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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:20
Gene Colabatistto, Président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire, et Steve O'Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35, ont signé un protocole d'entente au salon du Bourget 2013. Ce protocole d'entente identifie CAE en tant que fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien. (Photo: Lockheed Martin)

Gene Colabatistto, Président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire, et Steve O'Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35, ont signé un protocole d'entente au salon du Bourget 2013. Ce protocole d'entente identifie CAE en tant que fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien. (Photo: Lockheed Martin)

18/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Au premier jour du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris 2013, mieux connu sous le nom du Salon du Bourget, des dirigeants de Lockheed Martin et de CAE ont annoncé avoir conclu une nouvelle alliance grâce à la signature d’un protocole d’entente en vue de services de soutien aux systèmes de formation pour le F-35 Lightning II au Canada.

 

À l’occasion d’une cérémonie qui a eu lieu au pavillon du Canada au Salon du Bourget, Steve O’Bryan et Gene Colabatistto, président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire de CAE, ont signé un protocole d’entente selon lequel CAE, dont le siège se situe à Montréal, est le fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien.

«L’industrie canadienne a joué un rôle intégral dans le développement et la production du F-35 pendant plus d’une dizaine d’années», a déclaré Steve O’Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35. «La contribution industrielle du Canada à cet égard ne fait que commencer. L’alliance que nous avons conclue aujourd’hui est un gage du rôle que jouera l’industrie canadienne à long terme en matière de maintien en puissance de la flotte de F-35 ces 30 prochaines années et au-delà. Par ailleurs, cette alliance soutient directement l’évolution des systèmes de formation, l’une des capacités industrielles clés dont le gouvernement du Canada a récemment fait la promotion.»

«CAE et Lockheed Martin jouissent d’une relation favorable et de longue date à l’égard d’autres plateformes, comme le C-130, et nous espérons enrichir cette collaboration davantage advenant que le gouvernement du Canada opte pour le F-35, a affirmé Gene Colabatistto. La formation en simulation prend de plus en plus d’importance dans le domaine de la défense, car s’il s’agit d’une manière rentable de se préparer en vue des missions, et CAE veut faire en sorte que l’Aviation royale canadienne bénéficie des services de formation de calibre mondial dont elle a besoin pour atteindre les niveaux ciblés de préparation aux missions.»

Au même moment, la ministre associée de la Défense nationale, Kerry-Lynne Findlay, affirmait à la Chambre des communes, à Ottawa, qu’aucune décision n’avait encore été prise quant au remplacement de la flotte actuelle d’appareils CF-18.

C’est suite à la publication de plusieurs rapports, dont celui de la firme KPMG affirmant qu’il en coûterait 45 milliards $ et non 9 milliards pour l’acquisition des F-35 de Lockheed Martin, que le gouvernement Conservateur de Stephen Harper a décidé de relancer de zéro le processus de remplacement de sa flotte actuelle de CF-18.

Compagnie dont le siège social est à Montréal, CAE a été fondée en 1947. CAE compte environ 8 000 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans environ 30 pays. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires est de plus de 2 milliards $, fournit des services de formation civile, militaire et sur hélicoptère dans plus de 45 emplacements partout dans le monde et forme environ 100 000 membres d’équipage chaque année. De plus, la CAE Oxford Aviation Academy fournit de la formation aux élèves-pilotes dans 11 écoles de pilotage exploitées par CAE. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les solutions intégrées d’entreprise, le soutien en service et le placement de membres d’équipage.

Lockheed Martin est né en 1995, de la fusion des groupes Lockheed Corporation et Martin Marietta. Le siège social se trouve à Bethesda, au Maryland. Cette entreprise mondiale de sécurité et d’aérospatiale a un effectif d’environ 118 000 personnes réparties dans le monde entier. Elle se voue principalement à la recherche, à la conception, au développement, à la fabrication, à l’intégration et au maintien en puissance de services, de produits et de systèmes technologiques de pointe. En 2012, son chiffre d’affaires net a atteint 47,2 milliards $.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:20
USA/Canada: rencontre entre les chefs de la défense sur les défis de sécurité partagés

2013-06-19 xinhua

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel s'est entretenu mardi avec le ministre canadien de la Défense nationale Peter MacKay sur la coopération et les défis de sécurité partagés.

 

Lors de leur rencontre au Pentagone, les deux responsables ont "discuté d'un grand éventail de questions liées à leurs intérêts mutuels dans certains défis de sécurité qui se posent actuellement dans le monde", dont la crise en Syrie, le programme nucléaire de l'Iran et la situation sur la péninsule coréenne, a indiqué le porte-parole du Pentagone George Little dans un communiqué.

 

Les deux chefs de la défense ont également discuté du transfert de la responsabilité de la sécurité en Afghanistan survenu mardi, et M. Hagel a fait l'éloge du Canada, qui a été un "partenaire instrumental" au sein des forces de la coalition dirigée par l'OTAN dans ce pays.

 

"Le secrétaire Hagel a présenté sa profonde appréciation pour les contributions significatives apportées par les troupes canadiennes pour aider l'Afghanistan à assumer la pleine responsabilité de la sécurité de son pays d'ici fin 2014", selon le communiqué.

 

M. Hagel a indiqué à M. Mackay qu'il était impatient de recevoir l'invitation de ce dernier au Forum de sécurité internationale qui aura lieu à Halifax au Canada en novembre prochain, ajoute le communiqué.

 

La réunion de mardi était la seconde du genre entre M. Hagel et son homologue canadien au Pentagone depuis son entrée en fonctions début 2013.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:55
photo S. Fort

photo S. Fort

14/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Canada, Malaisie et Inde. Trois campagnes export évoquées par le nouveau patron de l'avionneur Eric Trappier lors de sa conférence de presse avant l'ouverture du salon aéronautique du Bourget. Trois campagnes où Dassault Aviation veut croire en ses chances de succès.

 

Faut-il croire aux chances du Rafale au Canada ? Difficile même si le gouvernement canadien est très agacé par la facture en très nette hausse présentée par Lockheed Martin pour l'avion de combat américain, le F-35. Aussi, Dassault Aviation a décidé de jouer sa carte sans complexe avec le Rafale. "Nous sommes très volontariste au Canada", a souligné vendredi le PDG, Eric Trappier. Pourquoi ? "Le Canada, a-t-il expliqué, est un pays important pour nous puisque c'est un pays qui avait fait le choix unilatéral de participer au programme JSF, aujourd'hui F-35, dans le cadre de son développement. Ce choix pourrait être remis en cause. Les autorités canadiennes ont lancé un appel à informations pour étudier une alternative au F-35". Pour le nouveau PDG de l'avionneur, c'est donc "l'occasion de montrer que nous avons l'excellence avec le Rafale". Dassault Aviation est donc en train de répondre au RFI (Request for information) lancé par le gouvernement canadien. Au passage, il a fustigé les choix des pays européens, comme le Danemark et les Pays-Bas, qui ne semblent pas quant à eux remettre en cause leur choix d'acquérir des F-35 en dépit d'une facture qui gonfle. "En Europe, il existe un Buy American act qui semble laisser supposer que c'est toujours mieux d'acheter américain", a-t-il regretté.

 

Eric Trappier estime que le Rafale a ses chances au Canada. Pour plusieurs raisons. "Les militaires canadiens ont vu le Rafale en opération que ce soit au Mali ou même avant, en Libye", a-t-il fait valoir. Les militaires canadiens ont pu apprécier les performances opérationnelles de l'appareil. "Cela démontre très clairement que les avions de combat français, Rafale en particulier, sont au bon niveau pour répondre aux besoins opérationnels" de l'armée de l'air canadienne. Parallèlement, le patron de Dassault Aviation a rappelé que "le F35 a des difficultés". Notamment au niveau financier avec une facture sur les coûts de développement de plus en plus élevée et des coûts de support de l'appareil qui pourraient faire reculer certains pays acheteurs. L'heure de vol du F-35 serait deux plus chère que celle du Rafale, estime-t-on dans l'armée de l'air. "C'est l'occasion de montrer qu'en termes budgétaires les avions américains, même s'ils bénéficient de l'avantage du dollar, dérivent fortement dans leurs développements", a insisté Eric Trappier. Et de rappeler que "cela n'a pas été le cas du Rafale". "La Cour des comptes a montré que ce programme, qui a été décidé il y a plus de 20 ans, a eu 4 % à peu près de dérive budgétaire", a-t-il expliqué. Pour le PDG de Dassault Aviation, "le Rafale est un modèle dans ce domaine contrairement au F-35, qui a un développement qui dure et qui rencontre certaines difficultés techniques et surtout quelques problématiques budgétaires". Il a conclu que "les Canadiens se posent des questions sur le calendrier et sur la problématique budgétaire. Car, semble-t-il, le F35 va coûter cher en terme opérationnel".

 

Dassault très actif en Malaisie

 

Dassault Aviation est "très actif en Malaisie", a précisé Eric Trappier, qui a rappelé que l'avionneur avait envoyé à plusieurs reprises le Rafale surplace. La Malaisie, qui souhaite remplacer d'ici à 2015 sa flotte de MIG-29 russes, a présélectionné les trois concurrents européens - le Rafale, l'Eurofighter, fabriqué par EADS, BAE Systems et Finmeccanica, et le Gripen du suédois Saab - ainsi que le F18 de Boeing et le Sukhoi russe. Elle souhaite 18 avions de combat. Eric Trappier a réaffirmé que Dassault Aviation était prêt à installer une chaine d'assemblage du Rafale en Malaisie : "nous avons des partenariats industriels avec des entreprises en Malaisie. Nous avons commencé à travailler il y a deux ans. Nous sommes prêts à installer une chaîne d'assemblage si la demande se confirme". Et de souligner que "ce n'est pas le cas pour les autres compétiteurs". Pour le patron de l'avionneur, "c'est un grand avantage". Interrogé pour savoir si une chaine d'assemblage du Rafale était intéressante pour 18 appareils seulement, Eric Trappier a estimé que si les Malaisiens "la veulent, ils l'auront. Aussi, s'ils veulent se la payer, ils l'auront. Ce n'est pas compliqué de transférer une chaine d'assemblage".

 

Enfin, en Inde, "la négociation se poursuit", a-t-il précisé. Elle se poursuit sur deux volets : la vente de Rafale et sur les licences de fabrication de l'ensemble des composants du Rafale. Prié d'expliquer si le partage des responsabilités entre la France et l'Inde était un point de blocage, Eric Trappier a expliqué que ce travail entre les sociétés françaises et les sociétés indiennes se poursuivait. "Il n'y a jamais eu de blocage", a-t-il affirmé. Tout au plus "il y a des discussions volontaristes, qui sont quelques fois difficiles puisque c'est quand même un gros sujet. Mais cela se poursuit dans la très bonne humeur avec HAL (l'industriel indien choisi pour être le partenaire de Dassault Aviation, ndlr) et le ministère de la Défense indien. Il espère que cela aile "le plus vite". "Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013. Quand je dis finir, c'est signer un contrat", a-t-il souligné. L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et potentiellement sur une option de 63 avions supplémentaires. "Des discussions sont en cours sur cette option", a déclaré Eric Trappier.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:55
Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

 14/06/2013 par Nicolas Laffont  - 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper a déclaré vendredi être convaincu que le régime du président syrien Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques, et ce, 24 heures après que les États-Unis aient fait valoir que plusieurs attaques ont tué jusqu’à 150 personnes.

 

«Nous partageons le point de vue de nos alliés, fondé sur les preuves que nous avons désormais devant nous, qu’il y a eu utilisation d’armes chimiques en Syrie par le régime [de Bachar al-Assad]», a déclaré M. Harper lors d’une conférence de presse à Paris vendredi.

 

Devant le président français, François Hollande, le Premier ministre canadien a jugé qu’il s’agissait d’un «développement très dangereux non seulement pour la Syrie mais pour toute la région».

 

«La position du Canada sur le régime est clair: nous voulons voir Assad partir et nous voulons voir un régime qui est représentatif de l’ensemble de la population de la Syrie, ce que le régime Assad dans sa forme actuelle ne pourra jamais être», a lancé M. Harper aux journalistes présents.

 

«Cette révélation confirme bien la pression que nous devons exercer sur le régime de Bachar el-Assad», a affirmé le président français, en réaffirmant la nécessité d’une «issue politique» impliquant le départ du président Bachar al-Assad. «Et nous devons aussi exercer une pression, y compris sur le plan militaire», a ajouté le chef de l’État.

 

Stephen Harper a précisé cependant qu’il a encore des réserves sur la livraison d’armes et de munitions aux rebelles syriens.

 

«Je pense que nos inquiétudes concernant les risques des deux côtés sont partagés également par nos alliés», a dit le Premier ministre, faisant référence sur l’intention de l’utilisation de ces armes par l’opposition.

La veille, la Maison-Blanche avait annonçait un soutien militaire aux rebelles syriens, accusant le régime de Bachar al-Assad d’avoir franchi des «lignes rouges » en utilisant des armes chimiques, dont le gaz sarin.

 

Selon l’assistant Conseiller à la sécurité de la Maison-Blanche, Ben Rhodes, entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques.

 

Il y a dix jours, la France avait déjà reconnue l’utilisation d’armes chimiques. Après avoir fait analyser des échantillons sanguins et d’urine, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans une déclaration publiée sur le site internet de la diplomatie française, indiquait que «ces analyses démontrent la présence de sarin dans les échantillons en notre possession. Au regard de ces éléments, la France a désormais la certitude que le gaz sarin a été utilisé en Syrie à plusieurs reprises et de façon localisée».

 

 

À lire aussi:

Syrie: Washington annonce un soutien militaire sans en préciser la forme >>

Armes chimiques: les informations de Washington sont des «faux», selon un député russe >>

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:50
Le chef d’État-major canadien Tom Lawson (2e à partir de la G) à la réunion des chefs de la Défense des pays nordiques les 11 et 12 juin au Groenland (Photo ministère danois de la Défense)

Le chef d’État-major canadien Tom Lawson (2e à partir de la G) à la réunion des chefs de la Défense des pays nordiques les 11 et 12 juin au Groenland (Photo ministère danois de la Défense)

NR 13.192 - le 13 juin 2013 forces.gc.ca

 

OTTAWA – Le Chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, a participé à une réunion de deux jours des chefs de la Défense des pays nordiques, organisée par le Chef de la Défense danois, le général Peter Bartram, à Ilulissat, au Groenland, les 11 et 12 juin. Cette deuxième rencontre annuelle des chefs de la Défense des pays nordiques a servi à élaborer les résultats de la réunion de 2012 qui a eu lieu à Goose Bay (T.-N.-L.), en renforçant les relations régionales en matière de défense et en favorisant le dialogue sur les questions nordiques d’intérêt commun.

 

« C’est avec plaisir que j’ai participé à cette rencontre organisée par nos amis danois. Cette série de réunions nous a aidés, mes homologues et moi, à continuer d’améliorer notre compréhension mutuelle de ces questions, et notre partage d’expériences et d’expertises liées à l’Arctique. J’ai également trouvé nos séances collectives et bilatérales très fructueuses, a déclaré le général Lawson. Bien que nous ayons chacun nos propres réalités nationales, nous partageons aussi de nombreux intérêts dans le Nord, comme, entre autres, la recherche et le sauvetage, la gérance de l’environnement, et l’appuie à nos autorités civiles respectives. Je crois que cette réunion a contribué à notre dialogue collectif et a amélioré la relation de défense entre le Canada et nos voisins du Nord. J’ai hâte à notre prochaine rencontre et à élaborer davantage cette précieuse initiative. »

 

Parmi les participants à la rencontre se trouvaient Son Altesse Royale le prince Joachim, le prince du Danemark, les chefs ainsi que les autres représentants de la Défense du Canada, du Danemark, des États-Unis, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège, de la Russie et de la Suède. L’initiative de cette année a également réuni les commandants des régions du Nord afin d’examiner les domaines de collaboration potentielle.

 

L’objectif principal de cette conférence de deux jours visait à permettre à toutes les parties d’élaborer leurs relations de défense existantes en leur offrant l’occasion d’entamer des discussions directes multilatérales et bilatérales axées sur les questions touchant les affaires du Nord. Les sujets discutés ont compris le partage des connaissances et de l’expertise relatives aux défis opérationnels régionaux, à la gestion responsable du Nord, et au rôle que peuvent jouer les militaires du Nord afin d’appuyer leurs autorités civiles respectives.

 

La toute première réunion des chefs de la Défense des pays nordiques a été lancée par le Chef d’état-major de la Défense du Canada en 2012 afin de créer un forum où les chefs et les autres hauts dirigeants de la Défense régionaux pouvaient discuter de questions de sécurité communes liées au Nord.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Le 19 octobre dernier, un F-35A a réalisé le premier largage en vol d’un missile AIM-120 AMRAAM (Photo: Lockheed Martin)

Le 19 octobre dernier, un F-35A a réalisé le premier largage en vol d’un missile AIM-120 AMRAAM (Photo: Lockheed Martin)

12/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Si par le passé le gouvernement de Pauline Marois ne voulait pas entendre parler du programme d’achat de l’avion de chasse F-35 de Lockheed Martin, il semblerait que le vent ait tourné.

Le gouvernement péquiste espère désormais qu’Ottawa choisira la bonne entreprise afin de pouvoir bénéficier des retombées industrielles pour le remplacement de sa flotte de CF-18.

Mardi, Québec a accordé une subvention de quatre millions $ à Lockheed Martin, afin de lui permettre de reprendre les installation d’Aveos à Montréal. La nouvelle compagnie, qui s’appellera Kelly Aviation Center Montreal, devrait œuvrer dans le secteur de la maintenance et de la réparation aéronautique civile et militaire. Il s’agit d’un projet de 31 millions $, qui devrait créer 220 emplois d’ici à 2016.

Selon la ministre déléguée à la Politique industrielle du Québec, Élaine Zakaïb, si Lockheed Martin obtient son contrat avec Ottawa pour les F-35, «on aimerait qu’une partie des contrats qui seront donnés le soient à des entreprises du Québec. On invite le gouvernement fédéral à ce que ça ne se passe pas comme ça s’est fait pour les traversiers, où on n’a rien eu au Québec. Alors c’est certain qu’on va faire des représentations pour qu’il y ait une partie de ces travaux-là qui se fasse chez nous.»

Si le fédéral choisit d’acheter des avions de combat, «j’espère que le contenu canadien sera un critère et que ce sera possible que le gouvernement fédéral favorise une entreprise qui est installée chez nous», a-t-elle ajouté un peu plus tard, se défendant toutefois de vouloir influencer Ottawa.

La ministre de Québec a également rappelé que le contrat signé avec Lockheed Martin n’est pas conditionnel à ce que le fédéral achète son F-35. «Leur engagement de créer des emplois est clair, c’est écrit dans le contrat, et il y a des pénalités s’ils ne le font pas».

Le vent tourne

En mars 2012, quelques mois avant d’être élue première ministre, Pauline Marois tenait un autre discours et se disait contre l’achat des avions de combat.

Elle affirmait notamment qu’«une partie de nos salaires, des profits de nos entreprises, de nos achats prend la direction d’Ottawa. Et là, ce n’est pas nous qui choisissons. C’est Stephen Harper. Il a choisi de subventionner les pétrolières, d’acheter des avions, des bateaux, des prisons. Ce n’est pas notre choix. Pour nous, c’est l’éducation avant les prisons, les familles avant les escadrilles !»

Rappelons que le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait annoncé en juillet 2010 son intention d’acheter 65 appareils F-35 pour remplacer ses vieux CF-18.Toutefois, un rapport de la firme KPMG, a révélé des dépassements de coûts importants et que la facture totale serait de 45 milliards $ et non 9 milliards comme la Défense l’a affirmé pendant très longtemps. Le processus de sélection est reparti de zéro et est toujours en cours.

Cinq appareils sont maintenant considérés: le F-18 Super Hornet de Boeing, le Rafale de Dassault, l’Eurofighter Typhoon d’EADS, le Gripen de Saab et le F-35 de Lockheed Martin.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Québec s'intéresse aux avions de combat

12 juin 2013 Tommy Chouinard - La Presse

 

Après avoir fustigé Ottawa pour son projet d'achat d'avions de combat, le gouvernement Marois lui demande de « favoriser » Lockheed Martin afin de contribuer à la relance des installations d'Aveos.

 

Mardi, Québec a confirmé une subvention de quatre millions de dollars à Lockheed Martin pour un projet de 31 millions qui doit créer 220 emplois à Montréal. Cette subvention a convaincu le géant américain de la défense de choisir Montréal pour faire des travaux d'entretien de moteurs d'avion, au lieu de transférer les équipements dans une usine de San Antonio.

 

« Maintenant, l'important, l'étape suivante, c'est de voir si on va être capable d'avoir des contrats des F-35, qu'ils soient effectués chez nous », a affirmé mercredi la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb.

 

Elle s'est ensuite défendue d'être favorable à l'achat d'avions de combat. Rappelons que Lockheed Martin fabrique le F-35. « Non... Écoutez... La question ne se pose pas. Ce n'est pas à nous de décider s'il y a acquisition ou pas des F-35 », a répondu Mme Zakaïb, visiblement embarrassée. Elle a ajouté plus tard: « On aimerait qu'une partie de ces contrats puissent être donnés aux entreprises du Québec, et Lockheed Martin est bien placé pour être capable d'en faire à partir de ses installations dans la région métropolitaine ». Si le fédéral choisit d'acheter des avions de combat, « j'espère que le contenu canadien sera un critère et que ce sera possible que le gouvernement fédéral favorise une entreprise qui est installée chez nous », a-t-elle dit.

 

Le Parti québécois tenait un tout autre discours il n'y a pas si longtemps. En campagne électorale, la première ministre Pauline Marois se disait opposée à l'achat d'avions de combat. « Une partie de nos salaires, des profits de nos entreprises, de nos achats prend la direction d'Ottawa. Et là, ce n'est pas nous qui choisissons. C'est Stephen Harper. Il a choisi de subventionner les pétrolières, d'acheter des avions, des bateaux, des prisons. Ce n'est pas notre choix. Pour nous, c'est l'éducation avant les prisons, les familles avant les escadrilles ! » affirmait-elle.

 

Élaine Zakaïb a souligné que le contrat signé avec Lockheed Martin n'est pas conditionnel à ce que le fédéral achète son F-35. « Leur engagement de créer des emplois est clair, c'est écrit dans le contrat, et il y a des pénalités s'ils ne le font pas », a-t-elle insisté.

 

Rappelons que le gouvernement Harper a l'intention de remplacer sa flotte de CF-18. Il avait d'abord choisi d'acheter 65 F-35, mais un rapport indépendant dévoilé en décembre a révélé que la facture serait beaucoup plus élevée que prévu. Il a été forcé de recommencer le processus à zéro.  Quatre appareils sont maintenant considérés : le F-18 Super Hornet de Boeing, le Rafale de Dassault, l'Eurofighter Typhoon d'EADS et le F-35.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Achat des F-35 - Québec veut avoir sa part du gâteau

12/06/2013  Louis Gagné - canoe.ca (QMI)

 

QUÉBEC - Même si Pauline Marois a par le passé critiqué le programme d'achat d'avions de chasse F-35 des conservateurs, son gouvernement espère bénéficier des retombées si Ottawa décide d'aller de l'avant avec son projet.

 

«Si Lockheed Martin obtient le contrat des F-35, on espère qu'une partie des travaux va se faire chez nous, a affirmé mercredi la ministre déléguée à la Politique industrielle, Élaine Zakaïb. On invite le gouvernement fédéral à ce que ça ne se passe pas comme ça s'est fait pour les traversiers [sic], où on n'a rien eu au Québec. Alors c'est certain qu'on va faire des représentations pour qu'il y ait une partie de ces travaux-là qui se fasse chez nous.»

 

En mars 2012, alors qu'elle était dans l'opposition, Pauline Marois avait dénoncé une série de décisions du gouvernement de Stephen Harper qui allaient selon elle à l'encontre des intérêts du Québec. Elle avait notamment fait allusion au montant de 30 milliards $ prévu par Ottawa pour l'achat d'avions de chasse.

 

La chef du Parti québécois était revenue à la charge durant la dernière campagne électorale.

«Stephen Harper a choisi d'acheter des bateaux, des avions de guerre, de dépenser pour la royauté, de nous obliger à construire des prisons, avait-elle lancé devant des militants réunis à Terrebonne. Ce ne sont pas nos choix à nous. Nous autres, c'est l'éducation avant les prisons. C'est les familles avant les escadrilles.»

 

Le gouvernement conservateur avait annoncé en 2010 son intention d'acquérir 65 appareils F-35 pour remplacer sa flotte vieillissante de F-18. Des dépassements de coûts importants l'ont toutefois amené à reconsidérer cet achat.

 

Deux dossiers distincts

 

Élaine Zakaïb a par ailleurs tenu à préciser que la subvention de près de 4 millions $ accordée à Lockheed Martin pour relancer les installations d'Aveos à Montréal n'était aucunement liée à l'obtention du contrat des F-35.

 

«Ça n'a rien à voir, a dit la ministre. Ça ne fait pas du tout partie de l'entente qu'on a avec eux. C'est simplement quelque chose qu'on espère obtenir en plus et qu'on demande au gouvernement fédéral.»

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:20
photo Nexter Canada

photo Nexter Canada

June 13, 2013. By David Pugliese - Defence Watch

 

Defence Watch has picked up on some chatter in defence circles about the expected upcoming government announcement of the winning bid for the Close Combat Vehicle project.

 

As Defence Watch readers likely know, the Canadian Forces wants to buy 108 of the Close Combat Vehicles (CCVs). There would be an option for the purchase of up to 30 additional vehicles. The army had originally argued that the Close Combat Vehicles, which would accompany its Leopard tanks into battle, are a priority for future missions. But recently, the military leadership approached the government with a request to scuttle the project and transfer money to other priority programs. The government decided not to do that.

 

So now there has been talk about a possible CCV announcement in July. That would coincide with earlier statements by Army commander Lt.-Gen. Peter Devlin who noted last year that he anticipated an announcement sometime “mid next year.”

 

Still, others have told Defence Watch not to expect anything until later in 2013, perhaps September or October.

 

The vehicles that were evaluated included:

 

-Nexter Systems’ VBCI 25 – a platform currently in service with the French Army.

 

-BAE’s CV90.

 

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

- General Dynamics Land Systems Canada offered the Piranha 5 fitted with the Rheinmetall Lance 30 mm Modular Turret System.

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

The Close Combat Vehicle program was announced by the government in the summer of 2009.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Le NCSM Victoria à la base d’Esquimalt, en Colombie-Britannique (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le NCSM Victoria à la base d’Esquimalt, en Colombie-Britannique (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

12 juin 2013 Par Rédacteur en chef.PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

L’Institut Rideau et le Centre canadien de politiques alternatives viennent de publier un rapport sur l’avenir du programme canadien des sous-marins. Portant le titre de « That Sinking Feeling : Canada’s Submarine Program Springs a Leak » (Naufrage appréhendé : le programme canadien des sous-marins prend l’eau), le rapport ne laisse planer aucun doute sur ses conclusions.

L’article est disponible sur le site du journal.

Référence :

45e Nord (Canada)

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:20
Un avion de chasse CF-18 Hornet à Bagotville

Un avion de chasse CF-18 Hornet à Bagotville

GATINEAU, Quebec, June 10 (UPI)

 

The Canadian government has sent a third questionnaire to industry to gauge potential offset benefits to local businesses if it replaces its CF-18 fighter jet.

 

Public Works and Government Services Canada said the questionnaire from the National Fighter Procurement Secretariat supports a "rigorous examination" of available fighter aircraft options against the missions outlined in the Canada First Defense Strategy and will complement previous questionnaires on capability, production and supportability and price of new aircraft.

 

"Engaging with industry is consistent with the secretariat's commitment to transparency and openness, and integral to an evaluation of options process," it said.

 

"The evaluation of options to replace Canada's CF-18 fleet is part of the government's Seven Point Plan launched in response to Chapter 2, Replacing Canada's Fighter Jets, of the Auditor General of Canada's 2012 Spring Report. Until the Seven-Point Plan is complete, the government will not make a decision on the replacement for the CF-18 fighter jets and all options remain on the table. "

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:50
Le ministre MacKay a participé aux réunions des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles

NR 13.163 - le 5 juin 2013 forces.gc.ca

 

BRUXELLES –L’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, a conclu sa participation aux réunions des ministres de la Défense de l’OTAN, qui ont eu lieu les 4 et 5 juin 2013 au siège de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique.

 

Le ministre MacKay est arrivé à l’OTAN tout de suite après une visite officielle en Chine, où il fut accueilli par son homologue chinois, le général Chang Wanquan.

 

« Ces réunions avec mes homologues de la Défense de l’OTAN ont présenté une importante occasion pour nous de discuter des enjeux relatifs à la défense et à la sécurité ayant un impact sur nous tous en tant qu’Alliance », a énoncé le ministre MacKay.

 

« L’OTAN continue de réaliser des progrès en ce qui concerne la transformation et les capacités, et ce, malgré le contexte financier difficile touchant la majorité des membres de l’Alliance. »

 

Pendant les réunions, le ministre MacKay et ses homologues ont pris part à des discussions stratégiques portant sur la planification de la défense et le développement des capacités, y compris le processus de planification de la défense de l’OTAN, dans le but d’assurer le progrès continu de ces questions afin de conformer à la vision des forces de l’OTAN à l'horizon 2020. Il a également participé à une réunion de la Commission OTAN-Géorgie et à une rencontre avec les pays fournisseurs de troupes à la Force internationale d’assistance à la sécurité  afin de discuter de l’avenir de la mission de l’Alliance en Afghanistan.

 

Le ministre MacKay, le ministre de la Défense qui, actuellement, occupe son poste depuis le plus longtemps au sein de l’OTAN, a également participé à une série de réunions bilatérales avec des alliés et des partenaires, comprenant ses homologues de l’Estonie, de la Grande-Bretagne, de l’Italie, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Pologne, et de la Suède. De plus, le ministre MacKay a pris part à une rencontre multilatérale avec ses homologues de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis. Pendant ces rencontres, il a mis l’accent sur l’engagement du Canada à faire avancer les initiatives de réforme et de transformation de l’OTAN afin de s’assurer que l’Alliance soit prête à agir au moment où les besoins se font sentir.

 

Pour de plus amples renseignements concernant la Déclaration du sommet sur les capacités de défense pour les forces de l’OTAN à l’horizon 2020,

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:50

8 avril 2013 BritishForcesNews

The Queen's Royal Hussars and 5th Battalion The Rifles have been exercising their tanks and Warrior armoured vehicles on the Sennelager ranges in Germany, for the first time.

The regiments have been given special permission to train together as they are deploying to Canada in the summer.

It is hoped working together now will give them a head start for Exercise Prairie Thunder in July.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:20
Chuck Hagel, secrétaire à la Défense des États-Unis, Peter MacKay, ministre de la Défense du Canada, et Ante Kotromanovic, ministre de la Défense de Croatie (Photo: OTAN)

Chuck Hagel, secrétaire à la Défense des États-Unis, Peter MacKay, ministre de la Défense du Canada, et Ante Kotromanovic, ministre de la Défense de Croatie (Photo: OTAN)

05/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a conclu sa participation aux réunions des ministres de la Défense de l’OTAN, qui ont eu lieu les 4 et 5 juin 2013 au siège de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, après avoir été accueilli en Chine par son homologue, le général Chang Wanquan.

 

«Ces réunions avec mes homologues de la Défense de l’OTAN ont présenté une importante occasion pour nous de discuter des enjeux relatifs à la défense et à la sécurité ayant un impact sur nous tous en tant qu’Alliance», a dit le ministre MacKay.

«L’OTAN continue de réaliser des progrès en ce qui concerne la transformation et les capacités, et ce, malgré le contexte financier difficile touchant la majorité des membres de l’Alliance.»

Le ministre MacKay et ses homologues ont notamment discuté de la planification de la défense et le développement des capacités, y compris le processus de planification de la défense de l’OTAN, dans le but d’assurer le progrès continu de ces questions afin de conformer à la vision des forces de l’OTAN à l’horizon 2020. Peter MacKay a également participé à une réunion de la Commission OTAN-Géorgie et a discuté de la mission en cours en Afghanistan avec les pays fournisseurs de troupes à la Force internationale d’assistance à la sécurité.

Le ministre de la Défense du Canada est celui qui occupe son poste depuis le plus longtemps au sein de l’OTAN. Il a également participé à une série de réunions bilatérales avec des alliés et des partenaires, comprenant ses homologues de l’Estonie, de la Grande-Bretagne, de l’Italie, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Pologne, et de la Suède. De plus, le ministre MacKay a pris part à une rencontre multilatérale avec ses homologues de la Grande-Bretagne, de la France et des Etats-Unis. Pendant ces rencontres, il a mis l’accent sur l’engagement du Canada à faire avancer les initiatives de réforme et de transformation de l’OTAN afin de s’assurer que l’Alliance soit prête à agir au moment où les besoins se font sentir.

À lire aussi:

En Chine, le ministre MacKay rencontre son homologue, le général Chang Wanquan >>

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:35
Afghanistan/drogue: le retrait de l'ISAF lourd de conséquences (Poutine)

MOSCOU, 5 juin - RIA Novosti

 

Le retrait des troupes de la coalition internationale en Afghanistan est susceptible d'avoir des conséquences tragiques, provoquant une prolifération de drogue en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine.

 

"La production et le trafic des opiacés afghans n'est pas seulement un problème pour la Russie et les pays frontaliers, c'est aussi celui de l'Europe, des Etats-Unis et du Canada", a indiqué le chef de l'Etat russe, lors de la Conférence internationale des forces de l'ordre pour la lutte contre le trafic de drogue.

 

Selon lui, l'Afghanistan ne dispose pas de moyens suffisants pour lutter contre le trafic de drogue, alors qu'en 2014, la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) en Afghanistan retirera son contingent.

 

"Les conséquences de cette démarche sont susceptibles d'être vraiment déplorables, sinon tragiques", a souligné le président russe. Il a rappelé que selon l'Onu, l'Afghanistan compte des milliers de laboratoires de production de drogue, la superficie des champs de culture de drogue ayant augmenté l'année dernière, de 18% pour se chiffrer à 154.000 hectares.

 

A cet égard, M.Poutine a confirmé que la Russie était prête à continuer à entreprendre des démarches pratiques visant à éliminer le trafic de drogue, en coopération avec les pays membres de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de l'Union européenne et d'autres.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:30
L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 5 juin 2013)

 

Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Toronto a réussi pour la cinquième fois depuis mars à intercepter la livraison d'une cargaison de stupéfiants dans le cadre des opérations antiterroristes en cours dans la mer d'Oman. Il s'agit de loin de la plus importante opération de ce genre.

Le 30 mai, pendant la fouille et l'inspection d'un bateau par l'équipe d'arraisonnement du navire, l'équipage du NCSM Toronto a saisi environ six tonnes de hachisch. La saisie des stupéfiants s'est déroulée sans incident et ceux-ci seront détruits.

« C'est avec grand honneur que je félicite l'équipage du NCSM Toronto, qui a mené avec succès une autre opération d'interdiction dans la mer d'Oman », a déclaré le ministre MacKay, ministre de la Défense nationale. « Par leurs efforts, ils réaffirment la volonté du Canada de veiller à la sécurité des marins qui naviguent légitimement dans la région. »

Il s'agit de la plus importante saisie de hachisch de l'histoire des Forces maritimes combinées. Plutôt ce printemps, le NCSM Toronto a procédé à une des plus importante saisie d'héroïne jamais effectuée en mer.

À ce jour, les membres de l'équipage du NCSM Toronto ont mis la main sur environ 7,3 tonnes de stupéfiants, ce qui équivaut à des millions de dollars en valeur de revente sur le marché noir. Le 29 mars 2013, une importante cargaison de stupéfiants a été interceptée dans l'océan Indien et l'équipe d'arraisonnement du navire a pu saisir environ 500 kilogrammes d'héroïne. De plus, l'équipage a délesté les trafiquants de 317 kilogrammes d'héroïne le 6 mai, de 195 kilogrammes d'héroïne le 10 mai et d'environ 300 kilogrammes d'héroïne le 23 mai.

« Les activités du NCSM Toronto s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre le terrorisme menée par les Forces maritimes combinées en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans les eaux navigables de sa zone d'opération dans la mer d'Oman et dans l'océan Indien. Nous ne parviendrons à atteindre notre objectif commun, c'est-à-dire assurer la sécurité et la stabilité dans les mers, qu'en poursuivant la coopération et le partage de l'information avec nos forces alliées », a affirmé le lieutenant-général Stuart Beare, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. « Les grands succès remportés, nous les devons à la combinaison des données de renseignements exacts, d'observation et de surveillance étroite, de l'expérience acquise par l'équipage du Toronto pendant son déploiement, ainsi qu'aux connaissances et à la coopération de nos alliés et partenaires. L'équipage du NCSM Toronto et nos partenaires de mission peuvent, à juste titre, être fiers de ces réalisations. »

Le trafic des stupéfiants dans la mer d'Oman et ses environs est une source de financement reconnue pour les groupes terroristes. Les Forces maritimes combinées et la Force opérationnelle multinationale 150 s'activent à tisser des liens et travaillent en étroite collaboration avec les organismes d'application de la loi locaux, régionaux et internationaux au Moyen-Orient, afin de les aider à repérer les navires susceptibles de contrevenir à la loi en mer.

« Je suis extrêmement fier du haut niveau de compétence et de la formidable ténacité dont a fait preuve mon équipage pendant ce déploiement. C'est grâce au travail exceptionnel de toutes les personnes à bord que nous avons pu effectuer ces saisies record de stupéfiants », a expliqué le capitaine de frégate Jeff Hamilton, commandant du NCSM Toronto. « Le Toronto continue de mener des opérations de concert avec ses partenaires de la la Force opérationnelle multinationale 150 en vue de lutter contre le terrorisme à tous les niveaux. Chaque dollar que nous enlevons à ces groupes terroristes contribue à rendre le monde plus sécuritaire. »

Le NCSM Toronto est une frégate canadienne de patrouille basée à Halifax dont l'équipage est d'environ 225 membres et qui comprend le détachement d'un hélicoptère CH-124 Sea King ainsi que celui d'un véhicule aérien sans pilote embarqué.

Le NCSM Toronto participe actuellement à l'opération Artemis, la contribution du Canada à la Force opérationnelle multinationale 150, faisant la lutte au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d'Aden, l'océan Indien et le golfe d'Oman. Au sein de cette force multinationale, le Toronto sillonne les mers aux côtés de ses partenaires de la coalition dans le but de promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité dans une région s'étendant sur plus de deux millions de milles carrés, où se trouvent certaines des routes maritimes les plus achalandées du monde, reliant l'Extrême-Orient à l'Afrique, l'Europe et l'Amérique du Nord. On compte chaque année plus de 23 000 mouvements de navigation dans cette région et la la Force opérationnelle multinationale 150 est une des trois forces opérationnelles commandées par les Forces maritimes combinées, un partenariat naval auquel participent 29 pays.

 

 

Vous trouverez de plus amples renseignements et des photos aux adresses Internet suivantes :

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-fra.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-fra.asp

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:30
 The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - June 5, 2013)

 

Her Majesty's Canadian Ship (HMCS) Toronto successfully disrupted her fifth - and by far the largest - narcotics shipment since March of this year as part of ongoing counter-terrorism operations in the Arabian Sea.

During the search and inspection of a vessel by the ship's naval boarding team on May 30th, Toronto's crew recovered approximately 6 tonnes of hashish. The narcotics were recovered without incident and will be destroyed.

"It is my great honour to congratulate the crew of HMCS Toronto on another successful interdiction operation in the Arabian Sea," said the Honourable Peter MacKay, Minister of National Defence. "Their efforts represent Canada's continuing dedication toward ensuring a secure maritime environment for legitimate mariners in the region."

This marks the largest hashish seizure in Combined Maritime Forces history. Earlier this spring, HMCS Toronto also seized one of the largest amounts of heroin on the seas.

To date, HMCS Toronto has recovered roughly 7.3 tonnes of narcotics, representing hundreds of millions of dollars worth of drugs at street value. On March 29, a massive narcotics shipment in the Indian Ocean was disrupted when the ship's naval boarding team recovered approximately 500 kilograms of heroin. In addition, her crew recovered 317 kilograms of heroin on May 6, 195 kilograms of heroin on May 10, and approximately 300 kilograms of heroin on May 23.

"HMCS Toronto's activities are part of a broader Combined Maritime Forces counter terrorism effort to provide maritime security and stability across her operating area in the Arabian Sea and Indian Ocean. Our common goal of maritime security and stability can only be achieved by continued cooperation and information sharing between our allied forces," said Lieutenant-General Stuart Beare, Commander, Canadian Joint Operations Command. "By combining accurate intelligence, careful observation, and monitoring, with the experience developed by Toronto's crew over the course of her deployment, and with the knowledge and cooperation of our allies and partners, we are seeing great success. Toronto and our mission partners can be justifiably proud of what she has achieved."

Narcotics smuggling in the Arabian Sea and surrounding region is a recognized source of funding for terrorist organizations. Combined Maritime Forces and Combined Task Force 150 have been actively building links and working in close cooperation with local, regional, and international law enforcement agencies in the Middle East, enabling them to identify potential offenders at sea.

"I am extremely proud of the high level of proficiency and tenacity that my crew has shown on this deployment. The outstanding work of all onboard has contributed to these record narcotics seizures," said Commander Jeff Hamilton, Commanding Officer of HMCS Toronto. "Toronto continues to operate with our Combined Task Force 150 partners to combat terrorism at all levels. Every dollar we deny these terrorist organizations works towards making our world a safer place."

HMCS Toronto is a Halifax-based Canadian patrol frigate with a crew of approximately 225 personnel, and includes a CH-124 Sea King helicopter air detachment, as well as a shipboard unmanned aerial vehicle detachment.

HMCS Toronto is deployed on Operation Artemis, Canada's contribution to Combined Task Force 150, a multinational maritime task force combating terrorism across the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean, and the Gulf of Oman. As part of this multinational force, Toronto works alongside coalition partners to promote security, stability, and prosperity in an area that covers two million square miles, and encompasses some of the world's most important shipping routes connecting the Far East to Africa, Europe, and North America. The region sees more than 23 000 shipping movements per year, and Combined Task Force 150 is one of three task forces commanded by Combined Maritime Forces, a naval partnership comprising 29 nations.

Notes to editor / news director:

Background info and imagery available:

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-eng.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-eng.asp

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 17:20
Canada picks ThyssenKrupp ship design

OTTAWA, June 3 (UPI)

 

A design by ThyssenKrupp Marine Systems Canada for Royal Canadian Navy support ships has been selected by the Canadian government.

 

The Joint Support Ships, part of the National Shipbuilding Procurement Strategy, will supply fuel, ammunition, spare parts, food and water to deployed Navy Groups and also provide a home base for maintenance and operation of helicopters.

 

"The selection of the Joint Support Ship design was conducted through a transparent assessment process, involving multiple government departments and third party advisers, based on three criteria: operational capability, affordability, and the cost and schedule risks associated with building the ship," the government said.

 

"The process was monitored by audit firm KPMG, as an independent third-party. First Marine International, a recognized firm of shipbuilding experts, provided ship construction costing expertise."

 

The government had commissioned BMT Fleet Technology and ThyssenKrupp Marine Systems Canada for designs. BMT provided a new ship design while ThyssenKrupp provided an off-the-shelf design.

 

The government will give the design to Vancouver Shipyards Co. Ltd to review in preparation for actual production

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:20
Le Frankfurt am Main de classe Berlin, à Québec en juin 2012 (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le Frankfurt am Main de classe Berlin, à Québec en juin 2012 (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

03/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le gouvernement du Canada a annoncé dimanche avoir finalement choisi quelle sera la conception pour les futurs navires de soutien interarmées de la Marine royale canadienne.

 

Dans le cadre de la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale, la sélection de la conception des navires de soutien interarmées a été effectuée au moyen d’un processus d’évaluation, avec la participation de plusieurs ministères et de tierces parties constituées d’experts-conseils, qui s’est fondé sur trois catégories de critères, soit:

  • la capacité opérationnelle,
  • la viabilité financière,
  • et les risques relatifs au calendrier et aux coûts liés à la construction des navires

Le processus a par ailleurs été surveillé par le cabinet de vérification KPMG. Les conseils quant aux coûts de la construction ont été fournis par la société First Marine International, un cabinet de spécialistes en construction navale.

 

Les choix

L'intérieur du Frankfurt am Main (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

L’intérieur du Frankfurt am Main (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

Deux options viables pour les navires ont été commandées: une conception existante et une nouvelle conception créée par l’entreprise BMT Fleet Technology.

Selon des analyses et des évaluations effectuées par des représentants du gouvernement et des spécialistes militaires, la conception de navire standard éprouvée de l’entreprise ThyssenKrupp Marine Systems Canada a été jugée la meilleure option pour la Marine royale canadienne ainsi que pour les contribuables canadiens. Il s’agit de la classe de navire utilisée par la marine allemande. 45eNord.ca avait d’ailleurs visité le navire Frankfurt am Main l’an dernier.

En interview pour 45eNord.ca, le contre-amiral Pat Finn, chef d’état-major du groupe des matériels des Forces armées canadiennes, a indiqué que les coûts de la conception existante seront 15% moins élevés que si l’on avait choisi la nouvelle conception de BMT Fleet Technology. S’il reste encore quelques années avant de voir le premier des deux ou trois navires qui seront construits, il est clair pour l’amiral que la Marine gardera «autant que possible» le design du navire tel quel. «On va regarder certains aspects, certains systèmes de défense qu’on va modifier, mais la conception du navire en lui-même va rester le même.»

S’il n’y a pas encore d’urgence à remplacer les NCSM Preserver et NCSM Protecteur actuels, qui ont cependant 45 ans, les coûts d’exploitation de ces navires continuent de monter année après année au fur et à mesure que leur âge avance.

 

Et maintenant?

Une fois que ThyssenKrupp Marine Systems Canada a préparé l’ensemble de conception, le Canada acheminera la conception à la société Vancouver Shipyards Co. Ltd aux fins d’examen. Une fois cet examen achevé, le Canada obtiendra la licence requise pour la conception des navires. Cette dernière permettra au Canada de se servir de la conception et de faire construire, d’exploiter et d’entretenir les navires de soutien interarmées, ici même, au Canada.

La conception sera acheminée à l’entreprise Vancouver Shipyards Co. Ltd. afin de l’élaborer entièrement et de la rendre prête pour l’étape de la production. Ce processus est semblable à celui suivi lors de l’élaboration de plans de construction détaillés d’un architecte avant la création d’un bâtiment. Ces travaux d’élaboration de conception seront menés par l’entreprise Vancouver Shipyards Co. Ltd., conformément au contrat de définition qui doit faire l’objet de négociations entre le Canada et ce chantier naval. Ces travaux accroîtront les compétences techniques et les connaissances du personnel du chantier, qui seront maximisées au fur et à mesure que d’autres navires seront construits à cet endroit.

Les navires de soutien interarmées, qui seront construits au chantier naval de l’entreprise Vancouver Shipyards Co. Ltd., fourniront du carburant, des munitions, des pièces de remplacement, de la nourriture et de l’eau aux groupes opérationnels maritimes déployés. Ils procureront également une base principale pour l’entretien et l’exploitation d’hélicoptères, une capacité de transport maritime et de l’appui aux forces déployées à terre.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 06:35
Canada’s F-35 Debate Very Heated Compared To The One In Australia

June 2, 2013. By John Newman - Defence Watch Guest Writer

 

Firstly I like to say that I enjoy reading your Defence Watch page very much, as an Australian it is interesting to see the Canadian perspective on defence matters, including the regular reporting of defence matters here in Australia too.

 

But I especially enjoy reading, what appears to be the very very heated public debate that is going on in Canada regarding the F35.

 

In Australia the F35 debate has really been far more isolated to mostly newspaper reports on cost, delays and performance issues, but with what has been very little reaction from the general public overall.

 

Yes of course when you visit the various defence forums there is certainly more heated debate with the pro and anti F35 advocates, but in general it is certainly not the ‘big’ issue here in Australia with the general public as it appears to be in Canada.

 

And especially so when both major political parties are not fighting each other over the F35 program as a whole.

 

I thought you might be interesting in reading this:

 

Parliamentary Joint Committee on Foreign Affairs, Defence and Trade - 16/05/2013 - Department of Defence annual report 2011-12

 

It is a transcript of a very recent  report to a Parliamentary Joint Committee on Defence by two senior ADF members, Vice Admiral Peter Jones and Air Vice Marshall Kym Osley, it makes interesting reading.

 

Before going into the transcript, I just wanted to recap the path to date of the F35 in Australian terms (I’m sure you are probably aware of some of these things, but I thought I’d recap anyway):

 

·         Going back to the early 2000’s, the original plan was to obtain 100 F35A’s to replace the remaining 71 Classic Hornets and 21 remaining F111C’s.

 

·         In 2007 the Government decided to retire the F111C’s early (2010) and replace them with a ‘bridging’ capability of 24 FA18F Super Hornets for a period of approximately 10 years, till around 2020.

 

·         Shortly after this the new Government decided to have 12 of the FA18F’s ‘prewired’, prior to delivery, for possible conversion to EA18G Growler Electronic Attack aircraft at a later date.

 

·         By the 2009 Defence White Paper and the 2009 Defence Capability Plan (DCP), the Government confirmed that the plan was for 100 F35A’s, with an initial 72 (three operational and one training Sqns to replace the Classic Hornets) approved and at a later date, around 2020, when the FA18F’s were to retire, consider purchasing the remaining 28 F35A’s.

 

·         The 72 approved F35A’s were to be ordered starting with 14 in 2012 and to be followed later by another 58.

 

·         In early 2012 the Government, due to ‘concerns’ about further delays and cost issues with the F35 program ‘delayed’ the majority of the initial order, by that time it was committed to 2 F35A’s  (currently under construction) and delayed the next 12 till 2014.

 

·         At this time the Government announced that it would also investigate ‘options’ so as not to allow a ‘capability’ gap to occur between the planned retirement of the Classic Hornet fleet and the introduction of the F35A’s.

 

·         During 2012 an Auditor General report on the Classic Hornet fleet confirmed that they should make it through to their planned airframe life which would be around the year 2020 mark.

 

·         Also During 2012 the Government confirmed that all the 12 ‘prewired’ Super Hornets would be converted to ‘full’ EA18G Growler configuration (which would have meant that half of the fleet would have to be removed from service to then be sent off for conversion).

 

·         In late 2012 the Government sent a Letter of Request to the US on price and availability of an additional 24 Super Hornets, pricing was obtained for 12 FA18F’s and 12 EA18G’s. (The concern in defence forum circles was that this may have meant that moving forward the RAAF would have a ‘split’ fleet of 48 Super Hornet/Growlers and an approximately same amount of F35A’s, the goal to have an ‘all’ F35A fleet would disappear for many decades to come.

 

·         In early May this year, 2013, a new Defence White Paper was released confirming that the Government was satisfied with the progress of the F35 program and reaffirmed that the commitment’s commitment to the approved 72 F35A’s would proceed.

 

·         Interestingly, it also announced that the plan to upgrade the ‘prewired’ FA18F’s would not proceed, instead an additional 12 ‘new’ build EA18G’s, at a cost of $2.94Billion, would be acquired instead (this meant that half of the Super Hornet fleet didn’t have to be pulled from service for conversion, and avoided the subsequent reduction in capability).

 

·         It also announced that the 24 FA18F’s would now remain in service till around 2030 (instead of the original 2020 date) and prior to that time it would be for a future Government to decide on replacing them with the remaining 28 F35A’s originally proposed to bring the fleet up to 100 F35A’s.

 

What this means is that by about the mid 2020’s the RAAF fast jet fleet will consist of 72 F35A’s (three operational and one training Sqn), 24 FA18F’s (one operational and one training Sqn) and 12 EA18G’s (one operational Sqn).

 

Hope this doesn’t seem too long winded?  I just wanted to paint a clear as possible picture of the ups and downs, and up again, of the Australian F35 programme to date.

 

Getting back to the transcript of the Parliamentary Joint Committee on Defence report, and I won’t repeat it all here as you can read it at your leisure, but there were three interesting paragraphs on the cost of the F35:

 

“From a cost perspective, the approved AIR 6000 phase 2A/B stage 1—that is, the ‘first 14 aircraft’—remains within budget. The unapproved AIR 6000 2A and 2B stage 2—that is, the ‘next 58 aircraft’—remains within its Defence Capability Plan provision.

 

“There is now strong alignment between the aircraft acquisition cost estimates from the independent US Cost Assessment and Program Evaluation Office, the US F-35A Joint Program Office, and the Australian New Air Combat Capability Project Office. However, the aircraft costs are sensitive to US and partner nation purchase profiles. The actual costs for each successive low-rate initial production lot continue to be below the US congressional estimates. Our first two aircraft are expected to be around, or less than, the $130 million estimate that Defence has had since before 2011. Overall, in 2012 dollars and exchange rate at A$1.03 to US dollars, 72 F35As are expected to cost an average of A$83.0 million—unit recurring flyaway cost—if ordered in the 2018-19 to 2023-24 time frame.

 

“The latest official US congressional F-35A cost estimates, sourced from the publicly available Selected Acquisition Report of 2011, are consistent with the Australian estimates and indicate the cost of the F-35A—unit recurring flyaway cost—reducing from a price of about $130 million in US then dollars for aircraft delivered in 2014 reducing over time down to about $82 million in US then dollars for aircraft delivered in the 2020 time frame.”

 

It’s interesting to see that the RAAF’s first two F35A’s are going to cost around $130m each, but it is expected that the 72 F35A’s will average out at $83m each.

 

Yes it is certainly an increase from the original estimates, but interestingly, over the years the Australian Government has always stated that it has made ‘provision’ for extra costs in the budget allowances anyway.

 

I suppose this is something that the Australian Government learnt a long time ago, just look at the significant cost increases in F111C project, that major Defence project costs are always going to exceed initial expectations, so it’s better to ensure that more money is allocated than not.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 11:20
Un avion de chasse CF-18 Hornet à Bagotville

Un avion de chasse CF-18 Hornet à Bagotville

01/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La mise en place de la 2e escadre expéditionnaire aérienne basée à Bagotville continue d’avancer et la nouvelle escadre devrait pouvoir son envol en 2014 tel que prévu, a dit en substance le colonel-commandant de la 3e Escadre Bagotvielle, qui faisait le point devant la presse régionale.

 

La base des Forces canadiennes (BFC) Bagotville, située à 8,33 km à l’ouest de la ville de Saguenay, hébergeait déjà la 3e Escadre Bagotville, qui fournit des forces polyvalentes et aptes au combat pour appuyer les rôles de la Force aérienne du Canada au pays et à l’étranger et qui exécute en outre des missions de recherche et sauvetage.

C’est aussi à Bagotville qu’est basée l’équipe de démonstration des CF-18 Hornet.

En 2007, le gouvernement Harper a autorisé la mise sur pied à Bagotville de la 2e Escadre, une nouvelle escadre expéditionnaire comprenant le 1er Escadron de soutien expéditionnaire aérien (1 ESEA) et le 2e Escadron de soutien expéditionnaire aérien (2 ESEA).

La 2e escadre est destinée à se déployer rapidement en tant qu’unité autonome et à apporter un appui aérien où l’on en aura besoin, que ce soit au Canada ou ailleurs dans le monde.

Pour que l’effectif soit suffisant et que l’escadre expéditionnaire bénéficie du soutien nécessaire, il faudra ajouter un maximum de 550 employés et investir en matière d’infrastructure et d’équipement un montant estimé jusqu’à 300 millions de dollars, déclarait à l’époque le ministère de la Défense.

Le Colonel Paul Prévost, commandant de la 3e Escadre, qui terminera dans quelques semaines son mandat à la Base de Bagotville, a fait le point la semaine dernière devant la presse régionale sur la mise en place de la nouvelle Escadre, pour lequel il dit avoir consacré 75% de son temps depuis 2011.

Selon le colonel Prévost, cité par un quotidien de la région, la mise en place d’une telle escadre destinée à déployer à l’étranger des bases aériennes autonomes en cas de guerre ou de catastrophes en utilisant ses propres ressources de communication, logistique, requiert beaucoup de gestion.

Sont déjà affectés actuellement à la 2e Escadre 138 militaires, nombre qui devrait grimper à 250 d’ici 2014, l’année où elle deviendra opérationnelle et pourrait atteindre plus de 500 lorsque sa formation sera complétée.

Le colonel a aussi précisé à cette occasion, toujours selon les médias locaux, qu’en étant encore à «établir les priorités», il était trop tôt pour dire quelle partie des 300 M$ de ce projet sera investie dans des infrastructures à Bagotville, tels de nouveaux logements familiaux qui devraient aux 330 existants, l’achat d’équipements militaires, etc. «Le 300 millions $ ne comprend pas tout. Nous sommes à établir les priorités», précise-t-il.

Lorsque le colonel Paul Prévost quittera ses fonctions le 10 juillet pour le quartier général d’Ottawa, le commandant Sylvain Ménard prendra le commandement de la 3e Escadre et le colonel Érick Simoneau celui de la 2e Escadre expéditionnaire.

À lire aussi:

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 21:20
F-35: le Canada examinera de plus près les nouvelles données américaines

Un F-35B largue une bombe guidée de 453 kg (Photo: Archives/Lockheed Martin)

 

01/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Les données américaines du Bureau du Programme d’avions de combat interarmées ayant été fournies au Congrès américain le 23 mai, des responsables du gouvernement canadien vont rencontrer des responsables américains afin de recevoir et clarifier les données propres au Canada pour la Mise à jour annuelle du ministère de la Défense nationale sur les coûts liés au F-35.

Conformément à l’engagement de fournir un compte rendu dans un délai d’au plus 60 jours, pris dans le cadre du Plan à sept volets, la Mise à jour de la Défense nationale de 2013 au Parlement sur les coûts du F-35 devrait prête au cours de l’été et, dit le Secrétariat national d’approvisionnement en chasseurs dans un communiqué, « déposée dès que possible».

Le Secrétariat national d’approvisionnement en chasseurs faisait d’ailleurs le point vendredi 31 mai sur les progrès réalisés par le gouvernement du Canada dans le cadre du Plan à sept volets relatif au remplacement de la flotte de CF-18, plan que le gouvernement Harper avait lancé en 2012 en réponse au rapport dévastateur du vérificateur général qui l’accusait d’avoir sous-estimé gravement les coûts d’acquisition du F-35 de Lockheed Martin.

Au cours des derniers mois, le Secrétariat a axé ses travaux sur le quatrième volet du plan, à savoir l’évaluation des options.

Il avait demandé le 3 mai aux entreprises pouvant offrir un avion de chasse pour remplacer les Cf-18, de donner leur avis du la méthode d’évaluation du questionnaire sur les capacités de l’avion, puis, le 31 mai 2013, on leur a présenté les questionnaires sur le prix et les retombées industrielles.

La méthodologie d’évaluation a donc été affichée vendredi sur le site du Secrétariat.

Cette méthodologie, les trois questionnaires et l’approche relative à l’analyse des options ont été élaborés par le Secrétariat et l’Aviation royale canadienne, dit le Secrétariat, «en plus d’être examinés et mis à l’épreuve par le Panel d’examinateurs indépendants qui se rencontre à intervalles réguliers et veille à ce que les travaux d’évaluation des options soient menés de façon rigoureuse et impartiale», les examinateurs étant MM. Keith Coulter, Philippe Lagassé, James Mitchell et Rod Monette.

À lire aussi:

Le Pentagone annonce la première baisse des coûts pour le F-35 >>

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 18:20
L-3 WESCAM Unveils Its New Land Vehicle Surveillance System

May 31, 2013. David Pugliese -  Defence Watch

 

News release from L-3 WESCAM:

 

L‐3 WESCAM unveiled its new Land Vehicle Surveillance System, the MXTM-LVSS, at CANSEC.

 

Based on L-3 WESCAM’s industry-leading MX- Series of multi-spectral, highly stabilized imaging systems, the MX-LVSS is a modular and rugged solution consisting of low-risk, battle-proven, commercial-off-the-shelf subsystems currently operating in the world’s harshest terrains and climates.

 

L-3’s MX-LVSS consists of mast-mounted and remote-mounted surveillance suites with an integrated vehicle operator control station. The rugged system, adaptable to a wide range of platforms, obtains timely and accurate surveillance data on surrounding terrain and adversaries, day or night, while the host vehicle is stationary or on-the-move, mast-mounted or dismounted, in all weather conditions.

 

“As a turnkey ground vehicle ISR solution, the MX-LVSS provides state-of-the-art stability technology to ensure agile, responsive and adaptive surveillance. This greatly expands mission capability in real-world scenarios where the host vehicle is moving,” said Paul Jennison, vice president of government sales and business development for L-3 WESCAM. “The system’s scalable design supports a full range of surveillance capability and complexity, providing our customers around the world with system-level solutions customized to their precise specifications and budget. The new system is ideally suited for multiple platforms, such as the upcoming Canadian Light Armoured Vehicle (LAV) Recce Surveillance System (LRSS).”

 

The MX-LVSS’ performance is configurable from a basic mid-range surveillance capability with variable sensor payloads to a powerful long-range system with integrated ground surveillance radar. This flexibility extends to the host vehicle’s interior, with capability ranging from a basic localized sensor control package to a robust and fully integrated mission management system supporting the collection, storage, processing, manipulation, fusion and digital sharing of sensor data and imagery across the battlefield to enhance situational awareness at all levels.

 

L-3 WESCAM is a world leader in the design and manufacture of stabilized, multi-spectral imaging systems. To learn more about L-3 WESCAM, please visit the company’s website at www.wescam.com.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 21:35
Peter MacKay et Dashdemberel Bat-Erdene signent un protocole d'entente (Photo: Ministère de la Défense de Mongolie)

Peter MacKay et Dashdemberel Bat-Erdene signent un protocole d'entente (Photo: Ministère de la Défense de Mongolie)

31/05/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

À Singapour, lors du 12e Sommet annuel de l’Institut international d’études stratégiques sur la sécurité en Asie, Peter MacKay, ministre de la Défense nationale a rencontré son homologue de la Mongolie, Dashdemberel Bat-Erdene, et a signé un protocole d’entente qui consolide la coopération en matière de défense et les échanges entre les deux pays.

 

«Le Canada et la Mongolie partagent les valeurs de la démocratie ainsi qu’un intérêt commun pour l’expansion des échanges», a mentionné le ministre MacKay. «Le gouvernement du Canada s’engage à approfondir sa relation de défense avec la Mongolie.»

 

Le protocole d’entente offre des possibilités accrues de coopération entre le Canada et la Mongolie en matière de défense, au moyen d’activités comme l’échange de renseignements, des visites de personnel civil et militaire, l’instruction et la formation militaires, et des activités internationales de maintien de la paix, y compris de l’aide humanitaire.

 

La coopération entre le Canada et la Mongolie au chapitre de la défense et de la sécurité ne date pas d’hier. La Mongolie est membre du Programme d’instruction et de coopération militaires depuis 2005. Le Canada a aussi participé à l’exercice multinational annuel de maintien de la paix KHAAN QUEST, organisé conjointement par la Mongolie et les États-Unis.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:20
Defence Department To Roll Out A New Streamlined System To Deal With Procurement Problems

May 30, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

Lee Berthiaume writes this article:

 

OTTAWA — National Defence is preparing to roll out a new “streamlined” system that it hopes will deal with many of the problems surrounding past efforts to purchase military equipment.

 

Whether the changes will make any difference, however, remains the question after the military procurement was largely taken out of National Defence’s hands because of the way it handled the F-35 stealth fighter project.

 

Industry representatives and military officials have long complained about what they say is the inordinate amount of time it takes for the government to buy new vehicles, weapons or other equipment for Canada’s men and women in uniform.

 

This has become particularly troublesome in the past few years, with some warning that the entire system has become paralyzed, resulting in increased costs to taxpayers and Canadian military personnel using equipment long past its expiry date.

 

This includes plans to buy new armoured vehicles for the army as well as to replace the navy’s resupply ships, the air force’s maritime helicopters and its search-and-rescue aircraft.

 

Associate Defence Minister Kerry-Lynne Findlay acknowledged those problems during a speech at a major arms-trade show in Ottawa on Wednesday.

 

“Going forward we do need to do a better job of ensuring the procurement system benefits Canadian taxpayers,” she said. “We need to ensure the impact of their hard-earned dollars isn’t eroded by inflation due to excessive delays.  We need to ensure our military capabilities remain robust and effective so we can continue to count on them when they are needed most.”

 

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