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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
Chronique culturelle du 25 janvier 2016

char Schneider CA1 - Musée des Blindés (Saumur)


25.01.2016 source SHD
 

25 janvier 1807 : combat de Mohrungen (Pologne). Lors de la reprise de l'offensive russe de Benningsen, pendant la campagne de Pologne, Bernadotte arrête avec 8 000 hommes une force deux fois supérieure en nombre commandée par le général Markov.

 

25 janvier 1871 : raid sur Fontenoy (Moselle). Une audacieuse opération digne de commandos est réalisée par les chasseurs des Vosges. Après un périple de 160 km pendant sept jours en pays ennemi, par grand froid et avec deux rivières à franchir, ils attaquent un viaduc sur la Moselle, entre Toul et Nancy, et le détachement prussien qui le garde. La mission est une réussite totale, aucune perte n’étant à déplorer.

Note RP Defense: voir Les francs-tireurs pendant la guerre de 1870-1871 par Armel Dirou

 

25 janvier 1888 : la colonne Pernot conquiert le bassin de la rivière noire (actuel Vietnam). Parti de Hanoi, le colonel Pernot remonte la rivière noire jusqu’à Lai Chau, aux confins de l’actuel Laos et de la Chine.

 

25 février 1916 : première commande de 400 « cuirassiers terrestres » du Ministère de la Guerre à la firme Schneider, avec une livraison attendue début 1917. D’après un projet du général ESTIENNE, le char Schneider se présente comme un parallélépipède de 6,32 mètres de long pour 2,05 de large et 2,30 mètres de haut, armé d’un canon de 75mm en blockhaus et de deux mitrailleuse Hotchkiss. Un éperon à l’avant de l’engin permet de dévier les barbelés afin qu’il ne s’emmêle dans les chenilles. Son moteur de 60 CV le propulse à la vitesse maximum de 8 km/h, et seulement 4 km/h au combat. Ce sera le char des premiers engagements de l’Artillerie Spéciale.  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

25 janvier 1944 : début des combats du Belvédère (campagne d’Italie).Entre le 25 janvier et le 1er février, le 4ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens (RTT), en tête de la 3ème Division d'Infanterie Algérienne (DIA), s'empare du Belvédère et du Colle Abate au cours de combats acharnés. Reprenant pitons et villages, les trois régiments de la division payent leur victoire avec 1 500 tués. L'absence de réserves empêche d'exploiter ce succès. Les Allemands surveilleront à présent avec attention les secteurs où les Français seront signalés. Commandée par le général de Monsabert, la 3ème DIA a débarqué en Italie fin décembre. Elle fait partie des cinq divisions d'infanterie progressivement mises sur pied à partir des unités de l'Armée d'Afrique, des troupes coloniales et des Forces de la France Libre dans le cadre du Plan d'Anfa, décidé par Roosevelt et Giraud en janvier 1943. Des éléments de la 4ème Division Marocaine de Montagne (DMM) ont déjà participé à la libération de la Corse, mais la première grande unité engagée en tant que telle fut la 2ème Division d'Infanterie Marocaine (DIM), arrivée à Naples fin novembre. Après les durs combats de l'hiver, elles seront rejointes fin février par la 4ème DMM et la 1ère Division de Marche d'Infanterie (DMI), plus connue comme 1ère Division Française Libre (1ère DFL). La dernière grande unité, la 9ème Division d'Infanterie Coloniale sera engagée plus tard dans la conquête de l'Ile d'Elbe. Ces divisions constituent le détachement d'Armée A, confié au général Alphonse Juin, qui transforme cette appellation en Corps expéditionnaire français (CEF) en Italie. Le CEF fait preuve durant cette campagne de grandes qualités militaires qui redonnent confiance aux alliés sceptiques depuis la dramatique campagne de 1940.

 

25 janvier 1985 : assassinat de l’ingénieur général de l’armement René Audran (La Celle Saint Cloud). Le groupe terroriste Action directe assassine l’IGA René Audran devant son domicile.

 

25 janvier 1995 : fausse alerte au missile balistique nucléaire (frontière Norvège-Russie).Une équipe de météorologues occidentaux lance, depuis l’ile norvégienne d’Andoya, une fusée-sonde Black Brant pour étudier les aurores boréales après avoir diffusé les communiqués réglementaires.  Les radars russes interprètent la trajectoire comme étant celle d’un missile balistique de sous-marin nucléaire américain et déclenchent l’alerte. Ils n’ont en effet pas eu connaissance du communiqué. Les 6 à 8 minutes de réflexion prises par le président Eltsine ont heureusement permis aux radaristes russes de déterminer que le missile se dirigeait vers l’Océan arctique et était en fait une sonde inoffensive.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:45
photo SEDACM

photo SEDACM

 

11/12/2015  CNE Périer  -  DICOD

 

Mercredi 9 et jeudi 10 décembre 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a participé à la 11e réunion des ministres de la Défense des États membres de l’initiative « 5+5 Défense » qui se tenait à Tunis (Tunisie).

 

Mercredi 9 et jeudi 10 décembre 2015, Jean-Marc Todeschini a participé à Tunis à la 11e réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’initiative « 5+5 Défense ». Il représentait à cette occasion le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Enceinte de dialogue informel entre pays de la Méditerranée occidentale, créée en 1990, le Dialogue 5+5 regroupe la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, Malte ainsi que l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Dans ce cadre, l’Initiative « 5+5 Défense », créée en 2004, s’articule autour de quatre domaines de coopération : la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la formation/recherche, et la contribution des forces armées à la protection civile en cas de catastrophe majeure.

 

A l’occasion de ce déplacement, le secrétaire d’État a rappelé que le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée était capital dans la lutte contre Daesh et que la priorité en Libye était d’accompagner la formation d’un gouvernement d’union nationale. La coopération de défense franco-tunisienne reste par ailleurs essentielle dans la lutte contre le terrorisme. À la demande du président de la République, François Hollande, et afin de faire face aux menaces d’attentats, deux priorités majeures dans la coopération de défense ont été identifiées par une lettre d’intention signée en octobre 2015 : la coopération des forces spéciales dans le domaine de la formation, des exercices, de la préparation et de la manière de conduire des opérations ; la coopération renforcée dans le domaine du renseignement. Afin de renforcer ces deux axes, la France s’est engagée à hauteur de 20 millions d’euros sur deux ans.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:55
Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie - photo MinDefFr

Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie - photo MinDefFr

 

03/12/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, présidera samedi 5 décembre 2015 une cérémonie commémorative au Quai Branly (Paris) pour la journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Il remettra également à cette occasion des décorations à plusieurs anciens combattants d’Afrique du Nord.

 

Déroulé :

15h50    Arrivée de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire au Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Quai Branly – Paris).

- Cérémonie militaire

- Remise de décorations

- Dépôt de gerbe

- Allocution

-Chant des Africains

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:50
Circaète 2015 : exercice international de défense aérienne

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

Le 11 novembre 2015 la Tunisie a accueilli l’exercice international de défense aérienne.

 

Pour cette édition 2015, la Tunisie a conduit l’exercice international de défense aérienne « Circaète » depuis la base aérienne « El Aouina » (Tunis). Cet exercice de sûreté aérienne de l’Initiative 5+5 de défense (voir encadré) a pour objectif de coordonner les actions contre une menace aérienne non militaire de type « Renegade » dans l’espace de la Méditerranée occidentale. Pour ce faire, les pays de l’initiative mènent des interceptions de l’avion classifié « Renegade » dans leurs espaces aériens respectifs ; les nations européennes, quant à elles, mettent en application leurs accords transfrontaliers.

 

Scénario

Un C130 tunisien a joué le rôle de plastron. Les patrouilles opérationnelles des différents pays survolés (Tunisie, Algérie, France, et Italie) se sont ainsi entraînées à son interception. Lors du survol de la France, la permanence opérationnelle de la base aérienne 115 d’Orange a fait décoller un Mirage 2000. Le chasseur français a été relevé par un Eurofighter italien au-dessus de l’Italie.

L’exercice « Circaète » a, une fois de plus, permis de conforter la confiance mutuelle entre les pays participants et de démontrer l’existence d’un réseau pérenne de surveillance et d’alerte avancée en Méditerranée.

 

L’initiative 5+5 de Défense késaco ?

L’initiative 5+5 de Défense, créée en 2004 par les ministres de la Défense de cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et de cinq pays de l’Union européenne (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal), vise à renforcer le dialogue, la sécurité et la stabilité en Méditerranée occidentale.

L’exercice « Circaète » est la concrétisation de cette initiative et met plus particulièrement en œuvre les coordinations et les procédures en matière de lutte contre une menace aérienne terroriste.

 

Quelques évolutions

Cet exercice multinational a été mis en place en 2007 sous le nom de « AIR 2007 ». Il porte aujourd’hui le nom de « Circaète ». Organisé pour la première fois par la France en 2007, il est reconduit annuellement par un des dix pays de l’initiative selon un calendrier prédéfini.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:45
Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

Despite all the Islamic terrorist activity in the Middle East and the rest of the world Algeria (and its neighbors Morocco and Tunisia) have been largely unaffected. Algerian officials attribute this to an internal security system that successfully detects Islamic terrorist activity and deals with it. While all three countries have problems with corruption and bad government these issues are less damaging here than elsewhere in the region. In addition Algeria has the advantage of a population that is particularly hostile to Islamic terrorism because of a bloody war with Islamic terrorists during the 1990s. During this conflict the Islamic terrorists tried, unsuccessfully, to coerce (via mass murder) reluctant civilians to support them. The peace deal that ended that war included an amnesty program that saw a lot of Islamic terrorists switch sides. There are still Islamic terrorists in Algeria but they have not been able to do much for over a decade. The intensity of ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) violence elsewhere helps suppress support for Islamic terrorism inside Algeria and the police continue to get lots of tips about actual or suspected Islamic terrorist activity. So far so good, despite a recent purge in the security services because of a growing anti-corruption movement.

 

The Mali border continues to be a problem because the Islamic terrorists operating in Mali still try to move through Algeria, usually to smuggle drugs to the coast and thence to Europe. Doing this is a major source of income for Islamic terrorist groups who, when they have established a safe route, will also use it to move weapons and Islamic terrorists. Normally bribes would work to safely move drugs through but the Islamic terrorism angle means that few military or police officials will accept the money and the smugglers have to rely on skill and luck to get through. That often isn’t enough, as can be seen by the constant clashes on the Mali and Niger borders. Algeria has good relations with tribes in the south, especially Tuareg ones that have good connections with Tuareg across the border in Mali, Niger and Libya. This connection enables the security forces down there to keep watch on what is really going on in northern Mali. These Tuareg connections also enabled Algeria to help mediate the recent peace deal in northern Mali that ended the latest Tuareg insurrection. All that is left in northern Mali is the small groups of Islamic terrorists who now have fewer Tuareg they can depend on.

 

Meanwhile the neighbors are trying to contain the Islamic terrorist disease Libya is harboring. Tunisia is building a border wall along the Libyan frontier and imposing stricter screening at ports and airports. Egypt has done the same and sent thousands of additional troops to the border. The Algerian efforts have so far managed to protect Algeria from the Islamic terrorist threat from Libya. While Algeria helped arrange a workable peace deal in Mali it has been unable to do the same in Libya. Instead Algeria has managed to seal its borders sufficiently to keep most Libya based Islamic terrorists out. Algerian security forces have managed to hunt down and destroy those that do get in.

 

President Abdelaziz Bouteflika has run the country since 1999 and despite suffering a stroke in 2013 and being 78 years old is still in power. Apparently the close associates (family, friends, political allies) of Bouteflika have managed to hold tight the reins of power with or without a lot of help from the elderly and ailing president. This is all about mutual assistance among the few families (which were prominent in the 1960s rebellion against France) that have run the country for over half a century and have gotten rich in the process. This is a common pattern worldwide and especially in the Middle East. Everyone knows that corruption and bad government are the main cause of stagnant economies and general unrest but not enough of those in charge are willing to give up enough wealth or power to fix the problem. Thus the 2011 “Arab Spring” uprisings largely failed because too many people with power were not willing to give it up and had the means to eventually defeat the rebels and keep up the old ways. By weakening the counter-terror forces the government makes it more likely that there will be another revolution, most likely led by Islamic radicals. This is a cycle that keeps repeating.

 

Meanwhile the ruling families and Algerians in general are threatened by the declining oil production. Despite efforts to find more of it and revive older wells, production has declined 18 percent since its 2007 peak. Like most undeveloped countries with oil the rulers use as much of the oil wealth (and no more) to keep the population from rebelling. The current low (less than half what they were in 2013) oil prices makes that more difficult. For the ruling families oil income is a matter of survival (or exile and possible prosecution for corruption).

 

November 15, 2015: Across the Tunisian border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed three Islamic terrorists while losing one of their own. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists).  Patrols were recently intensified to find a group believed responsible for the recent beheading of a 16 year old boy the Islamic terrorists accused of cooperating with the police.

 

November 12, 2015: In the south (the Mali border) troops, acting on tips from locals, arrested four suspected Islamic terrorists (they were armed, not acting like smugglers and trying to sneak across the border) and seized a large cache of ammunition in two separate incidents.

 

November 8, 2015: In the north (90 kilometers south of the capital) troops encountered an armed Islamic terrorists and killed him. An AK-47, additional ammo and other equipment were seized.

 

October 27, 2015: Tunisia and Algeria signed a series of security and economic agreements. Both countries are, in addition to Morocco, the only nations in North Africa that are not cursed with a lot of Islamic terrorism. There is some Islamic terrorism in each country but it is relatively minor and not threatening the existence of the government and the economy.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:45
La professionnalisation des armées arabes face à un nouveau contexte stratégique régional: les cas de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte


06/11/2015  Flavien BOURRAT - IRSEM


"La professionnalisation des armées arabes face à un nouveau contexte stratégique régional : les cas de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte"
 

Un nouveau contexte stratégique caractérise le monde arabe, posant avec une acuité particulière la question des capacités des forces armées locales à affronter des défis vis-à-vis desquels elles n’ont pas été préparées. Ce contexte est désormais marqué par la montée en puissance d’un jihadisme armé et territorialisé ...

 

Numéro 24 - 2015 (pdf - 694 ko)

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
L'UE et la Tunisie signent un accord pilote dans la sécurité

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tunis - L'Union européenne a signé jeudi un accord d'un montant de 23 millions d'euros avec le gouvernement tunisien pour soutenir la réforme et la modernisation du secteur de la sécurité dans ce pays en proie à la menace jihadiste.

 

Ce programme, signé par l'ambassadeur de l'UE Laura Baeza et le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli, revêt un caractère pilote et accompagnera la Tunisie dans la mise en oeuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en développant une doctrine sécuritaire en phase avec les valeurs démocratiques, a déclaré Mme Baeza.

 

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie fait face à une augmentation des attaques jihadistes, la plupart revendiquées par des mouvements liés à Al-Qaïda, qui ont coûté la vie à des dizaines de militaires, policiers et gendarmes. Elle a en outre été frappée par deux attaques, en mars au musée du Bardo et en juin à Sousse, qui ont fait 60 morts dont 59 touristes et ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).

 

L'accord prévoit d'appuyer une réforme des inspections, du recrutement et de la formation des forces de sécurité, dans l'optique de rétablir la confiance des citoyens, selon un communiqué de l'UE. Il comporte ainsi un important volet dédié à la redevabilité, à la probité et à la transparence.

 

Il doit également contribuer à renforcer les capacités dans la lutte contre la criminalité transfrontalière, avec la création d'une cellule de crise interministérielle ou encore de trois centres opérationnels rapides non loin des frontières algériennes et libyennes.

 

Le gouvernement a récemment annoncé que 20% du budget 2016 serait consacré aux secteurs de la sécurité et de la défense.

 

En juillet, un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a toutefois relevé que l'appareil sécuritaire était, malgré les sommes engagées, globalement dysfonctionnel, appelant à une réforme d'ampleur.

 

Des pays alliés, dont les Etats-Unis, ont annoncé vouloir renforcer leur coopération avec la Tunisie après l'attentat de Sousse. Paris et Tunis ont conclu le mois dernier un accord avec pour domaines prioritaires les forces spéciales et le renseignement, l'engagement financier de la France s'élevant à 20 millions d'euros sur deux ans.

 

La Tunisie pâtit notamment du chaos en Libye voisine et a entrepris la construction d'un mur frontalier de quelque 200 km. Interrogée, une source officielle a indiqué à l'AFP qu'elle était en cours d'achèvement, une quinzaine de km seulement devant encore être érigés.

 

Dans une récente étude, l'ONG Transparency a toutefois déploré la participation de responsables de sécurité tunisiens à la contrebande d'armes, notamment à la frontière libyenne.

 

La police tunisienne, qui entretenait une relation tendue avec la population sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, reste en outre accusée par des ONG de perpétuer certaines pratiques oppressives.

 

Mercredi, des sit-in ont par ailleurs été organisés par les forces de sécurité intérieure sur tout le territoire. Les manifestants ont réclamé des augmentations salariales, dont une hausse de la prime de danger déjà existante.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

10.10.2015 source EMA

 

À l’occasion de sa visite officielle en Tunisie le 6 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu au cimetière militaire de Gammarth, situé à une quinzaine de kilomètres de Tunis. Il a voulu honorer la mémoire de ceux qui ont combattu dans les rangs de l’armée française lors de différents conflits et qui reposent aujourd’hui loin de leur pays.

Créé en 1944, ce cimetière fut d’abord dédié aux soldats de l’Armée d’Afrique tués au cours de la campagne de Tunisie (décembre 1942 - mai 1943). À la fin des années 60, ont été regroupées sur ce site les dépouilles provenant du regroupement des différents carrés militaires des cimetières communaux tunisiens. Devenu Nécropole, le cimetière de Gammarth abrite désormais 4 289 corps de soldats non musulmans morts pour la France. Chaque année, le 11 novembre, une cérémonie permet d’honorer leur mémoire.

 

Reportage photos

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 15:45
photo EMA

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13/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 octobre 2015, lors de son déplacement en Tunisie, le général d’armée Pierre de Villiers a rencontré le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) le général de division Ismail Fathalli.

 

A l’occasion de leur première rencontre, le CEMA et le général Fathalli ont tout d’abord fait le point sur le contexte sécuritaire régional, rappelant que la menace terroriste nécessitait de renforcer les coopérations bilatérales, internationales mais aussi interministérielles. A ce titre le général de Villiers et le CEMAT tunisien ont confirmé leur volonté de développer leur coopération dans le domaine du contre-terrorisme. Ils ont ensuite réaffirmé leur volonté de poursuivre la dynamique d’échanges académiques et opérationnels au profit d’une interopérabilité renforcée. Cela passe notamment par la réalisation des exercices annuels de composante comme Amitié, Pangolin et Circaete qui engagent respectivement les forces terrestre, maritimes et aériennes.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 15:45
photo EMA

photo EMA

 

13/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers était en Tunisie, pour la réunion annuelle des chefs d’état-major de l’Initiative 5+5 au format Défense.

 

Au lendemain de son entretien bilatéral avec le général Fathalli, chef d’état-major de l’armée de Terre et des opérations tunisien, le CEMA a participé à la réunion de l’ « Initiative 5+5 défense » dont la Tunisie assure actuellement la présidence tournante.

 

Dans le cadre d’un dialogue stratégique engagé avec l’ensemble des partenaires de l’Initiative 5+5, les chefs d’état-major se sont entretenus sur la situation sécuritaire régionale, évoquant les enjeux actuels de défense sur les deux rives de la Méditerranée. Les échanges ont notamment portés sur la surveillance maritime et la sûreté terrestre. A cet égard, le CEMA a tenu à rappeler sa volonté d’appuyer, de renforcer et aussi d’optimiser la coopération interministérielle interalliée dans ces domaines. Le succès de l’exercice Amitié 5+5 mené en partenariat avec la Tunisie constitue à ce titre un exemple de coordination réussie dont le succès a été salué en séance.

 

Ce rassemblement a été l’opportunité pour le CEMA de poursuivre ses échanges bilatéraux avec la plupart de ses partenaires méditerranéens.

 

REPERE

Lancée en décembre 2004, l’ « Initiative 5+5 défense » associe cinq Etats de la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq Etats de la rive Sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Dernier né d’un ensemble de partenariats construits dans le même périmètre, cette enceinte de coopération multilatérale porte exclusivement sur la Défense. 4 axes sont privilégiés : la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la contribution des forces armées à la protection civile et la formation/recherche.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:45
photo ACMAT / RTD

photo ACMAT / RTD


09.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La firme Mack Defense (voir son site web ici) va livrer des APC à plusieurs pays d'Afrique dans le cadre d'un contrat FMS d'une valeur de près de 25 millions de dollars.

Voir ci-dessous l'avis d'attribution:

Mack Defense LLC, Allentown, Pennsylvania, was awarded a $24,974,528 firm-fixed-price foreign military sales contract (Cameroon, Ethiopia, Somalia, Tunisia, Uganda) for 62 armored personnel carriers (left-hand/ right-hand drive) and common spare parts for U.S. Africa Command countries. Work will be performed in France with an estimated completion date of Dec. 30, 2016. Bids were solicited via the Internet with seven received. Fiscal 2015 other procurement funds in the amount of $24,974,528 were obligated at the time of the award. Army Contracting Command, Warren, Michigan, is the contracting activity (W56HZV-15-C-0245).

Quelques précisions. Il s'agit de Bastion fabriqués par ACMAT (RTD depuis 2006). Sur ces 62 véhicules, la moitié est destinée aux forces de l'AMISOM.

4 seraient destinés à la Tunisie, 12 à l'Ethiopie et 15 au Cameroun.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
photo Ministère de la Défense de Tunisie

photo Ministère de la Défense de Tunisie

 

5 octobre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

En visite en Tunisie, lundi 5 octobre, le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian a signé, avec son homologue tunisien, Farhat Horchani, un accord d’aide de 20 millions d’euros sur deux ans.

 

Cette aide financière en 2016 et 2017 est destinée à soutenir les forces spéciales ainsi que la coopération dans le domaine des renseignements pour lutter contre le terrorisme.

«Notre coopération militaire est historique et il faut la renforcer. La France est sur la même ligne que la Tunisie. Nous avons les mêmes préoccupations, celle de la sécurité», a déclaré Jean-Yves Le Drian, lors d’un point de presse.

Rappelons que la Tunisie a été frappée cette année par deux assauts djihadistes très meurtriers revendiqués par le groupe armé État islamique: le 18 mars contre le musée du Bardo (22 morts, dont 21 touristes étrangers) et le 26 juin contre un hôtel près de Sousse (38 morts dont 30 Britanniques) sur le littoral de l’Est.

Le ministre français de la Défense a également annoncé la signature avec son homologue tunisien d’une lettre d’intention engageant l’un et l’autre pour le moyen terme à renforcer et à fructifier cette coopération. Il a aussi annoncé qu’il a été décidé, d’un commun accord de revoir sur le plan juridique la convention militaire entre la Tunisie et la France, depuis 1973, afin de l’adapter à la nouvelle donne.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
source businessnews.com.tn

source businessnews.com.tn

 

05/10/2015 businessnews.com.tn

 

Le chef du gouvernement Habib Essid a accueilli ce lundi 5 octobre 2015, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, au Palais du Gouvernement à la Kasbah.

 

Selon un communiqué de l'ambassade de France, Jean-Yves Le Drian a également rencontré le Groupement des forces spéciales tunisiennes. Il échangé avec le commandement et a assisté à une démonstration dynamique. Le ministre de la Défense français s'est, par ailleurs, entretenu avec le ministre de la Défense nationale tunisien Farhat Horchani afin d’évoquer les pistes de renforcement de la coopération entre les deux pays et la situation régionale.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:45
Tunis rejoint la coalition contre l'EI

 

03.10.2015 par BBC Afrique

 

Le Premier ministre tunisien a confirmé la participation de son pays à la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

 

Habib Essid a précisé, lors d'une conférence de presse samedi, que la participation de la Tunisie consisterait essentiellement à "un échange d'informations".

 

Le 29 septembre, le président américain Barack Obama, dont le pays dirige la coalition, avait annoncé l'entrée de trois nouveaux pays. En l'occurrence la Tunisie, la Malaisie et le Nigéria.

 

Cette participation permettra à la Tunisie "d'obtenir toutes les informations qui pourraient être efficace dans la guerre contre le terrorisme en Tunisie", s'est défendu M. Essid.

 

Il est, en revanche, resté évasif sur la possibilité d'une participation militaire de la Tunisie contre les djihadistes de l'EI.

 

Le chef du gouvernement tunisien s'est contenté de dire que si une telle demande était faite par la coalition, les autorités appliqueraient l'article 77 de la Constitution.

 

Cet article stipule que le chef de l'Etat peut "envoyer des forces à l'étranger en accord avec le président du Parlement et le gouvernement".

 

Selon les Nations Unies, la Tunisie est l'un des pays où les groupes djihadistes du Moyen Orient recrutent la plupart de leurs nouveaux combattants.

 

Récemment, deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) ont fait de nombreux morts dont 21 étrangers au musée du Bardo, à Tunis, en mars, et 38 dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui, près de Sousse en juin.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 12:45
AGM-114 Hellfire II missile - Lockheed Martin

AGM-114 Hellfire II missile - Lockheed Martin

 

29/09/2015 par African Manager

 

Le Commandement des marchés de l’Armée américaine (USACC) a attribué à Lockheed Martin un contrat pour la fourniture d’un nombre non encore révélé de missiles AGM-114K / R3 Hellfire II à l’Egypte et à la Tunisie ainsi qu’à l’Irak, au  Pakistan et à l’Indonésie pour un montant de  357 800 000 de dollars au titre des ventes militaires à l’étranger. Dans un avis publié le 16 septembre par le ministère US de la Défense, l’USACC a précisé que Lockheed Martin était le seul soumissionnaire pour le contrat, qui devrait être exécuté avant septembre 2017.

 

Le AGM-114 Hellfire (hellfire signifie en anglais « feu de l’enfer ») est un missile antichar à guidage laser semi-actif, ou à guidage radar (de type tire et oublie) en fonction des versions. Il est principalement utilisé sur les hélicoptères, notamment sur l’AH-64 Apache, mais également sur des drones tels que les MQ-1 Predator et MQ-9 Reaper. Très polyvalent, il peut être employé contre tout type de véhicule, mais aussi contre des bâtiments. Sa portée relativement longue permet au lanceur de rester à l’abri, voire invisible.

 

 Bien qu’il n’y ait aucune spécification sur le nombre de missiles devant être livrés à chacun  de ces pays, une notification adressée en avril dernier au Congrès américain par le Département d’Etat a sollicité l’approbation de ce dernier pour une  «vente possible à l’Egypte de 356 missiles  AGM-114K / R3 Hellfire II Air-sol  avec des conteneurs, des pièces de rechange et de réparation, des équipements de soutien, outre la formation du personnel et  l’équipement de formation ».

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:30
Le "califat" du groupe Etat islamique entre dans sa seconde année

 

29.06.2015 Romandie.com (ATS)

 

Le "califat" du groupe État islamique (EI), à cheval sur la Syrie et l'Irak, entre dans sa deuxième année. La communauté internationale s'avère incapable d'arrêter les atrocités des djihadistes qui ont récemment frappé en Tunisie ou au Koweït.

 

Le groupe dirigé par Abou Bakr al-Baghdadi avait annoncé le 29 juin 2014 qu'il redonnait naissance à une forme de gouvernement islamique dénommé le "califat" et assuré qu'il allait "durer et s'étendre". En un an, il a élargi son territoire en Syrie et en Irak en dépit de la création d'une coalition conduite par les États-Unis, qui veut l'éradiquer.

L'EI a également réussi à constituer un réseau de groupes qui lui sont affiliés à travers le monde. Le groupe cherche à distiller la peur bien au-delà des pays où il est présent.

Cette semaine, il a revendiqué une attaque meurtrière en Tunisie qui a coûté la vie à 38 personnes, majoritairement des touristes étrangers. Il est également soupçonné d'être derrière l'attentat-suicide contre une mosquée chiite au Koweït, qui a fait 26 morts.

L'EI pourrait aussi avoir servi d'inspiration à l'auteur d'une attaque en France qui a égorgé son patron et tenté de faire exploser son véhicule dans une usine de gaz.

"Ce n'est pas clair si ces actions sont centralisées ou coordonnées par l'EI. Mais nous risquons de voir des membres ou des sympathisants de l'EI, rentrés chez eux après avoir reçu une formation militaire, mener à leur initiative des attaques dont l'ampleur dépend de leur capacité, de leurs moyens et des opportunités", note Yezid Sayegh, chercheur au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.

 

Tueries et exécutions brutales

La manière dont l'EI gouverne son territoire en Syrie et en Irak suscite la peur et l'horreur. Des tueries massives et des exécutions brutales sont devenues sa marque de fabrique. Le groupe contrôle environ la moitié du territoire syrien, dont une large partie est inhabitée, et près d'un tiers de l'Irak.

En Syrie seulement, il a exécuté en un an plus de 3000 personnes, dont 1800 civils, a indiqué dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi eux, 74 enfants. Ce bilan inclut 200 personnes tuées dans la ville kurde de Kobané (nord) lors d'une attaque la semaine dernière et 900 membres de la tribu sunnite des Chaïtat qui ont péri en 2014 pour s'être opposés aux djihadistes.

Aucun chiffre précis sur les crimes commis en Irak n'est disponible. Mais le groupe est soupçonné d'avoir exécuté des milliers de personnes, dont 1700 recrues, en majorité chiites, assassinées au nord de Bagdad.

A cela, il faut ajouter les milliers de morts dans les combats en Syrie et en Irak: rebelles syriens, combattants kurdes, militaires dans les deux pays, ainsi que des miliciens chiites en Irak.

 

Manque d'armes et de motivation

Ses adversaires ne peuvent se targuer de réels succès. En tout cas pas les militaires irakiens, particulièrement critiqués pour avoir abandonné leurs positions à la mi-2014.

"Bagdad possède en principe des forces suffisantes pour contrôler le territoire, mais le problème, c'est que toutes les forces combattant l'EI ne reçoivent pas leurs instructions de Bagdad. Certaines agissent à leur guise et d'autres reçoivent leurs instructions d'ailleurs", remarque Zaid al-Ali, auteur du livre "Le combat pour l'avenir de l'Irak".

En Syrie, seules les forces kurdes, soutenues par la coalition internationale, ont infligé de réels revers à l'EI. Selon des analystes, les rebelles manquent d'armes de qualité et les forces du régime manquent de motivation pour faire plier les djihadistes.

 

Corruption et autoritarisme

Même la coalition ne peut se prévaloir que de succès limités. Elle a épaulé les troupes au sol qui ont réussi à chasser l'EI de Kobané et de Tall Abyad en Syrie, ainsi que de Tikrit et de la province de Diyala en Irak. Mais les djihadistes continuent d'engranger des victoires, comme la capture récente de la cité antique de Palmyre en Syrie ou la capitale provinciale de Ramadi en Irak.

Pour les analystes, le succès de l'EI résulte plus de problèmes politiques que de questions militaires. Il est dû à des "divisions confessionnelles, de la corruption et des décennies d'autoritarisme", affirme ce chercheur.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:45
Les terroristes ne l'emporteront pas

 

29 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tunis - La ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a assuré lundi en Tunisie que les terroristes ne l'emporteraient pas après l'attentat de vendredi, alors que la Grande-Bretagne s'attend à ce que le nombre de ses ressortissants tués monte à une trentaine.

 

Les terroristes ne l'emporteront pas. Nous serons unis (...) pour défendre nos valeurs, a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse dans l'hôtel de Port El Kantaoui où a eu lieu le carnage, aux côtés de ses homologues tunisien, français et allemand.

 

La détermination est la clé des succès que nous remporterons à l'égard de ceux qui s'organisent pour nous atteindre. Cette guerre, nous la gagnerons, a renchéri le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

 

Leur homologue allemand Thomas de Maiziere a lui déclaré que cette visite visait à montrer à cette jeune démocratie (...) que la liberté est plus forte que le terrorisme. Et nous allons travailler ensemble pour que les terroristes n'aient pas le dernier mot.

 

Les quatre ministres s'étaient auparavant rendus sur les lieux du massacre pour rendre hommage aux 38 victimes de vendredi, tuées lorsqu'un étudiant tunisien armé d'une Kalachnikov a ouvert le feu sur la plage et au bord des piscines de l'hôtel. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

 

La Tunisie n'a pas terminé l'identification des 38 victimes, selon le ministère de la Santé.

 

Pour le moment, 18 Britanniques ont été identifiés et la Grande-Bretagne s'attend à ce que le bilan pour ses ressortissants s'alourdisse à une trentaine de morts.

 

Il n'y a pas de preuve qu'il s'agissait d'une tentative délibérée d'attaquer des touristes britanniques, a jugé la ministre britannique de l'Intérieur. Il est évident (...) que cet hôtel était particulièrement apprécié par les touristes britanniques mais clairement, il y avait d'autres touristes occidentaux ici aussi.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 17:45
Le Ministre de la Défense Nationale M.Farhat Horchani avec le directeur du Centre M.Terry A.Wolff

Le Ministre de la Défense Nationale M.Farhat Horchani avec le directeur du Centre M.Terry A.Wolff

 

30 mar 2015 directinfo.webmanagercenter.com (TAP)

 

La coopération établie entre le ministère de la Défense nationale et le Centre américain des études stratégiques pour le Proche-Orient et l’Asie du sud (NESA) et les moyens de la développer notamment dans le domaine de la formation et des études stratégiques, ont été au centre de l’entretien qu’a eu, lundi à Tunis, le ministre de la Défense nationale Farhat Horchani avec le directeur du Centre Terry A.Wolff.

 

A cette occasion, le ministre de la Défense s’est félicité de la coopération établie entre son département et le Centre NESA (Near East South Asia Center for Strategic Studies), qui, a-t-il dit, contribue régulièrement à l’enrichissement des sessions de formation organisées par l’Institut de défense nationale en faveur de hauts officiers, civils et cadres supérieurs de l’Etat.

 

Le ministre a souligné la nécessité de tirer profit de l’expérience du Centre américain notamment au niveau de la formation et de la mobilisation de chercheurs spécialisés dans ce domaine et dans l’organisation des workshops.

 

M. Horchani a indiqué que la Tunisie fait face actuellement à des défis sécuritaires ; ce qui commande, selon lui, d’intensifier la coopération avec les différents centres d’études stratégiques spécialisés dans les dossiers sécuritaire et militaire à caractère stratégique dont en premier lieu le Centre NESA.

 

« La Tunisie est déterminée à combattre le terrorisme » a- t-il assuré, à travers une approche globale qui prend en considération les dimensions économique, sociale, culturelle, éducative et juridique.

 

De son côté M. Wolff a fait part de la disposition du Centre NESA à poursuivre la coopération avec l’Institut de défense nationale et à en promouvoir les mécanismes, saluant les niveaux de qualification atteints par les stagiaires de la 32ème promotion de l’Institut qui étaient en visite au Centre américain au mois de février 2015.

 

Ces derniers, a-t- il ajouté, étaient conscients des enjeux sécuritaires et militaires stratégiques ainsi que des défis sécuritaires que connaît la Tunisie et la région. Il a affirmé son soutien à la cellule de recherche et d’études stratégiques relevant de l’Institut de défense nationale à travers l’échange d’expériences et de visites et le renforcement de la formation en faveur du personnel y opérant.

 

M. Wolff a également fait part de la disposition du Centre NESA en coordination avec l’Institut de défense nationale, à contribuer à l’organisation d’une conférence régionale sur la stratégie de sécurisation des frontières face aux défis sécuritaires qui se posent avec la participation des pays de la région et de plusieurs experts.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:45
Tunisie: un soldat tué dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes

 

23 mars 2015 45eNord. Ca (AFP)

 

Un soldat tunisien a été tué dimanche soir dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes dans une région montagneuse de l’ouest de la Tunisie, à la frontière avec l’Algérie, a annoncé à l’AFP le porte-parole du ministère de la Défense.

 

Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés lorsqu’une mine a explosé au passage de leur véhicule sur les hauteurs ouest, à la frontière avec l’Algérie, a indiqué Belhassen Oueslati, sans vouloir préciser le lieu exact parce qu’une opération était en cours.

 

La mine a été posée par des éléments terroristes, a-t-il ajouté.

 

La Tunisie, qui vient d’être frappée par un attentat revendiqué pour la première fois par le groupe Etat islamique (EI), tente depuis la fin 2012 de neutraliser – sans succès pour l’instant – un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), actif dans les massifs montagneux et forestiers à la frontière algérienne.

 

Plusieurs dizaines de soldats, policiers et gendarmes ont été tués dans des incidents liés à une mouvance jihadiste en plein essor depuis la révolution de 2011, notamment lors d’attaques les visant ou dans l’explosion de mines.

 

Mercredi, deux hommes armés ont ouvert le feu au musée du Bardo à Tunis, tuant 20 touristes et un policier tunisien. Revendiquée par l’EI, il s’agit de la première attaque à viser des étrangers depuis la révolution.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 13:50
«Sans l’armée française, l’UE serait sans défense»

 

19 mars 2015 lessentiel.lu

 

Au lendemain de l’attaque qui a fait au moins 19 morts à Tunis, le président de la Commission européenne a salué le rôle de la France qui assurait quasiment seule la défense de l’Union européenne.
 

Jean Claude Juncker s’est dit «terrifié, interpellé par le fait que justement cette attaque meurtrière se soit déroulée en Tunisie, berceau du Printemps arabe. «Je voudrais dire à quel point nous sommes tunisiens», a confié le Luxembourgeois à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin. «Je me suis senti très tunisien». Et quand le journaliste lui demande si l’Europe est consciente du danger, Jean-Claude Juncker rétorque, «l’Europe n’est pas en danger mais en alerte, car nous appuyons notre action sur un cortège de valeurs sûres et certaines», concédant toutefois que ces valeurs étaient menacées.

«Je crois que nous sommes en face d’un risque de guerre polymorphe et donc la menace terroriste doit être prise en compte quand nous discutons des moyens de défense de l’Europe». Il y a quelques jours, il plaidait pour une armée européenne. Une idée qu’il a réaffirmée, «l’armée française sauve très souvent l’honneur de l’Europe», citant le Mali. Et de constater que «sans l’armée française, l’Europe serait sans défense». Pour soulager la France de ses dépenses militaires lourdes, Juncker espère à l'avenir «une prise en charge plus collective de l’effort de défense».

 

«La France est un pays que nous admirons»

Sur le plan économique, Jean-Claude Juncker a par ailleurs indiqué qu’il avait confiance en la France pour résorber son déficit et qu’en tant qu’«amoureux» de la Grèce», «il fallait tout faire pour permettre au pays de sortir de l’impasse». «Les Grecs ont fait beaucoup d’efforts (…) on n’a pas le droit de dire que c’est un peuple de feignants». Au chapitre fiscal, le Luxembourgeois a affiché son soutien aux propositions faites mercredi par le commissaire européen, Pierre Moscovici. «L’équité fiscale est une valeur que nous devons activement rechercher».

Interrogé sur la montée de l’extrême droite en Europe et notamment en France, Jean-Claude Juncker a invité à «engager un dialogue conséquent car l’extrême droite pose parfois de bonnes questions mais donne toujours les mauvaises réponses». «La France pour un Luxembourgeois que je suis est un pays que nous admirons mais pas de loin mais de très près». Avant de conclure qu’il souhaitait que les «forces démocratiques et vertueuses, résolument tournées vers l’avenir, prenant en compte les droits de l’homme, respectant l’autre et ne détestant pas l’étranger continuent de diriger la France».

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 17:45
L’AP-OTAN affirme sa solidarité avec la Tunisie contre le terrorisme

 

Paris / Bruxelles, 19 mars 2015 - nato-pa.int

 

Après l’attentat meurtrier au musée du Bardo mercredi 18 mars, l’Assemblée parlementaire de l’OTAN a exprimé aujourd’hui sa solidarité avec la Tunisie par la voix de Gilbert Le Bris, président du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient.


« Je condamne fermement l’attentat odieux qui a frappé Tunis hier. Mes pensées et celles de tous mes collègues de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN vont aux victimes, aux blessés, à leurs familles et à leurs proches.

 

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:45
source Challenges.fr

source Challenges.fr

 

18 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’était hier, hier à peine. Le gouvernement tunisien annonçait avoir démantelé quatre cellules de recrutement de djihadistes pour la Libye. Une trentaine de personnes étaient également arrêtées mardi soir. L’attention montait depuis des  semaines. Les candidats tunisiens au Djihad sont le premier contingent de provenance en Irak et en Syrie. Et depuis quelques mois, ils s’arrêtaient désormais en Libye, profitant du chaos qui règne aux portes de la Tunisie, pour s’entraîner. Sous les ordres d'Abou Iyadh, chef d’Ansar al-charia, un Tunisien recherché par la justice de son pays et réfugié en Libye depuis 2012.

 

    Selon les déclarations récentes d’un ministre libyen du gouvernement de Tobrouk, plusieurs milliers de Tunisiens s'entraînaient en Libye, avec pour but de mener des actions dans leur pays natal. Précisément à Sabratha, Zaouia, Syrte, Zliten et Derna. Ils en ont reçu l'ordre de leur compatriote réfugié en Libye depuis 2012, le chef d'Ansar al-Charia, qui comptait en effet puiser dans ce vivier pour lancer des attaques en Tunisie. C’est chose faite, manifestement. Il aurait même demandé aux chefs de Fajr Libya, la coalition de milices qui contrôle Tripoli, de ne plus envoyer d'aspirants jihadistes tunisiens en Syrie. Selon des sources proches du ministère de la Défense, à Tunis, Fajr Libya disposerait de quelque deux cents chasseurs-bombardiers stationnés à 150 km de la frontière entre les deux pays.

 

    La Tunisie a renforcé sa présence militaire à la frontière libyenne pour faire cesser les infiltrations de djihadistes en Tunisie et en Libye, a déclaré lundi soir le Premier ministre  Habib Essid. Depuis sa prise de fonction début février, 400 djihadistes ont été arrêtés. Jeudi dernier, l'armée tunisienne a mis la main sur deux importantes caches d'armes près de la frontière avec la Libye. Mais les terroristes qui ont frappé au Bardo étaient déjà manifestement passé à travers les mailles du filet sécuritaire.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
France/Tunisie: une coopération dans la lutte contre le terrorisme à construire

 

19-03-2015 Par RFI

 

L'émotion reste vive en Tunisie après la fusillade, mercredi, en plein centre-ville de la capitale. Au moins 21 personnes ont été tuées, dont 20 touristes étrangers d'après le dernier bilan du ministère de la Santé. C'est la première fois que le pays est touché en plein de coeur de la capitale avec une telle violence. Le pays lutte depuis des années contre le terrorisme et les services français et tunisiens collaborent en matière de renseignement, mais la coopération militaire française reste très réduite.

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:45
photo MIL.be

photo MIL.be

 

15 mars 2015 Par Wajdi Khalifa, correspondant à Bruxelles. - kapitalis.com

 

Des militaires belges vont participer à une mission d'instruction en Tunisie à partir de ce mois de mars. Une première dans la coopération belgo-tunisienne.

 

Le Conseil des ministres belge, sur proposition du ministre de la Défense, Steven Vandeput, a donné son accord, vendredi 13 mars 2015, pour l'envoi d'un détachement militaire en Tunisie pour l'exécution d'une mission d'instruction au profit des unités spéciales tunisiennes.

 

Un détachement de quinze militaires, issu pour la plupart des forces spéciales (Special Forces Group), sera déployé principalement dans le nord de la Tunisie, à partir de la mi-mars 2015 pour une période d'environ 3 semaines, pour l'exécution d'une mission d'instruction visant à accroître l'efficacité du groupement des forces spéciales tunisiennes.

 

L'initiative, a une dimension bilatérale : elle répond répond à une demande de la Tunisie qui veut profiter de l'expérience des forces spéciales belges, parmi les meilleures au monde, et l'armée belge gagnera, en retour, une expérience en «desert training».

 

Cette coopération, inédite entre les deux pays, intervient quelques semaines après la visite en Tunisie de Gilles de Kerchove, coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme. Lors de cette visite, Gilles de Kerchove a rencontré le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, pour lui réaffirmer l'engagement des pays européens à apporter à la Tunisie les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme, et l'accompagner dans son processus de formation de ses élites sécuritaires

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:45
Réunion à Tunis du Comité directeur de l’Initiative « 5+5 Défense »

 

10.03.2015 Ministère de la Défense - Tunisie
 

Le 20eme Comité directeur de l’Initiative « 5+5 Défense » se tient les Mardi 10 et Mercredi 11 mars, à Tunis. Prennent part à ces assises des représentants des ministères de la Défense de Tunisie, d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, de Malte et de France.

 

La Tunisie, qui préside la session de 2015 de l’Initiative « 5+ 5 Défense », a proposé d’axer les travaux de cette réunion sur le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées des pays de l’Initiative en vue de lutter contre les nouvelles menaces qui se dressent devant la région.

La Tunisie va œuvrer à sensibiliser les participants aux dangers du terrorisme et aux moyens de développer les compétences armées afin de combattre ce fléau dans un cadre euro-maghrébin.

Cette réunion sera consacrée à l’état d’avancement des projets en cours dans le cadre de l’Initiative, et ce en prévision de la 10eme session de la réunion des ministres de la Défense 5+5, prévue au cours de 2015 en Tunisie.

 

L’évaluation des activités programmées pour cette année et la préparation du calendrier des activités prévus pour l’année prochaine seront examinées lors de cette réunion. Le Comité directeur de l’Initiative « 5+5 Défense » se réunit deux fois par an. Chaque pays membre de l’Initiative « 5+5 Défense » y est représenté par deux membres.

 

Quant à la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’Initiative, elle se tient, une fois par an, dans le pays qui préside la session. L’Initiative « 5+5 Défense » dont la première session a eu lieu en Tunisie en 2003, a pour objectif l’instauration d’une coopération multipartite et de terrain relative aux questions sécuritaires d’intérêt commun et l’échange d’expériences, de compétences et de connaissances.

 

Les domaines de coopération de l’Initiative concernent la surveillance maritime de la région ouest de la Méditerranée, la contribution des forces armées dans la protection des civils en cas de catastrophes, la sécurité aérienne de la Méditerranée ouest, la formation et la recherche.

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