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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 15:55
Les industriels de l’armement terrestre craignent une réduction des commandes de blindés

 

15 mai 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les fabricants de véhicules blindés Nexter et Renault Trucks Défense ne sont pas l’abri d’une réduction des commandes du programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre.

 

La possibilité de coupes dans le budget de la Défense inquiète les industriels de l’armement terrestre. Ils ne sont pas à l’abri de coupes claires dans le programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre française. "On ne peut pas baisser encore plus les effectifs des armées. Si on réduit les crédits de défense, il y a un risque sur le programme. La seule variable, ce sont les équipements", a estimé ce jeudi 15 mai Christian Mons président du Gicat, le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres, en marge d’une présentation du salon Eurosatory (16 au 20 juin).

 

Or les fabricants français de véhicules blindés comme Nexter et Renault Trucks Défense comptent sur ce programme pour retrouver de la charge industrielle. Il s'agit en effet d'un contrat significatif de l’ordre de 2 milliards d’euros pour la commande de 2080 véhicules blindés multirôles (VBMR) et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).

 

"Cinq ans de perdus"

 

"A l’origine, les premiers équipements devaient être livrés aux armées en 2015. On a déjà perdu près de cinq ans. A force de délayer les programmes, nous devenons 'sous-critique' et nous perdons en compétitivité", avertit Christian Mons. Certains observateurs n’hésitent pas à évoquer le spectre d’"une traversée du désert industrielle".

 

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

 

En effet, les livraisons pour l’armée française des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) vont s’arrêter en 2015 et celles liées au futur programme Scorpion ne prendront le relais qu’en 2018 au plut tôt. Plus que jamais, les ventes sur les marchés à l’exportation seront la planche de salut des industriels hexagonaux.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:40
Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

 

9 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

La presse suédoise s’était déchaînée il y a quelques jours à propos de la coopération entre la filiale française RTD, du groupe suédois Volvo, et le russe Uralvagonzavod (UVZ, constructeur du T-90) sur un projet de véhicule commun, l’Atom, suite aux évènements en Crimée. Accusant le groupe Volvo d’être susceptible fournir des équipements militaires aux russes, qui risqueraient de pouvoir être utilisés contre les soldats suédois.. Et bien la presse  suédoise a eu raison des dirigeants du groupe Volvo! Alors qu’initialement RTD pensait pouvoir continuer sa coopération avec UVZ malgré l’émois suédois, son actionnaire a annoncé « avoir mis en suspend sa coopération avec UVZ jusqu’à nouvel ordre ».

 

Le véhicule Atom, blindé de la classe des 30 tonnes, a été lancé durant le dernier salon « Russia Arms Expo » en septembre 2013 (relire l’article de FOB sur l’Atom ici), avec pour objectif de répondre à la fois aux besoins de remplacer les BTR-80 de l’armée russe mais également (voir essentiellement) à destination des marchés export de la Russie. L’Atom avait de réelles chances de succès, Moscou s’étant déclaré très intéressé par un châssis performant 8X8, véritable savoir-faire de RTD. L’engin devait être propulsé par le même moteur que celui le VBCI, développant plus de 600 chevaux. En jeu, des milliers de véhicules… Une coopération, qui auraient pu faire changer de dimension le groupe RTD.

 

Patatras!  RTD doit aujourd’hui s’asseoir sur ces très juteux prospects et ses ambitions.

 

Remarques et conséquences

 

- Si la décision de rupture de la coopération industrielle franco-russe est une sanction tout à fait envisageable, considérant les agissements de Moscou envers l’Ukraine, un pays voisin de l’Europe, il est tout de même regrettable et étonnant d’assister à une prise de position de manière isolée, avec une implication quasi-diplomatique, d’un industriel, orchestrée par la presse locale. Cela en dit long sur le processus décisionnel chez Volvo…

 

- C’est faire fi du débat européen sur les sanctions communes contre la Russie, en cours. Ce que la France, il est vrai avec des enjeux financiers considérables (le contrat BPC), se refuse de faire seule.

 

- Cette affaire va, à n’en pas douter, entacher l’image de RTD en France, notamment auprès des autorités étatiques. Car le message est dorénavant clair: les décisions de RTD sont bien prises à Stockholm et non à Paris. Où les conceptions des problématiques de défense industrielle sont bien divergeantes…. Ce qui pose la question, in fine, du rôle que pourrait jouer RTD dans la restructuration industrielle du terrestre en France… Il serait tout de même très douteux que Paris accepte au final de devoir dépendre, sur un secteur stratégique (l’équipement des forces terrestres), d’un groupe étranger et frileux. Un épisode fâcheux mais éclairant.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:50
Volvo suspends Russia tank project over Ukraine 'uncertainty'

 

April 07, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Stockholm - Volvo on Monday said it had suspended a project to build an armoured infantry fighting vehicle with a Russian company due to uncertainty over the Ukraine crisis.

 

Renault Trucks Defense, which is owned by the Swedish truck manufacturer, in February 2013 signed an agreement to develop a combat vehicle with Russia's state-owned Uralvagonzavod.

 

But the project has been reconsidered due to concerns the Swedish government would veto the deal as the West seeks to isolate Moscow over its annexation of Crimea.

 

The vehicle, named Atom, would use a Volvo motor and so would require approval from Stockholm.

 

"As we see many uncertain factors around a possible collaboration, we have suspended our cooperation agreement until further notice," Volvo spokesperson Karin Wik told AFP, without giving further details.

 

The agreement was meant to last until March 2015, she added.

 

Sweden is not part of NATO, whose members have yet to block weapons sales to Moscow over its intervention in Ukraine but have suspended military cooperation.

 

Sweden has been outspoken against Russia's annexation of Crimea.

 

Swedish daily Dagens Industri wrote last week that Stockholm's "policy is clear: Swedish companies shouldn't furnish the Russian military or defence industry with military equipment that risks being used against Swedish troops."

 

Last September a mock-up of the Atom was shown at a Russian arms fair, according to several specialist publications.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:55
Photo N. Eshel

Photo N. Eshel

Le groupe français Renault Trucks Defense souhaite équiper le véhicule blindé russe Atom d'un moteur diesel de plus de 600 chevaux

 

02/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr (AFP)

 

Détenu par le groupe suédois Volvo AB, Renault Trucks Défense, qui a noué un partenariat avec le russe Uralvagonzavod en vue de développer un véhicule blindé de 32 tonnes, pourrait se voir interdire de poursuivre cette coopération par Stockholm.

 

La crise ukrainienne pourrait avoir finalement raison d'un projet de partenariat franco-russe dans le domaine des blindés à cause... de la Suède. Détenu par le groupe suédois Volvo AB, le groupe spécialisé dans l'armement terrestre Renault Trucks Défense (RTD), qui a noué un partenariat avec l'entreprise publique russe Uralvagonzavod (UVZ) en vue de développer un véhicule blindé 8x8 de 32 tonnes, pourrait se voir interdire de poursuivre cette coopération industrielle par le gouvernement suédois.

Pourquoi ? Selon le quotidien économique suédois "Dagens Industri", "la politique (en Suède, ndlr) est claire : les entreprises suédoises ne doivent pas fournir l'armée russe ou l'industrie russe de la défense avec du matériel militaire qui risquerait d'être utilisé contre les soldats suédois". "Le projet marque le pas puisque la situation politique est celle que vous connaissez, mais ça ne veut pas dire que ça s'arrête", a confirmé ce mercredi le directeur du marketing et des coopérations industrielles de RTD, Marc Chassillan. Le groupe français souhaite équiper le véhicule blindé russe Atom d'un moteur diesel de plus de 600 chevaux couplé à une transmission automatique (750 km d'autonomie). Soit une vitesse de plus de 100 km à l'heure.

 

Un projet compromis ?

"Dagens Industri" affirmait mercredi que l'avenir du véhicule blindé était compromis. "Comme les autres, nous sommes totalement soumis aux autorisations que les gouvernements voudront bien nous donner", a rappelé Marc Chassillan. "Si le gouvernement suédois dit : on ne fournit pas le moteur, nous nous plierons aux décisions du gouvernement", a-t-il précisé, sans confirmer les informations du journal suédois sur le choix du moteur.

RTD a signé avec UVZ au salon de l'armement IDEX d'Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis) en février 2013. L'entreprise publique russe, qui produit notamment le fameux char T-90, avait annoncé un "accord de coopération" avec RTD sans donner de détails. Le groupe français n'avait alors pas communiqué. En septembre, diverses publications et sites spécialisés dans l'armement avaient montré une maquette d'un véhicule blindé (destiné à remplacer les BTR-80) conçu par les deux entreprises. Elle a été présentée en septembre dernier au salon de l'armement Russia Arms Expo de Nijni Taguil.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:55
Photo N. Eshel

Photo N. Eshel

Au salon « Russia Arms Expo 2013 » Renault Trucks Défense et le russe Uralvagonzavod (UVZ) avait dévoilé une maquette à l’échelle 1 d’un tout nouveau concept de véhicule blindé baptisé Atom 8x8 - RTD / UVZ
 

02/04 Par Arielle Goncalves – LesEchos.fr

 

Renaut Trucks défense est confronté à une absence de livraisons en France pendant cinq ans. Son projet de blindé russe pourrait être compromis par la crise ukrainienne.

 

« Le groupe va devoir faire face à un trou de cinq ans dans ses livraisons». En charge du marketing et des coopérations industrielles de l’activité défense du groupe Volvo, Marc Chassillan, ne s’en cache pas : la loi de programmation militaire ne fait pas les affaires de Renault Truck Defense (RTD). Si le groupe est bien en lice pour plusieurs gros programmes de renouvellement de matériels terrestres, les contrats qui devraient en découler ne devrait pas se concrétiser avant 2019. Comment d’ici là atteindre l’objectif de 700 millions de chiffre d’affaires pour 2015 annoncé en 2012 ? Et qui, assure Marc Chassillan, reste maintenu. Pour le fabricant d’arment terrestre, récemment réorganisé en groupe multimarques (Renaut trucks, Acmat et Panhard) deux pistes s’imposent : développer plus avant son activité « maintien en conditions opérationnelles » (MCO) et ses ventes à l’export.

L’activité de maintenance des véhicules militaires déjà en service (MCO) représente aujourd’hui « environ un tiers » du chiffre d’affaires France de RTD, lequel pèse pour « une grosse moitié de son activité », confie Marc Chassillan, sans plus de précision sur les chiffres. « Un socle  vital » que le groupe « souhaite faire prospérer en se tenant à l’affût de toute nouvelle décision d’externalisation » émanant de l’armée. Et ce d’autant plus « que les 1.600 VBL (blindés légers) actuellement utilisés par l’armée française sont en mauvais état », constate le groupe qui, pour l’armée française, prend déjà soin de 4.000 véhicules VAB (véhicules de l’avant blindé) ainsi que des pièces de rechange de 8.500 camions sur son site de Fourchambault (Nièvre).

 

Dans ambitions en pologne, un projet russe qui « marque le pas »

Pour l’heure cependant, dans ce domaine comme sur la plupart des dossiers chauds qui le préoccupe, le groupe reste suspendu aux décisions de l’Etat. Ainsi, le groupe, sollicité dans le cadre de l’appel d’offre restreint lancé dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre, prétend être dans le flou en ce qui concerne le calendrier et l’évolution de « cette sollicitation sans délai ». Même « manque de visibilité » concernant le contenu et l’évolution du contrat d’armement en cours de négociation entre Paris et Beyrouth, alors que selon nos informations, des VBL de Renault Trucks Défense figureraient dans la liste des matériels retenus par le Liban et l’Arabie Saoudite, son soutien financier.

Renault Trucks Defense se veut, en revanche, un peu plus précis sur ses ambitions en Pologne, un pays qui contrairement à la plupart des Etats européens a décidé d’augmenter son budget militaire. Nous sommes intéressés par deux à trois programmes lancés par Varsovie, et portant sur des véhicules de reconnaissance et des blindés, reconnaît-il.

En Russie cependant, son projet de développement d’un blindé avec l’entreprise publique Uralvagonzavod (UVZ) pourrait faire les frais de la crise ukrainienne. « Le projet marque le pas puisque la situation politique est celle que vous connaissez, mais ça ne veut pas dire que ça s’arrête », a indiqué Marc Chassillan, après la publication ce mercredi par le quotidien économique suédois Dagens Industri d’informations selon lesquelles le gouvernement suédois pourrait opposer un veto à ce projet.« Si le gouvernement suédois dit: on ne fournit pas le moteur, nous nous plierons aux décisions du gouvernement », a rajouté Marc Chassillan. Pour mémoire, RTD avait signé avec UVZ au salon Idex de l’armement à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis) en février 2013 ce qu’UVZ avait alors présenté comme un « accord de coopération », sans plus de détails. En septembre, diverses publications et sites spécialisés dans l’armement avaient montré une maquette d’un blindé 8x8 conçu par les deux entreprises et qui devait être motorisé par le groupe de défense suédois, l’Atom, présentée au salon de l’armement Russia Arms Expo de Nijni Taguil.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:40
French-Russian tank project on hold due to Ukraine crisis

 

April 02, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Paris - Renault Trucks Defense said Wednesday its project to develop an armoured infantry fighting vehicle together with a Russian manufacturer is on hold due to the Ukraine crisis.

 

"The project is on hold because of the political situation, but that is not saying it has been halted," RTD marketing director Marc Chassilian told journalists in Paris.

 

The project to develop the wheeled combat vehicle named Atom with Russia's state-owned Uralvagonzavod (UVZ) is at risk due to its use of a Volvo motor, the Swedish daily Dagens Industri said Wednesday.

 

RTD is owned by Swedish truck manufacturer Volvo AB, and the use of the Volvo motor requires Swedish government approval.

 

The newspaper wrote that there is a risk the government would now veto the deal as "its policy is clear: Swedish companies shouldn't furnish the Russian military or defence industry with military equipment that risks being used against Swedish troops."

 

Sweden is not part of NATO, whose members including France have yet to block weapons sales to Moscow over its annexation last month of the Crimea from Ukraine. NATO members have suspended military cooperation with Russia, however.

 

RTD and UVZ signed in February 2013 at the Idex arms show in Abu Dhabi what the Russian company calls a cooperation agreement to jointly develop the Atos.

 

Neither company has provided any details.

 

Last September a mock-up of the Atom was shown at a Russian arms fair, according to several specialist publications.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 11:55
photo EMA

photo EMA

 

Mar. 26, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — A French order for a fresh batch of light special forces vehicles would cost some €40 million (US $55.3 million), seen as a relatively small amount and vital for equipping the elite units, an industry executive said March 26.

“In budget terms, that is ‘zero,’ ” the executive said. The special operations forces hold a “privileged” position as France increasingly relies on the units for overseas interventions.

The special operations forces allow Paris to project power on the ground, a capability seen as “very political,” the executive said.

A €40 million amount was based on ordering 100 vehicles at a unit price of €400,000. That is seen as an affordable figure despite the government’s commitment to cutting €50 billion from the national budget.

A contract this year is important, as no new defense orders are expected in 2015, the executive said.

Last year at a trade show and conference, named Special Operations Forces Innovation Network Seminar, or SOFINS, Renault Trucks Defense displayed its Sherpa light special forces vehicle fitted with a pintle-mounted Nexter 20mm gun.

RTD, a unit of the Volvo group, pitched the Sherpa for the tender, aiming to replace an aging fleet of P4 SAS vehicles and 51 Panhard VPS (véhicule protégé SAS) for the special forces.

Heavy use has worn out the VPS, the executive said. The vehicles were bought in 2008.

A replacement order could come from the Direction Générale de l’Armement (DGA) procurement office or the Army’s maintenance department.

Know-how of a systems approach will be key as the deal is expected to include armaments, communications and jamming systems for the vehicle.

The government is also expected to launch tenders this year for a troop carrier and a light tank.

Those two vehicles would launch the Army’s long awaited Scorpion program, seen as needed to modernize the land forces.

In the Mali campaign, dubbed Serval, French troops battled guerrilla fighters who were using pickup trucks armed with the Russian 14.5mm gun, which has a range of 1.2 kilometers, greater than that of the 12.7mm, or 0.50-inch, NATO standard weapon.

The lessons learned from Serval fed into the requirements for the light special forces vehicle. Other Army acquisition plans include a light tactical vehicle, véhicule léger tactique polyvalent, replacing the P4 jeep and other vehicles

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 19:55
Sanctions: Volvo pourrait revoir ses projets en Russie

 

MOSCOU, 12 mars - RIA Novosti

 

Le constructeur suédois Volvo Group pourrait revoir ses projets de coopération avec le holding public russe Uralvagonzavod, producteur de blindés, en cas d'adoption de sanctions internationales contre Moscou, a rapporté mardi le Wall Street Journal.

 

Selon le journal, Renault Trucks Défense, filiale française du Volvo Group spécialisée dans les véhicules militaires, mène des négociations avec Uralvagonzavod sur la livraison de moteurs et autres pièces pour le futur blindé de transport de troupes russe censé remplacer le BTR-80.

 

Volvo, qui a déjà obtenu l'autorisation du gouvernement français de coopérer avec Uralvagonzavod, attend les éventuelles sanctions d'organisations internationales contre la Russie en réaction aux événements en Ukraine et notamment en Crimée.

 

"Si nous décidons de conclure une entente, nous devons d'abord nous assurer qu'elle répond aux normes du droit français, suédois et américain", a indiqué Karin Wik, porte-parole de Volvo Group citée par le Wall Street Journal.

 

Le directeur général d'Uralvagonzavod Oleg Sienko a annoncé en septembre dernier que l'usine russe menait des négociations avec Renault Trucks Défense sur la production conjointe du blindé de transport de troupes doté d'un canon de 57 mm. Selon lui, la société française devrait fournir les moteurs, transmissions et les systèmes de contrôle de tir français pour le futur véhicule.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 15:35
Blindés : l’armée lance un appel d’offres de plus de 2 milliards d’euros

L’appel d’offres prévoit la construction de 2.080 blindés de transport de troupe pour remplacer les VAB fortement éprouvés en opérations extérieures, comme actuellement en Centrafrique

 

16/01 Par Alain Ruello - Les Echos

 

EXCLUSIF Le ministère de la Défense a envoyé un appel d’offres restreint à Nexter, Renault Trucks Defense et Thales. Objectif : fabriquer 2.300 blindés d’infanterie dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre.

 

Le grand programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre vient de franchir une étape importante. La DGA a lancé l’appel d’offres pour la fabrication des 2.300 blindés prévus pour remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB), Sagaie et autres AMX 10 RC qui plient sous le poids de l’âge. Le marché est évalué à plus de 2 milliards d’euros. De quoi aiguiser les appétits des industriels européens. Par les quantités en jeu, il s’agit du plus gros appel d’offres sur le Vieux Continent, et même dans le monde. Sauf que l’histoire est en partie déjà écrite puisque tout est fait pour que le marché n’échappe pas au trio Nexter-Renault Trucks Défense-Thales.

Au lieu d’un appel d’offres européen ouvert, la DGA a en effet opté pour une consultation restreinte envoyée aux trois champions français de l’armement terrestre, a-t-on appris de sources concordantes. Elle s’est pour cela retranchée derrière l’article 346 du traité européen qui permet à un pays de  privilégier son industrie sous couvert d’enjeux de souveraineté nationales. « Tout État membre peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa sécurité et qui se rapportent à la production ou au commerce d’armes, de munitions et de matériel de guerre », y est-il écrit.

La France peut-elle réellement faire jouer des considérations de sécurité d’approvisionnement dans le cas du programme Scorpion ? Pour ce qui est des 2.080 véhicules blindés multi-rôles (VBMR) prévus pour remplacer les vénérables VAB, on peut en douter puisqu’il s’agit de véhicules de transport de troupes faiblement armés qu’on trouve sur étagères partout dans le monde. L’argument est plus crédible s’agissant des 248 EBRC (engins blindés de reconnaissance de combat, qui remplaceront les Sagaie et AMX-10 RC), puisque on a affaire à des d’engins fortement armés.

 

Protéger les plans de charges des industriels français

 

photo EMA

photo EMA

Contactée, la DGA n’a pas souhaité commenter. Et pour cause. Dans le landerneau militaire, chacun sait que, sans être complètement infondé, l’argument de la souveraineté en cache un autre, impossible à mettre sur la place publique : il faut protéger les plans de charge des industriels nationaux. Nexter est en mal de succès à l’export pour son VBCI après l’annulation de l’appel d’offres canadien . Renault Trucks défense aussi est à la peine. Par la diversité de son portefeuille de produits, Thales pourrait passer à côté de Scorpion, mais ses activités terrestres en France en prendraient quand même un coup.

L’appel d’offres restreint cache donc un acte de protectionisme économique, sans que ce soit infamant, mais qui met à mal les discours officiels en faveur de l’Europe de la Défense. Après tout, l’Allemagne ne fait pas autrement : tous ses blindés son « made in Germany ». «On serait bien stupides si on était les seuls en Europe à ne pas le faire. On connaît les limites de l’Europe de la Défense », résume sans fard un bon connaisseur du dossier.

Dès lors, la discrétion de la DGA est compréhensible pour éviter de susciter le recours d’un industriel européen, ce qui ne manquerait pas de retarder encore plus le programme Scorpion. La Commission ou un autre Etat membre pourrait aussi porter l’affaire devant la cour de justice européenne s’ils estiment que la France fait un usage abusif de l’article 346... On verra. En attendant Nexter, RTD et Thales vont devoir s’entendre pour répondre de manière conjointe à l’appel d’offres. « Les discussions vont bon train », confirme-t-on aux « Echos ».

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:55
Les industriels français se mettent en ordre de marche pour le VBMR

 

13 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

Excellente nouvelle, il ne devrait pas y avoir de concurrence franco-française pour le programme VBMR ! Les trois principaux industriels français du terrestre : Nexter, Renault Trucks Défense (RTD) et Thales, sont en train de discuter pour se regrouper afin de former une « équipe France » et offrir une réponse commune au programme VBMR (Véhicule Blindé Multi-Rôles) qui doit venir remplacer les vénérables VAB. Un accord devrait être trouvé dans les semaines à venir.

 

La LPM (Loi de Programmation Militaire) venant enfin d’être adoptée, les programmes prévus par le volet équipement vont donc ainsi pouvoir être lancés, au premier rang desquels le programme d’ensemble Scorpion, absolument nécessaire pour remplacer les capacité de contact de l’armée de terre, et qui a déjà pris du retard.

 

Premier constat, les trois industriels qui se sont regroupés ne sont pas les mêmes qui forment le groupement qui a travaillé sur le conseil à l’architecture du programme Scorpion, à savoir TNS (Thales, Nexter et Sagem). A la différence de TNS orienté sur Scorpion, ce regroupement ne concernera que le programme VBMR, et éventuellement l’EBRC. Sagem absent, Thales entre dans la course, et aura la charge d’élaborer la partie vétronique (architecture électronique du véhicule), tandis que Nexter et RTD ont décidé de s’entendre sur la conception du véhicule. Les deux industriels planchent sur le VBMR depuis déjà plusieurs années. Nexter et RTD ont reçu il y a trois ans, chacun de leur côté, un financement via deux PEA (Plan d’Etude Amont) de la DGA (direction générale de l’Armement). Ces deux PEA visaient à financer des études industrielles pour explorer les solutions VBMR. Les deux industriels ont travaillé chacun de leur côté et présenté deux prototypes, baptisés BMX01 et BMX02, qui ont fait l’objet d’essais de la part de la DGA. Pour ce PEA BMX, alors que Nexter avait proposé une solution sur châssis, RTD était lui parti sur un véhicule à coque. RTD et Nexter avaient également signé en décembre 2011, un accord de coopération pour le VBMR. Mais faute de lancement de programme, la collaboration avait cessée. Les trois industriels du terrestre sont donc en train de se mettre d’accord pour offrir une solution commune et ont entamé les discussions afin de s’entendre sur les choix techniques qui seront retenus pour l’offre française VBMR. Relevons également que RTD et Nexter ont l’habitude de travailler ensemble, les deux industriels collaborant à la fois sur le canon autopropulsé Caesar et le véhicule VBCI.

 

Il faut maintenant faire vite, l’appel d’offres pour le programme VBMR doit être lancé l’année prochaine. Pour mémoire, le VBMR sera un 6X6 de 20 tonnes déclinés en plusieurs versions, dont la plus importante sera celle « infanterie », la cible étant de 700 VBMR en version transport de troupe. Les premières livraisons doivent intervenir dès 2019.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 00:01
Blindés : changement à la tête de Renault Trucks Defense

 

21/11 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le PDG, Gérard Amiel, a été démis de ses fonctions. Il sera remplacé par Stefano Chmielewski.

 

Renault Trucks Defense (RTD), la filiale armement française de Volvo spécialisée dans les blindés légers, va changer de PDG : Gérard Amiel a en effet été démis de ses fonctions, selon nos informations qui confirment celles de la lettre spécialisée TTU. L’annonce de son remplacement va être faite aux salariés ce vendredi. C’est Stefano Chmielewski, son supérieur hiérarchique, responsable des ventes gouvernementales du fabricant de camions suédois et qui coiffe à ce titre Renault Trucks Defense qui va prendre en direct la direction de l’entreprise.

 

Outre les camions militaires de Renault Trucks, RTD inclut les marques Acmat et Panhard. La société a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros.

 

Un moment important pour l’entreprise

 

Cela fait quelques jours déjà que la rumeur du départ de Gérard Amiel circule dans le milieu de l’armement terrestre. L’intéressé n’était d’ailleurs pas présent sur le stand de RTD à Milipol, le grand Salon de la sécurité, cette semaine à Villepinte, au nord de Paris. En interne, on évoque des « divergences sur le management » avec Stefano Chmielewski, qui n’a pas souhaité commenter.

 

Gérard Amiel ne sera resté que deux ans et demi en poste. Ancien responsable des ressources humaines de Renault Trucks France, il avait été nommé en lieu et place de Serge Perez, lui-même sanctionné pour avoir perdu, après une compétition homérique, un contrat de camions face au tandem Iveco-Lohr.

 

Le changement de PDG de RTD intervient à un moment important. Début 2014, la DGA va, en principe, lancer l’appel d’offres pour le remplacement des blindés VAB, Sagaie et AMX-10 RC de l’armée de terre, dans le cadre du grand programme Scorpion. D’ici là, RTD et Nexter doivent s’entendre pour prolonger leur alliance qui arrive à échéance mi- décembre, s’ils veulent formuler une réponse unique.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
Renault unveils new tactical command vehicle

 

VILLEPINTE, France, Nov. 19 (UPI)

 

Renault Trucks Defense and Thales have unveiled a new version of the MIDS tactical command post vehicle for use in public order and internal security missions.

 

The 4x4 or 4x2 armored vehicle, which can carry as many as 12 people, features a suite of communications and command systems, including satellite communications for real-time, centralized communications. It also has three workstations, incorporates perimeter video-surveillance sub-systems, a miniature unmanned aerial vehicle and an observation camera.

 

Armament includes 5.56 and 7.62mm weapon systems and a smoke grenade launcher.

 

"The vehicle is very mobile and well protected, allowing the crew to monitor an event and/or crisis continuously in complete safety," Renault Trucks Defense said. "The Battlenet Inside network seamlessly integrates all the systems to bring real-time on-screen information to the vehicle's driver and commander."

 

Renault said the vehicle's armoring provides protection from 7.62mm ammunition.

 

Renault Defense Trucks and Thales presented the modernized truck at the Milipol exhibition in Paris.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:40
Russia, France Develop New Infantry Fighting Vehicle

MOSCOW, September 25 (RIA Novosti)

 

Russia’s Uralvagonzavod and France’s Renault Trucks Defense  are jointly developing a new infantry fighting vehicle (IFV) with an increased firing range of up to 16 kilometers, the Russian company said Wednesday.

 

“We [Uralvagonzavod and Renault Trucks Defense] unveiled today a prototype of a future IFV,” Uralvagonzavod general director Oleg Sienko said at Russian Arms Expo-2013, which opened Wednesday in the Urals city of Nizhny Tagil.

 

“The French side provided us with the transmission, the engine, the concept and the fire control system,” he said.

 

According to Sienko, the new IFV will be highly competitive on global markets because it is equipped with a powerful 57-mm gun, instead of the 30-mm variant that is standard for current IFVs.

 

“With its maneuverability and fire power, we are certain that this product will be in high demand on the market,” Sienko said, adding that a joint Russian-French venture could be formed to set up localized production of the new IFV in Russia.

 

Renault, France’s second-biggest carmaker, has made the Russian market one of its priorities for international development. Russia is already Renault’s fourth-largest automobile market.

 

In 2014, the Renault-Nissan Alliance will get a majority stake in a joint venture with the Russian Technologies State Corporation, called Alliance Rostec Auto BV, which will control AvtoVAZ, leader of the Russian car market.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:54
Assemblée Nationale : Audition de G. Amiel, président de Renault Trucks Defense, sur le projet de loi de programmation militaire

25.09.2013 Assemblée nationale


Compte rendu n° 93 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 18 heures 45

- Audition, ouverte à la presse, de M. Gérard Amiel, président de Renault Trucks Defense, sur le projet de loi de programmation militaire
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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:55
Gérard Amiel parle de RTD et de… Nexter.

18.09.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Auditionné par la commission de la défense de l’assemblée nationale, Gérard Amiel, PDG de Renault Trucks Défense, a été très clair : l’évolution du paysage industriel de la défense terrestre doit se poursuivre et une opportunité très claire se présente avec le remplacement à venir du VAB par le VBMR : « une alliance doit être trouvée entre Nexter et RTD. Nous souhaitons que le programme VBMR soit structurant pour l’armement français avant de parler d’Europe ». Enfonçant le clou sur un rapprochement avec Nexter, Gérard Amiel a précisé qu’un rapprochement entre Nexter et l’industrie allemande lui paraissait « prématuré » : « Nous devrions réunir nos forces au niveau français, nous sommes complémentaires, et après seulement mener des actions de rapprochement avec les européens ».

 

Sans évolution du paysage industriel français ni rapprochement avec Nexter, Gérard Amiel évoque des perspectives « sombres » pour l’armement français. Pour illustrer son propos, le PDG de RTD est également revenu sur le programme Scorpion : soulagé que le programme soit maintenu, mais inquiet, pour le maintien du plan de charge, de la réduction des commandes et de leur étalement dans le temps. Le calcul est vite fait : la fabrication des VBCI pour la commande française se terminera en 2015. Le VBMR n’entrera en phase de production série, une fois le développement terminé, au plus tôt en 2020. Entre ces deux dates, une traversée du désert de cinq bonnes années qui ne pourra être compensée que par des contrats à l’export. Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui du Rafale, dont le maintien d’un rythme minimaliste de fabrication dépend tout entier de la signature d’un contrat export.

 

Evoquant un possible rapprochement avec Nexter, Gérard Amiel a rappelé que RTD fournissait la « mobilité » du VBCI et collabore également sur le Caesar. Les discussions entre les deux groupes sont donc régulières mais un rapprochement se heurterait en l’état actuel des choses à deux obstacles : la volonté de l’état de garder un contrôle sur Nexter d’une part, et d’autre part le désintérêt du suédois AB Volvo, actionnaire de RTD, pour l’activité munitionnaire de Nexter. Volvo ne souhaite pas s’écarter de son métier d’intégrateur de véhicules. Et Gérard Amiel de regretter au passage le manque de coopération commerciale entre les deux groupes français : « Nous avons des coopérations techniques, mais (…) nous n’avons pas pu trouver de démarche commerciale commune jusqu’à présent ». Ce qui conduit les équipes commerciales de Nexter et RTD a parfois travailler en parallèle sur les mêmes zones géographiques. Or explique Gérard Amiel, « RTD dispose d’une présence mondiale dans le soutien ».

 

Interrogé par la commission sur l’activité de RTD, Gérard Amiel a enfin eu ce raccourci saisissant :  RTD a réalisé 250 M€ de chiffre d’affaires en 2011. Il fera plus de 500 M€ en 2013, dont 80M€ pour Panhard. Dans le même temps, l’exportation qui représentait 5% du chiffre d’affaires en 2011 passera à près de 60%. Deux bons chiffres qui cachent en fait un constat dramatique : l’effondrement des commandes françaises, passées de 300 M€ à 180 M€ en l’espace de trois ans. A l’exception du VBCI et du Caesar, la plupart des véhicules en service dans les armées françaises ne sont plus commercialisés par RTD. Et ceux que le groupe fabrique aujourd’hui ne sont pas achetés par le client français, faute de crédit…

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 00:06
Pourquoi Renault Trucks Défense s'intéresse à nouveau à Nexter

Lle projet de loi de programmation militaire repousse à 2018 la modernisation du parc des véhicules blindés de l'armée de terre

 

18/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de Renault Trucks Défense plaide pour un rapprochement avec le groupe public Nexter. L'opération est compliquée. Trop compliquée ?

 

Renault Trucks Défense (RTD) en rêvait. Il a désormais l'autorisation de son actionnaire suédois, le groupe suédois Volvo, de discuter d'une opération avec Nexter, le groupe public d'armements terrestres. C'est un nouveau revirement à 180 degrés de la stratégie de la maison mère de RTD après l'échec des discussions en 2010 entre les deux groupes.

 

Alors que la direction du groupe Volvo s'opposait il y a moins d'un an à une opération sur Nexter, ce n'est plus désormais le cas. "Sans un rapprochement entre Nexter et Renault Trucks Défense (RTD), les perspectives de l'armement terrestre français pourraient être assez sombres", a lâché devant la commission de la Défense de l'assemblée nationale le PDG de RTD, Gérard Amiel. Ce dernier n'a pas évoqué publiquement cette opération à la légère sans l'accord expresse de son actionnaire suédois.

 

Volvo ne veut pas fabriquer des munitions, ce que fait Nexter

 

Pourtant, le groupe Volvo avait encore démenti en février dernier les propos de Christian Mons, l'ancien patron de Panhard, racheté en juillet 2012 par RTD et actuellement conseil spécial dans le groupe Volvo, sur un intérêt de la filiale suédoise sur Nexter. Pourquoi ce démenti ? Parce que Volvo ne veut pas fabriquer des munitions, ce que fait Nexter.

 

Un choix qui peut paraître paradoxal quand on est propriétaire des marques Renault Trucks Défense, Panhard et Acmat, et bien d'autres à l'international, qui ont chacune développé des familles de blindés. En novembre dernier, le PDG de RTD, Gérard Amiel avait confirmé que la vocation de son groupe n'était pas de fabriquer de l'armement, un domaine qu'il estimait "extrêmement spécifique" et donc réservé aux spécialistes. Gérard Amiel préférait alors rester sur son cœur de métier, la construction de véhicules.

 

La loi de programmation militaire a fait bouger les lignes

 

Or, depuis longtemps le président du Conseil des Industries de Défense Françaises (Cidef) Christian Mons, qui avait raison semble-t-il trop tôt, préconisait un rapprochement des trois acteurs (Nexter, RTD et Panhard), présents sur le marché français, qui se réduit d'année en année.

 

Mardi devant les députés, le PDG de RTD a donc plaidé pour un rapprochement avec Nexter, pour survivre à la "traversée du désert" que va imposer aux deux entreprises la Loi de programmation militaire (LPM) française, qui visiblement « fait bouger les lignes », selon un bon connaisseur du dossier. Cette LPM pourrait faire « un mort et un blessé grave », estime-t-il. D'où le nouvel intérêt de RTD pour Nexter, mais sans les munitions.

 

Une opération qui reste très complexe

 

Pas sûr que le gouvernement français regarde cette opération d'un bon œil. Pour deux raisons. Il pousse à la création d'un pôle munitions consistanrt autour de Nexter, qui va bientôt consolider la filiale de SNPE, Eurenco (250 millions de chiffre d'affaires en 2012).

 

Et surtout il a donné son feu vert à des négociations approfondies entre Nexter et l'allemand Krauss Maffei Weigmann (KMW) pour créer une joint-venture. Avec comme objectif de conclure d'ici à la fin de l'année, expliquait-on à La Tribune fin juillet au sein du ministère de la Défense. Ce qui semble aujourd'hui ambitieux.

 

Des discussions avaient déjà eu lieu en 2010 ...et échoué

 

Enfin, faut-il rappeler que des discussions entre RTD et Nexter ont déjà échoué en 2010 sur la question des munitions. A l'époque, le gouvernement réfléchissait plus à un regroupement des activités munitions de Thales et de Nexter au sein du groupe public que d'un mariage entre RTD et Nexter. En contrepartie, le groupe d'électronique devait prendre une participation comprise entre 10 % et 20 % du capital de Nexter, détenus à 100 % par l'Etat.

 

Le rapprochement entre Nexter Munitions et TDA Armements devait créer un acteur réalisant un chiffre d'affaires combiné d'environ 250 millions d'euros. Bref, on est loin d'une opération entre Nexter et RTD.

 

Un espoir de rapprochement ?

 

VBCI

VBCI

Le fabricant du char Leclerc construit des blindés plus lourds que les véhicules de RTD et les deux ne sont "absolument pas concurrents", a estimé mardi Gérard Amiel. Les deux groupes coopèrent également sur plusieurs programmes dont le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) et le canon autotracté Caesar. Et pourquoi pas pour le futur véhicule blindé multi-rôles (VBMR), le successeur des mythiques VAB (Véhicules de l'avant-blindé).

 

Canon Caesar - photo Sirpa Terre

Canon Caesar - photo Sirpa Terre

Mais le projet de LPM repousse à 2018 la modernisation du parc des véhicules blindés de l'armée de terre. Pour Gérard Amiel, cette date n'est pas réaliste et les industriels auront du mal à préserver l'emploi jusqu'aux premières livraisons. Si l'appel d'offres pour les transports de troupes et les véhicules de combat est lancé en 2014, "on penche plutôt pour l'après 2020" pour les livraisons, a-t-il expliqué. "Nous avons devant nous cinq années blanches, une vraie traversée du désert", a-t-il dit, ajoutant : "il y a un risque très fort sur la pérennité de nos emplois en France".

 

Le président du Cidef a brandi le spectre de la disparition de 20.000 emplois dans le secteur, principalement dans les PME, lors de l'université de la Défense la semaine dernière.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 12:55
Thales : une offre pour blindés avec Renault Trucks Defense

11/09/13 Challenges.fr

 

Renault Trucks Défense (RTD) et Thales présentent une offre commune pour l'équipement des unités blindées interarmes ou de sécurité. Ces deux industriels, leader dans leur domaine d'activité respectif, ont décidé de s'associer pour proposer "une offre complète sur étagère".

 

Cette offre permet ainsi à un client de s'équiper avec des unités du niveau compagnie ou bataillon, comprenant les blindés VAB Mk3 et Sherpa de Renault Trucks Defense et un système de mission réalisé par Thales et adapté à chaque variante de véhicule. Ce package permet ainsi, dans le cas d'un bataillon, de disposer d'une force de 85 blindés numérisés, dont des VAB Mk3 en configuration Véhicule Transport de Troupes (VTT) ou Véhicule de Combat d'Infanterie (VCI), disposant de la même architecture électronique (Battlenet Inside de RTD), et bénéficiant de Comm@nder Battlegroup, "un système de commandement Thales éprouvé". Les deux industriels s'engagent à fournir au client un système opérationnel clé en main.

 

Cette offre packagée s'étend également aux unités de reconnaissance et de surveillance du champ de bataille. L'offre comprend ainsi des Bastion et des ALTV d'ACMAT, qui servent de plates-formes pour la mise en oeuvre des capteurs du groupe Thales : optronique jour/nuit, radar de surveillance du champ de bataille, intercepteurs de communications ou capteurs NRBC. Cette offre s'adresse également à des ministères de l'Intérieur car ces unités peuvent également être employées dans des missions de contrôle des frontières ou de protection d'infrastructures critiques.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:55
RTD and Thales present packaged solutions for digitised armoured units

11 September 2013 Thales

 

DSEI, London, 11 September 2013 – Renault Trucks Defense (RTD) and Thales are proud to present a new range of solutions for combined arms armoured units and security agencies. The two companies are leaders in their respective fields and have partnered up to propose a complete range of packaged "off-the-shelf" solutions to customers.

 

Each package for company or battalion level units includes VAB Mk3 and Sherpa armoured vehicles from Renault Trucks Defense with mission systems developed by Thales and tailored to each vehicle variant. At battalion level, for example, a fleet of up to 85 digitised vehicles, including VAB Mk3 armoured vehicle in APC (Armoured Personal Carrier) or IFV (Infantry Fighting Vehicle) configurations, can be delivered with the same electronic architecture (Battlenet Inside from RTD) and the field-proven Comm@nder Battlegroup command system from Thales. RTD and Thales committo providing a fully operational system on a turnkey basis.

 

Other packaged solutions are available for battlefield reconnaissance and surveillance units, based on the Bastion and ALTV platforms from ACMAT (a subsidiary of RTD), with sensor suites from Thales including day/night optronics, battlefield surveillance radars, COMINT systems and CBRN sensors. These solutions are also suitable for domestic security agencies deploying the same units on border control and critical infrastructure protection missions.

 

RTD and Thales are long-term partners and the packaged solutions available today are based on well-developed technologies. The two companies presented an ALTV vehicle configured for border surveillance at Milipol 2011 and a digitised version of the VAB Mk3 at Eurosatory 2012. A Special Forces version of the Sherpa equipped with Thales sensors was presented at the Sofins special operations event in 2013.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:55
Sherpa medium pour le SEA

19.06.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Appel d’offres remporté par Renault Trucks Défense (RTD) fin 2011 pour le Service des Essences des Armées (SEA), l’industriel a livré les deux premiers camions citernes polyvalent tactique aérotransportables (CCPTA), qui ont débuté leurs essais de qualification. Basé sur le Sherpa Medium 6X6, ces camions destinés a assurer le ravitaillement des hélicoptères (et drones) en zones difficiles subiront leurs essais jusqu’à la fin de l’année, pour des livraisons prévue en 2014. Le contrat prévoit la livraison de 30 CCPTA plus 20 en tranche conditionnelle. Doté d’un moteur de 350 chevaux, le châssis est celui du Caesar doté de suspension renforcée, offrant une forte mobilité. Le véhicule est actuellement présenté au salon du Bourget sur le stand du constructeur.

 

Par ailleurs, toujours pour le SEA, RTD a livré en juin les dernier la livraison des 30 tracteurs citerne Kerax, achetés en 2008a, avec des cabines blindées. Point faible des forces de la coalition en Afghanistan, les convois logistiques étaient des cibles faciles car peu ou pas protégés. Le blindage (protection balistique et anti-mines) des cabines des camions citernes (30 000 litres ) du constructeur français avait fait l’objet d’un crash programme lancé en 2010. A noter que ces camions Kerax ont été déployés au Mali.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 15:22

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/patrouille-stick-action-speciale-du-1er-rpima/2109799-1-fre-FR/patrouille-stick-action-speciale-du-1er-rpima.jpg

crédits MinDefFR

 

April 9, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Renault Trucks Defense; issued April 9, 2013)

 

Renault Trucks Defense at Sofins Special Forces Show

 

Improvements of SAS Patrol Vehicles

 

VERSAILLES --- Further to the Special Operations Command and the French Procurement joint collaboration, Panhard will soon deliver kits to enhance the operational capabilities of VPS (vehicle patrols SAS).

 

These kits include:

-- Milan support - they can carry a missile launcher and several missiles, but also fire from the vehicle

-- Ballistic shields to improve protection of the 12.7 mm gunner

-- Camouflage screens Lacroix (Galix 13) to allow the vehicle to evade the opponent's views.

 

As a reminder, 51 VPS have been ordered by the DGA and delivered to the SOC troops in 2008.

 

New Version of the ALTV Torpedo ACMAT

 

On the occasion of the SOFINS show, Renault Trucks Defense presents a version of the ALTV Torpedo ACMAT. It will be exhibited during the dynamic show.

 

This new version receives a higher ground clearance (from 0.3 to 0.35m) and a wider approach angle (from 25° to 40°) in order to improve the land mobility.

 

In parallel to these new performances, the ALTV keeps its essential characteristics that made its international success in 2012. More than 60 ALTV (Torpedo models) were indeed sold last year. The ALTV is, thanks to its robustness and its large payload (1.4t), adapted to the needs of the Special Forces.

 

With a 190hp, the vehicle can reach speeds of 170km/h while its 1,600 km autonomy allows it to operate in isolated areas without logistic support. It can carry 3 ( 4 in option) men.

 

The ALTV is capable of operating on slopes up to 80%, side-slopes up to 100% and cross a ford of 0.5m. Finally, it is also able to support mine and ballistic protection kits, and is fitted for a manned operated machinegun on the roof (7.62/12.7/LG40mm/M134).

 

“Battlenet Inside” at the Heart of Renault Trucks Defense Vehicles

 

To meet the requirements of armed forces for modularity, growth potential and cost control, Renault Trucks Defense launched at Eurosatory 2012 an innovative vetronic solution called “Battlenet Inside”. All systems are now presented embedded on the Sherpa Scout at Sofins 2013.

 

The range of operations that modern military vehicles have to conduct is giving rise to increasing complexity: a wide variety of missions, multiple threats, interoperability with other armed forces, tactical situations that are often highly complex, and so on. Renault Trucks Defense intends to meet these new operational requirements by optimising the integration of more and more items of equipment into its combat vehicles, Sherpa Scout included. It is ideally suited for tactical missions such as scouting, patrol, convoy escort, command and liaison and is able to transport up to 4 or 5 soldiers. Connected on the vetronic network Battlefield, the Scout becomes a complete mission system whose operational effectiveness can be optimized and adapted for each type of operation.

 

The different elements on this Sherpa Scout are:

-- a light turret WASP that is remotely-controlled from inside the vehicle. It can be fitted with a MAG 58 7,62mm machine gun coupled to a day/infrared sight and observation scope for day or night observation (Panhard and Sagem Defense Systems Sécurité),

-- a portable, light and easy to use UAV called “SPYARROW” (Thales),

-- a reverse camera (Motec),

-- a long-distance secured VH/VHF communication system “HF3000” (Thales),

-- a night vision goggle with video display, ultra-compact and lightweight goggle (Thales),

-- a distant vehicle management called “e-soutien” to maximize materials support in operational condition (RTD).

 

All systems presented on this Sherpa Scout are connected on our vetronic network Battlenet Inside:

-- Video streams shared on vehicle displays

-- Head-up display of Commander’s monitor on Minie D Night Vision Goggles

-- Vehicle integrated ergonomic HMI for systems

-- Ability to receive drones video

-- Distant vehicle management with “e-soutien” application

 

Battlenet Inside is an innovative electronic architecture designed by Renault Trucks Defense. It is based on open, standardized and proven COTS solutions coming from IP technologies.

 

As an integrator, Renault Trucks Defence guarantees interfacing with mission kits, the interoperability of these kits, their ergonomics, and the new collaborative functionalities, while respecting the know-how of the suppliers concerned.

 

Renault Trucks Defense has decided to propose an open architecture capable of ensuring the interoperability of these items of equipment. At the same time, as this equipment is constantly changing, there is a need to be able to upgrade the complete system, without modifying its basic architecture, by selecting long-standing, open standards. Renault Trucks Defence ensures the modularity and growth potential of the systems integrated on its vehicles while significantly reducing life cycle costs.

 

Networking the mobility platform with these items of equipment allows new collaborative functions to be provided while enhancing the overall effectiveness of the mission system in operations, training and maintenance.

 

This “Battlenet Inside” is based on an Ethernet network and on all existing protocols for carrying images, video or voice. Video streams shared on vehicle displays, drones video reception as well as the “e-soutien” application, make the vehicle a mechanical, electrical, electronic and MMI host structure onto which mission kits can be integrated as modules:

-- Drone Spy Arrow

-- Remote Control Weapon Station WASP

-- Night Vision Goggle with Video Display

-- Reverse camera

-- E-Soutien

-- HF/VHF Communications

 

 

Renault Trucks Defense, a reference manufacturer for the terrestrial armed forces, designs and develops a full range of armoured vehicles, with the SHERPA. Legacy supplier to the French Army, with more than 4,000 VAB armoured personnel carriers in service, Renault Trucks Defense can claim more than 65 customer countries across the world. Armoured vehicles represent more than 60% of its activity, but it also has a truck offering geared to a very full range of military uses. Renault Trucks Defense participates in programmes with Nexter, such as the CAESAR artillery system and the VBCI infantry fighting armoured vehicle. It holds several brand names across the world, including ACMAT and Panhard.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 08:00

RTD-Panhard.jpg

 

Jun. 4, 2012 By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — Talks for Renault Trucks Defense (RTD) to acquire Panhard are at an advanced stage, offering the prospect of a long-awaited consolidation in the French armored vehicle sector, the chief executives of the two companies said.

 

“We’re at the negotiating stage,” said Christian Mons, Panhard General Defense CEO. “We’re advancing, we’re progressing.”

 

Panhard specializes in making light military vehicles, including the Sagaie and AMX10 light tanks.

 

“The negotiations are complicated,” Mons said. “Volvo [owner of Renault Trucks] is an enormous and complicated company. Progress in the negotiations is complex.”

 

Many industry executives have said a merger in the vehicle sector is vital for French competitiveness.

 

News of the negotiations between Panhard and Renault Trucks Defense emerged in December, although at that time RTD declined to identify the merger partner, other than to say it was a European company.

 

“We’re on the last leg,” said Gérard Amiel, chief executive of RTD. “We don’t know if there’s a follow-on or a ravine.”

 

An acquisition of Panhard is a key step in RTD’s plan to reach 700 million euros ($876.8 million) in sales by 2015, compared with 250 million euros in 2011.

 

“It’s a real negotiation. All the conditions are in place for it to happen,” Amiel said. “These are the final negotiations of a seller who wants the best price for his product and a buyer who wants to buy as cheaply as possible. The road was longer than we expected.”

 

For Mons, there is no set timetable and RTD’s parent company, Volvo, will have to approve any agreement. The timing of the Volvo board meetings will decide the timing of any deal announcement.

 

“I can’t say it will be announced at a certain date. It’s not under my control,” Mons said. “Even when we agree a deal at our level, the Volvo board of directors needs to approve it.”

 

A detailed due diligence study of the Panhard business has been done.

 

The negotiations include the price of the company, guarantees, the sites, building leases and continuity of management. The sellers do not want the company to be dismantled.

 

“Panhard is a company with 120 years of history, indisputably a jewel in French industry. There’s no question it should disappear,” Mons said. “There’s no urgency. I see it as part of the restructuring of the sector.”

 

The companies are important actors but not fundamental to the industry, which is worth a total 4 billion euros, he said.

 

“It’s not a determining change, but a step in the right direction,” Mons said. “We’re in the last third of the journey.

 

“In any negotiation, the protagonists can leave the room empty-handed,” he said. “Failure is an option. That’s how fragile it is.”

 

RTD teamed with electronics company Thales to bid when the PSA Peugeot Citroen auto group put Panhard up for sale in 2005. The Auverland company, owned 76 percent by the Cohen family, won the tender and adopted the Panhard name.

 

RTD tried again to acquire Panhard in 2009, but the talks failed. This is the third attempt, Mons said.

 

“If the negotiations fail, it will be bad news for the sector because it means French companies cannot organize themselves, and Panhard will one day fall into the hands of a foreign buyer. It’s logical,” he said.

 

For RTD, the negotiations are taking place at a tricky time, Amiel said.

 

“The purchase is not an easy one, given the difficult defense markets in 2011 and 2012,” he said.

 

Panhard has not won many export contracts in recent years, he said. There are lots of deals under discussion, but nothing large has been signed. The French market, on which all sides depend, is in a state of suspended animation as the new administration decides on the budget, Amiel said.

 

The talks have been complicated by corporate reorganization at Volvo, with a new chairman appointed in September and a reworking of the organization chart.

 

Volvo is a thorough company and conducted a highly detailed due diligence examination of Panhard’s activities.

 

“We certainly went through with a fine-toothed comb,” Amiel said. “We’re sure there aren’t any bad surprises. We looked at everything.”

 

A Merger for Critical Mass

 

A merger of the two companies is needed to create a solid platform maker, an industry executive said.

 

“It’s imperative,” the executive said. “It’ll be catastrophic if it doesn’t go through. It would leave the French military armored vehicle industry very vulnerable.”

 

There is little overlap of activities between the two companies, simplifying a possible merger, the executive said.

 

Panhard specializes in light military vehicles, while RTD makes heavier units. There is a slight overlap in the 8-to-11-ton class with the RTD Sherpa and Panhard PVLP XL.

 

Panhard has two sites, RTD five, with the latter scattered around France.

 

The Panhard factories are manufacturing sites with steel plates being welded, but they do not build drivelines and gearboxes. RTD gets its drivelines, gearboxes and other “mobility” parts from Volvo.

 

Together, the two companies would have bigger purchasing power and larger commercial networks.

 

France needs to consolidate armored vehicle manufacturing to invest in development of new vehicles. For that, critical mass is needed, the executive said.

 

The companies need to size up to negotiate with German and Italian firms in future consolidation moves. Germany has Rheinmetall and KraussMaffei-Wegmann, while Italy has the commercial truck maker Iveco.

 

“The big problem is that there are many companies and too few programs” in Europe, the executive said.

 

Nexter also needs wins, as the domestic books are empty after the last véhicule blindé combat d’infantrie fighting vehicle and Caesar canon is delivered to the French Army.

 

Other consolidation questions include whether Thales will buy the systems business of the Nexter group to merge with its land activities, the executive said.

 

In an announced deal, Thales is swapping its TDA mortar systems subsidiary for a stake in land systems specialist Nexter.

 

Thales Chief Executive Luc Vigneron said March 7 that a “significant stake” in Nexter was needed to ensure confidence between the two companies, Reuters reported. Thales and Nexter are going through due diligence studies, Vigneron said May 4.

 

The companies have not yet reached a stage of setting a value on the respective businesses, he said. A deal was not expected to be concluded before the Eurosatory show.

 

Thales could get between 10 and 20 percent of Nexter in exchange for TDA Armaments and its Belgian FZ subsidiary, former Defense Minister Gérard Longuet said in January.

 

RTD had 250 million euros in sales in 2011, and Panhard 83 million euros. Nexter had 851 million euros in 2011 sales.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:55
VAB : l’ultime lifting

 

 

14 décembre, 2011 Guillaume Belan (FOB)

 

Comme son nom le suggère, le VAB version « Ultima » est l’ultime évolution du vénérable Véhicule de l’Avant Blindé, en service dans l’armée française depuis plus de 30 ans et déployé sur toutes les opérations où l’armée de terre a été engagée. Le VAB a dépassé le stade de la maturité, ses capacités ont été repoussées, mais le papy du transport de l’infanterie se pait sa dernière cure de jeunesse! Ce qui permettra à l’armée de terre de patienter en attendant son remplaçant, le VBMR (Véhicules Blindés Multi-Rôles), sur lequel planchent Nexter et RTD.

 

Cette ultime version voit le véhicule poussé au maximum de ses capacités et intègre les dernières évolutions développées au cours des années passées, dont les crash programmes lancés en urgence pour les besoins de l’engagement en Afghanistan. Les axes d’amélioration concernent à la fois la puissance de feu et la protection humaine (huit combattants Felin embarqués + deux d’équipages).

 

Présenté durant les  journées nationales de l’infanterie qui se sont tenues fin novembre, le VAB Ultima intègre un kit de surblindage balistique, un kit de protection des passages de roues, un caisson ventral anti-IED ainsi que des sièges suspendus anti-mines individuels. Ses capacités de protection ont aussi été revues à la hausse avec l’adjonction d’un détecteur de départ de coups réalisé par la PME française 01-Db Metravib.

 

L’armement comprend le tourelleau téléopéré Protector TOP de Kongsberg équipé soit d’une mitrailleuse de 12,7 mm (200 coups) soit d’un lance-grenades de 40 mm (42 coups), qui permet au tireur d’opérer tout en restant protégé à l’intérieur du véhicule. Côté senseurs, le VAB bénéficie dorénavant d’une caméra jour couleur et d’une caméra nuit thermique. L’Ultima est bien entendu « félinisé », à la fois pour l’équipage et les soldats embarqués, avec donc l’ajout de chargeurs de batterie pour la nouvelle tenue du combattant français. Le VAB est en outre équipé du système de communication et de commandement SITEL de Sagem.

 

Résultat, à trop charger la bête, le poids du VAB a été considérablement accru. De 13 tonnes le VAB est passé à près de 18 tonnes. L’ensemble de la partie suspension a donc été repensée, et son treuil enlevé.

 

Cette ultime version est déclinée en trois variantes: un véhicule « Rang » qui peut transporter 8 combattants Felin; une version pourvue du missile antichar Eryx et une autre du missile léger antichar filoguidé Milan (MBDA).

 

120 VAB Ultima ont été commandés par l’armée de terre, qui dédiera ce parc aux unités Felin partant en opérations. L’ensemble de ces véhicules seront livrés dès l’année prochaine, entre janvier et octobre, et les premiers partiront pour l’Afghanistan, probablement dès le premier semestre 2012.

 

Compte tenu de ses hautes des capacité protection / puissance, une tranche supplémentaire de 170 véhicules pourrait être notifiée courant 2012 à l’industriel Renault Trucks Defense, qui réalise l’industrialisation dans son usine de Limoges.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:55
L'armée de terre a reçu le tiers de ses VBCI

 

15/06/2010 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Les sociétés Nexter Systems et Renault Trucks Defense (groupe Volvo) viennent de livrer à l'armée de terre le 200e véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI). Le dernier des 630 exemplaires commandés par la Direction générale pour l'armement sera livré en 2015. Cet énorme engin (30 tonnes, 8 roues motrices, 100 km/h de vitesse de pointe) est livré en diverses versions. La plus nombreuse, avec 520 exemplaires, est la VCI (véhicule de combat d'infanterie), qui peut emporter 11 combattants équipés et est dotée d'un canon de 25 mm. L'autre version est la VPC (véhicule poste de commandement). Y compris le développement et l'industrialisation, le programme a coûté 2,86 milliards d'euros, soit 4,53 millions d'euros pièce. Belle bête ! À ce stade, le VBCI n'a pas trouvé de client à l'exportation, la compétition au Royaume-Uni ayant été perdue contre le Piranha, de Mowag.

 

Opérationnel depuis septembre 2008 au 35e régiment d'infanterie de Belfort, le VBCI sera en Afghanistan dans les prochaines semaines avec cette unité. Selon plusieurs experts militaires consultés par Le Point, ce gros véhicule est peu adapté aux conditions difficiles du terrain afghan, dont les voies sont souvent très étroites. Mais l'engin devrait apporter un sentiment de sécurité aux soldats de la brigade La Fayette, à tout le moins tant qu'ils seront à l'abri de sa caisse. Le second régiment doté du VBCI est le 92e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand, qui aura reçu à l'été la totalité de ses 64 véhicules de dotation. Ensuite, les régiments seront dotés au rythme d'un par année scolaire, le prochain devant être le 1er régiment de tirailleurs d'Épinal.

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