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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du jeudi 3 avril

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse, 30 dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 27 mars, le DLAO 5 (détachement de liaison et d’appui opérationnel n°5) et quelques éléments du bataillon malien « SIGUI » ont effectué une AMP (assistance médicale à la population) au sein du dispensaire de TAGHLIT (village situé au nord-est du pays). Compte tenu des attendes manifestée à cette occasion par la population, cette action offre aux FAMA, ainsi qu’à l’administration, une possibilité d’exploitation dans la durée.

 

Mercredi 2 avril, dans le secteur de TOMBOUCTOU, les forces de sécurité maliennes appuyées par le DLAO4 ont conduit une opération de reconnaissance qui a abouti à la découverte d’une cache d’armes. Les forces armées maliennes, composées d’une section FAMA, d’un groupe génie et d’une section de la garde nationale malienne, étaient appuyées à cette occasion par le DLAO4. Elles se sont rendues à environ une trentaine de km au nord-ouest de Tombouctou, afin de contrôler un renseignement faisant état de la présence éventuelle d’une cache d’armes. Après reconnaissance, un dépôt de munitions a été mis à jour. Il contenaitune dizaine d’obus de 106mm, quelques charges propulsives, une trentaine de fusées de CHICOM, une dizaine de roquettes PG9 et une cinquantaine de charges propulsives de roquette PG9. Cette découverte porte un nouveau coup aux groupes armés terroristes, en les privant de leurs ressources et en poursuivant la pression exercée sur leur logistique.

 

Le même jour, dans la soirée, lors d’une mission de surveillance dans la zone Est du massif du TIGHAGHAR, les forces françaises ont détecté une présence terroriste localisée autour d’un véhicule. Après confirmation de la nature de ces éléments, la force serval a engagé ses moyens aériens pour les neutraliser. Cette action a conduit à la destruction du véhicule et d’une cache d’arme.

 

Enfin, le lundi 31 mars, le général de division Marc FOUCAUD, commandant la force SERVAL, a pris le contrôle opérationnel de la force Epervier au Tchad. La France est d’ores et déjà présente militairement dans la bande sahélo-saharienne et a choisi de placer les forces qui s’y trouvent sous un commandement régional unique. Il s’agit d’une mesure destinée à accroître les synergies en vue de lutter encore plus efficacement contre une menace terroriste qui se joue des frontières. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par la création d’un poste de commandement unique des opérations à Ndjamena, au Tchad.

 

Le 1eravril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert. Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui sont accompagné sur le terrain par 5 détachements de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Serval.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 3 avrilServal : point de situation du jeudi 3 avril
Serval : point de situation du jeudi 3 avril
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:45
RCA: les conséquences du retrait des Tchadiens de la Misca

 

04-04-2014 par RFI

 

L'annonce-surprise du ministre tchadien des Affaires étrangères ce jeudi 3 avril est intervenue après la dernière polémique en date. Une fusillade le week-end dernier qui a fait au moins 8 morts à Bangui. Si de nombreuses voix en Centrafrique se sont élevées ces derniers mois pour réclamer le départ des soldats tchadiens accusés de bavures, leur retrait va poser un certain nombre de difficultés à la force africaine.

Comment mener à bien la difficile mission de protection des populations civiles, et en particulier musulmanes, une fois que le contingent de 6 000 hommes, actuellement, sera amputé de 850 soldats aguerris ? Cette question et celle des modalités de retrait seront discutées dans les jours et les semaines qui viennent. En attendant, Ndjamena assure que son contingent assumera sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité.

 

Le Tchad perçu comme le protecteur des musulmans

Le Tchad qui, ces derniers mois, a rapatrié des dizaines de milliers de ses ressortissants ainsi que des Centrafricains d'origine tchadienne ou non est perçu comme le protecteur des musulmans de Centrafrique. Et son retrait pourrait provoquer des craintes supplémentaires parmi ces populations. Mais les autres contingents ont déjà démontré leur capacité à remplir ces mêmes missions. Petite consolation pour la Misca, la décision tchadienne intervient alors que la force européenne (Eufor-RCA), est attendue à Bangui à partir de la fin du mois. 800 hommes qui auront pour mission de sécuriser l'aéroport et une partie de la capitale, permettant à la Misca de revoir l'organisation de son dispositif en redéployant des hommes dans les secteurs dévolus au Tchad. 

 

→ A (RE)LIRE : RCA: le Tchad annonce son départ de la Misca

 

L'annonce du retrait tchadien intervient aussi au moment où Sangaris entre dans sa troisième phase : son déploiement dans le nord-est du pays. L'armée française a commencé cette semaine à se déployer dans l'est de la Centrafrique, a indiqué jeudi le général Francisco Soriano, dirigeant l'opération. L’arrivée de l’Eufor et de renforts français « nous permettra de consacrer des moyens supplémentaires à notre déploiement dans l’est, dans un premier temps, mais aussi dans le nord ». Une région dans laquelle, a reconnu le général du bout des lèvres, les militaires français sont déjà présents. « Dans le nord, en fait, nous y sommes déjà. Voilà. Nous avons des éléments de reconnaissance, de renseignement, à Ndélé. Nous savons ce qu’il s’y passe. Nous avons des contacts avec des acteurs locaux. Et la Misca s’est déjà déployée dans le nord. Il n’est pas impossible que la Misca poursuive son déploiement dans cette partie-là », a-t-il déclaré.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:45
RCA: le Tchad retire ses troupes

 

3 avril, 2014 – BBC Afrique

 

Le Tchad va retirer ses gardiens de la paix de la mission l’Union africaine en République Centrafricaine pour protester contre les allégations selon lesquelles ils ont aidé les rebelles.

 

Une déclaration du ministre tchadien des Affaires étrangères déplore que ses troupes aient été critiquées malgré leurs sacrifices.

 

L'annonce a été faite en marge du sommet entre l'Union européenne et l'Afrique qui se tenait ce mercredi et ce jeudi à Bruxelles.

 

Le Tchad a contribué à hauteur de 850 soldats sur le contingent total des 6 000 hommes de la Misca.

 

Les forces tchadiennes ont été accusées de soutenir les rebelles musulmans de la Seleka qui avaient chassé du pouvoir le gouvernement centrafricain l’an passé après une vague de violences religieuses.

 

La Seleka, a pris le pouvoir en mars 2013. Mais leur leader a démissionné en janvier dernier suite à une spirale d’attaques et de contre-attaques entre les groupes musulmans et chrétiens.

 

Récemment, des milliers de musulmans, confession minoritaire en République Centrafricaine, ont fui vers les Tchad et Cameroun voisin après avoir été visés par les milices chrétiennes.

 

«Campagne gratuite et malveillante»

 

Le communiqué tchadien indique que les forces de ce pays ont été victimes de « d’une campagne gratuite et malveillante tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA. »

 

Mais le retrait n’est pas encore effectif : « Les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées en commun accord entre le Tchad et l’Union africaine. En attendant, le Tchad assumera sans faille sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en République centrafricaine. »

 

Le président déchu de la RCA, François Bozizé, a avoué l’an passé à la BBC que les forces tchadiennes l’ont aidé à prendre le pouvoir, ce que le Tchad a nié.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 22:45
photo EMA

photo EMA

Chadian troops make up a sizeable part of the African Union's contingent in CAR

 

3 April 2014 BBC Africa

 

Chad is to pull its peacekeepers from an African Union mission in the Central African Republic (CAR) in protest at claims that they aided rebels.

 

A statement from the Chadian foreign ministry said its troops had been criticised despite their sacrifices.

 

Chad has contributed roughly 850 soldiers to a 6,000-strong contingent.

 

Its forces have been accused of siding with Muslim rebels whose ousting of the CAR government last year was followed by a wave of religious violence.

 

The rebels, who call themselves Seleka, seized power last March. Their leader stepped down in January amid spiralling attacks and counter-attacks between groups claiming to represent different faiths.

 

Recently, thousands of Muslims, a minority in CAR, have been fleeing to neighbouring Chad and Cameroon after being targeted by Christian militias.

 

The Chadian statement said its forces had been the victims of "a gratuitous and malicious campaign" to blame them for "all the suffering in CAR".

 

The ousted president of CAR, Francois Bozize, told the BBC last year that Chadian troops had helped drive him from office - a claim that Chad has denied.

 

Last weekend, Chadian forces were blamed for the deaths of 24 people in CAR's capital, Bangui. The troops, however, said they were responding to an attack.

 

The Chadian statement on Thursday said its forces would remain in CAR while the details of the withdrawal were worked out.

 

The African Union contingent in the country is backed up by some 2,000 French troops.

 

 

Analysis Thomas Fessy Thomas Fessy West Africa correspondent

 

Aware of Chad's power to destabilise CAR, some diplomats would argue that it was better to keep the neighbour on board and a part of the UN mission.

 

Others would say a UN mission without Chadian troops would be ideal, but diplomatically impossible to bring about.

 

The most pragmatic would simply argue that at a time when it is proving extremely difficult to cobble together a UN force of 12,000, losing more than 800 troops from the existing mission is not what is needed.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Le Tchad se retire de la force africaine en Centrafrique

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

N'Djamena - Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi le retrait de son contingent de la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca), en dénonçant une campagne gratuite et malveillante contre ses troupes, dans un communiqué publié à N'Djamena.

 

Face à des accusations répétées contre le comportement des soldats tchadiens de la Misca, dont ils constituent une des principales composantes, le Tchad, après avoir informé la présidente de la transition centrafricaine, la présidente de la Commission de l'Union africaine et le secrétaire général des Nations unies, décide de se retirer de la force africaine, ajoute le communiqué.

 

Malgré les efforts consentis, le Tchad et les Tchadiens font l'objet d'une campagne gratuite et malveillante, tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA (République centrafricaine), accuse le texte.

 

Face à ces accusations répétées, le Tchad (...) décide du retrait du contingent tchadien de la Misca, ajoute le communiqué, précisant: les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées de commun accord entre le Tchad et l'Union africaine.

 

En attendant le Tchad assumera, sans failles, sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en RCA, selon le texte qui ne fournit pas de détails sur ces zones.

 

Le Tchad réitère sa solidarité à la RCA et continuera de la soutenir sous d'autres formes, afin qu'elle retrouve la paix et la sécurité, l'unité et réalise la réconciliation de ses fils et filles, divisés par un conflit dont la gravité et les conséquences humanitaires et sécuritaires sont sans précédent par leurs caractères dramatiques et confessionnels, conclut le communiqué.

 

Les soldats tchadiens ont été accusés à plusieurs reprises depuis la prise du pouvoir à Bangui en mars 2013 de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka de connivence avec ces combattants - dont certains étaient Tchadiens -, voire de passivité face à leurs exactions, ce que N'Djamena a toujours démenti.

 

Cela leur a valu l'hostilité d'une partie de la population centrafricaine. Le week-end dernier, des soldats tchadiens ont tué au moins 24 personnes à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon la Misca et le gouvernement centrafricain.

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, de passage à Paris avant le sommet de Bruxelles, a annoncé mardi l'ouverture d'enquêtes sur cette affaire.

 

Cet incident est le plus grave impliquant des troupes étrangères en Centrafrique depuis la chute du président François Bozizé par la Séléka en mars 2013.

 

Cette version a été démentie par des représentants des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

La polémique a rebondi au niveau international avec de nouvelles déclarations mardi du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme et de la diplomatie française. Il semble que les soldats tchadiens aient tiré sans discrimination dans la foule, a accusé à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat, Cécile Pouilly.

 

Pour Paris au contraire, la responsabilité incombe pour une large part aux anti-balaka, selon le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, qui a demandé que toute la lumière soit faite sur ces violences.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française, pays parmi les plus pauvres de la planète, habitué aux coups d'Etat à répétition et aux rébellions, traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:45
Tchad : Focus sur le ravitaillement en vol depuis un C-135

 

01/04/2014 Sources EMA

 

Le 21 mars 2014, le détachement C-135 présent à N’Djaména a effectué une mission de ravitaillement en vol au profit de deux Rafale engagés en opération au-dessus du territoire tchadien.

 

5h00 : salle des opérations du détachement d’aviation de chasse de la plateforme Épervier. Les quatre membres d’équipage du C-135 terminent le briefing préalable à la mission en rappelant les objectifs, l’itinéraire, la météo, les fréquences radio ou encore les éléments de rejointe avec les chasseurs.

6h45 : après la prise en compte de l’appareil et les vérifications techniques d’usage (système électrique, hydraulique, carburant, réacteur), le pilote, le co-pilote, le navigateur et l’opérateur de ravitaillement en vol (ORV) sont à bord, prêts à décoller. La tour de contrôle autorise le décollage, les moteurs sont mis en route et l’avion commence à rouler pour se positionner en bout de piste.

7h00 : le C-135 décolle. En quelques minutes, il atteint une vitesse de croisière d’environ 280 nœuds, soit plus de 500 km/h. Le contact radio avec les avions à ravitailler est établi. 

7h50 : « Les chasseurs sont à l’approche », annonce l’ORV, plus communément appelé le « Boomer », aux autres membres d’équipage. Deux méthodes de ravitaillement en vol sont alors possibles : la première se fait à partir de la perche centrale qui se situe à l’arrière de l’avion. Cette perche rigide rétractable se termine par un tuyau souple et un « panier entonnoir » dans lequel l’avion ravitaillé vient placer sa propre perche de ravitaillement. L’ORV, depuis sa cabine située sous l’appareil, juste en arrière de la base de la perche, commande l’opération.

La seconde méthode de ravitaillement est effectuée depuis les nacelles situées aux extrémités des ailes de l’avion. Depuis ces deux nacelles, des tuyaux souples, terminés par un « panier » stabilisé aéro-dynamiquement, sont déroulées afin que les avions puissent venir se ravitailler.

Pour cette action, le « Boomer » est en cabine avec le reste de l’équipage. Il effectue le ravitaillement à l’aide de petites caméras implantées dans l’avion qui lui permettent de surveiller la livraison de carburant et de s’assurer de la sécurité des chasseurs. Cette technique est plus aisée pour les avions de chasse et permet surtout de ravitailler deux appareils simultanément. Ce qui était le cas pour ce vol.

7h55 : Le décompte commence : « Cinq mètres, quatre, trois, deux, un contact ! » Les perches de ravitaillement des deux Rafale sont connectées aux paniers de ravitaillement. En quelques minutes, près de dix tonnes de kérosène sont délivrées.

12h30 : Après trois séquences de ravitaillement en vol, l’équipage prend contact avec la tour de contrôle de N’Djamena. L’approche débute et l’avion se pose sur la piste de la base aérienne 172. La mission est terminée.

Un avion de chasse dispose d’une autonomie d’environ deux heures de vol. Cette autonomie peut être étendue grâce au ravitaillement en vol. Les C-135, souvent comparés à des « stations-service volantes », sont indispensables et permettent aux autres aéronefs de pouvoir effectuer des missions avec une élongation plus importante.

Les avions déployés à N’Djamena œuvrent au profit des opérations Serval au Mali, Epervier au Tchad, et Sangaris en RCA. Leurs missions sont coordonnées par le JFACC AFCO.

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées de l’Afrique centrale et de l’ouest) contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement du volume des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djamena pour la conduite.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Sources : EMA

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:45
Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.

 

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Du 14 au 21 mars 2014, la Force Epervier a conduit deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), respectivement à Abéché et Faya, au profit d’une trentaine de gendarmes et policiers tchadiens.

 

Au cours de ces DIO, conduits par quatre prévôts de la force, aux côtés d’un gendarme du groupement des écoles de la gendarmerie tchadienne, les stagiaires ont alterné des cours théoriques et cas pratiques dans des domaines aussi variés que l’intervention professionnelle (interpellation, utilisation des armes, contrôle des véhicules, désarmer un adversaire,…), les techniques d’identification criminelle, la sécurité routière et la sécurité en matière d’intervention sur crash avion.

 

Le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la Force Epervier, conformément à l’accord de coopération technique, entre la France et le Tchad, signé en 2007. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante, puisque les militaires français forment chaque année plus de 1 000 spécialistes. Parallèlement, Epervier peut être amené à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région d’Afrique. La force s’est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’est actuellement dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:45
Sovereign Global France et Africom "épaule contre épaule" pour former les Tchadiens


24.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

J'ai parlé, il y a quelques semaine, du contrat tchadien de Sovereign Global France (SGF) qui forme à Loumia (sud de N'Djamena) un contingent de 1 425 hommes. Ces soldats sont destiné à rejoindre, dans le courant de l'été prochain, la Mission Intégrée des Nations Unies au Mali (cliquer ici pour lire la fiche consacrée à ce programme sur le site de SGF).

Ce programme de préparation à l’engagement mobilise une trentaine de personnes qui, depuis septembre 2013 et jusqu'en juillet 2014, apportent aux Tchadiens un appui d’état-major, d’équipement et d’instruction opérationnelle.

Jusqu'au 25 mars et depuis quatre semaines, un détachement de l’US Army déployé par l'AFRICOM mène une action de formation complémentaire à celle de SGF (photo SGF ci-dessous).

sgf.jpg

Une soixantaine de soldats US de la 2e brigade de la 1ere division d'infanterie et quelques Rangers dispensent une formation individuelle aux Tchadiens. Selon un communiqué de la Présidence tchadienne, ces Américains ont reçu, jeudi dernier à Loumia, la visite d'une délégation du Congrès US, dirigée par Robert Wittman, et venue discuter de la coopération militaire avec le Tchad.

A noter que d'autres militaires US du 52e Ordnance Group sont récemment intervenus au centre de formation au déminage humanitaire de N'Djamena (photo US Army ci-dessous).

déminage.jpg

Intervenant dans le cadre du soutien américain aux armées africaines engagées dans les opérations de maintien de la paix, "ce groupe d’instructeurs oeuvre au quotidien aux côtés de ceux de SGF dans un climat d’excellente coopération et de parfaite cohérence, à la plus grande satisfaction des autorités tchadiennes", selon SGF.

 

Note RP Defense : Sovereign Global and AFRICOM: a successful cooperation

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.

 

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la force Epervier a effectué un largage de petit colis au profit des unités présentes sur le champ de tir de Tchigchika.

 

Ce genre exercice fait partie des entrainements indispensables à la qualification opérationnelle des militaires qui arrivent sur ce théâtre désertique.

 

A 7 h 24, un avion de transport CASA du JFACC AFCO s’approche de la zone de largage, indiquée par une lettre au sol visible depuis l’aéronef. Le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), en contact avec le commandant de bord, procède à l’ouverture de la porte latérale de l’avion. Un premier contact visuel et radio avec l’unité au sol est pris, l’équipe du 1er RTP se prépare à larguer, en deux passages, les colis, à 100 mètres d’altitude. Aussitôt après la livraison, l’aéronef repart pour un vol tactique.

 

En plus de ce type d’exercice, le transporteur CASA assure aussi des liaisons intra-théâtre et des missions au profit des opérations conduites par la France dans la région. Présent sur le territoire tchadien depuis juin 2013, il a déjà effectué 150 heures au profit de la Force Epervier depuis janvier 2014.

 

De son côté, le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens de détachement de l’aviation légère de l’armée de terre, ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : exercice combiné en milieu désertique

 

17/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la Force Epervier a effectué un exercice inter armées combinant des tirs au mortier de 120mm et une livraison par air (LPA) sur le champ de tir de Tchigchika situé à plus de 850 kilomètres à l’Est de N’Djaména.

 

La section mortier du groupement Terre de la force Epervier, basée à Abéché, est actuellement armée par une section du 40eRA de Suippes. Elle a effectué un exercice tactique de tir mortier destiné à évaluer sa capacité opérationnelle en milieu désertique.

 

A son arrivée sur le champ de tir de Tchigtchika, la section a simultanément déployé son dispositif de tir et marqué une zone de mise à terre (ZMT) pour une livraison par air de ses munitions. La matérialisation de la zone de largage par des panneaux de couleurs disposés au sol, a permis à l’équipe du 1erRégiment du Train Parachutistes (1erRTP) , embarquée dans le CASA, de parachuter les projectiles nécessaires à la réalisation des tirs.

 

Dans le même temps, l’équipe légère d’observation (ELO) a défini les coordonnées d’objectifs « à détruire » et a envoyé les demandes de tir à l’équipe « coordination appui feux » (CAF). Cette dernière, en fonction de la situation opérationnelle, a commandé différents types de tirs à la section mortier:

    des tirs de mise en place, pour traiter une cible dont on ne connait la localisation de manière précise ;

    des tirs d’emblée, pour traiter en force une cible dont on connait la localisation de manière précise et sur laquelle on provoque un effet de surprise ;

    des tirs linéaires, pour stopper l’offensive de l’ennemi.

 

A l’issue de chaque séquence de tir, la batterie se déplaçait sur un point de sauvegarde pour éviter d’être la cible d’un tir de riposte.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : exercice combiné en milieu désertiqueTchad : exercice combiné en milieu désertique
Tchad : exercice combiné en milieu désertique
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:45
Importante saisie d'armes en Centrafrique

 

16-03-2014 par RFI

 

La Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, a découvert un impressionnant arsenal de guerre dans une zone située au nord de la base aérienne de Bangui. L'opération a été conduite par l’unité d’intervention rapide de la force de la Misca composée essentiellement d’éléments du contingent tchadien. Le chef de la Misca, le général Jean-Marie Michel Mokoko, estime que c'est la plus importante saisie depuis le début de l'opération de désarmement.

 

L’opération était d’envergure. Commencée vers 19 heures, elle s’est terminée au petit matin. Au premier rang, l’unité d’intervention rapide de la force de la Misca, composée essentiellement d’éléments du contingent tchadien.

Résultat : le démantèlement d’un impressionnant arsenal de guerre, dans une zone située au nord de la base aérienne de Bangui.

 

→ A (RE) LIRE : Des responsables religieux centrafricains témoignent à l'ONU

 

« On a trouvé de l’armement lourd, même de l’armement que l’on monte sur un hélicoptère, ce qui nous faire dire que ce sont des armements qui ont été soustraits des arsenaux des forces armées centrafricaines, explique le chef de la Misca, le général Jean-Marie Michel Mokoko. « La quantité de munitions est très importante, comparativement à ce que nous avons déjà stocké lorsque nous avons été confrontés, soit à la Seleka au début, ou aux anti-balaka », achève M. Mokoko.

Le matériel saisi comprend donc plus de 10 000 munitions de calibre 12,7 mm, deux armes anti-aériennes quadritubes, plus d'un millier de munitions de calibre 9 mm, 17 têtes de fusée de type PK-70, 4 fusils d’assaut de type SKS, 3 roquettes RPG-7, 6 obus de mortier de calibre 60 mm, 15 fusils de type Mas 36, 68 fusils mitrailleurs de type Mat 49, 167 chargeurs pour fusils Mat 49, un fusil de type AKM, une grenade offensive, sept goupilles de grenade et 20 mines anti-personnel.

Une opération sans pertes humaines côté Misca et réalisée grâce à des informations collectées auprès de la population civile.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 12:55
Aerolargage sur le champ de tir de Tchigchika, Tchad

 

Crédit : EMA/armée de l’air

 

Le 4 mars 2014, à 08h41, sur le champ de tir de Tchigchika, situé à plus de 850 kilomètres à l’est de N’Djamena au Tchad, un avion CASA largue une palette d’obus de 120 mm au profit du détachement artillerie de la force Epervier qui conduit un exercice grandeur nature de déploiement en zone désertique.

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 23:30
Tchad : relève des Mirage 2000 D et Boeing C-135 du JFACC AFCO

 

14/03/2014 Sources : EMA

 

Le 11 mars 2014, le détachement chasse du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées – de l’Afrique centrale et de l’ouest) a été relevé.

 

Les pilotes et avions des 3 Mirage 2000 D du détachement de chasse et un Boeing C-135 ravitailleur en mission depuis fin décembre, ont été relevés par des équipages et des aéronefs en provenance de Nancy (Mirage 2000) et Istres (C135).

 

Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et renseignement au profit des opérations Epervier au Tchad, Sangaris en Centrafrique, et Serval au Mali.

 

Au cours des semaines à venir, les pilotes nouvellement arrivés sur le théâtre africain devront se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de la région qui sont susceptibles de les accueillir durant leur mission. Ils sont alors considérés comme pleinement opérationnels et aptes à agir sous l’autorité du JFACC AFCO.

 

Le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

Tchad : relève des Mirage 2000 D et Boeing C-135 du JFACC AFCO
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:45
Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 15 décembre 2013, le médecin en chef Pierre Mathieu est détaché à l’antenne chirurgicale aérotransportable de la Force Epervier au Tchad.

 

Chirurgien thoracique et vasculaire à l’hôpital d’instruction des armées Laveran à Marseille, il est présent pour trois mois à N’Djaména. « Outre ma présence pour apporter des soins aux militaires français, ma mission est d’aider la population tchadienne par le biais de l’assistance médicale à la population (consultations, opérations chirurgicales et délivrance de médicaments). »

 

Aujourd’hui, le médecin en chef Pierre Mathieu effectue une opération de la thyroïde suivi d’une hernie inguinale. Deux opérations qu’il a l’habitude de pratiquer depuis son arrivée à N’Djaména, mais chaque geste, chaque patient est unique, ce qui rend le métier palpitant. « Depuis que je suis arrivé à N’Djaména, j’ai effectué cent quatre-vingt opérations. Je retrouve des pathologies bénignes mais à des stades beaucoup plus avancés qu’en France : thyroïdes, hernies inguinales, … Les patients viennent ici car ils ont très rarement accès aux soins en temps normal. »

 

Le bloc opératoire est composée de deux chirurgiens, d’un médecin anesthésiste, d’un infirmier de bloc, d’un manipulateur radio, d’un logisticien, de deux infirmiers anesthésistes et deux infirmiers de soins généraux. Il y a un vrai travail d’équipe entre les médecins et les infirmiers, l’espace d’un instant les grades s’effacent pour laisser place à notre objectif commun : « sauver des vies ». Six opérations chirurgicales en moyenne sont effectuées chaque jour.

 

Après les opérations, le médecin en chef Pierre Mathieu visite ses patients pour observer leurs états de santé : «  Les patients tchadiens que nous soignons ici comptent vraiment sur nous ». A 19h00, il quitte l’antenne chirurgicale aérotransportable, avant une nouvelle journée intense et ponctuée d’imprévus.

Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris

 

 

24/02/2014 Sources : EMA

 

Le 20 février 2014, conformément à la décision du Président de la république de renforcer Sangaris, une partie du groupement terre de la force Epervier a entamé son déploiement depuis N’Djaména vers la République Centrafricaine.

 

L’état-major tactique (12ème  Régiment de Cuirassiers), un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) composé de deux sections d’infanterie (Régiment de Marche du Tchad) et d’un peloton blindé (12ème  Régiment de Cuirassiers) ainsi qu’un détachement de soutien logistique ont d’abord rejoint Sahr, au sud du Tchad, pour un premier reconditionnement.  Le 23 février, sur ordre du COMANFOR Sangaris, ils ont franchi la frontière Centrafricaine, pour rejoindre la région de Bangui.

 

Les militaires de la force Epervier ont déjà appuyé par le passé des opérations françaises se déroulant dans la région, comme ce fût le cas au profit de l’opération Serval au Mali et comme c’est déjà le cas en RCA avec un peloton blindé en provenance d’Epervier présent à Bangui depuis début janvier.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
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Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Tchad : transfert d’autorité du groupement Terre et du détachement de Faya-Largeau

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 février 2014, se sont déroulés la passation de commandement du groupement terre de l’opération Epervier à N’Djamena et le transfert d’autorité du commandement du détachement stationné à Faya-Largeau.

 

Le 14 février, à N’Djamena, le colonel Damien Wallaert, chef de corps du 12erégiment de Cuirassiers d’Olivet a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au lieutenant-colonel Guillaume Ponchin, chef de corps du 126e régiment d’infanterie de Brive la Gaillarde. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence du colonel Paul Peugnet, commandant de la force Epervier (COMANFOR Epervier), en présence de l’attaché de défense, le colonel Michel de Mesmay.

 

Le groupement Terre est composé d’un escadron blindé armé par le 1er escadron du 12ème Régiment de Cuirassiers, une compagnie d’infanterie du Régiment de Marche du Tchad de Mayenheim en poste à N’Djaména, et une unité élémentaire de protection terrestre à capacité mortier armée par le 40ème Régiment d’Artillerie de Suippes, positionnée à Abéché. En parallèle, une quinzaine de militaires travaillent au profit de la base de soutien (BSVIA).

 

Le groupement Terre arme plus d’un tiers de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, par ailleurs, il assure la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et

 

Le 15 février à Faya-Largeau, le commandant Maufroid a pris le commandement du détachement, succédant ainsi au commandant Argans. La cérémonie, présidée par le colonel Colinet, adjoint soutien interarmées (ASIA) de la Force Epervier s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises. Le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Faya Largeau et les renforts éventuels mis en place. Il est également le représentant du COMANFOR auprès des autorités locales de Faya Largeau.

Tchad : transfert d’autorité du groupement Terre et du détachement de Faya-Largeau
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
RCA: près de 90 gendarmes français pourraient être déployés

 

 

19.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Parmi les 400 militaires qui vont renforcer les forces françaises de l'opération Sangaris (des modules vont venir du Tchad et de Djibouti) et dont l'arrivée n'est qu'une question de jours, on comptera quelque 90 gendarmes: un escadron de gendarmes mobiles et une quinzaine de gendarmes départementaux.

 

Un élément précurseur de quatre gendarmes a quitté la France, mardi, en direction de Bangui pour une mission d'expertise.

 

Davantage d'hommes et davantage de matériel (hélicoptères et véhicules pour se déployer dans le pays avant la saison des pluies) sur le terrain gonfleront inévitablement la facture. Début décembre l'opération en Centrafrique était estimée au sommet de l'Etat à environ 150 millions d'euros, pour une année d'intervention.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:45
RCA: au moins un mort pour un convoi

 

18 février, 2014 BBC Afrique

 

Des soldats tchadiens de la force africaine chargés d’escorter un convoi musulman fuyant la capitale centrafricaine ont ouvert le feu sur des civils mardi à proximité de l’aéroport de Bangui.

 

L’accrochage s’est déroulé vers la fin de la journée alors que le convoi de musulmans tentait de fuir des exactions selon l’agence France presse qui décrit le tableau d’un corps étendu sur la chaussée au moment où les soldats tchadiens de la force africaine quittaient les lieux.

 

Les riverains survoltés et armés de machettes ont indiqué qu’une deuxième personne aurait été tuée non loin du lieu de l’impact.

 

Selon un communiqué de la Misca mardi, un convoi de civils escorté par la force africaine a "essuyé une attaque d'éléments armés du groupe dit des anti-balaka" dimanche, entraînant une riposte "en position de légitime défense" dont le bilan "est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés".

 

Harcelés, pillés, lynchés au quotidien par la population désormais à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient la ville.

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ par l'intervention de la force française Sangaris et africaine Misca.

 

Les mouvements de représailles se sont accentués à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles, qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens lorsqu'ils étaient au pouvoir en 2013.

 

Le passage de ces convois de musulmans est régulièrement l'objet de manifestations et d'injures des riverains, qui n'ont pas hésité début février à lyncher l'un des candidats au départ, tombé du camion sur lequel il était juché.

 

Le président tchadien Idriss Déby a appelé mardi les Nations Unies à fournir "les moyens nécessaires" à une sortie de crise en Centrafrique, où la situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, en particulier en province.

 

Arguant que les forces françaises et de l'Union africaine, "quelle que soit leur volonté, ne pourront pas remplir correctement la mission" faute d'effectifs, le président tchadien en a appelé à l'ONU pour un retour à la paix en Centrafrique, toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Mais c'est surtout en province que la situation demeure difficile.

 

Dimanche, un nouvel accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la Misca a fait 11 morts à la frontière camerounaise.

 

"Il faudra plus d'hommes, plus de moyens (...) et quelle est l'institution qui a les moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation ?

 

"Il faut aller vers les Nations Unies pour avoir les moyens nécessaires pour tirer la république centrafricaine vers la sortie de chaos actuel", a plaidé le président tchadien lors d'une conférence de presse.

 

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également appelé mardi "les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encontre des populations".

 

"L'insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l'abandon pur et simple de la population centrafricaine", souligne MSF.

 

La France avait déployé début décembre 1.600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences entre communautés chrétienne et musulmane.

 

La France a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires et l'Union européenne envisage de doubler les effectifs de sa mission Eufor-RCA, pour les faire passer de 500 à 1.000 hommes.

 

A terme, l'ONU envisage de déclencher une véritable opération de maintien de la paix, avec près de 10.000 Casques bleus, mais il faudra obtenir le feu vert de l'Union africaine, pour l'instant réticente, et une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Alors que la situation humanitaire est dramatique, avec près d'un million de déplacés dans le pays, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi que les soldats français allaient s'efforcer de sécuriser l'axe routier qui relie Bangui à la frontière camerounaise pour acheminer davantage d'aide.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 18:45
Terrorisme et piraterie au menu de la tournée africaine de Le Drian

 

10-02-2014 par

 

Le ministre français de la Défense a entamé ce dimanche 9 février une nouvelle tournée africaine. Elle l’a d’abord mené à Ndjamena où Jean-Yves Le Drian s’est notamment entretenu avec le président Déby sur la question du terrorisme dans la région. Le ministre s’est ensuite rendu au Congo-Brazzaville. Une visite axée cette fois sur la sécurisation des activités économiques en mer.

 

La première étape de la visite officielle de Jean-Yves Le Drian l’a conduit à Ndjamena.
Depuis décembre, il s’agit de la quatrième visite du ministre français de la Défense dans la capitale tchadienne. Avec le président Idriss Déby, le ministre de la Défense a évoqué, entre autres, la situation dans le sud de la Libye, un pays avec lequel le Tchad partage un peu moins d’un millier de kilomètres de frontières.

La France veut installer à Ndjamena son centre de commandement opérationnel pour la zone sahélo-saharienne. Idriss Déby a renouvelé son accord ce dimanche. Dans le cadre d’un mouvement de réarticulation des troupes françaises dans la région, la présence française au Tchad devrait être renforcée de 300 hommes, pour arriver à des effectifs proches de 1 400 soldats.

Au Tchad, les militaires français s’appuieront également sur la base de Faya Largeau, mais pourront aussi opérer de manière plus ponctuelle depuis la localité de Zouar, au pied du massif du Tibesti.

Plus à l’ouest, au Niger, Niamey sera le centre dédié au renseignement. Madama, dans l’extrême nord du pays, près de la Libye, où se trouve un ancien fort français, pourrait aussi devenir un autre point d’appui. Enfin, l’armée française restera à Tessalit, dans le nord du Mali, non loin de la frontière algérienne.

 

La piraterie, un problème endémique

Après Ndjamena, Jean-Yves Le Drian poursuit sa tournée au Congo-Brazzaville. Il est arrivé ce dimanche à Pointe-Noire, la capitale économique. Cette fois, sa visite est axée sur la sécurisation des activités économiques en mer, et notamment la question pétrolière. Car l’exploitation pétrolière représente 60 % du Produit intérieur brut du Congo-Brazzaville.

Or, en mer, c’est l’or noir qui intéresse les pirates, qui utilisent la technique du « bunkering » qui consiste à siphonner les bateaux-citernes pour revendre le carburant. Mais les équipages aussi servent parfois de monnaie d’échange. Un mode d’action très courant dans le golfe de Guinée où 154 attaques ont été recensées en 2013. Mais fin janvier, un pétrolier grec, le mont Kerala, a, selon son armateur, été attaqué au large de Luanda, en Angola. Une première.

Les marines de la région commencent à s’équiper en achetant des patrouilleurs. La Chine a livré quatre navires de 46 mètres au Congo. La France a remporté un marché au Togo. Mais au-delà des moyens déployés en mer, les pays riverains doivent mieux coopérer. À Pointe-Noire, Jean-Yves Le Drian visitera le futur Centre de coordination de l’action régionale, qui doit commencer à fonctionner en mars prochain.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
source Sénat

source Sénat

 

1 février 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

"Le Livre blanc 2008 énonçait que l'Afrique n'était plus une zone d'intérêt stratégique prioritaire. Ce devait être le Golfe et ses clients solvables" commente aujourd'hui l'un de ses rédacteurs. "Le Livre blanc 2013 a lui, réaffirmé le caractère stratégique de ce continent". Ce constat doit être partagé par la commission de la défense de l'Assemblée nationale qui vient de créer une mission sur le dispositif militaire français en Afrique. Mission également "rendue indispensable par le Mali et la Centrafrique" estime un  "jeune" député. Une délégation parlementaire se rendra en RCA vraisemblablement courant mars.

 

L'Assemblée a choisi ses deux rapporteurs : Christophe Léonard (Ardennes, PS) et Yves Fromion (Cher, UMP). L'objectif que s'est fixé la commission est d'étudier la cohérence de l'ensemble du dispositif. "Une vraie réflexion doit être menée sur l'ensemble de la zone, réflexion qui ne doit pas concerner uniquement les opérations" explique un député de la majorité. Et de préciser : "Faut-il diminuer le Gabon, Djibouti ? Maintenir la Côte d'Ivoire et les éléments du Sénégal ? Sûrement acter que le Tchad n'est plus une OPEX mais un pré-positionnement".

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 08:45
La France réorganise son dispositif militaire au Sahel autour de quatre bases

 

26 janvier Jean-Dominique Merchet - lopinion.fr

 

Gao, Niamey, N'Djaména et Ouagadougou : face aux terroristes, l'armée française adopte une approche régionale.

 

C'est un immense terrain d'opérations, aussi vaste que l'Europe, mais presque entièrement désertique. Les «groupes armés terroristes» (GAT, selon l'acronyme militaire) qui le parcourent ne connaissent pas les frontières internationales, tracées au cordeau par les anciennes administrations coloniales, au milieu de... rien. Comme ses ennemis, l'armée française, qui est au premier rang dans la guerre contre les djihadistes au Sahel, a décidé de s'abstraire de ces frontières. Dans ce but, le ministère de la Défense réorganise en profondeur son dispositif militaire en Afrique. Cette «régionalisation de la bande sahélienne» est en cours de mise en oeuvre : pas d'annonces mirobolantes mais un travail d'ajustement discret dont voici les grandes lignes.

 

Tout part d'une analyse de la menace : après avoir défait - mais non entièrement supprimé - les GAT dans le nord du Mali au premier semestre 2013, l'armée française et les services de renseignement ont, sans surprise, constaté que ceux-ci s'étaient, pour une part, dispersés dans les Etats voisins. Notamment dans le sud-ouest de la Libye, où s'est constitué un véritable « trou noir sécuritaire» au Fezzan, autour du triangle Oubari-Sebha-Mourzouk. C'est depuis cette base arrière que les djihadistes reviennent vers le Nord Mali - dix-neuf d'entre eux ont été tués au cours d'une opération spéciale en décembre - et le Niger, où une action terroriste importante a récemment été déjouée. Les GAT empruntent un axe de plus de mille kilomètres qui, après la passe de Salvador, suit la frontière entre le Niger et l'Algérie. Les pistes empruntées passent aussi bien sur le territoire algérien que nigérien. La stratégie de la France consiste à couper les djihadistes de leur base arrière en Libye, où il est impossible d'intervenir de manière ouverte.

 

Pour les militaires français, trois Etats de la région forment désormais un unique théâtre : le Mali, le Niger et le Tchad. Leurs trois gouvernements sont impliqués dans la lutte antiterroriste et coopèrent avec la France.

 

Dans la région, la France disposera de quatre bases principales : N'Djaména (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso). A N'Djaména : des avions de combat Rafale et Mirage 2000, appuyés par des ravitailleurs, et des forces terrestres - ainsi que l'état-major qui commandera les opérations au Sahel. A Niamey, des moyens de renseignement, notamment les deux nouveaux drones Reaper achetés aux Etats-Unis et qui seront opérationnels dans les prochains jours. Ces appareils de surveillance pilotés depuis le sol sont colocalisés à Niamey avec ceux de l'US Air Force. Cette base peut également accueillir des avions de combat et de patrouille maritime Atlantique 2, qui servent aussi bien au dessus du désert que de l'océan. A Gao, des forces terrestres, avec un détachement important d'hélicoptères. Enfin, plus discrètement, à Ouagadougou, le groupement des forces spéciales Sabre qui opère dans toute la zone à partir de cette base arrière. A ces quatre bases principales, l'armée française va ajouter des points d'appui, situés plus au nord, c'est-à-dire au plus près des éventuelles zones d'interception des groupes terroristes. Deux d'entre eux ont été choisis : Tessalit, à l'extrême nord du Mali, et Faya-Largeau, dans le nord du Tchad. Un autre est toujours recherché dans le nord-est du Niger, sachant que les forces spéciales sont déjà présentes dans la zone minière d'Arlit (nord-ouest). Ces points d'appui doivent posséder une piste d'aviation, même sommaire, permettant de déposer des véhicules légers ou de mettre en œuvre des hélicoptères. Sans parler du recueil du renseignement, humain ou électronique... Au total, ce dispositif dans la bande sahélienne mobilisera 3000 militaires français de manière permanente, avec des moyens aériens de près de trente aéronefs (avions de combat, de transport, hélicoptères, drones, etc).

 

L'ensemble de ce nouveau dispositif, qui n'a pas reçu de nom de baptême générique, sera appuyé par trois bases arrières en Afrique : Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d'Ivoire) et Libreville (Gabon). Pour compenser la montée en puissance dans la zone sahélienne, les effectifs de Dakar et Libreville, ainsi que ceux de Djibouti, seront revus à la baisse. L'abandon d'Abidjan, un temps envisagé, n'est plus d'actualité, bien au contraire. Son rôle logistique est même considéré comme prioritaire en direction du Sahel. Djibouti, tourné vers un autre théâtre d'opération - notamment la Somalie - verra ses effectifs continuer à décroître. Les relations entre la France et le gouvernement djiboutien ne sont plus ce qu'elles étaient... Un régiment, la 13ème DBLE, a déjà quitté le pays pour s'installer aux Emirats arabes unis.

 

Au total, ce sont environ 6000 militaires français qui resteront présents en Afrique, de manière permanente, dont la moitié au Sahel. C'est beaucoup. Plus en tout cas qu'aucun autre pays occidental. L'idée de se retirer du continent, caressée lors de la rédaction du précédent Livre blanc de la défense (2008), a fait long feu. La France reste, plus que jamais, une puissance militaire africaine permanente, bien au-delà des opérations décidées par François Hollande, Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

 

Les Etats-Unis soutiennent globalement ce choix. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Washington fin janvier pour y expliquer le nouveau dispositif au Sahel, mais Washington fournit déjà un soutien militaire et de renseignement aux Français. Les Etats-Unis souhaitent se désengager là où ils le peuvent et voient donc d'un œil relativement favorable les Français prendre en charge la lutte antiterroriste au Sahel. Même attitude de la part des pays européens, ravis de voir Paris faire le travail dans ses anciennes colonies, même s'ils sont prêts à donner, parfois, un petit coup de main.

 

Si tout se fait évidemment avec l'accord des Etats concernés - la France devrait ainsi signer un accord de défense avec le Mali dans les prochaines semaines - reste un problème sérieux : celui de l'Algérie. Jean-Yves Le Drian n'a pas encore pu expliquer en détail à ses interlocuteurs algériens, par exemple le Premier ministre Abdelmalek Sellal, ce que la France faisait dans ce qu'Alger considère volontiers comme son arrière-cour. Voir 3000 militaires français déployés en permanence au sud de l'Algérie pourrait ne pas amuser tout le monde en Algérie, où les relations avec l'ancienne puissance coloniale restent passionnelles. Sur le papier, Alger et Paris combattent les mêmes groupes djihadistes, mais la réalité du terrain et les susceptibilités des uns et des autres ne vont pas jusqu'à une coopération étroite et confiante. L'Algérie pourrait donc rester le point aveugle de cette «régionalisation de la bande sahélienne», mise en place par la France.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2014, le lieutenant-colonel Alain Fuchs a pris le commandement de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA) de l’opération Epervier au Tchad. Il succède au lieutenant-colonel Jean-Pierre Turel.

 

La BSVIA de la force Epervier est composée de plus de 300 militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre. Elle a pour mission de soutenir le fonctionnement de la force Epervier pour l’accomplissement de sa mission dans de nombreux domaines : la gestion et mise en œuvre de la plate-forme aéronautique, la protection des emprises, le secours incendie, l’information de la circulation aérienne, la lutte contre le péril aviaire, le service des essences, la maintenance des véhicules terrestres, les approvisionnements techniques, la rénovation et l’entretien de la piste et des parkings aéronautiques, l’escale aérienne militaire, la prévention, la sécurité des emprises.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad : d’une part, apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, d’autre part, garantir la sécurité des ressortissants français au Tchad. Par ailleurs, tout en assurant ces deux missions, les éléments stationnés à N’Djamena participent directement aux opérations Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

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Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 30 décembre 2013 au 3 janvier2014, des militaires de la force Épervier ont délivré une formation à la topographie au bénéfice d’une dizaine de militaires tchadiens officiant au seinde la zone de défense locale.

 

Trois sous-officiers et deux militaire du rang du détachement Epervier stationné à Abéché (à 660km environ à l’est de N’Djaména) ont formé onze militaires tchadiens à la topographie. Utiliser une boussole, prendre un azimut, orienter, lire et se servir d’une carte, faire les rapports carte-terrain ont constitué l’essentiel de cette instruction opérationnelle. Après un parcours topographique complet en guise de test final, c’est le commandant du détachement d’Abéché, le lieutenant-colonel Liebgott, qui a remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation.

 

Il s’agissait du cinquième DIO conduit par la compagnie stationnée à Abéché au profit des militaires du 8e régiment d’infanterie tchadien. Les précédents DIO portaient sur les missions du combattant d’infanterie (reconnaître, éclairer, appuyer…), de la mécanique, des techniques de combat en corps en corps avec ou sans arme de poings légères, du tir de combat avec un fusil AK47.

 

Au Tchad, le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la force Épervier, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad,. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante. Parallèlement, Epervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale. La force est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement au Tchad

Le ministre a rencontré les soldats de l'opération Epervier lors de son déplacement au Tchad le 2 janvier 2014

 

09/01/2014 International

 

Dans le cadre de sa tournée en Afrique où il s’est déplacé au Mali, au Niger et au Tchad, le ministre de la Défense a rencontré le président tchadien le 1er janvier puis les soldats du dispositif Epervier le lendemain.

 

Lors de sa tournée africaine qui s’est déroulée du 31 décembre au 2 janvier, Jean-Yves  Le Drian  a rencontré les différents partenaires africains de la France, dont  le président tchadien Idriss Deby, le 1er janvier à Ndjamena au Tchad. Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire et humanitaire de l’ensemble de la zone sahélienne et de la Centrafrique ainsi que sur la réorganisation du dispositif des forces françaises.

 

Le ministre de la Défense s’est rendu le lendemain matin auprès des forces françaises engagées dans l’opération Épervier depuis 1986 pour s’entretenir avec les soldats : « Je voulais venir vous féliciter pour tout ce que vous avez fait en 2013, et vous soutenir pour les opérations qui ne manqueront pas de se poursuivre au cours de l’année 2014.

 

La France dispose de contingents d’hommes stationnés en permanence à Dakar, Djibouti, Libreville, Ndjamena, Abidjan. Elle entend réarticuler progressivement ses dispositifs dans la région afin de les adapter aux nouvelles menaces.

 

Le ministre a d’ailleurs réaffirmé que la prochaine réorganisation de la présence française en Afrique permettrait a Ndjamena de conserver ce rôle central. En plus de ses missions permanentes, le dispositif Epervier accueille coordonne et soutient depuis les bases de Faya Largeau et Ndjamena, les opérations d’appui aérien dans le cadre des opérations Serval et Sangaris. « Grâce à sa position stratégique,  la plateforme de Ndjamena à un rôle déterminant multi actions », a conclu  le ministre.

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