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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 20:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1-evenements/couverture-du-bilan-d-activites-2012-de-la-dga/2180756-2-fre-FR/couverture-du-bilan-d-activites-2012-de-la-dga.jpg

 

13/02/2013 Actualité DGA

 

L’avenir des systèmes de défense passe par l’expertise technologique


Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté ce jour à la presse le bilan d’activités 2012 de la direction générale de l’armement (DGA), dont le fil conducteur a été celui de l'expertise technologique au service de notre outil de défense.

 

Neuron 01 dec 2012 photo2 dassault-aviation.com

 

Cette expertise, qui permet de maintenir au meilleur standard mondial l’équipement des armées et qui préserve la compétitivité de l’industrie française et européenne, a fait l’objet d’avancées majeures en 2012. Le tir du premier missile de croisière naval dans ses versions surface et sous-marine, le premier vol du drone de combat sans pilote Neuron, la livraison du premier Rafale équipé d’un radar à antenne active, en sont les illustrations emblématiques, pour la plupart des premières européennes.

 

Ces réalisations sont le fruit d’une politique d’investissement continue du ministère dans la recherche de défense. En 2012 la DGA aura ainsi investi 725 millions d’euros dans les études amont irriguant l’industrie de défense française, industrie à haute valeur technologique et source d’emplois peu délocalisables. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décidé de porter ce montant à 750 millions d’euros en 2013.

 

L’effort de recherche s’appuie également sur un tissu dynamique de PME françaises que la DGA accompagne à travers son dispositif Rapid (régime d’appui pour l’innovation duale). Rapid a rencontré à nouveau un vif succès en 2012 avec 62 projets sélectionnés. Une des mesures phares du Pacte Défense PME lancé par le ministre de la Défense, lors du forum DGA innovation le 27 novembre 2012, est l’augmentation de 25% sur trois ans des crédits Rapid.

 

En matière de coopération, Laurent Collet-Billon a mentionné les perspectives offertes par l’axe franco-britannique sur les drones de combat pour préparer le futur de l’aviation de combat européenne, ainsi que le dialogue soutenu avec l’Allemagne et l’Italie.

 

le-caiman-et-le-tigre-en-vol-a-valence – photo GAMSTAT P.

 

Parallèlement à l’investissement pour l’avenir, la DGA a poursuivi en 2012 la livraison de matériels qui dotent l’armée française de capacités déterminantes : par exemple, la première frégate multimissions FREMM, le système Félin qui équipe désormais 50% des régiments d’infanterie, les quatre premiers NH90 Caïman TTH, le 40e hélicoptère d’attaque Tigre, deux systèmes de défense anti aérienne SAMP/T, l’armement sol air pour frappes de précision AASM.

 

FREMM frigate Aquitaine Nov 2011 (Photo DCNS)

 

Au total, l’équipement des forces a généré en 2012 un montant de 10 984 millions d’euros de paiements à l’industrie, en hausse de 10% par rapport à 2011.

 

Rafale radar RBE2 photo Dassault Oct 2012

 

Les engagements réalisés par la DGA se sont élevés à  6 368 millions d’euros. Les deux dernières commandes de l’année 2012, à fort contenu technologique, sont le programme Comcept de communications numériques militaires par satellite à très haut débit, et  l’étude de levée de risques F3-R du prochain standard du Rafale.

 

> Télécharger le bilan d'activités 2012 de la DGA (PDF 4 Mo)

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 20:10

Thales-Avionics-.jpg

 

13 février 2013 Par Nicolas César (Aquitaine) - Usinenouvelle.com

 

Le site girondin, spécialisé dans les suites avioniques et les systèmes de visualisation, recrute et investit dans un "innovation hub".

 

Pôle d’excellence du groupe Thalès pour la conception et le développement des cockpits d’avions et d’hélicoptères, le site de Thales Avionics au Haillan (Gironde) profite de la bonne conjoncture de l’aéronautique et de nouveaux contrats signés par le groupe, notamment avec ATR et Airbus.

 

Cette année, Thales Avionics va embaucher 30 personnes, notamment des ingénieurs. L’an dernier, il avait déjà recruté 60 personnes. En outre, le site vient de se doter d’un nouvel espace baptisé "innovation hub", un espace de 600 mètres carrés destiné à l’innovation et l’émergence de nouvelles technologies. Il a nécessité 2 millions d’euros d’investissement. Ce sera une "vitrine" pour présenter aux clients les nouveautés développées dans des conditions s’approchant du réel.

 

Présent depuis 40 ans au Haillan, le site de Thalès Avionics, dirigé par Dominique Giannoni, emploie actuellement 1 010 salariés. Le groupe Thalès rassemble 67 000 salariés dans le monde, dont 34 000 en France.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 20:10

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/dga.png

 

13.02.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Le délégué général Laurent Collet-Billon a présenté aujourd’hui le bilan 2012 de la Direction Générale de l’Armement (DGA). Baisse des budgets oblige, les notifications de programmes ont connu une chute significative en 2012, s’élevant à 6 368 millions d’euros contre près de 8000 en 2011. Les crédits attribués à la recherche ont par contre très légèrement augmenté, s’élevant à 707 millions au lieu de 695 en 2011. Parmi ces investissements, le programme Contact de radio tactique haut débit « à très haute valeur technologique », qui mobilise 2000 personnes en France. Le dispositif RAPID d’aide aux PME pour des projets innovants (exosquelette, blindage en céramique…) bénéficie de cette légère hausse de crédits, passant de 40 à 50 millions d’euros. Autre tendance, l’augmentation des budgets consacrés à la cyberdéfense, dont les investissements vont passer de 10 à 30 millions d’euros et aboutir au recrutement par la DGA de 200 ingénieurs d’ici 2015.

 

Pour l’export, les résultats ne sont pas bons. Le prochain rapport au Parlement devrait être présenté à partir d’avril et ne devrait pas dépasser les 5 milliards d’euros de contrats export en 2012 contre 6,5 milliards en 2011. L’Asie-Pacifique représente plus de 40% des exportations suivies du Golfe avec 16%. Le « gros » contrat c’est bien sûr l’Inde avec la commande du missile Mica de MBDA et la rénovation des Mirage.

 

En 2012, les principaux matériels terrestres livrés aux armées en 2012 concernent le programme FELIN, le 10 000ème système du combattant a été réceptionné par l’armée de terre en 2012 tandis que cinq premiers hélicoptères de transport NH90 Caïman ont été perçus.

 

Côté drone, la situation du drone MALE « est bien décantée » selon les mots de Laurent Collet-Billon, le dossier est entre les mains du Ministre. Attendons donc… En ce qui concerne le drone tactique Watchkeeper, des opérateurs français suivent en ce moment une formation sur la plateforme britannique au Pays de Galles, la phase d’évaluation technico-opérationnelle devrait débuter en France au mois de mars.

 

« En 2013, il est indispensable de poursuivre notre effort sur l’expertise technologique, pour maintenir au meilleur standard les capacités des forces armées et préserver la compétitivité de notre industrie » a conclu Laurent Collet-Billon.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 18:30

Indus def FR

 

13/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2012, selon les premières estimations de la direction générale de l'armement (DGA), les prises de commandes des groupes de défense français ont atteint 5 milliards d'euros, en nette baisse par rapport à l'année précédente (6,5 milliards d'euros en 2011).

 

L'année 2012 est une année à oublier dans le domaine des exportations d'armements. En 2012, selon les premières estimations de la direction générale de l'armement (DGA), les prises de commandes des groupes de défense français ont atteint 5 milliards d'euros, en nette baisse par rapport à l'année précédente (6,5 milliards d'euros en 2011) mais stable par rapport à 2010 (5,12 milliards). "On tangentera les 5 milliards d'euros", a annoncé ce mercredi lors d'une conférence de presse le Délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon. Il explique ces mauvais millésime par une très vive concurrence sur tous les marchés. Les chiffres définitifs doivent être annoncés en millieu d'année par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"On ne peut pas dire que soit un chiffre significativement bon, on espérait un petit peu plus", a reconnu Laurent Collet-Billon, "d'où la nécessité absolue pour nous d'être encore plus fort au plan technologique et au plan économique" pour regagner un avantage concurrentiel. "En 2013, il est indispensable de poursuivre notre effort sur l'expertise technologique, pour maintenir au meilleur standard les capacités des forces armées et préserver la compétitivité de notre industrie", a-t-il insisté. Dans ce cadre, la DGA a augmenté en 2012 le montant des études en amont, pour préparer l'avenir des systèmes d'armement, à 706 millions d'euros contre 695 millions en 2011. En raison de la baisse des budgets, elle a en revanche réduit ses commandes de programmes aux industriels, de 7,9 milliards en 2011 à 6,3 milliards l'année dernière.

 

"Une concurrence extrêmement forte"

 

Pourquoi la France a-t-elle raté ses objectifs en matière d'exportation d'armes ? Plusieurs raisons à ces mauvais chiffres. Laurent Collet-Billon a expliqué la baisse des exportations par "une concurrence extrêmement forte" sur le marché des armements. Elle est due à la fois au "retour des Américains, extrêmement offensifs du fait de la diminution des commandes de production" du département de la Défense. En octobre dernier, il avait précisé devant les parlementaires que "les Américains, qui préparent avec beaucoup d'activisme le repli de leur budget de la défense, sont présents sur tous les marchés, notamment en Asie". Il a également jugé ce mercredi que "l'émergence de pays qui accèdent à un niveau technologique les rend concurrentiels". Il a cité pour exemple Israël, "bientôt l'Italie dans le domaine naval", et la Corée du Sud. D'après le quotidien israélien "Haaretz", citant les estimations du ministère de la Défense, les exportations de matériel militaire israélien ont grimpé de 20 % en 2012 pour atteindre 7 milliards de dollars (5,2 milliards d'euros). Pour la première fois, Israël pourrait devancer devant la France si ces chiffres se confirment. En outre, explique un très bon observateur des ventes d'armes à "La Tribune", "Il n'y a pas eu beaucoup de contrats au-dessus de 200 millions d'euros en 2012".

 

Mais surtout, la France a échoué à vendre le Rafale, dont un contrat peut complètement changer en valeur les exportations française, contrairement aux espérances des industriels et de l'Etat. Ensuite, comme le précisait déjà Laurent Collet-Billon en octobre, "le marché se rétrécit". Enfin, la campagne pour l'élection du président de la République a gelé pendant au moins quatre mois les négociations en cours, les clients attendant le verdict des urnes et, ensuite, la mise en place de l'équipe entrante. Enfin, dernier point, les mauvais signaux du nouveau pouvoir politique assurant ne pas vouloir jouer les VRP des ventes d'armes. Ces signaux ont semble-t-il troublé, selon des observateurs de l'armement, la lisibilité et la visibilité de l'action française en la matière. Ce qui n'a donc pas arrangé les affaires des industriels, qui se battent pour arracher des contrats à l'exportation, nécessaires à leur modèle économique et aux emplois en France.

 

Très peu de grands contrats en 2012

 

Les gros contrats remportés par les industriels français l'année dernière sont la commande par l'Inde pour 959 millions d'euros de missiles air-air Mica (Mica IR/EM) pour la cinquantaine de Mirage 2000 indiens en cours de modernisation par Dassault Aviation et Thales. Le Mica est fabriqué par MBDA, co-entreprise d'EADS, du britannique BAE Systems et de l'italien Finmeccanica. En outre, DCNS a vendu le design de six corvettes de type Gowind ainsi que le système de combat (CMS), le Setis, à la Malaisie. Enfin, la France a réussi à placer des armements à l'Arabie saoudite, notamment 73 véhicules blindés hautement protégés, Aravis (environ 1,2 million d'euros l'exemplaire français). La région Asie-Pacifique a absorbé plus de 40 % du total des prises de commandes françaises, le Moyen Orient quelque 16 %, a précisé mercredi le directeur du développement international de la DGA, Stéphane Reb.

 

En 2011, le tiercé de tête était très surprenant. Outre l'Inde (1,696 milliard d'euros) - un client habituel des industriels français -, qui a notamment signé un contrat pour la rénovation de 49 Mirage 2000 (1,4 milliard d'euros à partager entre Thales et Dassault Aviation), on retrouve... la Russie (946,9 millions) et les Etats-Unis (926,3 millions), deux pays, qui ont une industrie de la défense performante et une politique en la matière protectionniste. DCNS avait notamment vendu à la marine russe deux porte-hélicoptères BPC de la classe Mistral et les Etats-Unis ont acheté, entre autre, 32 hélicoptères UH-72A Lakota à la filiale d'EADS, Eurocopter (52 millions de dollars). L'Arabie saoudite ne venait qu'en quatrième position (854,8 millions) et les Emirats arabes unis, en froid avec la France en cinquième position (275,1 millions). Enfin, à noter que la Malaisie est resté en 2011 un bon client des industriels français avec 268,9 millions d'acquisitions de matériels militaires "Made in France".

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 17:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/sam_0356/2171970-1-fre-FR/sam_0356.jpg

 

13 February 2013 by defenceWeb

 

Since January, a detachment of Harfang unmanned aerial vehicles (UAVs) has been engaged in Operation Serval, France’s intervention in Mali, where they joined dozens of French air assets, from maritime patrol aircraft to tankers.

 

Last week the French Ministry of Defence (MoD) said that the Harfangs carried out their first operational missions over Mali on January 18. The aircraft are flown by Squadron 1/33 ‘Belfort’ from neighbouring Niger, with two being based in Niamey. It was under the eye of the Harfang that the cities of Douentza and Gao were taken over from Islamist militants. They were also overhead when French paratroops landed in Timbuktu.

 

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

The EADS Harfang (based on the IAI Heron) medium altitude long endurance (MALE) UAV has an endurance of over 20 hours – one flew for 26 hours between January 25 and 26. After Afghanistan and Libya, the Sahel desert is the third theatre to which the unarmed Harfang has been deployed.

 

The French MoD said the aircraft cooperate with Air Force and Navy aircraft operating over Malian territory. France has a wide variety of air assets operating in support of Operation Serval. From its base in Ndjamena, Chad, it has six Rafale and three Mirage 2000D fighters, five C-135FRs tankers, one A310, one C-130 Hercules, three C-160 Transal and one CN235 transport aircraft.

 

Based in Mali’s capital Bamako are two Mirage F1CR and three Mirage 2000D fighters and eight Gazelle, four Super Puma and three Tiger helicopters. Five French Navy Atlantique II maritime patrol aircraft are based in Dakar, Senegal. France has also charted aircraft, including An-124, An-225 and Il-76 transports.

 

The French Ministry of Defence on February 4 said that since January 31, French aircraft had flown more than 135 missions over Mali, including 30 reconnaissance flights, and destroyed 25 targets from logistics depots to training centres. Fighter aircraft and attack helicopters were used for these strikes.

 

Apart from French air assets, a large number of foreign aircraft have been contributed to the intervention force. Nigeria is the only other country to have committed combat aircraft, deploying two Alpha Jets (NAF 455 and NAF 452) to neighbouring Niger on January 18, followed by two Mi-35 attack helicopters. Nigerian Air Force C-130s are being used to airlift equipment and soldiers to Mali as part of the ECOWAS (Economic Community of West African States) contingent (Nigeria has pledged 900 troops out of 3 300 mandated to be sent).

 

The United States has been supporting French operations with five C-17 Globemaster III strategic transports, three KC-135 tankers and unarmed RQ-1 and RQ-4 unmanned aerial vehicles. The US may also be flying armed MQ-1 Predators over Mali.

 

The US Air Force (USAF) said that between January 21, when the US airlift effort began, and February 3, its C-17s had flown 30 flights transporting 610 personnel and 1 675 000 lb (760 tons) of equipment and supplies. Since aerial refuelling began on January 27, the USAF flew nine missions and offloaded 360 000 lb (163 000 kg) of fuel to French aircraft.

 

Canada has contributed a C-17 Globemaster III transport, which arrived in Mali on January 17 carrying French military hardware. In Europe, Belgium has offered two C-130 Hercules and two A109 medevac helicopters as well as 75 soldiers.

 

The Netherlands pledged to provide transport aircraft and on February 7 dispatched a KDC-10 from Eindhoven air base to pick up supplies in France before delivering them to Ndjamena, which is the French logistics hub for Operation Serval.

 

Germany has sent two C-160 Transal aircraft to support ECOWAS. On February 8 the Bundeswehr announced that the Luftwaffe had flown 48 C-160D flights that transported 337 personnel and 92 tons of materiel in support of the International Support Mission in Mali (AFISMA).

 

The Italian Air force is sending two C-130J Super Hercules and a KC-767A tanker, which will refuel French combat aircraft. A Danish C-130J-30 Super Hercules departed for Mali on January 15 while a Spanish C-130 left for Bamako on February 1, transporting men and materiel to Mali.

 

Elsewhere, Sweden has given France use of its share of the NATO Strategic Airlift Capability, dispatching a C-17 aircraft to France, and the United Arab Emirates (UAE) has offered two of its C-17s to assist France transporting men and materiel to Mali.

 

The Royal Air Force has contributed three aircraft, starting with a C-17 that flew into Bamako on January 14, delivering equipment for the French Army. A second RAF C-17 left Paris for Mali on January 15. The two airlifters are providing non-combat logistics support. The UK last month extended its commitment to Mali by committing one of its C-17s to Operational Serval by three months.

 

On January 25 a Royal Air Force Sentinel surveillance aircraft deployed to Dakar, Senegal, from RAF Waddington. Around 20 British personnel are deployed in Mali’s capital Bamako in support of French forces.

 

France commenced military operations in Mali on January 11, with the goal of removing Islamist militants from the country. According to the French MoD, there are currently 4 000 French soldiers in Mali. Alongside them are nearly 3 800 African soldiers and some 2 000 AFISMA soldiers belonging to Togo (640), Burkina Faso (500), Nigeria (240), Niger (500), Benin (90) and Senegal (50). More troops are expected in the coming weeks.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 16:55

First production Airbus Military A400M in French Air Force

 

13/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Military va signer cette semaine le contrat de soutien des premiers A400M destinés à l'armée de l'air française. Un contrat d'une durée de 18 mois, qui servira de laboratoire au contrat de soutien global des appareils français et britanniques.

 

On time... Après des mois de négociations et quelques bras de fer avec la direction générale de l'armement (DGA), Airbus Military va enfin signer cette semaine avec l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) le contrat de soutien des premiers A400M destinés à l'armée de l'air française. Un contrat d'une durée de 18 mois, qui servira de laboratoire au contrat de soutien global des appareils français et britanniques. C'est le patron d'Airbus Military, Domingo Ureňa-Raso, qui signera le contrat.

 

A l'automne, la DGA et Airbus Military se chipotaient. A l'époque, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon expliquait que "l'industriel pense pouvoir obtenir la certification civile au mois de janvier, puis la certification et la qualification militaire deux mois après mais notre estimation est qu'il lui faudra plus de temps. Nous disons à l'industriel que nous ne pouvons pas accepter l'avion sans cette certification militaire et sans une proposition de soutien qui soit financièrement raisonnable. Il y a donc un petit bras de fer entre lui et nous, mais qui se résoudra le moment venu, entre gens raisonnables". Aujourd'hui ce n'est plus le cas, le ciel est dégagé à Séville pour la signature du contrat.

 

Certification civile en février ?

 

Le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, avait également rappelé qu'il était "important de livrer le premier appareil en 2013 à l'armée de l'air française pour qu'elle puisse commencer à former des équipages et à planifier des pré-capacités opérationnelles. Le premier A400M devrait être opérationnel en juin 2013". Selon nos informations, la certification civile pourrait être obtenue d'ici à la fin du mois de février, voire début mars, et la certification militaire fin mars, début avril.

 

L'A400M, financé par sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) a connu quatre ans de retard et des dépassements de coûts de 6,2 milliards d'euros, soit environ 10 % du coût total du programme. Les pays participants ont accepté en 2011 après d'âpres négociations de revoir le contrat initial, et de partager les surcoûts avec EADS, la maison mère d'Airbus.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 16:55

Rafale-radar-RBE2-photo-Dassault-Oct-2012.jpg

Crédit Dassault

 

13/02/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

C'est le délégué général de l'armement Laurent Collet-Billon lui-même qui l'a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse annuelle de la DGA : dans les tous derniers jours de décembre 2012, un contrat d'un montant indéterminé a été attribué à Dassault Aviation pour des études de levée de risques sur la nouvelle évolution logicielle du Rafale, baptisée F3-R.

 

Jusqu'alors, et bien qu'interrogée à plusieurs reprises sur le sujet, la DGA avait refusé de confirmer la signature d'un tel contrat fin 2012, peut-être dans un souci de conserver des annonces pour la conférence de presse du délégué. L'avionneur, de son côté, était également resté discret à ce sujet.

 

Chez Dassault Aviation, ces études préliminaires vont permettre de maintenir un peu le plan de charge des bureaux d'études consacrées au Rafale, faute de développements significatifs demandés par l'export. Rappelons qu'un standard F3-S, plus évolué, était envisagé pour le client français en cas de signature de contrat avec les Emirats Arabes Unis.

 

Plus "réaliste" dans le contexte économique actuel, le standard F3-R doit notamment permettre l'intégration de la future nacelle PDL NG et du missile Meteor. D'autres améliorations sont également envisagées : une capacité IFF Mode 5/S, de nouveaux modes pour la liaison 16, des améliorations du système Spectra, etc. Tous les appareils livrés doivent pouvoir bénéficier de cette évolution logicielle par retrofit.

 

En théorie, ce nouveau standard F3-R devrait être livré aux forces vers 2018, soit au moment où les premiers missiles Meteor et les nacelles PDL NG doivent théoriquement être livrées.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 16:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/les-journees-de-l-aerocombat-2013/2180148-1-fre-FR/les-journees-de-l-aerocombat-2013.jpg

 

13/02/2013  Armée de Terre - Economie et technologie

 

Les acteurs de l’aérocombat se sont retrouvés les 5 et 6 février 2013 sur la base école « Général Navelet » de Dax pour un point de situation annuel sur toutes les composantes de l’aéromobilité, c’est-à-dire tout ce qui a trait aux hélicoptères de l’armée de Terre.

 

2011 a montré l’étendue des capacités de l’aérocombat, de la contre rébellion à la manœuvre offensive, en zone montagneuse, urbaine ou désertique. En 2013, l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) est de nouveau engagée et confirme qu’elle a atteint sa pleine maturité. L’aéromobilité est une capacité majeure et il faut préserver son potentiel.

 

Les journées de l’aérocombat 2013 ont permis d’évoquer les premiers retours d’expérience (RETEX) de l’opération Serval au Mali, la formation et la maintenance des hélicoptères mais aussi les programmes en cours.

 

« L’ALAT doit faire corps, elle est une et indivisible », a affirmé le général Olivier Gourlez de la Motte, commandant l’ALAT.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 16:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/bgan-l-arme-de-secours-pour-les-combattants/2180305-1-fre-FR/bgan-l-arme-de-secours-pour-les-combattants.jpg

 

13/02/2013 CNE C. Brunetaud  - Actu Terre

 

La BGAN (pour Broadband Global Aera Network) est une valise satellitaire de type INMARSAT 4. Elle garantit des liaisons téléphoniques et une transmission de données en toute sécurité via des périphériques chiffrants.

 

Le 28e régiment de transmissions (28e RT) d’Issoire a déployé au Mali pour l’opération Serval quatre équipages formés sur BGAN. Ce moyen léger et rapide à mettre en œuvre n’est pas soumis aux distances. En cas de défaillance des stations radios, cette valise satellitaire est l’unique et l’ultime recours. En émission, la BGAN a une autonomie de 1h30. Sur le terrain, la valise satellitaire est outil fiable et sécurisé mis à la disposition des GTIA pour garder le lien en tout lieu et en tout temps.

 

Tous les équipages BGAN du 28e RT étaient d’alerte Guépard. Le premier équipage, composé de deux formateurs nationaux BGAN (le 28e RT est le centre de formation national), a été déployé le 12 janvier au profit du GTIA 1, armé principalement par le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus. Ces soldats transmetteurs accompagnent les unités combattantes. Certains ont participé à la prise de Tombouctou dans la nuit du 27 au 28 janvier. Sur le terrain, à la demande du commandant d’unité, ils arment et mettent en œuvre la BGAN pour transmettre des messages.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 12:55

 

13/02/2013 Mer et Marine

 

Port d’attache d’un porte-avions et de six sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire, soit 8 réacteurs auxquels d’ajoute un complexe de stockage d’éléments combustibles neufs et irradiés, l’agglomération de Toulon, comme tous les sites français où l’atome est présent, est soumise à la règlementation nationale en matière de sureté des installations nucléaires. Régulièrement, des exercices de grande ampleur sont organisés pour simuler un incident nucléaire et, ainsi, vérifier l’efficacité de toute la chaîne d’organisation, de gestion et d’intervention qui serait mise en œuvre lors d’un tel évènement, de même que la bonne coordination de tous les acteurs, civils et militaires, impliqués dans un scénario de crise. Le prochain exercice majeur de ce type se déroulera les 28 février et 1er mars prochains.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 08:55

http://fr.dcnsgroup.com/wp-content/uploads/2013/02/web_PA-CDG-DCNS.jpg

 

12/02/2013 Thierry Kalanquin, directeur de Services chez DCNS

 

Le porte-avions Charles de Gaulle a fait son entrée au grand bassin Vauban de la base navale de Toulon le jeudi 24 janvier. Sous la responsabilité de la Marine nationale, DCNS, maître d’œuvre du chantier, devra relever ce défi industriel hors du commun et mener à bien les 5 000 lignes de travaux du chantier.

 

Grâce à ses savoir-faire uniques, DCNS, accompagné de ses partenaires et de l’équipage, mettra tout en œuvre pour assurer la réussite tant en termes de délai que de coût et de performance de cet entretien du porte-avions Charles de Gaulle. Ce sont aujourd’hui, en plus des membres de l’équipage, 200 collaborateurs du groupe DCNS et ses 200 sous-traitants qui sont mobilisées pour cet entretien.

 

Le chantier concerne l’ensemble des installations du porte-avions, du pont à la carène en passant par la modernisation du système de combat ou encore le contrôle des machines. Pas moins d’un million d’heures de travail seront nécessaires pour redonner du potentiel au bâtiment mais aussi intégrer les dernières évolutions technologiques à bord.

 

« L’entretien du porte-avions Charles de Gaulle est un enjeu majeur pour DCNS, maître d’œuvre de ce chantier de maintien en condition opérationnelle. Le passage au bassin de ce navire amiral a fait l’objet d’une préparation minutieuse qui a commencé il y a plus de deux ans. Les équipes de DCNS et de ses partenaires s’engagent auprès de la Marine nationale pour que le navire reste toujours à son meilleur niveau, avec l’ensemble de ses capacités et malgré le cadre budgétaire contraint. »

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 08:55

http://www.scyfco.fr/local/cache-gd2/8059f74f970ab031f0a1811cc3e86d24.jpg

photo scyfco.fr

 

10.02.2013 Par Louise Couvelaire- le magazine du Monde

 

DISCERNER DANS LA COMPLEXITÉ. Décider dans l'incertitude. Agir dans l'adversité". Arnaud Rouget et Frédéric Lassali ont un an pour faire leurs ces trois dogmes. Habitués aux salles de classe douillettes et aux professeurs en complet-cravate, ces deux étudiants de la prestigieuse école de commerce Essec ont choisi, le temps d'une année, de troquer jeans et baskets pour un treillis et des rangers. Le cheveu (très) court et le visage rasé de (très) près, cela fait cinq mois qu'ils vivent au rythme - et sous les ordres - des militaires sur l'immense campus de 5 500 hectares de l'école des officiers de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan). Cinq mois qu'ils sont réveillés à l'aube, crapahutent avec 25 kilos sur le dos, escaladent des murs de 6 mètres de hauteur, manient des fusils d'assaut et simulent des opérations de combat. Bientôt, ils passeront quinze jours dans la forêt équatoriale de Guyane en "stage d'aguerrissement". Les deux aspirants lieutenants n'ont pourtant aucune intention de faire carrière dans l'armée, ils se destinent à l'entreprise. Futurs dirigeants, ils sont là pour apprendre à être chefs. "Le management est la version civile du commandement, affirme le colonel Arnaud Mettey, commandant de bataillon à Saint-Cyr. Et le commandement, c'est notre marque de fabrique." Leadership, gestion du stress et de la fatigue, art de la négociation et du débriefing... Au-delà du renforcement des liens armée-nation, Arnaud et Frédéric s'immergent au coeur du savoir-être militaire afin d'en appliquer les recettes dans le monde civil. « Les étudiants ont de formidables capacités d'analyse mais ils ont souvent du mal à prendre une décision et à la mettre en oeuvre", explique Françoise Rey, directrice de l'Essec. "Ce qu'ils viennent chercher, souligne le général Antoine Windeck, qui commande les écoles de Coëtquidan, ce sont des techniques de conduite d'équipes dans des situations de crise." Ils ne sont pas les seuls.

 

HEC, Sciences Po, ENA, EM Lyon Business School, université Panthéon-Assas (Paris-II)... les grandes écoles sont de plus en plus nombreuses à proposer une formation chez les militaires, que ce soit pour une semaine, quinze jours ou quelques mois. La plupart à Saint-Cyr, d'autres dans la marine nationale ou encore auprès des super-gendarmes du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale). L'union peut paraître surprenante. D'un côté, des officiers destinés à se déployer dans les coins les plus chauds de la planète, fusil d'assaut en bandoulière. De l'autre, des apprentis patrons voués à fréquenter le monde feutré des bureaux. Deux univers a priori à mille lieues l'un de l'autre. Et pourtant. Tous les étudiants en école de commerce ont un jour étudié L'Art de la guerre de Sun Tzu, un général chinois du vie siècle avant J.-C., ouvrage qui fait figure de référence en matière de stratégie d'entreprise. Les milieux des affaires ont depuis longtemps adopté la rhétorique martiale des militaires - "guerre économique", "gagner un marché", "remporter un contrat", "plan d'action"... Mais ils auraient tout oublié du code d'honneur qui l'accompagne. La preuve par la crise de 2008. Désarmés, ils se tournent donc vers les militaires, comme un ultime recours, histoire de se rafraîchir la mémoire. "Ces dernières décennies, on a exacerbé la productivité au détriment de la relation humaine, analyse le colonel Cyril Barth, directeur de la Fondation Saint-Cyr, qui organise les stages. Qui mieux que l'armée est susceptible d'insuffler cette dimension ?" "Je vois de plus en plus de jeunes gens qui ne veulent plus être banquiers, ne rêvent plus de finance et pas forcément de grandes multinationales, remarque Beate Baldwin, directrice du développement international de l'Essec Executive Education, dont les élèves en MBA passent eux aussi par Saint-Cyr. L'argent n'est plus leur seul moteur, ils ont besoin de sens. La crise de 2008 a joué un rôle de réveil pour un certain nombre d'entre eux : ils veulent faire différemment. Et mieux."


 REFROIDIS PAR LES DÉRAPAGES DE LEURS PRÉDÉCESSEURS, ils cherchent une autre façon de faire. "En venant à Saint-Cyr, je voulais découvrir ce que cela signifiait de s'engager pour quelque chose de plus grand que soi", confie l'étudiant Arnaud Rouget, qui voit son avenir dans une organisation internationale à but non lucratif. "Ce sont des jeunes gens brillants, insiste le colonel Mettey. Mais ils ont besoin de se confronter à la difficulté pour comprendre que commander, ce n'est pas simplement donner des ordres, et ce que c'est que de susciter la cohésion d'une équipe." La leçon de conduite ne séduit pas uniquement les grandes écoles. Ils sont de plus en plus nombreux à se bousculer aux portes des casernes. En 2010, 120 proviseurs de lycée et membres de rectorat sont allés suivre un entraînement à Saint-Cyr, afin de découvrir "des méthodes de travail susceptibles de nous montrer une autre approche de l'autorité, chose à laquelle nous ne sommes pas formés, explique Kader Sadoun, proviseur du lycée de la cité scolaire Emile-Zola, à Rennes. Désormais, je ne suis plus en situation de subir certains événements, j'agis". Plus question de tergiverser des heures durant avec des parents qui tentent de négocier des passe-droits pour leurs enfants. Ni de se laisser intimider par quelques jeunes qui font irruption dans son lycée. Les grandes entreprises suivent le mouvement. "Il y a dix ans, elles étaient surtout très curieuses, raconte le général Thierry Orosco, qui commande le GIGN et intervient régulièrement au cours de séminaires comme celui sur le "bien-être en entreprise" (gestion du stress, adaptation au changement) chez Axa. Aujourd'hui, elles veulent apprendre de notre savoir-faire et en retirer quelques bonnes pratiques." Total, GDF Suez, Bouygues, Groupama, Decathlon, Thalès...

 

En deux ans, près de 5 000 cadres ont été accueillis à Saint-Cyr pour une formation de quelques jours. "L'idée est de semer quelques graines en espérant que ça les fasse réfléchir", précise Eric Gherardi, directeur général de l'enseignement et de la recherche à Coëtquidan. Thierry Le Graet a longtemps freiné des quatre fers. Directeur des ressources humaines chez Veolia Environnement de la région Centre-Ouest, il ne voyait pas l'intérêt d'envoyer ses managers jouer les GI Joe dans la forêt de Brocéliande. Un phénomène de mode absurde, il en était convaincu, une formation de plus, éventuellement appropriée aux entreprises qui pratiquent un management à la dure. Pressé par son directeur et sans conviction, il aura mis deux ans avant de se décider. En janvier 2012, il est parti quatre jours avec un premier groupe de 26 personnes. "Contre toute attente, ce fut une expérience très réussie", se réjouit-il. Au point que d'ici à la fin de l'année 200 employés y auront suivi un stage. "Ce ne sont pas des jeux de rôle mais de véritables mises en situation, souligne-t-il. C'est le point fort de cette formation." C'est le colonel Cyril Barth, ex-agent des forces spéciales, qui a concocté le programme intitulé "Leadership, esprit d'équipe et gestion de crise". Un stage au cours duquel il applique la pédagogie dite de la "brosse à dents".

 

Convaincu que le dogme selon lequel une stricte séparation entre vie privée et vie professionnelle doit être respectée au bureau est une aberration, il impose aux cadres de vivre dans des chambres collectives et de "se brosser les dents ensemble". "Il est indispensable, pour créer une cohésion, de partager avec ses collègues, dit-il. Les entreprises viennent chercher chez nous une mécanique. Tout n'est pas transposable, mais on peut y apprendre sur quels leviers il faut s'appuyer pour susciter un esprit collectif et un véritable engagement. Ce que savent très bien faire les militaires dans une situation de crise, c'est prendre des décisions et agir." Ce ne serait pas le cas des managers. Qu'il s'agisse de construire un pont ou un radeau en deux heures, d'organiser un camp de 500 réfugiés ou de mettre au point un plan d'action pour sauver un blessé en montagne, le scénario semble écrit d'avance : quelles que soient l'entreprise participante et la "mise en situation", réelle ou fictive, c'est l'échec sur toute la ligne. A chaque fois. "Il était évident qu'on n'arriverait à rien, concède Thierry Le Graet, de Veolia. On disait oui au leader désigné mais personne n'en avait rien à faire de ses directives. Tout le monde voulait être chef, chacun faisait selon son idée. Personne n'écoutait personne ! Au final, on a surtout fait beaucoup de bruit..." "Ils discutent et se perdent en conjectures mais ils sont incapables de faire émerger l'objectif principal, renchérit Eric Gherardi. Commander, ça s'apprend !" Résultat, le pont n'est pas construit, les réfugiés n'ont nulle part où aller et le blessé y a laissé sa peau. "Ce qui me frappe, c'est leur individualisme forcené, résume le directeur de la Fondation Saint-Cyr. On a ciselé leur intelligence sans leur montrer à quoi elle est destinée." Il suffit de les voir s'embourber sur la "piste collective", une épreuve à laquelle la plupart échouent. Il s'agit d'une série d'obstacles - mur incliné, filets, bassins... - qu'il est impossible de franchir seul.

 

Bien que les instructeurs préviennent qu'il est essentiel de travailler en équipe, chacun y va de sa petite astuce pour tenter de passer le premier. Et personne n'arrive au bout. Du moins, jamais la première fois. "Chez les militaires, cela s'appelle l'esprit de corps, rappelle le général Thierry Orosco, du GIGN. C'est un ciment sur lequel chacun de nous se repose." "C'est une façon de leur montrer que travailler en groupe est la seule condition du succès, insiste le colonel Mettey. A tout exercice succède un retour d'expérience, un grand débriefing au cours duquel on décortique leur façon de faire, leurs forces et leurs faiblesses." Les entreprises sont très demandeuses. "L'armée possède une vraie culture de l'encouragement, souligne Eric Guerardhi. Dans le monde civil, on ne vous dit rien de vos qualités, on insiste surtout sur vos lacunes. Et on laisse pourrir les conflits." "Il est essentiel de faire un bilan, poursuit le colonel Mettey. Et d'expliquer pourquoi, en situation réelle, ils auraient fait tuer dix hommes". Voilà qui remet les idées en place.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 19:55

article 20541

 

12/02/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

C'est un petit contrat en valeur (quoique) mais il vaut cher en terme d'image pour Bull. Le groupe informatique a gagné face à Thales et EADS un contrat portant sur la livraison d'un système d'information opérationnel pour l'armée de Terre d'une cinquantaine de millions d'euros.

 

Ce contrat va très certainement agiter le petit monde de la défense, notamment chez Thales et EADS, habitués à se partager les systèmes d'informations du ministère de la Défense. Mais Bull, expert des systèmes d'information sécurisés pour les infrastructures et les applications critiques, a réussi cette fois-ci à bousculer une hiérarchie bien établie en signant un contrat portant sur la livraison d'un système d'information opérationnel (SIO) pour l'armée de Terre d'une cinquantaine de millions d'euros, selon des sources concordantes. Le contrat doit être notifié cette semaine, voire en fin de mois, à Bull (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires et  9.000 employés), qui obtient là un premier succès dans ce domaine, par la direction générale de l'armement (DGA). Le groupe doit annoncer ses résultats 2012 ce jeudi.

 

Interarmisation

 

La mutualisation poussée entre les niveaux haut (stratégique et opératif) et bas (tactique) ayant montré ses limites, l'option retenue a consisté à réaliser un SIO de niveau haut en intégrant dès le départ la logique de mutualisation du système d'information des armées (SIA), et à porter l'effort sur le niveau bas en réalisant un SIO bas unique pour les niveaux tactiques, préfigurant le futur système d'information et de combat Scorpion. Le programme SIA constitue l'aboutissement d'une démarche de rationalisation et d'interarmisation qui vise à optimiser l'efficacité des systèmes des armées : coûts d'acquisition et de possession nettement réduits, interopérabilité intégrale, simplification de l'utilisation des systèmes. Il s'articule autour d'un socle technique commun interarmées (STC-IA).

 

Le ministère de la Défense avait déjà fait récemment confiance à Bull pour industrialiser sa chaîne de conception-réalisation des systèmes d'information, réalisés en interne comme en externe et contribuer à la rationalisation du système d'information, d'administration et de gestion (SIAG) exploité par le ministère. "Notre appel d'offres comportait plus de 400 exigences. Bull a fait l'offre la plus ouverte et a montré sa volonté de travailler en partenariat avec le ministère de la Défense pour développer une solution 'industrielle' sur-mesure, un élément déterminant pour nous", avait précisé du directeur du CPSIAT, le colonel Breuille, cité dans le communiqué de Bull.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:55

Mindef

 

12.02.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le rapport de la Cour des comptes est toujours attendu avec une certaine angoisse par les acteurs publics. Cette année, l'institution présidée par Didier Migaud insiste sur la réduction de déficits structurels (38 milliards d'euros de hausses d'impôts et d'économies). Le rapport traque le gaspillage, dénonce ainsi les aides aux buralistes, la réforme du médecin traitant, la ligne à grande vitesse Est.

 

Et parmi les quarante-cinq thèmes, on trouve le secteur de la Défense qui pourrait, selon la Cour des comptes, réaliser 300 millions d'euros d'économies dans le domaine des achats de maintenance...

 

La Cour des comptes estime que des économies de l'ordre de 300 millions d'euros peuvent être réalisés sur les achats de maintenance du ministère de la Défense. Pour les magistrats de cette institution, les actions d'entretien, de réparation, de révision, de contrôle des équipements militaires sont réalisés le plus souvent " sans mise en concurrence ", auprès d'industriels " en position de fournisseurs uniques ".

 

Le ministère de la Défense est le premier acheteur de l'Etat. Il devrait, selon la redoutée Cour des comptes, réaliser des économies importantes : " Une économie de 10 % par comparaison avec les coûts actuels, représentant de l'ordre de 300 millions d'euros, apparaît comme un objectif que le ministère de la Défense pourrait se fixer et que l'organisation actuelle ne permet pas d'atteindre. "

 

Selon le rapport, les acheteurs de la Défense seraient trop peu nombreux et le format des équipes " inadapté aux enjeux financiers, techniques et opérationnels des marchés ". Faute de maîtriser ces dépenses, " les états-majors peuvent être amenés à revoir à la baisse leur activité opérationnelle ou l'étendue de la maintenance demandée afin de faire correspondre les marchés à l'enveloppe financière ".

 

La Cour des comptes suggère une mise en concurrence des fournisseurs et des mécanismes de contrôle au sein du ministère. Le Secrétariat général pour l'administration (SGA) a nommé en octobre 2012 Jean Bouverot responsable ministériel des achats. Une réforme amenant à une plus grande professionnalisation s'amorce. Il faut souligner que les achats au ministère de la Défense représentent plus de 3 milliards d'euros chaque année.

 

En revanche, le Service de santé des armées (16 000 agents, 1,6 milliard d'euros de budget) a reçu les félicitations de la Cour des comptes pour les efforts réalisés depuis 2010 pour réduire le déséquilibre financier des hôpitaux militaires et améliorer la coopération avec les hôpitaux civils. En 2008, le déficit d'exploitation des neuf hôpitaux militaires était de 280 millions d'euros par an. Fin 2011, ce déficit a été ramené à 205 M€. Mais la Cour des comptes conclut : " Des progrès sont encore possibles en matière de coopération avec les acteurs du système civil de santé et passent, notamment, par une plus grande liberté d'action laissée, au niveau local, aux hôpitaux militaires. "

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:55

 http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-2/2153932-2-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-2.jpg

photo EMA

 

12 Février 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Un entretien avec le général Paulet, commandant de la 11ème brigade parachutiste, sur les opérations aéroportées.

 

Le général Patrice Paulet, 52 ans, commande la 11ème brigade parachutiste. « Repmen », il a effectué une grande partie de sa carrière au 2ème REP de Calvi. Pour ce blog, il revient sur les opérations aéroportées (OAP) à la lumière des opérations au Mali.

 

250 paras largués sur Tombouctou ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Cela confirme-t-il l’intérêt d’une technique qui remonte aux années 30 ?

 

 On  ne retient souvent des OAP que l’aérolargage, comme nous venons en effet d’en voir un à Tombouctou. Les aérolargages ne sont pourtant qu’un  des deux modes de mise à terre des OAP, avec les posers d’assaut. Ces opérations peuvent également être complétées par des opérations héliportées. Si on peut poser un avion ou un hélicoptère, c’est mieux, car moins sensible à mettre en œuvre ! Mais parfois on ne peut pas… Et il faut passer alors par la portière.  Les OAP, sous leurs deux formes, sont la spécificité de notre brigade para, qui est capable d’intervenir dans l’urgence et par la troisième dimension. Pour le reste, c’est une brigade interarmes comme l’armée de terre en compte d’autres. Il ne faut pas nous confondre avec les forces spéciales (FS), même si nous pouvons – comme d’autres – faciliter ou compléter leur engagement.  Les FS opèrent dans un segment différent du nôtre.

 

Revenons à Tombouctou…

 

 Oui, c’est une manœuvre rare en opérations. Chacun a en mémoire Kolwezi, en 1978, mais il y a eu également Birao (Centrafrique) en 2006. En 2004, le 8ème RPIMa avait sauté sur le Kosovo en arrivant de France pour montrer notre capacité de réaction rapide. Et en novembre 2004, le REP devait sauter sur Abidjan pour sécuriser l’aéroport, mais au dernier moment nous avons pu faire un poser d’assaut. Ce qui est une solution préférable, car plus souple à mettre en œuvre.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-3/2153937-4-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-3.jpg

 

A Tombouctou, donc, le 28 janvier, les paras ont été largués de nuit à une altitude de moins de 300 mètres par cinq avions en provenance d’Abidjan. La veille, un poser d’assaut avait été conduit sur l’aéroport de Gao. Toujours à Tombouctou, nous avons réalisé une première depuis Dien Bien Phu : le largage de la Section d’aide à l’engagement parachutiste (SAEP) du 17ème régiment du génie parachutiste. Ce sont les spécialistes de la remise en état des pistes sommaires : quatre véhicules – petit bulldozer, niveleuse, petit camion – ont été largués sur des palettes avec plusieurs coupoles (parachutes – ndlr).  Ils ont remis en état 2000 mètres de piste pour permettre aux avions de se poser. 

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-6/2176701-1-fre-FR/point-de-sit-6.jpg

 

Nous avons également déployé, à Abidjan,  une base d’opérations aéroportées du 1er régiment de train parachutiste. C’est de là que sont conditionnés tous les matériels lourds largués en livraison par air.  Par ailleurs, nous avons déployé le PC aérolargable de la brigade qui est capable d’être opérationnel trois heures après un largage.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-4/2153942-3-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-4.jpg

 

Cela doit faire des jaloux à l’étranger. Qui sait faire la même chose en Europe ?

 

 Honnêtement, nous sommes les seuls à avoir conservé toute la palette des OAP. Beaucoup de pays possèdent des unités parachutistes et nous avons par exemple une coopération étroite avec la 16ème brigade britannique. Hors d’Europe, Américains et Russes ont de fortes capacités aéroportées.

 

Votre brigade a des effectifs supérieurs aux autres. Pourquoi ?

 

 Nous sommes en effet 7.500, y compris l’Ecole des TAP de Pau et notre centre de formation initiale des jeunes engagés à Caylus. La Brigade se compose de huit régiments opérationnels, dont quatre d’infanterie. En plus du rythme de toutes les brigades interarmes de l’armée de terre, nous avons en effet un « contrat d’alerte permanent » spécifique TAP et deux compagnies parachutistes « captives » - que nous fournissons en Nouvelle-Calédonie et au Gabon. Le REP doit, en alternance avec le 2ème REI, fournir une compagnie aux Emirats, dans le cadre de la Légion étrangère.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/scri_onu/2177048-1-fre-FR/scri_onu.jpg

 

12/02/2013 Sources EMA

 

Le 1er février 2013, le général de corps aérien Gratien Maire, sous-chef « relations internationales » (SCRI) de l’état-major des armées s’est rendu au siège de l’Organisation des Nations Unies.

 

Accueilli par monsieur Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès de l’ONU, le général Maire s’est d’abord entretenu de la situation dans les diverses zones de crise avec monsieur Hervé Ladsous, secrétaire-général adjoint du département des opérations de maintien de la paix (DOMP), madame Ameerah Haq, secrétaire-général adjoint du département de l’appui aux missions et monsieur Dimitry Titov, chef du bureau de l’état de droit et des institutions de sécurité. 

 

Le général s’est ensuite rendu au Comité d’Etat-major de l’ONU pour y effectuer une présentation de l’opération SERVAL. Ce comité est chargé, en vertu de l’article 47 de la charte des Nations unies, de « conseiller et d’assister le Conseil de sécurité pour tout ce qui concerne les moyens d’ordre militaire nécessaires au Conseil pour maintenir la paix et la sécurité internationales ». Il regroupe les représentants des chefs d’état-major des pays membres permanents de l’ONU. Pour cette présentation, les représentants militaires des membres élus avaient également été conviés.

 

Cette visite à l’ONU, première du SCRI depuis sa prise de fonction, s’inscrivait dans le contexte particulier de l’intervention française et africaine au Mali. Alors que mission africaine de soutien au Mali (MISMA) poursuivait sa montée en puissance et que les discussions autour d’une possible transition vers une opération de maintien de la paix de l’ONU étaient entamées, cette intervention a permis de faire un point de situation. A cette occasion, le général Maire a rappelé qu’il était indispensable de maintenir une approche globale pour résoudre la crise malienne. 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/20130206_tnr_spartiate_12/2177104-1-fre-FR/20130206_tnr_spartiate_12.jpg

Mise en place des différentes composantes du groupe en situation

de déploiement : arrivée des véhicules de l’armée de Terre par EDA-R

et CTM, vue d’un EDA-R s’apprêtant à pénétrer dans le radier

 

12/02/2013 Marine nationale

 

Du 5 au 7 février 2013, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre a participé à un entraînement majeur Spartiate constituant une véritable synthèse de son entraînement opérationnel avant le départ en mission Jeanne d’Arc.

 

Spartiate a pour but de mettre en œuvre les armes du bâtiment en situation opérationnelle, dans un cadre interarmées et face à de multiples menaces. Réaliste, il s’appuie sur le caractère inopiné des scenarii pour tester la réactivité de l’équipage et l’organisation du bâtiment en vue du combat.

La cellule MACOPS en action : elle centralise les informations du bord lors des situations de crise (état du matériel et des locaux, compte-rendu des blessés).

 

Le Tonnerre était à cette occasion renforcé par un dispositif interarmées composé d’un état-major amphibie, d’un EDA-R (engin de débarquement amphibie rapide), de deux CTM (chalands de transport de matériel), d’un détachement de l’Alat (aviation légère de l’armée de Terre)  et d’un GTE (groupement tactique embarqué) articulé autour d’une compagnie du 2ème REI. La réussite de ces manœuvres reposait de facto sur une bonne coordination des différentes unités.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/20130206_tnr_spartiate_46/2177114-1-fre-FR/20130206_tnr_spartiate_46.jpg

Appontage et prise en charge d’un hélicoptère Puma par les « chiens jaunes » du BPC Tonnerre.

 

Durant ces trois jours, tous les militaires embarqués ont été insérés dans un scénario tactique et géopolitique faisant agir différentes entités étatiques, avec leurs histoires, leurs intérêts et leurs clivages. Le groupe amphibie agissait dans le cadre d’une opération destinée à contenir la situation de crise prévalant autour d’une île, dont un pays revendiquait le contrôle dans le déni du droit international et de la souveraineté du territoire voisin.

 

Le Tonnerre a fait face à un certain nombre de menaces et de défis  comme les menaces asymétriques matérialisées par des embarcations suspectes et des aéronefs hostiles, des sinistres internes (incendies, dommages liés aux attaques fictives des pistes), le traitement d’une roquette non explosée sur le pont d’envol, la prise en charge de ressortissants en situation de danger et de prisonniers ramenés à bord par un hélicoptère Puma.

La présence d’une roquette non explosée sur le pont d’envol nécessite l’intervention d’une équipe de démineurs. La roquette est fictivement jetée à l’eau pendant une giration du bâtiment (désamorçage définitif).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/20130206_tnr_spartiate_50/2177134-1-fre-FR/20130206_tnr_spartiate_50.jpg

La présence d’une roquette non explosée sur le pont d’envol nécessite l’intervention d’une équipe de démineurs.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/20130206_tnr_spartiate_57/2177129-1-fre-FR/20130206_tnr_spartiate_57.jpg

La roquette est fictivement jetée à l’eau pendant une giration du bâtiment (désamorçage définitif).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/20130206_tnr_spartiate_66/2177168-1-fre-FR/20130206_tnr_spartiate_66.jpg

Un aéronef attaque le groupe amphibie : séquence de tirs

 

Terminé le 7 février, Spartiate clôt ainsi la phase d’entraînement du Tonnerre. Il entamera en mars prochain la mission opérationnelle de formation Jeanne d’Arc 2013.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:55

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

 

11/02/2013 Mer et Marine

 

Après avoir projeté un Groupement tactique interarmes (GTIA) destiné à renforcer les moyens militaires français au Mali, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a regagné la base navale de Toulon, où il s’est amarré à côté de l’un de ses sisterships, le Tonnerre. Ayant appareillé de Toulon le 21 janvier, le Dixmude était arrivé au Sénégal une semaine plus tard. Le BPC y avait débarqué les 500 hommes et 140 véhicules (dont des chars AMX 10 RC et des VBCI) du second GTIA, qui a ensuite rejoint le théâtre malien par voie terrestre. Durant son transit, le Dixmude a été escorté successivement par les avisos Enseigne de Vaisseau Jacoubet et Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff.

 

En dehors du BPC, l’état-major des armées a également eu recours à des navires rouliers civils affrétés pour acheminer du matériel au profit de l’opération Serval. La projection de ces moyens a été assurée par le 519ème Groupe de Transit Maritime.  

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/rencontre-franco-britannique-a-bourges/2175013-1-fre-FR/rencontre-franco-britannique-a-bourges.jpg

 

11/02/2013 Armée de Terre / DGA -  Economie et technologie

 

Le Chef d’état-major de l’armée de terre français, le général d’armée Bertrand Ract Madoux, et son homologue britannique, le Chief of General Staff, Sir Peter Wall, se sont rendus à Bourges vendredi 8 février à l’invitation de la Direction générale de l’armement (DGA).

 

L’objectif était la présentation du programme franco-britannique de canon et de munitions de 40mm télescopées (40CTCA). Ce déplacement a été l’occasion de réaffirmer l’importance de ce programme pour la France et le Royaume-Uni.

 

Le général de brigade Patrick Etienne, représentant l’autorité militaire locale, et le lieutenant-colonel Bruno Charles, commandant en second de la base aérienne 702 d’Avord ont accueilli les  deux  chefs d’état-major sur la BA702 d’Avord.

 

Tourelle 40CTA Nexter (photo Guillaume Belan)

photo Guillaume Belan

 

Les deux chefs d’état-major et leurs délégations se sont fait présenter le programme 40CTCA dans les locaux de la société CTA International.

 

L’ingénieur général de l’armement Marc Berville les a ensuite reçus pour une démonstration du 40CTCA sur une  position de tir de DGA Techniques terrestres. Une présentation du Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) leur a également été faite.

 

VBCI - French Army in Afghanistan with flexible wire cage R

 

A l’issue, les deux autorités ont rallié la BA702 d’Avord à bord d’un VBCI.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 08:59

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08/02/2013 Marine Nationale

 

Le numéro 3 d’ Etudes Marines, intitulé « Mer agitée : la maritimisation des tensions régionales » est un véritable avis de tempête. Exploitation des ressources, sécurisation des passages, conséquences maritimes des tensions et conflits terrestres sont les sujets que ce numéro d’Etudes Marinesdu CESM aborde et met en lumière grâce aux professionnels du monde de la mer, journalistes, chercheurs et universitaires, spécialistes de ces questions où s’imbriquent les enjeux de la terre et de la mer.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:33

islamist rebel source BBC Africa

 

10.02.2013 à 07h48 Le Monde.fr avec AFP

 

Quatre hommes ont été mis en examen et deux d'entre eux placés en détention provisoire samedi 9 février à Paris dans le cadre d'une enquête sur une filière de djihadistes vers le Mali, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

 

Tous les quatre ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" par le juge antiterroriste Marc Trévidic, a-t-on précisé. Parmi eux, un Franco-algérien de 27 ans et un Malien de 23 ans ont été placés en détention provisoire tandis que deux Français de 27 et 37 ans ont été placés sous contrôle judiciaire.

 

Ils avaient été interpellés mardi en région parisienne dans le cadre de cette enquête ouverte après l'interpellation en août à Niamey d'un Français, Cédric Lobo, par les autorités nigériennes alors qu'il espérait rejoindre des groupes djihadistes dans le nord du Mali.

 

PROJET DE REJOINDRE DES GROUPES DJIHADISTES

 

Ces quatre personnes sont soupçonnées d'être des proches de Cédric Lobo et d'avoir eu le projet de rejoindre des groupes djihadistes dans le nord du Mali, où la France est actuellement engagée dans une opération militaire pour chasser ces groupes.

 

Ces personnes semblaient graviter autour d'une mosquée de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) où habitait M. Lobo avant son départ pour le Sahel, avait-on précisé mardi de source judiciaire.

 

A Niamey, M. Lobo avait expliqué vouloir rallier des groupes djihadistes dans le nord du Mali mais il s'est montré plus prudent dans ses propos en France, avait précisé cette source. Mi-janvier, le juge Trévidic avait dit à l'AFP qu'il y avait "10 à 15 Français ou résidents français" qui étaient partis dans le nord du Mali, mais que leur décompte était difficile.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:21

Thales logo

 

08.02.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

La réorganisation tant attendue de Thales par son nouveau PDG, Jean-Bernard Lévy arrivé fin décembre, a été présentée hier aux représentants du personnel. Ce projet, qui devrait être approuvé dans les semaines qui viennent, « est le reflet de la stratégie de Lévy, avec deux grandes ambitions : le développement et la performance ». On pourrait en ajouter une troisième : l’apaisement social.

 

Une organisation « rééquilibrée »

 

Loin d’une révolution de l’ère Vigneron, il s’agit plutôt d’une évolution de l’organisation du groupe français, qui effectue un rééquilibrage entre les pays et les divisions, qui deviennent d’ailleurs « activités mondiales ». Alors que Vigneron avait limité le rôle des divisions à une politique produit, Lévy leur redonne une responsabilité commerciale. Ces activités mondiales, auparavant au nombre de 7 passent à 6 : il s’agit de la fusion des ex-divisions « Opérations aériennes » et « Défense terrestre » qui deviennent : « Systèmes Terrestres et Aériens ». En clair, il s’agit d’avoir une stratégie plus cohérente sur les systèmes de missiles.

 

Auparavant organisé par « zones », le traitement des pays est dorénavant beaucoup plus souple, adapté à leur importance : Pascal Sourisse, se retrouve en charge du développement de Thales dans les pays émergents (Asie, Afrique, Amérique Latine, Russie…) avec pour objectif de muscler la présence de Thales dans ces nouveaux marchés.

 

Ensuite on trouve une gestion commune des pays européens (hors France, Allemagne et Royaume-Uni) sous la responsabilité de Patrice Caine. Enfin pour ceux qui bénéficient d’une présence « thalésienne » significative (en clair les clients plus importants : France, Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Australie et Pays-Bas) : chacun d’eux se retrouve sous la supervision d’un membre du Comité exécutif (COMEX), la France étant sous la houlette du PDG lui-même.

 

Traduction : traitement différencié par pays et les plus importants ont directement accès au COMEX.

 

Et les Ressources Humaines ?

 

Le point noir qui avait créé tant de tensions entre les salariés et Luc Vigneron est en cours de règlement : un nouveau Directeur des RH sera nommé. Mais pour ce poste important, Jean-Bernard Lévy prend son temps pour choisir le candidat. D’ici là, c’est lui-même qui assure en direct cette responsabilité.

 

Le Comité exécutif

 

L’homme fort de « l’organisation Lévy », c’est bien Patrice Caine, véritable second du PDG, en charge à la fois de la Direction Générale Opérations et Performance et également de la zone Europe.

 

Pascal Sourisse, candidate à la succession de Vigneron se trouve confortée, elle est au Comité exécutif en charge du Développement international. Un challenge.

 

Philippe Logak est un nouvel arrivant. Auparavant chez SFR, son avantage : il connaît bien le milieu politique, ayant officié dans plusieurs cabinets ministériels.

 

Également nouveau, Roland Mihaïl, nommé Conseiller du Président. Il fera bénéficier le nouveau PDG de son expérience dans la presse (Le Point, Figaro, Europe 1, Capital…).

 

Le COMEX enfin s’internationalise avec le Britannique Alex Cresswell, en charge de la division Défense terrestre et Opérations Aériennes.

 

 

Jean-Bernard Lévy opère donc de vraies ouvertures, et si l’organisation n’est pas bouleversée, c’est une présidence bien différente de celle de Vigneron qui s’annonce.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:50
France-Allemagne : stimuler à la simulation

 

 

08/02/2013 DCSSA

 

La Direction  centrale du service de santé des armées (DCSSA) a mandaté deux personnes afin d’évaluer les adaptations potentiellement nécessaires pour envisager des partages de formation entre les services de santé des armées français et allemand.

 

Le médecin en chef David Lacassagne, conseiller santé de l’État-Major France de la Brigade franco-allemande (BFA), et l’infirmier de classe supérieure Jean-François Ringeval, référent pédagogique en simulation du Centre d’instruction aux techniques de réanimation de l’avant (CITeRA) de l’École du Val-de-Grâce ont été identifié pour cette mission.

 

Cette mission d’observation pédagogique d’un stage de préparation opérationnel pour médecin de role 1  dans le cadre  de la coopération Service  de santé des armées (SSA) franco-allemande a permis l’immersion durant une semaine fin janvier de nos personnels…en langue allemande ! Ce stage de formation complémentaire à la préparation aux opérations extérieures pour médecin de l’avant réalisé à l’hôpital militaire de Hambourg, est  unique dans l’armée allemande : il accepte pour cette session cinq stagiaires, soit le maximum envisageable par leur cahier des charges. En effet, moins de vingt médecins par an sont projetés en opérations extérieures.

 

Dispensée par l’équipe pédagogique pluridisciplinaire de l'hôpital de l’armée de Terre de Hambourg, dirigée par le médecin en chef (OBA) B-R Vorwek et supervisée par le médecin général J. Hoitz, médecin-chef de  cet hôpital militaire, cette formation en est la 16e  édition. L’articulation des cours s’appuie sur des thématiques identiques à la préparation opérationnelle française : la physiopathologie du blessé de guerre, la méthodologie d’évaluation du blessé de guerre, le triage, l’anesthésie en pré-hospitalier ou la prise en charge du polytraumatisé. Nos confrères allemands s’appuient énormément sur le retour d’expérience.

 

Il existe des points de convergence ou des différences dans la manière d’appréhender l’apprentissage tant dans les protocoles propres à chaque protagoniste et une approche différente de la simulation. Ce centre allemand de simulation, certifié ISO 9001, dispose de personnes diplômées en simulation. Lors de ce stage, l’accompagnement et l’accueil des stagiaires a été fortement appréciés par les deux émissaires français.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:20

  http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130208-serval-la-chaine-soutien-en-action-operationnels-ensemble/operationnels-ensemble-3/2173989-1-fre-FR/operationnels-ensemble-3.jpg

 

08/02/2013 18:36 Sources : EMA - International

 

Avec l’opération Serval, la France a montré sa capacité à projeter rapidement une force de 4 000 hommes sur un théâtre aux fortes élongations, lui-même éloigné de la métropole.

 

 

Les engagements tactiques sont les plus visibles, mais une telle opération n’est possible que parce que le soutien remplit, dans la durée,  sa mission avec réactivité. Dans ce domaine, le soutien par les bases de défense constitue un pilier indispensable pour l’ensemble du soutien à l’opération Serval.

Dès le début de l’opération, le centre de pilotage et de conduite du soutien (CPCS) s’est appuyé sur son bureau activités et ses spécialistes en administration générale et soutien commun (AGSC). Son action au profit direct de Serval s’est alors articulée autour de deux axes principaux.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130208-serval-la-chaine-soutien-en-action-operationnels-ensemble/operationnels-ensemble-1/2173979-1-fre-FR/operationnels-ensemble-1.jpg

 

D’une part, le personnel des GSBdD constitue un réservoir de forces que le CPCS a mobilisé, en identifiant et désignant le personnel pour contribuer à armer la partie AGSC du soutien à l’opération Serval. A ce jour, 151 militaires appartenant à 25 BdD ont été projetés au Mali. Dès les premières heures de l’opération et depuis plus de quatre semaines, les BdD se sont ainsi mobilisées, confortant leur rôle essentiel dans la génération et la projection d’une force de soutien. C’est le cas de ces trois militaires du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de Belfort désignés pour être déployés le 16 janvier. Ils ont embarqué sur le Dixmude le 19 janvier avec le GTIA2, armé par le 92ème RI. Ils sont assistant comptable, responsable habillement et magasinier. Pour le caporal-chef Alexandre, qui fait partie des trois militaires du GSBdD de Belfort projetés au Mali pour soutenir la force, « cette mission sera certainement très intéressante, car une fois sur place, tout reste à faire ».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130208-serval-la-chaine-soutien-en-action-operationnels-ensemble/operationnels-ensemble-2/2173984-1-fre-FR/operationnels-ensemble-2.jpg

 

D’autre part, le CPCS a également piloté les missions d’appui à la projection sur le territoire national, afin de contribuer au déploiement de la force. Plus concrètement, et grâce à leur maillage territorial, les GSBdD ont soutenu les militaires convergeant vers les points d’embarquement par avion ou par bateau. Qu’il s’agisse de transport, d’habillement, de nourriture ou d’hébergement, ce sont plus de 40 groupements de soutien qui ont contribué simultanément au déploiement de la force par des missions de transport, d’administration, de distribution d’effets et de vivres et de soutien à l’activation de la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas. Ils ont également apporté leur concours aux équipages des aéronefs étrangers à Istres et Evreux. En quelques chiffres, le personnel des GSBdD a, entre autres, distribué plus de 35 000 rations, 118 000 litres d’eau, 3 700 compléments de paquetage et 3 500 avances de soldes. Il a également assuré près de 350 missions de transport collectif, plus de 500 transports individuels et une centaine de missions transport de fret, mobilisant plus de 1 000 conducteurs.

 

Avec l’opération Serval, pour la deuxième fois en moins de deux ans après l’opération Harmattan, l’action des différents échelons de la chaîne OIAS souligne le rôle crucial des GSBdD dans cette chaîne. Constituant un des piliers de l’efficacité opérationnelle de nos armées, les forces du soutien inscrivent totalement leur action dans la ligne directrice fixée par le CEMA dans son plan stratégique aux armées en 2011 : « opérationnels ensemble ».

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:55

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08/02/2013 Marine Nationale

 

Au terme de quelques jours en Méditerranée, à proximité du port militaire de Toulon, la frégate européenne multi-missions (FREMM) Aquitaine poursuit son Déploiement Longue Durée (DLD), une phase décisive de la Vérification de ses Caractéristiques Militaires(VCM).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/arrivee-toulon/2173753-1-fre-FR/arrivee-toulon.jpg

 

Pour le capitaine de vaisseau Benoît Rouvière, commandant de l’Aquitaine : « le DLD est un moment central dans le processus de vérification des capacités militaires. Pour l’équipage, le DLD est l’occasion unique d’éprouver le bateau dans différentes configurations. Il s’agit de vérifier qu’un équipage optimisé parvient sur une longue durée, loin des bases de soutien, à faire fonctionner et à entretenir le bateau. Nous naviguerons en eaux chaudes pendant 28 jours et en eaux froides pendant 19 jours, ce qui mettra le matériel un peu à l’épreuve de conditions extrêmes. Opérationnellement, nous participerons à un grand exercice au large des côtes américaines, pour vérifier la capacité du navire à s’intégrer dans un grand dispositif interallié. Le DLD est aussi l’occasion de montrer le savoir-faire français en matière de matériel et d’équipement naval à nos alliés et à des acheteurs potentiels. Enfin, cette longue mission, en équipage, va fortement contribuer à consolider la cohésion, à créer une histoire, à donner une âme à ce bâtiment qui débute sa carrière. »

 

Tester, approuver

 

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Au-delà d'offrir aux marins toulonnais l'occasion de découvrir en vraie grandeur la toute nouvelle FREMM venue de Brest, la patrouille de l'Aquitaine en Méditerranée a permis de tester les systèmes dédiés à la lutte anti-sous-marine en conditions hivernales. Cette période d’expérimentation a confirmé les très bonnes performances déjà observées en Atlantique et l'exploitation des résultats et des enseignements tirés du passage en Méditerranée permettra de poursuivre la rédaction du guide d'emploi du système de lutte anti sous-marine de la FREMM. « Ce que nous attendons, c’est de vérifier que le navire répond bien au besoin militaire qui a été exprimé au tout début du programme. Les conclusions tirées du DLD constitueront une pièce maîtresse du dossier qui sera remis au Chef d’état-major de la marine avant qu’il ne prononce l’admission au service actif de l’Aquitaine» précise le commandant.

 

Caïman à bord

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/caiman-a-monot/2173787-1-fre-FR/caiman-a-monot.jpg


Un aéronef de marque embarque par ailleurs sur l’Aquitaine : le Caïman et les 15 marins qui forment son détachement. Fraîchement qualifié à la lutte anti-sous-marine, le détachement de la Flottille 33F est le tout premier à opérer depuis une FREMM dans le cadre d'un déploiement réalisé "loin, longtemps et en équipage". Ce déploiement va permettre d’évaluer le savoir-faire du détachement embarqué, optimisé lui aussi, pour la mise en œuvre du Caïman dans la durée. Par ailleurs, l'enjeu sera de taille sur le plan technique : complètement intégrés à la vie du bord, les marins-techniciens du détachement aéronautique œuvreront au quotidien pour assurer à l’hélicoptère sa meilleure disponibilité technique.

 

La récente qualification ASM de l'équipage du Caïman, après plusieurs interactions avec un sous-marin nucléaire d’attaque au large de Brest et de Toulon, a permis de confirmer la capacité du système de lutte anti-sous-marine de la FREMM à relocaliser très rapidement des contacts de sous-marins détectés à grande distance.

Le déploiement qui débute emmènera l'Aquitaine et ses 94 marins dans 8 pays, sur un parcours tracé d'environ 15 000 milles nautiques (28 000 kilomètres environ).

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