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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:35
Afghanistan : Arrivée du Major General Bakir à KAIA

 

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 23 novembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), a débuté la passation de suite entre le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, actuel commandant de KAIA, et son futur successeur, le Major General Mehmet Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette mission consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise.

 

A l’issue d’une période de transition d’environ un mois, qui permettra à l’armée turque de prendre en compte la mission, une cérémonie prévue le 31 décembre 2014 marquera le transfert de responsabilité entre les deux nations. Le désengagement de la France en Afghanistan sera alors effectif, concomitamment avec la fin de la mission de l’ISAF.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:55
Ministres de l'Intérieur participants au G6 le 06 novembre 2014 - photo MinInt

Ministres de l'Intérieur participants au G6 le 06 novembre 2014 - photo MinInt

 

06/11/2014 Par Jean-Marc Leclerc – LeFigaro.fr

 

Les ministres européens réunis à Paris veulent faciliter l'accès de la police aux données des passagers.

 

Bernard Cazeneuve n'aura pas ménagé ses efforts pour faire progresser la législation antiterroriste à l'occasion du G6 européen qui se tenait à Paris, le 6 novembre. Ce mini-sommet comptait la présence exceptionnelle du ministre fédéral de la Sécurité publique du Canada, Steven Blaney (lire son interview), mais aussi de hauts responsables de la justice et de la sécurité intérieure américains et turcs, aux côtés des ministres de l'Intérieur français, allemand, italien, espagnol, britannique et polonais.

 

Suite de l’article

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:30
Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

 

14 October 2014 BBC News

 

Turkish F-16 and F-4 warplanes have bombed Kurdish PKK rebel targets in Hakkari province near the Iraqi border, Turkish media report.

 

Both sides have been observing a ceasefire and it is the first major air raid on the PKK since March 2013. Hurriyet daily said the air raids near the south-eastern village of Daglica on Monday caused "heavy casualties". Kurds are angry at Turkey's refusal to help defend the Syrian border town of Kobane from Islamic State militants.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:30
Turkish fighter jets bomb PKK positions for first time since start of peace bid

The targeting of PKK positions is the first such bombardment since the start of the Kurdish peace process at the beginning of 2013.

 

October 14 2014 Fevzi Kızılkoyun - hurriyetdailynews.com

 

Ankara - Turkish fighter jets have bombarded positions of the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK) following militant attacks on military outposts in southeastern Turkey, in a first since the start of the peace process.

 

The Turkish General Staff ordered the bombing of the PKK’s positions in the Dağlıca district the southeastern Hakkari province late Oct. 13, Hürriyet has learned. The bombarded targets had reportedly been involved in “assassination, armed incidents and attacks on security bases” after last week’s nationwide protests.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 09:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - La Turquie a affirmé lundi ne pas avoir conclu de nouvel accord avec les Etats-Unis autorisant l'accès de ses bases à la coalition internationale qui mènent des frappes contre les jihadistes en Syrie et en Irak, démentant des affirmations américaines.

 

Aucune décision n'a été prise sur (la base aérienne turque d'Incirlik, a assuré le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans une déclaration reprise par l'agence gouvernementale turque Anatolie.

 

Il n'y a pas de nouvel accord avec les Etats-Unis, avait précédemment annoncé à l'AFP une source gouvernementale turque s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

 

Dimanche, un responsable américain de la Défense avait déclaré, sous couvert de l'anonymat, que le gouvernement d'Ankara avait autorisé l'armée américaine à utiliser ses installations pour mener des opérations contre le groupe Etat islamique (EI).

 

Nous menons d'intenses négociations avec nos alliés, mais il n'y a pas de nouveau développement concernant Incirlik, a confirmé le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

 

L'accord actuellement en vigueur entre la Turquie et les Etats-Unis n'autorise l'accès de l'armée américaine à cette base que pour des missions logistiques ou humanitaires.

 

Située près de la ville d'Adana, elle se trouve à environ 300 km à peine de Kobané et à peine plus de Raqa, le quartier général des forces jihadistes de l'EI.

 

La Turquie refuse pour l'instant de se joindre à la coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis au motif que les frappes aériennes dirigées contre les jihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar al-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamo-conservateur.

 

- Soutien à l'opposition confirmé -

 

Les autorités turques ont posé comme préalable à leur participation la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne dans le nord de la Syrie, l'entraînement et l'armement des rebelles de l'opposition syrienne modérée et la réaffirmation de l'objectif de renverser l'actuel régime de Damas.

 

Pressée par les Etats-Unis de s'impliquer davantage dans la lutte contre EI, la Turquie a accepté de soutenir les efforts d'entraînement et d'équipement des rebelles de l'opposition syrienne modérée, un des volets de la stratégie américaine.

 

Annoncé par Washington, ce premier geste a été confirmé par M. Cavusoglu.

 

Avec les Etats-Unis, nous sommes entièrement d'accord sur le projet +équiper et entraîner+, a-t-il déclaré, en fait, nous sommes parvenus à un consensus là-dessus.

 

Nous croyons depuis longtemps à la nécessité de renforcer l'opposition modérée (...) si elle avait été vraiment soutenue par des livraisons d'armes et politiquement, il aurait été possible de faire tomber le tyran Assad, a confirmé M. Arinç.

 

Les négociations continuent pour déterminer la meilleure place pour la faire (la formation) sur le territoire turc, a précisé le vice-Premier ministre.

 

En revanche, la proposition turque de zone-tampon et de zone d'interdiction aérienne, destinée à protéger les réfugiés syriens et les secteurs du pays contrôlés par l'opposition modérée, est loin de susciter l'enthousiasme parmi ses alliés.

 

Elle nécessiterait une résolution du Conseil de sécurité des Nations-unies, et donc l'accord improbable de la Russie, l'un des derniers soutiens du régime de Damas.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

MOSCOW, October 13 (RIA Novosti)

 

Turkey agreed to allow the US-led coalition against the Islamic State (IS) to use its military bases to fight against the extremist group, Agence France-Presse reported Monday.

US crews have long operated out of Incirlik Air Base in the south of Turkey, with some 1,500 airmen stationed there.

According to the agency, US aircraft attacking IS positions in Iraq are reportedly flying out of al-Dhafra Air Base in the United Arab Emirates, Ali al-Salem Air Base in Kuwait and al-Udeid Air Base in Qatar.

Previously, Turkey was unwilling to actively participate in the anti-IS coalition's operations, refusing to join the airstrikes that the coalition has been conducting since September.

Mass riots in the southeastern provinces of Turkey were taking place last week. The Kurdish population of Turkey was protesting against Ankara's policy of non-interference in the conflict in Syria where IS militants have been fighting against the Syrian government since 2012 and are currently besieging the city of Kobani.

In August, the United States conducted airstrikes against IS positions in Iraq. Washington extended its airstrikes against the militants into Syria in September, after US President Barack Obama announced his decision to form an international anti-IS coalition.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La Turquie a décidé d'autoriser les Etats-Unis à utiliser ses bases aériennes, en particulier sa grande base d'Incirlik, dans le sud, pour lutter contre l'organisation Etat islamique (EI), a déclaré dimanche un responsable américain de la Défense.

 

Les détails de l'utilisation (des bases turques pour la lutte contre l'EI, ndlr) sont toujours en cours d'élaboration, a ajouté ce responsable, parlant à l'AFP sous le couvert de l'anonymat.

 

L'armée de l'air américaine utilise depuis longtemps la base d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, et environ 1.500 de ses hommes y sont stationnés.

 

Mais jusqu'à présent, les avions américains employés pour les bombardements contre l'EI décollent des bases aériennes d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis, d'Ali al-Salem au Koweït et d'Al-Udeid au Qatar, où se trouve également le centre opérationnel aérien américain pour 20 pays de la région (CAOC).

 

Cette dernière base est dotée d'une piste d'atterrissage de 4,5 kilomètres et constitue un important centre logistique, où se trouve notamment un vaste dépôt de munitions.

 

Des avions de combat américains F-16 sont également stationnés depuis l'année dernière en Jordanie, et le Pentagone a des accords avec Oman pour l'utilisation de bases militaires.

 

L'armée américaine peut en outre utiliser la base de Diego Garcia, un territoire britannique de l'océan Indien, pour des bombardiers B-52, B-1 et B-2.

 

Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue turc Ismet Yilmaz, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a remercié la Turquie pour sa disposition à contribuer aux efforts de la coalition internationale contre l'EI, notamment en hébergeant et en entraînant des membres de l'opposition syrienne, selon son porte-parole.

 

M. Hagel a relevé l'expertise de la Turquie dans cette région et la manière responsable dont elle traite les autres défis que cette lutte (contre l'EI) lui pose, en termes de réfugiés et de sécurité frontalière, a indiqué le porte-parole, le contre-amiral James Kirby.

 

Auparavant, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a appelé à fournir un soutien militaire à l'opposition modérée syrienne afin de créer en Syrie une troisième force qui lutterait aussi bien contre le pouvoir du président syrien Bachar al-Assad que contre l'EI.

 

Auparavant alliée du président Assad, la Turquie s'est retournée contre lui après le début du conflit en Syrie en mars 2011 et elle s'est prononcée pour son départ du pouvoir.

 

L'appel de M. Davutoglu intervient alors que la Turquie subit une forte pression internationale pour s'impliquer dans la défense de Kobané, une ville kurde de Syrie située à la frontière turque et menacée depuis des jours d'être prise par les jihadistes de l'EI.

 

Le Parlement turc a autorisé le 2 octobre le gouvernement de M. Davutoglu à mener des actions militaires contre l'EI en Irak et en Syrie, mais jusqu'à présent l'armée turque n'a rien entrepris en ce sens.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:30
Une zone tampon en Syrie "pas à l'étude" selon les Américains

 

9 octobre 2014 JDD

 

Face à l’afflux de réfugiés, la Turquie plaide pour la mise en place d'une zone tampon au niveau de sa frontière avec la Syrie. Si la France soutient Ankara, les Etats-Unis et l'Otan estiment que l'idée n'est pas encore à l'ordre du jour.


 

Afin d'endiguer le flot de réfugiés qui fuient la Syrie, tout en protégeant les populations ciblées face à l'Etat islamique et à la guerre civile, la Turquie a renouvelé mercredi ses voeux de voir naître une zone tampon à sa frontière avec la Syrie. Le président turc Recep Erdogan a déjà plaidé plusieurs fois en ce sens, et il souhaite que sa mise en place soit accompagnée d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie afin de protéger les secteurs tenus par l'opposition modérée au président Bachar al-Assad. Si François Hollande a apporté son soutien à Ankara, insistant "sur la nécessité d'éviter le massacre des populations au Nord de la Syrie", les Etats-Unis semblent beaucoup plus circonspects.

En effet, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué mercredi soir que l'instauration d'une zone tampon valait "la peine d'être examinée" mais la Maison Blanche a ultérieurement précisé que l'idée n'était "pas à l'étude pour le moment". Jeudi, l'Otan a ajouté que "ce n'est pas une question qui est discutée" actuellement au sein de l'organisation transatlantique. Les Etats-Unis s'impatientent en effet devant l'inaction relative de la Turquie, qui malgré le feu vert la semaine dernière de son Parlement à une opération militaire contre l'EI, se refuse à épauler les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui défendent Kobané, la ville stratégique syrienne pourtant à portée de canons de l'armée turque.

 

Difficultés de mise en place

La mise en place d'une zone tampon au nord de la Syrie poserait toutefois plusieurs problèmes. Pour protéger les populations des frappes de l'armée régulière, la coalition devrait mettre en place une zone d'exclusion aérienne, ce que souhaite Ankara. Mais une "no fly zone" nécessite une résolution de l'ONU, et pourrait se heurter au veto russe. Il faut, de plus, qu'une zone tampon soit protégée par les forces militaires de la coalition pour s'avérer utile. A travers cette initiative, la Turquie souhaite mettre un terme aux flux de réfugiés, souvent des Kurdes de Syrie, qui viennent grossir les rangs de la communauté kurde en Turquie depuis le début de l'offensive de Daesh dans le nord de l'Irak et de la Syrie.

Dans le sens inverse, Ankara empêche les Kurdes de Turquie de passer la frontière pour combattre Daesh. Cette situation cristallise actuellement les tensions dans le pays. Le chef emprisonné du PKK (organisation considérée comme terroriste en Turquie), Abdullah Öcalan, a prévenu cette semaine que la chute de Kobané signerait la fin du processus de paix engagé il y a deux ans entre Ankara et son mouvement pour mettre un terme à un conflit qui a fait quelque 40.000 morts depuis 1984

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:30
ISIS advances in Kobane as Turkey rejects solo ground action

 

October 10th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

Advancing Islamic State fighters seized a third of the Syrian border town of Kobane Thursday despite US-led air strikes, as Turkey rejected sending troops in against the jihadists on its own.

In fighting that killed dozens, calls grew for ground action to support Kobane’s beleaguered Kurdish defenders.

But after talks with NATO chief Jens Stoltenberg, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu said Ankara could not be expected to act alone.

 “It’s not realistic to expect that Turkey will lead a ground operation on its own,” he said.

Ankara is under pressure over its inaction, and protests in Kurdish areas of Turkey have sparked clashes that claimed at least 23 lives and forced authorities to impose a curfew in six provinces.

Kobane, where Kurdish militia are still holding out after a three-week siege by the jihadists, has become a crucial battleground in the fight against IS.

With the global media gathered just across the border in Turkey, its conquest would be a highly visible symbolic victory for the extremists.

 

Fresh air strikes

The US-led coalition launched a fresh air strike on eastern Kobane on Thursday evening, the Syrian Observatory for Human Rights said.

Hours earlier, the US military said five strikes were carried out in Kobane Wednesday and Thursday, hitting two IS combat units, destroying a support building and two vehicles, and damaging a training camp.

 “Indications are that Kurdish militia there continue to control most of the city and are holding out against ISIL,” it said, using an alternative acronym for IS.

But a Kobane refugee who spoke to AFP in Turkey said “air strikes are not helpful alone. We need heavy weaponry and tanks to support a ground operation.”

Street battles have been raging since the jihadists breached Kobane’s defences earlier this week.

IS fighters pulled out of some areas Wednesday but have since renewed their offensive and seized more ground, the Britain-based Observatory said.

 “Despite fierce resistance from the Kurdish forces, IS advanced during the night and controls more than a third of Kobane,” Observatory director Rami Abdel Rahman told AFP.

 

Fierce clashes

Eleven IS fighters were killed and four captured in Kobane Thursday, the Observatory said.

Clashes were ongoing in northeastern Kobane, where several official buildings and the Kurdish command are based, and were particularly fierce in the town’s southwest, it added.

Nearly 500 people, mostly combatants, have been killed in and around Kobane and 300,000 have fled the region, two-thirds of them to Turkey, since the assault began in mid-September.

Kobane, also known as Ain al-Arab, would be a major prize for the jihadists, giving them unbroken control of a long stretch of the border.

The extremists have seized large parts of Iraq and Syria, declaring an Islamic “caliphate” and committing widespread atrocities.

Washington launched an air campaign against IS in Iraq in August, and last month expanded it to Syria with the participation of Arab allies.

After meeting defence chiefs on Wednesday, US President Barack Obama admitted that the fight against IS would not be easy.

 “This is not something that is going to be solved overnight,” he said.

The Pentagon said coalition aircraft were hitting IS at every opportunity but that, without a force on the ground to work with, there were limits to what could be done.

 “We don’t have a willing, capable, effective partner on the ground inside Syria right now. It’s just a fact,” said spokesman Rear Admiral John Kirby.

Obama has dispatched retired US general John Allen, and the US pointman on Iraq, Brett McGurk, to Ankara to squeeze commitments from Turkey on what role it can play in the coalition.

The Turkish response has been complicated by concerns over emboldening Kurdish separatists who have waged a deadly insurgency for three decades.

Pro-Kurdish protesters angered by Turkey’s lack of action have clashed with police for three nights running, defying an army-imposed curfew.

Hundreds of protesters took to the streets again late Wednesday in cities of Turkey’s mainly Kurdish southeast and were dispersed with water cannon and tear gas, television said.

Protests and sporadic clashes have also erupted in Europe.

More than 1,000 Kurds returned to the streets in Germany overnight, after unrest in the northern port city of Hamburg injured 23 people the previous night.

Turkey has been calling for a buffer zone to protect its border and provide some protection for fleeing Kurds, but Russia said Thursday any such plan would need the UN Security Council’s approval.

More than 180,000 people have been killed in Syria since an uprising against President Bashar al-Assad’s regime began in 2011 and evolved into a multi-front civil war that has drawn thousands of jihadists from overseas.

Regime air strikes killed at least eight people Thursday, including two children, in the town of Arabeen, near Damascus, the Observatory said.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 05:30
Turkey’s risky game with NATO and ISIL

 

October 9, 2014 David Pugliese

 

Turkey is playing a risky game of chicken in its negotiations with NATO partners who want it to join combat operations against the Islamic State group – and it’s blowing back with violence in Turkish cities, according to the Associated Press.

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 04:30
Daesh: les USA vont dépêcher une équipe militaire en Turquie

 

10.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont envoyer une équipe militaire à Ankara la semaine prochaine pour des discussions avec des responsables militaires de la Turquie, qui rechigne à lutter contre l'Etat islamique (EI), a annoncé jeudi le département d'Etat. Sur le terrain, la coalition poursuit ses frappes.

Les Etats-Unis ont mené jeudi neuf raids aériens supplémentaires près de la ville syrienne kurde de Kobané, assiégée par les jihadistes. Ces bombardements s'ajoutent aux cinq raids annoncés plus tôt dans la journée. Depuis le 27 septembre, 47 frappes y ont été menées, a précisé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

"Nous frappons quand nous les voyons", a expliqué un responsable militaire sous couvert de l'anonymat. Et "les occasions (de frappes aériennes) se présentent d'elles-mêmes à Kobané actuellement", selon lui.

 

Kobané, pas stratégique

Les militaires américains sont conscients de la situation humanitaire urgente dans laquelle se trouvent les Kurdes à Kobané, mais ils ne considèrent pas pour autant cette ville comme stratégique, a précisé un responsable.

La priorité pour les généraux américains est de vaincre le groupe EI d'abord en Irak, où il est possible de travailler davantage avec des forces locales en capacité de se battre, selon lui.

En Syrie, l'objectif est de simplement couper les lignes d'approvisionnement et de désorganiser les sanctuaires des jihadistes, étant donné qu'il n'y a pas au sol de force rebelle modérée viable, en état de lancer une offensive.

 

Etats-Unis frustrés

Sur le plan diplomatique, deux envoyés spéciaux américains ont parlé jeudi avec des responsables turcs de "mesures urgentes et rapides" à prendre conjointement avec la Turquie pour enrayer l'avancée de l'organisation EI.

Ils ont précisé qu'une "équipe militaire conjointe (américano-turque) allait se rendre à Ankara au début de la semaine prochaine pour assurer le suivi de ces discussions" au niveau militaire, a précisé la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, dans un communiqué.

Washington a exprimé ces derniers jours sa frustration devant les réticences de son allié turc à s'engager militairement en Syrie contre l'EI qui menace sa frontière dans la ville de Kobané.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Turkey, the Kurds and Iraq: The Prize and Peril of Kirkuk

 

October 7, 2014 - By Reva Bhalla - Stratfor

 

In June 1919, aboard an Allied warship en route to Paris, sat Damat Ferid Pasha, the Grand Vizier of a crumbling Ottoman Empire. The elderly statesman, donning an iconic red fez and boasting an impeccably groomed mustache, held in his hands a memorandum that he was to present to the Allied powers at the Quai d'Orsay. The negotiations on postwar reparations started five months earlier, but the Ottoman delegation was prepared to make the most of its tardy invitation to the talks. As he journeyed across the Mediterranean that summer toward the French shore, Damat Ferid mentally rehearsed the list of demands he would make to the Allied powers during his last-ditch effort to hold the empire together.

He began with a message, not of reproach, but of inculpability: "Gentlemen, I should not be bold enough to come before this High Assembly if I thought that the Ottoman people had incurred any responsibility in the war that has ravaged Europe and Asia with fire and sword." His speech was followed by an even more defiant memorandum, denouncing any attempt to redistribute Ottoman land to the Kurds, Greeks and Armenians, asserting: "In Asia, the Turkish lands are bounded on the south by the provinces of Mosul and Diyarbakir, as well as a part of Aleppo as far as the Mediterranean." When Damat Ferid's demands were presented in Paris, the Allies were in awe of the gall displayed by the Ottoman delegation. British Prime Minister David Lloyd George regarded the presentation as a "good joke," while U.S. President Woodrow Wilson said he had never seen anything more "stupid." They flatly rejected Damat Ferid's apparently misguided appeal -- declaring that the Turks were unfit to rule over other races, regardless of their common Muslim identity -- and told him and his delegation to leave. The Western powers then proceeded, through their own bickering, to divide the post-Ottoman spoils.

Under far different circumstances today, Ankara is again boldly appealing to the West to follow its lead in shaping policy in Turkey's volatile Muslim backyard. And again, Western powers are looking at Turkey with incredulity, waiting for Ankara to assume responsibility for the region by tackling the immediate threat of the Islamic State with whatever resources necessary, rather than pursuing a seemingly reckless strategy of toppling the Syrian government. Turkey's behavior can be perplexing and frustrating to Western leaders, but the country's combination of reticence in action and audacity in rhetoric can be traced back to many of the same issues that confronted Istanbul in 1919, beginning with the struggle over the territory of Mosul.

The Turkish Fight for Mosul
Under the Ottoman Empire, the Mosul vilayet stretched from Zakho in southeastern Anatolia down along the Tigris River through Dohuk, Arbil, Alqosh, Kirkuk, Tuz Khormato and Sulaimaniyah before butting up against the western slopes of the Zagros Mountains, which shape the border with Iran. This stretch of land, bridging the dry Arab steppes and the fertile mountain valleys in Iraqi Kurdistan, has been a locus of violence long before the Islamic State arrived. The area has been home to an evolving mix of Kurds, Arabs, Turkmen, Yazidis, Assyro-Chaldeans and Jews, while Turkish and Persian factions and the occasional Western power, whether operating under a flag or a corporate logo, continue to work in vain to eke out a demographic makeup that suits their interests.
 

At the time of the British negotiation with the Ottomans over the fate of the Mosul region, British officers touring the area wrote extensively about the ubiquity of the Turkish language, noting that "Turkish is spoken all along the high road in all localities of any importance." This fact formed part of Turkey's argument that the land should remain under Turkish sovereignty. Even after the 1923 signing of the Treaty of Lausanne, in which Turkey renounced its rights to Ottoman lands, the Turkish government still held out a claim to the Mosul region, fearful that the Brits would use Kurdish separatism to further weaken the Turkish state. Invoking the popular Wilsonian principle of self-determination, the Turkish government asserted to the League of Nations that most of the Kurds and Arabs inhabiting the area preferred to be part of Turkey anyway. The British countered by asserting that their interviews with locals revealed a prevailing preference to become part of the new British-ruled Kingdom of Iraq.

The Turks, in no shape to bargain with London and mired in a deep internal debate over whether Turkey should forego these lands and focus instead on the benefits of a downsized republic, lost the argument and were forced to renounce their claims to the Mosul territory in 1925. As far as the Brits and the French were concerned, the largely Kurdish territory would serve as a vital buffer space to prevent the Turks from eventually extending their reach from Asia Minor to territories in Mesopotamia, Syria and Armenia. But the fear of Turkish expansion was not the only factor informing the European strategy to keep northern Iraq out of Turkish hands.

The Oil Factor

Since the days of Herodotus and Nebuchadnezzar, there have been stories of eternal flames arising from the earth of Baba Gurgur near the town of Kirkuk. German explorer and cartographer Carsten Niebuhr wrote in the 18th century: "A place called Baba Gurgur is above all remarkable because the earth is so hot that eggs and meat can be boiled here." The flames were in fact produced by the natural gas and naphtha seeping through cracks in the rocks, betraying the vast quantities of crude oil lying beneath the surface. London wasted little time in calling on geologists from Venezuela, Mexico, Romania and Indochina to study the land and recommend sites for drilling. On Oct. 14, 1927, the fate of Kirkuk was sealed: A gusher rising 43 meters (around 140 feet) erupted from the earth, dousing the surrounding land with some 95,000 barrels of crude oil for 10 days before the well could be capped. With oil now part of the equation, the political situation in Kirkuk became all the more flammable.

The British mostly imported Sunni Arab tribesmen to work the oil fields, gradually reducing the Kurdish majority and weakening the influence of the Turkmen minority in the area. The Arabization project was given new energy when the Arab Baath Socialist Party came to power through a military coup in 1968. Arabic names were given to businesses, neighborhoods, schools and streets, while laws were adjusted to pressure Kurds to leave Kirkuk and transfer ownership of their homes and lands to Arabs. Eviction tactics turned ghastly in 1988 under Saddam Hussein's Anfal campaign, during which chemical weapons were employed against the Kurdish population. The Iraqi government continued with heavy-handed tactics to Arabize the territory until the collapse of the Baathist regime in 2003. Naturally, revenge was a primary goal as Kurdish factions worked quickly to repopulate the region with Kurds and drive the Arabs out.

 

Even as Kirkuk, its oil-rich fields and a belt of disputed territories stretching between Diyala and Nineveh provinces have remained officially under the jurisdiction of the Iraqi central government in Baghdad, the Kurdish leadership has sought to redraw the boundaries of Iraqi Kurdistan. After the Iraqi Kurdish region gained de facto autonomy with the creation of a no-fly zone in 1991 and then formally coalesced into the Kurdistan Regional Government after the fall of Saddam Hussein, Kurdish influence gradually expanded in the disputed areas. Kurdish representation increased through multi-ethnic political councils, facilitated by the security protection these communities received from the Kurdish peshmerga and by the promise of energy revenues, while Baghdad remained mired in its own problems. Formally annexing Kirkuk and parts of Nineveh and Diyala, part of the larger Kurdish strategy, would come in due time. Indeed, the expectation that legalities of the annexation process would soon be completed convinced a handful of foreign energy firms to sign contracts with the Kurdish authorities -- as opposed to Baghdad -- enabling the disputed territories to finally begin realizing the region's energy potential.

Then the unexpected happened: In June, the collapse of the Iraqi army in the north under the duress of the Islamic State left the Kirkuk fields wide open, allowing the Kurdish peshmerga to finally and fully occupy them. Though the Kurds now sit nervously on the prize, Baghdad, Iran, local Arabs and Turkmen and the Islamic State are eyeing these fields with a predatory gaze. At the same time, a motley force of Iran-backed Shiite militias, Kurdish militants and Sunni tribesmen are trying to flush the Islamic State out of the region in order to return to settling the question of where to draw the line on Kurdish autonomy. The Sunnis will undoubtedly demand a stake in the oil fields that the Kurds now control as repayment for turning on the Islamic State, guaranteeing a Kurdish-Sunni confrontation that Baghdad will surely exploit.

The Turkish Dilemma

The modern Turkish government is looking at Iraq and Syria in a way similar to how Damat Ferid did almost a century ago when he sought in Paris to maintain Turkish sovereignty over the region. From Ankara's point of view, the extension of a Turkish sphere of influence into neighboring Muslim lands is the antidote to weakening Iraqi and Syrian states. Even if Turkey no longer has direct control over these lands, it hopes to at least indirectly re-establish its will through select partners, whether a group of moderate Islamist forces in Syria or, in northern Iraq, a combination of Turkmen and Sunni factions, along with a Kurdish faction such as Kurdistan Regional Government President Massoud Barzani's Kurdistan Democratic Party. The United States may currently be focused on the Islamic State, but Turkey is looking years ahead at the mess that will likely remain. This is why Turkey is placing conditions on its involvement in the battle against the Islamic State: It is trying to convince the United States and its Sunni Arab coalition partners that it will inevitably be the power administering this region. Therefore, according to Ankara, all players must conform to its priorities, beginning with replacing Syria's Iran-backed Alawite government with a Sunni administration that will look first to Ankara for guidance.

However, the Turkish vision of the region simply does not fit the current reality and is earning Ankara more rebuke than respect from its neighbors and the West. The Kurds, in particular, will continue to form the Achilles' heel of Turkish policymaking.

In Syria, where the Islamic State is closing in on the city of Kobani on Turkey's border, Ankara is faced with the unsavory possibility that it will be drawn into a ground fight with a well-equipped insurgent force. Moreover, Turkey would be fighting on the same side as a variety of Kurdish separatists, including members of Turkey's Kurdistan Workers' Party, which Ankara has every interest in neutralizing.

Turkey faces the same dilemma in Iraq, where it may unwittingly back Kurdish separatists in its fight against the Islamic State. Just as critical, Turkey cannot be comfortable with the idea that Kirkuk is in the hands of the Iraqi Kurds unless Ankara is assured exclusive rights over that energy and the ability to extinguish any oil-fueled ambitions of Kurdish independence. But Turkey has competition. Iraqi President Jalal Talabani's Patriotic Union of Kurdistan is not willing to make itself beholden to Turkey, as did Barzani's Kurdistan Democratic Party, while financial pressures continue to climb. Instead, the Patriotic Union of Kurdistan is staying close to Iran and showing a preference to work with Baghdad. Meanwhile, local Arab and Turkmen resistance to Kurdish rule is rising, a factor that Baghdad and Iran will surely exploit as they work to dilute Kurdish authority by courting local officials in Kirkuk and Nineveh with promises of energy rights and autonomy.

This is the crowded battleground that Turkey knows well. A long and elaborate game of "keep away" will be played to prevent the Kurds from consolidating control over oil-rich territory in the Kurdish-Arab borderland, while the competition between Turkey and Iran will emerge into full view. For Turkey to compete effectively in this space, it will need to come to terms with the reality that Ankara will not defy its history by resolving the Kurdish conundrum, nor will it be able to hide within its borders and avoid foreign entanglements. 

 
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

 

04-10-2014 Jérôme Bastion envoyé spécial sur la frontière syrienne - RFI

 

En Syrie, un site semble menacé par les combattants du groupe Etat islamique et préoccupe au premier chef la Turquie. C’est le tombeau d'un dignitaire ottoman, Suleiman Chah, localisé en Syrie mais sous souveraineté d’Ankara et, à ce titre, placé sous la protection d'une quarantaine de soldats turcs. Le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé les jihadistes de représailles en cas d'attaque de ce lieu.

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:30
Daesh : Damas qualifiera d'agression toute intervention turque

 

BEYROUTH/MOSCOU, 3 octobre - RIA Novosti

 

La Syrie qualifiera d'agression toute action turque sur son territoire, a déclaré vendredi le ministère syrien des Affaires étrangères cité par l'agence d'information SANA.

 

"Damas considérera tout action turque sur son territoire comme une agression", a indiqué le ministère.

 

"La position adoptée par le gouvernement turc constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies qui prévoit le respect de la souveraineté nationale des Etats membres et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures", a indiqué le ministère dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu et au président du Conseil de sécurité de l'Onu.

 

"La communauté internationale et notamment le Conseil de sécurité de l'Onu doivent mettre fin aux actions dangereuses des dirigeants turcs qui constituent une menace pour la sécurité et la paix dans la région. Ils doivent adopter une position ferme, obliger la Turquie à assumer la responsabilité de ses actions destructrices et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité", a indiqué le ministère.

 

Le parlement turc a donné jeudi son feu vert à une éventuelle intervention militaire turque en Syrie et en Irak contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et a autorisé le stationnement sur le sol turc de troupes étrangères qui pourraient y participer. La Turquie, qui a longtemps refusé de rejoindre la coalition militaire anti-EI formée par les Etats-Unis, s'est dite prête à le faire, suite à l'avancée des radicaux islamistes dans les régions syriennes situées près de la frontière turque.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:30
Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

 

03 octobre 2014 Romandie.com ( AFP)

 

Istanbul - La Turquie fera tout ce qu'elle peut pour empêcher les jihadistes de groupe de l'Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de la ville frontalière syrienne de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe), a promis le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

 

Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous avons tendu la main à nos frères de Kobané, a déclaré M. Davutoglu dans un entretien accordé à la chaîne de télévision A Haber-ATV diffusé tard jeudi soir.

 

Nous ferons tout ce que nous pouvons pour que Kobané ne tombe pas, a-t-il insisté.

 

Le Parlement turc a voté jeudi soir à une large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara qui autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak contre l'EI et à accueillir sur son territoire des troupes étrangères qui participeraient à une opération militaire.

 

Les autorités turques n'ont toutefois jamais clairement dévoilé leurs intentions, notamment sur son éventuelle participation à des opérations militaires.

 

Aucune décision n'a été prise sur une éventuelle action militaire lors de la réunion de sécurité conviée jeudi soir, a déclaré M. Davutoglu.

 

Le chef du gouvernement a également semblé écarter l'idée d'une opération militaire imminente pour sauver Kobané.

 

Si les forces armées turques entrent à Kobané et que les Turkmènes de Yayladag (une autre minorité turcophone de Syrie) nous demandent +pourquoi est-ce que vous ne nous sauvez pas ?+, il faudrait alors que nous intervenions là-bas aussi, a-t-il plaidé.

 

M. Davutoglu a toutefois indiqué que son pays ne pouvait se contenter d'une approche passive. Nous ne pouvons laisser le sort des populations d'Irak et de Syrie entre les mains d'une coalition internationale à laquelle nous ne participerions pas, a-t-il ajouté.

 

Aucun autre pays (que la Turquie) ne peut peser autant sur les événements en cours en Syrie et en Irak. Aucun autre pays ne serait d'ailleurs plus affecté que nous par ces événements, a plaidé M. Davutoglu.

 

Le Premier ministre a également une nouvelle fois plaidé pour l'instauration d'une zone-tampon et d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord du territoire syrien pour protéger les territoires tenus par l'opposition syrienne modérée.

 

Faute d'une zone d'exclusion aérienne, les forces du président syrien Bachar al-Assad vont profiter du départ des frappes de la coalition contre l'EI pour, à leur tour, bombarder en représailles Alep et Rakka, a-t-il pronostiqué, et 3 millions de personnes vont fuir vers la Turquie.

 

Les combats ont fait rage vendredi aux portes de Kobané, cible des tirs de mortier des jihadistes, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

 

L'offensive lancée il y a deux semaines par l'EI sur la région de Kobané à majorité kurde a provoqué l'exode d'au moins 186.000 réfugiés vers la Turquie, selon le dernier chiffre cité par M. Davutoglu.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 14:30
Turkey sends tanks to border as IS advances in Syria

 

30 September 2014 army-technology.com

 

Turkey has deployed tanks and armoured vehicles to reinforce its border with Syria after Islamic State (IS) militants advanced on Syria's Kurdish-controlled town of Kobani.

 

Nearly 30 Turkish tanks and armoured vehicles, some with their guns pointed towards Syrian territory, were moved to a military base located north-west of Kobani, after two shells and a stray fire from IS landed on Turkish soil, Reuters reported.

 

Turkish interior minister Efkan Ala said: "We have taken the border under full control. We have ramped up our security measures in the Suruc region."

 

Also known as Ayn al-Arab, Kobani was besieged by IS from three sides last week, forcing more than 150,000 Kurds to flee into Turkey.

 

Syrian Observatory for Human Rights founder Rami Abdulrahman said the IS fighters had advanced to within 5km of the town, and launched nearly 15 mortar rounds yesterday, killing at least one civilian.

 

The Turkish military reportedly fired back on 28 September after two mortar bombs crossed the border.

 

Having earlier refused to join a US-led anti-IS coalition, Turkey is set to submit motions to its parliament seeking approval to join the ongoing fight in Iraq and Syria against the terrorist group..

 

Turkish Parliamentary speaker Cemil Cicek was quoted by NTV television as saying: "The motions have not yet been sent to parliament. They may come tomorrow (Tuesday)."

 

Turkish President Recep Tayyip Erdogan said: "We will hold discussions with our relevant institutions this week.

 

"We will definitely be where we need to be. We cannot stay out of this."

 

According to Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu, the motions are expected to be debated on 2 October.

 

Ankara has also indicated that Turkish soldiers could be used to help set up a secure zone in Syria, if an international agreement to establish such a haven for refugees fleeing IS is signed.

 

The US and its Arab allies are continuing air strikes against IS in Syria, with the latest raids targeting the towns of Dayr ar Zawr, Ar Raqqah and Aleppo, as well as an area adjacent to an IS-held grain storage facility near Manbij, and Koniko Gas Plant located near the town of Khasham.

 

The air strikes reportedly destroyed IS vehicles and training camps, and injured some militants.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
Syrie: la Turquie n'a pas été utilisée pour les frappes de la coalition

 

24 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Ni l'espace aérien de la Turquie ni sa base aérienne d'Incirlik (sud-est) n'ont été utilisés pour les frappes de la coalition dans la nuit de mardi à mercredi contre le groupe Etat Islamique (EI) en Syrie, ont affirmé des sources officielles turques à l'AFP.

 

Notre espace aérien et notre base n'ont pas été utilisés, a précisé l'une de ces sources sous couvert de l'anonymat. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a pour sa part affirmé que des avions venus de Turquie avaient mené ces raids.

 

Il n'est pas question que la Turquie, son espace aérien ou sa base d'Incirlik aient été utilisés pour des raisons opérationnelles lors des raids de la coalition, a souligné un responsable de l'entourage du Premier ministre Ahmet Davutoglu

 

Ces frappes aériennes ont visé les positions des jihadistes dans les environs de la ville kurde d'Aïn al-Arab (Kobané en kurde), complètement encerclée par le groupe extrémiste, selon l'ODSH.

 

La poussée de l'EI dans cette zone a provoqué un afflux massif de quelque 140.000 civils vers la Turquie depuis la semaine dernière.

 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi que la Turquie pourrait apporter un soutien militaire aux opérations contre l'EI.

 

Nous apporterons le soutien nécessaire à cette opération. Ce soutien pourrait être militaire et politique, a dit le président turc à New York, où il assiste à l'Assemblée générale des Nations unies.

 

Membre de l'Otan, la Turquie, que Washington souhaite rallier à la coalition mise en place contre les djihadistes présents en Irak et en Syrie, était pour l'heure plutôt réticente à s'engager.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:30
Syrie: 18 jihadistes de l'EI tués lors de combats contre les Kurdes

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Au moins 18 jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des combats avec les forces kurdes près de la ville syrienne d'Aïn al-Arab, à la frontière avec la Turquie, a indiqué une ONG.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des affrontements violents étaient toujours en cours samedi dans ce secteur du nord de la Syrie où le groupe ultra-radical a pris le contrôle de 60 villages kurdes en deux jours, dont 40 vendredi.

 

Un Chinois figurerait parmi les 18 jihadistes tués, selon l'OSDH.

 

Cette avancée jihadiste a poussé des milliers de Kurdes à trouver refuge en Turquie, qui a ouvert sa frontière vendredi.

 

La ville d'Aïn al-Arab, dans la province d'Alep, et connue sous le nom de Kobané en langue kurde, est la troisième ville kurde de Syrie. Si les jihadistes s'en emparaient, ils contrôleraient alors une large part de la frontière nord avec la Turquie.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:30
Quelque 45'000 Kurdes de Syrie réfugiés en Turquie pour fuir l'EI

 

20.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Quelque 45'000 Kurdes de Syrie se sont réfugiés en Turquie depuis jeudi pour fuir les combats entre Etat islamique (EI) et combattants kurdes, a annoncé samedi le vice-Premier ministre turc Numan Kurtulmus. Et les 49 Turcs otages des jihadistes en Irak ont pu être rapatriés.

 

"A l'heure où je vous parle, 45'000 Kurdes de Syrie ont franchi la frontière et sont entrés en Turquie en huit points de passage différents", a déclaré M. Kurtulmus à la presse.

 

La Turquie a été contrainte vendredi d'ouvrir sa frontière pour accueillir en urgence quelques milliers de Kurdes de Syrie poussés à l'exode par l'avancée d'EI autour de la ville syrienne d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde).

 

Après avoir un temps refuser l'entrée de ces réfugiés, les autorités turques ont finalement laissé entrer à la mi-journée une cohorte de plusieurs milliers de personnes qui se pressaient devant la localité turque de Dikmetas, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées.

 

Otages turcs libérés

 

Par ailleurs, les 49 Turcs aux mains des jihadistes de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak ont pu être rapatriés samedi par les services de renseignement turcs, après plus de trois mois de captivité, lors de ce que le président Recep Tayyip Erdogan a appelé une opération secrète de sauvetage.

 

Les ex-otages, parmi lesquels le consul général de Turquie à Mossoul, des enfants de diplomates ainsi que des militaires, avaient été faits prisonniers au consulat de Mossoul le 11 juin, lors de l'avance éclair des jihadistes de l'Etat islamique. Ils sont arrivés samedi matin à Sanliurfa, dans le sud de la Turquie.

 

Le pape menacé

 

Les menaces de membres supposés de l'Etat islamique hors du Proche-Orient attisent par ailleurs les craintes d'attaques et d'attentats.

 

En Italie, la sécurité a été renforcée place Saint-Pierre, après l'interception par des services de renseignements étrangers d'un message menaçant évoquant une possible attaque au Vatican, selon le quotidien "Il Messaggero" samedi.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 13:30
L'Espagne déploiera des missiles Patriot en Turquie

 

MADRID, 18 septembre - RIA Novosti

 

L'Espagne s'apprête à déployer en Turquie une batterie de missiles anti-aériens Patriot accompagnée de 130 militaires, a annoncé mercredi le ministre espagnol de la Défense Pedro Morenes.

 

Selon le ministre, cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'opération de l'Otan visant à protéger les civils résidant à la frontière entre la Turquie, l'Irak et la Syrie contre les éventuelles attaques aériennes et les frappes de missiles balistiques.

 

Les Patriot espagnols seront implantés en janvier prochain dans la région d'Adana (sud-ouest de la Turquie), a-t-il fait savoir.

 

Toujours d'après M.Morenes, le déploiement des missiles et l'envoi de soldats qui remplaceront le contingent néerlandais en place ne sont pas liés à la formation de la coalition internationale chargée de combattre les djihadistes de l'Etat islamique (EI), qui se sont emparés de vastes territoires en Irak et la Syrie.

 

Auparavant, l'Espagne a déclaré que son armée ne participerait pas directement aux bombardements des positions de l'EI.

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