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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 15:55
Le numéro de décembre - janvier d’Armées d’aujourd’hui est en ligne


15/12/2014 Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

Dans ce numéro de décembre 2014 – janvier 2015 d’Armées d’Aujourd’hui, la rédaction revient sur les grands événements qui ont marqué l’année : 70 ans du débarquement en Normandie, 100 ans du début de la Première Guerre mondiale, 60 ans de l’Alat, lancement des opérations Barkhane et Chammal… L’actualité 2014 a été riche et ce numéro d’Armées d’Aujourd’hui le montre et le démontre en images dans ce dossier spécial.

 

Sur le front des opérations, focus sur Barkhane, une mission d’envergure du Sahel au Sahara, Chammal, mais aussi l’Afghanistan : après treize ans de présence, les troupes françaises quittent ce pays, la mission de la force internationale d’assistance à la sécurité arrivant à son terme. Retour sur les temps forts de cette opération et hommage aux 89 soldats français tombés sur ce théâtre.

 

Quittant les champs de bataille, la rédaction s’est intéressée à d’autres fronts où la Défense s’engage afin d’assurer la sécurité des Français. L’espace tout d’abord avec le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux de Lyon Mont-Verdun, la santé ensuite où des équipes spécialisées de l’hôpital d’instruction des armées Bégin de Saint-Mandé sont prêtes à faire face à Ebola.

 

Enfin, place à la culture avec l’exposition au musée de l’Armée de quelque 500 œuvres de combattants de la Première Guerre mondiale qui ont traduit en dessin, peinture ou photo l’horreur de la Grande Guerre.

 

Bonne lecture à tous et à l’année prochaine !

 

>>> Lire le magazine

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 13:55
Ready-for-Training du deuxième simulateur MRTD NH90 dans sa version définitive

 

Suresnes, le 10 décembre 2014 Sogitec Industries

 

SOGITEC INDUSTRIES annonce que l’agence NAHEMA et la Direction générale de l’armement (DGA) ont prononcé le ready-for-training (RFT) du deuxième simulateur MRTD ( Multi-Role Training Device) NH90 de l’Aviation légère de l’Armée de terre (ALAT) dans sa version définitive.

Ce deuxième MRTD est opérationnel au 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg (Moselle). Le premier est installé depuis l’automne 2013 au Centre de formation interarmées (CFIA) NH90 de l’Ecole de l’Aviation légère de l’Armée de terre (EALAT) au Cannet-des-Maures (Var).

Ce jalon conclut avec succès la phase de mise en service des deux premiers MRTD de l’ALAT, avec disponibilité de l’intégralité de leurs fonctions d’entraînement procédural et tactique.

Le MRTD est un véritable FMS (Full Mission Simulator) bénéficiant d’une modélisation de la plateforme de niveau D EASA et d’une simulation tactique couvrant toute la gamme des missions du NH90. Le MRTD répond également aux besoins d’entraînement au vol et à la navigation : conversion de type, vol aux instruments, pannes, etc.

Le programme international en cours prévoit le développement et la production de sept systèmes de formation et d’entraînement NH90 (6 MRTD et un Full Flight Simulator, FFS) au profit de l’Armée de terre, la Marine nationale et l’Armée de terre finlandaise.

 

A propos de Sogitec Industries :

Sogitec Industries est un leader du marché des produits et services de soutien aux systèmes aéronautiques et de Défense. Sogitec propose une gamme complète de solutions de formation et d’entraînement pour les besoins aéronautiques civils et militaires, de systèmes complets d’entraînement jusqu’aux composants de simulateurs.

La société est également active dans le cadre de grands programmes de fourniture de documentation technique et de systèmes documentaires. Sogitec emploie plus de 400 personnes et son chiffre d’affaires s’établit, pour l’année 2013, à 69 millions d’euros. Le siege social de la société est à Suresnes (région parisienne). Deux autres établissements se trouvent à Bruz (Rennes) et Mérignac (Bordeaux). Sogitec est une filiale de Dassault Aviation.

Pour plus d’information, www.sogitec.com

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 15:55
L’ALAT pilote la manoeuvre Aozou

 

 

10/12/2014 SCH Beltran - Armée de Terre

 

L’exercice aéromobile AOZOU s’est tenu dans la région de Verdun, du 24 novembre au 5 décembre. Il avait pour but de  familiariser des unités des forces terrestres aux modes opératoires de l’aérocombat.

400 hommes et 30 hélicoptères étaient mobilisés, mêlant des unités de l’armée de Terre, du service des essences et du service de santé des armées. L’entraînement, conçu par la division aéromobilité du commandement des forces terrestres, a permis de tester, d’optimiser et d’homologuer des procédures et des moyens déployés en opération. Les acteurs, projetés à l’étranger prochainement, ont pu s’aguerrir dans un milieu interarmes et interarmées et parfaire leur formation dans le domaine aéromobile.

Au cours de cette manœuvre en terrain libre, des moyens de simulation ont également été déployés, à la fois pour le pilotage des hélicoptères et pour la conduite de la manœuvre sur le simulateur tactique EDITH.

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 18:55
Une Gazelle de l'armée de terre prend en chasse un drone près d'un site nucléaire

 

02/12/2014 Par Guerric Poncet -  Le Point.fr

 

"La Dépêche" affirme qu'une Gazelle de l'armée [de terre] a suivi un appareil téléguidé près de la centrale nucléaire de Golfech.

 

C'est ce qu'on appelle employer les gros moyens. Selon La Dépêche, un hélicoptère Gazelle de l'armée a pris en chasse lundi 1er décembre vers 9 heures un drone qui survolait la zone interdite autour de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne. L'appareil militaire appartiendrait au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, et aurait été affecté à la surveillance aérienne du site sensible, survolé deux fois par des drones le 31 octobre et le 12 novembre derniers. L'information n'a pas été confirmée officiellement.

"Même s'il n'y a pas eu de survol de la centrale nucléaire, cette zone située à moins de 5 kilomètres du site nucléaire est couverte par l'interdiction de tout survol à moins de 1 000 mètres d'altitude", explique La Dépêche. Les centrales nucléaires françaises sont victimes depuis le mois d'octobre de nombreux survols sauvages par des drones, sans que les autorités parviennent à identifier les pilotes. De tels survols, souvent nocturnes, pourraient être destinés à cartographier les éléments sensibles des centrales nucléaires et ainsi préparer une attaque sur le réseau électrique français.

Au moment où les températures chutent avec l'arrivée de l'hiver, les inquiétudes sont grandes. La mise hors service de quelques éléments des centrales suffirait à déclencher un scénario catastrophe : ERDF et EDF ne pourraient peut-être plus assurer l'approvisionnement énergétique du pays.

Lire également - Centrales nucléaires : comment abattre un drone ?

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:55
Biographie de l'Adjudant Samir BAJJA

 

source Armée de terre

 

Né le 14 janvier 1976, l’agent technique (adjudant) BAJJA Samir aura servi la France durant plus de 16 ans.

Incorporé au 21e RIMA de Fréjus le 01 février 1998, il souscrit un volontariat service long de 6 mois ce qui porte la durée de son service à 16 mois. Il est désigné pour servir au 10e Bataillon de Commandement et de Soutien (BCS) à Djibouti du 30 avril 1998 au 31 août 1998. A son retour il renouvèle son volontariat service long pour 4 mois et incorpore la 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère (DBLE). Après 20 mois de service actif il est rayé des contrôles le 26 juillet 1999.

Le 04 avril 2000 il signe un contrat d’engagement auprès de la Base Pétrolière Interarmée (BPIA) avec la distinction de soldat de 1er classe et prise en compte de ses services et date rectifiée à compter du 04 août 1998. Il obtient son CP ravitaillement et son Certificat Militaire Elémentaire le 14 novembre 2000 ainsi que ses certificats « technique élémentaire logistique essence » et « pratique transport distribution ». Grâce à ses grandes qualités militaires et son esprit d’initiative il est promu brigadier-chef le 1er octobre 2001.

Dynamique et d’un comportement exemplaire, il est admis à suivre le recrutement semi-direct des sous-officiers « soutien pétrolier du service des essences des armées » à Saint- Maixent. Le 1er août 2002 il est promu maréchal des logis. Il est titulaire du brevet de spécialité de l’armée de terre dans le domaine service des essences des armées (SEA) filière « Logistique Essence » l’année suivante.

Promu maréchal des logis-chef le 1er avril 2007, il est sélectionné et rejoint le service des essences du détachement de l’aviation légère de l’armée de terre des opérations spéciales (DAOS) le 1er août de la même année.

Sous-officier très déterminé qui s’investit pleinement, il obtient son brevet des troupes aéroportées en 2008 et son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT) domaine « SEA » filière « logistique essences » le 1er juillet 2009. Adjoint à la cellule SEA, il est aussi membre d’équipage opérations spéciales (MEOS). D’un charisme naturel, il est un exemple en termes de rigueur, d’ardeur au travail, et possède un sens de l’analyse qui lui permet en permanence de prendre des décisions judicieuses et nécessaires au bon déroulement des missions. Atout précieux au sein de son escadrille du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, il est promu agent technique le 1er juillet 2012.

Technicien disponible et polyvalent faisant preuve d’un total engagement personnel, l’agent technique BAJJA Samir a effectué de nombreuses missions extérieures aux cours desquelles son dévouement, ses qualités humaines, et sa culture opérationnelle ont été remarquées : Macédoine en 2001, Tchad en 2004 et 2013, Afghanistan en 2006 et 2010, la République de Côte d’Ivoire en 2008 et 2010 et le Burkina-Faso en 2011, 2012 et 2013, RCA 2013.

Le 26 novembre 2014, il est de nouveau projeté au Burkina-Faso sur l’opération SABRE. L’agent technique BAJJA Samir est mortellement blessé dans un accident d’hélicoptère le 29 novembre 2014.

L’agent technique BAJJA Samir était titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze à l’ordre du régiment, de la médaille d’outre-mer avec agrafe vermeil « République de Côte d’Ivoire » et « Tchad», d’une citation avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « missions d’assistance extérieure ». Il avait reçu une lettre de félicitations en 2004 et un témoignage de satisfaction à l’ordre de la division en 2014.

Agé de 38 ans, pacsé sans enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

L'Armée de Terre s'associe à la douleur de sa famille et de ses frères d'arme.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 13:25
Le ministre de la Défense salue la mémoire de l’ADJ Samir Bajja, mort lors d’un accident hier au Burkina Faso

 

30/11/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense déplore la mort en opération de l’adjudant Samir Bajja, lors d’un vol nocturne d’entrainement tactique, d’un hélicoptère au Burkina Faso, le 29 novembre 2014 vers 21 heures. Natif de Nîmes et âgé de 38 ans, ce sous-officier aguerri du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales de l'armée de terre, appartenait au Service des essences des armées.

 

Le militaire était à bord d’un hélicoptère Caracal pour un vol d’entraînement lorsque l’appareil s’est écrasé, provoquant sa mort et blessant deux autres membres de l’équipage. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

 

Jean-Yves Le Drian salue l'engagement courageux de l’adjudant Samir Bajja. Engagé dans les armées depuis 16 ans, il avait notamment servi en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il avait été décoré de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali.

 

Le ministre de la Défense adresse ses condoléances à sa compagne, à ses proches et à ses compagnons d'armes. Il souhaite un prompt rétablissement aux soldats blessés.

 

L’adjudant Samir Bajja est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août dernier. Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
photo Defesa Global

photo Defesa Global

 

28/11/2014 par Frédéric Lert- Air & Cosmos

 

L’exercice Aozou qui a commencé cette semaine dans la région d’Etain (sur les terres du 3ème RHC) voit la mise en œuvre d’une chaîne d’information entièrement numérisée. Le pion de base, la Gazelle équipée Sitalat (Système d’Information Terminal de l’Alat) sera reliée au SIR (Système d’Information Régimentaire) directement ou bien en passant par le relai d’un HMPC Valorisé. Un CMD3D (Centre de Management de la Défense dans la 3ème Dimension) permettra en outre d’étendre la « bulle » numérisée à l’artillerie, dans un contexte interarmes. Le 3ème RHC, qui dirige la manœuvre, est aujourd’hui leader dans l’expérimentation du Sitalat. Le régiment a reçu son premier appareil équipé en 2009 et il dispose à ce jour de six Gazelle Viviane dotée d’une version présérie du Sitalat. Deux seront donc engagées dans l’exercice tandis que les deux déployées en RCA depuis mai dernier sont en cours de relève par les cinquième et sixième exemplaires disponibles. Il est prévu que le 3ème RHC reçoive sa première Gazelle Viviane avec le Sitalat au standard série dans les premières semaines de 2015.

 

Un premier emploi opérationnel avait été fait en mai 2013 pendant l’opération Atalante, lorsque les Gazelle embarquées sur le BPC avaient transmis vers le navire des comptes-rendus immédiats de leurs observations côtières. On indique au 3ème RHC que l’emploi en RCA confirme tout l’intérêt du système embarqué sur les Viviane : « Le Sitalat nous permet de trouver très rapidement au viseur des objectifs en zone urbaine explique le capitaine Romain, chef de mission. Nous pouvons également extraire des coordonnées géographiques très précises d’un objectif donné et les transmettre immédiatement aux troupes au sol ». L’emploi de « BTR » (boitier relais transmission) par les troupes au sol permet également de pointer précisément leur position sur les cartes numériques, limitant ainsi les risques de tirs fratricides. Le Sitalat est également apprécié pour sa rusticité, le système ayant jusqu’à présent très bien résisté aux températures élevées et à l’humidité centrafricaine…

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Qualification finale du Tigre en version appui-destruction (HAD)

 

27/11/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, le 21 novembre 2014, la qualification de l’hélicoptère de combat Tigre appui-destruction (HAD) destiné à l’armée de terre française dans sa version définitive (dite block 2).

 

Après la certification prononcée le 17 novembre 2014, cette qualification marque la fin des développements de la nouvelle version du Tigre. Elle ouvre la voie à la réception par la DGA des appareils de série aptes à tous types d’engagements. Cette version apporte au Tigre HAD les capacités suivantes : navalisation et aérotransport, accroissement de la précision du tir des roquettes, accroissement de l’autonomie de l’appareil avec les bidons de combat.

 

 Le programme Tigre est une coopération conduite dans le cadre de l’Occar (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. L’hélicoptère Tigre est capable d’appuyer les troupes au sol, de détruire des objectifs terrestres (blindés et infrastructures) et d’intercepter des menaces aériennes (avions lents, hélicoptères, drones). Il peut accomplir ses missions, de jour comme de nuit, en évoluant en vol tactique au milieu des obstacles.

 

Le Tigre français est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air Mistral, d’un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l’équipement du HAP, dispose de missiles air-sol Hellfire.

 

 A ce jour 46 Tigre ont été livrés à l’armée de Terre, dont 40 en version HAP, qui seront progressivement transformés en Tigre HAD. Depuis 2008, le Tigre a été mis en œuvre sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures. Le Tigre HAD débutera son engagement opérationnel d’ici la fin de l’année 2014.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:45
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique

 

28/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Deux hélicoptères TIGRE du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1erRHC) de Phalsbourg, sont arrivés lundi 24 novembre à l’aéroport de M’Poko à Bangui. La force Sangaris est désormais pourvue de deux appareils supplémentaires de haute technologie dans le cadre du renforcement des capacités d’appui à la MINUSCA.

 

Capable d’intervenir depuis Bangui sur la moitié du territoire centrafricain en moins de deux heures, de jour comme de nuit, puis de revenir sans ravitaillement intermédiaire, le TIGRE apporte une puissance de feu et une agilité mobilité supplémentaire à la force Sangaris. Les plots logistiques, présents sur les bases opérationnelles avancées (BOA) françaises déployées dans l’Est du pays, permettent au pilote de gérer son autonomie et de voler plusieurs heures en continu. En appui à proximité immédiate des forces terrestres, le TIGRE permet d’assurer des missions d’appui feu, d’attaque au sol, de reconnaissance et de protection contre la menace aérienne.

 

« Tout le monde attend de les voir voler avec impatience, de voir l’emploi en conditions réelles de la machine sur le théâtre », témoigne l’officier mécanicien TIGRE du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, fier de ses équipes qui ont sorti les appareils pour les rééquiper après leur conditionnement de transport. Une équipe de techniciens spécialistes, armée d’un volant de pièces de rechange et d’un lot d’outillage spécifique, ainsi que deux équipages de pilotes sont arrivés sur le théâtre avant les machines.

 

Ces hélicoptères TIGRE font partie de l’éventail des capacités d’aéromobilité et d’appui feu qui ont été déployées sur le terrain ces dernières semaines. Aux cotés des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et des drones de reconnaissance au contact (DRAC), ils visent à densifier les appuis de la force, tandis que le volume de troupes de combat est allégé. Au bilan, ces évolutions visent à adapter la force Sangaris sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la MINUSCA qui poursuit sa montée en puissance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris,aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

Source Thomas Goisque

 

A Gao au nord du Mali, le Groupement Aéromobile de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre a reçu début novembre deux nouveaux hélicoptères : les premiers Caïmans NH-90 déployés en opération. D’une capacité d’emport de 19 commandos, il peut aller plus vite et plus loin en volant plus longtemps : c’est une arme redoutable pour les raids nocturnes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Reportage photos sur le site de Thomas Goisque

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

A Gao au nord du Mali, le Groupement Aéromobile de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre a reçu début novembre deux nouveaux hélicoptères : les premiers Caïmans NH-90 déployés en opération. D’une capacité d’emport de 19 commandos, il peut aller plus vite et plus loin en volant plus longtemps : c’est une arme redoutable pour les raids nocturnes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Reportage photos

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:45
Le Caïman face à son destin…

Pour son premier déploiement opérationnel, le Caïman fait face à des conditions d’emploi particulièrement difficiles. - photo EMA

 

13 novembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Dix-neuf ans moins quelques jours après son premier vol, le NH90 arrive donc sur un théâtre d’opération sous les couleurs françaises. Après quatre journées de convoyage, deux Caïman du 1er RHC ont rallié de façon autonome Gao (Mali) en partant de leur base de Phalsbourg. Au Mali, les deux appareils et leurs équipages s’intègrent dans un sous groupement aéromobile (SGAM) fort d’une dizaine d’appareils.

 

Ce déploiement constitue une épreuve de vérité pour le NH90, qui va devoir faire la preuve de ses capacités à durer dans un environnement très hostile. L’Alat a beaucoup sacrifié pour cet appareil, pour en porter le développement et en commander pour l’instant 68 exemplaires. Le Caïman part avec de solides atouts sur le théâtre malien, avec en premier lieu une puissance qui lui permettra d’affronter plus sereinement les fortes chaleurs. Dans le monde de l’hélicoptère plus qu’ailleurs, puissance égale sécurité. Autre facteur de sécurité, son avionique perfectionnée sur laquelle les équipages pourront s’appuyer pour évoluer en conditions marginales (nuit noire, mauvaise visibilité due au sable etc). Le Caïman est aussi un hélicoptère doté d’une solide autonomie. A la masse maximale de onze tonnes, avec trois réservoirs supplémentaires en soute, l’appareil affiche une autonomie de cinq heures. Bluffant ! Bien évidemment, libérer de la charge utile impose d’enlever des réservoirs en soute, mais le Caïman garde tout de même les pattes très longues au contraire de l’animal dont il tire le nom. L’hélicoptère est aussi rapide, avec une vitesse de croisière d’environ 250 km/h. Vitesse et autonomie en font un partenaire idéal du Tigre qui affiche les mêmes caractéristiques. Entre Tessalit et Gao, une Gazelle ou un Puma un peu chargé doit stopper à Kidal pour faire le plein.  Le Tigre et le NH90 peuvent quant à eux filer droit d’un seul coup d’aile. Pour le SGAM, la mise en œuvre conjointe de Tigre et de Caïman sera l’occasion de repenser en profondeur le déroulement de ses missions et l’emploi de ses appareils.

 

Tout ne va pas être facile pour autant. Les Caïman devront en premier lieu faire face à un ennemi omniprésent, le sable. Sa granulosité très fine et son très fort pouvoir abrasif causent des ravages dans les mécaniques et les éléments tournants. Aucun filtre parfait n’existe face à cette poussière qui parvient à s’infiltrer partout. Seule solution : un entretien régulier des appareils, au besoin en passant l’aspirateur dans ses équipements les plus sensibles. Cette question du sable se conjugue avec celle des fortes chaleurs. Tous les équipements électroniques (calculateurs, écrans etc.) du Caïman  fonctionnent avec des batteries de micro ventilateurs. Les semaines à venir diront leur sensibilité réelle aux conditions extrêmes rencontrées au Mali. Les expérimentations « temps chaud » conduites à Djibouti sont une chose, l’emploi d’un appareil sur le terrain plusieurs mois d’affilée en sont une autre…

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:55
Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

 

31 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le nombre d’engagements militaires français se multipliant, les hélicoptères de l’armée de terre n’ont jamais été aussi incontournables. Plus une opération sans l’ALAT (Aviation Légère Légère de l’Armée de Terre). C’est pas loin de 40 hélicoptères de combat ou de manœuvre qui sont déployés en ce moment en opérations extérieures (OPEX). Et leur nombre va encore augmenter substantiellement dans les prochains mois. Alors que deux NH90 TTH Caïman sont en train d’arriver au Mali, où ils seront employés depuis Gao, remplaçant deux Puma; deux Tigre HAD (munis du missile Hellfire) vont dans les prochaines semaines rejoindre l’opération Sangaris en Centrafrique, comme l’a révélé Air & Cosmos (lire ici).

 

De Sangaris à Barkhane… à Chammal?

 

En parallèle, le nombre d’hélicoptères Tigre HAP (Appui Destruction) va augmenter significativement dans la Bande Sahélo-Saharienne (BSS). De trois aujourd’hui, le nombre va être progressivement augmenté pour arriver à neuf courant 2015. Il faut dire que l’opération Barkhane a pour théâtre d’opérations une zone grande comme dix fois la France… Et les opérations coups de poing aux frontières du Mali se multiplient afin d’empêcher le retour des djihadistes dans l’Adrar des Ifoghas. Même en Irak, le déploiement d’hélicoptères a été évoqué. L’opération Chammal, qui pour l’instant ne voit le déploiement que de moyens de l’armée de l’air (plus un ATL2 de la Marine), pourrait évoluer, à terme. Car Daesh s’est adapté et la menace devient fugace…. L’utilisation de bombes guidées auto-propulsées AASM est particulièrement précieuse contre des cibles mobiles, mais surdimensionnée contre quelques combattants munis de moyens militaires de faible importance (pick up…). L’hélicoptère est là dans son élément, grâce à ses capacités de permanence sur une zone, il peut débusquer ces cibles plus facilement et les traiter avec des armements bas coûts plus adaptés (roquette, canon de 30 mm, missile HOT, canon de 20 mm…). Il est particulièrement redoutable de nuit, comme l’a révélé l’opération Harmattan en Libye en 2011. Problème : il faudrait déployer un groupement hélico en territoire irakien, probablement dans la zone kurde. Les accès maritimes pour une mise en œuvre depuis un navire BPC sont trop éloignés… Toutes les options seraient aujourd’hui ouvertes.

 

Dernier changement opérationnel à venir pour l’ALAT : le détachement du Gabon va être dissout pour être reconstitué en Côte d’Ivoire, en appui de l’opération Barkhane.

 

Tensions

 

L’ALAT est en conséquence aujourd’hui particulièrement expérimentée et réactive. Mais revers de la médaille, l’accent étant porté sur la disponibilité en Opex des machines (90% en moyenne), les hélicoptères demeurant sur le territoire nationale affichent eux une très faible disponibilité. Pour un appareil projeté, il faut en mobiliser deux sur le territoire national en moyenne… Tandis qu’il faut continuer à former les équipages en France et régénérer les forces. Un casse tête ! Qui est aussi contraint par le coût de l’heure de vol des machines : 1500 euros l’heure de vol pour une Gazelle contre 10 000 pour un Tigre ! L’ALAT ambitionne de ramener ce chiffre à 7500 euros l’heure.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:45
Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) sont arrivés à Gao, au Mali.

 

Ce déploiement vise à faire bénéficier à la force Barkhane du matériel de dernière génération en opérations. Déployé dans sa version TTH (transport tactique), il peut transporter jusqu’à 20 combattants ou 2,5 tonnes de fret. Le Caïman offre une autonomie deux fois plus importante que le Puma et assure une meilleure protection en cas de crash ou de tir, à l’équipage comme aux passagers.

 

Premier appareil doté en série de commandes de vol électriques, il possède une manœuvrabilité et une agilité lui permettant d’assurer des missions de jour et de nuit dans des conditions aussi éprouvantes que le désert.

 

Les deux appareils remplaceront deux Puma qui rentreront en France à la fin du mois de novembre. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) de la force Barkhane.

 

Les deux appareils ont décollé de Phalsbourg le 28 octobre et ont fait étape à Malaga, Gran Canaria et Dakar avant de rejoindre Gao. Dans le même temps, le fret technique et les 15 personnes en charge de la maintenance ont été acheminés sur le théâtre par avion. Une fois posés à Gao, les hélicoptères effectueront des opérations de maintenance, puis les équipages réaliseront leurs premiers vols, de jour comme de nuit, pour être déclarés pleinement opérationnels et être engagés dans les missions de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes qui agissent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC

 

22/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice CATAMARAN 2014, le groupement tactique interarmes du groupe amphibie, a embarqué le 13 octobre 2014, à bord des bâtiments de projection et de combat Tonnerre et Mistral. Durant la première phase préalable au débarquement, les soldats de la mer et ceux de la terre ont appris à mieux se découvrir. Après s’être adaptés à la vie marine, à ses horaires et à son mode de fonctionnement, les militaires de l’armée de terre ne sont pas restés inactifs, loin s’en faut...

 

En effet, le groupement tactique embarqué a continué à préparer le futur assaut. Il a travaillé à maintenir ses compétences opérationnelles pour être prêts au moment voulu. À titre d’exemple,  dès le lendemain de l’appareillage du BPC Tonnerre plusieurs groupes de combat ont participé à un exercice d’embarquement et de débarquement depuis un Puma mis en place sur le pont d’envol de ce navire. Cet entraînement était encadré par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) et les directeurs de pont d’envol du BPC. Le surlendemain, des exercices de mécanisation amphibie (appelés Techphib) ont été organisés. Ces manœuvres de chargement et déchargement des véhicules, à bord de chalands de transport de matériels (CTM) de la Marine nationale, ont permis aux pilotes de l’Armée de terre de parfaire leur compétence en collaboration avec les marins responsables des engins de débarquement, en vue d’être opérationnels pour l’assaut final du 20 octobre.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:20
L'ALAT fête ses 60 ans


15 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 8 octobre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a présidé une cérémonie solennelle sur la base école du Cannet des Maures (83), à l’occasion du soixantième anniversaire de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 11 octobre 2014 a eu lieu le transfert d’autorité du sous groupement aéromobile (SGAM) sur le camp M’Poko à Bangui. Présidée par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant l’opération Sangaris, la cérémonie a été l’occasion de saluer le professionnalisme et la détermination de ce détachement.

 

Le lieutenant-colonel Yann Menet a ainsi été relevé par le lieutenant-colonel Pierre Letzelter, commandant le nouveau SGAM, dont l’unité leader est le 1er RHC stationné à Phalsbourg.

 

Déployé de juin à octobre 2014 et composé de 6 hélicoptères de manœuvres PUMA et de 4 GAZELLE, le SGAM « mandat 3 » fût principalement articulé autour du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5eRHC) de Pau. Fournissant un appui indispensable à la conduite des opérations, les 85 soldats du SGAM, ont réalisé plus de 400 missions à travers le pays, comptabilisant plus d’un millier d’heures de vol. Cet appui essentiel permet à la force Sangaris de conserver sa liberté de mouvement et d’action sur l’ensemble du théâtre d’opération. Le SGAM intervient dans les domaines du renseignement, de l’appui feu et de la sécurisation des troupes au sol. Il participe en outre au soutien logistique d’urgence et aux évacuations sanitaires. Le crédo particulier de ce groupement est l’engagement dans l’urgence et la capacité à mobiliser les moyens dans les plus brefs délais.

 

Au cours de la cérémonie de transfert d’autorité, le général Bellot des Minières a souligné « l’engagement total et la redoutable efficacité  du SGAM qui a œuvré jours et nuits, dans des conditions toujours difficiles ». Le « manche » est maintenant entre les mains du SGAM « mandat 4 », qui œuvre et vole dès à présent dans sa nouvelle zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobileSangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:57
Une Valeur partagée

 

10/10/2014 Armée de Terre

 

Le 8 octobre, à l’occasion de la cérémonie des 60 ans de l’aviation légère de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a décoré le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC). de la Valeur militaire avec palme de bronze.

 

La citation qui justifie cette décoration a été attribuée au régiment pour son action dans le cadre de l’opération SERVAL, qui a permis la sauvegarde de nombreux combattants de la coalition et la neutralisation d’un nombre significatif de matériels ennemis et de groupes terroristes. L’attribution de cette quatrième palme, depuis 2011, fait du 5e RHC l’un des régiments les plus décorés de ce début de 21e siècle.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:55
Crédit Sébastien Raffin - Armée de Terre

Crédit Sébastien Raffin - Armée de Terre

 

10/10/2014 Armée de Terre 2014

 

Le 8 octobre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a présidé une cérémonie solennelle sur la base école du Cannet des Maures (83), à l’occasion du soixantième anniversaire de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

 

Créée en 1954, au début de la guerre d’Algérie, l’ALAT est l’une des plus jeunes armes de l’armée de Terre. Ses hélicoptères sont aujourd’hui incontournables sur les théâtres d’opérations et effectuent un travail essentiel en appui des troupes au sol. Sur le territoire national, les formations de l’ALAT sont régulièrement sollicitées pour participer à des missions de service public. Servie par 5 000 personnes dont plus de 700 pilotes en unités opérationnelles et près de 2 000 maintenanciers, l’ALAT connaît depuis plusieurs années une modernisation d’envergure, notamment par le renouvellement et complet de ses matériels.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 22:45
Hélicoptères: La France déploit ses derniers fleurons en opex

 

08/10/2014 par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

A peine entrés en service, aussitôt déployés ! Dans les prochaines semaines, l'armée française va déployer ses deux hélicoptères les plus récents : deux hélicoptères de transport Caïman vont évoluer dans la BSS (opération Barkhane) depuis le Mali tandis que deux Tigre HAD (Appui Destruction) rejoignent l'opération Sangaris en République Centrafricaine (RCA). Il s'agira de la première opération de guerre pour le Caiman qui devrait rejoindre Gao par ses propres moyens. Les deux Tigre HAD devraient, quant à eux, être rapidement envoyés par transporteur Antonov vers Bangui. Cette projection révèle à la fois la volonté de l'armée de terre française de déployer ses nouveaux matériels le plus rapidement possible ainsi que le durcissement des engagements français. Programme européen, l'hélicoptère NH90 (baptisé Caiman en France) bi-turbine de transport militaire de la classe des 11 tonnes, est déjà en service dans plusieures armées sous différentes configurations. Hélicoptère de transport tactique, il doit, pour l'ALAT, remplacer les vénérables Puma hors d'âge. Pour ce qui est du Tigre, ce biturbine franco-allemand-espagnol de la classe des 6 tonnes, est déjà en service au sein de l'armée de terre depuis 2009. Dans sa version HAP (Appui Protection), le Tigre a déjà connu de nombreux théâtres : Afghanistan, Libye ou encore Mali. Mais avec la RCA, ce sera la première fois que la version HAD sera déployé en opération. Il s'agit de la version la plus aboutie de l'hélicoptère de combat mettant en œuvre le missile antichar Hellfire, en plus de son canon de 30 mm et de ses roquettes. Il remplace les Gazelle Vivianne (missile Hot)...

 

Lire la suite de l'article dans Air & Cosmos du 9 octobre 2014

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 3 octobre 2014, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Jérôme Thiebaut et le lieutenant-colonel Christophe Vincent. Ce dernier occupera également les fonctions de commandant en second du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) et d’adjoint aéro-combat du chef de corps.

 

Intégré au GTD-O, le SGAM est une unité de manœuvre à part entière. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection et d’escorte, et d’appui au commandement. A Gao, le SGAM dispose de Gazelle, de Puma, de Tigre, de Cougar et d’un Pilatus, soit 15 aéronefs.

 

Au cours du mandat qui vient de s’achever, le SGAM Hombori VII (du nom de la plus haute montagne du Mali) était principalement constitué de militaires du 5ème RHC. Il a effectué près de 1 050 heures de vol, dont 170 de nuit et a participé à 15 opérations du GTD-O. Les aéronefs du SGAM Hombori VII ont également joué un rôle prépondérant dans la localisation de l’épave du vol d’Air Algérie, ainsi que dans la sécurisation du site. Ils ont enfin assuré les manœuvres logistiques ayant permis aux enquêteurs de travailler sur la zone du crash.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:55
L’ALAT, une arme singulière

 

01/10/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Derrière les appareils emblématiques qui fascinent tous les publics, existe une composante de l’armée de Terre dont l’organisation et les traditions sont parfois méconnues. Son 60e anniversaire offre l’occasion d’en savoir plus sur cette arme, devenue aujourd’hui incontournable.

 

L’ALAT de combat compte plus de 150 hélicoptères répartis au sein de trois régiments d’hélicoptères de combat (RHC) auxquels il faut rajouter un régiment d’hélicoptères des forces spéciales et un détachement à Djibouti.  À ces garnisons s’ajoutent les centres de formation et des unités principalement spécialisées dans le soutien et la logistique (9e bataillon de soutien aéromobile, escadrille avions de l’armée de Terre…). Pour accomplir ses missions, l’ALAT s’appuie sur près de 4 800 hommes et femmes. Dix personnes en moyenne sont nécessaires pour permettre à un hélicoptère de voler. Pilotes et personnel navigant ne représentent qu’un quart des effectifs de l’ALAT.

 

Le bleu de leur couvre-chef

Comme toute composante de l’armée de Terre, l’ALAT possède ses propres traditions. Outre un insigne ailé surmonté d’une étoile, le principal signe distinctif du personnel réside dans le bleu de son couvre-chef. Royal, azur ou cobalt, il symbolise le terrain de prédilection de l’ALAT, la troisième dimension. Pour renforcer ce lien au ciel, l’arme a choisi sainte Clotilde pour patronne, en 1995. Épouse de Clovis, la légende veut que ce soit grâce à ses prières que son époux a été victorieux à Tolbiac, en submergeant l’ennemi sous le feu du ciel. Un mythe qui inspirera également la devise des aérocombattants : « De la Terre par le ciel ».

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Former pour le combat



26/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Pour préparer ses futurs pilotes et chefs de bord à l’engagement opérationnel, l’armée de Terre dispose de son propre outil de formation interne : l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT). Des premiers tours de pales aux enseignements tactiques et techniques, les élèves suivent une instruction de pointe pour devenir des spécialistes de l’aérocombat.

 

Créée en même temps que l’arme, en 1954, l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) forme le personnel du domaine sur les différents types d’hélicoptères, équipements et systèmes d’armes en service dans l’ALAT. Elle s’appuie sur une série de cursus et de formations dispensés par des centres spécialisés et en inculquant à ses stagiaires la culture opérationnelle de l’armée de Terre.

 

Avant-goût du terrain

Avec l’arrivée des hélicoptères de nouvelle génération (Tigre, Caïman, Cougar rénové), l’EALAT a adapté ses formations et les a ouvertes aux pilotes des autres armées. Le recours aux simulateurs dans la formation opérationnelle des équipages offre un avant-goût du terrain souvent impossible à reproduire lors d’un vol réel. « L’un des gros avantages du simulateur est de nous faire évoluer dans l’espace sans aucune référence au sol, uniquement avec les instruments. Une expérience qui prend tout son sens si nous sommes amenés à perdre nos repères, dans un amas de nuages par exemple », atteste l’aspirant pilote Jean-Charles Gayot, en formation à la base école de Dax. Une instruction pointue qui ne se limite pas aux seuls membres d’équipage. En 2015, près de 85 % de la formation des équipages et du personnel technico-logistique du Caïman sera dispensée grâce aux moyens de simulation.

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Une école, quatre centres de formation

  • La base école général Navelet (BEGN) : maison mère de tous les pilotes d’hélicoptères militaires pour la formation initiale, implantée à Dax.
  • La base école général Lejay (BEGL) : école de perfectionnement, elle assure l’enseignement technico-tactique des équipages de combat de l’ALAT par spécialités et systèmes.
  • L’école franco-allemande (EFA) : instruit les équipages de combat français et allemands à leur premier emploi opérationnel sur le système d’armes Tigre.
  • Le centre de formation interarmées NH 90 (CFIA) : forme les équipages de conduite de l’hélicoptère Caïman NH 90 et du personnel de maintenance pour l’armée de Terre et la Marine.

La BEGL, l’EFA, le CFIA et l’état-major de l’EALAT sont regroupés au Canet des Maures.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:56
De l’importance de nos hélicoptères

 

 

25/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Pilote Tigre au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau, le lieutenant Thomas R. a participé aux débuts de l’opération SERVAL. Avant de repartir prochainement en opération extérieure, il témoigne de cette expérience marquante.

 

Comment s’est déroulée votre projection au Mali ?

 

LTN Thomas : En décembre 2012, le régiment a pris l’alerte GUEPARD. Le 11 janvier 2013, l’opération SERVAL a été déclenchée et l’on a appris la mort au combat du lieutenant Damien Boiteux. Deux jours après, un groupement aéromobile (GAM) de 17 appareils a été constitué pour armer la force, les Tigre étant de la partie. À mon arrivée au Mali, j’ai compris que nous évoluerions en terre inconnue. Lorsque j’ai été engagé en Afghanistan en 2011, la logistique et le soutien étaient déjà en place, nous disposions d’études topographiques, d’itinéraires... Au Mali, il n’y avait rien. Pas même une carte du territoire. Il a fallu prendre ses repères au fil des sorties. À mon arrivée, une des priorités a été de valider ma qualification au poser sur sable. Chaque théâtre d’opérations est différent et nous devons nous adapter rapidement à l’environnement.

 

L’urgence du déploiement passée, quelles ont été vos missions au sein du GAM ?

 

Après quelques missions au nord de Bamako, la phase de reconquête du territoire est déclenchée. Les sorties s’enchaînent à un rythme soutenu. Nous commençons par éclairer l’axe Goundam-Tombouctou et appuyons ensuite le raid blindé qui l’emprunte. Peu après, nous participons à l’opération aéroportée du 2e régiment étranger de parachutistes au nord de Tombouctou. Mais ma mission la plus éprouvante reste l’opération PANTHÈRE dans le massif des Ifoghas. En appui des légionnaires au sol, les contacts avec l’ennemi sont nombreux et violents. À tel point que je dois atterrir pour recharger seul mes paniers de roquettes et mon canon de 30 mm. Parti en “autonomie machine” sans soutien logistique, je dois m’en charger moi-même pour la première fois.  

 

Que retenez-vous de cette expérience ?

 

L’intensité de l’opération. Même si ce n’était pas ma première OPEX, j’ai acquis énormément d’expérience en quelques semaines d’engagement. En l’espace de 15 jours, j’avais déjà effectué 40 heures de vol… En comparaison, après trois ans d’école, j’en comptais 150. Le nombre et la variété des missions conduites nous ont aussi fait prendre conscience de l’importance de nos hélicoptères dans les manœuvres terrestres. Je retiens aussi la rusticité de l’environnement, la chaleur étouffante, le sable qui s’infiltre partout. Pourtant, en dépit de ces conditions difficiles, j’ai été marqué par l’engagement de chacun. Je me souviens de phases de ravitaillement où beaucoup de soldats nous prêtaient main-forte pour que l’on puisse redécoller au plus vite. Humainement, ce sont des moments très forts qui m’ont fait gagner en maturité.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 18:56
L’ALAT incontournable

 

24/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Dernière-née de l’armée de Terre, l’ALAT a su se rendre indispensable sur les théâtres d’opération. Retour sur ses trois derniers engagements : Libye, Mali et République centrafricaine.

 

HARMATTAN ou les raids hélico

 

Début 2011, la population libyenne tente de renverser le régime du colonel Kadhafi. Le 19 mars, sous commandement OTAN, la France s’engage dans l’opération HARMATTAN. Les raids aériens se compliquent quand les forces loyalistes adoptent des parades aux bombardements : utilisation de véhicules civils de type 4×4, dispersion dans des zones périurbaines, mise à couvert dans des hangars ou des lisières… rendant difficile l’identification des objectifs ennemis. Un groupement aéromobile (GAM) armé par 18 hélicoptères est donc déployé le 18 mai 2011. Avec pour mission principale : conduire des frappes sur des objectifs ennemis via une reconnaissance offensive menée par des « raids hélico ». L’ALAT opère de nuit, où seule la thermographie permet de « voir » quelque chose, les troupes libyennes ne disposant pas de cette technologie. Les Gazelle traitent leurs cibles sous la protection des Tigre, suivis de près par les Puma commandement et IMEX.

Le golf de Syrte est le théâtre principal des affrontements. L’objectif est double : neutraliser des moyens lourds et accentuer la pression sur les forces gouvernementales, qui continuent de menacer la population de Syrte. Le GAM concentre ses efforts sur Brega où une vingtaine de raids est conduite. Avec 10 raids sur les environs de la ville, Misrata constitue la deuxième cible du GAM, loin devant Tripoli qui n’en subit qu’un seul. La chute de la capitale dans les derniers jours d’août réduit les activités du GAM mais les hélicoptères continuent leur travail de « laminage » des ultimes défenses ennemies. Le 20 octobre 2011 marque la fin de sept mois d’intervention militaire, dont cinq d’intense activité pour l’ALAT. En 41 raids donnant lieu à 316 sorties, les hélicoptères ont tiré 425 missiles HOT, 1 618 roquettes et 13 500 obus, détruisant 600 cibles militaires, dont 400 véhicules.

 

HOMBORI au cœur de SERVAL

 

La progression des groupes djihadistes vers le sud de son territoire pousse le gouvernement malien à demander une aide militaire internationale. La France déclenche l’alerte Guépard. Le 16 janvier 2013, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) projette un GAM composé de 17 aéronefs, Puma, Gazelle Viviane et Tigre, 300 militaires et 70 véhicules, dont un détachement de l’armée de l’Air.

Réparti en un sous-groupement aéromobile (SGAM) et plusieurs patrouilles, il couvre quatre zones principales : Gao, Tombouctou, Sévaré et Tessalit.

Engagements au contact, destruction d’objectifs, reconnaissance offensive, appui des troupes au sol, soutien aux évacuations sanitaires, les missions du GAM sont variées et soumises à des élongations extrêmes. Au cours des trois premiers mois de l’intervention, le GAM a tiré plus de 20 missiles HOT, 150 roquettes et plus d’un millier d’obus.

Après la relève par le 1er RHC,  un GTIA à dominante aéromobile (GTIA-A) est constitué et des bases opérationnelles avancées sont construites. Elles permettent au GAM de se rapprocher de l’objectif en disposant de l’ensemble des moyens humain et mécaniques qui composent un GTIA-A.                 

 

SANGARIS, rétablir la sécurité

 

Le 5 décembre 2013, dans une déclaration à l’issue du Conseil restreint de Défense sur la situation en République centrafricaine, le président de la République annonce que le dispositif militaire français dans ce pays est renforcé, afin « d’éviter une catastrophe humanitaire ». Le 18 février, un SGAM mixte, constitué de Puma et Gazelle et d’une dizaine de véhicules, est projeté en RCA. Leur mission, encore en cours, est d’appuyer la force SANGARIS ainsi que la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), afin d’instaurer un climat sécuritaire. Le SGAM, en partie numérisé, est déployé sur l’ensemble du territoire : de Bangui pour les opérations de contrôle ciblées, jusqu’aux frontières de l’est, zone diamantifère, en vue d’éviter l’éclatement territorial. En complément, sécurisation des axes routiers et évacuations sanitaires sont des actions quotidiennes.

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