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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:45
Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) à Bambari

9 janv. 2015Crédit : Etat-major des armées / ECPAD

19 décembre à Bambari Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) pour un vol de reconnaissance au-dessus de Bambari.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines en République centrafricaine ont été marquées par une situation sécuritaire stable et par des visites d’autorités civiles et militaires auprès des soldats engagés dans ce pays.

 

Le 23 décembre, le chef d’état-major des armées s’est rendu aux côté des soldats déployés à Sibut et à Bangui, rappelant que le déploiement progressif de la force de l’ONU devrait permettre d’ici à la fin mars 2015, de décroitre l’effectif de la force Sangaris. La visite du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël a également visé à saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre, tant au sein de la force Sangaris qu’au sein de l’EUFOR.

 

Sur le plan sécuritaire, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement calme à Bangui.

 

Dans l’Est du pays, la zone d’action du GTIA Korrigan était relativement calme en fin d’année. Une tension reste néanmoins perceptible dans le triangle Sibut / Dekoa / Bambari. A partir du 19 décembre, une reconnaissance a été conduite entre Sibut et Damara afin d’agir contre des groupes armés susceptibles de sévir le long de l’axe routier. Le 24 décembre, des éléments de Sangaris engagés dans un mission de reconnaissance du village de Féré ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus équipés d’armes de chasse et d’AK47. Après avoir riposté et manœuvré contre ces individus installés en défensive, la force Sangaris a réussi à rétablir la sécurisation de l’axe, sur lequel est observé une augmentation de la circulation des marchandises.

 

Le 16 décembre, le général Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union européenne, EUFOR RCA. Il a relevé le général Lion, qui a commandé cette mission depuis son lancement le 1er avril 2014. L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés. La France est nation cadre de cette mission, commandée par le général de division français Philippe Pontiès. Elle y participe à hauteur de 260 militaire sur un effectif total de 700 hommes en provenance de 14 Etats.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense

 

06/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui. Associés à sa famille et à son « chez soi », le courrier et les colis reçus en opération sont essentiels au moral du soldat. Le service postal interarmées de la défense participe aux attentions portées à la condition du personnel et de l’environnement humain en opération.

 

« En cette période de fêtes de Noël, il y a énormément de colis qui sont arrivés », témoigne l’adjudant-chef Thierry, vaguemestre de la force Sangaris. Ces dernières semaines ont été bien chargées pour le bureau postal du camp de M’Poko. Quelques milliers de colis ont transité depuis le service fret de l’aéroport jusqu’en brousse pour être distribués. Par exemple, le 31 décembre, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui.

 

Le bureau postal du camp de M’Poko ventile le courrier pour tous les militaires des éléments français en Centrafrique, aussi bien ceux de Sangaris que ceux de Eufor. Après avoir réceptionné les sacs postaux, « nous distribuons rapidement les colis à nos collègues des détachements par le biais des « référents compagnie ».  Ceux qui sont sur M’Poko ont leur colis le soir même et ceux qui sont sur les postes avancés (Bambari, Sibut..) les auront un peu plus tard »,  explique l’adjudant-chef Thierry. Répartis sur plusieurs emprises, les militaires français reçoivent le courrier et les colis réacheminés via les convois routiers logistiques ou par les liaisons aériennes internes théâtre.

 

Deux fois par semaine, le vaguemestre va récupérer le fret postal. Parallèlement à cela, il propose d’autres services : « Nous vendons les timbres français et les colissimo, réceptionnons et distribuons les colis. ». Des forfaits tarifaires existent pour faciliter aux familles l’envoi des courriers et colis. « Le lien avec les familles au travers le courrier est essentiel. », c’est pourquoi ces dernières ne paient qu’au tarif France leurs courriers et frais postaux. Les délais d’acheminement sont relatifs. Il y a toujours quelques erreurs d’aiguillage, mais la venue du colis fait oublier ce détail.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défenseSangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense
Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défenseSangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
Immersion en brousse avec le 3e RIMa en République centrafricaine

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

 Alors que la force SANGARIS vient de fêter Noël, la mission continue pour nos soldats. Notre caméra les a suivis à Bambari, où est basée une partie du groupent tactique interarmes Korrigan, notamment armé par le 3e RIMa. Plongez dans leur quotidien au sein de la population centrafricaine à travers cette interview illustrée de leur colonel.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Sangaris : dans la peau d’un maître de chien

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’adjudant William, 33 ans, est déployé en République centrafricaine (RCA) depuis le mois d’octobre pour une durée de quatre mois. Chef de chenil sur le camp de M’Poko de Bangui, il commande en plus de son propre chien une équipe de quatre maîtres de chien.

 

Affecté au 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT) basé à Suippes, il y exerce le métier de maître de chien depuis 2008. Auparavant, il a servi au 1er Régiment de Tirailleurs (1er RT)  pendant 6 ans, puis au 526e bataillon du train (526e BT) durant 2 ans.

 

Entré en service en 2000, en qualité de sous-officier, il a tout d’abord suivi la formation initiale à St Maixent avant de se spécialiser dans l’infanterie, à Montpellier. Au terme de ces formations de base, il a rejoint Suippes pour y suivre durant 6 mois une formation spécifique pour devenir maître de chien.

 

A bientôt 15 ans de service, l’adjudant William travaille aujourd’hui avec son 7e « binôme ». Cette expérience lui permet d’en faire un allié très performant : « Haixer », un berger allemand âgé de 3 ans, est capable de faire des bonds de près de 2,5 mètres sans élan pour intercepter un individu hostile !

 

Au camp de M’Poko de Bangui, il encadre une équipe de quatre autres maîtres de chien. « Une journée type du groupe cynotechnique se décline selon le programme suivant : le matin, alimentation des chiens à 6h00, ensuite nettoyage du chenil à 8h00, à l’issue entrainement des chiens en fonction de la journée. » L’entretien des chiens par leur maître est minutieux et l’intervention du vétérinaire du théâtre est très rare. Les conditions de vie rustiques et difficiles sont anticipées par les maîtres de chien. Ainsi, pour une opération extérieure de quatre mois, une semaine d’acclimatation sur le théâtre suffit aux chiens. Leur régime alimentaire est identique à leurs habitudes françaises : croquettes et bouteilles d’eau (3 bouteilles/ jour/ chien) pour leurs repas. Ils rajoutent en plus, chaque jour, un cachet de Doxycycline car le chien peut également être victime du paludisme.

 

Sur le théâtre d’opération, l’adjudant William nous explique que « la plus-value d’une équipe cynotechnique pour l’infanterie est : l’appui au combat débarqué, être utile sur des reconnaissances d’objectifs, la dissuasion avec principalement de la protection contre la foule». Très fier de son chenil, l’adjudant est impliqué dans la gestion de ses équipes et appliqué dans l’exécution des missions qui lui sont confiées. Signe de la réussite de leur intégration parfaite au sein de la force Sangaris, ils sont toujours très bien acceptés dans les patrouilles avec les sections.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : dans la peau d’un maître de chienSangaris : dans la peau d’un maître de chien
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 16 décembre dernier, le général Jean-Marc Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union Européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Il a relevé le général Thierry Lion, qui a guidé l’EUFOR RCA au cours des huit premiers mois de l’opération.

 

« Les objectifs et l’esprit restent inchangés » a déclaré le général Bacquet, « EUFOR sera centrée sur la population, dans la perspective du transfert de notre zone d’opérations à la Mission onusienne MINUSCA en mars 2015, et de la préparation d’une nouvelle initiative européenne de conseil aux futures Forces Armées Centrafricaines ».

 

L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés.

 

Européenne et multinationale, EUFOR RCA comprend trois composantes complémentaires : un bataillon d’infanterie multinational, une force de gendarmerie et une unité de forces spéciales. Auxquels s’agrègent des éléments d’appui et de soutien ; l’ensemble étant aux ordres d’un poste de commandement (PC) de théâtre.

Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaineUn nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine
Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 19 au 30 décembre 2014.

 

Ces derniers jours étaient partagés entre une ambiance relativement festive en république Centrafricaine avec les différentes organisations de rassemblements et de distributions de cadeaux à la population par les autorités locales et une ambiance tendue avec des regains de tension. Malgré tout, les missions de la force Sangaris se poursuivent afin de maintenir un niveau minimal de sécurité sur le territoire.

 

A Bangui, les militaires partis plusieurs jours sur une mission de reconnaissance d’axe entre Bangui et Bossembélé (au nord-ouest de la capitale) sont bien rentrés le 22 décembre au camp de M’Poko. Au-delà de la sécurisation de l’axe et de leur rôle de dissuasion sur les bandits coupeurs de route, les soldats français ont également participé, avec les forces de sécurité intérieures (FSI) locales et les soldats de la MINUSCA, à des réunions de prise de contact avec les autorités locales. En parallèle, les sapeurs du GTIA Picardie ont œuvré sous les yeux admiratifs de la population à la réhabilitation d’un pont à Bossembélé.

 

A l’Est, la situation s’améliore malgré la tension ambiante liée à la présence de brigands qui agissent ponctuellement dans la zone. Les réunions et échanges quotidiens entre les représentants des anti-balaka, des ex-séléka et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris se poursuivent et stabilisent la région. Toutefois, plusieurs prises à partie de la force par des groupes armés ont eu lieu dans des quartiers de Bambari.

 

La dernière semaine de l’année 2014 a été marquée par les visites du chef d’état-major des armées le 23 décembre et du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël en République centrafricaine. Les autorités ont pu saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre : la force Sangaris et l’EUFOR, à Bangui comme en province (Bambari et Sibut).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
 Opération Sangaris : Un an d'existence

 

22/12/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Un an après le lancement de l’opération SANGARIS, plongez dans le quotidien des militaires français en République centrafricaine.

 

Après 12 mois d’intervention, un niveau de sécurité minimal a été rétabli, permettant aux soldats de recentrer leur dispositif sur les zones les plus sensibles. Ils interviennent en soutien de la MINUSCA, la force de l’ONU qui poursuit l’effort de stabilisation dans tout le pays. Notre caméra a suivi les soldats français du 1er régiment d’infanterie (1er RI) qui arment actuellement le groupement tactique interarmes Picardie à Bangui.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en CentrafriqueSangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:45
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.

 

Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.

 

 Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.

 

 Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
RCA: entre 6000 et 10000 enfants-soldats dans des groupes armés

 

19-12-2014 Par RFI

 

L’ONG britannique Save the Children a publié hier, jeudi, un rapport intitulé « Piégés dans une zone de combat » consacré à l’« urgente nécessité de démobiliser » les enfants-soldats en Centrafrique. L’ONG rappelle qu’entre 6 000 et 10 000 enfants se retrouvent aujourd’hui dans un groupe armé alors qu’ils étaient 2 500 au début du conflit. Ce rapport est publié à Dakar, au siège régional de l’organisation.

 

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) se sont rassemblés sur la place de France du camp de Gaulle afin de commémorer le premier anniversaire de l’opération Sangaris,et l’engagement des EFG en Centrafrique.

 

Présidé par le général Soriano, commandant des EFG (COMELEF Gabon) et premier commandant de l’opération Sangaris, cette cérémonie s’est déroulée en présence de Son Excellence Monsieur Renaux, ambassadeur de France au Gabon. Après la levée des couleurs et la lecture d’un ordre du jour, les autorités ont procédé à un dépôt de gerbe en mémoire des trois militaires morts au combat depuis le lancement de l’opération le 5 décembre 2013.

 

Au lancement de cette opération, les forces prépositionnées au Gabon ont été engagées pour armer le premier mandat et intervenir dans leur zone de responsabilité permanente (ZRP). Environ 400 soldats français du Gabon auront été engagés en Centrafrique, sans compter les centaines d’autres qui, à partir de Libreville ou de Douala au Cameroun, ont participé au soutien de cette opération.

 

En intervenant en urgence, cette opération a permis de mettre fin à un cycle d’exactions et empêché un désastre humanitaire annoncé. Cette intervention a également illustré la pertinence du dispositif prépositionné en Afrique, et des FFG en particulier qui, grâce à leur veille opérationnelle permanente et leur parfaite connaissance du milieu ont permis ce déploiement rapide et la prise en compte immédiate de la mission.

 

Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014

 

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 décembre 2014.

 

En République centrafricaine, la situation est restée calme cette semaine malgré les échéances importantes à venir comme le forum politique et de réconciliation nationale qui devrait se tenir en début d’année dans la capitale.

 

A Bangui, une accalmie sécuritaire semble se dessiner avec l’affirmation de signaux plutôt vertueux, comme la tenue d’une conférence des maires de Centrafrique, la signature d’un partenariat entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement de transition, ou encore le lancement par le gouvernement de transition et la MINUSCA d’un processus de sélection et de réintégration des ex-FACA. Les patrouilles menées par la force Sangaris aux côtés de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures et de l’EUFOR RCA, révèlent une grande activité dans la ville et ses alentours : les marchés sont pleins, bien achalandés, et se déploient de plus en plus dans les quartiers qui étaient jusqu’à présent évités.

 

A l’Est, la situation reste marquée par les tensions entre les différents courants de l’ex-séléka. Pour autant, des signes encourageants sont là encore perceptibles, comme la tenue à Bambari d’une réunion rassemblant des représentants des anti-balakas, des ex-sélékas et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris, ou encore la présentation le 9 décembre d’un groupe armé signifiant sa volonté de retrouver une vie normale et de cesser ses activités de brigandage.

Au bilan, la situation dans le pays est donc bien marquée par une accalmie, bien qu’elle demeure fragile : des poches de violence résiduelles sont toujours présentes dans la capitale, et l’Est est toujours le théâtre d’une logique de gains territoriaux visant certainement à peser sur le prochain forum politique et de réconciliation nationale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:45
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

12 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Menée en coordination avec la MINUSCA du 26 novembre au 6 décembre 2014, l’opération Arcole a permis de sécuriser le déplacement du convoi de camions de l’entreprise Ecofaune, mandatée pour réaliser les travaux de réfection de l’école de N’Délé. Au cours de cette opération, les sapeurs de la force Sangaris ont reconstruit le pont de Bamingui pour permettre au convoi d’atteindre N’Délé

 

Il ne manquait plus que la livraison du matériel pour commencer les travaux de réhabilitation de l’école de N’Délé. C’est chose faite grâce au travail de la force Sangaris, en coordination avec la MINUSCA : l’escorte des véhicules transportant le matériel de construction et les travaux des sapeurs pour réparer le pont de Bamingui ont permis de faire passer le convoi sur la seule route reliant Bangui à N’Délé.

Le commandant Gilles, chef opération de cette mission, avait donné des ordres clairs à la compagnie d’infanterie et aux appuis déployés par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie : « rester vigilant et conserver le dispositif de sûreté établi tout au long dutrajet ». La mission de la force était de sécuriser le convoi des camions de l’entreprise Ecofaune. L’escorte du convoi était déployée afin de dissuader toute approche de groupes armés. Le travail de coordination avec la MINUSCA a également été bénéfique à la mission, permettant de traverser en sécurité des villages et zones qui étaient majoritairement occupés par des ex-Séléka.

Les quelques 50 véhicules du convoi ne sont pas passés inaperçus sur les 1 100 kms de piste. La saison des pluies qui s’achève a rendu certains passages de la route particulièrement délicats et 10 jours ont été nécessaires pour rallier N’Délé. Le convoi n’avançait pas rapidement avec une vitesse moyenne de déplacement entre 6 et 25 km/heure.

Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

Une mission complémentaire a été confiée au génie : réparer le pont situé à Bamingui, lourdement endommagé. « Un sacré périple et un défi relevé» par la section de combat du 3e régiment du génie (3eRG). Les 30 sapeurs ont retiré le bois usé, renforcé le platelage de répartition et d’usure par du bois transporté depuis Bangui. Une journée de travail intensif a permis de rétablir l’itinéraire qui mène à N’Délé. Cet axe est  primordial pour la population et pour le transport de denrées depuis Bangui. « Il ne s’agit pas de notre cœur de métier, mais nous avons été utiles pour la mission, pour la force et pour la population », témoigne le capitaine Cédric, commandant l’unité du génie, particulièrement touché par l’engouement de la population face à la réussite de « cette belle mission ».

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:45
WEBDOCUMENTAIRE - Un an d'intervention française en Centrafrique


11/12/2014 Sources EMA

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l'opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

Retrouvez en images les principales étapes de cette opération.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 décembre 2014.

 

A Bangui, la semaine a été marquée par la fête Nationale du pays, le lundi 1erdécembre. A l’occasion des festivités, une partie des commerces était fermée et les activités locales ont eu un franc succès (football, concerts). Aucun événement n’a été signalé en marge des cérémonies officielles, dont la sécurité a été assurée par les forces de sécurité intérieures (FSI) aux côtés des forces internationales. A Kaga Bandoro, Bria et N’Délé, l’autorité de l’Etat est toujours contestée par certains groupes armés qui poursuivent leurs tentatives de déstabilisation.

 

Du 26 novembre au 6 décembre, la force Sangaris a mené une opération de sécurisation et d’appui au développement dans la région de N’Délé, au Nord-Est de Dékoa.

 

Cette opération avait un double objectif : appuyer, avec la MINUSCA, la sécurisation d’un convoi d’une organisation mandatée pour rénover l’école de N’Délé, et réhabiliter un pont de circulation routière. Cette action a permis de rétablir la liberté de circulation et de mouvement de la population dans cette zone.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014
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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:45
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui

 

 

10/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 décembre 2014, la force Sangaris a effectué au Nord de Bangui, une nouvelle opération de destruction d’armes et de munitions. Cette action met en lumière le travail constant de désarmement réalisé par les militaires français, après un an de présence en Centrafrique.

 

Réalisée sur PK25 et sur le camp militaire de M’Poko par les experts en explosif du 3e régiment du génie (3e RG), et encadrée par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, cette opération a permis de détruire d’importantes quantités de munitions collectées dans le cadre de l’application des mesures de confiance. A cette occasion, les représentants de la MINUSCA, de l’EUFOR et de l’ambassade de France ont été conviés par la force Sangaris à assister à cette destruction.

 

Pour le symbole, c’est le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, qui a déclenché la détonation des quasis 300 kg de matière explosive.

 

La force a ensuite procédé à une destruction d’armes. L’arsenal hétéroclite, récupéré des groupes armés, soit par dépôt spontané, soit par confiscation, se composait d’armes de guerre mais également d’armes artisanales. Suivant une procédure bien codifiée, les armes sont recensées et enregistrées par la prévôté, puis découpées avant d’être ramenées en France à l’état de déchets pour être fondues dans des usines spécialisées.

 

Là encore, cette collecte d’armes résulte de la stricte application des mesures de confiance à tous les individus armés de République centrafricaine, mesures qui contribuent à améliorer la situation sécuritaire du pays et à l’enrayement de la spirale des exactions, permettant ainsi le retour des organisations humanitaires et le déploiement de la force internationale de la MINUSCA.

 

En une année de présence en Centrafrique, ce sont plus de 300 000 munitions et 8 000 armes de toute nature qui ont été recueillies par la  force ; un total de 14 tonnes de munitions  a également été détruit.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : destruction de munitions au Nord de BanguiSangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

08/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

L'opération Sangaris a débuté il y a un an pour mettre fin aux exactions inter religieuses et préparer la montée en puissance de forces de la communauté internationale en République Centrafricaine (RCA). 2 000 hommes sont encore déployés sur place. Parmi eux un détachement Fennec de l'armée de l'Air.

 

Comprenant deux hélicoptères, autant d'équipages et des mécaniciens, ce détachement réalise des missions de renseignement et d'appui au profit des troupes au sol. Pour cela un photographe est embarqué le plus souvent. L'appareil peut également être équipé d'une caméra thermique. Pour l'appui, le Fennec peut être équipé d'un canon de 20 mm. L'appareil peut également effectuer des opérations d'évacuation sanitaire ou des missions de transport et de liaison. Pour ces missions en RCA, la protection du Fennec est accrue puisque les sièges des pilotes sont blindés et que des plaques de blindages modulaires peuvent être placées en cabine. L'équipage est lui équipé d'un gilet pare balles et embarque des FAMAS. La présence en RCA de tireurs d'élite embarqués et l'intégration d'une caméra plus performante permettrait encore d'accroitre les capacités du détachement Fennec.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:45
Un an d’intervention française en Centrafrique

 

05/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l’opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

 

Les forces françaises ont alors reçu une double mission :

  • rétablir en urgence un niveau de sécurité minimal, pour enrayer la spirale des exactions et permettre le retour des humanitaires ;
  • faciliter la montée en puissance progressive et l’engagement des forces de la communauté internationale (d’abord la MISCA, puis la MINUSCA).

Aujourd’hui, environ 2 000 militaires français sont toujours déployés dans cette opération. Leur mission vise principalement à accompagner le déploiement de la MINUSCA, la force de l’ONU, sur l’ensemble de la Centrafrique.

Force de transition, Sangaris a permis, grâce à son action face à une situation chaotique, d’amorcer la prise en compte globale de la crise par la communauté internationale.   

 

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente un point d’étape sur cette année d’opérations :

DOSSIER DE PRESSE - 1 AN SANGARIS (format pdf, 781 kB).

 

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:45
Centrafrique: les forces françaises vont passer de 2 000 à 1 500 au printemps (Le Drian)

 

05/12/2014 lorientlejour.com

 

La France va progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

"Progressivement, la France va se retirer. Nous sommes actuellement 2 000, au printemps nous serons 1 500", a déclaré M. Le Drian a la chaîne BFMTV. "On va diminuer en fonction de la montée en puissance de la Minusca", la force de maintien de la paix de l'Onu, qui compte actuellement 8 600 hommes et doit à terme arriver à 12 000.

 

Le retrait français sera progressif, a insisté le ministre, précisant que Paris conserverait une présence "capable d'être une force de réaction rapide si d'aventure il y avait des risques". "Progressivement nous reviendrons à un étiage que nous connaissions au départ, mais nous n'y sommes pas encore, il faut faire avec prudence", a-t-il dit, reconnaissant qu'il y avait "toujours des tensions" en Centrafrique.

 

Avant le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris le 5 décembre 2013, la France comptait quelques centaines de soldats en Centrafrique, basés à l'aéroport de Bangui. Paris est intervenu militairement il y a un an dans ce pays pour tenter de casser une spirale de violences intercommunautaires née du renversement du régime de François Bozizé en mars 2013 par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka.

 

Les exactions de ces rebelles contre la population très majoritairement chrétienne du pays avaient abouti à la formation de milices d'auto-défense, les anti-balaka, qui à leur tour s'en sont prises aux civils musulmans, contraints de fuir des régions entières.

Ces violences ont fait plusieurs milliers de morts et plongé le pays (4,8 millions d'habitants) dans une crise humanitaire sans précédent.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:45
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique

 

28/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Deux hélicoptères TIGRE du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1erRHC) de Phalsbourg, sont arrivés lundi 24 novembre à l’aéroport de M’Poko à Bangui. La force Sangaris est désormais pourvue de deux appareils supplémentaires de haute technologie dans le cadre du renforcement des capacités d’appui à la MINUSCA.

 

Capable d’intervenir depuis Bangui sur la moitié du territoire centrafricain en moins de deux heures, de jour comme de nuit, puis de revenir sans ravitaillement intermédiaire, le TIGRE apporte une puissance de feu et une agilité mobilité supplémentaire à la force Sangaris. Les plots logistiques, présents sur les bases opérationnelles avancées (BOA) françaises déployées dans l’Est du pays, permettent au pilote de gérer son autonomie et de voler plusieurs heures en continu. En appui à proximité immédiate des forces terrestres, le TIGRE permet d’assurer des missions d’appui feu, d’attaque au sol, de reconnaissance et de protection contre la menace aérienne.

 

« Tout le monde attend de les voir voler avec impatience, de voir l’emploi en conditions réelles de la machine sur le théâtre », témoigne l’officier mécanicien TIGRE du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, fier de ses équipes qui ont sorti les appareils pour les rééquiper après leur conditionnement de transport. Une équipe de techniciens spécialistes, armée d’un volant de pièces de rechange et d’un lot d’outillage spécifique, ainsi que deux équipages de pilotes sont arrivés sur le théâtre avant les machines.

 

Ces hélicoptères TIGRE font partie de l’éventail des capacités d’aéromobilité et d’appui feu qui ont été déployées sur le terrain ces dernières semaines. Aux cotés des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et des drones de reconnaissance au contact (DRAC), ils visent à densifier les appuis de la force, tandis que le volume de troupes de combat est allégé. Au bilan, ces évolutions visent à adapter la force Sangaris sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la MINUSCA qui poursuit sa montée en puissance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris,aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:50
Visit of the Hellenic Minister of Defence to the EUFOR-RCA OHQ in Larissa (Greece)

 

18/11/2014 EEAS

 

On Tuesday 18 November 2014, the Hellenic Minister of Defence, Nikolaos Georgios Dendias, accompanied by a military delegation of high-ranking Greek officers, visited the European Union Operation Headquarters based in Larissa.

 

The new appointed Greek Minister of Defence was hosted by the EU Operation Commander, French Major General Philippe Pontiès. The distinguished guest was briefed on the operational capabilities of the Headquarters, the humanitarian situation in the Central African Republic (CAR) and the achievements of the European Union operation so far as well as the extension of the operation until March2015.

General Pontiès emphasized the fact that during this operation a fast track planning process took place for the first time in the history of EU operations, stressing that the EUFOR RCA operation is the only  EU operation with troops on the ground. He mentioned that yesterdays hand-over of Bangui's  international airport to the UN led International Forces (MINUSCA) is the first major step  in fulfilling the EU operations mandate.

During his visit, the Hellenic Minister of Defence greeted all the representatives of the participating nations and commented on the outstanding performance of the multinational staff.  Mr. Dendias was accompanied by Chief of Defense, General Mikhail Kostarakos.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 13 au 20 novembre 2014.

 

La situation sécuritaire est restée calme dans la zone d’action de la force Sangaris.

 

La semaine dernière, des ex-Séléka cantonnés ont manifesté à plusieurs reprises à Bangui, dans un contexte où de nombreux acteurs cherchent à négocier leur propre sortie de crise. Ces manifestations ont été suivies de pillages de la part d’individus armés crapuleux cherchant à profiter du désordre. Ces troubles à l’ordre public ont été contenus par les forces de sécurité intérieures et par la MINUSCA, ponctuellement appuyées par la force Sangaris.

 

A Dekoa, la force a conduit le 15 novembre une opération qui visait à fouiller deux potentielles caches d’armes. Si ces fouilles n’ont rien donné, elles ont été très bien accueillies de la population, démontrant ses attentes vis-à-vis de l’application des mesures de confiance.

 

Au sud de Bambari, la MINUSCA et la force Sangaris ont organisé à Ngakobo plusieurs réunions avec les représentants locaux suite à un renseignement indiquant qu’un groupe armé d’une centaine de personnes serait prêt à déposer leurs armes. L’objectif de la force est bien d’appuyer ce désarmement, qui encouragerait à la fois la stabilisation sécuritaire et la reprise économique dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:45
Le 501e RCC de retour de Sangaris

 

18/11/2014 Armée de Terre

 

Le 8 novembre, la 1re  compagnie du 501e régiment de chars de combat, commandée par le capitaine Gilles, est rentrée en France après quatre mois passés en République centrafricaine, dans le cadre de l’opération SANGARIS.

 

Après une mission éprouvante, le week-end du 8 novembre était placé sous le signe du repos et des retrouvailles avec les familles et les amis. L’adjudant Sylvain, chef de section de la 1re compagnie s’est déclaré « très heureux de voir que la vie a repris son cours là où les militaires sont intervenus » et a expliqué que « cette mission a été très instructive, aussi bien pour les militaires aguerris que pour les jeunes. Le contact avec les populations locales a été permanent et très enrichissant tant sur les plans professionnel que personnel. Le contexte sur place étant particulier, il fallait analyser chaque situation pour réagir en conséquence, en imposant notre force sans recourir à la violence. » Selon lui, la centaine d’hommes du 501 partie en Centrafrique est revenue grandie de cette mission qui a favorisé la cohésion de la compagnie.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:45
Sécurité de l'aéroport de M'Poko: l'EUFOR passe le témoin à la MINUSCA

 

17.11.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) a officiellement pris, ce lundi, la relève de la sécurisation de l'aéroport international de Bangui M’Poko.

 

Le transfert de responsabilité entre l'unité d'infanterie de l'EUFOR-RCA (les Français du 152e RI puis du 126e RI puis les Georgiens du 22e bataillon d'infanterie) et les casques bleus gabonais de la MINUSCA s'est étalé sur plusieurs semaines durant lesquelles les deux forces ont mené des opérations conjointes pour maintenir un engagement sécuritaire identique au bénéfice des opérations aériennes et de la population.

 

Sécurité de l'aéroport de M'Poko: l'EUFOR passe le témoin à la MINUSCA

Pour la mission européenne, qui continuera à fournir son soutien aux Casques Bleus déployés sur M’Poko, la cérémonie de passage de consignes constitue l’une des réalisations de sa fonction de "pont" vers la MINUSCA, dans le cadre de la transition progressive entre les deux forces qui devra s'achever en mars 2015.

 

La sécurisation de l'aéroport et ses environs demeure la priorité des deux forces internationales. La MINUSCA devra garantir le même niveau de sécurité dans la zone aéroportuaire qui constitue une pièce charnière du développement économique, et le seul point d'accès international du pays.

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