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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 11:55
Sortie en librairie le 21 novembre du livre LÉGIONNAIRE

 

source MAREUIL EDITIONS

 

Pour la première fois, un ancien officier de la Légion et un Légionnaire donnent la parole à 64 de leurs camarades. Pendant 2 ans, Victor Ferreira a rencontré près d’une centaine de Légionnaires à travers le monde en leur posant toujours les mêmes questions. Ceux-ci se sont livrés en confiance parfois même en poésie. Bertrand, en transformant les entretiens et les questions en narration s’est attaché à préserver la sincérité et l’exactitude de leurs propos. Ce livre unique permet de comprendre de l’intérieur la Légion Étrangère et notamment ces hommes aux parcours si différents qui ont tous fait un jour le choix de s’engager pour un même idéal.

 

L’EXTRAIT:

«J'ai arrêté le lycée en 1re pour faire une carrière de footballeur professionnel. J'ai échoué, et comme il n'y a rien à faire d'intéressant dans mon pays, je suis venu en France. J'ai continué à jouer au foot en amateur, en DH, et j'ai encore arrêté, ça ne marchait toujours pas. Mon frère est Légionnaire au 2e REI à Nîmes. Il m'en parlait constamment. Il m'a raconté comment se passait la vie de Légionnaire, tout ce qu'il y avait d'extraordinaire à ses yeux. Et il dénigrait toujours le foot : pas assez ambitieux. Il m'a retourné la tête à force et j'ai fini par voir la Légion comme un défi. Je voulais montrer à mon frère que « j'en avais aussi » ! Georges, 29 ans, du Sénégal»

 

LE LIVRE :

Légionnaire est un livre unique. Du plus jeune au plus ancien, du nouvel engagé volontaire à l’officier, du Français d’origine au lointain Kirghize, soixante-quatre légionnaires se sont laissés photographier, malgré la tradition de l’anonymat, tout en mettant « leur cœur sur la table ».

Un jour, ils ont franchi la porte d’un centre de recrutement de la Légion Étrangère. Pourquoi ? Pour quelles raisons ont-ils choisi d’abandonner leur première vie et d’en conquérir une seconde ? Au nom de quoi ont-ils accepté de risquer la mort au service de la Légion, et donc au service de la France ?

Entre confessions et révélations, ce livre est une rencontre exceptionnelle avec ces soldats mythiques, partout admirés, craints sur tous les théâtres d’opération et que le monde entier nous envie. Chaque portrait, composé d’une photo et d’un monologue, propose au lecteur une expérience hors du commun : devenir Légionnaire à son tour. Au moins le temps d’une lecture...

 

LES AUTEURS:

Né au Portugal en 1963, Victor Ferreira a quitté son pays en 1983 pour venir en France. Il s’est engagé à la Légion Étrangère en 1984. Il a servi au 4 e RE (Castelnaudary), à la 13e DBLE (Djibouti), au 3e REI (Kourou) et au 2e REI (Nîmes), où il a fait la plus grande partie de sa carrière et a participé à de nombreuses opérations extérieures. Il a quitté la Légion fin 2007 en tant qu’adjudant-chef. Reporter-photographe, il se consacre à des projets artistiques : expositions photographiques, écriture de livres (La Légion dans la peau, La traversée des Pyrénées), films documentaires...

Saint-Cyrien, Bertrand Constant débute sa vie professionnelle comme officier parachutiste dans l’Armée de Terre. Pendant trois ans, il va commander une section de combat du 2e Régiment Étranger de Parachutistes, basé à Calvi. En 2000, il quitte la Légion et prend une année sabbatique au service d’une mission humanitaire installée au Brésil. À son retour, il choisit de réaliser un vieux rêve de jeunesse et se lance avec succès dans une carrière de comédien et de réalisateur.

 

 

Sortie en librairie le 21 novembre du livre LÉGIONNAIRE
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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 10:55
Portrait de Marie-Pierre Koenig. Source : SHD

Portrait de Marie-Pierre Koenig. Source : SHD


02.09.2016 source SHD

 

2 septembre 31 (avant Jésus-Christ) : bataille d’Actium (au large de la Grèce).  Lors de la guerre civile succédant à la mort de Jules César,  Octave attaque son rival Marc Antoine alors qu’il est retranché avec Cléopâtre dans le golfe ambracique. La bataille navale est incertaine jusqu’à ce que le couple le plus célèbre de l’Antiquité prenne la fuite causant la débandade dans la flotte égypto-romaine. Les troupes de Marc Antoine se rallient rapidement à Octave (futur empereur Auguste) et lui permettent ainsi de mettre un terme à la guerre civile qui dure depuis au moins 12 ans et d’instaurer le Principat puis l’Empire. Marc Antoine et Cléopâtre se suicident un an après leur fuite.

 

2 septembre 1870 : Napoléon III capitule à Sedan.

 

2 septembre 1883 : combat de Phung (Tonkin – actuel Vietnam). Le corps expéditionnaire français commandé par le général Bouet s’empare des digues du fleuve rouge défendues par les Pavillons noirs.

 

2 septembre 1898 : bataille d'Omdurman (Soudan). Le général Kitchener remporte lors de cette bataille, la guerre des Mahdistes qui est une révolte à la fois politique et religieuse contre l’occupant britannique. La révolte mahdiste, commencée vers 1879 débouche sur la défaite de Khartoum (1885) et la mort du général Arthur Gordon (Gordon Pacha). Tout le Soudan est alors évacué par les britanniques qui doivent progressivement reconquérir le terrain.  Omdurman symbolise la fin de cette reconquête. La bataille est souvent représentée par l’héroïque charge du 21ème Lancier à laquelle participe le jeune officier de cavalerie Winston Churchill. Elle est considérée comme la dernière charge de l’histoire de la cavalerie britannique. Cependant, dans son ouvrage The river war, Churchill explique que la victoire est due à la technologie et notamment à l’emploi de la mitrailleuse. Le général Kitchener ne perd en effet que 47 tués sur ses 20 000 hommes alors que les mahdistes subissent de terribles pertes : 10 000 morts sur les 50 000 engagés.

 

2 septembre 1903 : bataille d’El Moungar (Algérie). Un convoi escorté par une compagnie du 2ème REI (et quelques Spahis) est attaqué dans la nuit du 1er au 2, par 3000 combattants Berabers (marocains). Les survivants, repliés sur un piton, résistent jusqu’à l’arrivée des renforts en fin de journée et après un combat acharné (dont la Légion célèbre chaque année la mémoire). Il y a 38 morts et environ 50 blessés : quasiment aucun homme présent n’en sort indemne.

 

2 septembre 1945 : Ho-Chi-Minh proclame l’indépendance de la République Démocratique du Viêt Nam (Hanoi). « Suite au coup de force du 9 mars 1945 et à la révolution d’août, le leader communiste déclare l’indépendance de son pays. La France ne reconnaît pas le nouvel Etat et, en réaction, envoie le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient ou CEFEO réaffirmer sa souveraineté. La guerre d’Indochine s’amorce ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

2 septembre 1945 : le Japon capitule (à bord du Missouri – baie de Tokyo).

 

2 septembre 1970 : mort du général Koenig (Neuilly sur Seine).  Il est l’un des héros de Bir-Hakeim (1942). Quatrième et dernier général français élevé (à titre posthume,1984) à la dignité de maréchal depuis la Libération.

 

2 septembre 1973 : mort de Tolkien (Bornemouth – Royaume-Uni). John Ronald Reuel Tolkien, professeur et écrivain britannique né en Afrique du Sud, meurt à 81 ans en laissant derrière lui l’œuvre mythique du Seigneur des anneaux où la guerre gigantesque que livre le Bien contre le Mal s’apparente à celle que selon lui tout un chacun doit livrer en lui-même. Tolkien a combattu de mars à novembre 1916 en France en tant que sous-lieutenant dans les transmissions. Il participe à la sanglante bataille de la Somme.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:30
photo Philippe Chapleau

photo Philippe Chapleau


04.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le prochain départ de la 13e DBLE des E.A.U va mettre fin à la présence du DIO 13 à Bagdad. Depuis un an, les légionnaires, par groupe d’une trentaine d’hommes, forment les membres de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service) ; leur dernier mandat prendra fin en février de cette année.

Les formateurs français, majoritairement fournies par la 13e DBLE, auront au moins eu la satisfaction de voir leurs élèves au combat, lors de la bataille de Ramadi. Leur prestation, bien supérieure en qualité à celle des unités de l’armée régulière irakienne, aura permis la reprise du centre-ville et du quartier des administrations sans casse majeure. Etrillé en 2014, l’ICTS avait été repris en main, réorganisé et reformé. Avec succès.

Ce succès a vite été récupéré par tous les pays qui contribuent à la formation de cette unité forte d’environ 7000 hommes et qui dépend directement du Premier ministre irakien. La presse australienne a ainsi claironné que des commandos de la Task Group Taji ont conseillé l’ICTS sur le front même et qu’ils ont guidé "un millier" de frappes de la coalition. Un porte-parole australien a démenti, précisant seulement que "a Special Operations Task Group of about 80 personnel has deployed to Iraq and is providing military advice and assistance to the Counter-Terrorism Service of the ISF" (voir ici).

Aux E.A.U, là où est installée la 13e DBLE, on n’en est pas à tresser des couronnes de lauriers pour tous ceux qui, au cours des trois mandats du DIO, ont contribué à redynamiser, renforcer et conseiller l’ICTS. Mais la satisfaction est de mise.

Ainsi, les cours de déminage/neutralisation d’engins explosifs (C-IED) ont payé. "Lors du début de la reprise de Ramadi, sur les trois premiers jours, ils (les Irakiens) ont rencontré 62 IED et ils n'ont eu que quatre blessés, ce qui est remarquable par rapport aux tristes bilans qu'ils avaient pu avoir sur d'autres opérations", souligne le commandant Enguerrand, chef du DIO 13 lors de l’avant-dernier mandat. "Il y a six mois, on aurait eu 60 morts" dans cette situation, renchérit l'adjudant-chef Mikhaïl qui a présenté le cours C-IED à Jean-Yves Le Drian lors de son passage de samedi soir aux Emirats (voir la photo ci-dessous).

La formation concernait aussi l’instruction sur l’armement et le tir, l’entraînement physique et le combat. Avec des petits plus : "Une partie des cours est donnée en arabe par des légionnaires arabophones", explique le lieutenant-colonel Philippe, premier patron du DIO. "En plus, le cursus et les méthodes pédagogiques de la Légion sont vraiment adaptés à la formation des étrangers."

Fin février, le DIO 13 quittera Bagdad. Retour aux Emirats pour préparer le transfert vers le Larzac et le passage de témoin au futur "5e Cuir".

A Bagdad, le DIO Légion sera remplacé par un DIO armé par le 3e RPIMa. Autre style certainement, "mais ça restera léger, fin et manœuvrier", conclut en souriant le colonel L-G.

photo Philippe Chapleauphoto Philippe Chapleau
photo Philippe Chapleau

photo Philippe Chapleau

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:30
Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

 

25 octobre par Jean-Dominique Merchet

 

Il y succède à la 13ème DBLE.

 

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, l'a annoncé aux députés de la commission de la défense lors de son audition du 13 octobre. «En remplacement du drapeau de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, je vais lui (au détachement Terre de la base française à Abu Dhabi) attribuer celui du 5ème Régiment de Cuirassiers, l'un des régiments les plus anciens et les plus décorés de l'armée française» a indiqué le Cemat.

 

Cette hypothèse avait été évoquée récemment, notamment sur ce blog. L'autre idée était le drapeau du 5ème régiment de Dragons, dont les traditions sont repris par le Centre d'entrainement au combat (centac) qui montera en puissance autour de Mailly, Sissonne et Mourmelon.

 

Créé en 1653 et dissous en 1992, le 5ème Cuir est surnommé le Royal Pologne depuis que Louix XV l'avait racheté pour l'offrir à son beau-père, l'ex roi de Pologne Stanislas. Il a participé aux campagnes de l'Ancien Régime, de l'Empire, à la guerre de 70 puis à la Première guerre mondiale et ensuite à la campagne de France de 40. Après l'Indochine, il est stationné en Allemagne.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:55
En avant la Légion !

 

02-10-2015 Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 780 - Réf : 420 | 232

 

“La 13e Demi-brigade de Légion étrangère actuellement stationnée aux émirats arabes unis sera transférée sur le camp du Larzac et verra ses effectifs renforcés. Un groupement tactique interarmes aux effectifs militaires similaires à ceux actuellement déployés relèvera sur place la 13e Demi-brigade…”. Cet ordre, diffusé le 31 juillet dernier, découle de la volonté politique de donner aux forces opérationnelles terrestres les moyens de tenir leur contrat opérationnel redimensionné pour un engagement dans la durée sur le territoire national. Il traduit la volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre de construire le modèle “Au contact” pour remplir efficacement les missions de demain, découlant des nouvelles menaces.

 

Clin d’œil de l’histoire : c’est au camp du Larzac, ré-ouvert pour l’occasion en mars 1940, que la 13, nouvellement créée, perçut ses équipements et s’entraîna pendant trois semaines avant de partir pour la Norvège. Née pour faire la guerre, baptisée au feu lors de la seule victoire française de 1940 à Bjervik et Narvik, choisissant le camp du combat, auréolée de gloire à Keren, Massaouah, Bir Hakeim, El Alamein, Rome, Colmar et Authion, cette unité compagnon de la Libération donna à la France 96 compagnons. De 1940 à 1962, elle ne connut que la guerre, avec les sacrifices et les victoires que l’on connaît, pour libérer la France, puis pour combattre afin de défendre ses valeurs en Indochine et en Algérie.

 

Suite de l’éditorial

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:55
La nouvelle bataille du Larzac

 

31/08/2015 par Philippe Rioux -  ladepeche.fr

 

Pas un nuage à l'horizon ce samedi matin sur le Larzac. Le soleil écrase de sa chaleur ce vaste plateau du causse où file le ruban d'asphalte de l'A75, entre Hérault et Aveyron, qui conduit au célèbre viaduc de Millau; l'ouvrage de Norman Foster qui vient de fêter son 50 millionième véhicule. Le vent se lève, balaye cette étendue majestueuse devenue parc naturel régional. Le souffle chaud qui couche les herbes et plaque les cardabelles est aussi celui de l'Histoire. Les cités templières et hospitalières ont récemment été classées au patrimoine mondial de l'Unesco et attirent des touristes en quête d'authenticité.

Près de l'une d'elles, La Cavalerie, se trouve le plus petit camp militaire de France, mais aussi le plus célèbre. Il y a quarante ans, son extension avait fait se lever un vent de colère et de révolte sur le plateau, fédérant militants et paysans. L'extension stoppée par François Mitterrand en 1981 a ouvert une ère de cohabitation entre le camp de 3 000 hectares, devenu Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (Ceito), et la population. Un centre unique en Europe et un camp inédit en France où, entre deux tirs, chasseurs et cueilleurs de champignons peuvent pénétrer dans son enceinte et où les éleveurs sont autorisés à faire paître les brebis, dont le lait fera le roquefort.

 

Pas d'extension du camp

Mais le paisible plateau est redevenu agité depuis que fin juillet, on a appris la venue prochaine de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère en remplacement du Ceito, amené à déménager au camp de Canjuers (Var). Cette arrivée, programmée l'année prochaine, électrise déjà le Sud-Aveyron.

Suite de l’article

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:30
Mai 2015, opération Chammal: les légionnaires de la 13e DBLE au ICTS

 

25.06.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de l'air

 

Des légionnaires de la 13e DBLE assurent des instructions au profit de stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS). D'autres instructions vont prochainement débuter notamment pour former les futurs moniteurs de l'ICTS.

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-05-2015 par 13e DBLE Réf : 476 | 521

 

Du 27 mars au 2 avril, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère s’est déplacée à 300 km à l’ouest de ses quartiers pour profiter des possibilités d’entraînement, aujourd’hui quasi introuvables en France, offertes par un espace de manoeuvre désertique mis à disposition par ses hôtes.

 

Cette activité comprenait 36 heures de manoeuvre tactique puis 4 jours intenses de campagne de tir, séparé et conjoint, pour la compagnie d’infanterie et le détachement CAESAR. La 13 poursuivait trois objectifs à travers cette activité complète : manoeuvrer en interarmes dans le cadre de la coopération bilatérale (avec un peloton de chars Leclerc allié), entraîner ses fantassins et ses artilleurs aux différents types de tir dans des conditions proches de l’engagement réel, mais également intensifier sa coopération interarmées (4 créneaux de guidage Rafales pour l’équipe JTAC (Joint tactical air controller), dont un spécifiquement dédié à l’entraînement dans le cadre de l’opération Chamal). Ce dernier objectif a été largement complété par les stages effectués au cours de la même semaine sur le quartier “Brunet de Sairigné” par le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au Moyen-Orient (CECAM) au profit des personnels du groupe aéronaval (GAN) et de la Base aérienne 104.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

07-04-2015 13e DBLE Réf : 474 | 883

 

Le 25 février dernier, un détachement de la 13e DBLE a atterri en Irak dans le cadre de l’opération Chammal ; volet français de l’opération Inherent Resolve conduite par la coalition pour lutter contre le terrorisme.

 

La mission du détachement, déployé à Bagdad consiste à former des unités d’élite appartenant à l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS), force qui a été mise sur pied par les Américains en 2003.

 

La mission consiste à prendre en compte des détachements de l’ICTS et selon une programmation conçue en coordination avec les pays membres de la coalition, de les instruire et de les former avant que les soldats irakiens ne reprennent, seuls, le chemin des combats. Le savoir-faire des légionnaires en termes de lutte contre-EEI, de combat urbain, ou de secours au combat sont très précieux pour des Irakiens qui suivent avec beaucoup d’attention le début d’une reconquête qu’ils espèrent décisive.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
75e anniversaire de la création de la 13e DBLE

 

07-04-2015 par 13e DBLE Réf : 475 | 433

 

Le 27 février 1940, le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, recevait le commandement de la 13e DBLE qui venait d’être créée.

 

À cette occasion il prononçait l’ordre du jour suivant : “Officiers, sous-officier, caporaux et légionnaires du groupement de montagne, Appelés à représenter la Légion hors d’Afrique, sous les yeux de troupes d’élite, et à combattre pour la plus belle des causes, nous élèverons nos coeurs à la hauteur de cet immense honneur. Devant des soldats, des chefs et des peuples qui ne nous connaissent pas, ou peu, et jugeront d’après vous la Légion et l’armée d’Afrique, vous prouverez l’esprit de corps, l’exacte discipline et l’union étroite qui cimentent la solidarité légionnaire. En votre nom, j’adresse l’hommage du régiment cadet de la Légion à tous les chefs illustres et aux glorieux régiments qui ont conquis la célébrité de l’Arme. Dépositaire de leur gloire, par tous les détachements qui vous ont constitués, confiants dans la supériorité de notre tradition, vous obéirez, vous attaquerez, vous tiendrez, suivant la devise du groupement “More majorum”, à la manière de nos anciens”.

 

Le caractère prophétique de cet ordre illustre bien ce qu’ont été les 75 ans de la 13e DBLE au service de la France. Pour commémorer cet anniversaire, et à l’issue d’une marche de nuit régimentaire sur la crête des dunes environnant le quartier lieutenant-colonel Brunet de Sairigné, le régiment se recueillait au cours d’une prise d’armes. Le colonel Heuze, rappelait à tous que “si la 13 d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celle qui quittait Sidi-Bel Abbes il y a 75 ans, la flamme et l’esprit qui avaient prévalu à sa création étaient toujours présents à travers ces deux vertus si légionnaires, de soldats et de bâtisseurs avec l’entrain de relever les défis, même les plus audacieux”..

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:45
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-03-2015 13e DBLE Réf : 473 -756

 

Une délégation de la 13e DBLE a posé de nouveau le pied sur le sol djiboutien du 27 janvier au 1er février, afin de participer à la commémoration de l’accident du Mont Garbi. Depuis le crash d’un Noratlas le 3 février 1982, la 13e DBLE commémorait chaque année cet évènement tragique qui a coûté la vie de 27 officiers, sous-officiers et légionnaires de la 4e compagnie du 2e REP, ainsi qu’à un officier et un caporal de la 13e DBLE et aux 7 membres de l’équipage et largueurs.

 

Depuis le départ de la Phalange Magnifique, seule une poignée d’anciens légionnaires restés à Djibouti continuaient de commémorer cet accident. À l’initiative du caporal-chef (er) Ali Liaquat, et grâce au soutien du FELE, le lieutenant-colonel de La Presle, le capitaine Vincensini, le major Cserep et le caporal-chef Revesz se sont rendus à Djibouti, pour participer à l’ascension du Mont. Cet évènement a rassemblé une centaine de personnes, militaires, familles et civils. Après une mise en place et un bivouac à la belle étoile, l’ascension a débuté à 6 h, les 1 695 mètres de dénivelé ont été gravi en 5 h.

 

Une fois au sommet, les participants ont eu la joie de constater que les personnels de l’ETOM étaient venus la semaine précédente afin de repeindre en blanc la stèle. La délégation de la 13 s’est alors changée afin de commémorer le souvenir de ces morts en service commandé. Le récit de l’accident, et l’ordre du jour du colonel Guignon ont été lus puis l’appel des disparus a été prononcé, avant qu’une minute de silence ne vienne mettre un terme à cette cérémonie.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-03-2015 13e DBLE Réf : 472 -354

 

Du 19 au 21 décembre, les groupes de la compagnie d’infanterie se sont affrontés au cours d’un rallye dans le quartier de la 13e DBLE, pour bien conclure ses 4 mois de mission.

 

“Formez les faisceaux ! La musette devant vous, videz tout ce qu’il y a à l’intérieur !” Il est 20h00 et la soirée commence par un contrôle des musettes avant le départ pour l’infiltration de nuit. Première épreuve du rallye, cette infiltration de 15km à travers la zone de manoeuvre sert de mise en condition pour les groupes, qui ont à coeur de montrer leur niveau pendant ces 2 jours, qui les verront passer sur pas moins de 11 ateliers.

 

Dès le lendemain matin tout s’enchaîne, tests théoriques et pratiques dans toutes les disciplines, tactique, transmissions, topographie, armement, AEB, FELIN, secourisme et sauvetage au combat, NRBC, FLE, identification… Si les questionnaires écrits permettent de réaliser un bilan des connaissances au niveau individuel, les épreuves pratiques mettent l’accent sur les facultés d’adaptation et d’organisation du groupe comme le montre le remontage chronométré d’une salade d’armes comprenant 12.7mm (avec affût), ANF1 (avec affût), MAG 58 (avec affût), Minimi, FAMAS, PA et PAMAS. Lors de cet exercice, le groupe du caporal-chef Monastirny s’est d’ailleurs particulièrement illustré avec un temps record de 6 minutes et 50 secondes.

 

“Les groupes ont vraiment pris un clic en combat en zone urbaine au cours du stage CECAM”, dit satisfait le lieutenant Olivier, responsable de l’atelier combat. Après un débriefing à chaud, chaque groupe a bénéficié d’une analyse plus approfondie, permettant ainsi de définir des axes d’effort pour les séances d’instruction à venir. Car plus que le résultat, il s’agissait bien de prendre “une photo à l’instant “t” du niveau des groupes de la compagnie”, pour permettre une saine remise en question des chefs de groupe.

Objectif atteint.

 

Si aux résultats c’est le groupe du caporal-chef Yapi qui remporte le rallye, avec plus de 14 de moyenne, chacun a pu prendre conscience de ses lacunes et de ses axes de progression et les 11 autres chefs de groupe de conclure : rendez-vous au prochain rallye, en semaine 15 aux Garrigues !

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:56
Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2015

 

27 février 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le prochain colonel, commandant le 1er régiment étranger de cavalerie (REC, Carnoux-en-Provence) sera Valentin Seiler, actuellement en poste à l'EMA. Le colonel Emmanuel Phelut (jusqu'à l'été à la DRHAT) prendra la direction de Laudun l'Ardoise (30) où il commandera le 1er régiment étranger de génie. Le 2ème REG sera lui dirigé par le lieutenant-colonel Guillaume de Sercey (école de génie, Angers). Le détachement de la Légion étrangère à Mayotte (DLEM), aura pour chef de corps le lieutenant-colonel Rémi Bariéty (Centre d'appui aux systèmes d'information, 94). Outre-mer également, le colonel Jérôme Ransan (corps de réaction rapide, Lille) prendra le commandement du 3ème régiment étranger d'infanterie (REI, Guyane). A Abu Dhabi, le colonel Arnaud Goujon (2ème brigade blindée, 67) deviendra le patron de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE). Enfin, dernier régiment concerné par cet important mouvement (qui se répète les années impaires), le 4ème régiment étranger (RE, Castelnaudary). Son futur chef de corps, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour (EMAT, Paris).

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:30
Le 2e REP en démo à Abu Dhabi

 

27 févr. 2015 Armée de Terre

 

L’armée de Terre a participé au salon de l’armement IDEX à Abu Dhabi, du 22 au 26 février, pour présenter ses matériels et ses savoir-faire.

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:30
Visite de députés à la 13e DBLE (27 Juin 2014)

 

03-09-2014 13e DBLE - Réf : 471 -606

 

Dans le cadre d'une mission parlementaire sur le dispositif des forces françaises à l’étranger, les députés Yves Fromion et Gwendal Rouillard, accompagnés de l’administrateur Mathieu Gimenes, sont venus visiter la 13 le 27 juin.

 

Au travers de différents ateliers, présentation des équipements, instruction C-IED, instruction à la survie en milieu désertique, entraînement au combat en zone urbaine, les deux parlementaires ont eu un bref aperçu des capacités du régiment tant en matière d’engagement que de préparation opérationnelle.

 

Grâce aux nombreux échanges qu’ils ont eu avec les cadres, les légionnaires et les soldats, ils ont mesuré l’enthousiasme des unités, la qualité du cadre d’entraînement unique qu’offre ce théâtre mais également le caractère atypique du régiment et de son environnement.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:30
DIO pour l'armée jordanienne

 

03-09-2014 13e DBLE - Réf : 470 - 749

 

Du 14 mars au 4 avril, une équipe EOD de la 13e DBLE a formé une dizaine d’hommes appartenant aux forces spéciales jordaniennes. Sous les ordres de l’adjudant Gosniowski, l’équipe a reçu pour mission de dispenser une instruction pour les former dans le domaine de la lutte contre les EEI. D’une durée de trois semaines le programme, technique et tactique, visait à couvrir la menace EEI en zone urbaine, milieu clos et en zone ouverte.

 

Suite de l'article

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
Les légionnaires à croix de Lorraine de la “13”

 

09 Juillet 2014 Par Claude Jacquemart - Valeurs actuelles

 

Compagnons de la Libération. Le plus jeune des régiments de la Légion étrangère conquit ses premiers lauriers dès 1940. Et constitua le noyau dur des Forces françaises libres.

 

En ce début de mois de juillet 1944, 800 légionnaires se reposent dans la région d’Albanova, dans le sud de l’Italie. Ils appartiennent à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Créée au début de la guerre, cette unité déjà mythique, qui a combattu dans le désert libyen avant d’être intégrée au corps expéditionnaire français du général Juin, a débarqué en Italie au mois de novembre 1943. Elle s’est durement battue pendant six mois, en remontant jusqu’à Rome après avoir perdu, de combat en combat, le quart de ses effectifs. La demi-brigade se prépare à quitter l’Italie pour prendre part au débarquement de Provence.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:45
Colonel Marchand (2007) - photo 13e DBLE

Colonel Marchand (2007) - photo 13e DBLE

 

26 juin 2014 par Henri Weill – Ainsi va le monde !

 

Soit commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l'océan Indien. On attendait depuis plusieurs semaines la nomination de cet ancien chef de corps de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (entre 2006 et 2008) à la Réunion. Promu général de brigade, Thierry Marchand commandera également à Saint-Denis, la base de défense de La Réunion-Mayotte. Où il remplace le général Jean-François Hogard. Depuis 2012, le colonel Marchand était chef de la cellule relations internationales au cabinet militaire du ministre de la défense.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:30
Exercice 13e Demi Brigade de Légion étrangère

 

22.04.2014 par Légion étrangère

 

Composante terrestre des Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU), la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère est maintenant bien implantée dans le Golfe arabo-persique. Elle a organisé une démonstration de ses capacités opérationnelles au profit des autorités militaires émiriennes et françaises.

 

Des démonstrations convaincantes

Le 10 mars sous les yeux curieux et étonnés d'une trentaine d'officiers d'état-major, d'unités et de l'EMIA FFEAU, la Phalange magnifique a prouvé qu'elle était une unité parfaitement opérationnelle dans un environnement entièrement nouveau et une zone régionale sensible.

Équipés des matériels les plus modernes (VBCI, VAB ULTIMA, CAESAR, FELIN), les légionnaires et les personnels tournants ont réalisé plusieurs démonstrations dynamiques, qui ont mis en valeur leur connaissance de ces matériels mais aussi leurs savoir-faire tactiques et techniques en combat en ZURB ou en milieu désertique. L'utilisation des moyens 3D (AH-64 APACHE et RAFALE) a également permis de démontrer que la 13 est également capable de travailler dans un environnement interarmes et interallié.

 

L'importance de l'instruction

Les visiteurs ont enfin découvert que cette maîtrise des savoirfaire opérationnels s'appuie sur des moyens d'instructions performants regroupés au sein du CECAM. Disposant d'infrastructures variées pour le combat ZURB et d'un terrain de manoeuvre désertique immédiatement accessible, les instructeurs du centre sont en mesure de dispenser un large panel de cours, y compris dans le domaine de la lutte contre EEI, du TIOR/C4 ou de pistes d'aguerrissement.

 

Numérisation de l'espace de bataille

Enfin, les autorités émiriennes ont vu que la 13e DBLE possède des moyen de commandement modernes, et que son CO entièrement numérisé lui permet d'intervenir dans toute la région en pouvant intégrer d'éventuels renforts de la métropole. C'est donc convaincues de posséder un allié solide que les autorités ont quitté le quartier de la 13e DBLE.

 

Lexique :
EMIA : État major interarmes.
VBCI : Véhicule blindé du combat de l'infanterie.
CAESAR : Canon autoporté équipé d'un système d'artillerie.
FELIN : Fantassin équipé de liaison intégré.
ZURB : Zone urbaine.
3D : 3e dimension.
CECAM : Centre d'entraînement au combat et d'aguerrissement du Moyen-Orient.
EEI : Engin explosif improvisé.
TIOR/C4 : Techniques d'intervention opérationnelles rapprochées.
CO : Centre opérationnel.

 

Source : Képi Blanc magazine

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:45
operation Turquoise photo 2 REI

operation Turquoise photo 2 REI

 

6 avril 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

A la veille de la célébration du vingtième anniversaire du génocide du Rwanda (800 000 morts, majoritairement Tutsis) et les mises en accusation politique et militaire de la France par le président Paul Kagamé, voici ce que j'écrivais en 2011 de l'opération Turquoise dans "Légionnaires".

 

"Depuis qu’il a vécu le Rwanda, lors de l’opération Turquoise le colonel Jacques Hogard, n’est plus tout à fait le même. Il a contribué à sauver des Tutsis lors du génocide, même s’il aurait aimé en faire plus (...)

-         J’avais le commandement du Groupement Légion (deux compagnies de combat 2ème REI, 13ème DBLE, ainsi que les CRAP du 2ème REP). Nous étions dans la partie sud-ouest du Rwanda, qui correspond à la préfecture de Cyangugu. Ce furent deux mois extraordinaires, où j’ai vu les légionnaires en opération. Ils étaient tout à la fois rigoureux dans l’application des ordres et des règles d’engagement, et généreux dans le don permanent qu’ils faisaient, jour et nuit, de leur engagement malgré des conditions complexes. Aucun ne s’est jamais insurgé des conditions de vie toujours plus que rustiques. Tous avaient l’obsession de sauver des vies, de ramener un peu de paix et de sécurité. Nous avons sauvé certainement plusieurs milliers de Tutsis d’une mort certaine car nous sommes arrivés avant la fin des massacres. Nous avons stabilisé la zone et évité un exode humanitaire sans précédent, qui aurait eu lieu si nous n’avions pas été là. Nous sommes partis au pire moment, à la fin du mandat prévu mais c’était frustrant ; nous savions que les problèmes allaient revenir. Je regrette toujours que nous n’ayons pas été autorisés par l’ONU à intervenir plus tôt. Et que nous ayons quitté le Rwanda avant que les conditions d’une réconciliation nationales ne soient réunies."

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