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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 16:20
The Future of MILSATCOM

July 24, 2013 Source: Center for Strategic and Budgetary Assessments



Today, at a congressional briefing sponsored by Rep. Doug Lamborn, the Center for Strategic and Budgetary Assessments released a new study on The Future of MILSATCOM. The study explores the difficult choices facing the United States as it plans the next-generation military satellite communications architecture.

The report’s author, CSBA Senior Fellow Todd Harrison, argues that if the U.S. military is committed to a strategy of assured access in the face of anti-access/area denial (A2/AD) capabilities, as the 2012 Defense Strategic Guidance states, the Department must adapt the MILSATCOM architecture to operate in a more contested environment.

However, increasing protected MILSATCOM capacity by starting new programs or continuing to conduct business as usual is unwise given the fiscal constraints the nation faces.

This report offers a number of specific recommendations on how to bridge the gap between the capabilities needed and the funding available:

• Transition from a two-tier MILSATCOM architecture (protected and unprotected) to a three-tier architecture, creating a middle tier that extends a lower level of protection to tactical users, while exploring the potential of hosted protected payloads.

• Pivot to the Pacific in space by inviting key allies in the region, such as Japan, Australia, and South Korea, to be part of the middle tier of the architecture to improve our partners’ capabilities and interoperability, reduce costs, and complicate the planning of potential adversaries.

• Counter adversaries' cost-imposing strategies by steering the competition in a more favorable direction.

• Leverage current programs, namely AEHF, to build and evolve new capabilities rather than starting new programs to fill the gap left by the cancellation of TSAT.

• Do not force competition where it does not exist because competition that is not self-sustaining by natural market forces is not healthy for industry or cost-effective for the government.

• Consolidate MILSATCOM programs, budgets, and operations under one Service to create better alignment of authorities and budgets for MILSATCOM, reduce redundancy and overhead costs across the Services, and enable better control of MILSATCOM system synchronization.


Click here for the full report (57 PDF pages) on the CSBA website.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:50
Alphasat satellite, after tests in the Intespace’s anechoic test chamber, Toulouse, France, 15 March 2013. Credits ESA – S. Corvaja, 2013

Alphasat satellite, after tests in the Intespace’s anechoic test chamber, Toulouse, France, 15 March 2013. Credits ESA – S. Corvaja, 2013

25/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le satellite de télécoms le plus sophistiqué au monde, Alphasat, est prêt pour son lancement prévu ce jeudi sur Ariane 5. Astrium et Thales Alenia Space (TAS) vont pouvoir s'attaquer aux besoins haut de gamme du marché des satellites de télécoms, un segment dont ils étaient absents jusqu'ici.

 

Toute la filière spatiale européenne aura les yeux tournés vers Kourou jeudi soir aux alentours de 21h53. Car le lancement du satellite de télécoms "le plus sophistiqué au monde" Alphasat, selon les termes d'Astrium (groupe EADS), est une première pour l'Europe spatiale. Ce très gros satellite (6,65 tonnes), qui emporte une nouvelle génération de systèmes de communications mobiles en bande L, est le tout premier construit à partir de la nouvelle plateforme Alphabus développée conjointement depuis 2005 par Astrium et Thales Alenia Space (TAS). Il sera livré à l'opérateur britannique Inmarsat, le premier fournisseur de services de télécoms mobiles par satellite dans le monde. Les nouveaux systèmes de communications mobiles permettront d'améliorer le réseau haut débit d'Inmarsat en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, grâce à des capacités nouvelles en termes de performances et de disponibilité des ressources.

 

Alphabus a été financée par l'ESA et le Centre national d'études spatiales (CNES) à hauteur de 400 millions d'euros. Soit une enveloppe dédiée à la plateforme et à sa première mission. Alphabus est la plateforme "la plus puissante du marché" et peut mener à bien des missions dont la masse au lancement peut atteindre 8,8 tonnes et la puissance de charge utile 22 kW, explique Astrium dans un communiqué. "Alphabus est le projet de coopération le plus important en terme d'envergure entre TAS et Astrium", précise de son côté le responsable de la ligne produit satellites, Marc Benhamou. TAS a notamment mis en place une nouvelle avionique (contrôle altitude et calculateurs de bord).

 

Astrium et Thales attaquent un nouveau segment de marché

 

La compétitivité future des deux constructeurs tricolores de satellites, Astrium et TAS, aujourd'hui en difficulté sur le marché commercial, dépend de la réussite du lancement d'Alphasat effectué par une Ariane 5. En partie. Car avec cette nouvelle plateforme, les deux groupes vont pouvoir s'attaquer aux besoins haut de gamme du marché des satellites de télécoms, un segment occupé jusqu'ici par Loral seulement. Soit des satellites chers dont les prix oscillent entre 200 et 250 millions de dollars. Ce marché représente un à deux satellites par an principalement aux Etats-Unis et est animé par les opérateurs solides sur le plan financier, précise Marc Benhamou.

 

"Les opérateurs attendent de voir comment Alphasat va se comporter une fois en orbite", souligne-t-il. Y compris Eutelsat et SES, les deux seuls opérateurs européens capables de se payer de tels monstres. "Il faut voir s'ils veulent remplacer deux satellites par un seul", ajoute-t-il. Alphabus va permettre aux deux constructeurs de proposer une nouvelle offre plus performante en terme de propulsion électrique. TAS travaille déjà sur une nouveau concept de propulsion électrique plus efficace pour mieux contrer Boeing qui a lancé des satellites tout électrique. Ces modernisations permettront notamment d'optimiser les capacités d'emport dans le cadre d'un lancement.

 

Quatre démonstrateurs pour le compte de l'ESA

 

Le satellite emporte également quatre démonstrateurs technologiques pour le compte de l'ESA, dont un terminal de communications laser développé dans le cadre d'un contrat de l'agence spatiale allemande (DLR), précurseur du système opérationnel d'EDRS. EDRS (European Data Relay System) est un système européen qui permettra des liaisons de données à grande vitesse entre les satellites en orbite basse et ceux placés en orbite géostationnaire, améliorant considérablement les applications et les services en matière d'observation de la Terre.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 19:31
Satellites : Le Drian à Abou Dhabi pour son premier gros contrat d’exportation

20/07 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Les Emirats Arabes Unis achètent à EADS et Thales deux satellites d’observation pour plus de 700 millions d’euros. Dans l’entourage du ministre français, on souligne le nouveau départ entre les deux pays en matière d’armement.

 

Jean-Yves Le Drian s’envole lundi matin pour un périple express à Abou Dhabi avec à la clé « son » premier gros contrat export depuis qu’il a été nommé ministre de la défense. La signature porte sur la vente à Abou Dhabi de deux satellites d’observation fabriqués en coopération par Astrium et Thales Alenia Space pour un peu plus de 700 millions d’euros.

 

L’affaire est importante à plus d’un titre. Par son montant d’abord. Le précédent gouvernement n’ayant pas réussi à boucler les négociations pour la vente de 60 Rafale (sans pour autant qu’elles soient abandonnées), cela fait plusieurs années que des industriels français n’ont rien signé de significatif avec les Emirats Arabes Unis, pourtant un de leurs clients historiques.

 

Seront sur place pour la signature Marwan Lahoud, le patron de la stratégie et des affaires internationales d’EADS et François Auque, celui d’Astrium. Thales Alenia Space sera représenté par son patron, Jean-Loïc Galle, la présence de Jean-Bernard Lévy, le PDG de Thales, n’étant pas certaine pour des questions d’agenda.

 

Nouveau départ

 

Dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian, on souligne par ailleurs que ce contrat marque un nouveau départ dans la relation bilatérale en matière d’armement. Aux coups de boutoirs trop pressants de Nicolas Sarkozy ont succédé une remise à plat de la façon de procéder, faite d’écoute du client et d’engagements réfléchis et tenables. Le tout sous la baguette du ministre de la Défense qui n’entend pas marcher sur les plates-bandes des industriels. Tenace comme tous les bretons, il a visiblement tissé une relation de confiance avec Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier du royaume et grand patron de la Défense. Mais que de sueur pour en arriver là !

 

Jusqu’au dernier moment la concurrence a été féroce avec les Etats-Unis et Lockheed Martin. Il y a deux semaines, la délégation française était sur place pour, espérait-elle, boucler l’affaire qui avait été sortie des sables en février lors du dernier salon Idex. L’équipe France s’est alors heurtée à un tir de barrage de Washington dont le secrétaire d’Etat à la défense aurait appelé directement Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane pour que son champion l’emporte. « Dans le salles de réunion, on trouvait des blocs notes de Lockheed Martin », raconte un des négociateurs français…

 

Redoutables négociateurs, les émiriens en ont profité pour demander aux français que les satellites soient livrés le plus vite possible. Décidé à ne pas lâcher l’affaire comme cela, Jean-Yves Le Drian bouscule son agenda pour rester une journée de plus. Pas question de repartir à Paris sans avoir une explication cordiale mais franche avec Cheikh Mohammed. La rencontre aura lieu dans une résidence privée du prince. Le ministre français et sa délégation repartent le 9 juillet, sans voir conclu, mais avec le bon espoir d’y parvenir. Il aura fallu quelques jours de plus.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:50
Selex Cyber Team Receives Galileo PRS IOV Signal

July 11, 2013 Source: Selex ES

 

Selex ES Cyber Security Team Successfully Receives Galileo PRS IOV Signal

 

Selex ES has successfully proved itself able to work with the secure signal radiated by Galileo satellites. Just days after the European Space Agency (ESA) made available the keys to "open" the encrypted Galileo PRS (Public Regulated Service), the PRS receiver "Cartesio", fully developed by Selex ES, proved to work successfully.

 

Selex ES Cyber Security team achieved the first navigation solution using only the encrypted Galileo Public Regulated Service (PRS) signals, with a positioning accuracy compliant to the specification. The use of the PRS signal is restricted to EU and other authorized countries government agencies and critical infrastructures. Anti-spoofing and interference rejection capabilities are PRS main features, due to the very sophisticated signal processing and high-grade encryption techniques.

 

Selex ES is the first company to have developed the PRS know-how outside the ESA contracts and without the continuous support of the Galileo system architects. This was the roadmap of the Cartesio achievements:

-- Demonstration to Italian Authority representative in the Genoa Laboratory of the PRS signal acquisition and tracking on 19th July 2012;

-- Successful reception and processing of the PRS Signal-in-Space on 14th June 2013, two days after the IOV keys were made available by ESA;

-- Achieving the PRS-only navigation solution on 4th July 2013.

 

Cartesio has been approved for use under IOV testing by the National Security Agency and the Italian Competent PRS Authority asked to make it available for the “PRS Participants Trial for IOV” (PPTI) framework, including both laboratory verifications and trials with governmental users.

 

The receiver is the first member of a product family but already integrates Galileo OS and GPS SPS capabilities, to extend the field testing windows.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:30
Satellite integration and test center in Turkey passes major milestone

12 July 2013 thalesgroup.com

 

Center being built in the frame of Göktürk observation satellite contract won by Space Alliance

 

Cannes, July 12, 2013 – Thales Alenia Space announced today an important milestone regarding the satellite integration and test center built in Turkey. This center was part of the contract signed in 2010 with Telespazio in the frame of the Göktürk observation satellite program for the Turkish Ministry of Defense.

 

The building itself is air and water tight, and installation of the main test systems is well under way. The new satellite integration and test center will be able to integrate several telecommunications or observation satellites at the same time.

 

Delivery of the complete building is scheduled for October 2013, with final acceptance, including all test systems, slated for May 2014.

 

The Class 100,000 clean rooms, spanning more than 3,000 square meters, will house all the latest-generation equipment needed for satellite integration and testing. Systems include a mechanical vibration test bench (shaker), a 950 cubic meter acoustic test chamber, a thermal-vacuum chamber measuring over 350 cubic meters, a compact antenna test range and supports for the deployment of solar panels and antennas. Other resources include the system to test the satellite's physical properties (weight, center of gravity, inertia) and electromagnetic compatibility (EMC) test systems.

 

Turkish industry is heavily involved in the construction of this facility. A local company was chosen as the contracting authority for all civil engineering, with responsibility for design studies and construction of the building under the responsibility of Thales Alenia Space. The center is being established in TUSAŞ Aerospace and TUSAŞ will be responsible for operating this AIT Center.

 

Thales Alenia Space will be the first prime contractor in the space industry to deliver a turnkey integration and test center.

 

 

About Thales Alenia Space:

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defence and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States.

www.thalesaleniaspace.com

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:50
Galileo Spreads its Wings

Jul 11, 2013 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

Deployment of the solar wings on the latest Galileo satellite is shown being checked at ESA’s technical hub in the Netherlands. The navigation satellite’s pair of 1 x 5 m solar wings, carrying more than 2500 state-of-the-art gallium arsenide solar cells, will power the satellite during its 12-year working life.

 

A counterweighted rig supports the deployment, otherwise the delicate fold-out wings – designed for the weightlessness of space – would crumple under the pull of Earth gravity.

 

With the first four Galileo ‘In-Orbit Validation’ satellites already in orbit, this is the first of the rest of Europe’s satnav constellation.

 

These ‘Full Operational Capability’ satellites provide the same operational services as their predecessors, but they are built by a new industrial team: OHB in Bremen, Germany build the satellites with Surrey Satellite Technology Ltd in Guildford, UK contributing the navigation payloads.

 

There are also a lot more of them: this satellite is only the first of 22 ordered from OHB. It arrived at ESA’s ESTEC research and technical centre in Noordwijk in mid-May to begin a rigorous campaign of testing in simulated launch and space conditions, guaranteeing its readiness for launch.

 

The very first test performed on the satellite once it came out of its container was a System Compatibility Test Campaign, linking it up with the Galileo Control Centres in Germany and Italy and ground user receivers as if it was already in orbit.

 

Galileo’s wings with 30%-efficient solar cells were fitted at the end of June, supplied by Dutch Space in nearby Leiden.

 

Future satellites will have their wings fitted at OHB before coming to ESTEC, but this first satellite offered an opportunity for Dutch Space engineers to train their OHB counterparts in the procedure.

 

“The 22 Galileo FOC satellites are being produced and tested on a batch production basis, which is a new way of working for ESA,” explained Jean-Claude Chiarini, overseeing FOC satellite procurement for the Agency.

 

“The concept is really to set up a steady flow of satellites from OHB to ESTEC and then Kourou for launch over the next few years.

 

“The first four will undergo full validation testing, checking the underlying design is correct, in order to support the formal ground qualification of the design, with subsequent FOC satellites then going through acceptance testing, concentrating on checking workmanship.”

 

The FOC satellites, while resembling their predecessors, are designed with this production concept in mind. Hinged modules offer easy access to internal subsystems for rapid repair or potential replacement of units.

 

The next satellite is due to arrive around the start of August. The battery of simulations includes vibration and acoustic testing, as well as thermal–vacuum testing – submitting them to the airlessness and temperature extremes of space for weeks at a time.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:30
Le satellite Helios 2b - credit CNES

Le satellite Helios 2b - credit CNES

10/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit d'une intense négociation, qui a duré trois jours à Abu Dhabi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'a pu obtenir du prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan la signature d'un contrat pour deux satellites d'observation. Partie remise ?

 

C'est raté et c'est rageant... Une nouvelle exigence émiratie de dernière minute aurait fait capoter mardi, selon des sources concordantes, un contrat pourtant promis à Astrium (groupe EADS), et Thales Alenia Space portant sur la vente de deux satellites d'observation, une commande estimée à plus de 500 millions d'euros. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'était envolé dimanche à Abu Dhabi avec le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, ainsi que celui d'Astrium, François Auque, y a cru jusqu'au bout. A la demande des industriels, le ministre, qui entretient une très bonne relation avec le prince héritier, était même resté mardi sur place - il devait rentrer lundi à Paris - pour tenter de convaincre lors d'une négociation marathon et plutôt bien maîtrisée jusqu'à la rupture des discussions, l'homme fort des Emirats de s'offrir deux satellites d'observation, de type Helios. Las, cette dernière exigence a eu raison de la volonté des industriels de signer.

 

Signera, signera pas ? Raté pour cette fois

Jean-Yves Le Drian, qui s'est beaucoup, beaucoup investi dans ce dossier, s'était envolé dimanche vers les Emirats Arabes Unis sans aucune garantie de signer un contrat. Plusieurs points importants restaient encore à négocier entre les deux pays, puis entre les Emirats et les industriels, notamment le prix des satellites. Mais le ministre avait tenu à relever le challenge car il avait bon espoir de convaincre les Emiratis de s'offrir l'un des "must" de l'industrie spatiale française. Durant toute la semaine précédent cette visite, l'hôtel de Brienne avait déjà été soumis à rude épreuve par les négociateurs émiratis, des experts en la matière, et était passé par des hauts et des bas : du succès des discussions au report du voyage.

Une fois sur place, les Français ont dû continuer à batailler dans le bon sens terme avec des Emiratis toujours très exigeants. Et le ministre a pris plus que sa part dans les discussions. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian et cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan se sont croisés plusieurs fois par jour lors du séjour de la délégation française à Abu Dhabi. Lundi, le round des négociations s'est même terminé au petit matin sans pouvoir toper. Mais les négociateurs, qui avaient réussi à lever un à un les derniers obstacles, semblaient alors convaincus d'une signature mardi. Ce ne sera finalement pas le cas. La France ne conclura pas cette fois-ci.

 

Une nouvelle proposition française

Lors de son passage aux Emirats au moment du salon de défense IDEX à Abu Dhabi en février dernier, Jean-Yves Le Drian, qui a tissé des liens amicaux avec Cheikh Mohamed, avait paraphé un accord intergouvernemental avec le prince héritier, à la satisfaction des Emiratis. Et il avait convenu de revenir aux Emirats avec une nouvelle offre française définitive et engageante six semaines après. Ce qui a été fait même si ce n'est lui qui l'a porté aux Emiratis. Une proposition qui avait dû être revue de fond en comble par les deux industriels. Car l'irruption de Lockheed Martin a complètement changé la donne. Le groupe américain a vu un de ses contrats annulés par la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), une agence du département de la défense des Etats-Unis. Avec un satellite fabriqué sur les bras, le groupe américain a sauté sur l'opportunité de le proposer aux Emirats. D'autant que ce satellite - Digital Globe - a une résolution de 34 cm, bien supérieure à celle proposée dans le cadre du premier appel d'offre. Les deux constructeurs français ont donc été forcés de s'aligner sur cette proposition américaine non sollicitée.

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 05:50
Espionnage économique : EADS lancé dans une course de vitesse

07.07.2013 Le Monde.fr avec AFP

 

Le directeur des opérations d'Airbus, filiale d'EADS, a estimé que le groupe européen d'aéronautique se trouvait lancé dans une course de vitesse contre l'espionnage économique dont il dit être une cible privilégiée, dans un entretien à paraître dimanche 7 juillet dans Welt am Sonntag.

 

"Nous sommes une cible de choix", a déclaré à propos de l'espionnage économique, Günter Butschek, rappelant que le groupe se trouvait dans ce domaine aux premières loges, bien avant les révélations de l'ex-consultant Edward Snowden de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) sur le programme de surveillance des communications mondiales par les Etats-Unis. Face à la menace, le groupe européen a fait de la sécurité informatique l'un de ses principaux chantiers, selon M. Butschek. "Presque une réunion de la direction sur deux discute de la question de la sécurité informatique", a expliqué le dirigeant allemand.

 

Le groupe européen se voit lancé dans une course pour ériger une barrière capable de rendre les réseaux informatiques internes hermétiques. "Nous nous sommes entourés d'un grillage", a expliqué M. Butschek, mais "à la vitesse à laquelle nous construisons ce grillage, d'autres y cherchent les failles".

 

Selon Welt am Sonntag, en matière de sécurité informatique, EADS profite de sa branche de défense Cassidian qui dispose de ses propres prestataires pour parer aux cyberattaques. Dans les divisions à haut risque, notamment dans le département en charge de la conception de fusées porteuses pour armes atomiques, les salariés ne disposent d'aucun accès à l'Internet, affirme le journal.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 21:50
Galileo FM3 satellite

Galileo FM3 satellite

03.07.2013 SEDE
 
The SEDE subcommittee will debate the draft opinion on EU Space Industrial Policy, Releasing the potential for Growth in the Space Sector (Rapporteur: Tarja Cronberg, Greens/EFA).
 
When: 10 July 2013, 17:30-18:30  

 

Further information
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 17:35
India launches first regional navigation satellite system IRNSS-1A

2 July 2013 aerospace-technology.com

 

The Indian Space Research Organisation's (ISRO) polar satellite launch vehicle (PSLV) has launched the first Indian regional navigation satellite system (IRNSS) today from Satish Dhawan Space Centre, Sriharikota.

 

This launch, which was designated as flight number C22, marks the 23rd consecutively successful mission of PSLV.

 

The mission was carried out on PSLV-XL configuration, which was earlier used to launch Chandrayaan-1, GSAT-12 and RISAT-1 satellites.

 

The PSLV-C22 lifted off from the first launch-pad at 11.41pm IST yesterday with the firing of the first stage and four strap-on motors of the launch vehicle.

 

The flight events including stage and strap-on ignitions, heat-shield separation, stage and strap-on separations and satellite injection were successfully carried out as planned.

 

After a flight of 20 minutes 17 seconds, the IRNSS-1A Satellite was placed into the intended elliptical orbit of 282.46km x 20,625.37km and the solar panels were deployed automatically.

"The launch marks the 23rd consecutively successful mission of PSLV."

 

Weighing 3141lb, IRNSS-1A is the first of the seven satellites in the space segment of the IRNSS, an independent regional navigation satellite system designed to provide position information in the Indian region and 1,500km around the Indian mainland.

 

IRNSS will provide two types of service, with standard positioning services (SPS), which will be provided to all users, and restricted services (RS) that will be provided to authorised users only.

 

ISRO Master Control Facility at Hassan, Karnataka, assumed control of the satellite, and over the coming days, five orbit manoeuvres will be conducted from the facility in order to position it in its geosynchronous circular orbit at 55°E longitude.

 

The overall IRNSS constellation of seven satellites is expected to be complete by 2015-2016.

 

A number of ground stations, which will be responsible for the generation and transmission of navigation parameters, satellite control, satellite ranging and monitoring, have been established in more than 15 locations across the country.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 16:40
Espace : que va faire Poutine après le nouvel échec de la fusée russe Proton

02/07/2013 Michel Cabirol, avec agences – LaTribune.fr

 

L'espace est l'une des priorités du président russe. Vladimir Poutine pourrait à nouveau réorganiser la filière spatiale russe... un an à peine après avoir déjà limogé des hauts responsables de l'Agence spatiale russe après une série d'échecs.

 

C'est un coup très dur pour la filière spatiale russe. D'autant que la fusée  Proton-M qui a explosé ce mardi juste après son lancement du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, devait mettre sur orbite trois satellites pour le système de navigation Glonass, l'une des fiertés russes mais également un système stratégique pour le pays. La fusée Proton, dont le lancement a été retransmis en direct par l'Agence spatiale russe (Roskosmos) et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après son décollage à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", selon un communiqué de Roskosmos. La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, selon Roskosmos.

Pourtant avec quatre succès pour autant de lancements, Proton était à nouveau redevenu fiable et, surtout, le concurrent le plus dangereux pour Ariane 5. Les difficultés de ces dernières années - Proton a connu sept échecs en sept ans - semblaient derrière le lanceur russe. Car depuis la reprise des tirs le 27 mars (avec le lancement de SATMEX 8, puis le 16 avril d'ANIK G1 et enfin le 14 mai, Eutelsat 3D), il avait réussi son quatrième lancement d'affilée. Le lanceur est exploité par la société ILS (International Launch Services), une compagnie américaine, majoritairement détenue par la société russe, Khrunichev depuis mai 2008.

 

Pollution toxique

Selon une source à Baïkonour citée par l'agence Interfax, un cratère de 150 à 200 mètres de diamètre s'est formé à l'endroit où est retombée la fusée. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. "Selon de premières informations, l'accident n'a pas fait ni victime, ni dégâts", a souligné Roskosmos. Mais l'accident a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait environ 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev cité par l'agence Interfax. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il précisé.

Des responsables kazakhs ont indiqué que les fumées pouvaient présenter un danger pour la population locale. Les habitants de plusieurs villes aux alentours du cosmodrome ont reçu pour instruction de rester chez eux et de ne pas ouvrir leurs fenêtres, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence, Kristina Mokhamed. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce "nuage toxique", a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.

Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident. "Il pleuvait au moment de l'explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s'est pratiquement dissipé", a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l'agence publique russe Ria Novosti.

 

Une série d'échecs

Une commission spéciale dirgiée par le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, a été créée pour enquêter sur la catastrophe. Le porte-parole du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait été informé de l'accident mais qu'il était trop tôt pour l'heure pour tirer des conclusions. Le ministre kazakh des Situations d'urgence Vladimir Bojko a déclaré lors d'un conseil des ministres que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée.

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). En décembre 2010 déjà, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur. Le système Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo. Cette perte ayant retardé d'au moins un an la mise en service du système Glonass. L'agence spatiale russe avait été très sévèrement critiquée après cet échec.

 

Un secteur stratégique pour Poutine

L'espace est l'une des priorités de Vladimir Poutine, qui avait annoncé mi-avril un investissement colossal de 1.600 milliards de roubles (39,6 milliards d'euros) dans les programmes spatiaux d'ici à 2020, lors d'une visite sur le site de construction du cosmodrome Vostotchny, à la frontière chinois, lequel doit être achevé en 2015 pour permettre à la Russie de disposer d'une alternative au cosmodrome de Baïkonour, qu'elle loue au Kazakhstan jusqu'en 2050, pour mener des missions d'exploration vers la Lune et l'espace intersidéral.

En 2012, après une nouvelle série d'échecs, il avait limogé le dirigeant d'un des principaux centres spatiaux du pays alors que le pouvoir russe avait entrepris de reprendre en mains ce secteur stratégique. Vladimir Poutine avait ordonné de "libérer de ses fonctions le directeur général du centre Khrounitchev de recherche et de construction spatiale, Vladimir Nesterov", qui dirigeait depuis 2005 le centre public Khrounitchev, selon le texte du Kremlin. Lors d'une réunion dans la foulée avec le chef de l'agence spatiale russe Roskosmos, Vladimir Popovkine, il avait également ordonné la restructuration du secteur. Khrounitchev produit notamment le lanceur lourd Proton, un des piliers du domaine spatial russe avec le célèbre lanceur Soyuz, chargé notamment des vols habités.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 17:40
Une fusée explose en vol, nouvel échec pour les lanceurs russes

02/07 Par Les Echos

 

Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe.

 

Nouvel échec pour les lanceurs russes. Mardi, une fusée Proton-M qui portait trois satellites pour "Glonass" _ le rival russe du système de navigation américain GPS et de son futur équivalent européen Galileo _ a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué.

 

"Un accident est survenu lors du lancement de la fusée Proton-M depuis le cosmodrome de Baïkonour le 2 juillet. La fusée s'est écrasée sur le territoire du cosmodrome et a explosé", précise le communiqué. La fusée Proton dont le lancement a été retransmis en direct par Roskosmos et la chaîne de télévision publique Rossia 24 (voir la vidéo ci-dessous) a changé de trajectoire quelques secondes après le décollage à 02H38 GMT et a explosé environ une minute après. " Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe ", a commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose, en laissant de grandes flammes rouges monter vers le ciel.

 

Le ministre kazakh des Situations d'urgence, Vladimir Bojko, a déclaré que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée. L'accident "n'a fait ni victimes, ni de dégâts", mais a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué pour sa part l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait en effet 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène environ, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il ajouté. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de cette fuite, a déclaré à Intrefax une source au cosmodrome affirmant qu'un "nuage toxique" avait été formé au-dessus du lieu de la catastrophe.

 

Série d'échecs

 

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs à répétition dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). Le 7 août 2012, le lanceur Proton M avait échoué dans sa tentative de placer orbite de deux satellites de télécommunications depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan . Chute du satellite à double usage Meridian (décembre 2011), échec du lancement de la sonde Phobos Grun pour explorer Mars (novembre 2011), chute du vaisseau cargo Progress ravitaillant la Station spatiale internationale (août 2011). En décembre 2010, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton, fabriquée par le groupe industriel russe Krunichev., étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur...

Ironie de l'histoire : l'Inde a lancé mardi avec succès, depuis un pas de tir situé dans l'Etat du l'Andhra Pradesh (sud-est), le premier de ses sept satellites destinés à la création de son propre système de navigation. Le satellite a été placé en orbite une vingtaine de minutes plus tard. "Les six autres satellites seront lancés tous les six mois sur une période de 30 à 36 mois", a indiqué K. Radhakrishnan le président du Centre de recherche spatiale (Isro), basé à Bangalore. Le système indien de navigation par satellite, baptisé IRNSS (Système régional indien de navigation par satellite) devrait être complètement opérationnel à l'horizon 2015, a indiqué l'agence spatiale indienne.

POUR ALLER PLUS LOIN

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 07:35
India to launch satellite navigation system

Jul 1, 2013 ASDNews (AFP)

 

India will Monday launch the first stage of its domestic satellite navigation network which will eventually provide services both to civilians and the military and is similar to the US Global Positioning System, officials said.

 

The first of seven satellites will be carried into space as part of the Indian Regional Navigation Satellite System (IRNSS), just months after China inaugurated its own domestic satellite navigation system.

 

"The (Indian) system has been indigenously built to provide accurate position or location information services to users across the country and up to 1,500 kilometres (937 miles) away from our borders," said Devi Prasad Karnik, director of the Indian Space Research Organisation (ISRO).

 

A rocket carrying the first satellite is expected to take off at 11:41 pm (1741 GMT) Monday from a site in the southeastern state of Andhra Pradesh.

 

"The 1,425-kilogram (3,135-pound) satellite will be put into equatorial orbit 20 minutes after lift-off," Karnik told AFP in Bangalore, where the state-run space agency is based.

 

One satellite will be launched every six months with the IRNSS expected to be fully operational by 2015, the space agency said.

 

IRNSS will provide commercial and public navigational services such as helping with disaster management as well as movements of India's military, including those of ships and aircraft.

 

"When fully operational, the system will provide two types of services; standard positioning service and restricted service," Karnik said, after the countdown for the launch began on Saturday.

 

"The former will be provided to all users while the later will be an encrypted service for authorised users such as the military and security."

 

Indian officials estimate the project will cost 14.2 billion rupees ($238.6 million.)

 

India has a well-established space programme which is a source of strong national pride, but its cost has attracted criticism as the government struggles to tackle poverty and child malnutrition.

 

China's Beidou, or Compass, navigation system started providing services in the region in December, and is expected to offer global coverage by 2020.

 

Beijing began building the 16-satellite network in 2000 to avoid relying on the US GPS system. Reports in June said Pakistan, which has fought three wars with India, was set to become the fifth Asian country to use the Chinese system.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 16:50
EDA Proposes Pooling & Sharing of Governmental SATCOM
Paris | Jun 20, 2013 European Defence Agency
 

At a high-level seminar on governmental satellite communication (SATCOM) at the International Paris Airshow “Le Bourget” on 19 June the European Defence Agency (EDA) presented and discussed its “Secure Telecom by Satellite” (SECTELSAT) concept for future governmental SATCOM.

 

Currently, five European nations operate military satellite communication assets: the United Kingdom, France, Italy, Spain and Germany. In the timeframe 2018-2025 all these assets will need to be replaced. This creates a unique opportunity for Pooling & Sharing this type of satellites which EDA is promoting with its “Secure Telecom by Satellite” (SECTELSAT) concept for a European-wide use of governmental SATCOM. The intergovernmental approach proposed by EDA suggests a cross-use of future governmental assets on a broader basis and significant synergies if future programmes can be coordinated. 

 

“With its European Satellite Communication Procurement Cell (ESCPC), the European Defence Agency has already delivered a concrete Pooling & Sharing tool in the area of commercial satellite communications. Our proposal for governmental SATCOM goes one step further. Pooling & Sharing of critical assets is an opportunity as much as a necessity in times of tight defence budgets and eroding capabilities”, says Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, at the opening of the high-level seminar.

 

Secure Telecom by Satellite

EDA’s concept includes the pooling of future assets with a coordinated approach to collect and harmonise national requirements of EU Member States that operate MILSATCOM, and possibly to pave the way for future cooperative ad hoc programmes. At the same time, it proposes to share future assets by leasing parts of governmental SATCOM for defence and security services to additional Member States (including Norway and Switzerland) with significant requirements. Future assets would also be shared by offering a new capability package that could benefit from EU funding for its internal and external connectivity needs through more resilient networks.

 

High-Level Seminar

The high-level seminar was divided into an open seminar on SATCOM policies and plans with speakers from the EDA, the EU Military Committee, the European Commission, the European Space Agency, EU Member States and industry representatives. During the closed afternoon session capability planners and governmental SATCOM programme managers discussed the way ahead, an action plan as well as possible Pooling & Sharing options.

 

Background

 In military operations satellite communications are fundamental for Communication, Command and Control. They also allow operational effectiveness of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance platforms, including Remotely Piloted Aircraft Systems. In 2012 the Agency launched the European Satellite Communications Procurement Cell (ESCPC) to pool and share commercial satellite communications services. Five Member States (France, Italy, Poland, Romania and the United Kingdom) participate in a framework contract the Agency concluded with Astrium Services to use commercial bands. ESCPC can for instance support outsourced logistic services with the provision of a backbone network for any national, EU-led or coalition operation.

 

More information

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:50
EDA Proposes Pooling and Sharing of Governmental SATCOM
Paris | Jun 20, 2013 European Defence Agency
 

At a high-level seminar on governmental satellite communication (SATCOM) at the International Paris Airshow “Le Bourget” on 19 June the European Defence Agency (EDA) presented and discussed its “Secure Telecom by Satellite” (SECTELSAT) concept for future governmental SATCOM.

 

Currently, five European nations operate military satellite communication assets: the United Kingdom, France, Italy, Spain and Germany. In the timeframe 2018-2025 all these assets will need to be replaced. This creates a unique opportunity for Pooling & Sharing this type of satellites which EDA is promoting with its “Secure Telecom by Satellite” (SECTELSAT) concept for a European-wide use of governmental SATCOM. The intergovernmental approach proposed by EDA suggests a cross-use of future governmental assets on a broader basis and significant synergies if future programmes can be coordinated.
“With its European Satellite Communication Procurement Cell (ESCPC), the European Defence Agency has already delivered a concrete Pooling & Sharing tool in the area of commercial satellite communications. Our proposal for governmental SATCOM goes one step further. Pooling & Sharing of critical assets is an opportunity as much as a necessity in times of tight defence budgets and eroding capabilities”, says Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, at the opening of the high-level seminar.

 

Secure Telecom by Satellite

EDA’s concept includes the pooling of future assets with a coordinated approach to collect and harmonise national requirements of EU Member States that operate MILSATCOM, and possibly to pave the way for future cooperative ad hoc programmes. At the same time, it proposes to share future assets by leasing parts of governmental SATCOM for defence and security services to additional Member States (including Norway and Switzerland) with significant requirements. Future assets would also be shared by offering a new capability package that could benefit from EU funding for its internal and external connectivity needs through more resilient networks.

 

High-Level Seminar

The high-level seminar was divided into an open seminar on SATCOM policies and plans with speakers from the EDA, the EU Military Committee, the European Commission, the European Space Agency, EU Member States and industry representatives. During the closed afternoon session capability planners and governmental SATCOM programme managers discussed the way ahead, an action plan as well as possible Pooling & Sharing options.

 

Background

 In military operations satellite communications are fundamental for Communication, Command and Control. They also allow operational effectiveness of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance platforms, including Remotely Piloted Aircraft Systems. In 2012 the Agency launched the European Satellite Communications Procurement Cell (ESCPC) to pool and share commercial satellite communications services. Five Member States (France, Italy, Poland, Romania and the United Kingdom) participate in a framework contract the Agency concluded with Astrium Services to use commercial bands. ESCPC can for instance support outsourced logistic services with the provision of a backbone network for any national, EU-led or coalition operation.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:20
The Falcon 9 rocket carrying the Dragon spacecraft as it lifts off from SpaceX's launch pad in Cape Canaveral, Florida - photo Chris Thompson

The Falcon 9 rocket carrying the Dragon spacecraft as it lifts off from SpaceX's launch pad in Cape Canaveral, Florida - photo Chris Thompson

Jun. 12, 2013 - By AARON MEHTA  - Defense News

 

WASHINGTON — The DoD office in charge of space systems announced an agreement with SpaceX, marking another major step for the upstart rocket company as it seeks to move in on the military launch market.

 

The Space and Missile Systems Center (SMC) signed a Cooperative Research and Development Agreement (CRADA) with SpaceX in order to better evaluate the company’s Falcon 9 v1.1 launch system. The CRADA facilitates “data exchanges and protects proprietary and export-controlled data,” SMC said in its press release.

 

As part of the evaluation under the CRADA, SMC will look at the Falcon 9’s flight history, reliability, maturity, safety systems, risk management and vehicle design, among other factors. The goal is to gather as much information as possible for potential certification of SpaceX as an Evolved Expandable Launch Vehicle (EELV) provider for military systems.

 

In 2012, the Air Force announced a new block buy strategy that would see it purchase 36 launch cores from the United Launch Alliance (ULA), while saving 14 missions for a new entrant. SpaceX, led by PayPal and Tesla Motor founder Elon Musk, is viewed as likely to win some, if not all, of those 14. ULA has long had a monopoly on the EELV market with its Delta IV and Atlas V rockets.

 

SMC “anticipates” entering similar deals with SpaceX’s Falcon Heavy rocket and Orbital Sciences’ Antares launch vehicle, according to the release. Once entrants are certified, contracts could be awarded as early as fiscal 2015, with launch in fiscal 2017.

 

“Certifying Evolved Expendable Launch Vehicles for new entrants is in keeping with the Air Force strategic intent to promote the viability of multiple domestic EELV-class launch providers as soon as feasible,” Col. William Hodgkiss, launch systems director, said in the press release.

 

Injecting competition into the launch market and searching for cheaper ways to get military satellites into orbit is part of the larger Pentagon plan referred to as “disaggregation.” Gen. William Shelton, the head of Air Force Space Command, has indicated that finding ways to drive down launch costs is a key priority for his team.

 

SMC, part of Air Force Space Command, is at the heart of acquiring and fielding new military space systems. The unit works out of Los Angeles Air Force Base in El Segundo, Calif.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:55
213e lancement de la fusée Ariane V

213e lancement de la fusée Ariane V

06/06/2013 Sources EMA

 

Du 4 au 5 juin 2013, près de 350 militaires des forces armées en Guyane (FAG), ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs pour assurer la protection externe du Centre Spatial Guyanais (CSG) à l’occasion du 213e lancement de la fusée Ariane V.

 

Principale mission des FAG, la mission Titan s’effectue sur une zone inhospitalière de près de 750 km² composée à près de 80% de forêt primaire. Elle consiste, avec l’appui des légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3e REI) et du centre de contrôle militaire (CCM), à protéger les principaux points d’intérêts vitaux ainsi que les alentours du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3eREI), le cœur de la mission se déroule en forêt. Aguerris par une formation spécifique de vie en « jungle », près de 230 militaires dont les légionnaires du 3e REI (un PC régimentaire, une compagnie d’infanterie et une section de recherche régimentaire (SRR)) et leurs véhicules ont été déployés. Chaque section assure des missions de contrôle de zone, fixes et mobiles, lors de patrouilles à pied, en quad ou même en Kayak.

 

Un dispositif anti-aérien (missiles Mistral) a été mis en place tout autour du CSG. Il a pour mission de détruire, sur ordre ministériel, tout aéronef qui s’introduirait dans la bulle de protection du lanceur. Un Puma a été également déployé pour appuyer si nécessaire la projection d’un élément des forces terrestres ou des forces de l’ordre et de participer à la collecte de renseignements.

 

En mer, le patrouilleur P400 La Capricieuse et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement, dissuadant toute tentative d’intrusion par une embarcation. Un Falcon 50, déployé en renfort, a également veillé depuis le ciel à ce qu’aucun aéronef ou navire ne soit sous la trajectoire de la fusée.

 

Pour le volet aérien, deux hélicoptères Fennec ont été déployés dans le cadre du Dispositif Particulier de Sûreté Aérienne (DPSA) sous contrôle du Centre de Contrôle Militaire (CCM) implanté dans le périmètre du CSG. Ces deux hélicoptères se tenaient prêt à intercepter  toute intrusion aérienne dans la zone d’interdiction de survol.

 

Le 5 juin 2013, à 18h52 heure locale, le 213e lancement de la fusée Ariane 5 s’est déroulé sans difficulté.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:55
Inauguration de la salle des huit colonnes

Inauguration de la salle des huit colonnes

05/06/2013 Armée de l'air

 

Lundi 3 juin 2013, Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace du Bourget, a reçu Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, à l’occasion de l’inauguration de la salle des huit colonnes restaurée. Cet événement coïncidait avec le retour, après leur rénovation, de trois Fouga Magister sur l’esplanade du Bourget.

 

Plus de 350 personnes sont venues admirer le terme d’un chantier de près de 18 mois. En effet, la salle des huit colonnes a été restaurée en vue de lui rendre son aspect originel de 1937. À cette époque, cette salle gérait les arrivées et les départs alors que le bâtiment abritait les opérations des compagnies aériennes. «Soixante seize ans plus tard, en pénétrant à notre tour dans cette salle si élégante (…) nous pouvons et, même nous devons, retrouver l’esprit de ces pionniers qui souffle entre ces colonnes, a confié Madame Maunoury. Ce n’est pas la nostalgie qui nous anime, mais la volonté d’accomplir les missions du musée, celle de transmettre à nos visiteurs (…) ces mêmes qualités et valeurs pour relever les défis de demain».

 

À cette occasion, l’armée de l’air a prouvé son attachement au musée avec le passage de la Patrouille de France (PAF) en clôture de cet événement. Un survol réalisé au-dessus des trois Fouga, comme un clin d’œil aux anciens avions utilisés par la PAF.

 

 

Passage de la patrouille de FrancePassage de la patrouille de France

Passage de la patrouille de FrancePassage de la patrouille de France

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:55
photo MinDefFR

photo MinDefFR

05/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vont installer le 11 juin un comité de concertation État-industrie, le Cospace. Ce comité aura pour objectif principal d'élaborer des feuilles de routes technologiques pour l'industrie spatiale. Un événement qui va permettre à la ministre de reprendre la main sur le dossier Ariane 6, qui rencontre une nouvelle fois une forte opposition.

 

Après une petite éclipse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, reprend la main sur le dossier spatial. Avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, elle va installer le 11 juin prochain le comité de concertation État-industrie, le Cospace, à l'image de celui qui existe dans le domaine de la recherche aéronautique civile, le Corac. "Ce comité aura pour objectif principal d'élaborer des feuilles de routes technologiques permettant la convergence des efforts de l'ensemble des acteurs nationaux", avait expliqué fin mars au Sénat Geneviève Fioraso. Il n'est que temps qu'elle revienne aux affaires... du spatial, très souvent animé par des débats idéologiques, qui dérapent en guerre de religion. C'est aujourd'hui un peu le cas avec à nouveau le dossier Ariane 6, qui agite le petit monde spatial. Un dossier qui avait été pourtant déjà pacifié l'été dernier par la ministre lors de la préparation de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui s'est tenue en novembre dernier à Naples.

 

Mais le feu couvait visiblement encore. Signé par douze anciens hauts responsables dans le domaine spatial, dont Fredrik Engström, un ancien directeur des lanceurs à l'Agence spatiale européenne (ESA) et Yves Sillard, qui a été Délégué général pour l'armement (DGA), la prestigieuse Académie de l'air et de l'espace a adressé le 17 mai dernier un courrier au directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, dans lequel elle expirme de sérieuses inquiétudes sur les "décisions en cours de préparation pour le développement de la nouvelle génération de lanceurs Ariane". Selon l'Académie, "une configuration Ariane 6 de type PPH a été retenue sans prise en considération sérieuse de solutions alternatives. Elle remplace la propulsion liquide par la propulsion solide pour les deux premiers étages du lanceur. Ceci ne revient pas seulement à préjuger du résultat - c'est surtout le mauvais choix". Les auteurs de ce courrier assurent par ailleurs sur la foi d'une analyse préliminaire que "les coûts sont similaires" entre une Ariane 6 utilisant la propulsion solide de type PPH et une Ariane 6 utilisant la propulsion liquide. Les promoteurs, notamment le CNES, du projet Ariane 6 assurent que la propulsion solide est la solution la moins chère.

 

Une Ariane 6 aurait des conséquences industrielles "irréparables"

 

Les auteurs de ce courrier estiment également qu'une Ariane 6 basée sur la configuration PPH "n'aura pas la souplesse nécessaire pour desservir à la fois le marché des satellites de télécommunications moyens et celui des satellites lourds". Et de regretter "l'idée d'éliminer a priori les lancements doubles dans les objectifs de conception". Selon eux, c'est "pour le moins surprenant quand on connait les économies drastiques générées par cette possibilité, sans parler du fait que tous les concurrents d'Arianespace entreprennent des développements dans ce sens. Le bouleversement de l'industrie européenne des lanceurs qui résulterait du développement d'Ariane 6 sur la base d'une configuration PPH serait irréparable". Car "il serait extrêmement difficile de maintenir le caractère européen d'un tel programme et de rassembler autour de lui un large support des Etats membres".

 

Clairement, les auteurs du courrier redoutent que l'Allemagne ne monte pas à bord in fine d'Ariane 6. Pourquoi ? Parce que les Allemands ont développé un savoir-faire dans la propulsion liquide, rappelle un observateur fin connaisseur des affaires spatiales. Cette compétence permet à Berlin de revendiquer un tiers de la charge de travail environ de la filière lanceur en Europe. C'est pour cela que l'Académie de l'air et de l'espace réclame "de toute urgence" la réouverture des "études de configuration d'Ariane 6". "Les études actuelles d'Ariane 6 ne répondent pas aux questions qui se posent au niveau technique et au niveau du programme. Un projet Ariane 6 véritablement européen avec un financement européen nécessite un accord politique entre les Etats", expliquent-ils.

 

Un débat déjà tranché par Geneviève Fioraso

 

En plein coeur de l'été 2012, Geneviève Fioraso avait réussi à remettre les industriels (Astrium et Safran) et le CNES, qui divergeaient gravement sur l'avenir de la filière lanceur, autour d'une table pour partir unis à la conférence ministérielle de l'ESA à Naples. "C'était ma condition. Si on y allait en ordre dispersé, on s'affaiblissait", avait-elle alors expliqué à La Tribune. Notamment face aux Allemands. Elle était finalement parvenue à arracher un accord aux industriels et au CNES avant de partir à Naples. A la conférence ministérielle de l'ESA, Paris avait ainsi réussi un joli tour de force en imposant dans le calendrier de l'ESA, face à une Allemagne très réticente, le programme Ariane 6. "Avant la ministérielle, l'Allemagne voulait Ariane 5 ME et une forte contribution à la Station spatiale internationale (ISS), expliquait un très bon observateur du dossier. Après, il y a Ariane 6 dotée d'un budget, Ariane 5 ME, qui reste et, enfin, un accord plus équilibré sur l'ISS". Du coup, l'ESA se retrouve avec deux programmes lanceurs en développement. "Après des discussions intenses, la France et l'Allemagne sont aujourd'hui unies dans une vision commune de l'espace pour les 10 ans à venir, avec des engagements précis, de moyen et long terme", avait expliqué le ministère dans un communiqué.

 

Après la ministérielle, Geneviève Fioraso n'a pas lâché les industriels. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a institué des rendez-vous réguliers avec le CNES et les industriels du spatial afin de fluidifier les relations entre les grands patrons de cette filière. Elle a également demandé aux industriels de travailler sur une feuille de route pour Ariane 6. C'est dans ce contexte qu'elle avait convié le 10 décembre au ministère pour un déjeuner les grands patrons du CNES et des principaux industriels de la filière spatiale (Astrium, Safran, Thales Alenia Space, Air Liquide et Arianespace) pour échanger sur les résultats de Naples et établir la feuille de route jusqu'au prochain conseil ministériel de 2014. Elle souhaitait instituer des rendez-vous réguliers tous les semestres environ avec les mêmes participants. Elle les verra à nouveau le 11 juin.

 

Création du Cospace

 

Pour relever les défis industriels dans le domaine spatial, Geneviève Fioraso a décidé avec l'accord du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, "d'instituer un comité de concertation État-industrie, le Cospace, à l'image de celui qui existe dans le domaine de la recherche aéronautique civile, le Corac". Une idée qui avait été lancée par son prédécesseur, Laurent Wauquiez, qui préconisait la création d'un comité de concertation de la politique spatiale. Il verra finalement le jour sous la responsabilité de Geneviève Fioraso. Elle a rappelé lors de son discours "à quel point l'espace représente un objectif stratégique pour la France et pour l'Europe, du fait des enjeux de défense et de sécurité qu'il recouvre et de la diversité de ses applications. Ces dernières concernent de nombreux secteurs de la vie du pays, qu'il s'agisse de l'observation de la Terre et de l'environnement, des télécommunications ou encore du triptyque : localisation, navigation, datation par satellite". Et de souligner que "l'espace est à la fois un outil de développement économique et une composante essentielle de l'autonomie de décision et d'action de la France et de l'Europe".

 

Face au "retour en force" de l'industrie américaine dans le domaine des télécommunications que dans celui des lancements associés "mais aussi, à terme plus ou moins rapproché, des pays émergents", le Cospace devrait permettre de resserrer les liens entre les industriels et l'Etat. Car, selon elle, "la politique spatiale française doit pouvoir s'appuyer sur des capacités industrielles nationales techniquement performantes et compétitives. Le modèle économique de notre industrie repose notamment sur une présence importante du secteur commercial, ce qui conditionne les emplois". Mais aujourd'hui, Geneviève Fioraso pourrait avoir l'impression d'avoir reculé de plusieurs cases avec le courrier de l'Académie de l'air et de l'espace.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:40
Russia to launch 12 Proton-M rockets in 2013

May 28, 2013 (XNA)

 

Moscow - Russia would launch 12 Proton-M heavy space rockets this year, Khrunichev space industry center said Wednesday.

 

Three had already been launched and a further nine would be launched from the Baikonur space center in Kazakhstan, Khrunichev CEO Alexander Seliverstov told reporters.

 

Meanwhile, the new Angara-5 heavy rocket would be launched from the Vostochny cosmodrome in the Far Eastern Amur region after its construction was completed, Khrunichev general designer Yuri Bakhvalov said.

 

Bakhvalov said the first launch of an Angara-5, which is capable of placing manned spacecraft in orbit, was scheduled for late 2014 from the existing Plesetsk space site in Northern Russia.

 

Besides manned space missions, Russian scientists also plan to conduct daring biological experiments in space, including sending a "crew" of mice 200,000 km from the Earth, chief scholar of the Medico-Biological Institute Eugeny Ilyin told reporters.

 

"We are working on creating a spacecraft which could be launched to an orbit at 200,000 km distance for cell, gene and molecular experiments on mice following its return to Earth," he said.

 

However, Russia no longer planned to send large animals on space missions, the scientist said. "There is no need for a dog or a monkey. Whatever we test on them, we can test on humans as well," he said.

 

Ilyin said, if federal space agency Roscosmos gave the green light to that experiment, it could be conducted within three to five years.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 17:20
Boeing-built WGS-5 Satellite Enhances Tactical Communications for Warfighters

May 27, 2013 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    5th Wideband Global SATCOM spacecraft sends 1st signals from orbit

    Satellite functioning and ready for post-launch testing

 

Boeing [NYSE: BA] has received the first on-orbit signals from the fifth Wideband Global SATCOM (WGS) satellite it is delivering to the U.S. Air Force to give warfighters greater access to fast, secure communications that help them complete their missions more safely and effectively.

 

After reaching final orbit, WGS-5 will complete several maneuvers and tests before beginning operations.

 

WGS-5, part of the upgraded Block II series, will continue to extend the global reach of the WGS system to more users. The spacecraft and its ground terminals can operate in X- and Ka-band frequencies, and coverage areas can be shaped to meet users’ needs. WGS-5 also adds additional bandwidth to the system, addressing a critical need of the U.S. Department of Defense.

 

“This satellite is going to strengthen an important tool that warfighters count on to be successful and safe,” said Craig Cooning, vice president and general manager of Boeing Space & Intelligence Systems.

 

WGS-5 launched on a United Launch Alliance Delta IV vehicle today at 8:27 p.m. Eastern time from Cape Canaveral Air Force Station. Controllers in Australia confirmed initial contact with the spacecraft 59 minutes later, indicating that the vehicle is functioning normally and ready to be moved into geosynchronous Earth orbit.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:20
crédits Boeing

crédits Boeing

May 16, 2013 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    Improves accuracy and capability of worldwide navigation system

    4th Boeing GPS IIF Satellite Joins Constellation on Orbit4th Boeing GPS IIF Satellite Joins Constellation on Orbit

 

With today’s launch of the fourth GPS IIF satellite, Boeing [NYSE: BA] and the U.S. Air Force continue modernizing the Global Positioning System that millions of people worldwide rely on as a navigation and timing resource.

 

The IIF offers improved navigational accuracy and anti-jamming resistance, along with a stronger military signal and longer design life. Boeing has been a prime GPS contractor since the first satellite launched in 1978, and has made 41 of the 63 GPS satellites sent into orbit to date.

 

Today’s launch, aboard a United Launch Alliance Atlas V rocket, occurred at 5:38 p.m. Eastern time from Cape Canaveral Air Force Station, Fla. Approximately three hours and 25 minutes later, Boeing personnel in El Segundo confirmed that the satellite was performing as expected.

 

This was the first GPS IIF launch on an Atlas V and the first under the Launch and On-Orbit Support contract that Boeing received from the Air Force in late 2012. The Air Force will declare the satellite operational after checkout is completed.

 

Boeing is on contract for 12 IIF satellites. The first three, launched in 2010, 2011 and 2012, are performing well. Of the remaining eight, Boeing will complete three this year, while five others are ready for call-up and launch as needed.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:40
L'armée russe reçoit un brouilleur de satellites espions

 

MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense a récemment reçu un lot de complexes mobiles de guerre électronique Krassoukha-4, capables de brouiller les radars satellites espions, les radars terrestres et les systèmes aériens SDCA (système de détection et de commandement aéroporté), écrit le quotidien Izvestia du 25 avril 2013.

 

"Avant la fin de l'année, les brigades de guerre électronique recevront plusieurs Krassoukha, qui seront intégrés à des systèmes de brouillage globaux, plus complexes", a déclaré une source informée.

 

En 2012 l'armée a acheté ses premiers modèles de série du système Krassoukha-2. Plus spécialisé, il n’est conçu que pour contrer les cibles aériennes – les systèmes de détection et de commandement aéroporté SDCA, les radars volants tels que les américains E-8 Joint Star, ainsi que les drones comme Global Hawk et Predator.

 

Les quatre systèmes Krassoukha-4 reçus récemment par l’armée sont complémentaires de la série 2. Ensemble, ils sont capables de contrer complètement la détection radar dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, ainsi que d'anéantir les moyens de guerre électronique et de transmissions ennemis. Leur principe de travail consiste à brouiller les radars et d'autres sources de rayonnement sur toutes les fréquences principales.

 

Physiquement, ils ressemblent aux radars ordinaires montés sur le châssis BAZ-6910 à huit roues. Ils sont conçus par les entreprises du consortium Technologies radioélectroniques - le plus grand concepteur de systèmes de guerre électronique en Russie.

 

Dmitri Kornev, expert militaire indépendant et rédacteur du site Military Russia, estime que Krassoukha marque un sérieux progrès en termes de moyens de lutte high-tech.

 

"Les systèmes de brouillage et de renseignement électronique de type Krassoukha-2 et Krassoukha-4 sont des purs produits de haute technologie. Leur mission : mettre en place une protection contre les armes high-tech, leurs vecteurs et les systèmes de détection et de ciblage. Ce sont des missions très pertinentes. Ces systèmes sont inédits et devraient donner un coup de pouce à toute l'industrie radioélectronique", a-t-il déclaré.

 

Anton Lavrov, expert militaire indépendant, explique que Krassoukha est destiné à remplir des tâches opérationnelles et tactiques sur décision de l'état-major des forces armées.

 

"En d'autres termes, ils ne font pas partie d'une brigade ou des troupes interarmées. Ce sont des systèmes de renfort dans les zones où un conflit important est prévu. Ils ont une portée de 150-300 kilomètres. Un tel système ne convient pas pour combattre des rebelles ou des bandes clandestines. Il est avant tout prévu pour combattre un ennemi doté, lui aussi, de technologies avancées", déclare l'expert.

 

Les travaux sur Krassoukha ont commencé en 2009. Les essais nationaux et les premières livraisons d'essai sont effectués depuis 2010.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 16:35
US and Australia sign space situational awareness data sharing agreement

25 April 2013 aerospace-technology.com

 

The US Department of Defense (DoD) has entered into a space situational awareness (SSA) international sharing agreement with the Department of Defence of Australia, making it the first government-to-government memorandum to permit an advanced exchange of SSA data.

 

The US Strategic Command (STRATCOM) commander air force general Robert Kehler signed the agreement on behalf of the US.

 

The agreement will simplify the process for the Australian Government to request data through Stratcom's SSA sharing agreement programme.

 

SSA data exchanges will help partners with activities such as launch support, manoeuvre planning, support for on-orbit anomaly resolution and electromagnetic interference reporting and investigation.

 

US Strategic Command general Robert Kehler said: "Many nations share the space domain, and it is in our best interest to create an environment where the sharing of SSA data facilitates transparency and improves flight safety."

 

The agreement builds on agreement signed in November 2010 agreement, when the two countries agreed to cooperate on space situational awareness activities.

 

It allows the Australians to make specific requests about space data accumulated by Stratcom's Joint Operations Center at Vandenberg Air Force Base, California, US.

 

The space data includes locations of about 23,000 man-made objects in space and is critical in planning launches into the space domain.

 

The agreement also paves the way for similar ones between the US and its closest allies and partners, and is designed on commercial agreements Stratcom has forged with commercial firms over the past three years.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 21:48
ATK receives DARPA research contract

ARLINGTON, Va., April 24 (UPI)

 

Research on technologies to provide surveillance data to U.S. troops using small, quickly launched satellites is being conducted by ATK.

 

The work has been commissioned by the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency for its Space Enabled Effects for Military Engagements program.

 

ATK said it is working with Logos Technologies, Inc. and the University of Southern California's Information Sciences Institute on the research.

 

"This award allows ATK to demonstrate our ability to deliver on every aspect of design, development and integration for low-cost, low-risk flight systems," said ATK Space Systems Division Vice President and General Manager Tom Wilson.

 

"We have proven ourselves as an industry leader in developing cost-effective spacecraft systems and tactical intelligence, surveillance and reconnaissance programs through the success of the military's TacSat-3 and ORS-1 programs. Our team is prepared to provide similar innovative solutions to DARPA in its mission to provide large global coverage to warfighters at lower cost."

 

ATK said it plans to take algorithms for image processing used on unmanned aerial vehicles and transfer them for use on the SeeMee satellites.

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