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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 11:50
News review for Industry - European Defence Agency

 

source European Defence Agency

If you want to subscribe to the News Review, or if you want to stop receiving the News review: News4Ind@eda.europa.eu

News of the News

EDA Study on the Impact of REACH & CLP European Chemical Regulations on the Defence Sector: the study concluded that considering the complexity of defence supply chains and long lifecycles of military equipment, REACH (and associated CLP) regulation, as they stand now, may impact the actual operability of Member States’ Armed Forces. Review the EDA webnews and download the full report here!!

 

 

EDA just released the executive summary of a late 2016 study on Response strategies to the cost escalation of defence equipment. Four interesting recommendations to EDA and Member States are formulated.

Places to be

EDA and European Space Agency (ESA) are pleased to announce a joint Workshop on Space and CBRNE (Chemical, Biological, Radiological, Nuclear and Explosive) threats on 7 March 2017, at ESTEC in Noordwijk (The Netherlands). You can register through the dedicated webpage.

 

 

EDA is organizing a workshop on “European opportunities for Defence-related clusters” on 28 March 2017, at EDA premises. Further to a plenary session focusing on current and forthcoming European opportunities for defence-related clusters, there will be a dedicated Cluster2Cluster session. You can register by sending an e-mail to esi@eda.europa.eu.

 

The European Commission published its 2017 “Sector Skills Alliances” call for proposals, with a new Lot 3 dedicated to six pilot sectors: defence, automobile, maritime technology, space, textile and tourism. Falling under the EU’s Erasmus+ instrument, the call is the first Commission action to implement the Blueprint for Sectoral Cooperation on Skills, part of the wider initiative known as the “New Skills Agenda for Europe”, adopted in June 2016. The call is available following this link ! A Sector Skills Alliances Infoday will be organized on 16 February 2017.

Hot Spot

European Defence Matters, Magazine issue 12: The latest European Defence Matters magazine is now available with a special focus on the European Defence Action Plan (EDAP) presented by the European Commission in November 2016. Check it out HERE.

 

 

Southampton, 4-5 April 2017, organised by Marine South East, UK and the European Commission: This workshop will promote SME engagement in the Solent region’s dual use strategy, while stimulating consortium-building and investment in dual-use innovation. It will focus on two technology themes: marine autonomous systems and satellite surveillance & data analytics. Register now !

 

 

High industry attendance at Vienna seminar on EU funding for defence R&T projects: EDA’s Deputy Chief Executive, addressed on 24 January 2017 Austrian security and defence stakeholders at a seminar in Vienna on EU funding opportunities for defence research (R&T) projects. The event was jointly organised by the EDA, the Austrian Ministry of Defence (MoD) and the Austrian Research Promotion Agency (FFG) with the support of the Austrian Defence & Security Industry (ASW).

 

 

EDA organises the next Test and Evaluation Community Days Conference (TECD) 2017 in Vienna. TECD 2017 will focus on T&E requirements in support of CDP Priority Actions, in the wider context of the implementation of the EU Global Strategy (EUGS). The conference addresses T&E Experts, Industry working with government and decision makers of EU Defence Test centres. Download conference flyer here ; Link to registration page

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 10:55
Combat de la Confiance, commandée par Robert Surcouf, et du Kent, le 7 octobre 1800 - Musée d'histoire de Saint Malo

Combat de la Confiance, commandée par Robert Surcouf, et du Kent, le 7 octobre 1800 - Musée d'histoire de Saint Malo


07.10.2016 source SHD
 

7 octobre 1337 : déclenchement de la Guerre de Cent Ans. Le roi d’Angleterre Edouard III se déclare héritier légitime de la couronne de France en tant que petit-fils (par les femmes) du roi Philippe IV le Bel. Le dernier capétien direct étant mort en 1328 sans héritier mâle, la revendication d’Edouard est cohérente mais est perçue comme une déclaration de guerre au roi de France Philippe VI de Valois.

 

7 octobre 1571 : bataille de Lépante (Golfe de Corinthe – Grèce). La Sainte Ligue voulue par le Pape Pie V à la suite du massacre de 20 000 chrétiens de Nicosie (Chypre) par les Ottomans provoque la constitution d’une flotte de combat chrétienne imposante (220 navires venant d'Espagne, de Venise, de Savoie, de Gênes et des états pontificaux) qui lors de la fameuse bataille détruit presque complètement la flotte ottomane (240/300). Le coup d’arrêt infligé aux Ottomans en Méditerranée occidentale est stratégiquement et religieusement magistral.  Il est économiquement néfaste et porte un coup au commerce que Venise entretenait traditionnellement avec l’Orient. La victoire semble principalement due aux 6 galéasses vénitiennes (gros navires équipés de canons tirant tous azimuts) et à l’action décisive du fils de Charles Quint, Don Juan d’Autriche qui aborda la galère du chef Turc Ali Pacha, le fit décapiter et ficha sa tête au sommet du mat : l’effet psychologique sur les Ottomans fut radical. Durant cette bataille Cervantès, jeune soldat espagnol et futur auteur de Don Quichotte , perd l’usage de sa main gauche.

 

7 octobre 1798 : bataille de Sediman (Egypte). Le général Desaix avec près de 3000 hommes remonte le Nil à bord d’une flottille poursuivant les Mamelouks de Mourad Bey. Ceux-ci, après quelques escarmouches tentent un assaut massif (au moins 4000 cavaliers) contre les Français qui forment immédiatement le carré. La cavalerie mamelouke se brise contre les carrés de fantassins extrêmement disciplinés et coordonnés. Mourad Bey change de tactique et décide de grouper ses canons pour entamer les défenses françaises. Desaix commande au capitaine Rapp d’empêcher la manœuvre et de conquérir l’artillerie adverse. Aussitôt fait !

 

7 octobre 1800 : prise du Kent par Surcouf (Océan indien). Le corsaire français Robert Surcouf, à bord de la Confiance réalise l’un de ses plus grands exploits. Il s’attaque au Kent, navire trois fois plus grand et mieux armé que le sien. A la surprise des Anglais,  la Confiance passe à l’abordage et les Français s’en rendent maître alors qu’ils combattent à 1 contre 3. Autre date avancée (et notamment dans le fameux chant de popote ou chanson à virer) : 31 Aout.  Le peintre, marin et écrivain Louis Garneray faisait partie de l'équipage de Surcouf lors de l'abordage.

 

7 octobre 1870 : Léon Gambetta, quitte Paris en ballon. Il vole vers Tours pour aller organiser la guerre en province.

 

7 octobre 1886 : combat de Cho Chu (Tonkin- actuel Vietnam). Le capitaine Dallier après un raid d’infiltration de 3 jours vers la base des Pavillons noirs (à plus de 80 km de Tuyen Quang) leur inflige une sévère défaite sans aucune perte pour son détachement (72 tirailleurs et 12 légionnaires).

 

7 octobre 1946 : service militaire recréé. Supprimé du fait de l’armistice, le service militaire est restauré.

 

7 octobre 1947 : opération Léa (Indochine). Afin de capturer Ho Chi Min et couper le Viet min de son ravitaillement en Chine, 3 bataillons de parachutistes (1er Bataillon de Parachutistes de Choc, III/1er RCP et I/1er RCP) sont largués entre Bac Kan et Cao bang. Plus de 1000 hommes organisés en une demi-brigade parachutiste, un groupement motorisé, un groupement Communal et un groupement amphibie .  Malgré le bouclage (jusqu’au 20 novembre) organisé par le général Salan, le gros des troupes Viet s'échappe ainsi que tout leur état-major.

 

7 mars 1950 : les gardes rouges entrent au Tibet (Chine actuelle).  30 000 soldats chinois renversent le 14ème Dalai-Lama en ayant auparavant bousculé sa petite armée.

 

7 octobre 1957 : mort de l’aviation ? (Moscou). Khrouchtchev déclare que l’avion est périmé au profit des fusées. L’URSS a mis sur orbite 3 jours plus tôt, Spoutnik, le premier satellite artificiel.

 

7 octobre 1958 : naissance du programme Mercury. La NASA approuve le programme de vol spatial habité Mercury.

 

7 octobre 1967 : arrestation de Che Guevara (Bolivie). Exécuté 2 jours plus tard.

 

7 octobre 1973 : décès de Lucien Serventy (Toulouse). L’un des plus grands ingénieurs aéronautiques français. Père de nombreux avions de l’armée de l’air (Espadon, Trident) et surtout du Concorde.

 

7 octobre 2005 : prix Nobel de la paix à l’AIEA. l'Agence internationale de l'énergie atomique et son directeur, Mohamed Elbaradei sont récompensés pour leur travail contre la prolifération des armes nucléaires.(DGRIS/Prolif).

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 10:55
Michael Durant's helicopter (Super64) heading out over Mogadishu on October 3, 1993 - photo US DoD

Michael Durant's helicopter (Super64) heading out over Mogadishu on October 3, 1993 - photo US DoD


04.10.2016 source SHD
 

4 octobre 1890 : mise en chantier du premier sous-marin de combat de la Marine française (Toulon). Plus opérationnel que le Gymnote, ce submersible, baptisé Gustave Zédé, a un déplacement de 260 tonnes, est doté d’une propulsion électrique et équipé d’un tube lance-torpille . Il embarque quatre armes. Prise d’armement définitif  le 1er mai 1900.

 

4 octobre 1916 : torpillage du croiseur auxiliaire de 1er rang Gallia (Sardaigne - Italie). « Transportant des soldats du 55è Régiment d’infanterie territoriale de Bourg-en-Bresse, du 59è R.I.T. de Chalon-sur-Saône, du 113è R.I.T. de Toulon, du 235è R.I de Belfort, du 15è Escadron du train, un détachement de 350 soldats serbes, des isolés ainsi que des civils, ce paquebot transatlantique reconverti convoie alors 2350 personnes vers Salonique. Il est coulé par le U35 du Kapitän-Leutnant Lothar Von Arnault de la Périère dont la torpille frappe le compartiment de stockage des munitions. Le navire sombre en 15 minutes. Officiellement, 1338 victimes sont à déplorer ce qui en fait l’une des plus grandes tragédies maritimes de la première guerre mondiale. Le Gallia est cité à l’ordre de l’armée, le 5 décembre 1919 ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

4 octobre 1928 : naissance d'Alvin Toffler (New York). Auteur (avec son épouse Heidi) d'une série d'ouvrages (devenus des best Sellers mondiaux) dont l'objectif est de déterminer l'avenir des rapports de forces. Ex : Guerre et contre-guerre, le choc du futur, la troisième vague,... Il est mort cette année à 87 ans.

 

4 octobre 1957 : lancement de Spoutnik 1 (Baïkonour – Kazakhstan). Le premier satellite artificiel de l’Humanité est mis sur orbite par une fusée soviétique R7 (initialement prévue comme missile balistique). Spoutnik reste en orbite plus de 3 mois et accomplit 1400 orbites. Il ouvre l’ère de la conquête spatiale.

 

4 octobre 1958 : acte de naissance de la 5ème République française.

 

4 octobre 1959 : lancement de Lunik 3 (Baïkonour – Kazakhstan). La sonde soviétique prend le 7 octobre une série de clichés de la face cachée de la Lune qu’elle envoie vers la Terre par radio le lendemain. C’est la première fois que la Lune est photographiée sous cet angle.


4 octobre 1993 : fin de la bataille de Mogadiscio (Somalie). L'opération gothic serpent est un échec militaire américain qu'Alan Parker et Hollywood (La chute du faucon noir) ont métamorphosé en un film rendant beaucoup plus hommage à l'héroïsme (certes réel) des soldats US qu'à leur capacité à maîtriser la violence au cours de ce combat au cœur de la population. Dans des conditions similaires, trois mois plus tôt et au même endroit, le sous groupement tactique du colonel de Saqui de Sannes ne déplore que deux blessés. Tout en interdisant de tirer à l'arme lourde et de riposter aveuglément aux tirs qu'essuient ses hommes, le colonel français prend l'ascendant sur les hommes d'Aïdid qui constatent à la fois la précision meurtrière et le sang-froid du détachement.  Sur le sujet lire : Décider en situation d'extrême violence par Michel Goya - n° 3 revue Inflexions (avril-septembre 2006).

 

4 octobre 2001 : un vol commercial détruit par un missile (Mer noire). Un Tupolev 154 de la Siberian Airlines en provenance de Tel Aviv est percuté par un missile S200 ukrainien au-dessus de la mer noire. 78 morts. Au début de l'enquête, la thèse de l'attentat est privilégiée (proximité des attentats du World Trade center) mais des billes d'aciers provenant du S200 sont retrouvées dans le fuselage de l'épave et attestent d'une erreur de tir lors de manœuvres ukrainiennes.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 10:55
Vers 70 nouvelles années d’excellence de recherche aérospatiale - ONERA

 

16.09.2016 - Communiqué de presse

 

A l’occasion de ses 70 ans, l’ONERA célébrera la recherche aérospatiale du 17 septembre au 11 décembre au travers d’une exposition dédiée. L’objectif : donner à voir et à comprendre toute sa contribution dans quelques-unes des plus grandes réussites aéronautiques et spatiales ainsi que son savoir-faire pour préparer le futur.

 

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 16:55
Les sous-marins U-156 et U-507 au secours des rescapés du Laconia - photo Leopold Schuhmacher (1917-1943)

Les sous-marins U-156 et U-507 au secours des rescapés du Laconia - photo Leopold Schuhmacher (1917-1943)


12.09.2016 source SHD
 

12 septembre 1213 : bataille de Muret (près de Toulouse). Simon de Montfort, chef des Croisés bat les hérétiques « Albigeois ».

 

12 septembre 1683 : bataille de Kahlenberg (Autriche). Une coalition européenne défait l'armée ottomane qui assiégeait Vienne depuis 2 mois. La bataille de Kahlenberg a pour l'Europe centrale et orientale la même signification que Poitiers (732) en France.

 

12 septembre 1855 : le général Pélissier accède au maréchalat. Napoléon III distingue Aimable Pélissier en apprenant la prise de Malakoff (Crimée). Saint-Cyrien et artilleur, Pélissier a fait partie de l’expédition d’Espagne (1823)  puis a gravi tous les échelons de la hiérarchie dans l’armée d’Algérie. Officier particulièrement dur, il n’avait d’aimable que le prénom : L’un de ses soldats en Crimée, excédé, le met en joue et tire. Incident de tir, le coup ne part pas. Pélissier qui a tout vu, inspecte l’arme et constatant un manque d’entretien de l’arme punit le soldat pour ce motif… et celui-là seul.

 

12 septembre 1942 : Le RMS Lacona est coulé au large de l’île de l’Ascension. « Alors qu’il pense avoir repéré un convoi anglais, le U-156 torpille le paquebot chargé de civils, de soldats britanniques et de prisonniers italiens. Le commandant du sous-marin, constatant son erreur, prévient son amirauté. Afin de sauver le maximum de passager, il lance un message en clair à tous les navires croisant dans les environs. Le U-156, U-506 et U-507 chargent les rescapés après avoir hissé le pavillon de neutralité à la croix rouge. Ceci n’empêche pas le U-156 d’être la cible d’une attaque délibérée d’un B-24 ayant reçu l’ordre de le couler. L’amirauté allemande ordonne alors d’abandonner les survivants et de plonger, les U-506 et U-507 ne suivent pas les ordres. Sur les 2 200 passagers et membres d’équipage du RMS Laconia, 980 sont sauvés par des bâtiments allemands, italiens et français. Suite à cet évènement, Karl Donitz décrète le Triton null : l’ordre de ne pas sauver les victimes d’un navire en détresse. Il lui est fait grief de cet ordre lors de son procès à Nuremberg. Cependant, son avocat fait valoir que l’amiral Nimitz avait donné les mêmes consignes pour ses équipages, ce qu’il confirme ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

12 septembre 1943 : un commando allemand libère Mussolini (Italie - Abruzzes). Le moral de l'Italie fasciste étant au plus bas à cause des défaites en Afrique du Nord, du débarquement allié en Sicile et du bombardement de Rome, le roi Victor Emmanuel III fait arrêter Mussolini (24 juillet) pour préparer la volte-face italienne. Hitler demande alors au capitaine Skorzeny (chef des forces spéciales) et au général Student (commandant la division parachutiste) de libérer le Duce. Mussolini est régulièrement transféré pour empêcher son enlèvement. Skorzeny le localise d'ailleurs à deux reprises et doit chaque fois démonter l'opération. Finalement, les autorités italiennes estiment que le Gran Sasso (Hôtel à plus de 2000 m d'altitude, relié uniquement par téléphérique) est une prison suffisamment fiable. Alerté par le changement suspect des mesures de sécurité autour du pic, Skorzeny découvre la cachette. Il se crashe en planeurs  avec 90 parachutistes sur le pâturage jouxtant l'Hôtel-prison et libère sans un coup de feu le Duce devant ses gardiens pétrifiés. L'exfiltration à bord d'un Storch (2 places) piloté par l'as de l'aviation, le capitaine Gerlach, relève aussi de l'exploit. En effet, Skorzeny y embarque accompagnant le Duce pour ne laisser à personne d’autre les lauriers de gloire qu’Hitler va décerner au libérateur du dictateur italien.

 

12 septembre 1962 : discours de JFK sur la conquête lunaire (Houston -  Etats-Unis). Suite à l’envoi par les soviétiques de Youri Gagarine (premier cosmonaute dans l’espace -12 avril 1961), le président des Etats-Unis, John F. Kennedy fait la promesse de voir un astronaute poser le pied sur la lune avant la fin de la décennie : We choose to go to the moon. En 1963, il propose à l’URSS, au sein de l’ONU, une alliance dans le domaine spatial au lieu d’une compétition entre leurs deux Etats. Les soviétiques refusent au vu de leur avance dans le domaine et du prestige de leurs premiers succès. Neil Armstrong et Buzz Aldrin se posent sur la Lune le 21 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 11:55
Histoire Militaire (24 Juin)


24.06.2016 source SHD

 

24 juin 1340 : bataille navale de l’Ecluse (Mer du Nord). La flotte du roi de France Philippe VI est anéantie par celle du roi d’Angleterre Edouard III dans l’estuaire qui mène à Bruges. Les Français ont attaché leurs bateaux pour barrer l’estuaire et empêcher les Anglais de gagner Bruges et ne peuvent donc pas manœuvrer alors que leurs équipages génois sont particulièrement aguerris et pourraient rivaliser avec l’ennemi.  Les archers gallois enflamment à distance la flotte française qui se débande. La suprématie maritime anglaise est dès lors acquise pour de nombreuses années.

 

24 juin 1812 : début de la campagne de Russie. La grande armée franchit le Niémen.

 

24 juin 1859 : victoire de Solferino (Italie du Nord). Napoléon III allié à l'armée sarde bat l'armée autrichienne de l'empereur François-Joseph. Henri Dunant, un civil en voyage d'affaires près de Solferino est traumatisé par les combats et le sort des blessés. Son action, dès cette date, en faveur d'un soutien sanitaire aux blessés mènera à la création de la Croix Rouge. Solferino fut cependant proportionnellement moins mortelle que beaucoup d'autres batailles (12,5% contre 20 à 30 % lors des batailles de Napoléon 1er) puisque 40 000 soldats décédèrent sur les 330 000 engagés. Si les proportions indiquent une mortalité « relativement faible », les chiffres absolus impressionnent : C'est en effet la première fois depuis Leipzig (1813) qu'une bataille rassemble autant d'hommes. A noter que le chemin de fer est utilisé (par les Français) afin de transporter les troupes. Voir l’excellent ouvrage d’Hervé Drévillon Batailles à ce sujet.

 

24 juin 1922 : assassinat de Walter Rathenau (Berlin). Ministre allemand des affaires étrangères, Rathenau est tué par la société secrète d'extrême-droite, Consul, parce qu’il symbolise l'ennemi intérieur pour une frange de la population allemande victime de la crise économique et du ressentiment patriotique du à la défaite. Riche car à la tête d'un empire industriel (AEG) qui prend modèle sur le capitalisme américain et brillant car il entretient des liens étroits avec les principaux intellectuels allemands de l'époque, Rathenau est d'origine juive et se sent parfaitement allemand au point d'avoir été un des principaux soutiens du 2ème Reich durant la Première Guerre Mondiale. Son assassinat est considéré comme l'une des prémices de l'affrontement des républicains (République de Weimar) et des nazis allemands. Cependant, comme souvent, un tel raccourci est inexact : Ernst von Salomon, membre des corps francs et écrivain de talent est complice de l'assassinat mais ne prendra jamais sa carte du parti nazi. "Il était commerçant et voulait sentir en artiste, il possédait des millions et jouait avec des idées socialistes, il était très juif d’esprit et coquetait avec le Christ. Il pensait en internationaliste et divinisait le prussianisme, il rêvait une démocratie populaire et il se sentait toujours très honoré d’être invité et interrogé par l’empereur Guillaume..." Stephan Zweig dans Le monde d'hier à propos de Walter Rathenau.

 

24 juin 1940 : signature de l’armistice franco-italien  « Deux jours après la signature de Rethondes, les Italiens obtiennent aussi leur armistice après 14 jours de guerre et 3 jours de grande offensive sur les principaux cols des Alpes ; ils obtiennent d’occuper les hautes vallées conquises très partiellement en Savoie ainsi que Menton. Le reste, c’est-à-dire la presque totalité de la Savoie et du Dauphiné resteront en zone libre jusqu’en novembre 1942 mais sous contrôle de la commission franco-italienne d’armistice. »

 

24 juin 1954 : écrasement du GM 100 (Indochine). Constitué autour du bataillon de Corée transféré à Saigon au mois d’octobre 1953, le groupe mobile n°100 (GM100) est une force interarmes de 3500 hommes, engagée dans le nettoyage de la région des hauts-plateaux du Centre Annam, en marge de l'opération Atlante.   Alors que  la bataille de  Dien Bien Phu est terminée, amoindri par une succession d'embuscades depuis le 1er février 1954, le GM 100 est pratiquement anéanti entre le 24 et le 28 juin 1954 lors de l'évacuation d'An Khé par une gigantesque embuscade Vietminh sur la RC19, perdant la moitié de son effectif et la totalité de son matériel.

 

24 juin 1956 :  première apparition publique de supersoniques soviétiques (actuelle Russie – Tushino) : Première apparition publique du Mig 21(chasseur mythique soviétique), du Sukhoi 7 (chasseur-bombardier) et du Sukhoi 9 (chasseur).

 

24 juin 1969 : premier tir opérationnel d’un SSBS français (Biscarosse). Tir opérationnel d’un des missiles balistiques stratégiques sol-sol (S 02) qui va équiper le plateau d’Albion. La composante terrestre de la dissuasion nucléaire a été active de 1971 à 1996.

 

24 juin 1982 : premier français dans l’espace (Baïkonour – actuel Kazakhstan). Le colonel Jean-Loup Chrétien (aujourd’hui général en 2S) décolle à bord de Soyouz –T6 pour rejoindre la station Saliout 7 en orbite. La mission est un succès. Il rentre après 7 jours dans l’espace. Il totalise 3 vols spatiaux, 43 jours dans l’espace dont une sortie extravéhiculaire (5 heures). Il est l’un des seuls français à avoir volé à la fois avec les soviétiques et les américains.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 12:50
Crédits : ESA

Crédits : ESA

 

lemarin.fr

 

Le premier satellite Sentinel-3A vient de rejoindre l’espace. Le lancement a été réalisé, ce mardi 16 février à 19 h, par un lanceur Rockot depuis le cosmodrome russe de Plessetsk, à 800 km au nord de Moscou.

Grâce à ce satellite, le groupe d’océanographie toulousain CLS (Collecte localisation satellites), filiale du Cnes, de l’Ifremer et d’Ardian CLS recevra bientôt ses données pour surveiller l’eau sous toutes ses formes : océans, lacs et rivières, glaces de mer, icebergs. Ces informations lui permettront de détecter et de préserver les ressources marines. Sentinel-3 fait partie du programme d’observation et de surveillance de la Terre, Copernicus, conduit par la Commission européenne. Chaque famille de satellites de Copernicus comptera quatre unités (à l’exception de Sentinelle 6/Jason CS qui en comptera deux).

Récemment, l’Agence spatiale européenne (Esa) a signé les contrats de construction des satellites C et D des familles Sentinel 1, 2 et 3. Après les lancements de Sentinel-1A en avril 2014 et Sentinel-2A en juin 2015, Sentinel-3A sera placé sur une orbite héliosynchrone à 814 km d’altitude et incliné à 98,6°. Il entrera en service opérationnel dans six mois. Son jumeau, Sentinel-3B, le rejoindra en 2017 sur la même orbite à 814 km d'altitude.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 13:55
Charge des cavaliers wurtembourgeois à La Rothière, le 1er février 1814. par Richard Knötel

Charge des cavaliers wurtembourgeois à La Rothière, le 1er février 1814. par Richard Knötel

 

01.02.2016 source SHD

 

1er février 1702 : bataille de Crémone (Italie du nord). Durant la guerre de succession d'Espagne, la garnison de Crémone est surprise par un audacieux coup de main des assaillants. Introduit dans la place forte par une canalisation, un "commando" fait prisonnier le commandant français Villeroy, arrivé la veille, et s'empare de la porte Ste-Marguerite, par laquelle le prince Eugène entre dans la ville avec 3 000 hommes.  Il en est cependant rejeté peu après par un vigoureux retour offensif de la garnison franco-espagnole.

 

1er février 1814 : bataille de la Rothière (département de l’Aube). Les 40 000 hommes de Napoléon doivent battre en retraite devant plus de 80 000 coalisés commandés pour l’occasion par Blücher. Pas moins de six souverains lui confient leurs troupes ce jour-là. Pour éviter les tirs fratricides, Blücher décide de faire porter une écharpe blanche au bras gauche des coalisés, tant il y a d’uniformes différents sur le champ de bataille. Il veut attaquer Napoléon avant qu'il ne passe l'Aube et ne reçoive des renforts. Obligés de faire front, les Français mènent un combat retardateur le temps de franchir le cours d'eau. Les combats se déroulent au corps à corps dans le village. Même si les pertes ennemies (7000) sont largement supérieures à celles des Français (4600), Napoléon n'a pas réussi à éviter ce combat et a dû céder le champ de bataille à Blücher. Cette relative défaite ternit l'image de l'Empereur puisqu'il commande en personne à la Rothière. Dans quelques jours, il prendra une magistrale revanche à Champaubert puis Montmirail. Cependant, le tout s'inscrit dans une inexorable retraite vers Paris qui sape le moral des troupes et des généraux de Napoléon...

 

1er février 1841 : traditions des chasseurs. Le duc d'Orléans fait créer une fanfare de 16 bugles par bataillon de chasseurs.

 

1er février 1879 : la Marseillaise devient l’hymne national. Composée par le capitaine du Génie, Rouget de l’Isle, à la mairie de Strasbourg, elle est à l’origine le chant de l’Armée du Rhin. La Convention en fait déjà l’hymne national, le 14 juillet 1795 : elle le restera jusqu’en 1804. Sous le régime de Vichy, elle se chante conjointement avec Maréchal, nous voilà !, tandis qu’en zone occupée, elle est interdite à partir du 17 juillet 1941. L’article 2 de la constitution de la Vème République réaffirme son caractère d’hymne national. Lire La Marseillaise, la guerre ou la paix par Michel Vovelle dans les Lieux de Mémoire.

 

1er  février 1917 : l’Allemagne déclare la guerre sous-marine à outrance.

 

1er février 1943 : collision en vol (au-dessus du port de Tunis). Un chasseur allemand perdant le contrôle de son appareil durant l’attaque d’une formation de B17 percute l’arrière du fuselage de la forteresse volante nommée « All American  » pilotée par le Ltt Kendrick R. Bragg du 414th Bomb Squadron.  La partie gauche du plan fixe et l’aileron gauche sont complètement arrachés. L’équipage retient avec les suspentes des parachutes la partie arrière de l’appareil qui risque à tout moment de s’envoler. Durant son vol retour vers l’Angleterre, le B17 est attaqué par des Me-109 qui rompent le combat constatant que tous les mitrailleurs de la forteresse sont actifs. Le bombardier se pose finalement contre toute attente sans dommage supplémentaire et donne lieu à l’une des photos les plus célèbres de la guerre.

1er février 1944 : création des FFI. Charles de Gaulle unifie l’Organisation de résistance de l’armée et les Francs-tireurs et partisans sous l’appellation, Forces françaises de l’intérieur.

 

1er-2 février 1951 : combats de Twin Tunnels (guerre de Corée). A peine 2 mois après être arrivé sur le théâtre, le bataillon français se retrouve encerclé avec le 3ème Bataillon du 23ème RI US à Twin-tunnels, à plus de 30 km en avant du front de la 8ème Armée US à laquelle il est rattaché. Les deux unités résistent victorieusement aux assauts d’une division chinoise qu'elles mettent hors de combat, parvenant ainsi à rompre l’encerclement le lendemain 3 février au cours de l’ultime charge à la baïonnette connue de l’armée française. Les Français perdent 32 tués et 180 blessés en dix heures. Ce fait d'armes vaut au bataillon français sa première Citation Présidentielle Américaine ou Presidential Unit Citation (PUC). La citation est sensée récompenser (après le 7 décembre 1941- Pearl Harbour) les unités américaines et leurs alliés pour acte d’héroïsme hors du commun au combat. Les unités doivent avoir combattu avec respect, détermination et esprit de corps en toutes situations, même d’extrême difficulté.

 

1er février 1957 : décès du maréchal Paulus. « Commandant la 6ème Armée à Stalingrad, il a été élevé à la dignité de maréchal le 30 janvier 1943 : Hitler souhaitait qu’il préfère le suicide à la reddition, en effet jamais aucun maréchal de l’armée allemande ne s’était encore rendu à l’ennemi. Le lendemain, il se rend ainsi que tout son état-major. Prisonnier des Russes, il adhère au Comité national pour une Allemagne libre soutenu par l’URSS. De retour en Allemagne de l’Est en 1953, il dirige le bureau de recherche d’histoire de la guerre à la Haute école de de la police populaire encasernée, future armée de la RDA ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

1er février 1968 : exécution sommaire d'un capitaine Viet Cong (Saigon).  En pleine offensive du Têt, des Viet Congs infiltrés dans Saigon commettent des assassinats ciblés dont ceux de policiers (et leurs familles) appartenant aux forces de l'ordre que commande le général Nguyen Ngọc Loan (à G sur la photo). Le capitaine  Nguyễn Văn Lém (à D) du Viet Cong est arrêté et amené devant le général Ngoc Loan qui l'exécute froidement en présence des médias. La scène est célèbre. La photo a permis à Eddie Adams d'Associated Press d'obtenir le prix Pulitzer en 1969, mais a surtout contribué à accentuer l'opposition à la guerre des Américains. Le cliché montre une scène indéniablement révoltante. Eddie Adams s'en est toujours voulu de l'avoir prise estimant qu'elle ne rendait pas compte de toute la complexité de la situation et du fait que l'horreur était l'œuvre du camp adverse quelques instants plus tôt. (Photo 2).

 

1er février 2003 : accident de la navette spatiale Columbia. La navette Columbia se désintègre lors de son retour dans l’atmosphère terrestre : lors du décollage, un morceau de mousse isolante du réservoir externe s’est détaché et a percuté le bord d’attaque de l’aile gauche. Cet incident a fragilisé le Thermal Protection System, la couche de brique réfractaire, et a permis à l’air chaud de pénétrer dans la structure de l’aile conduisant à sa destruction. Les 7 astronautes, 6 américains et 1 israélien, sont tués.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2016, la 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de Rio du 5 au 21 août 2016.

 

Pour ce premier lancement de l’année, les Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui ont précédé, avait pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir. C’est la finalité de la mission Titan.

 

Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission Titan sont constituées de moyens terrestres du 3e régiment étranger d’infanterie qui préservent un périmètre de sécurité autour du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les approches maritimes, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable.

 

Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire, les FAG avaient assuré dans les deux derniers mois de l’année, la protection de trois lancements successifs. Le 10 novembre 2015, une fusée Ariane avait fait l'objet de toutes les attentions, le 3 décembre c’était une fusée Vega et le 17 décembre une fusée Soyouz.

 

Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brûlera aux prochains jeux olympiques à Rio et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:50
Crédits : Inmarsat

Crédits : Inmarsat

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Space Systems a remporté 4 compétitions sur les 17 accessibles, tandis que Thales Alenia Space en a gagné deux ainsi qu'une charge utile.

 

Les deux constructeurs de satellites de télécoms français - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS) - ont réalisé une année commerciale satisfaisante en gagnant l'an dernier 6 des 17 compétitions du marché accessible. Les deux groupes ont également obtenu en 2015 en partenariat une commande de gré à gré de la part de la DGA (direction générale de l'armement) portant sur la livraison de deux satellites de télécoms militaires à l'armée de l'air française, COMSAT NG (Communication par satellites de nouvelle génération). Le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux satellites.

En 2015, Airbus Space Systems a remporté quatre compétitions l'an dernier : SES-14, Quantum d'Eutelsat et deux Inmarsat-6 (600 millions de dollars). De son côté, TAS a gagné deux compétitions, l'une pour un satellite acheté par le Bangladesh (Banghabandu-1) et un autre par Eutelsat. La filiale spatiale de Thales a également remporté la fabrication d'une charge utile pour l'opérateur argentin Arsat. Les deux constructeurs ont également fait la preuve de leur compétitivité en étant présent sur le segment des satellites électriques. Notamment la filiale spatiale d'Airbus Group, qui a déjà vendu six satellites de télécoms haute puissance tout électrique.

 

Loral a remporté 5 compétitions en 2015

C'est le canadien Space System Loral (SSL) qui a terminé la course en tête avec cinq compétitions gagnées (Telstar 18V/Apstar 5, BSAT-4a, Azerspace 2/Intesat 38, Telstar 19V et Telkom 4). Mais le modèle économique de Loral est basé sur l'obtention de sept contrats par an. Enfin, les trois constructeurs américains Boeing, Lockheed Martin et Orbital ATK ont respectivement gagné chacun deux compétitions : SES-15 et Intelsat 37 (Boeing),  Arabsat 6A et Hellas SAT4/Saudi Geosat1 (Lockheed Martin), et, enfin, SES-16 et DTH-2 (Orbital ATK).

Sur le marché non accessible, figurent trois satellites de télécoms chinois (Chinasat 6C, Apstar 6C et Chinasat 18) ainsi que le satellite argentin Arsat 3 construit par le constructeur local INVAP, partenaire de TAS, et le satellite turc Turksat 6A, fabriqué par Turkish Aerospace Industries (TAI). Enfin, le constructeur indien ISRO construira deux satellites GSat 17 et GSat 18.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:50
StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space

StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space


22 janv. 2016 by Thales Group

 

The StratoBus project may immediately call to mind Google's Project Loon. But the advantage of StratoBus is that it offers long endurance and complete autonomy from a fixed position, while the high-altitude balloons in Loon move around the Earth and will offer only limited autonomy. StratoBus, a surprising vehicle halfway between a drone and a satellite, will be able to carry out a wide range of missions, including observation, security, telecommunications, broadcasting and navigation... and it offers a lifespan of five year.

Further information on Stratobus

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:55
COSPACE - la labellisation de quatre Boosters

 

11.01.2016 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annoncent la labellisation de quatre Boosters dans le cadre de l’initiative lancée par le COSPACE

 

Les moyens, signaux et données spatiales ont aujourd’hui une importance stratégique dans des domaines d’applications très variés (urbanisme, agriculture, énergie, environnement, mer, risque, mobilité, transports, loisirs etc.). La position de numéro deux mondial de la France dans les infrastructures spatiales est une opportunité pour développer des applications valorisant ces données qui, mises en synergie avec les besoins utilisateurs grâce aux technologies numériques, peuvent faire émerger des solutions innovantes tant par leur nouveauté d’usage que par leur modèle économique.

Le 11 septembre 2015, le COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial) a lancé l’appel à labellisation « Booster » pour mettre en place des accélérateurs de projets regroupant des acteurs du spatial, du numérique et des domaines applicatifs. Ces structures, portées par des Pôles de compétitivité, ont pour missions de créer un environnement favorable au décloisonnement des filières et aux rencontres multi-secteurs, de faire émerger des projets innovants valorisant les données spatiales seules ou combinées à d’autres moyens et d’accompagner les entreprises qui développent et commercialisent ces nouveaux services.

 

Suite à l’examen des candidatures présentées et sur proposition du comité de pilotage du Cospace, Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, co-présidents du COSPACE ont décidé la labellisation de quatre Boosters :

-       Le Booster Morespace, localisé en Bretagne, s’appuie sur un vaste réseau d’acteurs sensibilisés à l'innovation et à l'entreprenariat pour accélérer l'utilisation des données et techniques satellitaires dans le secteur maritime.

-       Le Booster Nova, localisé autour des 3 métropoles Toulouse, Bordeaux et Montpellier, a pour vocation l’émergence de services et de start-up dans six domaines : la croissance bleue, l’énergie, les Smart City, l’agriculture, la maitrise de l’espace et du cadre de vie et les économies du Sud.

-       Le Booster PACA, localisé en Provence Alpes Côte d’Azur, ambitionne la création d’applications sur les thèmes sécurité (villes, côtes, mers), écotechnologies, services mobiles liés à la géolocalisation et les smart cities (transport intelligents, énergie, villes durables …)

-       Le Booster Seine Espace, localisé sur l’axe Seine Paris – Normandie, vise à développer de nouveaux services dans les secteurs applicatifs ville et mobilité, logistique, gestion intelligente de l’énergie, climatologie, environnement, loisirs, éducation, etc.

 

Au-delà des acteurs traditionnels du spatial, ces Boosters sont soutenus et portés par de nombreuses entreprises et structures d’innovation présentes sur toute la chaine de valeur comme (liste non exhaustive) : ACRI-ST, Actimar, Airbus Defence & Space, Along Track, ATOS, CLS, CS, Ellipso facto, e-Odyn, Kinaxia, Qwant, La Poste, Orange, Sigfox, Sophia Conseil, Telespazio, Thales Alenia Space, Transvalor etc…

Sur un an, une trentaine de projets sont attendus de la démarche d’accélération des Boosters. Ils seront présentés dans le cadre de l’appel à projets PIAVE - Projets industriels d’avenir - en vue d’être financés par le Programme d’investissements d’avenir.

Les ministres se félicitent du lancement opérationnel des Boosters qui va permettre l’essor d’une nouvelle économie valorisant la position de la France dans le domaine spatial et tirant profit de ses compétences en matière de développement d’applications numériques.

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 20:55
Chronique culturelle 06 Janvier 2015 - SHD

 

06.01.2016 source SHD
 

6 janvier 1148 : bataille des gorges de Pisidie (côte sud de la Turquie). Le comté d'Edesse, Etat latin d'Orient (frontière actuelle entre Turquie et Syrie) étant tombé, la seconde croisade est prêchée par Bernard de Clairvaux. L'empereur Conrad III et le roi Louis VII "prennent la croix" pour rétablir Edesse. L'armée allemande partie avant les Français est détruite aux 3/4 en coupant par le centre des terres seldjouqides (octobre 1147 - Dorylée). Les Français contournent par le littoral et empruntent les gorges de Pisidie, propices aux embuscades. L'avant-garde n'obéit pas aux ordres pourtant stricts du roi et perd le contact avec le gros des troupes. Les Turcs, qui attendaient depuis les hauteurs qu'une faute soit commise, se jettent dans l'intervalle et infligent de lourdes pertes aux Français. Le capétien, Louis VII se bat cependant particulièrement bien et impose le respect aux assaillants qui laisseront un peu de champ aux Français avant de les harceler à nouveau. Louis VII embarque avec une partie des survivants à Antalya. La croisade est un échec cuisant du fait du manque d’unité des croisés, de l’absence de hauteur de vue (stratégique) de Louis VII et des intrigues byzantines de Constantinople. Référence pour l’histoire des croisades : L'épopée des croisades de René Grousset.

 

6 janvier 1558 : prise de Calais … par les Français. Vaincus par les Espagnols à Saint-Quentin en 1557, les Français, conduits par le Duc de Guise, profitent de l'hiver pour attaquer la citadelle de Calais dégarnie de troupes par les Anglais, qui la jugeaient inexpugnable. Avec Calais, les Français reprennent, la dernière possession anglaise sur le Continent. C'est la fin d'un très long contentieux entre les deux pays, qui remontait à l'avènement d'Henri II Plantagenêt (1154). Guise, dit le Balafré, nommé en catastrophe lieutenant général du royaume quelques mois plus tôt, rentre en grâce après ses échecs en Italie et exauce le rêve de Jeanne d'Arc en mettant fin à la présence anglaise sur le continent et en coupant court à tout nouveau risque d’invasion. La population calaisienne, devenue entièrement anglaise après 2 siècles d'occupation, ne manifesta aucune joie à sa libération.

 

6 janvier 1694 : mort de Francesco Morosini (Naupli – Grèce actuelle). Commandant des forces vénitiennes défendant la ville de Candie (aujourd’hui Héraklion – Crête) pendant 18 des 23 années que dura le siège d’une des dernières villes chrétiennes de Crète, Morosini a réussi plusieurs exploits : La durée du siège en elle-même est unique et coute aux ottomans entre 130 000 et 200 000 hommes selon les sources. Tout en se révélant un adversaire redoutable de l’empire ottoman, Morosini est admiré par le grand Vizir turc Koprulu qui lui accordera lors de la reddition de la ville (1669) la sauvegarde des habitants et de leurs biens. Il remporte par la suite de nombreuses victoires face aux Ottomans lors de la reconquête de la Grèce et devient Doge de Venise. C’est probablement l’un des plus grands chefs de guerre de la péninsule italienne.

 

6 janvier 1649 : repli royal (Paris). Le futur Louis XIV n’a encore que 10 ans et apprend son métier de roi durant la régence de sa mère, Anne d’Autriche, qui est secondée par le cardinal Mazarin. Voulant influer sur le pouvoir royal, la noblesse parisienne instrumentalise la population pour faire pression sur la régente : c’est une des manifestations de la Fronde. Dans le plus grand secret, Anne d’Autriche, son fils et Mazarin fuient dans la nuit vers Saint Germain pour se soustraire au chantage.

 

6 janvier 1886 : protectorat français sur la Grande Comores (Océan indien). A la demande du prince Saïd Ali ben Saïd Omar, sultan le plus puissant de l’ile, un traité de protectorat est signé entre lui et le gouverneur français de Mayotte et le capitaine de vaisseau Bausset Roquefort Duchaine d’Arbaud.

 

6 janvier 1969 : embargo sur les armes à destination d’Israël. Le général De Gaulle décrète un embargo total à destination d’Israël après le bombardement de l’aéroport de Beyrouth et surtout l’affaire des vedettes de Cherbourg. Durant la nuit de Noel, une équipe des services secrets israéliens se fait passer pour une société suédoise acheteuse des vedettes (que la France refuse de vendre à Israël malgré l’accord commercial signé précédemment), … et après avoir pris possession des bateaux, file vers les eaux internationales et rejoint Haïfa.

 

6 janvier 1972 : décision de construire la navette spatiale (Washington – Etats-Unis). Le président Nixon annonce officiellement un programme de construction de navettes spatiales pour en finir avec les lanceurs classiques (Titan, Atlas, Delta). La première navette décolle  le 12 avril 1981. Le 28 janvier 1986, la navette Challenger explose en vol. La nouvelle navette Endeavour décolle en 1992.  Les crédits ayant été concentrés sur ce fleuron technologique, les Etats-Unis perdent peu à peu le marché du lancement de satellites au profit d’Ariane.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 08:55
Le Général Yves-Tristan Boissan (Unatrans) remet le Grand Prix du Général Ferrié1 à Nicolas Jeannin. SEE2, Paris, le 7 décembre 2015

Le Général Yves-Tristan Boissan (Unatrans) remet le Grand Prix du Général Ferrié1 à Nicolas Jeannin. SEE2, Paris, le 7 décembre 2015

 

04.01.2016 ONERA

 

Ce grand prix de l'électronique a été remis à Nicolas Jeannin, ingénieur de recherche à l'ONERA, pour ses travaux sur « la propagation dans la troposphère pour les systèmes spatiaux de télécommunications à très haut débit en bandes Ka et Q/V ».

Ces travaux incluent le développement de modèles permettant de reproduire les affaiblissements de propagation dans la troposphère3 en se basant sur des données issues de modèles météo, ainsi que l'optimisation et le développement de méthodes de compensation des affaiblissements permettant à ces systèmes d'opérer malgré des contraintes météorologiques fortes.

Les bandes Ka (20-30 GHz) et Q/V (40-50 GHz) sont sollicitées car elles offrent des largeurs de bandes disponibles indispensables pour que les services de fourniture d'accès internet par satellite soient compétitifs vis à vis des réseaux terrestres. Ces bandes présentent l'inconvénient d'être plus atténuées lors de la traversée de la troposphère (par la pluie, les nuages et les gaz) que les bandes traditionnellement utilisées par le satellite en bande  C (3-6 GHz) ou Ku (11-17 GHz).  Il est nécessaire de compenser ces affaiblissements par différents mécanismes d’adaptation pour des raisons de limitation de puissance embarqué sur les satellites. (on doit gérer la puissance en fonction des conditions de propagation). 
 

 

Exemple de carte d’atténuation troposphérique de la propagation en bande Q/V

Exemple de carte d’atténuation troposphérique de la propagation en bande Q/V

 

Notes

1 Le Grand Prix de l’Electronique Général Ferrié, doté par la générosité de donateurs de l’Industrie, récompense des travaux ayant contribué aux progrès de la Radioélectricité, de l’Electronique et de leurs applications. Décerné depuis 1949, il commémore ce pionnier de l’utilisation de la radio qui reconnaît très tôt les propriétés du tube à électrons pour la TSF. 

2 La SEE, Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication, a pour mission de rassembler les communautés de l’électrotechnique, de l’électronique, des télécommunications, du traitement de l'information et des domaines connexes

3 La troposphère est la couche de l'atmosphère terrestre située au plus proche de la surface du globe jusqu'à une altitude d'environ 8 à 15 kilomètres. On y trouve la plupart des phénomènes météorologiques.

 

Pour en savoir plus, voir le support de présentation de Nicolas Jeannin à la remise du prix (pdf)

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
Didier Faivre - photo ESA

Didier Faivre - photo ESA

 

30 décembre 2015  Aerobuzz.fr

 

Didier Faivre, jusqu’alors Directeur des programmes de navigation de l’ESA, est nommé Directeur auprès du Président du CNES, à compter du 1er avril 2016. Il sera ensuite nommé Directeur du Centre Spatial Guyanais, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016.

 

C’est en quelque sorte pour Didier Faivre, un retour à la case départ, puisque c’est à Kourou, en 1983 qu’il a débuté sa carrière, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, Didier Faivre a débuté sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais. De 1983 à 2000, il a continué son parcours au CNES, à Paris ainsi qu’au Centre Spatial de Toulouse. Il a ensuite rejoint l’ESA où il a occupé plusieurs postes de Direction, jusqu’à devenir Directeur des programmes de navigation.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:55
La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires

Les deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération) remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et 3B (Crédits : Thales Alenia Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space deux satellites de télécoms militaires COMSAT NG. Le montant de ce programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans.


Et un dossier de plus bouclé... La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space la réalisation de deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite et lancés respectivement en 2005 et 2006. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite. Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

Le programme COMSAT NG doit permettre "le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d'intérêt, ainsi qu'avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure)", a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mercredi.

Selon nos informations, le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros dès cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Égypte, en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus. Aux côtés du groupement composé de TAS et d'Airbus DS, l'organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security et Telespazio France, qui sont les sous-traitants principaux.

"Le contrat couvre également un important volet sol avec la réalisation du segment sol de contrôle et de mission, basé principalement sur les solutions Space Ops de Thales Alenia Space, la rénovation des stations métropolitaines et une phase d'exploitation et de maintenance sur 17 années", a expliqué TAS dans un communiqué publié ce mercredi.

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'État, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

Une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information

Les moyens primordiaux pour les télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent "une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information, clé de la supériorité de nos forces, a expliqué le ministère. La maîtrise de l'information permet à tous les niveaux d'engagement, du niveau stratégique jusqu'à la plate-forme de combat, d'apprécier la situation et de conduire l'action opérationnelle". Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles. "Les deux satellites permettront également de répondre aux besoins en débit croissants liés en particulier aux échanges vidéo", a expliqué TAS.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:30
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.

 

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

 

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 15:55
Syracuse III (crédits Alcatel Space)

Syracuse III (crédits Alcatel Space)

 

23/12/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 22 décembre 2015 aux sociétés Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space la réalisation des 2 satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite.

 

Le programme COMSAT NG doit permettre le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d’intérêt, ainsi qu’avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure). Moyens primordiaux pour les  télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent  une pierre fondamentale pour la maîtrise de l’information, clé de la supériorité de nos forces. La maîtrise de l’information permet à tous les niveaux d’engagement, du niveau stratégique jusqu’à la plate-forme de combat, d’apprécier la situation et de conduire l’action opérationnelle.

 

Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

 

Aux côtés du groupement Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, l’organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security  et Telespazio France  (sous-traitants principaux). Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:30
L'Egypte proche de s'offrir deux satellites "made in France"

L'Egypte veut un satellite espion (ici sur la photo) et un satellite de télécoms militaires (Crédits : Aibus Space)

 

17/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acheter un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaires à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat de l'ordre de 1 milliard d'euros.

 

C'est chaud, très chaud même à nouveau entre l'Egypte et la France, selon des sources concordantes. Après avoir acheté 24 Rafale, une frégate FREMM, quatre corvettes Gowind et deux Mistral, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acquérir un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaire à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Preuve de cette volonté de trouver un accord rapidement, il vient à nouveau d'envoyer en France le général Al-Assar, qui est devenu en septembre le ministre de la Production de défense.

C'est notamment lui qui avait été le négociateur égyptien pour les contrats portant sur les 24 Rafale et la FREMM en février dernier. Il avait été envoyé en septembre par le président al-Sissi pour faire avancer les négociations et lever les derniers obstacles au moment des négociations sur les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral (DCNS et STX). Le 29 novembre, Abdel Fattah Al-Sissi avait quant à lui dîné avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'homme de confiance du Caire. Le président égyptien, qui était à Paris pour la COP21, avait été également reçu le 30 par Manuel Valls.

 

Le général Al-Assar en France

Le ministre de la Production de défense est arrivé ce mercredi pour rejoindre des équipes égyptiennes déjà sur place et doit repartir le 22 décembre avec en principe un accord en poche. Un calendrier qui semble ambitieux mais tout reste possible avec les Égyptiens, les négociations pour le contrat Mistral n'ayant duré qu'un peu plus de deux mois. Pour autant, selon nos informations, il restait encore pas mal de travail pour parvenir à cet accord, dont la position orbitale des satellites, qui poserait problème. Un contrat pourrait être signé en fin d'année, voire au tout début 2016.

L'Arabie saoudite soutient toujours autant Le Caire. Ryad a promis mardi d'investir 8 milliards de dollars en Egypte et d'apporter une aide pétrolière pendant cinq ans à ce pays, qui connait des difficultés économiques. Cette annonce a été faite dans un communiqué commun publié au terme d'une visite du vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed ben Salmane Al Saoud mardi au Caire. Le roi Salmane a "ordonné que les investissements saoudiens en Egypte dépassent les 30 milliards de riyals (8 milliards de dollars)" et que le royaume "contribue à couvrir les besoins de l'Egypte en pétrole durant les cinq prochaines années", selon le communiqué de l'agence officielle SPA. En outre, "les navires saoudiens soutiendront le trafic dans le canal de Suez", a précisé le texte sans plus de détail.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 décembre 2015, pour ce 12e et dernier lancement de l’année, le lanceur russe Soyouz a mis en orbite deux satellites Galileo depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Les Forces armées en Guyane (FAG) assuraient la protection des 700 km2 du site de lancement et de ses abords.

 

L’espace aérien, maritime et terrestre a été mis sous haute surveillance pendant 24 heures. Les moyens de protection engagés lors d’un tir Soyouz sont renforcés : 3 compagnies du 3e régiment étranger d’infanterie et du 9e régiment d’infanterie de Marine, des moyens aériens et maritimes conséquents pour permettre au lanceur Soyouz la mise sur orbite des satellites 11 et 12 de la future constellation Galileo.

 

Le programme Galileo vise à déployer un système autonome de navigation par satellites. Son exploitation permettra à l’Europe de disposer d’un système GPS autonome.

 

Ce 71e tir consécutif réussi, le 12e de l’année 2015, mets en avant du rôle qu’ont joué les FAG dans la mise sur orbite de ce fleuron technologique européen.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:55
ONERA-Défense  : "je t'aime, moi non plus"

L'ONERA, qui travaille sur l'avion du futur (programme Nova), devrait finir l'exercice 2015 sur une perte inférieure à 4 millions d'euros (Crédits : Onera)

 

17/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus l'Etat joue la montre avec l'organisme public de recherches civiles et militaires, plus l'avenir de l'ONERA sera incertain.

 

Drôle de fin d'année pour l'ONERA. Et le conseil d'administration qui se tient ce jeudi reflète bien la période floue que vit l'organisme public de recherches civiles et militaires. Cette réunion du conseil aurait pu être cruciale pour l'avenir de l'ONERA mais elle devrait au final escamoter une partie des dossiers importants, notamment celui pourtant si urgent de la soufflerie S1 de Modane-Avrieux en danger de mort. A son menu, entre autres des accords signés avec le pétrolier Total.

En dépit d'un redressement confirmé en 2015, l'organisme public attend donc toujours de l'Etat son budget pour 2016. Il est expressément conditionné à la signature du contrat d'objectifs et de performance (COP) exigé par l'Etat et que l'ONERA est lui-même en train d'écrire. Il ne sera prêt qu'en mars ou avril, une signature étant attendue plusieurs mois après. Bref, pas de COP, pas de budget. Cela ne fera pourtant que sept ans que l'ONERA fonctionne sans COP. En revanche, le plan stratégique scientifique (PSS), en cours de réécriture, devrait être prêt fin janvier.

 

Une perte de près de 4 millions d'euros en 2015

Sans surprise, l'ONERA devrait finir l'exercice sur une perte en dépit du soutien de son ministère de tutelle, la défense, qui a exceptionnellement remis au pot "9 millions d'euros pour boucler le budget de l'office", a précisé fin novembre au Sénat, Jean-Yves Le Drian. Résultat, la perte sera inférieure à 4 millions d'euros, autour de 3,7 millions (contre 16 millions en 2014).

En 2016, la situation financière de l'ONERA ne devrait pas s'arranger. Car la subvention proposée s'élève à 105 millions d'euros, dont une mise en réserve de précaution de trois millions d'euros. L'ONERA estime qu'un "budget 2016 bâti sur la base d'une subvention de ce montant ne lui permettra pas de faire face à ses obligations, dont la principale est le paiement des salaires, et pourrait nécessiter l'élaboration d'un plan social", a écrit la députée de l'Indre, Isabelle Bruneau.

"L'ONERA est le seul établissement, que ce soit parmi les autres EPIC de recherche ou parmi les autres institutions relevant du ministère des Transports, à être subventionné à moins de 50% de son budget. L'ONERA est aussi l'établissement de recherche à recevoir la plus petite subvention par personne", ont expliqué les syndicats de l'organisme public.

 

Des prises de commandes en hausse

En revanche, en 2015, l'ONERA a de nouveau progressé en termes de commandes, qui pourraient atteindre 95 millions d'euros (90 millions en 2014 et 78 millions en 2013), dont 13 à 15 millions d'euros provenant de la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Ce qui prouve la fin de la période glaciaire entre les deux organismes. Ce bon niveau de prises de commandes est atteint en dépit d'un creux pour celles concernant les souffleries de l'ONERA. Mais un rebond est attendu en 2016 avec l'arrivée du programme FCAS, le drone de combat franco-britannique, et des nouveaux programmes Falcon de Dassault Aviation ainsi que l'export.

En 2016, l'ONERA attend également la notification de la modernisation du système français de veille spatiale GRAVE afin de traiter ses obsolescences pour qu'il puisse être opérationnel jusqu'en 2020-2025. Un enjeu crucial pour la France qui lui permet de suivre dans l'espace les satellites espions la survolant.

 

Rationalisation des sites franciliens en attente

Dernier dossier en attente depuis plusieurs années, la rationalisation des sites franciliens, qui regroupent 1.100 personnes sur Meudon, Châtillon et Palaiseau. Il pourrait être lancé cette année. Mais la vente des sites de Meudon et Châtillon ne couvrira pas les frais de cette opération alors que l'ONERA ne dispose pas de ressources propres pour lancer cette opération et financer le coût résiduel, estimé à 70 millions d'euros. Il est donc possible que le fameux COP ne mentionne finalement que le déménagement d'un site (Meudon) sur les deux prévus. D'autant que le produit de la vente de cette emprise sera supérieur à celui du transfert.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:55
Recherche spatiale : la France annule 90 millions d'euros l'année de la COP21

Le coût du programme Merlin est compris entre 200 et 300 millions d'euros tandis que celui de MicroCarb est d'environ 175 millions d'euros. (Crédits : CNES)

 

09/12/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

La ministre de l'Éducation nationale, en charge de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, n'a pas hésité l'année de la COP21 à supprimer 90 millions d'euros de crédits budgétaires pour la recherche spatiale.(programme 193)


Ni vu, ni connu, la ministre de l'Éducation nationale, en charge de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, n'a pas hésité l'année de la COP21 à supprimer 90 millions d'euros de crédits budgétaires pour la recherche spatiale (programme 193). C'est d'ailleurs l'un des programmes du secrétariat d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche le plus touché par les annulations de crédits lors des trois décrets d'avance (9 avril, 23 octobre et 29 novembre). Globalement les annulations portant sur la mission enseignement supérieur et recherche s'élèvent à 467 millions d'euros de crédits paiement, selon la Cour des comptes.

Et pourtant, le secrétaire d'Etat, Thierry Mandon, présente cette semaine les mérites des programmes Merlin (Methane Remote Sensing Lidar Mission), un mini-satellite qui va mesurer précisément la quantité de méthane présente dans l'atmosphère, et MicroCarb, un micro-satellite qui va cartographier, à l'échelle planétaire, les sources et puits du principal gaz à effet de serre, le CO2. Bref, des technologies qui ne sont pas tombées toutes seules du ciel. Ainsi, le coût du programme Merlin est estimé  entre 200 et 300 millions d'euros tandis que celui de MicroCarb est d'environ 175 millions d'euros.

 

Annulations de crédits

Le décret d'avance du 9 avril 2015 prévoyait l'ouverture et l'annulation de 308,3 millions d'euros de crédits de paiement dans le budget 2015. Dans ce contexte budgétaire tendu, la mission recherche et enseignement supérieur a été fortement contributrice, avec 86,6 millions d'euros de crédits de paiement, dont 63 millions pour le seul programme 193 (Recherche spatiale). Le ministère a justifié cette annulation en raison d'une créance résultant de trop-versés au titre de la contribution de la France à Eumetsat (13 millions d'euros) et d'un ajustement de la programmation à moyen terme de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Rebelote avec le décret d'avance du 23 octobre, qui ouvre et annule 184,5 millions de crédits de paiement en 2015. L'une des quatre missions les plus contributrices est une nouvelle fois la mission recherche et enseignement supérieur. Dans ce cadre, la mission a supporté des annulations à hauteur de 38,9 millions de crédits de paiment. Ces crédits ont été pris pour plus des deux tiers (27 millions) sur le programme 193... En revanche, ce programme a été épargné le 29 novembre.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:55
Télécoms militaires : les satellites COMSAT-NG mis sur orbite par Le Drian

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites (Crédits : Thales Alenia Space)

 

08/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a donné son feu vert au lancement du programme de deux satellites de télécoms militaires baptisé COMSAT NG. Le coût du programme s'élève à près de 4 milliards d'euros sur 17 ans.


La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires. Lors du dernier comité ministériel d'investissement (CMI), le ministère de la Défense a donné, selon des sources concordantes, son feu vert au lancement de COMSAT NG (COMmunications par SATellite Nouvelle Génération). Compte tenu de son caractère hautement sensible, le marché est passé de gré à gré, en application de l'article 346 du Traité de l'Union européenne.

Ce programme va succéder à partir de 2020 au système Syracuse III. Confiés à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space, les deux satellites de télécoms vont fournir un système de communications militaires "robuste" face aux menaces adverses (agressions informatiques, brouillage...). La mise en service du premier satellite est prévue pour 2020, le second en 2021.

 

Un programme de près de 4 milliards d'euros

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. Ce montant inclut également le développement, la construction éventuelle d'un troisième satellite en option, le segment sol du système, le lancement des satellites et la maintenance du système complet.

Les industriels ont signé la semaine dernière le contrat, qui doit être approuvé par Bercy. Sa notification par la direction générale de l'armement (DGA) est attendue dans les tous derniers jours de 2015. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus.

 

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'Etat, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

COMSAT NG, une priorité du Livre blanc

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles.

COMSAT NG assurera dans un premier temps la cohérence avec Syracuse III et répondra à l'évolution du besoin et de la menace, en particulier en termes de débit, d'utilisations tactiques des stations (encombrement réduit, robustesse, facilité d'emploi...), de capacité à communiquer en mouvement (drones, porteurs terrestres et aéronautiques...) et d'interopérabilité avec l'OTAN.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:55
L’ONERA prépare l’avenir européen du lancement des petits satellites

 

Paris, le 2 décembre 2015 Communiqué de presse ONERA

 

Le projet ALTAIR (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket) est un projet européen H2020* coordonné par l’ONERA et faisant intervenir six pays partenaires. Objectif : démontrer la faisabilité industrielle d’un système de lancement à faible coût de petits satellites. Ce programme de recherche durera 36 mois.

 

Le projet ALTAIR est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1000 km d’altitude. ALTAIR s’appuiera sur un système semi ‐ réutilisable de type « lancement aéroporté », dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable.

 

Ce lanceur utilisera une propulsion hybride écologique, une structure composite haute performance, une avionique innovante et un étage supérieur apportant de la flexibilité aux missions. L’architecture des systèmes sol sera simplifiée et rendra les opérations plus économiques. La conception du système bénéficiera des méthodes de conception/optimisation multidisciplinaire (MDO) développées par l’ONERA depuis plus de dix ans.

 

Le projet aboutira à une définition détaillée du système complet (porteur, lanceur et segment sol), associée à un business plan ainsi qu’à une feuille de route et une proposition d’organisation industrielle.

 

En complément des travaux de conception du système, des essais en vol seront effectués avec le démonstrateur existant Eole (développé sous maîtrise d’œuvre ONERA pour le projet PERSEUS du CNES) afin de valider des technologies clés concernant notamment l’avionique du lanceur et sa séquence de largage.

 

Les partenaires de l’ONERA pour le projet ALTAIR sont : Bertin Technologies (FR), Piaggio Aerospace (IT), GTD Sistemas de Información S.A. (SP), Swiss Federal Institute of Technology Zurich (CH), NAMMO Raufoss AS (NO), SpaceTec Partners (BE) et CNES (FR).

 

* H2020 = Horizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014 ‐ 2020.

 

A propos de l’ONERA

L’ONERA, acteur central de la recherche aéronautique et spatiale, emploie environ 2 000 personnes. Placé sous la tutelle du ministère de la défense, il dispose d’un budget de 207 millions d’euros dont plus de la moitié provient de contrats commerciaux. Expert étatique, l’ONERA prépare la défense de demain, répond aux enjeux aéronautiques et spatiaux du futur, et contribue à la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Il maîtrise toutes les disciplines et technologies du domaine. Tous les grands programmes aérospatiaux civils et militaires en France et en Europe portent une part de l’ADN de l’ONERA: Ariane, Airbus, Falcon, Rafale, missiles, hélicoptères, moteurs, radars...

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:50
La recherche spatiale européenne se prépare à créer l'ESRE

Les présidents du NLR (Michel Peters, Pays-Bas), ONERA (Bruno Sainjon, France), CIRA (Prof. Luigi Carrino, Italie), DLR (Dr Pascale Ehrenfreund, Allemagne) et le représentant INTA (Angel Moratilla, Espagne) signent l’approbation des statuts le vendredi 20 novembre dans les locaux du CIRA.

 

01.12.2015 - ONERA - Espace

 

Une nouvelle étape a été franchie en vue de la création de l’ESRE (Association of European Space Research Establishments) lors de la réunion des présidents au CIRA (Italie) le 20 novembre dernier, sur le modèle de l'EREA (European Research Establishments in Aeronautics).

 

 

L’agenda était chargé pour les présidents et représentants des cinq centres de recherche membres fondateurs de l’ESRE.

A l’ordre du jour :

  • Signature de l’accord sur les statuts de l’association,

  • Sélection des domaines de coopération prioritaires, 

  • Décision sur la mise en place de deux groupes de travail :

    • un groupe "stratégie" en charge de l’orientation à moyen et long terme de l’ESRE et de l’établissement des roadmaps pour les Work Programmes 2018-2019-2020 et FP9.

    • un groupe "projets" en charge de la préparation de projets de recherche communs (ouverts aux universités et aux industriels) en réponse aux calls H2020 2016-2017.

Un prochain rendez-vous entre les présidents est prévu en mars 2016 à Bruxelles pour déposer et entériner ces statuts auprès des instances ad hoc et ainsi permettre la tenue de la première assemblée générale de l’ESRE qui verra la désignation des Board Members, des Chair et Vice-Chair, des secrétaire et trésorier ainsi que la tenue du premier Board Meeting (conseil d'administration). Cette réunion permettra aussi de préparer le rendez-vous avec la commissaire européenne au Marché intérieur et à l'Industrie E. Bienkowska, qui devrait avoir lieu en avril 2016.

 

A propos de l’ESRE

Le CIRA italien, le DLR allemand, l’INTA espagnol, le NLR hollandais et l'ONERA français ont souhaité renforcer leur coopération dans le domaine de la recherche et technologie spatiale en créant une association sur le modèle de l’EREA pour le domaine aéronautique (European Research Establishments in Aeronautics). Leur objectif : parler d’une seule voix pour être une vraie force de propositions aux côtés des autres grands acteurs de la filière. Pour cela, ils ont  choisi d’intensifier leur coopération en matière de recherche et technologie pour soutenir un secteur spatial en forte évolution et où l’excellence technologique et la compétitivité doivent être envisagées sur le long terme.

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