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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 10:55
La DGA retient le consortium Thales et Sopra Steria pour accélérer le développement de la plateforme Big Data des forces armées

 

23 Mai 2019 CP Thales

 

Lors de la première phase du programme ARTEMIS, Thales et Sopra Steria ont réalisé en 2018 avec succès la conception et la réalisation d’une preuve de concept pour une plateforme Big Data. Pour la deuxième phase du programme, la Direction générale de l’armement (DGA) fait de nouveau appel à Thales et Sopra Steria.

 

 

La DGA notifie à Thales et Sopra Steria la deuxième phase du programme ARTEMIS (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources). Ce partenariat innovant est un contrat cadre d’une durée de 15 ans, pour la constitution d’une solution souveraine de traitement massif des données, permettant de faire face à l’explosion de volume hétérogène des données et des formats. Ce programme a des implications majeures dans la conception des systèmes d’information pour une plus grande réactivité.

 

La numérisation croissante de l’engagement des forces françaises implique une transformation numérique, multiplicateur d’effet au service de l’action concrète sur le terrain. Cette numérisation concerne les services de soutien et de maintenance logistique, comme les agents de renseignement, l’analyse prédictive, le déploiement des systèmes d’information et de communication, la cybersécurité ou encore l’entrainement et la simulation. Acteur reconnu du Big Data, le consortium Thales Sopra Steria a l’ambition d’accompagner le développement maitrisé de cette révolution digitale du ministère des Armées, objectif affirmé par la Loi de Programmation Militaire 2019-2025.

 

En partenariat avec Sopra Steria, Thales se réjouit d’avoir été retenu par la DGA pour la mise en oeuvre de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS. Celle-ci consiste en l’amélioration des capacités de la plateforme, sa résilience et son adéquation à des usages plus nombreux et plus exigeants. Cette phase de maturation de la solution permettra de la tester notamment dans les domaines de la cybersécurité, du renseignement, du traitement d’image, de la maintenance et de la santé du soldat. Ce démonstrateur opérationnel comprend l’intégration de données massives, le développement de traitements spécifiques et une interface utilisateur novatrice pour présenter les résultats des traitements, progressivement déployé sur de nombreux sites opérationnels.

 

A terme, cette plateforme s’adressera aux besoins interministériels de traitement de l’exploitation de données de masses, problématiques partagés par les douanes, la justice et à sécurité intérieure. Elle sera également disponible pour les autres services de l’administration.

 

Soutenu par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes, Thales et Sopra Steria accompagnent les ambitions du ministère des Armées pour que les opérateurs puissent prendre la bonne décision à chaque moment décisif de leur mission. Le Groupe démontre une fois de plus son expertise dans les hautes technologies, et particulièrement dans le Big Data, l’Intelligence Artificielle comme la Cybersécurité.

 

« La notification de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS à Thales et Sopra Steria est une preuve de la confiance renouvelée de la DGA dont nous sommes particulièrement fiers, et qui démontre l’importance croissante du traitement massif de données dans la transformation numérique du Ministère des Armées. » Gérard Herby, Vice-Président, systèmes de protection, Thales.

 

« Construit autour de savoir-faire complémentaires, notre alliance avec Thales allie le dynamisme de petites structures innovantes et la vision de deux grands groupes partenaires au service de la souveraineté numérique. Nos expériences passées nous procurent une expérience complète des métiers de nos Armées mais aussi une connaissance des technologies du monde civil en pleine effervescence. » Laurent Giovachini, Directeur Général Adjoint, Sopra-Steria.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

 

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 08:55
Message du Général Bertrand Soubelet

Chers amis

Certains d'entre vous le savent depuis un certain temps mais il me fallait préserver une certaine confidentialité malgré une bévue mi janvier de la société de distribution.

Le 24 mars prochain sera publié chez Plon un livre qui à la lumière de mon expérience et des responsabilités que j'ai exercées au sein de la gendarmerie dresse un constat sur l'état dans lequel se trouve notre pays avec quelques clefs de lecture et des pistes de réflexion.

Ce bilan ne se limite pas à la sécurité et à la justice et concerne plus généralement le fonctionnement de notre société et de nos institutions.

L'objectif de cet ouvrage est, dans le même esprit que celui qui m'animait lors de mon intervention devant les députés à l'Assemblée Nationale en décembre 2013 de dire les choses telles qu'elles sont et de sortir de la duplicité dans laquelle est plongé notre pays depuis bien longtemps.

Le constat est sans concession et probablement les réactions de celles et ceux qui se sentiront concernés provoqueront une certaine agitation.

C'est la raison pour laquelle j'ai besoin de votre soutien et je vous demande au titre de nos relations amicales de relayer, par vos réseaux, l'information de cette publication autour de vous.

Ma meilleure garantie et je risque d'en avoir besoin c'est la diffusion maximale de ce livre que je prépare depuis plus de deux ans.

Merci de m'accompagner sur ce chemin en espérant que son contenu trouvera un écho en chacune et chacun d'entre vous.

"Tout ce qu'il ne faut pas dire" aux éditions Plon en pré-commande sur internet depuis quelques jours et dans les librairies le 24 mars

Avec toute mon amitié reconnaissante.

Bertrand Soubelet

 

Message du Général Bertrand Soubelet
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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
Algérie : l'ex-patron des services secrets rompt le silence
 

04.12.2015 Par Adem Arroudj - LeFigaro.fr

 

Le légendaire chef du DRS durant 25 ans, Mohamed Mediène, alias Toufik, a dénoncé dans un message diffusé sur le site du quotidien El Watan la condamnation à cinq ans de prison du général à la retraite Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan.

 

C'est une première dans l'histoire de l'Algérie. L'ex-patron des services secrets, le général de corps d'armée à la retraite Mohamed Mediène, alias Toufik, a diffusé un message, publié ce vendredi sur le site du quotidien El Watan pour défendre son subalterne le général Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan, condamné à cinq ans de prison le 26 novembre dernier.

Jamais le légendaire et très secret chef du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) durant 25 ans ne s'était exprimé publiquement jusqu'à ce jour. «Consterné par l'annonce du verdict prononcé par le tribunal militaire d'Oran à l'encontre du général Hassan, et après avoir usé de toutes les voies réglementaires et officielles, j'ai estimé qu'il est de mon devoir de faire connaître mes appréciations à l'intention de tous ceux qui sont concernés par ce dossier, ainsi que tous ceux qui le suivent de près ou de loin», écrit-il.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

02/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Magistrats, juges d’instruction : vendredi 27 novembre 2015, ils étaient une cinquantaine à bord de la frégate Surcouf pour la clôture d’un séminaire international sur la lutte contre le trafic de stupéfiants en haute-mer.

 

Organisé à Toulon par la direction des affaires criminelles et des grâces (ministère de la justice) avec le soutien de la marine nationale, ce séminaire visait à partager des retours d’expériences afin d’améliorer la coopération entre administrations mais également entre pays riverains (Espagne, Italie).

 

Au terme de deux journées d’échanges, une démonstration des capacités d’action de la marine nationale a été proposée aux participants. Un bâtiment suspecté de se livrer à un trafic de produits illicites a fait l’objet d’interrogations par la frégate Surcouf qui a envoyé son équipe de visite investiguer celui-ci. Le responsable de la lutte contre les activités illicites, fournit en temps réel de précieuses explications à un public attentif, qui découvre par cette démonstration « l’envers du décor » : rassemblement des présumés trafiquants, vérification des documents de bord, investigation. À bord du Surcouf, des ateliers complètent cette immersion, permettant aux participants du colloque de mieux appréhender les conditions de fouille, d’enregistrement mais aussi de rétention des personnes. « Nous comprenons mieux les méthodes mais aussi les contraintes rencontrées en haute mer par les marins » explique une magistrate nouvellement affectée à la juridiction interrégionale spécialisée de Fort de France.

 

En zone Antilles, ce sont plus de 8 tonnes de drogues qui ont été interceptées depuis le début de l’année, par l’action conjointe des services des services français dans la zone et des frégates de la marine nationale.

photo Marine nationale

photo Marine nationale

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:55
photo R. PEllegrino - ECPAD

photo R. PEllegrino - ECPAD

 

09/11/2015 Sources : SGA / DAJ

 

Organisé les 2 et 3 novembre par la Direction des affaires juridiques (DAJ) en collaboration avec SGA/COM, ce colloque avait pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures. Il a permis de présenter les progrès récents en matière de prise en compte des spécificités de l’action militaire et de la nécessaire protection de nos soldats.

 

Premier événement de cette envergure organisé sur le nouveau site de Balard en présence du ministre de la Défense, du secrétaire général pour l’administration, du chef d’état-major des armées et du procureur de la République de Paris, ce colloque a réuni de nombreux intervenants nationaux et internationaux. Combattre et poursuivre l’adversaire, protéger et indemniser le combattant, tels étaient les deux axes principaux de cet évènement. Jean-Paul Bodin, Secrétaire général pour l’administration (SGA), et Pierre de Villiers, Chef d’état-major des armées (CEMA), ont ouvert la première journée, puis le général Didier Castres a ensuite pris la parole pour introduire les deux tables-rondes programmées. Il a été souligné combien les forces opérationnelles françaises, soutenues au quotidien par le SGA interviennent dans des conditions difficiles. Sahel, Irak, Syrie… la nature des conflits qui s’y déroulent, comme le profil des ennemis n’ont plus rien à voir avec les guerres classiques. Résultat, les cadres traditionnels d’intervention évoluent et doivent s’adapter sur un plan juridique.

 

Le fondement juridique des OPEX

Dès la phase d’engagement, au déroulé des opérations sur des théâtres extérieurs, le droit est partout présent qu’il s’agisse de conforter et sécuriser sur un fondement juridique l’emploi de la force armée, ou de conduire et planifier leur action.

Ces sujets ont été débattus lors des deux premières tables-rondes. La première avait pour sujet "Combattre en zones grises". Elle a réuni Pierre Boussaroque, jurisconsulte adjoint au ministère des Affaires étrangères, Claire Landais, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense français, Frances Nash, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense britannique, et Charles A. Allen, directeur adjoint des affaires juridiques du secrétariat d’Etat à la Défense américain. Ces derniers ont apporté leurs témoignages et ont fait part de leurs réflexions sur les défis juridiques qui sont les leurs, preuve que la dimension juridique des conflits armés dépasse les frontières de l’hexagone.

La seconde table-ronde, modérée par Béatrice Le Fraper du Hellen, ambassadrice de France à Malte, a permis d’évoquer le sujet : "poursuivre l’ennemi : un nouvel enjeu de guerre", avec le général de brigade Thierry Burkhard, chef conduite des opérations au CPCO, Pascal Turlan, conseiller au bureau du Procureur de la Cour pénale internationale, et Juliette Le Borgne, magistrate.

 

La protection du militaire

Au-delà des problématiques sur l’engagement des forces et la poursuite du combattant, ce colloque s’est également penché, le lendemain, sur le statut juridique du militaire. Car si les forces doivent intervenir dans le respect du droit, en contrepartie, le droit doit aussi apporter protection aux militaires dans un contexte où la judiciarisation des conflits se fait ressentir.

Face à ce risque, Claire Landais, accompagnée du Procureur de la République de Paris, François Molins, du colonel Eric Gosset, commandant de la gendarmerie prévôtale, et du magistrat-général Jean-Luc Gadaud, ont détaillé les modalités de traitement judiciaire réservées aux militaires éventuellement mis en cause ou attaqués par un tiers.

Combattant, justiciable, le militaire, peut aussi être blessé ou tué au combat. A ce titre, le régime de réparation pour préjudice subi a été détaillé par le DRH-MD, Jacques Feytis, ainsi que Nathalie Leclerc, directrice adjointe des affaires juridiques et le commissaire général Jean-Pierre Laroche de Roussane, adjoint de la direction centrale du SCA, lors d’une quatrième et dernière table-ronde modérée par maître Jean Boudot, avocat au barreau de Marseille. Le colloque a été conclu par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:55
Existe-t-il un droit de la cyberguerre ?

 

03.11.2015 Par Pierre ALONSO - Liberation.fr

 

Alors que les Etats recourent de plus en plus aux cyberattaques, l'encadrement de cette guerre électronique demeure flou, malgré des tentatives répétées pour le clarifier.

 

 

Le ministère de la Défense récuse l’avoir organisé en urgence, mais ce colloque tombe à pic. Lundi et mardi, le nouveau site de Balard, «l’Hexagone», accueille une série de conférences sur le thème «Droit et Opex» (opérations extérieures, la guerre donc), autour de deux thèmes clés : la judiciarisation croissante des conflits et l’adaptation du droit aux nouvelles menaces, aux «zones grises». A l’instar des bombardements français en Syrie dont la légalité a soulevé de nombreuses questions.

Ces bombardements se sont accompagnés d’actions d’un nouveau genre. Selon Le Monde, «une opération informatique du cybercommandement de l’état-major» a permis de «remonter jusqu’au groupe» visé. Soit une nouvelle application de la doctrine française en matière de «lutte informatique offensive», dans un cadre légal encore flottant.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo R. PEllegrino - ECPAD

photo R. PEllegrino - ECPAD

 

04/11/2015 DICOD

 

Le colloque « Droit et opérations extérieures »  s’est tenu les 2 et 3 novembre 2015 à Balard (Paris 15e). Organisé par le secrétariat général pour l’administration (SGA) - direction des affaires juridiques -, cet événement avait pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures d’aujourd’hui : le cadre juridique, l’usage de la force, l’articulation réponse militaire/réponse judiciaire, la conciliation entre le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la qualification du terroriste.

 

Comment prendre en compte la dimension judiciaire dans la planification et la conduite des opérations ? L’ennemi d’aujourd’hui est-il un combattant à neutraliser ou un criminel à juger ? Dans l’accomplissement de sa mission, le militaire est-il un justiciable comme un autre ? Pour répondre à ces questions, la direction des affaires juridiques (SGA/DAJ) a réuni lundi 2 et mardi 3 novembre à Balard (Paris 15e), lors d’un colloque baptisé « Droit et opérations extérieures », de nombreux experts venus apporter leurs connaissances sur ces questions juridiques soulevées par les opérations extérieures.

 

Après l’ouverture du colloque par Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, le général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, et le général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef « opérations » à l’État-major des armées, le public a pu assister à des tables rondes et échanger avec des experts du monde du droit (juriste, avocat, magistrat…) mais également des militaires, un ambassadeur et des hauts responsables ministériels. Parmi eux : Frances Nash, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense britannique, Charles A. Allen, directeur adjoint des affaires juridiques du ministère de la Défense américain, Claire Landais, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense ou encore François Molins, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris.

 

En clôture du colloque, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré être convaincu qu’au sein du ministère un « juste équilibre » avait été trouvé « entre les nécessités de la manifestation de la vérité, de la poursuite des infractions d’une part, et la protection du combattant agissant pour le succès de la mission militaire confiée aux armées d’autre part ». Soulignant les spécificités du militaire en opérations extérieures et le fait qu’il bénéficie à ce titre d’un régime de protection statutaire bien précis, il a néanmoins jugé « nécessaire » certaines améliorations notamment en ce qui concerne le processus d’indemnisation, la prise en compte du syndrome post-traumatique et le droit des pensions militaires d’invalidité.

 

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
R2P: "une obligation de comportement" selon la belle formule de JB Jeangène Vilmer

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Alors que se tient jusqu'à ce mardi midi un colloque consacré à "Droit et opérations extérieures", j'en profite pour signaler la sortie d'un "Que sais-je" rédigé par le juriste Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (titulaire de la chaire d'études sur la guerre au Collège d'Etudes mondiales).

Il a reçu le Prix du maréchal-Foch de l'Académie française 2013 pour La Guerre au nom de l'humanité. Tuer ou laisser mourir (préface d'Hubert Védrine, PUF, 2012).

Ce "Que sais-je" est consacré à la R2P, la responsabilité de protéger, un concept apparu en 2001, reconnu par l'Onu en 2005 (voir aussi la résolution 1894 de 2009), par lequel les Etats s'engagent à protéger les populations non combattantes des atrocités de masse.

C'est, comme le dit bien l'auteur, "une obligation de comportement, pas de résultats" (p. 119).

Ce petit ouvrage a le mérite de clarifier l'histoire, les défis, le potentiel et les faiblesses de ce qui n'est pas une norme mais "un engagement moral et politique d'importance".

 La responsabilité de protéger, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, puf, coll. Que sais-je, 128 pages, 9 €.

 

Note RP Defense : lire La responsabilité de protéger et le débat sur la qualification de génocide au Darfour

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo V. Daufresne

Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo V. Daufresne

 

02.11.2015 Jérôme Gicquel - 20minutes.fr

 

JUSTICE Un étudiant lorientais vient d'écoper de trois mois de prison avec sursis…

 

Un étudiant de 21 ans a été condamné ce lundi par le tribunal de Lorient à trois mois de prison avec sursis et à une amende de 150 euros pour mise en danger de la vie d’autrui, rapporte Ouest-France. Le 8 septembre 2014, le jeune homme, accompagné de deux compères, s’était amusé à diriger un laser vers un avion Atlantique 2 qui décollait de la base aéronautique navale deLann-Bihoué, située près de Lorient (Morbihan)

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:57
photo EMA

photo EMA

 

02.11.2015 sources EMA

 

Lundi 2 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est intervenu en ouverture du colloque « Droit et OPEX » organisé à Balard pour prolonger le dialogue entre militaires et juristes. Témoignant de sa conviction que le respect du droit légitime l’action et contribue au succès des armes de la France, le chef d’état-major des armées a aussi appelé son auditoire à tout mettre en œuvre pour protéger « ceux qui agissent sur le terrain, dans le brouillard de la guerre, et qui y risquent la vie ».

 

« Nos soldats sont engagés dans des opérations difficiles et éprouvantes. Ils sont confrontés à la violence des hommes, à la violence du monde. Les armes, expression de la force, doivent servir le droit, mais le droit doit aussi servir à protéger le militaire qui est au cœur d’un pouvoir et d’une responsabilité exorbitants et qui fonde sa spécificité : donner et recevoir la mort ».
Repère

Ce colloque est organisé par la direction des affaires juridiques (DAJ) du secrétaire secrétariat général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense.
Il a pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures d’aujourd’hui : le cadre juridique, l’usage de la force, l’articulation réponse militaire/réponse judiciaire, la conciliation entre le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la qualification du terroriste… Il permet également de présenter les progrès récents en matière de prise en compte des spécificités de l’action militaire et de la nécessaire protection des militaires déployés.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

 

02.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’association Survie a déposé lundi une plainte pour complicité de génocide au Rwanda en 1994 visant des responsables français de l’époque, a appris l’AFP de sources concordantes.

 

Cette plainte contre X vise « des responsables français en lien avec des crimes contre l’humanité commis au Rwanda », a annoncé Survie dans un communiqué.

L’association s’est refusée à tout autre commentaire avant une conférence de presse mardi.

La plainte a été déposée lundi au pôle génocide et crimes de guerre du tribunal de grande instance de Paris, a précisé une source judiciaire.

En une centaine de jours, quelque 800.000 personnes, en immense majorité des tutsi, ont été massacrées à partir d’avril 1994.

Ces tueries avaient été déclenchées après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana dans un attentat contre son avion.

L’attitude des autorités françaises, soutiens du pouvoir hutu d’Habyarimana, a été mise en cause. Le président rwandais Paul Kagame, arrivé au pouvoir après le génocide, a notamment accusé Paris d’avoir soutenu le pouvoir hutu et d’avoir été un acteur des tueries.

Paris a toujours catégoriquement démenti toute implication dans les massacres.

Une enquête est déjà en cours sur le rôle de l’armée française pendant les tueries. Elle avait été déclenchée par une plainte déposée en 2005 par des rescapés mettant en cause l’opération militaro-humanitaire Turquoise (2.500 soldats français, de fin juin à fin août 1994).

Etaient notamment ciblés les massacres de la région de Bisesero (ouest), haut lieu de résistance tutsi face aux milices génocidaires.

Les plaignants reprochent à des militaires français de s’être présentés le 27 juin 1994 dans cette zone, d’avoir promis aux réfugiés tutsi de revenir, de ne l’avoir fait que le 30 juin. Un délai de trois jours durant lequel des massacres étaient commis.

L’enquête porte aussi sur Murambi (sud-ouest), un camp où s’étaient réfugiés des Tutsi. Les Français sont accusés par certains plaignants d’avoir laissé des miliciens hutu venir y chercher leurs victimes.

Une autre enquête porte sur un contrat d’assistance militaire et de fournitures d’armement, conclu entre l’ex-officier de gendarmerie Paul Barril, et le gouvernement rwandais (GIR) pendant les tueries de 1994, alors qu’un embargo international avait été imposé par l’ONU.

Dans le cadre d’une autre instruction, celle menée à Paris sur l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana, le quotidien Libération avait révélé en 2012 la présence de quinze missiles Mistral, alors interdits à la vente, au sein de l’arsenal de l’armée rwandaise, juste avant le déclenchement du génocide.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:55
OPEX Apr 2015 photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

OPEX Apr 2015 photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

 

28/10/2015 direction des affaires juridiques du ministère de la Défense

 

La direction des affaires juridiques du ministère de la Défense organise un colloque intitulé « Droit et Opex » le lundi 2 et mardi 3 novembre 2015 à l'Hexagone Balard.

 

Les opérationnels militaires sont aujourd’hui confrontés à deux tendances lourdes, mises en exergue dans les livres blancs sur la défense et la sécurité nationale de 2008 et 2013, de nature à déstabiliser et fragiliser en profondeur leurs modes d’actions et marges de manoeuvres. Les contours des menaces pesant sur la Défense nationale et la sécurité mondiale sont brouillés alors que, parallèlement, les exigences de transparence et de « normalisation » des opérations militaires sont fortes.

Dans un contexte de niveau d’engagement des forces françaises élevé et diversifié depuis les années 2000, la direction des affaires juridiques du ministère de la Défense organise un colloque intitulé « Droit et Opex » visant à échanger sur la manière dont le droit permet aux forces armées de relever ce double défi, tout en sécurisant leurs actions et en protégeant les soldats.

 

Le colloque propose une réflexion autour de deux thématiques :

- Combattre et poursuivre l’adversaire aujourd’hui : les différentes branches du droit international, européen et interne en vigueur apportent-elles un cadre juridique satisfaisant à l'action de nos forces ? Doivent-elles évoluer ou être complétées ? Alors que les frontières entre menace intérieure et menace extérieure s’effacent, le droit interne, le droit européen et le droit international public parviennent-ils à se concilier pour faire en sorte d’offrir aux forces armées des bases légales cohérentes entre elles pour combattre et poursuivre efficacement les menaces en dehors du territoire national ?

- Protéger et indemniser le combattant : comment le droit s’adapte-t-il pour répondre à l’exigence croissante et légitime de transparence tout en garantissant aux militaires et à l’institution un cadre protecteur indispensable à l’efficacité de leur action ?

 

Programme

Le colloque «Droit et OPEX» a pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures d’aujourd’hui : le cadre juridique, l’usage de la force, l’articulation réponse militaire/réponse judiciaire, la conciliation entre le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la qualification du terroriste… Il permet également de présenter les progrès récents en matière de prise en compte des spécificités de l’action militaire et de la nécessaire protection des militaires déployés.

A télécharger ICI

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:20
A C-17 Globemaster III flies over Biggs Army Airfield, Texas, during Bold Quest 15-2 operations Oct. 2, 2015 - photo USAF

A C-17 Globemaster III flies over Biggs Army Airfield, Texas, during Bold Quest 15-2 operations Oct. 2, 2015 - photo USAF

 

October 15, 2015 defense-aerospace.com

(Source: US Department of Justice; issued October 14, 2015)

 

The Boeing Company has paid the United States $18 million to settle allegations that the company submitted false claims for labor charges on maintenance contracts with the U.S. Air Force for the C-17 Globemaster aircraft, the Justice Department announced today. Boeing, an aerospace and defense industry giant, is headquartered in Chicago.

“Defense contractors are required to obey the rules when billing for work performed on government contracts,” said Principal Deputy Assistant Attorney General Benjamin C. Mizer, head of the Justice Department’s Civil Division. “Today’s settlement demonstrates that the Justice Department will ensure that government contractors meet their obligations and charge the government appropriately.”

The government alleged that Boeing improperly charged labor costs under contracts with the Air Force for the maintenance and repair of C-17 Globemaster aircraft at Boeing’s Long Beach Depot Center in Long Beach, California. The C-17 Globemaster aircraft, which is both manufactured and maintained by Boeing, is one of the military’s major systems for transporting troops and cargo throughout the world. The government alleged that the company knowingly charged the United States for time its mechanics spent on extended breaks and lunch hours, and not on maintenance and repair work properly chargeable to the contracts.

The allegations resolved by the settlement announced today were originally brought by former Boeing employee James Thomas Webb under the qui tam, or whistleblower, provisions of the False Claims Act. The act permits private individuals to sue on behalf of the government those who falsely claim federal funds, and to share in the recovery. Mr. Webb’s share of the settlement has not yet been determined.

The case was handled by the Civil Division’s Commercial Litigation Branch, the Defense Criminal Investigative Service, the Air Force Office of Special Investigations, the Defense Contract Audit Agency and the Defense Contract Management Agency.

The False Claims Act lawsuit is captioned United States ex rel. Webb v. The Boeing Company, CV13-000694 (C.D. Cal.).

The claims resolved by today’s civil settlement are allegations only; there has been no determination of liability.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:20
photo MI SG Dicom A.Lejeune

photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les juges français ont sollicité les autorités judiciaires américaines pour identifier une personne qui semble avoir donné par mail des instructions à Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de Paris en janvier, a appris mardi l'AFP de source proche du dossier.

 

Des courriels avaient été découverts dans l'ordinateur retrouvé le 9 janvier au supermarché Hyper Cacher, en périphérie de Paris, où Amédy Coulibaly a assassiné quatre hommes juifs avant d'être tué dans l'assaut des forces de l'ordre.

 

Si possible trouver et travailler avec zigotos biens, recommande le mystérieux interlocuteur d'Amédy Coulibaly, selon le contenu d'un de ses mails du 8 janvier, détaillé mardi par la chaîne BFMTV et dont l'AFP a eu connaissance.

 

Ces échanges sont connus des enquêteurs depuis janvier et ont permis d'écarter rapidement la thèse du loup solitaire au profit de celle de possibles commanditaires à l'étranger. Leur teneur avait été partiellement révélée au début des investigations.

 

Le tueur et son interlocuteur échangeaient via le service de messagerie netcourrier, créant quatre adresses le 1er janvier, a précisé la source proche du dossier.

 

Chacun disposant des codes, les messages n'étaient pas envoyés, chacun consultant les brouillons avant de les écraser, selon le système de la boîte morte.

 

Le 8 janvier à 17H21, soit au lendemain de la tuerie au siège du journal satirique Charlie Hebdo commise par les frères Kouachi et quelques heures après le meurtre par Amédy Coulibaly d'une policière municipale en banlieue de Paris, un message est rédigé.

 

Il sera mis à la poubelle deux heures plus tard par Coulibaly, détaille à l'AFP la source proche du dossier qui évoque un message très opérationnel.

 

Pas possible amis, travailler tout seul, préférence au premier truc prévu, écrit l'interlocuteur. Aller au plus facile et plus sûr et plus nombre pour recommencer plusieurs fois, poursuit-il, ajoutant la possibilité d'agir en grande ceinture si problème au centre.

 

Il recommande d'expliquer dans vidéo que toi donner à zigoto les outils. Dans une vidéo de revendication diffusée après sa mort, Amédy Coulibaly expliquera avoir fourni des armes aux deux frères.

 

L'auteur du message semble être à l'étranger, puisqu'il lui demande si possible de parler de ce qui se passe ici en particulier. Coulibaly a évoqué dans sa vidéo la situation en Syrie.

 

L'interlocuteur de Coulibaly donne enfin la marche à suivre pour utiliser une nouvelle adresse mail, celle d'une messagerie éditée par une société située en Pennsylvanie, dans l'est des Etats-Unis, précise la source proche du dossier.

 

C'est pour cette nouvelle adresse que les enquêteurs français ont demandé dès le 29 janvier l'aide des Américains, selon cette source.

 

Ils leur ont demandé le 25 juin de leur transmettre l'ensemble des informations utiles sur ce compte, ouvertures de session, carnet d'adresses, contenu des boîtes... Une requête dont ils ont souligné l'urgence, selon la source qui précise que l'interlocuteur de Coulibaly n'a pour l'heure pas été identifié.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:55
La liberté d'informer sacrifiée sur l'autel du secret-défense

 

 

Pour la première fois, des journalistes ont été condamnés pour atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Un arrêt dangereux.


La peine est légère, mais la condamnation insupportable. Pour avoir regardé sous les jupes du renseignement, Christophe Labbé et Olivia Recasens, journalistes au Point, et Didier Hassoux, plumier du Canard enchaîné, ont été condamnés en septembre dernier par la cour d'appel de Paris à une amende de 3 000 euros avec sursis. Leur tort ? Avoir porté atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation en révélant l'identité réelle d'un agent secret. Une infraction introduite dans notre Code pénal en 2011 et qui n'avait, jusque-là, jamais été utilisée contre des journalistes. À l'origine du litige, un livre, L'Espion du président, paru aux éditions Robert Laffont en 2012. L'ouvrage, en grande partie consacré à Bernard Squarcini, le patron de la toute puissante Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd'hui devenue DGSI), lève le voile sur les très nombreux dysfonctionnements des services de renseignements français. Il avait fortement déplu en haut lieu.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:56
photo EMA

photo EMA


06/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Vendredi 2 octobre, le général Pierre de Villiers était présent à l’École militaire pour participer à l’ouverture, par le Premier ministre, des sessions nationales de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) et de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ).

De septembre 2003 à juin 2004, alors qu’il était encore colonel, le général de Villiers a participé à cette formation. Onze ans plus tard, devenu chef d’état-major des armées, il continue de rencontrer régulièrement les auditeurs de sa session - la 56e - poursuivant avec eux un dialogue qui repose sur une solide amitié et une estime réciproque.

 

REPERES

L’IHEDN est un lieu de formation, de réflexion et de débats de haut niveau sur les questions stratégiques. Il réunit chaque année une centaine de responsables qui appartiennent à la fonction publique civile et militaire, mais aussi au monde de l’entreprise, ainsi qu’à différents secteurs d’activité en France comme à l’étranger. Au cours d’une année de formation, les auditeurs approfondissent leur connaissance des questions de défense, de politique étrangère, d’armement et d’économie de défense ». Les officiers, auditeurs du Centre des hautes études militaires (CHEM), sont également auditeurs de la session nationale politique de défense de l’IHEDN. Des officiers suivent également chaque année la session nationale armement et économie de Défense de l’IHEDN.

L’INHESJ intervient dans les domaines de la formation, des études, de la recherche, de la veille et de l’analyse stratégique en matière de sécurité intérieure, sanitaire, environnementale et économique ainsi que dans ceux intéressant la justice et les questions juridiques. L’INHESJ met en œuvre trois sessions nationales : Sécurité et justice, Management stratégique de la crise, Protection des entreprises et intelligence économique. Chaque année, un à deux officiers sont invités à suivre la scolarité dispensée par l’INHESJI.

Ces deux instituts sont des établissements publics nationaux à caractère administratif placés sous la tutelle du Premier ministre. Leurs sièges sont situés à l’Ecole militaire à Paris.

 

Liens : vous pouvez retrouver le discours prononcé par le Premier ministre sur le site internet de l’IHEDN http://www.ihedn.fr/userfiles/file/Discours%20PM%202%20octobre.pdf

ou sur celui de l’INHESJ http://www.inhesj.fr/sites/default/files/files/communication/discours_pm_valls_2102015.pdf

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:57
Vol d'explosifs : les sites militaires vont faire l'objet d'une évaluation de sécurité


07.07.2015 LeFigaro.fr (AFP)

Le ministère de la Défense a annoncé qu'une enquête de commandement avait été ouverte aujourd'hui à la suite du vol d'explosifs à Miramas. Dans le même temps, le ministère a indiqué que tous les sites militaires allaient faire l'objet d'une évalution de sécurité.

Par ailleurs, le parquet de Marseille a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire" après le vol d'un important stock de munitions sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône). Cette enquête est "diligentée par la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille ainsi que par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour les constatations", précise le procureur de Marseille Brice Robin dans un communiqué, confirmant sans plus de détails un "vol de munitions et d'explosifs découvert" hier. De source proche de l'enquête, au moins 150 détonateurs et des pains de plastic ont été volés sur ce site.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:55
Crédits : Marc Rees (Licence CC-BY SA 3.0)

Crédits : Marc Rees (Licence CC-BY SA 3.0)

 

06.07.2015 par Marc Rees - nextinpact.com

 

Contrairement à une croyance un peu trop répandue, le projet de loi sur le renseignement prévoit bien plusieurs hypothèses où un parlementaire, un journaliste, un avocat ou un magistrat pourront être surveillés. Tour d’horizon.

 

Le 2 juillet dernier, lors d’un échange en commission « libertés publiques » (Libe) au Parlement européen, l’eurodéputée française Christine Revault d’Allonnes (PS) l’a affirmé à sa collègue du groupe Démocrates 66, Sophie In’t Veld : les parlementaires (pas plus donc que les magistrats, les avocats ou les journalistes) ne pourront être surveillés dans le cadre de leur mandat.

Retour au texte. Le projet de loi adopté voilà une quinzaine de jours prévoit dans sa disposition-clef qu'« un parlementaire, un magistrat, un avocat ou un journaliste ne peut être l’objet d’une demande de mise en oeuvre, sur le territoire national, d’une technique de recueil de renseignement (...) à raison de l’exercice de son mandat ou de sa profession. » (L. 821-7.)

 

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:20
Le DoD a diffusé son "Law of War Manuel"


16.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

C'est une première pour le ministère américain de la Défense (le doD): il vient de publier son "manuel de droit de la guerre" (1204 pages à télécharger ici).

 

Comme le dit son préfacier, ce manuel a des prédécesseurs (aussi bien américains qu'étrangers, comme le Manual of the Law of Armed Conflict du Ministry of Defence britannique de 2004) mais l'effort est inédit puisque cet ouvrage reflète la position du DoD et non plus d'une armée spécifique (du genre de l'Army Field Manuel 217-10).

 

Dans son chapitre IV, ce manuel dresse la liste des "acteurs" et y inclut les mercenaires, les journalistes, les ONG, les équipages civils des navires affrêtés, les personnels (armés on non) des ESSD etc.

 

On notera aussi le chapitre XVI sur les cyber-operations.

 

Bien sûr, ce n'est pas un livre de chevet (sauf pour les juristes qui ont des insomnies) mais c'est sacrément intéressant pour cerner la posture intellectuelle US quant au droit de la guerre.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 juin 2015, la division « action de l’Etat en mer » des forces armées aux Antilles (FAA) a organisé une réunion d’échanges entre les acteurs de la lutte contre le narcotrafic aux Antilles et la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

 

L’objectif de cette rencontre était principalement de permettre aux membres de la DACG de découvrir in situles moyens et modes d’action des armées et des services français pour lutter contre le narcotrafic aux Antilles, et de mieux appréhender ainsi les enjeux juridiques de cette lutte en mer.

 

La journée a débuté par une réunion de travail présidée par monsieur Rigoulet-Roze - préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, aux côtés du contre-amiral Bosselut – commandant supérieur des FAA et commandant de zone maritime. Toutes les administrations concernées étaient également présentes : la Marine nationale, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la gendarmerie nationale, l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et les magistrats du Parquet général et du Parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France. Le premier président de la Cour d’Appel et le président du tribunal de grande instance ont également participé à cette rencontre à l’occasion du déjeuner organisé en la résidence du commandant supérieur des FAA.

 

L’après-midi, les autorités se sont rendues à bord de la frégate de surveillance Germinal. Le contre-amiral Bosselut a conduit la délégation, accueillie à bord par le capitaine de frégate Dupont commandant le Germinal. Fort de son expérience des opérations « narcops » (plus de 3 tonnes de drogue saisies à ce jour sous son commandement), le capitaine de frégate Dupont a expliqué en détail le déroulement des opérations en mer depuis l’interception lancée depuis un bâtiment de combat avec son hélicoptère embarqué et son équipe d’intervention sur embarcation rapide, jusqu’aux parcours de rétention lorsque des présumés narcotrafiquants sont ramenés à bord du Germinal pour être remis aux autorités judiciaires compétentes.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec le JIRS.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
Viols en Centrafrique : l’enquête déclassifiée

 

03/06/2015 par valeursactuelles.com

 

Centrafrique. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné cet après-midi son feu vert pour déclassifier l’enquête interne sur les accusations de viols en Centrafrique sur des enfants, par des militaires français.

 

L’enquête déclassifiée

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert à la déclassification de l’enquête interne de l’armée sur les accusations de viols d’enfants par des militaires français en Centrafrique. « Le ministre a répondu favorablement à la demande de la justice » après « un avis favorable » de la Commission consultative du secret de la défense nationale, a précisé l’entourage du ministre à l’AFP.

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris le 7 mai dernier, après des révélations publiées dans le quotidien britannique The Guardian. La gendarmerie prévôtale et la section de recherches de la gendarmerie de Paris se sont déplacés à Bangui en août 2014 pour mener une enquête. « Ils ont procédé à un certain nombre de vérifications » a indiqué le parquet.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:55
microdrones source EC

microdrones source EC

 

03/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le bilan de la lutte anti-drone reste pour l'heure très modeste. Sur 203 survols illégaux signalés, seulement treize affaires judiciaires mettant en cause essentiellement des touristes, ont été résolues.
 

C'est ce qu'on appelle un joli flop. L'Etat peine à identifier les téléopérateurs coupables de survols illégaux au-dessus des centrales nucléaires, notamment. Des vols qui ont pourtant mobilisé tout l'appareil répressif français, du ministère de l'Intérieur à l'armée de l'air en passant par la plupart des services de renseignement. En dépit de cette mobilisation, l'Etat a échoué. C'est ce qu'a révélé vendredi dernier, lors du colloque organisé par le Secrétariat général de la défense et la sécurité nationale (SGDSN), le magistrat du Bureau contre la criminalité organisée, le terrorisme et le blanchiment, Aurélien Létocart.

Le magistrat a dévoilé le bilan de l'action de l'Etat : 203 survols illégaux signalés, 63 procédures judiciaires, dont 55 clôturées, 13 affaires judiciaires résolues. "Nul ne sait qui est vraiment derrière ces survols", a d'ailleurs récemment reconnu à l'Assemblée nationale le général Jean-François Hogard, directeur de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD). Sur ces 13 affaires qui ont abouti, les magistrats ont finalement ordonné comme peine principale la confiscation des drones. Ils ont dû se contenter également de faire un rappel à la loi et ont éventuellement infligé des amendes inférieures à 1.000 euros.

 

Pas de répression

"Il n'y a pas eu de répression", a reconnu Aurélien Létocart. Pourquoi? Tout simplement, a-t-il précisé, parce que la justice a démontré que les téléopérateurs démasqués avaient "une absence de volonté de nuire" et "une méconnaissance de la législation en vigueur" en matière de vol de drone. Notamment des touristes arrêtés qui ont fait voler un drone dans le ciel de Paris, a-t-il reconnu. Des journalistes étrangers sont aussi à l'origine de survols de Paris par des drones ainsi qu'un agent de la... CNIL. Bref, du menu fretin, bien loin du terrorisme international. Ce qui fait grincer les dents au ministère de l'Intérieur, qui trouve que le bilan n'est pas très satisfaisant.

La question des drones est délicate. "Les citoyens ont l'impression qu'on peut impunément surveiller des sites sensibles", a regretté le général Jean-François Hogard. Pour autant, a fait observer le secrétaire général du ministère l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Francis Rol-Tanguy, les centrales nucléaires et les sites durcis ne sont pas les installations qui présentent le plus de risques en termes d'impact. Contrairement aux infrastructures aéroportuaires à la merci de pertes d'exploitation, et à certaines installations d'importance vitale. Plus généralement, les drones peuvent filmer les centrales nucléaires. "Ce qui n'est pas tolérable", a convenu le patron de la DPSD.

 

Des drones difficilement détectables

Dans ce contexte, l'État travaille pour trouver des solutions pour empêcher les survols illégaux de drones mais n'a pas encore trouvé la solution technique face à cette menace asymétrique. "La détection des drones est relativement difficile compte tenu de leur petite taille", a reconnu le directeur de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID), le contre-amiral Frédéric Renaudeau. "Il s'agit en effet de véhicules de petite taille mettant en œuvre des matériaux non métalliques, se déplaçant à faible vitesse et à basse altitude. Ces trois caractéristiques alliées à un haut niveau d'autonomie rendent ces véhicules très difficiles à détecter", a confirmé le directeur technique général de l'ONERA, Thierry Michal.

Selon le patron de la DPID, la meilleure détection passe par des radars capables d'identifier un drone et de le distinguer d'un autre aéronef ou d'un oiseau. "Nous sommes en particulier capables de mesurer en laboratoire la signature optique et/ou radar des aéronefs envisagés", a pour sa part indiqué Thierry Michal.

La mise en œuvre d'une lutte anti-drones nécessite de remplir l'ensemble des fonctions : détection, identification, décision, neutralisation. "L'efficacité du système impose d'assurer une veille permanente nécessitant une automatisation poussée et une réflexion attentive à la place de l'homme dans la boucle. Enfin, il faudra s'assurer de la cohérence de la complexité et du coût du système vis-à-vis de la menace réellement représentée par ces engins", a précisé le directeur technique général de l'ONERA.

 

Des solutions adaptées aux enjeux financiers

Le patron de la sécurité d'EDF, Patrick Espagnol, attend d'ailleurs "une réponse globale adaptée aux enjeux sécuritaires et financiers". Très clairement, EDF ne veut "pas d'une solution onéreuse", qui "s'appuie sur l'existant mais enrichi par la recherche et développement (R&D)". Car pour l'heure, a-t-il confirmé, la prise de contrôle d'un drone ou sa destruction restent "encore très aléatoires".

Ainsi, l'Agence nationale de la recherche (ANR) a lancé un appel à projets doté d'un million d'euros pour trouver des solutions à plus long terme. Sur les 24 projets soumis, deux ont été retenus, début avril : "Boréades" de l'entreprise CS et "Angelas" de l'ONERA. Deux études qui vont durer 18 mois. En outre, le ministère de la Défense s'est donné six à douze mois pour dégager des solutions capacitaires intérimaires.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 07:55
Chronique culturelle du 27 mai 2015 - SHD


27.05.2015 source SHD
 

27 mai 1905 : bataille navale de Tsushima (entre le Japon et la Russie). La situation militaire de la Russie en guerre contre le Japon se dégradant en Extrême-Orient, Nicolas II décide l'envoi d'une escadre de secours (4 cuirassés à peine achevés, 11 cuirassés et croiseurs anciens ou hors d'âge, 9 destroyers). Partie de la Baltique, aux ordres de l'amiral Rojdestvenski, l’escadre parvient à l'entrée du détroit de Corée en vue de l'île de Tsushima le 27 mai 1905, après un périple de sept mois de navigation épuisante pour contourner l'Afrique puis traverser l'océan Indien et les mers de Chine. Elle est attendue par l'amiral Tōgō  avec 4 cuirassés, 8 croiseurs cuirassés, 14 croiseurs et 21 torpilleurs. Le tir japonais, très précis, disloque les trois lignes russes. En quelques heures, les quatre cuirassés de tête sont mis hors de combat. Rojdestvenski, blessé, est fait prisonnier. Son remplaçant Nebogatov capitule avec les rares bâtiments rescapés le 28 mai au matin. Seuls un croiseur et deux destroyers rallieront Vladivostok. Le reste de l'escadre russe est coulé, capturé ou interné. Les Russes comptent 5 000 morts, 6 000 prisonniers et 700 blessés, contre seulement 600 hommes mis hors de combat pour les Japonais. Cette victoire japonaise eut un grand retentissement à l'époque en Asie et fit entrer le Japon dans le cercle des grandes puissances maritimes.

 

27 mai 1913 : naissance de Jesse Glenn Gray (Pennsylvanie). Ecrivain et philosophe américain qui effectue la Seconde guerre mondiale dans le contre-espionnage durant les campagnes d'Italie et de France. Auteur du désormais classique "Au combat - Réflexions sur les hommes à la guerre", il dresse un portrait fin et émouvant de l'homme confronté à la peur et la violence, présentant avec une grande clarté ses pensées sur la mort, le courage, la lâcheté, l'ennemi, la culpabilité, la fraternité, le sacrifice,...  Gray écrit 10 ans après la guerre en s'appuyant sur les notes prises à l'époque. La force de son témoignage de "soldat" est intacte, gagnant même  en profondeur grâce à l'analyse rétrospective du philosophe. Comme Ernst Jünger, il avoue une fascination involontaire pour le déchainement de la puissance mais, tout en n'étant pas un rêveur irresponsable, dénonce aussi l'absurdité de l'homme qui tue l'homme .

 

27 mai 1916 : « mort de Gallieni, dont le corps est exposé aux Invalides et devant lequel les Parisiens se pressent en foule ». LCL Rémy Porte.

 

27 mai 1918 : Ludendorff attaque au chemin des Dames. Après les échecs dans ses tentatives de percée du front occidental en Artois et dans la Somme, Ludendorff lance son ultime attaque dans la région du Chemin des Dames, théâtre de la coûteuse offensive Nivelle un an plus tôt. Les Stosstruppen (troupes d'assaut) reprennent en 1 jour le terrain conquis en 1 an par les Français et ne seront arrêtés que sur la Marne à la fin du mois, grâce à l'engagement précipité des premières unités américaines : c'est le "Caporetto" de la France.

 

27 mai 1919 : arrivée de la première transat en avion (Lisbonne). Le commandant Albert Cushion Read de la marine américaine pose son hydravion, un Curtis NC4, dans le port de Lisbonne accomplissant la première traversée de l’Atlantique de l’histoire de l’aviation. Parti le 16 mai de Terre Neuve, il fait une escale de quelques jours à Horta dans les iles Açores. La première traversée sans escale fut quant à elle réalisée par les Britanniques Alcock et Whitten les 14 et 15 juin suivants à bord d’un bombardier Vicker Vimy.

 

27 mai 1926 : reddition d’Abd el Krim. Le chef rebelle et auto-proclamé de la « République du Rif », en guerre contre l’Espagne et la France au Maroc, se rend après 5 ans de combats. Il met ainsi fin à la guerre du Rif.

 

27 mai 1941 : la fin du Bismarck.  (Atlantique Nord). Poursuivi depuis son repérage au nord de l'Islande, après avoir coulé le HMS Hood le 24 mai (seulement 3 survivants parmi l'équipage), le  puissant cuirassé allemand Bismarck est coulé avec ses 2200 membres d'équipage (110 survivants). La Kriegsmarine va désormais éviter d'exposer au même sort son navire jumeau: le Tirpitz.

"After the Bismarck".

 

27 mai 1942 : opération commando contre Heydrich (Prague). Un commando de parachutistes tchèques, ayant fui l'invasion allemande en France puis au Royaume-Uni, est largué d'un Halifax au-dessus de la Tchécoslovaquie entre décembre 1941 et mars 1942. Après avoir repéré les habitudes du "boucher de Prague", ils lui tendent une embuscade en pleine ville. Mortellement blessé par des éclats de grenades, Heydrich décède le 4 juin. Chef du RSHA (regroupant tous les services spéciaux), il était le bras droit d'Hitler et de Himmler pour la "solution finale". La témérité de l'action qui lui coute la vie exaspère Hitler qui décide une série de représailles particulièrement sanglantes contre la population. Le commando bénéficie de la protection d'une écrasante majorité de Tchèques mais est trahi par un des siens, appâté par la récompense de 10 millions de couronnes. Les paras tchèques retranchés dans une crypte orthodoxe, se battent jusqu'au bout, se réservant leur dernière cartouche.

 

27 mai 1944 : bombardement de Marseille, Nice, Avignon et Nîmes. 250 bombardiers américains volant à haute altitude bombardent les nœuds ferroviaires des grandes agglomérations du Sud-Est dans le cadre de la préparation du débarquement en Provence (opération Dragoon – Aout 1944). A Marseille, le bombardement met fin – involontairement - à une grève de 10 000 ouvriers dirigée par la résistance communiste locale et tue près de 1800 civils.

 

27 mai 1952 : signature de la CED (Paris). Acte de naissance de la Communauté européenne de Défense, le traité de Paris est signé par la RFA, la Belgique, le Luxembourg, l’Italie, les Pays-Bas et la France mais ne sera jamais ratifié par cette dernière alors que l’impulsion initiale du projet est française. 

 

27 mai 1995 : reprise du poste de Verbanja. (Sarajevo). La section Heluin du BATINF 4, déployé au centre de Sarajevo (constitué autour d'un noyau du 3e RIMa), reprend le poste tenu par le bataillon au débouché du pont de Verbanja, capturé traitreusement le matin même par des paramilitaires serbes de Bosnie. C'est la première action résolument offensive de la FORPRONU. Deux soldats sont tués au cours de l'opération commandée par le capitaine Lecointre. La section est montée à l’assaut dans des conditions contraignantes (pas d’appui lourd pour éviter les dommages collatéraux dans ce quartier très peuplé).

http://www.troupesdemarine.org/traditions/histoire/hist023.htm

 

27 mai 1999 : acte d’accusation de Milosevic. Le Tribunal Pénal International poursuit le président de la République fédérale de Yougoslavie pour crimes de guerre et contre l’humanité commis au Kosovo. Il perd le pouvoir en octobre 2000 et est arrêté par la police serbe en avril 2001 après un assaut en règle de sa résidence.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:45
Militaires français sous enquête pour des viols d'enfants en RCA

 

29.04.2015 Romandie.com (ats)

 

La justice française enquête sur des accusations de viols d'enfants par des militaires français déployés en Centrafrique. Elles ont été dénoncées dans un rapport interne de l'ONU et révélées mercredi par le quotidien britannique "The Guardian".

Les faits auraient été commis sur une dizaine d'enfants entre décembre 2013 et juin 2014 dans le camp de réfugiés de l'aéroport de M'Poko, à Bangui, qui accueille des personnes déplacées.

L'enquête a été ouverte à Paris le 31 juillet 2014 pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, a déclaré mercredi le ministère français de la Justice. Elle est assortie de demandes d'entraide à l'international. "L'enquête est en cours, nous n'avons pas de commentaire à faire", ajoute le ministère de la justice.

Dans un communiqué, le ministère de la Défense indique avoir été saisi, avec le Quai d'Orsay (ministère français des affaires étrangères), à la fin du mois de juillet 2014 par le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU (HCDH).

 

Lanceur d'alerte suspendu

Selon le quotidien britannique "The Guardian", le document des Nations unies aurait été transmis aux autorités françaises par un membre suédois du HCDH, Anders Kompass, choqué par l'inertie de sa hiérarchie. Haut responsable, il est le directeur des opérations du Haut Commissariat.

"La version préliminaire a été fournie de manière non officielle par un membre de l'équipe aux autorités françaises fin juillet avant même d'être transmise à la direction du bureau du Haut commissaire aux droits de l'Homme", a confirmé a confirmé le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.

"Cela constitue un manquement grave au protocole", ajoute-t-il dans un communiqué. Selon le quotidien britannique, Anders Kompass a été suspendu de ses fonctions la semaine dernière et fait l'objet d'une enquête interne qui pourrait aboutir à son licenciement. Le porte-parole de l'ONU et le conseiller juridique du ministère suédois de la Justice, Anders Rönquist, ont confirmé ces informations.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:56
Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

03 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Six personnes qui s'étaient cachées dans le supermarché Hyper Cacher à Paris où un jihadiste a tué quatre personnes le 9 janvier ont déposé une plainte pour mise en danger de la vie d'autrui, visant les médias, notamment la chaîne BFMTV, a annoncé leur avocat.

 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, a indiqué vendredi une source judiciaire.

 

Amédy Coulibaly, l'un des trois jihadistes ayant mené les attentats de Paris, avait tué trois clients et un employé juifs dans un supermarché casher, ainsi qu'une policière municipale la veille.

 

Dans cette plainte contre X dont l'AFP a eu connaissance et déposée le 27 mars selon Me Patrick Klugman, les plaignants reprochent en particulier à la chaîne privée d'information continue d'avoir révélé pendant la prise d'otages que des clients étaient dissimulés dans la chambre froide de l'Hyper Cacher.

 

De nombreux autres médias manquaient aux règles les plus élémentaires de prudence, d'une part en retransmettant en direct l'évolution des opérations des forces de l'ordre et d'autre part en annonçant que l'assaut était donné en Seine-et-Marne (région parsienne) contre les autres auteurs des attentats, les frères Kouachi, alors que Coulibaly retenait des otages à Paris, selon les plaignants.

 

Les méthodes de travail des médias en temps réel dans ce genre de situation sont des pousse-au-crime, a dénoncé auprès de l'AFP Me Klugman. Ses clients relèvent dans leur plainte que Coulibaly suivait l'évolution des informations sur différentes chaînes, dont BFMTV, et qu'il avait été en contact avec des journalistes de la chaîne.

 

La vie de ses clients aurait été exposée si Coulibaly avait eu connaissance en temps réel de l'information diffusée par BFMTV sur le fait qu'ils étaient dissimulés dans la chambre froide, a notamment dénoncé Me Klugman.

 

La question est de savoir qui est responsable de ce délit' La personne morale? La direction de l'information' Le journaliste?, a-t-il demandé. Il n'y a que devant un tribunal que le délit pourra être réparé.

 

La mise en danger de la vie d'autrui est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.

 

Les plaignants s'appuient notamment sur des communiqués du gendarme de l'audiovisuel, le CSA, qui, le 11 février, avait adressé à 16 médias audiovisuels 21 mises en demeure relatives à leur couverture des attentats de Paris.

 

Le 7 janvier, les frères Kouachi ont assassiné 12 personnes au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et dans leur fuite. Le 8, Amédy Coulibaly a tué une policière municipale près de Paris, avant d'assassiner le lendemain quatre personnes dans l'Hyper Cacher.

 

Les trois hommes, qui agissaient au nom de l'islam le plus radical, ont été tués dans les assauts donnés par les forces de l'ordre.

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