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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 07:50
Union Européenne : Conseil des Affaires Etrangères (Défense) le 18 mai 2017

 

16.05.2017 Conseil de l'Union européenne

 

Le Conseil, présidé par Mme Federica Mogherini, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, débutera à 10 heures. Les ministres de la défense feront d'abord le point sur la mise en oeuvre de la stratégie globale de l'UE dans le domaine de la sécurité et de la défense et devraient adopter des conclusions.

 

Ils examineront les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des décisions en matière de sécurité et de défense arrêtées au sein du Conseil des affaires étrangères en mars. Celles-ci comprennent la future mise en place d'une capacité militaire de planification et de conduite (MPCC) établie à Bruxelles, pour appuyer les missions militaires PSDC à mandat non exécutif, la possibilité d'instituer une coopération structurée permanente (PESCO) et d'introduire un examen annuel coordonné en matière de défense (CARD) piloté par les États membres, le renforcement des outils de réaction rapide de l'UE, y compris les groupements tactiques de l'UE et l'adoption d'une approche plus stratégique à l'égard des partenariats en matière de PSDC. Les ministres devraient également se pencher sur la mise en oeuvre du plan d'action européen de la défense, à la suite d'une présentation faite par Mme Bienkowska, membre de la Commission.

 

Le Conseil abordera également la question de la coopération entre l'UE et l'OTAN. Le Secrétaire général de l'OTAN, M. Jens Stoltenberg, participera à ce débat.

 

Au cours du déjeuner, les ministres débattront de la lutte contre le terrorisme avec les ministres de l'intérieur. Le déjeuner sera co-présidé par la Haute Représentante et Carmelo Abela, Ministre des affaires intérieures et de la sécurité nationale.

 

La session du Conseil sera précédée par une réunion du comité directeur de l'Agence européenne de défense (AED).

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 07:50
photo European Parliament

photo European Parliament

 
La présente étude propose un processus, dans le cadre du traité de Lisbonne, pour l'élaboration par l'Union européenne d'un livre blanc sur la défense européenne. À partir d'entrevues avec des experts et de l'examen de documents, cette étude précise les éléments fondamentaux que devra contenir un futur livre blanc sur la défense de l'Union européenne, à savoir les objectifs stratégiques, le développement des capacités nécessaires, les programmes et mesures spécifiques pour le renforcement des capacités, ainsi que le processus et l’équipe de rédaction d’un futur livre blanc européen. Elle présente une synthèse des propositions concrètes adressées à chaque institution européenne et invite en particulier le Conseil européen à charger la haute représentante de la rédaction du livre blanc.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 11:50
Towards an EU global strategy – Consulting the experts

 

14 April 2016 source EUISS

 

The EUISS – in close cooperation with the Strategic Planning Division of the European External Action Service (EEAS) – has carried out a wide-ranging outreach and consultation process involving the broader expert community represented by think tankers and academics from across Europe (and beyond). 

As part of this process, the EUISS asked 50 well-known analysts and commentators – roughly half from inside and half from outside the Union – to give their opinion in less than 1,000 words on the priorities that the forthcoming EU Global Strategy should address and how. The resulting contributions, published daily between 15 January and 31 March are collectively reproduced in this volume and offer a rich selection of independent views intended to nurture the drafting of the strategy.

 

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 11:50
Envisioning European defence – Five futures

 

13 April 2016 Chaillot Paper - No137 - Jan Joel Andersson, Sven Biscop, Bastian Giegerich, Christian Mölling, Thierry Tardy

 

This Chaillot Paper – a collective endeavour on which the five authors have collaborated – outlines five possible future scenarios for European defence. The aim is to develop plausible and coherent descriptions of what European defence might look like a decade or two from now in order to point out the choices and decisions that need to be made today.

A key assumption underpinning these hypotheses is that the future of European defence will be of Europeans’ own making rather than the outcome of external pressures and events.  Moreover, the publication highlights the fact that, whatever the future evolution of European defence policy, defence cooperation — which could take shape in many different ways — is essential if Europe is to be a global security actor in its own right.

 

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 10:50
Security Jam du 25 au 28 avril 2016

 

source IRSEM

 

Participez au Security Jam du 25 au 28 avril 2016 et prenez ainsi votre part dans la réflexion menée par l’UE dans le cadre de sa nouvelle Stratégie sur la sécurité et la politique étrangère et par l’OTAN en vue de son sommet de Varsovie qui se tiendra en juillet prochain.

 

Que vous soyez experts des questions de sécurité, des droits de l’homme, du développement, que vous soyez membre d’un gouvernement, d’une organisation internationale, d’une ONG, d’une université, d’un média, venez confronter vos points de vue avec des milliers d’autres internautes et proposer des solutions innovantes pour répondre aux défis de sécurité globale.

 

Vos recommandations sur les 6 thèmes suivants seront partagées avec les grands décideurs politiques et les experts du monde entier :

 

Ø Thème 1: Strategic foresight and earlier-warning

Ø Thème 2 : Global partnerships for conflict prevention

Ø Thème 3: A regional security architecture for the Middle East

Ø Thème 4: Foreign military engagement 2025

Ø Thème 5: Policing 2025: new strategies against transnational crime

Ø Thème 6: Answers to radicalisation and violent extremism

 

A partir de vos propositions, les modérateurs élaboreront 10 recommandations par thème.

 

L’IRSEM, avec les plus grands think tanks internationaux, est partenaire du Security Jam et modère le thème 4.

 

Pour participer à cette initiative, il vous suffit de suivre ce lien et de vous inscrire ou de vous connectez à notre site internet www.defense.gouv.fr/irsem dès lundi .

 

Venez nombreux ! A vos claviers !

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:50
photo O. Debes / Armée de Terre

photo O. Debes / Armée de Terre


27/01/2016 Armée de Terre

 

L’Eurocorps (structure comprenant des militaires de neuf nations) est capable de se déployer en opération au profit de l’Union européenne, de l’OTAN ou de l’un des pays contributeurs, tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg ou encore la Pologne. C’est actuellement le cas au Mali où une soixantaine de personnes est engagée en opération EUTM (european union training mission in Mali) mais également en métropole où l’Eurocorps participe à l’opération Sentinelle. Prochaine étape pour ces militaires : prendre en 2016 le HQ EU Battle group au Mali. Dans ce cadre, l’état-major suit un entraînement spécifique.

 

L’Eurocorps conduit actuellement une série de 5 exercices qui se dérouleront jusqu’à fin juin pour lui permettre de prendre l’alerte EUBG (european union battle group) au cours du 2e semestre 2016, sous la responsabilité de la France. Plus de 250 militaires français et des pays membres se mobilisent pour ce cycle de préparation opérationnelle.

Depuis son premier engagement en 1998, sous la forme d’une participation à la force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine, l’Eurocorps a été engagé à de nombreuses reprises. Il a ainsi pris pour la première fois le commandement d’une opération au Kosovo en 2000, puis celui de la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, en 2004 et 2012.

 

Retrouvez notre page consacrée à l’Eurocorps.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:50
Le Parlement européen va revoir la clause de défense mutuelle

 

22/01/2016 L'Orient-Le Jour

 

Le Parlement européen veut améliorer la mise en œuvre de la clause de défense mutuelle, sollicitée pour la première fois dans l'histoire de l'UE par la France après les attentats de Paris, selon une résolution adoptée hier à Strasbourg. Le Parlement demande ainsi au Conseil et aux États membres « d'élaborer et d'adopter au plus vite un cadre politique » pour la mise en œuvre de l'article 42-7 des traités européens, qui prévoit une clause de solidarité en cas d'agression contre un pays de l'UE.

Les eurodéputés regrettent l'absence de modalités pratiques et de lignes directrices qui permettraient « d'assurer une réponse efficace lorsqu'un État membre invoque la clause de défense mutuelle », ce qui a provoqué une gestion « ad hoc » de la situation lorsque la procédure a été utilisée par la France. Le Parlement « est profondément convaincu que toutes les actions nationales, bilatérales et multilatérales entreprises à la suite de l'activation de l'article (...) devraient être notifiées au Conseil et simultanément rendues publiques ».

Selon les eurodéputés, la décision de la France doit « servir de catalyseur » à un débat plus approfondi sur la politique de sécurité et de défense de l'UE. L'Union « a besoin d'un quartier général civil et militaire permanent aux niveaux stratégique et opérationnel », estiment les parlementaires qui se prononcent pour doter l'UE de moyens autonomes de défense.

Au cours d'un débat sur le sujet, qui s'est tenu mercredi soir à Strasbourg, entre les députés et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, cette dernière a écarté toute intervention de l'entité européenne en Syrie. La France n'a pas demandé d'assistance militaire, mais une aide – logistique ou autre – sur ses théâtres d'intervention à l'étranger.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:50
Réunion de la sous-commission "sécurité et défense" - 25 jan

 

source SEDE(2016)0125_1

 

 

 

1.  Adoption de l'ordre du jour

2.  Approbation des procès-verbaux des réunions des:

·12 novembre 2015  PV – PE571.697v01-00

·30 novembre-1 er  décembre 2015  PV – PE572.875v01-00

·3 décembre 2015  PV – PE573.077v01-00

3.  Communications de la présidente

4.  La dimension militaire de l'approche globale: état d'avancement et voie à suivre
- Échange de vues avec le général Mikhail Kostarakos, président du comité militaire de l'Union européenne

En association avec la délégation à la commission parlementaire d'association UE-Ukraine

5.  Situation générale en matière de sécurité en Ukraine -EUAM - quel rôle pour l'Union?
Échange de vues avec:
- Kenneth Deane, directeur de la capacité civile de planification et de conduite de l'UE, SEAE
- Liubov Nepop, chef f.f. de la mission de l'Ukraine auprès de l'Union

Conjointement avec la sous-commission "droits de l'homme"

6.  Les enfants dans les conflits armés: les défis de l'action internationale
- Échange de vues avec Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour le sort des enfants en temps de conflit armé

7.  Questions diverses

8.  Prochaines réunions

·4 février 2016, de 9 heures à 10 h 30 (Strasbourg)

·17 février 2016, de 9 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 18 h 30 (Bruxelles)

·18 février 2016, de 9 heures à 12 h 30 (Bruxelles)

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:50
The EU neighbours 1995-2015: shades of grey

 

This Chaillot Paper charts the changes that have taken place in the countries and regions adjacent to the EU over the past two decades, and analyses how the upheavals of recent years have altered the EU’s relationship with and approach to its eastern and southern neighbours.  

Coming at a time when the new EU leadership has launched what amounts to a complete ‘reboot’ of the European Neighbourhood Policy as well as a wider review of the EU’s foreign and security policy priorities, it shows that the Union still as an important role to play in these regions, albeit a less exclusive and possibly less ‘magnetic’ one than assumed a decade ago.

 

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:50
Personnel Recovery Course hosted by European Personnel Recovery Centre


Poggio Renatico - 15 December, 2015 European Defence Agency
 

The fifth edition of the Personnel Recovery Controller and Planner Course (PRCPC), a project initiated and supported by the European Defence Agency (EDA), was organised and hosted for the first time by the newly established European Personnel Recovery Centre (EPRC).

The course was successfully conducted from 23 November to 4 December 2015 in Poggio Renatico Air Base, Italy. It was organised by the European Personnel Recovery Centre (EPRC) at the request of six Member States contributing to the project.

All in all, nineteen students from eleven countries including Austria, France, Germany, Italy, the Netherlands, Norway, Poland, Spain, Sweden, the United Kingdom and the United States benefitted from the knowledge and experience of a cadre of instructors from Belgium, France, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands, Sweden and the United States. 

The main focus of the course was to train staff officers in supporting their commanders in Personnel Recovery related issues. The course is designed for personnel who man personnel recovery positions in tactical operation centres (TOCs), personnel recovery coordination cells (PRCCs) or joint personnel recovery cells (JPRCs). 

Personnel Recovery (PR) is a vital element of modern operational planning as it provides a security net for deployed personnel. Most importantly, it boosts morale and acknowledges national as well as European Union responsibilities to effect the recovery and reintegration of isolated personnel deployed in the context of Crisis Management Operations under the Common Security and Defence Policy (CSDP). 

The next EU PRCPC will take place in Karlsborg, Sweden, from 29 February to 11 March 2016 and will be organised by the Swedish Armed Forces. 
 

Background

The EDA PRCPC project was established on 30 May 2013 as an EDA Category B project under the lead of Sweden. As of today, it includes six contributing EU Member States (cMS): Austria, Belgium, Germany, Hungary, the Netherlands and Sweden. On 31 May 2015, the cMS agreed to extend the PRCPC Cat B project until 30 May 2017. The EPRC is a potential candidate for the continuation of the project. 

The EPRC closely cooperates with the European Defence Agency. It was created on 8 July 2015 by seven nations (Belgium, France, Germany, Italy, Netherlands, Spain and the United Kingdom) with the aim of improving the four phases of Personnel Recovery (Preparation, Planning, Execution and Adaptation) by developing/harmonising the Personnel Recovery Policy, Doctrine and Standards through clear lines of communications with partners/stakeholders (nations and international organisations), and providing assistance in support of education and training, exercises and operations.

 

More information: 

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

11 December 2015 by EUTM Mali

 

Le dernier GTIA qui a commencé sa formation en octobre et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La structure militaire d’entrainement de l’EUTM mise en place à Koulikoro a pour but d’entrainer les GTIA (groupement tactique interarmes) des forces armées maliennes. Ainsi, 6 sont déjà passés pour des périodes allant de deux à trois mois. Structurés de manière identique, ces GTIA possèdent des unités de combat (Infanterie et cavalerie) et d’appui (Génie et artillerie), et une unité de soutien.

 

Le dernier en date qui a commencé sa formation en octobre  et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La gendarmerie malienne, n’a pas pour vocation de renforcer les unités de l’armée de terre. En effet, à l’image de ses homologues Espagnole (Guardia Civil) ou Française, ses missions principales concernent plutôt des tâches de police, aidée en cela par la mission EUCAP SAHEL au Mali qui lui fournit une structure de conseil/ formation. Véritable force armée rattachée au ministère de la sécurité, les gendarmes ont également des responsabilités dans la défense du territoire Malien, en étant par exemple responsable du contrôle des points de passages au niveau de frontières du pays.

 

A leur arrivée au centre, l’objectif principal des instructeurs, a été de faire du gendarme, un combattant apte à maitriser les actes élémentaires (se déplacer, se poster…), le tout en étant intégré au départ dans un groupe puis dans un peloton/ section.

 

Soucieux d’apprendre et de se mettre au même niveau que leur camarade de l’armée de terre, les gendarmes ont fait les efforts nécessaires pour évoluer correctement dans un environnement tactique particulier, faisant ainsi honneur à la gendarmerie.

 

Leur chef, le colonel-major S.M SIDIBE est venu en inspection planifiée sur Koulikoro le 1er décembre 2015. Il a pu ainsi voir ses gendarmes à l’instruction, lui faire la démonstration de leurs nouveaux savoir-faire tactiques en effectuant un assaut sur une maison défendue par des hommes armés. A l’issue, les tireurs d’élite dont il a la responsabilité, ont pratiqué des tirs longue distance, démontrant toute leur qualité en la matière. Largement satisfait de ce qu’il a vu et constaté au sein du centre, le colonel-major S.M SIDIBE a souhaité que le partenariat EUTM/ Gendarmerie pour la formation militaire du personnel de la gendarmerie perdure. Le général PFRENGLE a estimé que c’était largement possible, mais qu’une synergie globale devait être trouvée, notamment avec EUCAP.

 

Bien entendu, les gendarmes ne sont pas seuls à Koulikoro. Au sein du GTIA 7,  ils évoluent au milieu de leurs camarades de l’armée de terre qui constituent 2 unités de combat et une de soutien, le tout renforcé par une section du génie fournie par la direction du génie militaire (DGM).

 

L’entrainement de cet ensemble de combattants expérimentés individuellement, réalisé par des instructeurs Suédois, a tout d’abord porté sur la cohérence d’ensemble. Combattre en groupe, manœuvrer au niveau de la section, puis de la compagnie.

 

Ainsi des exercices réalistes se sont enchainés, toujours sous une chaleur intense, en commençant par la patrouille opérationnelle en milieu hostile, puis la réaction à une embuscade, suivie de l’évacuation sous le feu d’un blessé, sans oublier, la mise en place d’un dispositif de contrôle de zone. L’objectif principal est de mettre le soldat Malien dans la situation la plus proche de ce à quoi il peut s’attendre en opération, afin qu’il acquière d’emblée les bons actes réflexes et les bonnes réactions.

 

Tirant les enseignements de la menace actuelle sur le terrain, les instructeurs de l’EUTM, principalement les EOD, ont également insisté sur le danger que représentent, dans tous les types de déplacement, les IED (Improvised explosive device). Faciles à mettre en œuvre et à dissimuler, ces dispositifs explosifs nécessitent de la part des combattants des réactions spécifiques pour les détecter (environnement – traces – repères – 5/25), et pour les sapeurs et l’équipe d’EOD malienne en particulier, des actions particulières pour baliser la zone, et précises pour neutraliser ou détruire l’engin.

 

Afin d’habituer ces derniers à la mise en œuvre d’explosifs réels, des séances types ont été réalisées, toujours dans un souci de cohérence et de réalisme.

 

Le 10 décembre 2015, une cérémonie s’est tenue à Koulikoro pour clôturer le passage au sein du centre du GTIA 7. Le personnel qui le compose est désormais prêt à être engagé  sur un théâtre d’opérations et à défendre le Mali contre ses ennemis. Fort de l’expérience et de la formation acquise auprès des instructeurs de l’EUTM, ils pourront faire face.

photo EUTM Maliphoto EUTM Mali
photo EUTM Maliphoto EUTM Mali

photo EUTM Mali

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 19:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)


09/12/2015 Communication au Conseil des Ministres

 

Déclaration franco-allemande à l’occasion de l’accord de coopération stratégique entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Systems.

 

Communiqué de presse

Le ministre de la Défense et le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique ont présenté une communication relative à une déclaration franco-allemande à l’occasion de l’accord de coopération stratégique entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Systems.

Les conseils des ministres français et allemands ont adopté cette déclaration cette semaine, de manière coordonnée. C’est un rapprochement historique entre deux pays qui se faisaient hier la guerre et qui ont décidé aujourd’hui de lier leurs industries de défense.

Le rapprochement des deux groupes français et allemand du secteur de la défense terrestre, Nexter Systems, détenu à 100% par l’Etat à travers GIAT Industries, et KMW, détenu par la famille Bode-Wegmann, a été scellé le 29 juillet 2015 par un accord entre leurs actionnaires.

Cette alliance stratégique, qui doit entrer en vigueur avant la fin de l’année, donnera naissance à un leader européen de l’armement terrestre, représentant un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros, un carnet de commandes de 9 milliards d’euros et un effectif de 6 000 salariés.

Cette opération conduit au transfert au secteur privé de la majorité du capital de Nexter Systems, autorisé par la loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques.

Elle est associée à la mise en place de protections des intérêts essentiels des deux nations, notamment en termes de sécurité d’approvisionnement et de préservation des compétences technologiques critiques.

A l’occasion de ce rapprochement, la déclaration franco-allemande présentée ce jour réaffirme la volonté des deux Etats d’intensifier leur coopération bilatérale conformément aux objectifs en matière de construction de l’Europe de la défense rappelés dans les conclusions du conseil européen de décembre 2013 et de juin 2015. Le maintien des technologies clés des industriels, dans une optique permettant le renforcement de la base industrielle et technologique entre nos deux pays, dans une logique extensible par la suite au niveau européen, y tient une place importante.

Cette déclaration prévoit également la recherche d’objectifs communs en matière de définition des besoins militaires et opérationnels, d’harmonisation des procédures de qualification et d’acquisition. Elle ouvre la voie au renforcement de la coopération des deux Etats en soutien à cette première grande opération de consolidation des industries de défense en Europe depuis une décennie.

 

Déclaration franco-allemande à l’occasion de l’accord de coopération stratégique entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Systems

 

Depuis des décennies, l’amitié franco-allemande rend possible une coopération étroite et exemplaire entre nos deux pays.

La France et l’Allemagne souscrivent aux conclusions du Conseil européen des 25 et 26 juin 2015 en faveur du renforcement de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) et souhaitent y apporter une contribution importante.

Les changements et les évolutions intervenus récemment dans le contexte international de la politique de sécurité posent des défis majeurs à la politique de sécurité et de défense européenne.

La France et l’Allemagne ont ensemble pour responsabilité essentielle de relever ces défis et souhaitent intensifier encore davantage leur coopération dans ce domaine.

Les étroites relations franco-allemandes portent également depuis plus de quarante ans sur la coopération dans l’industrie de la défense. Fondée sur les traités franco-allemands, cette coopération a contribué de manière décisive à l’édification d’une base industrielle et technologique européenne dans le domaine de la défense et doit servir, à l’avenir également, au maintien de notre capacité commune de défense.

L’étroite coopération franco-allemande dans le domaine de la défense permet de préserver notre capacité de défense dans l’intérêt de la paix, de la liberté, de la sécurité et de la stabilité. En ce sens, nos deux gouvernements soutiennent la décision des sociétés Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Sytems en faveur d’une coopération stratégique. À cette occasion, nous déclarons ensemble :

 

I. Coopération industrielle franco-allemande

La France et l’Allemagne sont déterminées à renforcer la sécurité et la défense européenne par le biais d’une coopération bilatérale et européenne toujours plus étroite et de rester ensemble un élément moteur de la politique européenne de défense.

L’agenda franco-allemand 2020 prévoit un programme ambitieux pour l’intensification de nos relations, avec notamment un dialogue sur les questions industrielles de défense.

La coopération industrielle franco-allemande se manifeste également dans le fait que nous accompagnons l’industrie et ses responsables, éventuellement avec la participation d’autres partenaires européens, pour créer des sociétés et des groupes transnationaux qui figurent parmi les leaders industriels et technologiques dans leur domaine.

De telles décisions relèvent de la responsabilité des entreprises. Cette coopération doit également servir à consolider et à poursuivre le développement de la base industrielle et technologique de l’industrie européenne de défense et de sécurité. Il convient également de renforcer les conditions cadres et les instruments qui permettent d’améliorer la compétitivité au plan international.

 

II. Consultations régulières sur les questions stratégiques militaro-industrielles

L’étroite coopération entre la France et l’Allemagne requiert un processus régulier de consultation sur les questions de stratégie industrielle dans le domaine de l’armement, qui permette de défendre les intérêts respectifs de chaque pays dans une logique de consolidation et de modernisation industrielles.

Nous mènerons ce débat stratégique à la lumière des changements intervenus dans l’industrie de défense et sur la base des contacts noués avec cette même industrie dans nos deux pays.

Dans le cadre des consultations franco-allemandes régulières, nous discuterons de décisions importantes relatives aux technologies à usage militaire et à l’industrie de défense, également dans la perspective de projets de consolidation industrielle.

Dans le même temps, nous réaffirmons notre engagement en faveur des technologies industrielles clés localisées en France et en Allemagne. Le but commun est le maintien et le développement de ces technologies clés et de ces compétences dans nos deux pays en tenant compte des aspects liés à la politique de l’emploi.

 

III. Coopération dans le développement et l’acquisition d’équipements de défense

Nous sommes convaincus qu’en matière de préparation et de conduite de programmes d’armement communs, il est nécessaire de progresser dans l’harmonisation de nos analyses du besoin pour nos capacités nationales ainsi que dans la convergence industrielle et technologique nécessaire en la matière.

La France et l’Allemagne se fixent pour objectif la recherche de projets communs en matière de formation, d’armement, de doctrine d’emploi et d’interopérabilité. Nos deux pays rechercheront également une convergence accrue dans la définition des besoins militaires et opérationnels, l’harmonisation des procédures de qualification des matériels militaires et systèmes d’armes ainsi que la garantie d’une concertation continue entre les prescripteurs et les fournisseurs afin de promouvoir le développement de projets communs franco-allemands et européens.

Ce faisant, nous aspirons à poursuivre l’association aux projets communs de partenaires de coopération et de fournisseurs en tenant compte de la compétence technologique et opérationnelle et de l’efficacité économique et en nous appuyant le cas échéant sur l’Agence européenne de défense (AED).

La France et l’Allemagne procéderont à des échanges de vues continus sur les compétences technologiques clés à préserver et à renforcer en Europe. Ce dialogue n’exclut pas la coopération avec d’autres partenaires.

 

IV. Initiatives communes d’acquisition

Nous poursuivons l’objectif de mettre en œuvre conjointement de nouveaux programmes d’acquisition. La définition et le développement de projets d’armement en commun contribueront à une meilleure intégration dans le domaine des capacités militaires et renforceront la capacité d’action européenne.

Un développement et une acquisition conjoints et le plus standardisé possible conduiront à moyen et long terme à une coopération plus étroite ainsi qu’à une consolidation des industries de la défense en Europe.

Pour les projets communs, nous voulons développer et améliorer les structures existantes, notamment l’OCCAR, afin de réduire les coûts et d’améliorer la compétitivité internationale. Notre action coordonnée doit garantir le maintien des compétences de l’industrie d’armement en Europe.

Les petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaires (ETI) constituent des partenaires indispensables des systémiers. En conséquence, nous nous  engageons à faciliter leur accès aux chaines communes de création de valeur.

 

V. Coopération au sein de la nouvelle co-entreprise KMW / Nexter

Le maintien d’importantes capacités industrielles en Europe peut requérir une restructuration transfrontière accrue de l’industrie de défense et de sécurité.

La coopération stratégique entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Sytems est selon nous une étape importante vers une intensification de la coopération franco-allemande, le but étant de préserver et de renforcer la compétitivité de nos industries et leurs capacités technologiques ainsi que le potentiel d’innovation européen dans le domaine de la sécurité et de la défense terrestre.

Nous espérons ensemble que la création d’une nouvelle co-entreprise, dotée d’une structure actionnariale européenne stable, tiendra compte de nos aspirations en matière de développement et de technologie.

S’agissant des décisions concernant l’avenir de la chaîne d’approvisionnement et des technologies clés de la co-entreprise, la France et l’Allemagne engageront des consultations en temps utile en vue de parvenir à un consensus.

Afin d’accroître l’efficacité économique de la co-entreprise, nous examinerons les possibilités d’améliorer  les conditions cadres et les instruments qui renforcent la compétitivité au plan international.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:45
EU appoints new European Union Special Representative for the Sahel

 

07/12/2015 Press release 900/15 - Foreign affairs & international relations

 

The Council appointed Angel Losada Fernandez as the EU Special Representative (EUSR) for the Sahel until 28 February 2017.

Mr Losada replaces Mr Michel Dominique Reveyrand - De Menthon, who was appointed on 18 March 2013.

EUSRs promote the EU's policies and interests in troubled regions and countries and support the work the High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, Federica Mogherini. Mr Losada will lead the EU's contribution to regional and international efforts for lasting peace, security and development in the Sahel. He will also coordinate the EU's comprehensive approach to the regional crisis, on the basis of the EU Strategy for Security and Development in the Sahel.

Mr Losada is a senior Spanish diplomat with more than 30 years' experience. He recently served as ambassador of Spain to Nigeria and Kuwait.

 

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 08:50
L'article 44 du traité de l’Union européenne, le complément opérationnel nécessaire


23/11/2015 par Général de division (2s) Maurice de LANGLOIS, Bénédicte ARA. -  IRSEM

 

Dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), il manquait au Conseil un mode d’action opérationnel lui permettant d’agir dans l’urgence en s’appuyant sur un groupe d’États volontaires. Ce mode d’action, qui est un complément aux procédures habituelles de lancement d’une opération, est l'article 44 du Traité sur l'Union européenne1 (TUE).

 

Numéro 26 - 2015  (pdf - 389 ko)

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:45
Conférence RCA - lundi 30 novembre 2015

 

17/11/2015 DGRIS

 

L’Observatoire de l’Afrique organise à Bruxelles, le lundi 30 novembre après-midi, une conférence sur le thème « la République Centrafricaine, les défis de la reconstruction : prendre un nouveau départ et poursuivre le travail engagé ».

 

Après deux années d’intervention de la communauté internationale et alors que la fin de la période de transition s’annonce, la Centrafrique connaît encore des soubresauts violents. Les chantiers de la reconstruction restent immenses - sécurité, gouvernance et développement – et nécessitent un engagement de long terme.

 

L’Observatoire de l’Afrique propose, au travers de trois panels, de faire un point de situation complet et d’ébaucher de nouvelles réflexions pour rendre l’action internationale plus efficace. La conférence se tient à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles.

 

En savoir plus  Invitation et programme (pdf)

 

Couvrant l’ensemble des problématiques sécuritaires de l’Afrique sub-saharienne faisant l’objet d’un suivi du ministère de la défense, l’Observatoire de l’Afrique a une double vocation :

- Améliorer la visibilité de la réflexion stratégique française à Bruxelles et de fournir aux décideurs français et européens des analyses dotées de recommandations opérationnelles sur les enjeux, actuels et prospectifs, de paix et de sécurité en Afrique. Pour remplir cet objectif, l’observatoire organise des séminaires ouverts aux décideurs français et européens, principalement à Bruxelles.

- Organiser, sur court préavis, des réflexions en cercle fermé autour d’experts de haut niveau au profit des administrations françaises sur des sujets d’actualités, et afin de contribuer au processus de décision.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Jusqu'ici la France se battait avec un boulet au pied - le traité de Maastricht - contre le terrorisme. Après l'attaque terroriste de vendredi, les pays européens se disent prêts à aider la France.


Comment la France peut-elle faire la guerre contre des terroristes aussi déterminés avec un boulet financier - le Traité de Maastricht -, qui la contraint sur le plan budgétaire et l'empêche d'assurer pleinement la sécurité des Français ainsi que sa pleine souveraineté? La Commission européenne pourrait néanmoins faire preuve prochainement de souplesse envers la France en matière de déficit pour prendre en compte la hausse des dépenses liées à la sécurité après les attentats de Paris, a déclaré mardi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici.

Ce débat - pacte de stabilité ou pacte de sécurité -, les Français y ont droit. Car ils viennent de payer très chèrement le prix du sang (132 morts selon un bilan encore provisoire), la France ayant choisi de faire la guerre au terrorisme international au Mali, en Irak et en Syrie notamment. Contrairement à beaucoup d'autres pays européens. Mais la guerre a un prix. Pour 2015, le surcoût des opérations extérieures devait s'élever à 1,2 milliard d'euros et celui des opérations intérieures à 180 millions. Des estimations qui ne prenaient pas en compte les attaques du vendredi 13 novembre.

 

"Le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"

Dans ce contexte si particulier, François Hollande a annoncé lundi au Congrès un surcroît de dépenses liées à la sécurité en déclarant que "le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"... Le président français a également lancé un appel solennel aux autres pays européens, invoquant pour la première fois de l'histoire de l'Union une "clause de solidarité" des traités, l'article 47.2 qui n'a jamais été encore utilisé. Il n'était que temps. Car tous les responsables militaires ont très tôt - et ce, bien avant les attentats de janvier ayant visé notamment le journal satirique Charlie Heddo - averti que la guerre contre Daech serait longue et dure... Donc coûteuse.

Fin 2014 déjà, le chef de l'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, affirmait que "l'adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil". Mais, devant cette urgence maximale, certains grands pays ont continué à se voiler la face jusqu'ici, jouant encore et toujours les gardes-chiourmes des critères de Maastricht. Vendredi 13 novembre la France en a payé le prix, le prix du sang. Et jusqu'ici le Traité de Maastricht a prévalu sur la sécurité des Français et des Européens?

 

L'Europe prête à aider la France

Pour aider la France, l'Europe a trois solutions : soit les pays européens acceptent de partager le prix de cette guerre avec la France, soit elle retire certaines dépenses de défense du périmètre maastrichtien, soit, encore plus simple, les critères de Maastricht sont au moins gelés, sinon abolis, pour faire face à l'état d'urgence face à Daech. Car le budget de la défense reste très contraint en dépit d'un nouvel effort budgétaire au printemps dernier lors de la révision de la loi de programmation militaire (LPM).

Quatre jours après les attentats de Paris, l'Union européenne a donc voulu démontrer sa solidarité avec la France, en apportant un soutien "unanime" à sa demande d'assistance militaire, et en lui laissant entrevoir de la bienveillance face à de nouveaux dérapages budgétaires. "Aujourd'hui, l'UE par la voix de tous les États membres, a exprimé unanimement son plus fort soutien", à la France, a affirmé mardi la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, après une réunion des ministres de la Défense des 28 à Bruxelles. Ce "soutien unanime" est "un acte politique de grande ampleur", s'est félicité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui a participé à la réunion ministérielle, a pour sa part précisé que la France n'avait en revanche pas "demandé d'invoquer l'article 5" de l'Alliance atlantique, qui prévoit une riposte commune en cas d'attaque d'un de ses membres. "Mais de nombreux Alliés de l'Otan ont proposé un soutien et de l'aide à la France", notamment sur le partage de renseignements, a-t-il souligné.

 

Quelle aide?

Ce soutien "va nous permettre maintenant, dans les heures qui viennent, d'avoir les (réunions) bilatérales nécessaires" de la France avec chacun des États membres de l'UE, pour établir précisément l'aide que chacun est prêt à apporter concrètement, a expliqué le ministre. Car la France "ne peut pas être partout à la fois", a insisté mardi depuis Bruxelles Jean-Yves Le Drian. Paris ne demande pas une assistance militaire d'autres pays sur son territoire, mais veut pouvoir compter sur davantage d'aide contre l'EI en Syrie et en Irak et "partager le fardeau militaire" sur d'autres théâtres d'intervention, a souligné son entourage.

Les contributions d'autres Etats "peuvent prendre la forme d'avions de transport, de ravitaillement, d'armements" compte tenu de l'intensification des opérations en Syrie, a-t-on  précisé. Paris avait également adressé un appel à la solidarité européenne sur un autre terrain, budgétaire cette fois. Il a été accueilli mardi avec bienveillance à Bruxelles, qui n'a toutefois pas délivré de blanc-seing. Car les engagements budgétaires européens de la France "seront forcément dépassés, nous devons l'assumer et l'Europe doit le comprendre", a lancé mardi le Premier ministre français Manuel Valls.

 

Le retour à moins de 3% de déficit public s'éloigne

Pour la France, il n'est plus question de se focaliser sur l'objectif d'un retour à moins de 3% de déficit public en 2017. D'autant que François Hollande a annoncé la création prochaine de 8.500 postes dans les forces de l'ordre et la justice et a annulé quelque 9.200 suppressions de postes de militaires prévues entre 2017 et 2019. De nouvelles dépenses sont aussi prévues pour renforcer les moyens concrets des forces de l'ordre (véhicules, armes...), après les attentats sans précédent qui ont coûté la vie à 129 personnes vendredi à Paris.

Il est "trop tôt pour dire maintenant comment ça va se traduire sur la trajectoire budgétaire de la France", a commenté mardi le commissaire européen aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, mais "nous comprenons ce qu'est la priorité à la sécurité". Le pacte de stabilité n'est "ni rigide, ni stupide", a-t-il dit.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 11:55
"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans !" (Jean-Yves le Drian) - photo Ministère de la Défense

"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans !" (Jean-Yves le Drian) - photo Ministère de la Défense

 

18/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A l'exception de la France et de la Grande-Bretagne, très peu de pays européens sont prêts à aller se battre sur des théâtres d'opérations contre Daech. Londres et Paris sont en première ligne contre le terrorisme international.


"Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans ! ". Quel homme politique français a tenu de tels propos dans une interview accordée à la « Voix du Nord » en février 2013 ? Ils ont été prononcés par... le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui avait eu ce jour-là un discours de vérité sur les faiblesses de l'Europe dans le domaine de la diplomatie, de la défense et de l'engagement des forces armées. Pour que cela change, "il faudrait que l'Europe ait un gouvernement unifié, une assemblée européenne et une autorité militaire communes. Je ne sais pas si on verra ça", avait-il précisé.

Tout est vraiment dit dans ces propos chocs de Jean-Yves Le Drian sur l'Europe de la Défense. Et de poser la question : "Consulter les 27 pays membres? Tout cela est du bla-bla". Le Mali ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Quand le président malien par intérim a appelé à l'aide face à la menace djihadiste, il s'est tourné directement vers la France.  "Le président du Mali nous a appelé à l'aide le 10 (janvier, ndlr). La décision d'intervenir a été prise par le président (François Hollande, ndlr) le 11 à 12h30, j'y étais. Et nos forces ont commencé à arriver à 17 heures". Jamais l'Europe n'aurait pu prendre une décision aussi rapidement même en cas d'urgence absolue. Ce qui était le cas au Mali puisque les djihadistes fonçaient vers le sud, et plus précisément vers Bamako.

 

La France et la Grande-Bretagne en première ligne

A l'exception de la Grande-Bretagne notamment, la France a d'une façon générale choisi de faire la guerre au terrorisme international. Ses forces armées combattent en même temps dans la bande sahélo-sahélienne, en Irak et en Syrie où elle a entre autre déployé le porte-avions Charles-de-Gaulle et de nombreux avions de combat (18 Rafale, 6 Mirage 2000D, 9 Super-Etendard). Contrairement à à la  plupart des pays européens qui y participent du bout des orteils, notamment l'Allemagne. Angela Merkel a envoyé une quarantaine d'instructeurs en Irak et en Syrie. Seuls les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et l'Italie ont envoyé quelques avions pour combattre au sein de la coalition internationale en Irak et en Syrie.

D'ailleurs le général François Lecointre, ancien commandant de l'opération de l'Union européenne au Mali, avait bien résumé dans une interview accordée à « La Croix » en février 2014, l'état d'esprit des Européens lors de l'opération Serval. "L'Union européenne a une réelle capacité d'action quand la volonté politique est là, qui permet d'assouplir les procédures, avait-il souligné. Pourvu qu'on n'ait pas l'ambition d'envoyer des troupes d'autres pays européens au combat, alors le consensus peut se faire. Les Européens, dans ce cas précis, ont accepté la mission de formation". Une participation a minima qui ne prévoit pas d'aller au combat... Seule la France ou presque s'y colle.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
Spanish CN235s in Djibouti

Spanish CN235s in Djibouti

 

11 November 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Spanish Air Force continues to support the European Union’s Operation Atalanta anti-piracy operation off the Horn of Africa, using CN235 and P-3 aircraft, with the CN235s accumulating 100 hours per month during these deployments.

 

First Lieutenant Alejandro Nemo of the Spanish Air Force’s 48 Wing (804 and 402 Squadrons) said his unit uses CN235 maritime patrol aircraft for this task, converted to D.4 standard with the Fully Integrated Tactical System (FITS). These aircraft feature a maritime radar, forward-looking infrared, electro-optical sensor and ship Automatic Identification System (AIS), among others. The radar can track the distance, bearing, and geographic position of up to 200 targets, including marine surface and airborne targets. Nemo said it is very helpful as the radar gives 360 degrees coverage.

 

The electro-optical turret carries a FLIR, colour camera and laser illuminator. Other equipment includes a digital camera with a 70-200 mm zoom lens, digital video recorder capable of recording up to 10 hours and a datalink/satellite communication system that can transmit and receive pictures, data and text.

 

The AIS system is used to monitor its mandatory use. Some vessel owners choose to switch the system off to avoid having to pick up refugees in the Mediterranean – international laws stipulate that they are required to assist refugee boats but some switch their systems off in order to avoid taking responsibility. If caught, vessels can be fined hundreds of thousands to millions of euros.

 

A search and rescue kit can be dropped to people in distress from the rear ramp of the CN235. The kits are made up of two rafts and three survival equipment containers tied together with a rope. Before being dropped, a flare is launched to determine wind direction and then the kit is dropped, although there are very few times this has actually been used in practice – a few times helicopters have been dispatched to assist stricken vessels.

 

Nemo said that Atalanta patrols are usually flown at around 2 000 feet above sea level, and at 140-150 knots, for best surveillance, but this does result in fairly high fuel burn. The minimum crew is two pilots, two sensor operators and two observers. Missions typically last 8-10 hours and cover 1 800 nautical miles. Operation Atalanta CN235s have flown some 1 525 flight hours during 179 sorties, with usually 100 hours being flown a month during 12-15 missions.

 

In addition to the standard Atalanta crew deployment of four pilots, three FITS operators, one tactical coordinator, two observers and two flight engineers, six ground mechanics are deployed to support the single CN235 D.4 deployed. Nemo said the environment is harsh on the aircraft, with salty, dirty, hot air requiring the aircraft to be washed after every flight.

 

The primary goal of Atalanta missions is to provide intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) in support of Atalanta vessels. This involves not only monitoring the Somali coast but also pirate bases. As the pirates are now targeting ships away from the heavily patrolled transit corridor in the Gulf of Aden, the CN235s are searching outside this area as well. Nemo noted that 20 000 ships pass through the Gulf of Aden a year, including 17 oil tankers a day, which carry 30% of Europe’s fuel.

 

Nemo noted that piracy has reduced from its high between 2008 and 2012 due to best practices by ship operators and the strong naval presence in the region. At the moment there is almost no pirate activity, he said, but noted that intelligence reports pirate activity moving elsewhere. As a result, the CN235s are increasingly being used for ground surveillance such as looking out for drug and people smuggling activities. If a ship is seen to be in trouble, the standard procedure is to orbit to avoid detection by the pirates, report activity and circle the area to report the position and heading of the vessels.

 

Although Atalanta continues, and the mission has been extended to the end of next year, 48 Wing is not currently deployed there. Instead, 801 Squadron is flying out of Djibouti at the moment. CN235s are usually deployed for two month periods, but every other year P-3 Orions take up the task.

 

Apart from Operation Atalanta, 48 Wing also took part in Operation Noble Centinela to stop illegal migrants in the Canary Islands. The aircraft flew 396 flight hours over 125 sorties. Another 389 flight hours were flown during 56 missions under Unified Protector around Libya. Operation Active Endeavour, ongoing in the Mediterranean, has seen the CN235s fly 350 flight hours over 55 sorties. Around five 9-10 hour long sorties are carried out a month.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

3 November 2015 by EUTM Mali

 

Nous sommes vendredi matin, sur le terrain de manœuvre de l’école militaire malienne de Koulikoro. La température est déjà de 35 degrés, alors qu’il est seulement 09:00. Une légère brise vient refroidit l’air, et apporte un petit moment de soulagement pour le Lieutenant B. des forces armées italiennes compte tenu des fortes chaleurs pendant les derniers jours de formation. Sa principale mission : entrainer 12 soldats maliens au “Guidage aérien tactique avancé” en trois semaines. Il doit en outre former trois soldats maliens qui deviendront eux-mêmes devenir formateurs. Le but de cette formation est de permettre aux soldats de diriger des avions dans des missions diverses. Ces missions peuvent être « la reconnaissance d’une route avant de faire passer un convoi » ou l’« appui en cas d’attaque contre une position ennemie ». Pour le Lieutenant B. et ses trois camarades, c’est un travail des plus intéressants. Leur soutien permet une collaboration étroite entre l’armée malienne et la Force aérienne malienne. Cela fait environ trois ans, que les soldats maliens ont terminé leur formation de base, laquelle dure environ huit semaines. Toutefois, la formation en « Guidage aérien tactique avancé » est beaucoup plus compliquée que l’exécution de simple patrouilles. Depuis leur formation de base, ils ont été en service actif. Malheureusement, ils n’ont pas eu l’occasion d’appliquer leurs connaissances dans la pratique, et bien sûr une grande partie de celle-ci a été perdue.

Suite de l’article

 

English version

photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 18:50
Transfer of Authority between General de Rousiers and General Kostarakos - photo EUMC

Transfer of Authority between General de Rousiers and General Kostarakos - photo EUMC

 

06/11/2015 Press release 781/15

 

Today General Mikhail Kostarakos, who previously served as the Chief of the Hellenic National Defence General Staff, assumed his duties for a period of three years. 

The Council appointed General Kostarakos as next Chairman of the EU Military Committee on 15 December 2014. 

The Chairman leads the EU Military Committee, the highest military body within the Council of the EU. 

He is the military adviser to the EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and the primary point of contact for the Commanders of the EU's military operations and missions. 

General Mikhail Kostarakos succeeds General Patrick de Rousiers, who has been in the position from 6 November 2012 to 5 November 2015.

 

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:50
photo NATO

photo NATO

 

20.10.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

L'ambassadrice de Suède depuis un an, Veronika Wand-Danielsson, a participé récemment aux Ateliers de la Citadelle à Lille qui s'interrogent avec conviction sur l'Europe de la Défense. Mme Wand-Danielsson est bien placée pour analyser le délicat équilibre et les rapports de force entre UE et OTAN. De 2007 à 2014, elle fut ambassadrice de Suède auprès de l'Organisation du traité Atlantique-Nord. En 2005, elle fut responsable à la Représentation suédoise des négociations du Traité de Lisbonne...

 

- Que représente l’Europe de la Défense pour la Suède ?

" D'une perspective suédoise, le fondement de cette politique de sécurité et de la construction européenne n’est pas seulement l’Europe de la défense. Tous les engagements de l’Union Européenne (UE) pour une solidarité commune vont au-delà de la sécurité. Le rôle de l’OTAN reste fondamental pour la sécurité en Europe. L’UE et l’OTAN sont les deux piliers de la sécurité en Europe. L’OTAN a une politique très développée avec ses partenaires, tels la Suède. Ce partenariat est essentiel pour garantir, surtout ces jours-ci, notre sécurité. "

 

- Selon vous, rien ne sert d’opposer l’UE et l’OTAN, les deux sont complémentaires ?

" Absolument, c’est notre vision. Les deux organismes sont différents, mais complémentaires. L’OTAN est une coopération politique et un outil militaire. Le mandat de l'UE est beaucoup plus vaste, centré sur la coopération politique et économique. Nous sommes pragmatiques. Dans un contexte de crise économique, ce n’est pas le moment de faire double emploi. De plus, il faut être réaliste, les Etats-Unis sont la première puissance militaire de l’OTAN et au monde. Nous avons besoin de cette coopération au niveau politique, militaire et technique. N’oublions pas que 50% de l’informatique du Gripen (l'avion multirôle fabriqué par le Suédois Saab) provient des Etats-Unis. Leur avance technologique nous oblige à maintenir un lien étroit pour bénéficier de ces avancées mais aussi pour le développement de nos capacités militaires nationales. "

Suite de l'entretien

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:50
Ateliers de la Citadelle 2015 - photo CRR-FR

Ateliers de la Citadelle 2015 - photo CRR-FR

 

3 nov 2015 par Nicolas Gros-Verheyde – Bruxelles2

 

Réunis à Lille autour des ateliers de la Citadelle, ce jeudi d’octobre, on pouvait avoir l’impression d’être au chevet d’un grand malade, se demandant que faire du gisant. L’optimisme qui prévalait il y a quelques années a cédé la place, même chez les plus fervents défenseurs européens, sinon à du scepticisme, au moins à une interrogation : comment relancer l’Europe de la défense ? Que peut-on faire ensemble ? Alors que de nombreux Etats sont aujourd’hui préoccupés tout d’abord d’assurer leur défense territoriale.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:50
Pre-deployment training for CSDP missions


22.10.2015  European Security and Defence College (ESDC)
 

The European Security and Defence College (ESDC), with its network institutions and Civilian Planning and Conduct Capability (CPCC), has developed a programme of pre-deployment training for CSDP missions. The standardised curriculum has been approved by all EU Member States in the ESDC Steering Committee.

The pre-deployment training (PDT) is designed to harmonise the management culture of CSDP missions and to ensure that deployed personnel have the knowledge and skills necessary to be maximally operational.

The PDT includes, for example, modules on the operational principles of CSDP missions, mission management, CSDP guidelines on mentoring and advising, reporting, the CSDP Code of Conduct, gender mainstreaming, security sector reform (SSR) and coordination of different EU instruments in the field. Each participant will receive a mission-specific briefing from the relevant CPCC desk. The course includes eLearning, amounting to about 16 hours of study. This includes eHEST, completion of which is a pre-requisite for the course.

The course is open to civilian and police personnel from EU Member States and from CSDP missions. The course is also open to third countries which second personnel to CSDP missions. It is aimed primarily at personnel already selected for a CSDP mission.

Applications (standard CSDP mission application forms) are to be sent to
secretariat-esdc@eeas.europa.eu by seconding authorities or CSDP missions.

The training is organised on monthly basis. This arrangement makes it possible to deploy personnel to missions directly after the course.

 

Scheduled pre-deployment training courses:

1-4/12/2015

26-29/1/2016

23-26/2/2016

26-29/4/2016

24-27/5/2016

28/6-1/7/2016

27-30/9/2016

25-28/10/2016

29/11-2/12/2016

Further information is available from secretariat-esdc@eeas.europa.eu and in Schoolmaster.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:50
U.K. deploys Type 23 frigate HMS Richmond to stop migrant smuggling

The U.K. Royal Navy's type 23 frigate HMS Richmond now has powers to search, detain, and seize suspected smugglers. Photo: L(Phot) Gaz Weatherston/MOD

 

Oct. 26, 2015 By Ryan Maass (UPI)

 

The U.K. Royal Navy's warship HMS Richmond has joined the EU's Mediterranean mission to crack down on migrant smuggling in the region. The vessel was awarded powers to stop and detain migrant smugglers, as reports come of armed attacks on asylum seekers traveling by sea from the Middle East to Europe.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:50
A strategy as a driving force: discussions on European defence

 

Brussels - 15 October, 2015 European Defence Agency

 

In the context of the ongoing discussions on the future shape of the European defence, especially the upcoming EU Global Strategy on Foreign and Security Policy, Jorge Domecq, the Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) participated in the experts’ seminar “European Strategy, European Defence and the CSDP” on 14 October 2015 to share his thoughtful insights from the Agency’s perspective.

 

The seminar was organised by the Netherlands Institute of International Relations Clingendael, the Royal Higher Institute for Defence, and the Egmont – Royal Institute for International Relations, with support of the Luxembourg Presidency of the Council of the EU. The welcome speeches were delivered by the Ambassador Alain Le Roy, Secretary-General of the European External Action Service and Prof. Dr Sven Biscop from the Egmont. 

The future EU Global Strategy on Foreign and Security Policy, which the European Council mandated Federica Mogherini, the High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, to draft by June 2016, served as a starting point for the debate. The seminar’s agenda was built around political and military aspects of Europe’s responsibilities as a security provider, along with the implications for the Common Security and Defence Policy (CSDP). 

The three panels devoted to these themes gave way to fruitful discussions. Jorge Domecq, the EDA Chief Executive, participated in the third panel, which focused on the strategy’s consequences for defence planning, capability development, increased multinational cooperation and integration, specifically through the CSDP. “The Global Strategy will be a starting point: it should be a driver for a full range of activities, including for European defence,” said Jorge Domecq. The EDA Chief Executive justified the need for a follow-on document, which would complement the global strategy and enable to translate political objectives into military ones, viewed as long-term commitments. Moreover, Jorge Domecq drew attention to the necessity of bringing more coherence to the EU toolbox. At this point, he emphasised the Agency’s role: “The EDA has a unique expertise, know-how and legitimacy. It ensures that Ministries of Defence’s views are fully taken into account. We need to streamline our instruments and maximise the impact on defence.” 

Jorge Domecq also touched upon the EU relations with NATO in the context of the new global strategy: “Europe should not become a follower, nor a free-rider. I have been touring across Europe, I am meeting US senior officials as well as NATO officials. The message I get is: there will be no relevant NATO without a relevant Europe. The drafting of such a document on Defence embodying a real defence commitment would, as such, be a sign of reassurance.” 

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