministère de la Défense attend au total près d'un milliard d'euros de recettes exceptionnelles tirées de la vente de ces fréquences dont l'armée n'a plus l'utilité.

 

Le régulateur des télécoms (Arcep) a adjugé il y a une semaine une première tranche de fréquences sur une bande de 2,6 GHz -qui était intégralement utilisée par les armées- aux quatre opérateurs mobiles français -Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Télécom- pour un total de 936 millions d'euros, bien au-delà du prix plancher de 700 millions.

 

Les opérateurs, pour qui ces fréquences sont cruciales pour lancer les services internet du futur, doivent déposer d'ici la mi-décembre des dossiers pour le deuxième tour, dont le gouvernement attend au moins 1,8 milliard d'euros. Il s'agit cette fois de fréquences de 800 Mhz, dites "en or", car elles offrent une vaste couverture du territoire et une bonne pénétration à l'intérieur des bâtiments. L'armée et la télévision analogique se partageaient ce spectre.

 

"Le fait que nous ayons été sensiblement au-dessus du prix de réserve sur les bandes de 2,6 GHz est une très bonne chose et nous rend plutôt confiants sur (...) l'hypothèse d'un milliard d'euros (de recettes) qui figure dans la loi de finance 2012", a dit Hughes Bied-Charreton, directeur des affaires financières au secrétariat général pour l'administration, lors d'un point presse.

 

Le budget de la défense, troisième poste de l'Etat derrière l'enseignement scolaire et la charge de la dette, est fixé à 31,72 milliards d'euros hors pensions dans le projet de loi de finances 2012 contre 31,17 milliards dans celui de 2011.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 20:05

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/le-bourget/phototheque/l-espace-defense-au-salon-du-bourget-l-exterieur/1258960-1-fre-FR/l-espace-defense-au-salon-du-bourget-l-exterieur.jpg

source defense.gouv.fr

 

29/09/2011 I.M. avec C.J. et J.H. -  LaTribune.fr

 

Marqué par la rigueur, le projet de loi de finances pour 2012 fait la part belle à certains ministères qui voient leurs crédits augmenter.

 

Rigueur oblige, plusieurs missions de l'État voient leurs crédits diminuer. C'est notamment le cas de la mission « travail et emploi » (-12,19 % sur un an par rapport au budget 2011), les médias (- 11,27 %) ou les relations avec les collectivités (- 4,89 %). Quant à l'Éducation nationale, elle paye le plus lourd tribut en termes de suppressions de postes (-14.000, soit plus de 70.000 sur le quinquennat). Quelques ministères ont toutefois été épargnés.

 

Défense. La mission enregistre une augmentation de ses crédits en 2012 de 1,59 % par rapport à 2011, à 30,63 milliards d'euros, hors pension, en conformité avec la Loi de programmation militaire 2009-14, selon le ministère. Cette hausse des crédits est avant tout destinée à financer les opérations extérieures, chroniquement sous évaluées. Cette présentation du budget intervient alors que ce surcoût des « Opex » a explosé en 2011, à 1,2 milliard d'euros, du fait principalement de l'opération « Harmattan » en Libye, estimée à près de 350 millions d'euros. Les effectifs du ministère sont en revanche revus à la baisse (- 7.462).

 

Justice. C'est « le seul ministère à bénéficier de créations nettes d'emplois », a souligné mercredi Valérie Pécresse, ministre du Budget. La justice gagne de fait 515 postes et verra ses crédits progresser de 3,56 % à 6,05 milliards d'euros hors pensions.

 

Recherche et enseignement supérieur. Ce ministère est considéré comme l'un des soutiens à la croissance par le gouvernement. Outre un gel des suppressions de postes de 2010 à 2013 obtenu après le mouvement de 2009, le chef de l'État a promis un effort financier de 9 milliards d'euros supplémentaires sur sa mandature, « hors plan campus et grand emprunt » (respectivement 5 et 22 milliards d'euros), a tenu à préciser Valérie Pécresse. La « Mires » (mission interministérielle qui regroupe en fait plusieurs programmes relevant de l'Économie, l'Écologie, la Défense, la Culture et l'Agriculture), voit ses crédits budgétaires augmenter de 428 millions d'euros à 27,78 milliards, dont 373 millions pour l'enseignement supérieur. Les universités vont notamment recevoir 237 millions pour « conforter l'autonomie », dont 191 millions pour la masse salariale.

 

Culture et communication. Frédéric Mitterrand a présenté mercredi un budget globalement en hausse de 0,9 % à 7,4 milliards d'euros. Cette petite hausse cache plusieurs baisses importantes. D'abord, les aides à la presse (-30 millions d'euros, soit - 7 %), suite à la fin des mesures des états généraux. Ensuite, l'audiovisuel extérieur (qui regroupe France 24, RFI et TV5), voit ses crédits reculer de 12 millions (-3,5 %). Enfin, le Centre national du cinéma voit ses recettes diminuer de 50 millions (-7 %) car la contribution des fournisseurs d'accès Internet recule (-4,89 %).

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 18:20

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/1188987640.JPG

 

29.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La Marine nationale vient de diffuser quelques belles photos du VN Partisan prises lors des essais pour l'homologation de la plateforme hélicoptère. L'homologation a été donnée hier soir, "après 14 vols et 160 appontages". Sur la photo ci-dessus on aperçoit nettement le "château" en containeurs construit par Logistic Solutions et posé sur la plage arrière, en avant de la plate-forme de poser d'hélicoptères.

 

partisan 2.JPGLe premier hélicoptère, un Lynx, s'est posé le 7 septembre sur la plate-forme du VN Partisan. S'en sont suivies 3 semaines d'homologation avec la participation aux essais de Caïman Marine (NH90), Dauphin, Lynx, Panthère, Alouette III, Gazelle, Fennec et Puma.

 

Selon la Royale, pour son début de service, le Partisan sera le navire support de la campagne ESHE (école de spécialisation sur hélicoptères embarqués) la semaine prochaine au profit des pilotes de la Marine. Il participera également à l'exercice Sparfell.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 18:05

http://www.ouest-france.fr/of-photos/2010/08/02/SIGE_BOMBE_apx_470_.jpg

source ouest-france.fr

 

29 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

En mai dernier, avec son chien, un promeneur tombe sur un os : deux obus affleurent au pied de la falaise d’Englesqueville-la-Percée. Sur ce rivage marqué à jamais par le Débarquement, entre la Pointe du Hoc et Omaha Beach, ce genre de vestige est courant. En 2009, le maire de la commune avait déjà pris un arrêté pour interdire l’accès à la plage après la découverte d’une bombe au phosphore.

 

Référence : Ouest-France

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110922-libye-point-de-situation-n-44/point-de-situation-n-44-1/1380952-1-fre-FR/point-de-situation-n-44-1.jpg

photo defense.gouv.fr

 

28/09/2011 Par Romain Rosso, lexpress.fr

 

Pour la première fois, en 2011, le coût des opérations extérieures dépasse le milliard d'euros. Un montant exceptionnel dû à l'intervention des forces françaises en Libye.

 

Entre 300 et 350 millions d'euros, dont 70 millions au titre des primes aux personnels déployés. C'est le surcoût de l'opération Harmattan en Libye, évalué au 30 septembre, par le ministère de la Défense.

 

Ce chiffre est présenté aujourd'hui par Gérard Longuet en conseil des ministres, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2012. Le solde dépendra de la fin des opérations de l'Otan qui se poursuivent en Libye.

 

Cette somme vient s'ajouter à la prévision des surcoûts de l'ensemble des autres opérations extérieures (opex), qui s'élèvent à 878 millions d'euros. En 2011, les opex dépasseront donc, pour la première fois, 1,2 milliard d'euros.

 

L'opération Harmattan porte le surcoût global à 550 millions d'euros. En effet, comme c'est la règle en matière de financement des opex, la somme de 630 millions avait été inscrite au budget; les "surcoûts" de l'année en cours étant réglés lors du PLF de l'année suivante. "En 2012, comme en 2011, et conformément à la loi de programmation militaire, ces financements résiduels ne seront pas ponctionnés sur les crédits d'équipements de la défense, mais devraient bénéficier d'un abondement interministériel", indique-t-on à l'hôtel de Brienne.

 

Plus de la moitié des crédits opex sont absorbés par l'engagement français en Afghanistan, depuis l'envoi des troupes en Kapisa en 2008. Selon le ministère de la Défense, toutefois, les dépenses liées aux autres opex sont stables -même en Côte d'Ivoire, où la force Licorne est intervenue en avril 2011 pour mettre hors jeu Laurent Gbagbo- voire en diminution.

 

En 2012, la Défense a provisionné la même somme qu'en 2011: 630 millions d'euros. 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:45

http://www.lefigaro.fr/medias/2009/04/10/9b2a6fc0-28cf-11de-94c9-b806e68df628.jpg

source lefigaro.fr

 

28/09/2011 Michel Cabirol – LaTribune.fr 

 

La vente de fréquences de très haut débit mobile (4G) a rapporté un peu plus que les prévisions du ministère de la Défense. Du coup l'Hôtel de Brienne négocie pour garder le surplus de 86 millions d'euros.

 

La vente des fréquences de très haut débit mobile, qui appartenaient au ministère de la Défense, est une très longue histoire. Le produit de cette cession, pilotée par l'Arcep, le régulateur des télécoms, et reportée de budget en budget depuis 2009, devrait enfin bénéficier en 2012 à la défense... Le premier round d'enchères va rapporter à l'Etat 936 millions d'euros... bien loin des 600 millions escomptés en 2009 par l'hôtel de Brienne, qui depuis avait réévalué à 850 millions.

 

" Nous avons un créance de 850 millions d'euros ", explique-t-on au ministère de la défense, qui, du coup, lorgne avec gourmandise ce bonus de recettes exceptionnelles de 86 millions d'euros. Les négociations sont en cours avec Bercy, qui va devoir ferrailler avec l'Hôtel de Brienne sur le dossier de la cession du système de satellites de télécommunications Syracuse, qui, selon les projections du ministère de la Défense, doit rapporter 400 millions d'euros. Le produit de cette vente, qui est attendue depuis 2009 également, profitera-t-il à la défense ? A suivre.

 

En revanche, le ministère profitera en 2012 du fruit de la vente d'actifs immobiliers, dont la caserne Lourcine (Paris 13) cédée pour 80 millions d'euros environ au ministère de l'Enseignement supérieur, à hauteur de 160 millions d'euros, à l'image du budget 2011. Des logements étudiants remplaceront les lirts au carré des militaires. En 2012, ce sera au tour de vente de la caserne de Reuilly-Diderot (Paris 12) puis, en 2013, de l'ilot Saint-Germain.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:45

Minefi

 

29/09/2011 ALAIN RUELLO, Les Echos

 

Les militaires peuvent souffler. Au moins pour quelques mois. Sur le plan opérationnel, ils sortent la tête haute de l'opération « Harmattan » en Libye, qui leur a permis de démontrer leur savoir-faire. L'affaire ivoirienne s'est soldée sans une égratignure. Dans les montagnes afghanes enfin, un retrait en bon ordre se profile. Sur le front  national aussi, les clignotants sont encore au vert, ou à l'orange pâle. Le gouvernement prévoit une hausse de 1,6 % des crédits de défense pour 2012 (« Les Echos » d'hier). Quand les autres ministères doivent faire avec le « zéro valeur », l'Hôtel de Brienne fait figure d'exception.

 

Mais pour combien de temps ? L'armée doit bien sûr prendre sa part de l'effort interministériel de réduction des déficits publics, mais l'encoche devrait rester relativement indolore : 1,5 milliard d'euros de moins sur les 92 milliards prévus sur la période 2011-2013. Tout cela grâce à ces fameuses recettes exceptionnelles. Tirées de la vente d'immeubles et de fréquences hertziennes, elles ont adouci la facture. Attendues de longue date, elles sont finalement au rendez-vous.

 

Qui plus est, l'Elysée, qui aborde la dernière ligne droite de son quinquennat, ne peut pas rompre le contrat moral passé avec l'armée en 2008 : 54.000 postes en moins, une carte militaire allégée, en échange d'un effort significatif en faveur des équipements. Du point de vue électoral, ce serait suicidaire. Mieux, le plan de relance a déversé pas mal d'argent en plus.

 

Des choix douloureux

 

Sauf que l'après-2012 se présente sous un jour nettement moins favorable. Premier budget d'équipement de la nation, la défense va avoir du mal à échapper à des choix douloureux. Le refrain est connu puisqu'on l'entend à chaque élection présidentielle. Sauf que, cette fois, la situation des finances publiques ne laisse quasiment plus de marges de manoeuvres dans les autres ministères quand la croissance fait défaut.

 

S'il l'emporte, le PS commencera sans doute par dresser un bilan objectif de la réforme, avant de fixer le cap. « On ne pourra pas tout se payer », reconnaît l'un de ses députés. Du côté de l'UMP, on refuse de sacrifier la sécurité de la nation. Et on n'hésite pas à accuser l'opposition de vouloir faire de la défense une variable d'ajustement budgétaire, comme sous Jospin. « Notre bilan plaide pour nous », affirment ses ténors.

 

Avec un bémol. En présentant leurs propositions en marge de la convention défense du parti, Jean-François Copé et Hervé Mariton ont reconnu à demi-mot que la trajectoire financière prévue par les lois de programmation 2009-2014 et 2015-2020 n'était pas gravée dans le marbre.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:40

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/09/28/8e14ebf4-e9bf-11e0-bbdf-8f61412ee623.jpg

L'intervention en Libye coûtera 300 à 350 millions d'euros.

Crédits photo : JOSEPH EID/AFP

 

28/09/2011 Par Cécile Crouzel – LeFigaro.fr

Les dépenses du ministère de la Défense augmenteront de 480 millions en 2012. 16,5 milliards seront consacrés à l'achat d'équipements. 

La Défense fait partie des rares ministères qui verront leur budget augmenter en 2012. L'an prochain, les armées disposeront de 30,6 milliards de «crédits budgétaires», hors charges de pension de retraite. C'est 480 millions de plus qu'en 2011.

 

Cette hausse des budgets était prévue. En 2010, le gouvernement a décidé, dans le cadre de la programmation des finances publiques pour 2011 à 2013, de laisser des marges à la Défense. Des marges toutefois inférieures à ce qui avait été voté en loi de programmation militaire un an plus tôt et qui, surtout, reposent en partie sur des recettes exceptionnelles. Longtemps, ces recettes, censées provenir de ventes d'immeubles et de fréquences, ont paru incertaines.

 

Mais l'horizon vient de se dégager. La semaine passée, l'État a réussi à vendre à bon prix la première partie de ses fréquences de téléphonie de quatrième génération (4G). Les opérateurs télécoms ont accepté de débourser 936 millions d'euros, alors que la Défense n'avait prévu que 850 millions de recettes en 2011 pour la cession de toutes les fréquences (4G et de télécommunications militaires). «Cette vente réussie est un soulagement. Et cela nous rend confiant pour 2012, où nous attendons un milliard de recettes exceptionnelles» avoue-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense Gérard Longuet.

 

La Défense va donc pouvoir poursuivre sa politique menée depuis le début du quinquennat. Une politique de baisse des effectifs (7500 postes en moins l'an prochain), de maîtrise des dépenses de fonctionnement tout en maintenant la progression des investissements pour les équipements. Ces dépenses d'équipement atteindront 16,5 milliards en 2012, en hausse de 3 % par rapport à 2011. Parmi les grandes livraisons de 2012, figurent onze avions Rafale, un nouveau navire du type Batiment de Projection et de Commandement (BPC), une frégate multimission Fremm.

Encore une incertitude

Reste toute même une épine dans le pied des armées : François Fillon a annoncé fin août que l'État devrait faire un milliard d'économies supplémentaires en 2012. Dans quelle mesure les armées seront-elles mises à contribution ?

«Il est trop tôt pour le dire aujourd'hui» répond-on à la Défense.

 

Autre cas à régler, cette fois sur 2011 : le financement des surcoûts liés aux interventions à l'étranger, notamment en Afghanistan, en Côte d'Ivoire et en Libye. Ces fameuses «opérations extérieures» vont coûter environ 1,2 milliard d'euros cette année, au lieu des 630 millions budgétés. Principale raison de ce dérapage : les 300 à 350 millions de l'opération en Libye. «La ministre du Budget, Valérie Pécresse, nous a garanti que l'ensemble des surcoûts seront financés par la réserve de précaution, alimentée par tous les ministères» souligne-t-on à la Défense. Mais le diable est souvent dans les détails. Pour 2012, les armées pensent rester dans les clous des 630 millions budgétés pour les opérations extérieures. L'avenir dira si c'est possible.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:35

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photo lepopulaire.fr

 

28 septembre 2011 - Laetitia SOULIER - lepopulaire.fr

 

A Saint-Pantaléon, M-Tecks EAC conçoit des robots passe-partout qui trouvent, notamment, une application en matière de sécurité et de défense.

 

Ils ont la trentaine et ce sont des grosses têtes de l'ingénierie mécanique. Julien Meissonnier et Fabrice Marsaleix sont les cofondateurs de M-Tecks EAC, une entreprise innovante installée à Saint-Pantaléon-de-Larche. Partie avec deux personnes en 2008, la « boîte » en compte aujourd'hui onze et vise la petite vingtaine dans les deux ou trois ans à venir.

 

« Ingénierie et assemblage sont nos coeurs de métier, détaille le gérant Fabrice Marsaleix. Notre objectif est de développer des robots d'inspection à grande capacité de franchissement ». Mais encore ?

 

Pour identifier le danger

 

L'entreprise conçoit, assemble et développe ses propres produits. Des robots de petite taille, mobiles, à roues ou à pattes, qui ne butent pas sur un obstacle. Ils peuvent notamment monter des escaliers, des pierres, rouler sur du sable ou de la terre. Bref, des robots tout-terrain aux missions diverses et variées. « Ils peuvent faire, par exemple, de la surveillance de bâtiment avec des robots rondiers », explique Julien Meissonnier, responsable ingénierie.

 

Ces robots intelligents peuvent contribuer à tout ce qui est « levée de doute » en matière de sécurité et défense. « Avant d'envoyer l'homme, on envoie le robot qui fait de l'identification de danger », complète Fabrice Marsaleix. Ces robots mobiles peuvent être équipés de caméras ou de capteur de gaz pour éventuellement détecter un risque d'explosion. Ils peuvent « aller au feu » pour inspecter sous les sièges des avions, dans les transports en commun. Bref, « renifler » tout ce qui pourrait s'apparenter à un colis suspect.

 

« Mais leur rôle peut être plus simplement de contrôler l'intérieur d'une canalisation », souligne Julien Meissonnier.

 

Des robots destinés à la Défense ou aux groupes pétroliers

 

Pour l'heure, le secteur robot de M-Tecks EAC ne représente que 5 % du chiffre d'affaires. « Le but est qu'il soit de 50 % d'ici trois ou quatre ans », ambitionne Fabrice Marsaleix.

 

L'entreprise a fait le choix d'investir du temps et de l'argent sur des robots destinés à des clients comme la Défense, la sécurité civile ou encore les groupes pétroliers. « Trois personnes vont travailler à plein temps pendant trois ans dans le secteur recherche et développement », assure le gérant.

 

M-Tecks EAC a déjà vendu un robot à module articulé à l'armée pour faire des inspections visuelles à distance.

 

Le secteur est concurrentiel mais l'entreprise briviste a pour elle d'apporter des solutions moins conventionnelles. « Les robots franchissent les obstacles. Ils sont plus polyvalents et de taille réduites », concluent les ingénieurs.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 07:30

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photo defense.gouv.fr

 

le 26 sept. 2011 par  

 

 

 

Jeudi 22 septembre le Régiment de marche du Tchad à reçu ses premiers VBCI.

 

Le convoi était composé de 8 engins ; 4 VBCI rang, 2 VBCI PC et 2 VBCI Eryx. Le régiment doit à terme percevoir au total 29 engins d'ici à la fin de l'année 2011.

 

Le RMT est implanté à MEYENHEIM (20 km au Sud de Colmar) depuis 2010, il prépare également sa projection au LIBAN pour début 2012.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:00

http://www.atlantico.fr/sites/default/files/imagecache/Une/maginot.jpg

 

Schoenenbourg, l'un des vestiges de la peu glorieuse

ligne Maginot. Crédit Flickr/CC janebelindasmith

 

26 septembre 2011 par Benoist Bihan* et Joseph Henrotin** - atlantico.fr/

 

Estimé entre 7,5 et 20 milliards d'euros

 

La France doit-elle se doter d'un bouclier antimissile ? Fin 2010, au sommet de Lisbonne, l'Alliance atlantique s'est fixée l'objectif de développer une capacité de défense antimissile assurant la protection des populations, des territoires et des forces des pays européens de l'OTAN. Alors que la prochaine révision du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale approche, des voix se font entendre quant à l'opportunité de ce peu efficace "bouclier français" au budget dissuasif !

 

La défense antimissile qui se profile est une menace pour la France. On le pressentait depuis la parution en 2008 du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Alors que se profile la prochaine révision de ce document, la France semble s'orienter vers la mise en place d'une défense antimissiles balistique (DAMB) dite "de défense de territoire" (1), au coût estimé entre 7,4 et 10 milliards d'euros dans un récent rapport parlementaire. Cherchant à détruire d'éventuels missiles à longue portée qui viseraient le territoire national, cette défense est distincte de celle dite "de théâtre" dont l'objectif est de protéger les forces en opérations de menaces à plus courte portée.

 

Au travers de cette défense de territoire il s'agirait de nous prémunir d'attaques par des États proliférants, à commencer par l'Iran ; d'éviter que les États-Unis soient les seuls à déployer de tels systèmes en Europe ; et de disposer d'une vitrine technologique. Mais derrière le bon sens et les bénéfices apparents se dissimulent des erreurs fondamentales.

Les USA ont déjà investi plus de 200 milliards de dollars pour leur propre bouclier...

 

Premièrement, le coût de la DAMB de territoire "à la française" est très sous-évalué. Les Etats-Unis, en plus de 40 ans, ont dépensé plus de 200 milliards de dollars pour disposer finalement de 20 missiles dont la probabilité d'intercepter un missile assaillant ne dépasse pas 50%. Déjà élevé, le coût de 10 milliards affiché est probablement très inférieur à la réalité.

 

Deuxièmement, ce financement impliquerait de revoir en profondeur l'ensemble de notre système de défense. La défense française opère déjà sous une forte contrainte budgétaire : des programmes sont réduits, repoussés ou annulés sans cesse depuis plusieurs décennies. Les dépenses supplémentaires nécessaires à une DAMB auraient pour conséquence l'annulation ou le report de multiples programmes.

 

En l'état actuel des budgets, il est d'ores et déjà peu probable que les forces armées reçoivent tout ce dont elles ont besoin pour leurs missions actuelles (hélicoptères, sous-marins, navires de surface, avions, blindés). Ces besoins ayant d'ores et déjà été calculés au plus juste, la DAMB signifierait tout simplement la fin de toute prétention française au titre de puissance d'envergure mondiale. C'est aussi le risque de voir nombre d'industriels mis en difficulté dans l'ensemble des secteurs relatifs à la défense.

 

Un trop bel outil pour contrer l'Iran...

 

Troisièmement, le raisonnement aboutissant à plaider pour le développement de la DAMB de territoire repose sur une incompréhension profonde de son emploi militaire. La première manière de contrer une DAMB est d'essayer de la saturer. Or, au vu de la faible probabilité d'interception - pas plus d'un missile sur deux - des systèmes existants, et du coût très faible des missiles assaillants comparé à celui de leurs intercepteurs, la saturation ne serait pas difficile à obtenir. 

 

En plus du faux sentiment de sécurité que pourrait créer la véritable "ligne Maginot" antimissile qu'est la DAMB, il faudrait en cas de menace sérieuse s'engager dans une course à l'armement qui nous coûterait bien plus cher qu'à l'adversaire. De surcroît, la DAMB par sa simple existence mettrait à terre la doctrine de dissuasion, pourtant bien plus efficace pour protéger la France d'une attaque. Ses fondements sont fréquemment rappelés : toute atteinte au territoire national entraînerait une riposte sans faille, par tous les moyens nécessaires. Or au lieu de donner l'image d'un pays fort, prêt à se défendre, la DAMB renverrait au contraire la perception d'une forteresse déjà assiégée.

 

Sur tous les plans, s'engager dans la voie du développement d'une DAMB de territoire serait engager la France vers l'échec. Outre l'aspect critiquable de la "menace" iranienne - le premier objectif de Téhéran, préserver le régime en place, est quasi-exclusivement défensif -, le véritable défi en terme de défense du territoire ne réside pas dans les missiles à longue portée mais dans l'apparition d'un "tricheur" refusant les risques de la dissuasion et qui enverrait discrètement une charge chimique ou nucléaire, par exemple dans l'un des milliers de conteneurs entrant chaque jour en Europe et contre lequel toute DAMB serait inefficace.

 

Renvoyant au terrorisme, et bien que sa probabilité d’occurrence soit très faible, ce type de menace serait plus efficacement contré par un investissement supplémentaire dans les services de renseignement. Les autres menaces, étatiques ou non, aux frontières nationales et à l'extérieur de celles-ci, nécessitent des forces conventionnelles puissantes, dont nous ne pouvons constater qu'une érosion appelée à se poursuivre au fil des prochaines coupes budgétaires. Nous n'avons pas besoin d'une nouvelle ligne Maginot encore plus aisément contournable que l'ancienne.

 

(1) Par opposition à la défense dite "de théâtre", militairement utile et destinée à protéger les troupes en opération et dont nous sommes en train de nous équiper. On notera que la confusion entre ces deux formes d'antimissiles est parfois entretenue par les tenants des défenses "de territoire".

 

* Benoist Bihan est rédacteur en chef adjoint de la revue Histoire et Stratégie.

** Joseph Henrotin est rédacteur en chef de la revue DSI (Défense & Sécurité Internationale).

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