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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/12/2013 Par Fabrice Valery – France 3 Midi-Pyrénées

 

Un hommage national à Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, les deux militaires du 8ème RPIMA tués en Centrafrique se déroulera lundi aux Invalides à Paris.

 

Une cérémonie nationale d'hommage aux deux soldats du 8ème RPIMA de Castres (Tarn), Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, se déroulera lundi à 11h30 aux Invalides à Paris a confirmé le ministère de la Défense.

 

Les deux jeunes hommes, 22 et 23 ans, sont tombés lundi soir lors d'un accrochage à Bangui (Centrafrique) entre un détachement français et des tireurs non-identifiés. Ce sont les premières victimes de l'opération Sangaris de l'armée française, avec mandat de l'ONU, pour rétablir l'ordre en Centrafrique.

 

Les dépouilles des deux soldats, devant lesquelles le Président de la République François Hollande s'est recueilli mardi soir sur place, sont toujours à l'heure actuelle à Bangui et devraient être rapatriées en France en fin de journée vendredi.

 

La cérémonie nationale aux Invalides sera précédée d'un hommage symbolique des porte-drapeaux et de la population au passage des cercueils sur le Pont Alexandre III à Paris.

 

Une centaine du militaires du 8ème RMPIMA de Castres participeront à la cérémonie nationale d'hommage.

 

Le décès de ces deux soldats de Castres a provoqué une vive émotion dans la cité tarnaise, dont le 8ème RPIMA a déjà subi de nombreuses pertes notamment en Afghanistan.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:45
Battlegroup pour le Centrafrique ? Quand Cathy a dit stop !

Les hélicoptères en RCA ne seront pas européens. Ici, un hélicoptère Puma en route vers le Centrafrique (Crédit : Ministère FR de la défense)

 

Déc 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Selon nos informations concordantes, la préparation du déploiement de la force de réaction rapide de l’Union européenne en Centrafrique a été stoppée net sur ordre… de la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton.

 

Suite de l’article

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:45
Le Drian à Bangui: "la spirale de l'affrontement s'est aggravée"

 

13.12.2013 Romandie.com (ats)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, arrivé vendredi matin à Bangui, a estimé que la "spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée" en Centrafrique. Il a ajouté que cette situation pourrait provoquer une "crise humanitaire".

 

"La spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée, ajoutant à la crise sécuritaire les prémices d'une crise humanitaire", a affirmé le ministre lors d'un discours devant 200 soldats français déployés dans le cadre de l'opération Sangaris.

 

Environ 110'000 déplacés fuyant les violences vivent dans des camps dans des conditions très précaires à Bangui. Autour de Bossangoa (nord-ouest), où s'est aussi déployée l'armée française, on compte également plusieurs dizaines de milliers de déplacés dans des camps.

 

Qualifiant la Centrafrique de "pays à la dérive", M. Le Drian a prévenu des risques "d'anarchie" soulignant que la situation pouvait "déstabiliser toute la région en attirant des groupes criminels et terroristes".

 

S'exprimant devant les soldats trois jours après la mort de deux des leurs, M. Le Drian a indiqué qu'il était venu "pour (leur) apporter tout le soutien de la nation qui est fière de ses soldats déployés en RCA". Il a confirmé que le président François Hollande assisterait à l'hommage national aux Invalides lundi pour les deux soldats tués.

 

La France a déployé en quelques jours 1600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochage à proximité de l'aéroport.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
RAF flies second wave of vehicles to French peacekeepers

A member of the RAF Police and a French serviceman stand guard whilst the C-17 is unloaded at Bangui Airport [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

 

12 December 2013 Ministry of Defence and Foreign & Commonwealth Office

 

The RAF has delivered more French armoured vehicles to the Central African Republic in support of France's peacekeeping operation.

 

The troop-carrying vehicles were loaded into the hold of a C-17 transport aircraft yesterday morning at an air base near Marseilles.

The unique abilities of the C-17 Globemaster, flown by 99 Squadron out of RAF Brize Norton in Oxfordshire, make it the ideal aircraft for this type of strategic airlift.

Five armoured vehicles have already been delivered by the RAF to the French, who entered the Central African Republic following a UN resolution.

They are there to support an African Union peacekeeping force which will be transported into the country from neighbouring Burundi by the US Air Force.

RAF flies second wave of vehicles to French peacekeepers
RAF movements staff and French troops unload military equipment from the C-17 on its arrival at Bangui Airport in the Central African Republic [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

The captain of the C-17, Squadron Leader David Blakemore, said:

It’s great to work so closely with the French, especially on such an important peacekeeping mission as this.

The RAF’s contribution to the French peacekeeping effort is part of the Lancaster House security co-operation treaty signed by Britain and France in 2010.

This resulted in the RAF providing assistance during France’s campaign earlier this year against Islamic rebels in Mali.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Les 5 et 6 décembre 2013, les aviateurs du détachement de Rafale et C135, positionné à N’Djaména, ont rapidement été mis en alerte après l’annonce par le président de la République du lancement de l’opération Sangaris.

 

Cette mise en alerte a notamment été répercutée vers le personnel du renseignement, qui a sélectionné cartes et données de la zone pour les mettre à disposition des pilotes, et vers les équipages des Rafale et C135 (avion ravitailleur en kérosène) qui ont pu appréhender l’environnement : cartes, terrains de déroutement, quantités de pétrole nécessaire, rayons d’action, codifications, menaces sol-air, moyens de récupération en cas d’éjection... De la même façon, les mécaniciens ont préparé les avions en configurations diverses, comme le Rafale le permet : armements (bombes guidées laser) ou appareils de reconnaissance (Pod de reconnaissance nouvelle génération).

 

De multiples options ont ainsi été préparées pour fournir au commandement une palette de choix de missions et d’actions possibles susceptibles d’être réalisées, parfois au cours d’un seul et même vol.

 

Pour l’aviation de chasse de la force Épervier, le régime d’alerte a permis de faire décoller des avions en un temps restreint, que ce soit pour recueillir du renseignement ou effectuer des vols de démonstration de force au-dessus de la République de Centrafrique. L’engagement des ravitailleurs C135 permet d’allonger le rayon d’action des avions de chasse ou d’augmenter leur temps de présence sur zone.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Départ des premiers soldats burundais pour la Centrafrique

 

13 décembre 2013 Par RFI

 

Début du déploiement, ce jeudi 12 décembre, des soldats burundais au sein de la Misca, en Centrafrique. Les premiers éléments du contingent burundais ont quitté Bujumbura ce jour à bord d’un avion de l’US Air force envoyé par les Etats-Unis. Les autres soldats devront suivre très rapidement.

 

Les avions promis par l’armée américaine étaient attendus depuis trois jours. Le premier, un gros porteur C17, a atterri à l’aéroport de Bujumbura, ce jeudi 12 décembre au matin. Puis les choses n’ont pas traîné : on a embarqué à bord l’équipement et ensuite les premiers éléments (54 soldats) du contingent burundais qui va être déployé au sein de la force de l’Union africaine en Centrafrique (Misca).

 

L’adjudant Dieudonné Nimpagaritse sait que la mission ne sera pas de tout repos mais il se dit confiant  : « Nous avons tout l’équipement nécessaire. Nous sommes habitués à ce type de missions car nous avons l’expérience de la Somalie. En plus, nous avons été bien formés aux techniques de combat, notamment par les Américains pendant deux mois. On ne craint rien, le moral est au beau fixe. »

 

C’est le commandant en chef du contingent, le lieutenant-colonel Potien Hakizimana, qui est monté à bord le premier. Sa mission, une fois sur place, sera de « procéder au désarment de nombreuses milices qui pullulent à Bangui et sécuriser la population et ses biens », explique l’officier burundais.

 

Ce sont des avions américains qui vont assurer des rotations entre les deux capitales et, au final, un bataillon de 850 soldats burundais va être déployé en Centrafrique d’ici quatre jours, selon l’armée burundaise.

 

Après quelques jours passés dans la capitale centrafricaine, le contingent burundais sera ensuite chargé de sécuriser une zone située dans l’est de ce pays, une région où opèrent notamment des rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:55
Jean-Yves Le Drian attendu vendredi matin à Bangui

 

13 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu vendredi matin à Bangui où il doit s'entretenir avec les autorités de transition en Centrafrique et rencontrer les forces françaises déployées dans le pays, a-t-on appris dans son entourage.

 

M. Le Drian doit notamment s'entretenir avec le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, ex-chef de la rébellion Séléka. Dans la soirée, il se rendra au Tchad, où il rencontrera le président Idriss Deby, a-t-on précisé de même source.

 

A Bangui, le ministre fera un point de la situation avec le chef des forces françaises en RCA, le général Francisco Soriano, une semaine après le début de l'intervention militaire française, Sangaris, dans le pays.

 

Attendu tôt le matin dans la capitale centrafricaine, il doit également rencontrer les chefs de la force africaine en RCA, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique). Il s'entretiendra par ailleurs avec les principales autorités religieuses du pays, en proie aux violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.

 

La France a déployé en quelques jours 1.600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochages à proximité de l'aéroport.

 

Le président français François Hollande s'était lui-même rendu mardi soir à Bangui, au retour des cérémonies d'hommage à Nelson Mandela auxquelles il a assisté en Afrique du sud. Il a alors jugé la mission française, sous mandat de l'ONU, dangereuse mais nécessaire, si l'on veut éviter un carnage dans le pays.

 

La France est intervenue en Centrafrique officiellement pour appuyer la Misca, qui compte environ 3.000 hommes et doit prendre à terme le relais des forces françaises pour maintenir la stabilité du pays. La force africaine est notamment constituée de contingents tchadiens, camerounais et gabonais.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

12 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'état-major français des armées a estimé jeudi qu'entre 3.000 à 8.000 membres de groupes armés se trouvaient actuellement à Bangui, où les soldats français poursuivaient les opérations de désarmement et de sécurisation.

 

L'estimation est très difficile, tout dépend de ce que nous mettons dedans. Ça peut aller de 3.000 à 8.000 (...), a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, lors du point de presse du ministère de la Défense, répondant à une question sur le nombre d'hommes en armes dans la capitale centrafricaine.

 

Pour l'essentiel, les hommes armés circulant dans la capitale sont des combattants de l'ex-rébellion Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.

 

Des miliciens appelés anti-balaka (anti-machettes), hostiles aux Séléka et partisans du président déchu François Bozizé, sont également infiltrés dans les quartiers et parmi les populations chrétiennes, disposant d'un armement sommaire fait surtout d'armes blanches.

 

Il y a enfin les membres ou anciens membres des forces de sécurité centrafricaines en totale décomposition, dont certains ont conservé leurs armes individuels et combattent au sein des anti-balaka.

 

Aucune estimation n'est disponible pour l'ensemble du pays. Près d'un million de personnes vivent à Bangui.

 

La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur a rejoint les casernes qui leur étaient assignées, a souligné le porte-parole de l'état-major français, une semaine après le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris. Ce qui est important, c'est que le nombre d'individus capables de faire régner une certaine terreur dans Bangui soit considérablement réduit.

 

Selon l'état-major, la nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement calme. Environ 1.200 soldats français sont actuellement déployés dans la capitale centrafricaine, sur un total de 1.600 en Centrafrique, et leur dispositif change en permanence, a souligné le colonel Jaron : Il n'y a pas de ligne de contact, pas de dispositif figé.

 

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, au cours d'un échange de tirs avec un groupe armé dans un quartier proche de l'aéroport à Bangui.

 

Selon une estimation établie avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a évalué à 10.000 le nombre de civils qui se réfugient dans la journée près de l'aéroport de Bangui pour se mettre sous la protection des soldats français. Ils sont deux à trois fois plus nombreux la nuit.

 

La Centrafrique est en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une rébellion hétéroclite, la Séléka.

 

L'opération Sangaris vise à désarmer ou cantonner les groupes armés et milices sévissant dans le pays. Dans les faits, elle concerne surtout pour le moment les ex-rebelles de la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane de groupes rebelles. Des mercenaires tchadiens et soudanais combattent aussi en son sein.

 

En face, sont apparues depuis septembre, plus particulièrement dans le nord-ouest du pays, des milices villageoises d'auto-défense, appelées anti-balaka (anti-machette, en langue locale sango), principalement composées de paysans chrétiens et de partisans de l'ancien président Bozizé, avec quelques anciens membres des forces de sécurité.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:45
Des C-17 américains en renfort en RCA

 

12.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Deux C-17 Globemaster III de l’US Air Force ainsi qu’une équipe réduite de commandement et de soutien sont actuellement déployés en Afrique pour soutenir l’armée française dans le cadre de l’opération Sangaris en Centrafrique.

 

Les deux avions de transport ont décollé ce jeudi d’Ouganda pour le Burundi, afin de transporter un bataillon d’infanterie légère burundais vers Bangui. Le Département américain de la Défense ajoute qu’une équipe logistique est présente au Burundi pour préparer les chargements de matériels, tandis qu’une autre se trouve à Bangui pour assurer un soutien sur place.

 

La France, par le biais du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, a demandé aux États-Unis un soutien logistique aérien afin de pouvoir transporter des troupes africaines en RCA, dans le but de pouvoir les déployer afin de contenir les débordements et la violence sur place, selon un porte-parole du Pentagone.

 

Le ministère britannique de la Défense a en outre annoncé ce 12 décembre que le C-17 déployé par la Royal Air Force avait effectué sa seconde rotation, afin de livrer des véhicules blindés aux forces françaises stationnées à Bangui.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 16:45
U.S. Supports Peacekeeping Efforts in Central African Republic

Early this year, U.S. Airmen prepare a C-17 Globemaster III aircraft to fly French soldiers and their cargo to Africa. Two U.S. Air Force C-17 Globemaster III aircraft and a small command and support team are on the ground in Uganda, preparing to conduct airlift operations in support of ongoing peacekeeping operations in the Central African Republic. (Photo by Senior Airman James Richardson/Released)

 

WASHINGTON, Dec 12, 2013 Claudette Roulo - AFPS

 

Two U.S. Air Force C-17 Globemaster III aircraft and a small command and support team are on the ground in Uganda, preparing to conduct airlift operations in support of ongoing peacekeeping operations in the Central African Republic, Army Col. Steve Warren, a Defense Department spokesman, said today.

 

The aircraft are expected to fly to Burundi tomorrow morning to transport a Burundian light infantry battalion to Bangui, Central African Republic, a Pentagon official said.

 

A second small team of Air Force logisticians is on the ground in Burundi to prepare equipment for loading, and a third team is in the Central African Republic to assist in security operations at the airfield, the official said.

 

French Defense Minister Jean-Yves Le Drian requested limited assistance from the United States military to support this international effort, Assistant Pentagon Press Secretary Carl Woog said in a Dec. 9 statement. “In the near term,” he said, “France has requested airlift support to enable African forces to deploy promptly to prevent the further spread of sectarian violence in the Central African Republic.”

 

The United States is deeply concerned about “the shocking and horrific atrocities that have been committed by government-affiliated armed groups and independent militias against innocent civilians in the Central African Republic” in recent weeks, the defense official said.

 

In an audio message released Dec. 9, President Barack Obama called on the transitional government to arrest those who are committing crimes.

 

“Individuals who are engaging in violence must be held accountable -- in accordance with the law. Meanwhile, as forces from other African countries and France work to restore security, the United States will support their efforts to protect civilians,” Obama said.

 

Yesterday, the president authorized the State Department to use up to $60 million in defense services and articles for countries that contribute forces to the African Union-led International Support Mission in the Central African Republic. The assistance could include logistical support -- including strategic airlift and aerial refueling -- and training for French and African forces deploying to the Central African Republic.

 

“The United States is joining the international community in this effort because of our belief that immediate action is required to avert a humanitarian and human rights catastrophe in the Central African Republic, and because of our interest in peace and security in the region,” Woog said in his statement. “We continue to work to identify additional resources that might be available to help address further requests for assistance to support the international community’s efforts in CAR.”

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:45
MISCA - source journaldebangui

MISCA - source journaldebangui

 

12-12-2013 French.china.org.cn

 

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), l'ambassadeur Ahmad Allam-Mi, se rendra en fin de semaine à Bangui, capitale de la Centrafrique, où il assistera à une cérémonie de transfert d'autorité entre la Mission de la commission défense et sécurité de la CEEAC pour la paix en République Centrafricaine ( MICOPAX2) et la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA, une force sous commandement de l'Union Africaine), annonce la CEEAC dans un communiqué.

 

Les vols commerciaux vers Bangui étant suspendus, le patron de la CEEAC et sa suite se rendront à Bangui à bord d'un vol privé dans les dates et les horaires qui n'ont pas été communiqués pour des raisons de sécurité.

 

La MISCA remplacera les soldats de la MICOPAX 2 opérationnels dans le pays depuis plusieurs années. Mais les troupes de l' Afrique centrale conservent l'ossature de la nouvelle force qui passe sous mandat de l'Union africaine. Un général camerounais dirigera le volet militaire de la force qui sera placée sous la tutelle du général congolais (Brazzaville)à la retraite, Jean Marie Michel Mokoko. Le Gabon patronnera le volet police de la MISCA.

 

Ces troupes travailleront en parfaite harmonie avec les 1.600 soldats français déjà sur place, indique-t-on. F

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:55
RCA:la facture française sera payée sur le budget 2014


11.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Pour 2013, le coût de la présence militaire française en RCA a été estimé à 21,5 millions d'euros. C'était avant Sangaris et l'envoi de 1 200 soldats supplémentaires. Donc 3 fois 21,5= 65 millions d'euros (j'arrondis).

Et les autres surcoûts spécifiques à Sangaris? Parce qu'une opex, ce sont avant tout des surcoûts (primes, transport, munitions, restauration etc). Si l'on en croit certains chiffres, un soldats en opex coûte annuellement 100 000 €. Disons 1 600 (bas de la fourchette) multiplié par 100 000 et divisé par deux (l'opex est supposée durer 6 mois, selon le gouvernement) = 80 millions d'euros, au bas mot (maux?) comme on dit. Je ne suis pas joueur mais je parierais bien que la facture appprochera 200 millions fin 2014.

On est certes loin des 646,6 millions que nous coûte Serval (Mali) mais les opérations aériennes y sont intenses et gourmandes et les effectifs deux fois plus élevés.

 

Des aides? Allons-nous tout financer, come l'affirmait il y a peu l'UMP Christian Jacob? Aux 40 millions déjà annoncés, Washington a  promis 60 autres millions de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'opération des forces étrangères en République centrafricaine. Dans un mémorandum transmis au secrétaire d'Etat John Kerry, le président Obama a ordonné de fournir notamment à la France et à l'Union africaine "des matériels de défense et un soutien" logistique. Pas de flouze mais un coup de pouce...

Et l'Union européenne. L'UE a, pour sa part, vendredi dernier, annoncé qu'une enveloppe de 50 millions d'euros étaient attribuée mais à la Misca.

 

Report de charges. Quoi que coûtent (et coûteront) les opérations en RCA d'ici au 31 décembre, ce sera sur le budget 2014 que les montants seront imputés. Ce qui permet au premier ministre d'assurer que "le financement de l'opération Sangaris était assuré".

On appelle ça un "report de charges". La pratique n'a rien de scandaleuse; elle témoigne juste de l'état de délabrement budgétaire.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
L'armée française s'installe dans Bangui

 

11/12/2013 à 23:56 Par Adrien Jaulmes – LeFigaro.fr

 

Le déploiement de la force «Sangaris» a enrayé mercredi l'enchaînement des violences de ces derniers jours en Centrafrique.

 

À la barrière de PK12, qui contrôle l'entrée nord de Bangui, deux pelotons de blindés français sont en position. Les VBL et les VAB font face à toutes les directions: vers la ville, vers la route qui s'enfonce dans la forêt au nord, et vers la brousse de chaque côté. «La menace peut venir de partout», explique le capitaine du 1er régiment de hussards parachutistes, qui commande la position. «Hier soir, on a eu un “TIC ”», dit-il, en utilisant le terme de l'Otan pour «troupes au contact», passé dans le jargon militaire français. «Mais nous continuons de procéder au désarmement. Ce matin, nous avons saisi un lance-roquettes RPG-7.» Les unités du 1er RHP ont été débarquées du Dixmude avec leurs véhicules, la semaine dernière, à Douala, et ont fait par la route le long trajet du Cameroun jusqu'à Bangui. Leurs blindés sont un renfort considérable pour la force «Sangaris».

 

Des véhicules se présentent à la barrière, mais l'essentiel de la circulation est constitué de piétons. «Beaucoup cherchent à se mettre à l'abri, mais vont dans les deux sens, dit le capitaine. Des gens quittent leur quartier de Bangui pour se réfugier dans la brousse, d'autres fuient la campagne pour venir en ville.»

 

Un groupe de jeunes surexcités avance soudain vers la barrière en tenant fermement un homme par le col de sa chemise. «Il a des grenades! C'est un terroriste!», crient-ils. Les soldats français mettent le suspect en joue, le font s'allonger sur le sol, enlever sa chemise. Il porte sur lui trois grenades. Les soldats l'appréhendent et le remettent au poste de gendarmerie qui contrôle la barrière. La foule applaudit: «Tuez-le! Séléka! Il faut le tuer!»

 

«Une partie de la population est favorable à notre présence et nous fournit souvent des informations, dit le capitaine français. On est évidemment prudents, mais ça se révèle parfois utile. De toute façon, notre force est impartiale, nous désarmons tous les camps.»

 

Deux jeunes avec leurs sacs posés à leurs pieds ont regardé la scène avec inquiétude. Mustapha Yunus et Sultan Ahmeda, commerçants musulmans centrafricains de retour du Cameroun, hésitent à quitter la barrière de PK12. «On a appelé notre famille à PK5, mais on nous a dit que dans Bangui les gens chassent les musulmans. Personne ne peut venir nous chercher. On hésite à s'aventurer en ville.»

 

Les exactions antimusulmanes n'ont pas cessé, ni la répression des ex-Séléka, et les haines restent exacerbées. Dans le quartier musulman de PK5, à la mosquée Ali Babolo, huit morts de ces derniers jours ont été enterrés, sans que l'on sache s'il s'agissait de civils ou d'ex-Séléka. Des pillages et des règlements de comptes ont aussi été signalés. Mais le déploiement des troupes françaises, et les accrochages des deux derniers jours avec certains éléments affiliés aux ex-Séléka, a commencé à modifier la donne mercredi dans Bangui. Dans le langage non écrit des rapports de force, l'armée française a mis fin à l'impunité dont jouissaient les ex-Séléka en ville. Cantonnées dans leurs casernes, ces milices ont de nouveau réduit leurs patrouilles. «Ils passent parfois en véhicules. Ils viennent tester notre dispositif, voir comment on réagit, dit le capitaine du 1er RHP, mais ils se tiennent à distance. Une partie d'entre eux ont des autorisations de circuler, mais sont identifiés et doivent prévenir de leurs mouvements.»

 

«Ici, ça fonctionne un peu par électrochocs, explique un officier français. Notre présence dans les rues donne un poids plus important aux décisions de l'ONU. On inverse le rapport de force et on permet à la police congolaise de faire du maintien de l'ordre, ainsi qu'à la gendarmerie centrafricaine que l'on rééquipe progressivement avec les armes saisies. On impose petit à petit un certain nombre de règles, qui sont des ordres donnés par le président centrafricain. Ceux qui n'obéissent pas sont considérés comme des éléments incontrôlés et traités comme tels.»

 

Pas grand-chose n'a filtré de la rencontre entre François Hollande et le président de transition, Michel Djotodia, mardi soir sur l'aéroport de M'Poko. Mais les généraux et ministres de l'ex-Séléka dans leurs treillis pixelisés et chamarrés, qui avaient débarqué à l'aéroport avec Djotodia, ont été priés de rester en dehors de la réunion. Et l'attitude plus mesurée des ex-Séléka le lendemain indique clairement qu'un langage ferme a été tenu par le président français.

 

La détérioration accélérée de la situation à Bangui semble avoir été enrayée, au moins momentanément. Mais le moindre incident, provocation d'un camp ou de l'autre, ou accrochage plus violent entre les troupes françaises et des éléments de l'ex-Séléka, peut à nouveau tout faire basculer.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA

photo EMA

 

12 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » disait Clausewitz. Une  célèbre phrase qui a une résonance particulière appliquée à la RCA. Car si militairement, le déploiement français est un succès, les buts, qui ne peuvent être, à terme, que politiques sont eux, extrêmement compliqués à atteindre. Pourquoi ?

 

Les trois phases de l’opération Sangaris

 

L’opération Sangaris peut se décliner en trois phases:

 

La première est purement militaire et est déjà un succès : le déploiement à des milliers de kilomètres d’une force de 1600 soldats. Il faut le reconnaître, c’est aujourd’hui une mission bien réalisée et rondement menée. Très peu d’armées au monde en sont capables. Forces pré-positionnées et forces d’alerte Guépard ont été sollicitées, intervention du génie pour préparer ce renforcement conséquent… Le Mali l’avait déjà démontré, la Centrafrique le confirme : la France dispose encore, comme très peu d’armées, de sa capacité d’entrée en premier sur un théâtre d’opération.

 

La deuxième phase est nettement plus compliquée, c’est celle du désarmement. Déjà, deux soldats l’ont payé de leur vie. Même si cette phase s’annonce très délicate et dangereuse, elle rentre cependant dans la gamme des « savoir-faire » militaires français, par ailleurs rompus aux opérations en Afrique. Difficile mais pas impossible.

 

La troisième phase est celle de la stabilisation du pays, avec pour objectif, une organisation des élections présidentielle en 2015. Ainsi qu’une reconstruction de la vie économique du pays, une étape nécessaire. Cette phase là s’annonce très compliquée.

 

La MISCA, pas si simple…

 

Première difficulté : la force africaine déployée, la FOMAC (Force multinationale des Etats d’Afrique centrale), qui est en train de devenir la MISCA (mission internationale de soutien à la Centrafrique), que la France est censée appuyer pour reprendre contrôle du territoire centrafricain. Cette FOMAC est constituée de différentes armées africaines, dont principalement les soldats tchadiens. Problème, les tchadiens sont considérés par la population locale comme des traîtres. Il faut dire que de nombreux réfugiés tchadiens fournissent les rangs de la Séléka, qui a renversé le gouvernement Bozizé et amené au pouvoir un Djotodia très contesté. Cette hostilité de la population envers les soldats tchadiens a été déjà constatée par de nombreux journalistes sur place (par exemple lire ici une dépêche de l’AFP)

 

L’autre difficulté vient des Sud-africains, l’autre grande composante de la FOMAC, dont les soldats sont présents principalement au sud et sud-est de la Centrafrique. En effet, ces derniers contestent l’intervention et le bien fondé de la mission française. L’absence du président Jacob Zuma au sommet africain de l’Élysée la semaine dernière (annoncée avant la mort de Mandela) le confirme. Leur message est clair : la sécurité de l’Afrique ne peut être assurée que par les africains eux-mêmes. Exit les anciennes puissances coloniales !

Patrouille de la FOMAC  (crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense)

Patrouille de la FOMAC
(crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense)

Un conflit régional

 

La situation très compliquée dans laquelle la France s’est plongée ne peut se comprendre que par sa dimension régionale, le conflit concernant au premier chef le Tchad et le Soudan.

 

La Séléka, qu’est-ce que c’est ?

 

Les milices de la Séléka sont un regroupement de différentes factions très hétérogènes qui ont renversés par un coup d’Etat le président Bozizé pour placer l’un des leurs : Michel Am-Nondokro Djotodia. Ces forces hétéroclites n’ont de commun entre eux qu’une seule chose : la religion. Ils sont tous musulmans, dans un pays majoritairement chrétien.

La Séléka est tout d’abord constituée des populations centrafricaines vivant à l’Est et au Nord-Est du pays, en gros les zones frontalières avec le Tchad et le Soudan. Une population de confession musulmane et qui s’est toujours sentie marginalisée dans un pays composé et dirigé par des chrétiens.

La seconde composante de la Séléka, ensuite, est formée de combattants issus des mouvements de l’opposition tchadienne, qui étaient traditionnellement stationnés au Darfour, à l’époque où Khartoum luttait contre le régime d’Idriss Déby, le président tchadien. Ces combattants tchadiens sont aujourd’hui devenus encombrants, rejetés à la fois par le Tchad et par le Soudan, depuis que les deux régimes se sont finalement entendus il y a environ trois ans. Ces combattants, en déshérence, se sont réfugiés naturellement dans l’état voisin le plus failli : la RCA. Là, ils sont venus gonfler les rangs de la Séléka pour mettre de force Djotodia au pouvoir à Bangui.

La troisième composante de la Séléka est aussi probablement la plus redoutable. Il s’agit  des Janjawid soudanais. Ce sont là les combattants arabes du Darfour qui se sont opposés militairement contres les diverses rebellions africaines au Darfour. Or, depuis le déploiement de la force internationale au Darfour, ces anciens alliés de Khartoum sont devenus, de facto, un problème pour le nouveau Soudan. Résultat, ils se sont mués en bandits de grand chemin, redoutés, migrant vers la terre d’accueil centrafricaine pour se livrer librement à des pillages, commerces divers, d’animaux ou de diamants…

Pour que la liste des groupements formant la Séléka soit complète, il faut également y ajouter certains combattants du Nord Mali et du Sud Lybien, qui ont trouvé en l’état failli de RCA, un havre de paix pour perpétrer leurs exactions et leurs combats pour le djihad.

 

Rebelles soudanais  (crédits: DR)

Rebelles soudanais
(crédits: DR)

La diplomatie à la peine

 

L’objectif de l’opération Sangaris est aussi là : éviter que la RCA de demain ne ressemble au Mali d’hier. Les États faillis sont une terre d’accueil privilégiée pour les terroristes et autres bandits.

 

La France se retrouve ainsi aujourd’hui au centre d’un problème régional qu’elle a bien du mal a régler. Autant, le régime tchadien est à l’écoute de Paris, car Idriss Déby va se représenter aux présidentielles l’année prochaine pour un énième mandat et il a besoin de l’appui de la France. De ce côté, là, pas de soucis.

Le problème est que le Soudan est un élément essentiel de cette équation, or Paris a rompu tout dialogue diplomatique avec Khartoum. La cause : le fait d’avoir invité en grandes pompes tous les chefs des rébellions soudanaise et sud soudanaise il y a quelques semaines à Paris. Un comportement inacceptable pour Karthoum qui a boycotté le sommet de l’Elysée de la semaine dernière. Une relation donc très compliquée…

 

 

Le fantôme de la Françafrique…

 

Ainsi si militairement, les soldats français peuvent réussir à réinstaurer une situation sécuritaire à peu près stable sur le territoire centrafricain (en combien de temps et après combien de pertes ?), quelle est l’issue politico-économique de la RCA ? Là, l’équation apparaît extrêmement compliquée. D’autant plus que tout comme les structures étatiques centrafricaines, la classe politique locale est inexistante. Vouloir mettre dehors le président actuel Djotodia, installé par un coup d’état est un passage obligé pour Paris et c’est bien compréhensible. Mais, gros problème, qui viendra ensuite ? Un nouveau président dès l’année prochaine ?  Mais il n’y a aucune formation politique, aucune élite éduquée! On n’imagine pas Paris s’inspirer d’un scénario américain « à l’Afghane » pour mettre au pouvoir un exilé qui ne serait qu’un pion à la botte des français sans aucune légitimité démocratique. Ce serait là replonger dans les pratiques les plus obscurs de la Françafrique dont Paris clame haut et fort avoir fait table rase… Outre ce délicat aspect politique, la stabilité de la RCA passe aussi nécessairement par un plan économique. La population a besoin de travailler et de se nourrir. Or, malgré les nombreuses ressources du pays (uranium, or, diamants…), quel est le plan de reconstruction (ou plutôt de construction) économique pour le pays ?

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 00:06
Centrafrique : pas d’incidents majeurs à Bangui mais la situation reste fragile

 

 

11 décembre 2013 à 22:22 Par RFI

 

Le président français, François Hollande, s'est engagé mercredi 11 décembre à poursuivre la délicate intervention armée en Centrafrique. « Ne pas intervenir, c'était rester les bras ballants à compter les morts », a déclaré le chef de l'Etat devant le Conseil des ministres. Sur le terrain, aucun incident majeur n’a été signalé ce mercredi à Bangui, alors que ces derniers jours, violences et règlements de compte avaient rythmé la vie de la capitale centrafricaine. Les militaires français poursuivent le difficile désarmement des milices mais la situation reste fragile même si l'on assiste à un début timide de normalisation dans certains quartiers de la capitale.

 

Ce mercredi 11 décembre au matin, les soldats français ont repris leurs patrouilles en ville. Les opérations de désarmement se poursuivent dans certains quartiers. L’armée française va, par ailleurs, envoyer des renforts à Bossangoa, au nord.

 

A Bangui, la vie a repris. Les habitants sont de nouveau sortis. « Les gens ont faim. Ils sortent pour se ravitailler », indique un représentant de la communauté musulmane. La circulation redevenait normale dans le quartier.

 

Dans l’après-midi, dans le quartier Combattants, près de l’aéroport, quelques passants fouillaient encore dans les décombres des boutiques des commerçants musulmans, pillées la veille. Les moquées de Fou, Boy-Rab et Combattants ont été saccagées, indique cette même source.

 

Par ailleurs, des réfugiés congolais se sont rassemblés autour du bureau du HCR, sur l’avenue Boganda. Ils réclament la protection de la communauté internationale alors que devant le terminal de l’aéroport, selon MSF, 30 000 personnes sont venues chercher refuge. Elles s’entassent toujours dans des conditions exécrables : manque de latrines, manque de nourriture et manque de médicaments.

 

Le Premier ministre de transition à l’aéroport, pour des raisons de sécurité

 

Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la transition s’exprime, pour la première fois depuis que la ville de Bangui subit les violences. Ce mercredi 11 décembre, il se trouve à l’aéroport, sur le camp de la force internationale africaine (Fomac), pour des raisons de sécurité.

 

Au micro de RFI, Nicolas Tiangaye explique que son domicile a été vandalisé en son absence et, pour des raisons de sécurité, il « préfère rester quelques moments au camp, le temps de pouvoir ranger sa maison ». Il affirme que les mesures seront prises pour que sa sécurité soit assurée.

 

Concernant la situation très préoccupante qui prévaut à Bangui et les actes de violence interreligieux qui se multiplient dans la capitale, le Premier ministre de transition les condamne.

 

« Ce sont des actes que je condamne. Les différentes communautés religieuses ont vécu, en toute quiétude, ensemble. Aujourd’hui, il est regrettable que des actes de violence soient perpétrés entre ces différentes communautés, entraînant des centaines de morts. Je les condamne personnellement et au nom du gouvernement également », a déclaré Nicolas Tiangaye. Le gouvernement mettra tout en œuvre en vue de faire cesser ces actes de violence ».

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:40
Centrafrique: les dessous de la rencontre entre Hollande et Djotodia

 

11 décembre 2013 à 13:31 Par RFI

Le président français, François Hollande a rencontré, mardi 10 décembre 2013, à Bangui le président de la transition, Michel Djotodia, ainsi que le Premier ministre Nicolas Tiangaye et le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet. François Hollande a exhorté Michel Djotodia à reprendre au plus vite le contrôle sur les éléments armés de l'ex-Seleka. Une rencontre à l’atmosphère tendue.

 

En arrivant au salon présidentiel de l'aéroport de Bangui, où l'attendait François Hollande, Michel Djotodia était tout sauf serein, affirme un témoin. Le président de la transition ne savait pas sur quel pied danser surtout après les propos très fermes tenus trois jours plus tôt par le président français. Celui-ci avait en effet déclaré à RFI, « on ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, voire qui a laissé faire ».

 

→ A (RE)LIRE : François Hollande sur RFI: «Nous allons faire la démonstration de l’efficacité de nos forces»

 

Dans l'après-midi, mardi, à Bangui, circulait une rumeur selon laquelle la France voulait renverser Djotodia. Rumeur qui était manifestement arrivée aux oreilles du président centrafricain, car avant de rencontrer François Hollande, il était plus que nerveux raconte un témoin, et il se demandait s'il serait toujours en poste après cette rencontre.

 

Ambiance électrique

« L'ambiance était électrique au début », relate toujours ce témoin. Et même si le ton est resté courtois la tension était palpable. Au fil des minutes cependant, Michel Djotodia se rend compte que François Hollande n'a d'autres intentions que de rappeler au chef de la transition ses obligations. Et l'ambiance s'est détendue.

Cependant François Hollande n'a pas mâché ses mots sur la situation sécuritaire. Il a mis en garde le président de la transition : s'il n'arrive pas à maitriser les hommes de la Seleka, « la France ira droit au but », selon l'expression rapportée par un témoin de la scène.

Il n'y a pas eu de tête-à-tête entre François Hollande et Michel Djotodia. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais aussi de Nicolas Tiangaye, le Premier ministre et Alexandre Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Braekevelt Juergen

photo Braekevelt Juergen

Les C-130 belges pourraient intervenir en soutien de l'opération française en Centrafrique

 

11 décembre 2013 à 8h51 rtbf.be (Belga)

 

    Le ministère de la Défense étudie une réponse positive à la demande d'assistance adressée par la France pour son intervention en Centrafrique, un pays livré à une insécurité généralisée et menacé d'une guerre civile, en fournissant un appui en matière de transport aérien stratégique et tactique, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.

 

    Le Conseil des ministres devrait se pencher vendredi sur la question, alors que le député Denis Ducarme (MR) affirme qu'il "est temps que le gouvernement se presse pour donner une réponse", dans une interview publiée mercredi par le journal 'La Libre Belgique'.

 

    Selon des sources informées, la Défense étudie l'engagement au profit de l'opération Sangaris d'un Airbus - actuellement un A330, jusqu'à l'expiration du contrat de location de cet appareil et ensuite sans doute un A321 en cas de feu vert gouvernemental à un nouveau contrat - pour effectuer un vol hebdomadaire entre la France et la République centrafricaine (RCA) et d'un avion de transport tactique de type C-130H "Hercules" pour des liaisons internes au théâtre d'opération africain.

 

    L'Airbus pourrait entamer ses rotations vers la mi-décembre, le C-130 n'étant déployé qu'en janvier, estime-t-on à la Défense.

 

    Contrairement à l'opération "Serval" lancée en janvier dernier par Paris pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali, aucune participation d'hélicoptère médicalisé n'est cette fois envisagée.

 

    Quelque 1600 militaires français sont déployés en Centrafrique et ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés au prix de deux morts au cours d'un accrochage dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale centrafricaine.

 

    La France avait approché la Belgique, tout comme une demi-douzaine de ses partenaires, début décembre pour leur demander de l'appuyer dans son intervention en RCA.

 

    Le Royaume-Uni a ainsi mis à disposition un gros porteur C-17 "Globemaster III" pour convoyer des équipements français vers la Centrafrique.

 

    Les Etats-Unis ont quant à eux promis deux C-17 pour transporter des troupes burundaises de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) et leur équipement entre Bujumbura et Bangui.

 

    L'Union africaine (UA) a décidé de porter les effectifs de la Misca à 6000 hommes, contre 3600 initialement prévus. Mais aucune date n'a été fixée pour le renforcement de cette force, qui ne compte actuellement que 2500 hommes sur place, sous-équipés et mal entraînés.

 

    La RCA vit depuis des mois au rythme d'affrontements entre chrétiens et musulmans, entre groupes "d'auto-défense" et ex-rebelles (parvenus au pouvoir en mars après avoir renversé le président François Bozizé), auxquels s'ajoute une forte poussée du banditisme dans la capitale, Bangui, où de nombreuses armes circulent.

 

    Sur le plan humanitaire, la crise a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes, et plus d'un million de Centrafricains, soit 20% de la population, sont menacés de disette dans les mois à venir, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
photo Cpl Bryden - RAF

photo Cpl Bryden - RAF

11 December 2013 Flt Lt Durrant - RAF

 

 

The RAF effort to carry French military equipment to the Central African Republic (CAR) is ramping up as tensions rise in the strife-torn country.

 

As troop-carrying vehicles were loaded into the hold of a C17 transport aircraft this morning at an airbase near Marseilles the French army had suffered its first fatalities at the hands of the impoverished state’s violent militias.

The mood was a sombre one among the French drivers as they edged their vehicles into the C17 ­at Istres – two of their colleagues, paratroopers, have recently been killed near Bangui airport, the C17’s destination.

The unique abilities of the C17 Globemaster, flown by 99 Squadron of RAF Brize Norton, Oxfordshire, make it the ideal aircraft for this type of strategic airlift. Five armoured vehicles have already been delivered by the RAF to the French, who entered CAR following a UN resolution.

They are there to support an African Union (AU) peacekeeping force which will be transported into the country from neighbouring Burundi by the US Air Force.

The C17 captain, Squadron Leader David Blakemore, said: “It’s great to work so closely with the French, especially on such an important peacekeeping mission such as this.”

A small contingent of RAF Police and gunners from 63 Squadron of the RAF Regiment are also on the 3,500-mile flight to Bangui, CAR’s capital, from Brize Norton.

The RAF’s contribution to the French peacekeeping effort is part of the Lancaster House 2010 security co-operation treaty signed between the two nations. This resulted in RAF assistance during France’s campaign earlier this year against Islamic rebels in Mali.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Progression dans les ruelles de Bangui - video

11 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Intervention militaire à Bangui: les chasseurs parachutistes de Pamiers déployés en Centrafrique

 

 

10.12.2013 ariegenews.com

 

L’intervention française en Centrafrique a donc des conséquences jusqu’en terre ariégeoise.

 

Depuis vendredi, un détachement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers est déployé à Bangui, la capitale du pays théâtre de la reprise en main des milices décidée par François Hollande, après accord des Nations Unies.

 

Les «paras» ariégeois renforcent les forces françaises qui devraient bientôt dénombrer quelque 1200 hommes.

 

Rappelons que le 1er RCP est l’une des composantes de la 11e Brigade Parachutiste (huit régiments, 8500 militaires) engagée sur ce nouveau front. En Midi-Pyrénées, le 1er RHP de Tarbes et le 8e RPIMA de Castres ont également été mobilisés. Le 3e RPIMA de Carcassonne est en attente.

 

Le 1er RCP était prêt à un déploiement en douze heures. Si le lieutenant Clapié, officier de communication du régiment appaméen, se refuse à préciser l’ampleur du contingent concerné, elle revient sur la chronologie des événements.

 

«Un détachement du 1er RCP est donc parti vendredi matin en Centrafrique. Nous avons été prévenus jeudi soir mais avions été préalablement placés en Alerte Guépard. Ce niveau d’alerte commande que les hommes soient prêts à être déployés en douze heures. Cela a donc été le cas puisqu’ils sont arrivés à Bangui dans la journée de vendredi»

 

Leur mission? «Pour le moment, ils mènent des opérations de patrouille dans la capitale. Nous n’avons pas plus de détails sur la teneur de la mission»

 

Quelques mois à peine après des interventions en Afghanistan et au Mali, les Chasseurs parachutistes du 1er RCP se trouvent donc à nouveau en première ligne.

 

Mardi, l’annonce du décès de deux soldats du 8e RPIMA de Castres a été durement ressenti à Pamiers qui avait payé un lourd tribut aux récents déploiements d’unités de son régiment lors de l’intervention malienne.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10 décembre 2013 Var Matin

 

Engagée depuis octobre dans l’Opération Boali, la deuxième compagnie de Fréjus est intégrée à la force Sangaris qui doit désarmer les milices et favoriser la tenue des élections en 2014

 

Le déploiement des 1600 soldats français en Centrafrique s'étant achevé ce week-end, place au désarmement des milices pour faire cesser les combats. Le nouveau volet de l'opération française Sangaris lancée jeudi dernier, au sein de laquelle évoluent des hommes de la deuxième compagnie du 21e RIMa de Fréjus (infanterie de marine).

 

Ils sont quelque 160 militaires varois à intervenir aux côtés de quatre autres compagnies de combat. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, aucun détail des mouvements ni des effectifs fréjusiens engagés n'a été communiqué hier par l'état-major des Armées qui compte dévoiler ses batteries au fur et à mesure des progressions sur le terrain entre Bangui, Bossangoa et les autres zones rouges du pays.

 

Transition

 

Signe que la tension monte, des échanges de tirs avaient lieu dès hier près de l'aéroport de Bangui. Aucun blessé n'était à signaler au sein de l'armée française confrontée à « des Séléka qui n'ont pas voulu déposer les armes ».

 

La deuxième compagnie du 21e RIMa qui avait relevé en Centrafrique une compagnie du 16e bataillon de chasseurs de Bitche début octobre, participait jusque-là à l'opération Boali. Le détachement était concentré principalement sur les missions de sécurisation des ressortissants et des points d'intérêt stratégiques français ainsi que la sécurisation de l'aéroport de M'Poko.

 

« Boali est à présent mis en veille au profit de Sangaris », précise l'état-major. La montée en puissance de cette force placée sous le commandement du général Soriano, doit s'affirmer comme « une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile ».

 

En tête de ses missions, et donc de celles des marsouins varois, sécuriser la région en démilitarisant les groupes armés anarchiques qui font régner la terreur, aider au déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et favoriser, voire « accélérer » comme le souhaite le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le processus de transition politique. En ligne de mire les élections de 2014.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui

 

10 décembre 2013 20h33 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.

 

Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.

 

Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.

 

L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.

 

Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

 

La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.

 

Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

 

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.

 

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

 

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.

 

La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.

 

Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA

photo EMA

 

 

11 décembre 2013 à 04:25 Par RFI

 

Le Burundi avait promis d’envoyer des troupes au sein de la Misca en Centrafrique depuis plus de deux mois, mais le pays s’était heurté jusqu’ici au manque de matériels et à des problèmes de logistiques. Or, depuis la dégradation de la situation dans ce pays, l’intervention de l’armée puis le sommet de l’Elysée, les choses ont changé. La France, qui veut être épaulée par une Misca renforcée, s’est impliquée et comme par miracle, les problèmes ont été résolus, du coup les troupes burundaises devraient être sur place avant la fin de la semaine, selon l’armée burundaise.

 

Les troupes burundaises étaient prêtes depuis un bon moment, un bataillon de 850 hommes préparés dans un premier temps pour être envoyés en Somalie.

 

Mais devant l’urgence de la situation en Centrafrique, Bujumbura a accepté de déployer ces troupes dans ce pays. Restait à résoudre la question de leur acheminement à Bangui et c’est la France qui s’est chargée de demander aux Etats-Unis de donner un coup de main dans ce sens, selon un communiqué du ministère américain de la Défense. Deux avions militaires américains sont attendus à Bujumbura d’un moment à l’autre.

 

« Les militaires burundais qui ont été choisis pour participer dans la mission de maintien de paix en République centrafricaine sont prêts, l’équipe est déjà prête, affirme le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza. C’est bataillon, qui se trouve à l’aéroport international de Bujumbura. D’un moment à l’autre, il peut décoller. »

 

Après plus d’une décennie de guerre civile qui a pris fin en 2006, le Burundi est en train de s’imposer dans de nombreuses missions de paix. Ce pays a déjà déployé en Somalie quelque 5 500 soldats au sein de l’Amisom en Somalie, un contingent de près de 500 hommes est prêt à être déployé au Mali et Bujumbura se dit prêt à examiner toute demande supplémentaire en faveur de la Centrafrique.

 

« Pour le moment, on a demandé un bataillon, on a préparé un bataillon. On est à la hauteur et s’il y a une demande supplémentaire, on est prêt à examiner le cas. »

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:05
45 ans d’opérations militaires françaises en RCA

10/12/2013  -  Florent de Saint Victor - CDEF/DREX

 

Au moment du déclenchement de l’opération Sangaris, retour sur 45 années d’opérations en Centrafrique.

 

Points nouveaux qui apparaissent à la faveur des derniers événements (mars à novembre 2013)


• Apparition d’une dimension religieuse dans le conflit (la Séléka composée principalement de musulmans, milices d’autodéfense dans les villages chrétiens dans le Nord-Ouest) alors que les conflits en RCA étaient plutôt marqués par la dimension ethnique.
• Influence de « soldats » soudanais visible chez les rebelles de la Séléka.
• Coexistence de bandes armées de la Séléka et de FACA restructurées dans Bangui, le Nord et le Centre du pays.
• Action de la France en préparation pour raison humanitaire (risque de génocide), déclenchée seulement après une résolution de l’ONU (alors qu’en 2003, 2006, 2007 la France intervenait sans résolution de l’ONU et pour protéger ses ressortissants).
• Projection de moyens lourds par voie maritime puis par route en plus des projections aériennes, contrairement aux opérations précédentes légères et assurées presque entièrement par voie aérienne.

 

Note RPDefense : merci à Michel Goya pour l'information.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:37
Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui

 

10.12.2013 20h09 Romandie.com (ats)

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

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