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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 12:55
Le Forum Entreprises Défense 2019

source: FED

Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Terrestres). Depuis 2015, le GICAT s’associe à l’évènement en prenant en charge l’organisation des conférences.

Depuis 30 ans le fed est devenu un véritable carrefour d’affaires, le Forum Entreprises Défense favorise la rencontre professionnelle des acheteurs de la Défense, des principaux donneurs d’ordre des Armées et de leurs fournisseurs et sous-traitants. Plus du tiers des marchés notifiés en 2015 a été attribué à des PME. Cette situation résulte de la place naturelle des PME dans le MCO terrestre, de leur réactivité et des liens qui se sont tissés avec la SIMMT. Ainsi, lors de la dernière édition qui a eu lieu le 18 et 19 octobre 2017, le forum a réuni de nombreux donneurs d’ordres et fournisseurs de la Défense avec 150 exposants et 2500 visiteurs professionnels.

Aujourd’hui ce forum permettra de promouvoir la transformation des armées auprès des :

  • décideurs politiques et du ministère des armées : EMA-DGA, DRHMD.
  • maîtres d’ouvrage (Terre, Air, Marine et Services interarmées).
  • industriels, en irrigant vers les PME-ETI.
  • attachés de Défense des pays alliés.
     

Enfin Pour ses 30 ans, le FED mettra tout particulièrement en valeur les projets innovants des unités Militaires du MCO-T et des PME-ETI.

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

photo EMA / COS

 

25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:55
L’Hexagone Balard, la Défense du XXIe siècle

 

Olivier Berger - La Voix du nord

 

Les états-majors et les principales directions du ministère de la Défense ont progressivement migré depuis un an à l’Hexagone Balard, le Pentagone à la française. Ce colossal édifice du sud parisien, qui regroupe plus de 9 000 personnels, a été conçu pour piloter les armées françaises à l’horizon 2040.

 

Depuis le périphérique ou le ciel, le nouveau ministère de la Défense fait penser au bombardier stratégique américain B2 Spirit de Northrop avec ses plaques sombres, mates et ses angles improbables qui garantissent sa furtivité. Un paradoxe pour un projet hors-norme, au sud du XVe arrondissement, de 13,5 hectares, 128 000 m2 de bureaux, 89 façades et 5 600 m2 de panneaux photovoltaïques qui en font le bâtiment le plus écologique de Paris. Une gageure pour le cabinet d’architectes parisien ANMA (Agence Nicolas Michelin & associés).

Passé la porte monumentale du boulevard du Général-Martial-Valin et l’inévitable sas de sécurité, on se retrouve dans une discrète fourmilière de 9 300 personnes, regroupant l’état-major, ceux des trois armées (terre, air, marine nationale pour les étourdis), des directions imposantes comme le secrétariat général pour l’administration (SGA) et la direction générale de l’armement (DGA).

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 13:55
Logistique militaire : la Défense se réinvente une supply chain

Dans sa démarche, le projet militaire n’est pas différent des problématiques actuelles d’optimisation logistique de bout en bout des entreprises civiles, dont l’élément fondamental est le désilotage. photo MinDefFR

 

26.11.2015 Par Luc Battais wk-transport-logistique.fr

 

L’État-major des armées françaises s'est engagé dans une vaste refonte de la supply chain militaire. Un chantier colossal qui doit répondre aux nouveaux besoins des armées, très sollicitées sur tous les fronts. Décryptage.

 

Le chantier de refonte de la supply chain militaire mené l’État-major des armées françaises (EMA) depuis plusieurs mois couvre l’armée de l’Air, de Terre, la Marine nationale, les directions et les services. Les militaires, eux aussi, "désilotent".

Ce chantier mobilise une équipe projet de soixante spécialistes des armées, pilotée par le général de division Richard Bienfait (lire l'interview du général Bienfait : "Le projet supply chain est en réalité une refonte complète de la logistique des armées" - accès abonnés), assisté du lieutenant-colonel Stéphane Gauthier, avec l’appui du cabinet EY.


La fin de l'organisation en silo

Dans sa démarche, le projet militaire n’est pas différent des problématiques actuelles d’optimisation logistique de bout en bout des entreprises civiles, dont l’élément fondamental est le désilotage. Mais c’est une révolution copernicienne pour les trois armées françaises, longtemps habituées à disposer chacune de leur propre organisation, de leur territoire d’influence au sein du ministère de la Défense, sur la base de leur culture interne.

Plus précisément, s’agissant du chantier supply chain, c’est la continuation d’un mouvement de désilotage engagé au début des années 2000, notamment avec la création de la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (Simmad), qui permet de mutualiser un certain nombre de fonctions de maintenance de tous les aéronefs de la Défense.


Pourquoi un changement de modèle ?

Le changement de modèle est guidé par la nécessité d'adapter l'organisation des armées à des missions qui ont évolué avec le nouvel état du monde et les nouvelles contraintes budgétaires. Les armées font la guerre plus souvent et plus loin, avec des matériels de plus en plus coûteux. Parallèlement, elles réinvestissent aussi le territoire national en réponse, notamment, aux attentats sur le sol français.


De multiples défis logistiques

Les questions de mise à niveau et d’harmonisation des process, des référentiels et des outils constituent partout ailleurs un corpus impressionnant de défis logistiques. Mais s’agissant des armées, les conditions actuelles de soutien à la préparation opérationnelle et à l’engagement lié aux cadres d’action des forces françaises créent un niveau de complexité sans égal dans l’organisation.

Le général Richard Bienfait explique : "Dans le domaine de la logistique, le ministre de la Défense a demandé au chef d’État-major des armées de lui proposer et de mettre en œuvre une nouvelle organisation permettant d’améliorer la disponibilité des parcs, de contenir la hausse des coûts de maintien en condition opérationnelle, de diminuer les coûts logistiques et d’optimiser la gestion des stocks tant dans le flux de rechanges que dans leurs modes d’entreposage. Bref, de repenser, selon une logique de bout en bout et de cohérence fonctionnelle, l’ensemble des chaînes de soutien des forces armées".

Le lieutenant-colonel Stéphane Gauthier, référent supply chain à l’État-major des armées, précise : "Au moins pour la logistique physique, tous les types de soutien sont concernés : maintenance des matériels (MCO), soutien du combattant, carburants, munitions, santé… Le projet couvre les processus de supply chain management et l’ensemble des problématiques liées à la logistique physique d’entreposage et d’acheminement, en métropole et hors des frontières nationales". (...)
 

Lire l'intégralité de cet article dans Logistiques Magazine n° 304 de novembre 2015 : "La Défense se réinvente une supply chain" (accès abonnés)

 

Consulter les autres articles du dossier "Supply chain militaire" (accès abonnés) :

> L'interview du Général Richard Bienfait : "Le projet supply chain est en réalité une refonte complète de la logistique des armées"

> Supply chain des matériels aéronautiques : "La Simmad: une mutation en plein décollage"

> La chaîne de distribution du fret banalisé : "Réforme du plan de transport terrestre"

> Reportage : "Moulins, fer de lance de l’armée de Terre"

> Métiers : "La formation, enjeu majeur pour la supply chain"

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:55
Stages armées-jeunesse

 

03/11/2015 CAJ

 

Plus de 500 stages et contrats armées-jeunesse pour 2016

 

Le but de ces stages est de concourir au renforcement du lien armées-nation, de mettre en contact des étudiants avec le milieu de la Défense par l'intermédiaire de l'industrie de l'armement, des états-majors, des unités militaires et des différents services des armées.

 

Il s'agit de deux types de stages :

• des stages sous convention*

D'une durée allant de 1 semaine à 6 mois maximum, ce sont des stages formalisés par une convention de stage entre l'étudiant, l'organisme d'emploi du ministère de la défense et l'établissement d'enseignement.

* Un stage sous convention d'une durée supérieure à 2 mois et 44 jours de présence effective sur la période de stage est obligatoirement gratifié.

• des stages rémunérés ou contrats "armées-jeunesse"

Ce sont des contrats de travail à durée déterminée, de 3 mois maximum. Ce contrat vise à offrir une première expérience à des étudiants en fin d'études ou jeunes diplômés. La rémunération de ces stages est équivalente au SMIC.

 

♦Deux outils pour trouver des stages :

- Pour les stages de niveau 3ème à bac + 7, une Banque des stages

- Un fichier pdf pour l'ensemble des stages de niveau Bac+ 3 à bac+ 7 pour l'année 2016

 

Pour postuler, complétez le formulaire de candidature 2016.

 

Le ministère propose également des stages à l'étranger.

 

(Mis à jour le 16 octobre 2015)

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:55
photo EMA

photo EMA

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, répondant à l’invitation du général d’armée Pierre de Villiers, les anciens chefs d’état-major des armées ont découvert les installations de Balard, lieu à partir duquel le « premier des militaires » exerce désormais ses responsabilités pour assurer la défense de la France et des Français.

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 18:55
Un colloque international sur le thème : « Le combat numérique au cœur des opérations »

 

01/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 24 septembre 2015, s’est tenu à l’école militaire le premier colloque international de CyberDefense. L’EMA et la DGA ont préparé ces rencontres, organisées par le ministère de la Défense et réunissant près de 30 nationalités différentes, autour du thème « le combat numérique au cœur des opérations ».

 

Ouvert par le ministre de la Défense et son homologue britannique Michael Fallon, ce colloque a montré toute l’importance de la coopération avec nos alliés pour faire face à une menace qui ne connait pas de frontière. L’évolution des menaces, la place du combat numérique dans le cadre d’opérations militaires, l’interopérabilité entre partenaires, la formation et l’entraînement à la gestion de crise, autant de sujets qui ont permis des échanges nourris entre experts civils et militaires, entre opérationnels et universitaires.

 

Composante essentielle de l’efficacité opérationnelle, la formation initiale n’a pas été oubliée. Un challenge a été organisé sur deux jours, dont l’objectif était d’évaluer, parmi un panel international d’écoles militaires, le niveau de connaissance de futurs experts, de tester leurs aptitudes à participer au combat numérique et de commencer à fédérer un réseau cyber multinational. L’École Navale a remporté cette confrontation entre six écoles, sur un scénario cyber autour d’un système de contrôle de niveau de cuves, installées pour cette occasion à l’Ecole militaire.

 

Parce que l’espace numérique est devenu un champ d’affrontement, la cyberdéfense est intégrée en France à la planification et la conduite des opérations, sous l’autorité du CEMA. L’état-major des armées s’est en effet doté d’une chaîne de commandement opérationnel de cyberdéfense, placée au sein du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

 

Le combat numérique représente un véritable défi. Compte-tenu des menaces, du champ de manœuvre et du tempo, les armées ont compris que pour le relever il fallait plus que jamais inscrire leur stratégie dans l’inter : l’interarmées, l’inter-service, l’interministériel et l’interalliés. Ce colloque aura permis de consolider ces liens et d’accompagner ainsi la montée en puissance de la cyberdéfense au sein du ministère.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:57
13e édition de l’Université d’été de la Défense : trois questions à Patricia Adam


16/09/2015 LV Sandra Lewinski  - DICOD

 

Intitulée  «  Savoir, pouvoir, agir »,   l’Université d’été de la Défense 2015  s’est déroulée les 14 et 15 septembre à Strasbourg. Placée sous le signe du renseignement et du soutien opérationnel, cet évènement a rassemblé près de 400 décideurs français et européens, politiques et militaires, acteurs clés de l’administration et du secteur industriel. Avec comme partenaire de défense l’Etat-major des armées (EMA), cette 13e édition a souhaité, en incluant des directions, des services et des organismes de recherche,  mettre en avant les fonctions interarmées indispensables à la conduite des opérations. A cette occasion, la présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, députée du Finistère, Patricia Adam, a accepté de répondre à nos questions.

 

Pourquoi avoir choisi l’État-major des armées comme partenaire de défense cette année ?

Pour cette 13eédition, nous avons fait le choix de rompre avec nos habitudes.  Après chacune des trois armées, c’est, pour la première fois, l’Etat-major des armées (EMA) et les organismes interarmées  qui ont été mis à l’honneur. L’EMA est au cœur de la transformation du ministère de la Défense, au cœur de la conduite des opérations et son objectif principal est tourné vers la satisfaction des besoins opérationnels des forces. C’est pourquoi il nous semblait nécessaire, avec nos forces  armées  fortement engagées, en opération extérieure mais également sur le territoire national, de mettre en valeur tous les services de soutien qui, dans l’ombre, sont au cœur de ces engagements opérationnels.

 

 

Suite de l'entretien

 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 16:55
Création d’un guide « MIEUX VIVRE LE DEPLOIEMENT POUR LE MILITAIRE ET SA FAMILLE »



15/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le bien-être (Welfare) du militaire se définit comme l’ensemble des actions visant au maintien de la capacité opérationnelle des unités. Il s’agit de préserver l’équilibre psychologique des combattants et la cohésion des unités par la satisfaction des aspirations individuelles et/ou collectives.

Au regard des actions sociales menées au sein du ministère de la Défense et au constat d’une offre de service dispersée, la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS) et ses partenaires ont acté la création d’un guide, intitulé « Mieux vivre le déploiement pour le militaire et sa famille ».

À travers ce guide, les armées souhaitent améliorer le dispositif de soutien existant en le modernisant par un outil novateur et fédérateur.

Les objectifs sont de maintenir l’équilibre individuel et familial du militaire au profit de sa capacité opérationnelle et à celle plus globale des unités. Ce guide prend en compte la condition du personnel, avant, pendant et après un déploiement. Il s’agit également de soutenir la famille du militaire.

Moderne et innovant, le guide a été pensé comme un portail d’information permettant aux militaires déployés et à leur famille d’accéder à des articles synthétiques sur des thématiques ciblées, comportant les liens vers les sites des différents organismes institutionnels concernés.

 

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:55
Miramas : aucune sanction n'a encore été décidée

 

26 août par Jean-Dominique Merchet

 

Près de deux mois après le vol d'armement au dépôt de munitions de Miramas, le premier weekend de juillet, aucune sanction n'a été prise par le ministre de la défense. Le cabinet de Jean-Yves Le Drian attend toujours que l'état-major des armées lui transmette des propositions de sanctions individuelles. Et l'affaire semble compliquée... Lire la suite de l’article

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 15:55
Carte des opérations extérieures (màj 16 Juillet 2015)

16.07.2015 sources EMA

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

04.07.2015 source Armée de l'Air
 

Le vendredi 03 juillet 2015, les Écoles d’officiers de l’Armée de l’air (EOAA) de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2014 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air.

 

Reportage photos

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:56
photo EMA

photo EMA

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, le général d’armées Pierre de Villiers a présidé la première prise d’armes organisée sur le nouveau site de Balard, à l’occasion d’une cérémonie de levée des couleurs.

 

Pour ce moment symbolique, qui venait marquer une étape importante dans l’histoire de l’organisation des armées et de la Défense, le CEMA était accompagné du secrétaire général pour l’administration, ainsi que de ses trois chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant.

 

Après un passage en revue des troupes et la montée des couleurs, le général de Villiers s’est adressé à l’ensemble des militaires et du personnel civil réunis sur la place d’armes, leur rappelant que l’entrée dans Balard, représente  « une étape nécessaire du rapprochement des différentes fonctions qui contribuent à l’efficacité opérationnelle ».  A ses yeux, cette étape est d’autant plus importante qu’elle contribue directement à l’efficacité des opérations : « il n’est plus nécessaire de convaincre que la victoire n’est possible qu’avec un commandement des armées efficace et avec la bonne combinaison interarmées, du renseignement, de l’administration, des soutiens, de la planification et la conduite des opérations ». Pour lui, cette dynamique est d’autant plus forte que civils de la défense et militaires sont unis par les mêmes valeurs : le sens du service et du bien commun, le désintéressement, la primauté accordée à l’opérationnel et la fraternité ; « valeurs qui forment notre force, avec comme seul but : le succès des armes de la France » .

 

A cet égard, soulignant le défi que constituait la bascule du commandement stratégique des opérations dans la nuit du 17 du 18 juin, il a également tenu à rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet : « C’était un projet long, difficile, complexe. Nous pouvons en être collectivement fiers ».

 

Ordre du jour du CEMA N° 6556 du 3 juillet 2015 (format pdf, 598 kB).

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:55
photo EMA

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29/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 24 avril s’est déroulé le premier Hackathon* des armées. Organisé sur la base de défense (BdD) de Marseille, au quartier Audeoud, il a réuni une cinquantaine d’acteurs de la Défense et consultants de Cap Gemini. L’objectif était de rassembler des compétences sur un même lieu pendant une semaine afin de travailler sur un nouveau projet de portail numérique visant à simplifier les parcours administratifs.

 

Le parcours étudié pour cette première édition était le « Départ individuel en opération extérieure (opex) »

 

Après 5 jours d’échanges intenses entre experts du soutien, personnel soutenu et développeurs, l’objectif a été atteint: développer une maquette de portail numérique « Départ en opération extérieure » qui devrait être déployée sur Intradef en fin d’année 2015. Après avoir identifié toutes les démarches qu’il est aujourd’hui nécessaire d’accomplir pour partir en opex, les membres de l’Hackhaton ont réfléchi aux possibilités offertes par le numérique pour faciliter l’ensemble de ces appels au soutien par le biais d’une page Intradef unique et, demain, sur Internet et smartphone.

 

Conçu par une équipe de professionnel du design et de l’ergonomie cognitive faisant partie intégrante du Hackathon, le futur portail « départ en opex » devrait offrir au plus grand nombre un outil moderne et simple d’utilisation.

 

L’Hackhaton a permis de démontrer dans une approche très innovante tout l’intérêt de regrouper un panel d’acteurs de terrain, des services des armées et de conseillers spécialisés dans un esprit de réalisation concrète et rapide. Tous ont manifesté leur volonté de poursuivre cette aventure visant à être opérationnels, autrement.

 

* « Le « hackathon » est une contraction de hacker et de marathon. Ce terme, qui provient de la Silicon Valley, signifie que l’on concentre l’énergie et les compétences d’un panel d’acteurs dans le temps et dans l’espace pour arriver à un résultat tangible.

photos EMAphotos EMA

photos EMA

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 13:55
Un nouveau site Internet pour nos réservistes

 

26/03/2015  CNE Laisné - Armée de Terre

 

Le 20 mars 2015, a été officiellement lancé SIREM (Site Interarmées des Réserves Militaires), piloté par l’EMA/Bureau Réserve Militaire, une semaine avant la « séquence ministre » de la journée nationale du réserviste (JNR) le 27 mars 2015.

 

SIREM va devenir l’outil privilégié de communication entre l’Institution et le réserviste, ainsi qu’entre les réservistes eux-mêmes au sein d’une même unité. C’est le successeur de l’extranet réserve Terre (ERT). Accessible par Internet, il comprend une partie ouverte au grand public et une partie privée à laquelle les réservistes peuvent accéder après avoir créé leur compte en utilisant leur numéro matricule. On y trouve en particulier :

- Un portail d’informations générales sur la réserve ;

- Une bourse aux emplois des réservistes (leur permettant de postuler sur des postes vacants mis en ligne par les FE) ;

- A terme, un espace privé d’aide au commandement.

 

La Bourse des Emplois de la Réserve (BdER) permet aux réservistes d'avoir une vision globale sur les emplois que l’armée de Terre propose région par région, dans chaque régiment ou structure employant des réservistes. Chaque année, l’armée de terre propose 3000 postes pour compenser les flux de départs auxquels il faudra rajouter 1000 postes par an jusqu’en 2021 pour combler le déficit actuel. La logique retenue est celle de la proximité géographique pour faciliter l’employabilité et diminuer les délais et les coûts de transport, tout en intensifiant le lien armée- nation au niveau local.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:35
Poignée de main entre le général de Brigade Benoit Orsay et le général Sun Jianguo

Poignée de main entre le général de Brigade Benoit Orsay et le général Sun Jianguo

 

9 mars, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Sun Jianguo, chef d’état-major adjoint de l’Armée Populaire de lLibération a rencontré le général de brigadier Benoit Orsay, le directeur du Bureau de Coopération Bilatérale de l’État-Major Général des Armées et son équipe, en visite à Pékin le 4 mars 2015.

 

Sun Jianguo a déclaré que les relations stratégiques entre la Chine et la France se sont sans cesse améliorées ces dernières années, preuve du nouveau climat qui caractérise le rapprochement franco-chinois. L’approfondissement des liens entre les deux pays, notamment dans le domaine militaire, est mis en évidence par les contacts de plus en plus réguliers entre des militaires de hauts niveaux et par une coopération de plus en plus poussée.

 

Sun Jianguo a également mentionné le fait que cette année, les contacts entre les deux forces armées seront “diversifiés dans la forme et abondants dans le contenu”. Le général chinois espère que les deux partis joindront leurs efforts pour renforcer les relations entre les deux armées et les doter d’une nouvelle vitalité et d’une nouvelle connotation, afin que le rapprochement franco-chinois se transforme en un partenariat stratégique global de longue durée entre la Chine et la France.

 

Benoit Orsay espère quant à lui que les armées française et chinoise peuvent progresser dans leur échanges, promouvant ainsi la compréhension mutuelle et maintenant la bonne coopération actuelle, afin d’avancer vers un nouveau stade de relations entre les deux armées.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 20:55
Cyberattaques : l’armée a activé pour la première fois une cellule de crise

 

17.01.2015 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

L’état-major français des armées a activé pour la première fois de son histoire une cellule de crise cyber, depuis les attentats contre Charlie Hebdo et la menace d’attaques informatiques contre la France, dont les experts annonçaient le point d’orgue le 15 janvier.

 

Une dizaine d’officiers ont été rassemblés au sein du Centre de planification et de conduite des opérations, CPCO, le centre névralgique à partir duquel sont commandées toutes les missions en cours des armées. Ces militaires travaillent jour et nuit sans interruption depuis quelques jours. Ils font notamment la synthèse des informations liées à « l’adversaire » du moment, les groupes islamistes radicaux et djihadistes terroristes, surveillent la toile et veillent à la protection des systèmes de la défense.

Cela ne veut pas dire néanmoins que les attaques informatiques des jours derniers sont considérées comme graves par le ministère de la défense. Celles qui visent les opérateurs vitaux du pays sont même moins nombreuses qu’en temps normal, font savoir des sources militaires.

Le groupe Anonymous, qui avait attaqué le site de la Direction de l’information et de la communication de la défense (Dicod) le 6 janvier pour venger la mort du militant Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens s’est concentrés sur les groupes djihadistes. Le site Zataz.com a recensé 19 000 actes hostiles sur des sites français les plus divers depuis les attentats à Paris. Un nombre que l’état-major a cité jeudi, mais qui n’est pas jugé précis. Le pic serait passé.

 

Actes bénins

Ces actes, tous azimuts, étaient relativement bénins, remplacement de home page de sites ou déni de service. Ils ont été déclenchés après que le groupe Anonymous a décidé d’attaquer les sites djihadistes. Les auteurs provenaient de groupes identifiés tels que Anon Ghost ou le Cyber Califat, parmi lesquels se sont mêlés des activistes directement liés à l’Etat islamique, mais aussi plus simplement d’une réaction de nombreuses personnes hostiles à la nouvelle publication de caricatures de Mahomet par la presse.

 

Lire aussi : Qui sont les « hackeurs pro-islam » qui attaquent des sites français ?

 

« On est dans une simple campagne d’information, une contre-manifestation pour l’heure », estime donc un spécialiste. Un événement pris néanmoins au sérieux, car l’instrument de propagande développé par Daech est puissant, et la défense estime que ces actions cyber ne vont pas s’arrêter là. Depuis mi-décembre, indiquent des sources militaires, l’Etat islamique fabrique des documents de propagande directement en français, vidéos notamment. L’une d’elle, mise en ligne le 27 décembre, mêlait des images de l’Abbé Pierre et du service de communication de l’armée de terre, ce qui voudrait dire que le groupe terroriste a recruté un ou plusieurs combattants français pour cette tâche.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:25
FAA : visite de commandement du chef de la division emploi de l’EMA

 

05/12/2014 Sources EMA

 

Du 18 au 21 novembre 2014, les forces armées aux Antilles (FAA) ont accueilli le vice-amiral Hervé de Bonnaventure, chef de la division emploi des forces de l’état-major des armées (EMA), accompagné d’une délégation de l’EMA.

 

La division emploi des forces appuie le sous-chef opérations dans l'exercice de la tutelle des COMIA, COMFOR et COMSUP. Cette visite avait donc pour objectif de faire le point sur la réorganisation du dispositif des FAA et du plan d’actions mis en œuvre par le COMSUP. Les discussions ont notamment porté sur l’environnement capacitaire des FAA et sur de nouvelles propositions d’optimisation fonctionnelle.

 

Le vice-amiral Hervé de Bonnaventure et sa délégation, composée de représentants des domaines « opération », « infrastructure » et « finances », sont allés à la rencontre du personnel des FAA. Militaires et civils ont ainsi présenté in situleur mission, dans le cadre de la préparation à la gestion de crise, de la lutte contre le narcotrafic, de la protection des emprises, de l’action de l’Etat en mer et du soutien opérationnel.

 

Le nouveau dispositif vise à prendre en compte au mieux les enjeux de sécurité et de défense propres à l’environnement de nos territoires d’outremer. Tout en continuant à remplir leurs missions spécifiques, qui sont d’assurer la protection du territoire et des intérêts nationaux outre-mer, les forces de souveraineté voient ainsi le caractère régional de ces missions renforcé.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées de premier plan sur la zone Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:45
Les FAZSOI accueillent le séminaire « relations internationales » de l’état-major des armées

 

02/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’état-major des armées (EMA) et les forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont organisé, au profit des attachés de défense en poste en Afrique Australe et dans l’océan Indien, un séminaire « relations internationales » sur le site du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » les 26 et 27 novembre 2014.

 

Placé sous la présidence du général de brigade Benoit Houssay, chef de la division Coopérations Bilatérales Sud de l’EMA et du général de brigade Franck Reignier, commandant supérieur des FAZSOI, ce séminaire a réuni de nombreux acteurs du monde de la Défense auxquels se sont joints des personnels des missions diplomatiques et de sécurité économique de la Préfecture. Attachés de défense, coopérants et représentants de la Direction de la coopération de sécurité et de défense du Ministère des affaires étrangères et du développement international (DCSD), de la Direction du renseignement militaire (DRM) et de la Direction des affaires stratégiques du ministère de la Défense (DAS) ont trouvé une occasion unique de se réunir pour aborder les relations militaires internationales appliquées au « théâtre » océan Indien.

 

Après une présentation du chef d’état-major des FAZSOI, relative au rôle et aux missions dans la zone de responsabilité, les attachés de défense ont exposé les problématiques de leur pays de rattachement.

 

L’EMA a conclu en présentant les priorités du chef d’état-major des armées et en rappelant le rôle déterminant joué par les relations internationales militaires (RIM) dans la réalisation des objectifs stratégiques confiés aux armées. Ce séminaire a été l’occasion d’aborder les RIM comme un enjeu opérationnel, en évoquant les évolutions actuelles sous l’angle d’une complémentarité entre la DCSD, la DAS et l’EMA.

 

Le 28 novembre, après s’être fait présenter le plan de coopération 2015 à l’état-major des FAZSOI, la délégation de l’EMA a visité le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa), puis le centre d’aguerrissement tropical de la Réunion qui accueille actuellement un détachement botswanais dans le cadre d’un détachement d’instruction opérationnelle (DIO).

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien », permettant de lutter contre la piraterie ou l’immigration illégale, d’assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et de conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:55
Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)

Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)


17 nov. 2014 Armée de l'Air

 

Le général Francis Pollet, commandant les écoles d'officiers de l'armée de l'air, explique le regroupement des écoles en une école unique, l'École de l'air, où les élèves-officiers, d'origines variées, seront désormais réunis dans une promotion unique.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:30
Infographie : Dispositif français engagé dans l’opération Chammal

 

09.10.2014 Crédit : État-major des armées

Depuis le 19 septembre 2014, sur demande du gouvernement irakien, les armées françaises sont engagées dans une opération militaire en Irak conduite contre le groupe terroriste Daech. Commandée par le Chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), et réalisée sous contrôle du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien ALINDIEN), cette opération est réalisée en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Elle vise à acquérir du renseignement sur les positions, les mouvements et les vulnérabilités du groupe terroriste Daesh, tout en se tenant prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol.

http://www.defense.gouv.fr/operations/irak/actualites

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:55
photo EMA

photo EMA

 

 

11/03/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers vient de rappeler devant le Parlement que la réforme du commandement des armées se traduira par une baisse des effectifs et notamment par une réduction du nombre de généraux et de colonels.

 

Diète budgétaire, meilleure efficacité, ces deux faces d'une même pièce figurent au coeur des préoccupations du nouveau chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers qui a indiqué que les effectifs du haut commandement français diminueront de 30% dans le cadre d'une réforme du commandement marquée par le déménagement sur le site de Balard en 2015.

«Partout, autant que possible, la recherche d'une meilleure efficience impose de diminuer les effectifs et donc de revoir le partage des tâches», a déclaré le général devant les commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat, le 26 février, mais dont les compte-rendus ont été rendus publics cette semaine seulement.

Dans cette perspective, le nombre de personnels affectés à l'état-major des armées passera de 930 à 600. «Les états-majors d'armée descendront à un niveau compris chacun entre 150 et 200 personnes. Tout cela pour commander les trois armées» - terre, air, marine - «et les soutiens interarmées, soit de l'ordre de 230.000 personnes en 2015», a souligné le général de Villiers qui a succédé le 15 février à l'amiral Edouard Guillaud. Avec le déménagement du nouveau siège du ministère sur le site de Balard - communément appelé le «Pentagone français» -, «la réforme du commandement des armées sera terminée», a souligné le CEMA.

 

7900 suppressions de postes en 2014

Selon lui, les baisses d'effectifs doivent aboutir à une pyramide des grades «plus aiguë, avec une population plus jeune», c'est-à-dire qu'il y aura «moins d'officiers généraux, moins de colonels ou de capitaines de vaisseau». Ce «dépyramidage» doit permettre de réduire la masse salariale, qui s'élève actuellement à environ «11 milliards d'euros» par an. Le nombre des généraux a déjà diminué de 25% en France au cours des dix dernières années.

En 2012, la Cour des comptes avait pointé la dérive de la masse salariale de la Défense, qui avait continué d'augmenter depuis 2009, malgré d'importantes réductions d'effectifs. Ce constat avait incité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à engager une réforme de la gouvernance du ministère, notamment pour rationnaliser les fonctions financières et ressources humaines.

Le volet majeur de la réforme des armées inscrite dans la Loi de programmation militaire (LPM 2014-2019) prévoit des suppressions de postes «de l'ordre de 34.000 d'ici à 2019», a rappelé le général de Villiers. Un des axes majeurs de la réforme consiste à réaffirmer «la primauté de l'opérationnel», a-t-il souligné, en relevant que «l'effort de déflation du personnel sera porté en priorité sur l'environnement et le soutien des forces». Quelque 7900 postes doivent ainsi être supprimés en 2014 pour l'ensemble du ministère.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:55
Qui sera le prochain chef d’état-major des armées ?

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Livre Blanc, Loi de programmation, réforme de la gouvernance du Ministère de la Défense, tout cela a été enfin adopté. Le Ministère de la Défense va donc profiter du fait que les dossiers difficiles sont maintenant derrière, pour renouveler les équipes, notamment les hauts responsables militaires.

L’actuel chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, nommé en 2010, pourrait ainsi être remplacé en mars 2014. C’est en effet à cette date que l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien chef d’état-major de la Marine jusqu’en 2008, quittera ses fonctions de directeur général d’ODAS, société chargée des contrats d’armement d’état à état (principalement avec l’Arabie Saoudite). L’actuel CEMA souhaiterait en effet prendre la relève de l’amiral Oudot de Dainville, atteint par la limite d’âge, à la tête de cette société dont l’État est le principal actionnaire. La nomination à ce poste, réputé très rémunérateur, est dans les mains l’Élysée. Reste que le cabinet de la Défense, qui n’entretient pas de relations idylliques avec l’amiral Guillaud, pourrait la freiner.

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Aujourd’hui, deux noms circulent pour reprendre les rênes de l’état major des armées (EMA). Le premier est son numéro deux, le général Pierre de Villiers, 58 ans, major général des armées à l’état-major des armées depuis 2010. Très apprécié, c’est lui qui dans l’ombre a su gérer les nombreuses crises de ces dernières années. Saint cyrien, cavalier, jeune frère de Philippe de Villiers (le politicien), le général de Villiers a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan de 2006 à 2007. D’un caractère consensuel et énergique, il a permis, malgré les difficultés, la poursuite du pilotage de l’EMA et a réussi à maintenir le dialogue entre les différentes armées. Considéré comme un chrétien-démocrate, donc modéré, il apparaît ainsi compatible avec le gouvernement socialiste. Ses atouts : une très forte légitimité, à la fois opérationnelle et politique.

Général  Mercier, ched d'état major de l'armée de l'air (crédits: Ministère de la Défense)

Général Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air (crédits: Ministère de la Défense)

Le deuxième nom qui circule pour être le prochain CEMA est l’actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier. A 55 ans, Denis Mercier est un ancien pilote de chasse (Mirage F1 et 2000), passé par l’OTAN et par le cabinet du ministre de la défense en 2010. Très apprécié au sein de l’armée de l’air, il a su lancer l’ambitieuse modernisation de l’armée de l’air.

Le monde de la défense se félicite de l’excellente qualité de ces deux candidatures. De Villiers affiche un vrai avantage : c’est lui qui traite depuis trois ans tous les dossiers difficiles. Mercier a pour lui d’être reconnu comme un authentique innovateur. Mais son avantage risque de le desservir : qui pourrait bien lui succéder pour mener à bien la réforme de l’armée de l’air qu’il a si bien su réaliser? Naturellement son numéro deux pourrait prendre sa succession, à savoir le général Antoine Creux. L’autre nom qui circule pour éventuellement succéder à Denis Mercier est celui du général Antoine Noguier, actuellement chef du cabinet militaire du Ministère de la Défense.

Surprise, d’habitude les mouvements à la tête des armées, produisent un jeu de chaises musicales, dont notamment le poste très convoité de chef d’état-major particulier du président de la République (EMP), considéré comme traditionnellement une porte d’entrée pour devenir CEMA. Ce qui a été le cas de l’amiral Guillaud. Le scénario qui semble se profiler va donc bouleverser les habitudes, non seulement, l’EMP actuel, le général Benoît Puga, un fantassin d’origine, ancien directeur de la DRM (Direction du Renseignement Militaire), nommé par Nicolas Sarkozy, ne sera pas le prochain CEMA (à 60 ans, il n’aurait plus le potentiel d’âge pour être CEMA), mais il aurait été, selon nos sources, confirmé à son poste.

Quant au potentiel et éventuel successeur du général de Villiers à l’EMA, un nom circule, celui du vice-amiral d’escadre Mouton, ancien ALFOST (amiral commandant la force océanique stratégique) et actuel numéro 2 du SGDSN.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

12 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'état-major français des armées a estimé jeudi qu'entre 3.000 à 8.000 membres de groupes armés se trouvaient actuellement à Bangui, où les soldats français poursuivaient les opérations de désarmement et de sécurisation.

 

L'estimation est très difficile, tout dépend de ce que nous mettons dedans. Ça peut aller de 3.000 à 8.000 (...), a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, lors du point de presse du ministère de la Défense, répondant à une question sur le nombre d'hommes en armes dans la capitale centrafricaine.

 

Pour l'essentiel, les hommes armés circulant dans la capitale sont des combattants de l'ex-rébellion Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.

 

Des miliciens appelés anti-balaka (anti-machettes), hostiles aux Séléka et partisans du président déchu François Bozizé, sont également infiltrés dans les quartiers et parmi les populations chrétiennes, disposant d'un armement sommaire fait surtout d'armes blanches.

 

Il y a enfin les membres ou anciens membres des forces de sécurité centrafricaines en totale décomposition, dont certains ont conservé leurs armes individuels et combattent au sein des anti-balaka.

 

Aucune estimation n'est disponible pour l'ensemble du pays. Près d'un million de personnes vivent à Bangui.

 

La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur a rejoint les casernes qui leur étaient assignées, a souligné le porte-parole de l'état-major français, une semaine après le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris. Ce qui est important, c'est que le nombre d'individus capables de faire régner une certaine terreur dans Bangui soit considérablement réduit.

 

Selon l'état-major, la nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement calme. Environ 1.200 soldats français sont actuellement déployés dans la capitale centrafricaine, sur un total de 1.600 en Centrafrique, et leur dispositif change en permanence, a souligné le colonel Jaron : Il n'y a pas de ligne de contact, pas de dispositif figé.

 

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, au cours d'un échange de tirs avec un groupe armé dans un quartier proche de l'aéroport à Bangui.

 

Selon une estimation établie avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a évalué à 10.000 le nombre de civils qui se réfugient dans la journée près de l'aéroport de Bangui pour se mettre sous la protection des soldats français. Ils sont deux à trois fois plus nombreux la nuit.

 

La Centrafrique est en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une rébellion hétéroclite, la Séléka.

 

L'opération Sangaris vise à désarmer ou cantonner les groupes armés et milices sévissant dans le pays. Dans les faits, elle concerne surtout pour le moment les ex-rebelles de la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane de groupes rebelles. Des mercenaires tchadiens et soudanais combattent aussi en son sein.

 

En face, sont apparues depuis septembre, plus particulièrement dans le nord-ouest du pays, des milices villageoises d'auto-défense, appelées anti-balaka (anti-machette, en langue locale sango), principalement composées de paysans chrétiens et de partisans de l'ancien président Bozizé, avec quelques anciens membres des forces de sécurité.

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