Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
République Centrafricaine : acheminement de matériels

 

04.12.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Depuis le 30 novembre, des avions de transport de type Antonov 124 acheminent du matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation des 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées récemment déployés à Bangui. Ce déploiement a été réalisé au titre des mesures préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République. Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à près de 650 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Cameroun : la réserve opérationnelle embarquée se prépare

 

04.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Depuis le 1er décembre, à Douala, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée (ROE) se préparent s'engager dans toute opération que viendrait à ordonner le chef d'état-major des armées, sur décision du Président de la République.

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, sont rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 10:42 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA : les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui

05.12.2013 Crédit : EMA /ECPAD

 

4 décembre 2013, dans la matinée, Bangui en République Centrafricaine, les militaires de la mission Boali patrouillent dans la ville afin de garantir la sécurité des ressortissants français ainsi que des points d’intérêt français (points de regroupement des ressortissants français, emprises diplomatiques, les lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française installée à Bangui).

 

Plus de photos

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

05/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les noms des récentes opérations militaires françaises empruntent au monde animal ou à la géographie. Un choix qui correspond à la recherche de la plus grande neutralité envers le pays visé.

Onze mois après l'opération Serval au Mali, François Hollande a lancé jeudi l'opération "Sangaris" au Centrafique. Deux opérations militaires dont les noms évoquent un petit animal du désert pour la première, et une variété de papillons pour la seconde. Comment sont choisis les noms de ces opérations? C'est au CPO, le Centre de planification et de conduite des opérations, que revient la tâche de baptiser les actions militaires.

 

Pourquoi Sangaris? La Centrafrique est connue pour abriter des millions de papillons. On est loin de l'univers militaire. Interrogé par Le Figaro, Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, indique que l'onomastique des opérations militaires répond à une recherche de totale neutralité. "Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération" explique-t-il au Figaro

Cependant, comme le souligne Slate, "toutes les opérations ne sont pas nommées de manière neutre. Avec le développement des médias de masse, le nom a pris une importance particulière: il peut à lui seul servir d'outil de communication, voire de propagande". Et de citer l'opération américaine en Afghanistan en 2001, "Operation Infinite Justice" (justice sans limite) rebatisée "Enduring Freedom" (Liberté immuable), moins agressive pour le monde musulman. Avec les papillons, la France ne devrait vexer personne.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Union européenne examine le soutien, essentiellement financier, qu'elle prévoit d'apporter à l'intervention des troupes africaines et françaises en Centrafrique après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

 

L'UE devrait saluer, dans une déclaration attendue en fin de journée, le mandat accordé par le Conseil de sécurité aux forces françaises pour intervenir en soutien à la Misca (force africaine en RCA), a-t-on indiqué de même source.

 

Décidée à apporter un soutien à cette mission, l'UE examine plusieurs options, qui sont essentiellement d'ordre financier, a indiqué Michael Mann, le porte-parole du service diplomatique.

 

L'aide consacrée au fonctionnement de la Misca devrait être substantielle, probablement de plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources diplomatiques.

 

D'ores et déjà, Londres a proposé une aide logistique limitée à la France. Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier. Mais l'envoi de troupes britanniques n'est pas une option sur la table, a averti un porte-parole du ministère britannique de la Défense.

 

La France et la Grande-Bretagne ont renforcé ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Au cours des discussions à Bruxelles, des experts de l'UE avaient évoqué la possibilité de déployer le groupement tactique européen (battlegroup), dont l'objectif est de pouvoir participer rapidement à des opérations à l'étranger.

 

Créé en 2007, ce groupement n'a encore jamais été utilisé sur un théâtre d'opération. Pour le second semestre 2013, il comprend environ 1.500 militaires de cinq pays, dont le Royaume-Uni, qui le dirige.

 

Selon des sources diplomatiques, des responsables britanniques ont demandé que l'analyse des experts évoquant le déploiement du battlegroup ne soit pas communiquée aux Etats membres, appelés à décider.

 

Les Britanniques sont traditionnellement réticents à un renforcement des outils de défense commune au sein de l'UE, privilégiant l'Otan ou les accords ad-hoc entre pays.

 

Des responsables de certains pays ont par ailleurs mis en avant l'absence d'une demande par la France d'un déploiement de forces européennes.

 

Dans leur analyse, les experts de l'UE soulignaient que l'envoi d'une force militaire européenne serait susceptible de contribuer notablement au rétablissement de la sécurité pour la population, facilitant ainsi la distribution de l'aide humanitaire en Centrafrique.

 

L'UE a débloqué une aide humanitaire d'urgence de 20 millions d'euros depuis le début de l'année pour les victimes des violences en Centrafrique.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: Londres propose une aide logistique limitée à la France

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres propose une aide logistique limitée à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

 

Suite à la résolution à l'ONU autorisant une intervention militaire française en Centrafrique, le Royaume-Uni est en discussion avec la France pour apporter une aide logistique limitée, a déclaré un porte-parole du ministère à l'AFP.

 

Envoyer des troupes britanniques n'est pas (une option) sur la table, a ajouté le porte-parole, refusant de donner davantage de détails sur la nature de cette aide.

 

Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier.

 

La France et la Grande-Bretagne ont intensifié ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine.

 

Ce vote intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale.

 

La résolution 2127, adoptée à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France -- ancienne puissance coloniale -- autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

 

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois. Sa mission sera de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

 

La France a prévu de tripler son contingent en RCA, qui passera à 1.200 hommes.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
photo EMA

photo EMA

 

05/12/2013 à 19:33 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Le président François Hollande a annoncé ce soir une action militaire "immédiate" de la France en Centrafrique.

 

S'exprimant lors d'une courte déclaration télévisée, François Hollande a annoncé que les effectifs militaires français sur place en Centrafrique (650 actuellement) seront "doublés d'ici quelques jours pour ne pas dire quelques heures".

 

"La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire, elle sera là", a-t-il ajouté. "Cette intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès."

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
Violences en République centrafricaine et adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Bruxelles, le 5 décembre 2013 Ref 131205/03

 

Déclaration du porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur les violences en République centrafricaine et l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" La Haute Représentante suit avec une vive inquiétude la situation en République centrafricaine et condamne fermement les violences en cours. Elle exhorte les autorités centrafricaines à prendre leurs responsabilités pour une cessation immédiate des hostilités et pour protéger les populations civiles. Elle appelle l’ensemble des communautés centrafricaines à faire preuve de la plus grande retenue et à ne pas se livrer à des actes de représailles.

 

La Haute Représentante est par ailleurs fortement préoccupée par les rapports faisant état de graves atteintes aux droits de l’Homme en République centrafricaine et qui s’y produisent en toute impunité. Elle réitère que les auteurs de ces actes doivent être traduits devant la justice.

 

La Haute Représentante salue l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 (2013) relative à la République centrafricaine. Cette résolution rappelle avec force l’engagement de la communauté internationale en faveur de ce pays, qui vit une crise d’une ampleur inédite. La résolution répond à l’urgence et à la gravité de la situation en donnant un mandat sous Chapitre VII à la force africaine MISCA mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l’accomplissement de son mandat. Le rétablissement de la sécurité et la protection des populations civiles sont indispensables. Ils conditionnent la poursuite des projets de développement et permettraient un accès plus large des organisations humanitaires aux plus vulnérables.

 

Par sa résolution, le Conseil de sécurité souligne également la nécessité de faire avancer le processus de transition en République centrafricaine. La Haute Représentante appelle les autorités centrafricaines à mettre en œuvre sans délai l’accord de transition, de manière à maintenir l’objectif de l’organisation d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici à février 2015.

 

L’Union européenne reconnaît pleinement l’engagement et les efforts inlassables de ses partenaires africains en faveur d’une stabilisation du pays, des efforts auxquels elle entend contribuer, notamment à travers un soutien de la Facilité de paix pour l’Afrique à la MISCA. Elle reste fortement engagée pour contribuer activement, en coordination étroite avec les Nations unies et les autres partenaires, à une résolution de cette crise.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:45
RCA 04.12.2013 Service infographie du Figaro

RCA 04.12.2013 Service infographie du Figaro

 

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a appelé jeudi au déploiement des soldats français immédiatement après le vote de la résolution de l'ONU jeudi, qui doit autoriser une intervention française pour rétablir l'ordre en Centrafrique en soutien à la force africaine déjà présente.

 

Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution, a déclaré à l'AFP M. Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

 

Cet appel intervient alors que la situation s'est encore dégradée dans le pays, avec plusieurs morts et blessés dans des tirs jeudi matin à Bangui, et un massacre de civils peuls ayant fait au moins douze morts en début de semaine près de Boali, au nord-ouest de la capitale.

 

Jeudi matin, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué que quelque 1.200 soldats français (dont plus de la moitié sont déjà sur place) allaient intervenir entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président François Hollande.

 

Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite, a assuré M. Fabius, évoquant les jours qui viennent. Les 1.200 soldats viendront en appui de la Misca, la force africaine déjà présente en RCA, qui compte 2.500 hommes et devrait à terme être constituée de 3.600 soldats.

 

La sécurisation de Bangui peut se faire très rapidement mais il faudra aller en province, où se déroulent les massacres sans témoin, a estimé M. Tiangaye, jugeant les effectifs militaires étrangers insuffisants au regard de nos besoins de sécurisation.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait lui même préconisé l'envoi d'au moins 6.000 hommes, dans la perspective d'une future opération de maintien de la paix, a rappelé M. Tiangaye.

 

L'intervention française est déjà un élément très important, et sur le moyen et long terme, le nombre de troupes (étrangères) peut augmenter, a-t-il cependant estimé.

 

J'ai trois messages pour la communauté internationale: il faut tout mettre en oeuvre pour que le pays soit pacifié, il faut une aide humanitaire pour venir en aide aux populations en détresse, il faut enfin un soutien économique et financier pour appuyer le gouvernement afin de gérer la période de la transition devant aboutir à des élections en février 2015, a poursuivi M. Tiangaye.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite, la Séléka.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:45
photo Olivier Fourt

photo Olivier Fourt

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Quelque 1.200 soldats français participeront à l'intervention en République centrafricaine pour aider au rétablissement de la sécurité dans ce pays en proie au chaos, après le vote d'une résolution à l'ONU prévu jeudi, a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

 

Autour de 1.200 soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République, a déclaré M. Fabius aux médias BFM TV/RMC, précisant que ce serait dans les jours qui viennent.

 

Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite, a ajouté M. Fabius. Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne, a-t-il rappelé.

 

Un sommet franco-africain sur la paix et la sécurité en Afrique s'ouvre vendredi à Paris.

 

Tout le monde est là et nous avons prévu une réunion samedi après-midi autour de la Centrafrique, a souligné M. Fabius.

 

Il a répété que la France allait intervenir en appui de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats. La France compte déjà plus de 450 militaires sur le terrain et les autorités françaises avaient jusqu'à présent parlé d'une force française d'un millier de militaires, une fois les renforts prévus déployés.

 

Le but de l'intervention est d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections, théoriquement début 2015, a ajouté Laurent Fabius.

 

L'intervention française a le soutien de l'ensemble de la communauté internationale, a-t-il souligné. L'Union européenne va nous aider, la France ne sera pas toute seule, a-t-il affirmé, indiquant que des avions vont être mis à disposition par d'autres pays, sans plus de précisions.

 

L'UE a déjà débloqué 50 millions d'euros et les Etats-Unis entre 30 et 40 millions, pour financer la force de la MISCA, a-t-il ajouté.

 

La Centrafrique est en proie à l'anarchie et aux violences de bandes armées depuis le renversement en mars du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:45
Les militaires français de «Sangaris» à pied d'œuvre

 

 

04/12/2013 à 20:35 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - La phase active de l'intervention en Centrafrique ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, vendredi et samedi à Paris.

 

«Sangaris», ce papillon exotique qui prête son nom à l'intervention militaire française en Centrafrique, est sur le point de prendre son envol. «Tout est fin prêt, à Paris et à Bangui. On n'a plus qu'à appuyer sur le bouton», résume un haut chef militaire en expliquant que le millier d'hommes engagés dans l'opération n'attendent plus que le feu vert, jeudi, du Conseil de sécurité de l'ONU. Ou plus exactement celui de François Hollande, qui, en tant que chef des armées, donnera le top départ.

 

Car les Français, qui soutiendront la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) - laquelle reprendra le flambeau de troupes africaines, le 19 décembre -, resteront sous commandement national. Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on indiquait, mercredi, que la dernière phase de la planification était en cours. L'accent est mis sur la collecte du renseignement. La phase active de l'intervention ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tiendra vendredi et samedi à Paris. L'opération «Sangaris» pourrait durer de quatre à six mois.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre

 

À Bangui, les ultimes préparatifs se déroulaient aussi, notamment autour des pistes de l'aéroport international de M'Poko, «préparées» par les spécialistes du génie de l'air pour les rotations de gros-porteur Antonov. La logistique et les transmissions ont été «calées». Des éléments du 2e régiment d'infanterie de marine (Rima), débarqués à Douala du bâtiment Dixmude, ont été acheminés par train du Cameroun. Deux compagnies du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (Rpima), appartenant au détachement Boali présent en Centrafrique depuis 2003, constituent le socle des effectifs. Les 400 soldats stationnés à M'Poko avaient été rejoints, le week-end dernier à Bangui, par un peu plus de 200 militaires français supplémentaires.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre à proprement parler, «Sangaris» devrait «faire l'effet d'un électrochoc et avoir des conséquences dissuasives», commente un officier général qui connaît bien la Centrafrique. La priorité demeure la sécurisation de Bangui, de ses alentours ainsi que des deux axes essentiels, vers la Cameroun et vers le Tchad. Au-delà du pays «utile», une large partie du territoire centrafricain restera hors du champ d'intervention des militaires français. Les ex-rebelles de la Séléka se sont peu aventurés au sud d'une ligne joignant les villes de Bossangoa, Bambari et Bria. À l'extrême est, aux confins du Soudan, entre Birao, au nord, et Obo, en pays pygmée, au sud, un vaste territoire a toujours été une zone de non-droit. Au sud du pays, autour de Bangassou, un contingent tchadien et un camerounais sont déjà présents. Les militaires français de «Sangaris» vont s'efforcer d'accompagner le déploiement de la Misca, à laquelle reviendra la tâche de contrôler une assez large partie du pays. Une forme de pari? «Tout dépendra de la façon dont les forces africaines vont pouvoir prendre en compte leur mission de sécurisation», commente une source militaire proche du terrain.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: l'ONU prête à autoriser l'opération militaire

 

05 décembre 2013 par RFI, avec Karim Lebhour, correspondant à New York,

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte ce jeudi 5 décembre la résolution autorisant le déploiement d’une force africaine en Centrafrique, appuyée par des soldats français. Un premier pas vers la sécurisation du pays avant une éventuelle opération de maintien de la paix.

 

Avec cette résolution, la force africaine et les troupes françaises reçoivent l’autorisation de l’ONU d’utiliser la force et de mener des opérations de combat en Centrafrique pour sécuriser le pays et protéger les civils.

Mais le texte est aussi un compromis. Ce sont environ 5 000 hommes qui vont se déployer en République centrafricaine. Les experts militaires de l’ONU estiment qu’il en faudra deux fois plus. L’Union africaine et les États-Unis n’ont pas voulu d’une mission de maintien de la paix des Nations unies comme au Mali. L’argument américain est qu’une telle opération coûte trop cher. La résolution donne donc un délai de trois mois au-delà duquel le Conseil de sécurité jugera si la force africaine est suffisante ou s’il faut envoyer des casques bleus.

Sur le papier ce scénario ressemble beaucoup à ce qui a été fait au Mali. À une différence près : ceux qui sèment la terreur en Centrafrique ne sont pas des combattants ; les diplomates parlent de simples « voyous », dont la plupart sont âgés de 15 à 18 ans. Ils sont par ailleurs convaincus que les miliciens de la Seleka aussi bien que les anti-balaka n’offriront pas une grande résistance.

 

A (RE)LIRE : Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 


En France, l’union nationale. Ou presque

Comme pour le Mali, la classe politique française – de droite comme de gauche – est quasi-unanime sur la nécessité d'intervenir.

Ce mercredi 4 décembre, à quelques heures du feu vert des Nations unies, c'est l'union nationale qui prévalait au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale. À l’instar du député UMP Patrick Ollier, la grande majorité des députés approuve l’intervention française en Centrafrique. « Il y a un problème de génocide qui risque d’intervenir, il y a des problèmes de sécurité extrêmement graves, puisqu’il y a des bandes armées qui pillent, qui volent, qui violent. On ne peut pas laisser faire les choses. Il ne s’agit pas d’être gendarme, mais de faire en sorte de rétablir la paix », a affirmé Patrick Ollier.

Une analyse partagée par l'UMP Philippe Gosselin. Habituellement très critique contre le gouvernement, il félicite cette fois l'action du président Hollande. « Je crois que nous avons une mission à assumer et nous devons l’assumer. De ce point de vue là, je serai derrière le président de la République. »

Face à cette union nationale droite-gauche, les seules grosses critiques proviennent des rangs communistes, qui dénoncent à demi-mot une action digne de la Françafrique. Des
critiques balayées par le socialiste Bruno Le Roux : « La situation de la France est aujourd’hui totalement différente de celle d’il y a quelques années, quand elle prétendait intervenir pour son intérêt. Elle intervient là pour la sécurité mondiale, pour la protection des populations en Afrique, c’est-à-dire le contraire exact de ce qui a été pendant des années une politique de mainmise. »

Après le feu vert de l'ONU, l'intervention française devrait intervenir en fin de semaine.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:45
Quel scénario politique en Centrafrique ? (actualisé)

 

1 décembre 2013 Henri Weill., Ainsi va le monde !

 

L'intervention militaire française a pour objectif premier de mettre fin au désastre humanitaire, "pré-génocidaire" pour reprendre une expression utilisée aux Etats-Unis. De reprendre la main, également, sur la Séléka, coalition-paravent que l'on pourrait comparer vaguement à ces compagnies de routiers ou de cottereaux que la France du Moyen-Age redoutait tant. Des soldats mercenaires qui s'enrôlaient dans une "armée" mais aussi pillaient et combattaient pour leur propre compte. L'hétéroclite Séléka abrite également des islamistes, trop heureux de bénéficier d'une totale autonomie dans un pays sans Etat, une zone de non-droit qui doit être protégée pour éviter qu'un arc de cercle formé par les Shebab, Aqmi, Boko Haram et d'autres ne se forme de l'Océan Indien à l'Atlantique. C'est là, le deuxième travail d'une armée française mandatée par l'ONU. Bien que les ex-présidents Patassé et Bozizé aient largement contribué à démanteler leurs forces armées, des officiers supérieurs centrafricains souhaitent apporter leur concours aux Français.

 

Reste le troisième élément d'une intervention qui ne peut réellement réussir que si elle est accompagnée d'un scénario politique. Michel Djotodia, président de transition est depuis toujours hors-jeu. Son Premier ministre, Nicolas Tiangaye n'apparaît pas non plus comme l'homme de l'avenir. Alors qui ? Des noms d'hommes en place circulent mais...Une personnalité n'ayant eu aucun engagement ces dernières années ? Les temps ont changé et la France n'imposera plus. Avec sourire et discernement, un opposant centrafricain dit : "Mais elle peut éclairer !". Le même rejoint par d'autres, espère que Paris a envoyé un émissaire prendre le poul d'Omar El-Béchir, "infréquentable" président du Soudan mais qui peut influer sur les Soudanais de la Séléka. Dans la région, le Cameroun est inquiet, le Congo voudrait jouer un rôle et le Tchad qui l'a joué s'y est brûlé. L'Afrique du sud, elle, concurrente économique et partenaire politique de la France est "dans les startings-blocks".

 

S'il n'y a pas pour l'instant d'homme providentiel face au gouffre, des scénarios sont murmurés. Ainsi, celui de la création d'un conseil de défense, composé de militaires, de membres du clergé et de la société civile. Une instance chargée de désigner un Premier ministre et un "gouvernement resserré". Mais pour l'heure, il ne s'agit que de supputations. Une autre hypothèse, évoque la nomination d'un haut représentant de l'ONU pour administrer provisoirement  le pays.

 

Ce qui est évident, c'est que la coulisse s'agite ! Y compris à Paris, qui a rappelé son ambassadeur à Bangui. Serge Mucetti pourrait être remplacé disait-on samedi soir, par un diplomate actuellement directeur de cabinet d'une ministre.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:56
RCA: le général Soriano à la tête de l'opération française «Sangaris»

04 décembre 2013 Olivier Fourt - RFI

 

La France espère faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la crise en Centrafrique au plus tard le jeudi 5 décembre. Le général Francisco Soriano prendra la tête de l'opération française en Centrafrique. Une opération baptisée « Sangaris », du nom d'un papillon rouge que l'on trouve dans les forêts centrafricaines. Le général dirige actuellement les forces françaises au Gabon. 

C'est un officier expérimenté de 54 ans qui dirigera l'opération Sangaris en République centrafricaine, dès que Paris en aura donné le feu vert. Francisco Soriano est un général de brigade. En 2011, il a pris la tête de la 7ème brigade blindée de l'armée de terre, avec laquelle il fut engagé en Afghanistan de novembre 2012 à avril 2013.

Il a pris ensuite la tête des forces française au Gabon. Une mission qui chapeaute d'ailleurs l'opération Boali et ses 400 hommes déjà déployés en République centrafricaine.

 

→ A (RE)LIRE: Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

En RCA, le général Francisco Soriano commandera au total un millier d'hommes, environ, qui viendront soutenir la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce sera une mission de courte durée, environ six mois. Pas question donc de rééditer l'opération Serval, affirme le ministrre français.

 

→ A (RE)LIRE : Nouvelles exactions en Centrafrique

 

Paris prend d'ailleurs soin de préciser que l'opération Sangaris servira d'appui de la mission africaine. La France compte d'ailleurs faire adopter dès jeudi une résolution aux Nations unies dans laquelle ce rôle d'appui sera bien spécifié. C'est à la Misca que reviendra la tâche d'assurer la protection des civils et la stabilisation de l'Etat.

 

L’opération Sangaris

Les Français l'ont baptisé opération Sangaris, du nom d'un papillon rouge de Centrafrique. L'armée française est en train de se mettre en position d'intervenir dans ce pays. Après les renforts à Bangui, d'autres troupes sont en train de se rapprocher des frontières de la Centrafrique afin d'être en mesure d'entrer dans le pays dans les plus brefs délais quand les Nations unies l'auront décidé.


■ REPORTAGE : Au Cameroun, 350 militaires français se préparent au départ

Notre envoyé spécial, Olivier Fourt, suit un groupe de 350 militaires français, actuellement au Cameroun. Un convoi ferroviaire et un convoi routier sont prévus depuis le Cameroun afin de pré-positionner ces soldats à la frontière.

Les soldats français à Douala en route vers la Centrafrique
(01:38)
 

Reportage au Cameroun

 
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI

photos Olivier Fourt - RFI

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:55
Le général Francisco Soriano à la tête de l'opération Sangaris

 

03/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG) depuis cet été, va diriger l'opération Sangaris de soutien à la MISCA africaine. En toute logique puisque la Centrafrique dépend des FFG de Libreville dans le dispositif prépositionné français. En janvier pour le Mali, de la même manière, le général Grégoire de Saint-Quentin s'était vu confier le commandement de l'opération Serval alors qu'il était chef des Éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le général Soriano, 54 ans, est issu des troupes de marine. Il fut chef de corps du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier de 2002 à 2004. Promu général de brigade en 2011, il dirige la 7e brigade blindée, dont l'état-major se situe à Besançon. Le général de brigade Francisco Soriano a assuré le commandement du contingent des éléments français (NCC) en Afghanistan lors du désengagement et la dissolution de la force Pamir de décembre 2012 à mai 2013.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:45
Centrafrique : l'adoption de la résolution prévue pour jeudi

 

 

04.12.2013 Le Monde.fr avec AFP

 

Selon un récent rapport de l'ONU, la force en République centrafricaine devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité sont parvenus dans la soirée du mardi 3 décembre à un consensus sur un projet français de résolution sur la crise en République centrafricaine, qui devrait être adopté à l'unanimité jeudi matin, selon des diplomates à l'ONU.

 

La résolution donne mandat à la force panafricaine présente en RCA (Misca) pour se déployer « pour une période de douze mois », avec une clause de révision au bout de six mois, afin de « protéger les civils et de rétablir l'ordre et la sécurité par les moyens appropriés ». Elle autorise aussi les forces françaises en RCA à « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'exercice de son mandat ».

 

Le texte est placé sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU qui prévoit le recours à la force. La résolution demande aussi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de présenter dans les trois mois un rapport donnant des recommandations pour « une transformation éventuelle de la Misca en opération de maintien de la paix de l'ONU » si les conditions politiques et de sécurité dans le pays le permettent.

 

Cette transformation ne sera pas automatique, a tenu à souligner mardi devant la presse l'ambassadeur français Gérard Araud. « A ce stade il est difficile de savoir si la force africaine avec le soutien des forces françaises sera capable de faire le travail », a-t-il expliqué. « Si la force africaine fait le travail, il n'y aura pas besoin d'une force de maintien de la paix ». Selon un récent rapport de l'ONU, une telle force devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Lire : Centrafrique : l'ONU envisage l'envoi de 6 000 casques bleus

 

LES ETATS-UNIS RÉTICENTS

 

La résolution prévoit aussi la création d'une commission d'enquête sur les droits de l'homme, un embargo sur les armes à destination de la RCA et la menace de sanctions ciblées contre les responsables d'exactions et ceux qui tenteraient de bloquer la transition politique en RCA.

 

Selon des diplomates, les Etats-Unis étaient réticents à la mise en place rapide d'une opération de maintien de la paix. Ils refusaient par ailleurs une solution mixte du type de l'Amisom (mission de l'Union africaine en Somalie, composée d'Africains mais financée par l'ONU et l'Union européenne).

 

Aux termes de la résolution, la montée en puissance de la Misca, qui doit atteindre 3 600 hommes à effectif plein mais n'en compte pour l'instant que 2 500, sera financée par un fonds fiduciaire alimenté par des contributions volontaires. Selon M. Araud, le contingent français en Centrafrique sera chargé non seulement de rétablir l'ordre dans la capitale Bangui, mais aussi de « sécuriser les axes routiers pour permettre un accès humanitaire ».

 

La France a commencé à renforcer ses effectifs en Centrafrique, où elle devrait lancer dans les prochains jours une opération pour rétablir l'ordre dans un pays en proie au chaos. Selon le ministère de la défense français, plus de 600 hommes se trouvent déjà à Bangui.

 

lire (édition abonnés) : Centrafrique : Paris est prêt à intervenir militairement

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:50
Engagée au Mali et en Centrafrique, la France retire ses militaires du Kosovo

 

03.12.2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca (AFP)

 

La France a décidé de retirer ses derniers militaires, environ 300, qui participent à la force de l’Otan au Kosovo, la KFOR, en mettant en avant les impératifs de ses autres opérations, en particulier au Mali et en Centrafrique, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques, rapporte aujourd’hui l’AFP.

 

Le retrait de la France de la Kfor, se fera progressivement jusqu’en juin 2014 dans le cadre du processus régulier de renouvellement des effectifs de cette mission qui compte encore environ 5.000 hommes.

«Nous savons tous que la France a de nombreux engagements sur d’autres théâtres d’opération», a réagi à l’annonce du retrait de la France le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance à Bruxelles.

Elle «a contribué de manière significative à la Kfor» et «je crois que, sur la base du principe de solidarité, nous serons en mesure de combler le départ» des soldats français, a-t-il ajouté.

Alors que le Kosovo avait accédé à la pleine souveraineté, le 10 septembre 2012, la Kfor déployée par l’Otan en 1999 était alors passée en force de dissuasion, afin de pérenniser la stabilité et la sécurité de ce pays situé aux portes de l’Union européenne.

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX), compétente, elle, dans les domaines de la police, de la justice et des douanes.

Présente dès le début de l’intervention menée par l’Otan, à partir de 1999, la France était toujours activement investie au Kosovo aux côtés de ses alliés.

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Kosovo pour inspecter le contingent français de la KFO (Archives/EMA/Armée de terre française)

 

Cinquième contributrice de la Kfor, sur un total de trente nations, plus de 300 soldats français étaient aujourd’hui déployés sur ce théâtre, principalement au nord, ainsi que certains éléments insérés à l’état-major.

Les forces françaises avaient plus spécifiquement la responsabilité de la sécurité à des postes administratifs et frontaliers particulièrement sensibles, qu’ils soient officiels ou sauvages, de démanteler les barrages routiers, de monter des points de contrôle des véhicules, ainsi que d’effectuer des patrouilles.

Les forces françaises participaient ainsi à la lutte contre le terrorisme, en empêchant l’approvisionnement en armement et en explosifs des groupes extrémistes installés dans le nord du pays par la Serbie qui n’a jamais accepté l’indépendance du Kosovo jusqu’à la conclusion en avril 2013 d’un accord de normalisation par lequel la Serbie ne reconnaît toutefois pas formellement l’indépendance de ce qui reste, pour elle, une province serbe.

Paris a justifié son retrait par son implication au Mali, et prochainement en Centrafrique, qui sollicitent d’importants moyens en terme d’hommes et de matériel.

La France continuera cependant à participer à l’état-major de la Kfor, et sera prête à envoyer des renforts si la situation sécuritaire l’exigeait au Kosovo.

Certains pays, dont l’Allemagne, premier contributeur à la Kfor avec près de 700 militaires, mettent en garde contre un désengagement trop rapide alors que la situation reste «tendue» dans le nord du Kosovo, malgré la signature de l’accord de normalisation.

M. Rasmussen a donc insisté mardi sur la nécessité de maintenir «un niveau suffisant» de soldats de la Kfor «pour assurer le succès de l’accord entre Belgrade et Pristina».

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 20:20
Centrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Le 28 novembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté dans le port de Douala au Cameroun. Depuis le 1erdécembre, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée sur ce bâtiment ont entamé les opérations de débarquement. Après une quinzaine de jours passés à bord du BPC, ils ont ainsi pris pied sur le sol camerounais.

 

La mission Corymbe permet d’embarquer à la mer une force appelée « réserve opérationnelle embarquée » (ROE). Depuis le 21 novembre, Corymbe est assurée par le BPC Dixmude et escortée par l’aviso commandant l’Herminier. En quittant Toulon le 16 novembre, le BPC a accueilli, en plus de deux hélicoptères Gazelle, un détachement de 350 militaires de l’armée de terre.

 

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, ont été débarqués et rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Désormais, cette force constitue une réserve prépositionnée à terre. Elle est susceptible d’être engagée dans toute opération que viendrait à ordonner le Président de la République.

Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Central African Republic crisis: France sends more troops

 

2 December 2013 09:55 GMT BBC Africa

 

The first reinforcements to the French force in the Central African Republic (CAR) are deploying in a bid to restore order after a rebel takeover.

 

Some 200 troops have arrived, with another 500 expected imminently.

 

Some former rebel forces have reportedly been leaving the capital, Bangui, as the French troops arrived in the city.

 

More than 10% of the 4.6 million population have fled their homes since Michel Djotodia seized power in March.

 

He is the country's first leader from the minority Muslim community. Muslim-Christian sectarian attacks have led to warnings of a genocide.

 

CAR is rich in minerals but has suffered numerous coups, mutinies and conflicts since independence from France in 1960, leaving most of its people in poverty.

 

The UN is due to discuss taking control of the peacekeeping force this week.

 

There are currently some 2,500 African Union troops in CAR, due to be increased to 3,600 by January 2014.

 

The AFP news agency reports that fighters from the Seleka former rebel group have been leaving Bangui under cover of darkness in recent days.

 

"The Seleka are leaving Bangui, but what will they do in the bush? Who will go and disarm them in the forest?" the agency quotes an unnamed diplomat as asking.

 

While 460,000 people need shelter, more than a million require food aid, the UN says.

 

It is not known how many people have been killed in the conflict this year because it is too dangerous to access the rural areas where most killings occur, a UN spokeswoman told the BBC.

 

However, she said that in the Bossangoa area alone, one of the worst-hit areas about 300km (185 miles) north of the capital, Bangui, several hundred people had been killed in the first two weeks of September.

 

The unrest in CAR has led to fears that the violence could spread to its neighbours, several of which are trying to emerge from years of conflict and remain extremely unstable, such as South Sudan, the Sudanese region of Darfur, Chad and the Democratic Republic of Congo.

 

France currently has about 400 soldiers stationed in Bangui. Their mission is to protect French nationals.

 

Last week, France said it would send another 1,000 troops to help stabilise the country.

 

Armed gangs, mainly former Seleka fighters, who are mostly Muslim, now control most of the landlocked country.

 

Some are mercenaries from neighbouring countries, such as Chad and the Darfur region of Sudan.

 

Mr Djotodia has formally disbanded the rebels and integrated many fighters into the national army.

 

But some former rebels have continued to loot schools and hospitals, as well as attacking villages, prompting the emergence of local civilian protection groups.

 

The government in Bangui denies targeting any group, but recognises the rise in inter-community violence.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

 

PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, avec à son bord quelque 350 hommes et une centaine de véhicules, est arrivé jeudi dans le port de Douala (Cameroun), au moment où la France s'apprête à intervenir en Centrafrique, a indiqué vendredi l'état-major des armées.

 

Venant de Toulon, ce bâtiment de projection et de commandement "est entré hier (jeudi) dans le port de Douala", a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.

 

"Il y a dans le BPC environ 350 hommes et un peu moins d'une centaine de véhicules. Vous avez des moyens de combat (...) et des moyens de logistique", a-t-il précisé.

 

"Sans préjuger des décisions qui pourraient être prises, les armées françaises ont entamé le débarquement des hommes et du matériel qui étaient présents sur ce BPC et, en accord avec les autorités du Cameroun, ces hommes vont rester à proximité de Douala", a indiqué le colonel Jaron.

 

"Cela fait partie des mesures conservatoires que les armées françaises sont en train de prendre, compte tenu de la situation en République centrafricaine", a expliqué le colonel.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Plus de 200 militaires français sont arrivés en renfort à Bangui

 

PARIS, 01 déc 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui, ce qui porte à "plus de 600" les effectifs français dans la capitale centrafricaine avant le lancement attendu d'une opération pour rétablir l'ordre dans le pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense.

 

Le détachement déployé à l'aéroport est composé notamment de spécialistes des transmissions et du service des essences. Ce déploiement a été réalisé en préparation "à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme la souhaité le Président de la République", précise l'état-major des armées sur le site de la Défense.

 

Paris a annoncé la semaine dernière le déploiement d'environ un millier de soldats français, qui devront officiellement appuyer la force africaine, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), déjà présente dans le pays.

 

Dans les jours qui viennent, une dizaine de rotations d'avions gros porteurs Antonov 124 achemineront le matériel nécessaire à l'installation du contingent français, indique l'état-major. "Si la situation l'exige, la force est également en mesure d'assurer la protection des ressortissants français", précise-t-il.

 

Jeudi, les effectifs français en Centrafrique s'élevaient, selon l'état-major, à 433 militaires, après l'arrivée d'une unité du génie de l'air qui a entrepris d'aménager l'aéroport pour préparer le déploiement de la force française et des contingents africains de la Misca."

 

Par ailleurs, environ 350 hommes et une centaine de véhicules ont débarqué ces derniers jours d'un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, dans le port de Douala, au Cameroun. Selon l'état-major, ce détachement devait rester dans un premier temps "à proximité de Douala", à environ 600 km de la frontière centrafricaine.

 

Dimanche, quelque 500 militaires congolais ont de leur côté quitté Brazzaville pour renforcer la force africaine en Centrafrique.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: arrivée de 500 soldats du Congo

 

1 décembre, 2013 - 23:33 GMT BBC Afrique

 

C'est dans la soirée de dimanche que les 500 soldats congolais sont arrivés à l'aéroport de Bangui.

 

Ils ont immédiatement rejoint leur base, située juste à côté de l'aéroport.

 

Ils viennent renforcer la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale (FOMAC) déjà déployée sur place, dans sa mission d'appui au rétablissement de l'ordre en Centrafrique.

 

Jusqu'au 19 décembre, le mandat de la FOMAC est d'aider la gendarmerie, l'armée et la police à rétablir l'ordre.

 

C'est ensuite la MISCA, la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, qui prendra le relais.

 

La MISCA, qui bénéficiera du soutien logistique de l'ONU, comprendra 3.600 hommes.

 

L'arrivée des 500 soldats porte à un millier le nombre de troupes congolaises sur le sol centrafricain.

 

Le Congo Brazzaville est d'ailleurs le plus gros contributeur de la force africaine. Et c'est un Congolais, le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui sera à la tête de la MISCA.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, les habitants de Bangui se disent soulagés par cette arrivée d'un nouveau contingent.

 

Le pays est sous le coup d'un couvre-feu depuis vendredi.

 

Conférence nationale

 

Par ailleurs, le président de transition , Michel Djotodia, a annoncé dimanche la tenue prochaine d’une conférence nationale devant permettre à son pays de remédier à une profonde crise humanitaire et sécuritaire.

 

"Sur recommandation des chefs d’Etat de la CEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, 10 pays), une conférence nationale sera organisée, afin de permettre aux Centrafricains de se parler et de trouver les remèdes aux maux qui gangrènent notre société et la nation tout entière", a déclaré M. Djotodia dans un discours, à l’occasion de la fête nationale.

 

"La réconciliation entre fils et filles de la Centrafrique est la voie incontournable à prendre", a-t-il encore dit, sans préciser la date à laquelle sera organisée la conférence nationale.

 

L’ancienne colonie française appelée l’Oubangui-Chari a été rebaptisée République Centrafricaine par son premier président Barthélémy Boganda, le 1er décembre 1958.

 

Depuis l’indépendance, le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont le dernier date de mars 2013, quand Michel Djotodia a renversé le général François Bozizé, avec le soutien de la Séléka, un mouvement rebelle officiellement dissous depuis plusieurs mois.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

 

30/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après l’annonce mardi de l’envoi par la France d’un millier de soldats en Centrafrique les ex-rebelles détalent et quittent enfin la capitale centrafricaine où ils terrorisaient la population depuis des mois, rapporte l’AFP.

 

«De tous les quartiers, les mêmes informations remontent: des Séléka s’en vont, ils quittent Bangui», a confié à l’agence de presse sous couvert de l’anonymat un haut diplomate occidental en poste en Centrafrique.

Toujours selon la même source, il est impossible toutefois de chiffrer ces départs qui se font surtout de nuit quand la ville est sous couvre-feu.

Même constat d’un responsable d’une organisation humanitaire, rapporte l’agence française. Le mouvement a débuté dès que la France a annoncé officiellement qu’elle envoyait des renforts en Centrafrique pour épauler la force africaine déployée dans le pays et que ses troupes interviendraient dès le vote, attendu dans les prochains jours, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

«En quelques jours, toutes les agressions ont cessé», constate ce responsable humanitaire alors que depuis début novembre la ville était en proie aux exactions des ex rebelles de la Séléka qui a renversé en mars dernier le régime du président François Bozizé.

 

 

Infographie localisant les conflits et la crise humanitaire en République centrafricaine (AFP)

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération, dit la Défense française, vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

Au contraire des pick-up bondés d’hommes en uniformes dépareillés qui terrorisaient la capitale et qui ont quasiment disparu des principales artères de la ville, les paras français chargés de tenir l’aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens se font pour leur part de plus en plus visibles avant l’arrivée des renforts et multiplient les patrouilles à bord de leur blindés.

Personne ne semble douter de la capacité des Français à rétablir rapidement l’ordre et de sécurité dans la capitale et sur les principaux axes routiers menant au Cameroun et au Tchad, il restera toutefois à voir ce qu’il en sera dans l’ensemble du pays. Mais, «Qui ira  déloger les rebelles de la Séléka dans la forêts?», s’interroge-t-on.

 

Mini-sommet le 7 décembre à Paris

Un mini-sommet sur la Centrafique se tiendra le 7 décembre à Paris, après un vote à l’ONU sur le sujet et dans la foulée d’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, a annoncé samedi la présidence française, rapporte l’agence France-Presse.

Une quarantaine de dirigeants africains se réuniront les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, à l’initiative du président français François Hollande.

Le mini-sommet se tiendra dans la foulée et après le vote, prévu en milieu de semaine, d’une résolution de l’ONU autorisant le déploiement d’une force africaine soutenue par la France en Centrafrique.

Il réunira, outre M. Hollande, une dizaine de participants parmi lesquels le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les dirigeants des pays voisins ainsi que le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, a-t-on précisé de même source.

L’ancienne colonie française est plongée dans le chaos depuis le renversement, le 24 mars, du président François Bozizé par Michel Djotodia, le chef d’une coalition rebelle, la Séléka, aujourd’hui dissoute mais dont les éléments continuent à semer la terreur dans le pays.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories