Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 07:45
photo SGC K. Congini - FFDj

photo SGC K. Congini - FFDj

 

20 juin 2015 par Tomi Oladipo – BBC Afrique

 

Djibouti, un pays de 23 200 km2 situé sur la mer Rouge, abrite déjà des bases militaires des Etats-Unis et de la France, l'ancienne puissance coloniale, mais l'intérêt de la Chine pour ce pays est de plus en plus évident.

 

La stabilité de Djibouti dans une région agitée est l'un de ses plus grands atouts.

 

Djibouti se trouve sur le détroit de Bab el-Mandeb, une voie vers le canal de Suez qui est l'une des routes maritimes les plus fréquentées du monde.

 

Djibouti offre aussi un port maritime vital pour l'Ethiopie son voisin enclavé , et c'est encore plus important maintenant qu'un chemin de fer entre leurs deux capitales est achevé.

 

Des projets d'infrastructures gérés par des Chinois, dont des aéroports et des ports maritimes, sont présents ici comme ailleurs en Afrique.

 

Mais c'est la proximité de Djibouti avec des régions en crise en Afrique et au Moyen-Orient qui fait que ce pays est stratégique pour l'installation des bases militaires des superpuissances militaires.

 

Pendant des années, la Somalie, au sud-est, a été un foyer de troubles aux implications mondiales, avec les pirates de la mer et les militants d'al-Shabab qui constituent une grave menace pour la région.

 

Le Yémen, actuellement en guerre, est à moins de 30 kilomètres au nord-est, de l'autre côté du détroit de Bab-el-Mandeb.

 

C'est également un accès facile vers le Moyen-Orient sans avoir à y être basé.

 

Ces crises ont justifié des interventions internationales et la nécessité de disposer de bases militaires à proximité.

 

Djibouti accueille la plus grande base militaire américaine permanente en Afrique, le Camp Lemonnier, qui héberge plus de 4000 hommes - qui font partie pour la plupart de la Force conjointe combinée dans la Corne de l'Afrique.

 

Le récent voyage en Afrique du Secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui comprenait une escale à Djibouti, soulignait l'importance de cette petite nation, par rapport même aux puissances du continent les plus en vue .

 

Même si la France et le Japon lancent également des opérations depuis l'aéroport international de Djibouti-Ambouli, ce sont les ambitions militaires de la Chine qui attirent l'attention.

 

Le Président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a récemment révélé à l'agence de presse AFP que les négociations étaient en cours entre les deux pays sur la création de la première base navale officielle de la Chine à l'étranger.

 

Pékin a refusé de confirmer ou de démentir ces informations, mais cette amitié grandissante n'est pas vue d'un très bon oeil par les Américains.

 

Un membre du Congrès américain a protesté avant la visite de John Kerry à Djibouti, disant que les intérêts américains dans la région pourraient être compromis par la présence croissante et "inquiétante"de la Chine.

 

C'est encore plus flagrant si la base chinoise est établie dans la région d'Obock au nord, où elle éclipserait de petites installations militaires américaines qui s'y trouvent déjà.

 

La Chine y aura même accès à un aéroport, qui serait déjà en construction par une entreprise chinoise, bien sûr, selon la publication de renseignement La Lettre de l'Océan Indien.

 

La principale base américaine restera au Camp Lemonnier, le bail a été récemment renouvelé pour 10 années supplémentaires.

 

La Chine a récemment déployé une force de 700 hommes pour protéger ses intérêts pétroliers au Soudan du Sud. C'est un signe qu'elle est soucieuse de protéger ses échanges avec l'Afrique qui représentent deux cents milliards de dollars.

 

Cela vaut aussi pour lutter contre les attaques de pirates sur les routes commerciales cruciales entre l'océan Indien et la mer de Chine du Sud.

 

Les ressortissants chinois travaillant sur des projets d'infrastructure dans la région bénéficieraient également de la proximité d'une base militaire dans la région.

 

Des centaines d'entre eux ont été récemment évacués du Yémen déchiré par la guerre, ainsi que de la Libye en 2011 face à l'escalade de la violence.

 

Mais les Américains ne sont pas convaincus que Pékin n'a pas d'arrière-pensées.

 

Ils payent 63 millions de dollars par an en loyer pour leur base et ce sera 100 millions de dollars pour les Chinois, en plus de leurs projets d'infrastructure en cours de sorte qu'il n'est pas difficile de réaliser pourquoi Djibouti va au delà des rivalités des puissances mondiales et profite de son rôle lucratif de propriétaire.

Partager cet article
Repost0
22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:45
Djibouti: 6% de l'activité de la firme KBR effectués à Chabelley Airfield


22.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

90+6+4= 100. Voici des chiffres sont très relatifs qui concernent les activités de KBR à Djibouti. La firme US vient de se voir notifier la prolongation d'une année de son contrat de facility management. La facture annuelle s'élève à près de 60 millions de dollars, ainsi que le précise l'avis du Pentagone ci-dessous.

 

Kellogg Brown and Root Services Inc., Houston, Texas, is being awarded a $59,654,219 modification under a previously awarded indefinite-delivery/indefinite-quantity contract (N62470-13-D-3008) to exercise Option 2 for base operations support services at Camp Lemonier, Djibouti, and affiliated operational sites within the eastern Africa area of responsibility. The work to be performed provides for public safety (security operations, emergency management, and fire/emergency services), air operations, ordnance, supply operations, laundry services, morale welfare and recreation, galley (food services), housing (bachelor quarters), facility support (facilities investment, janitorial services, grounds maintenance, pest control, refuse collection, and roads), utilities (electrical generation, wastewater treatment, and water operations), base support vehicles equipment, and environmental services. After award of this option, the total cumulative contract value will be $166,830,480. Work will be performed at Camp Lemonnier, Djibouti (90 percent); Chabelley Airfield, Djibouti (6 percent); and Manda Bay, Kenya (4 percent), and work for this option is expected to be completed in June 2016. No funds will be obligated at time of award. Fiscal 2015 operation and maintenance, (Navy) contract funds in the amount of $59,654,219 for recurring work will be obligated on individual task orders issued during the option period. The Naval Facilities Engineering Command, Atlantic, Norfolk, Virginia, is the contracting activity.

 

L'avis est intéressant parce qu'il détaille les trois sites où intervient KBR: Camp Lemonnier, Chabelley Airfield (près de Djibouti) et Manda Bay, au Kenya. Les autres avis (voir ici et ici) ne citaient que Djibouti (95%) et le Kenya (5%). Désormais Chabelley Airfield est spécifié. Je rappelle que cette piste accueille depuis 2013 les drones US (voir mon premier post sur ce sujet ici).

Sur ce site, KBR va donc effectuer 6% des prestations du marché. L'indication est ténue mais elle dénote une présence humaine marginale (sécurité incendie, restauration etc) qui n'est certainement à mettre en parallèle avec l'activité opérationnelle qui, elle, est certainement plus importante. Une photo du CNES de mars 2015 montre six drones sur le tarmac (trois Predator et trois Reaper visiblement).

Partager cet article
Repost0
19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, le directeur de la direction d’infrastructure de la Défense de Djibouti (DID), l’ingénieur en chef de 1e classe Brissaud, a remis officiellement au commandant du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), le lieutenant-colonel Moreau de Bellaing, la zone de stationnement d’hélicoptères rénovée, en présence du commandant de la base aérienne 188, du chef de corps du 5e régiment interarmes d’outre-mer et du directeur de la société COLAS.

 

A l’occasion d’une étude technique à Djibouti, le 25e régiment du génie de l’air (RGA) avait recommandé la mise aux normes des plots de l’ALAT. La DID a conçu le projet pour livrer une zone de stationnement aux normes hélicoptères de manœuvre NH90. Après six mois de chantier, cinq plots ont ainsi été réalisés incluant des coffrets de mise à la terre et des anneaux d’ancrage afin d’assurer la sécurité des hélicoptères.

 

Cette opération peut sembler simple d’exécution mais elle est en réalité complexe. Le chantier combine une double compétence route enrobée et béton hydraulique. Il a nécessité 4 phases de travaux : démolition des dalles de béton existantes, travaux de terrassement et fondation, réalisation de dalles en béton aux normes NH90 et confection des parties revêtues en béton bitumeux à chaud.

 

En définitive, le véritable défi a été de concilier réalisation d’un chantier et activités opérationnelles aéronautiques. L’opération a été un succès.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivée à Djibouti en novembre 2013 pour rejoindre son mari, la capitaine Madeline s’est engagée dans la réserve en 2014. A raison d’une journée par semaine, elle occupe l’un des deux postes de pharmacien réserviste de l’unité de distribution des produits de santé (UDPS) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Pharmacien adjoint en officine en France, elle a du faire preuve de remarquables qualités d’adaptation pour satisfaire aux exigences du métier en UDPS. Chargée en priorité de la procédure qualité, Madeline remet à jour les lots, suit les dates de péremption des produits et gère les stocks. Sur ce dernier point, il existe bien des similitudes avec le travail en officine, mais les procédures sont spécifiques et sans le conseil client.

 

La charge de travail est conséquente pour deux raisons principales. Premièrement, l’UDPS Djibouti est la seule à soutenir un hôpital. 80% du volume géré par l’unité est destiné à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard. Deuxièmement, la gestion constante du stock est cruciale au vu des délais d’approvisionnement à Djibouti. En effet, les produits sont commandés à la direction en approvisionnement des produits de santé des armées d’Orléans qui décide de la voie d’acheminement des produits.

 

Les produits pharmaceutiques, le matériel médical et les médicaments dérivés du sang sont stockés dans des hangars au sein de l’UDPS. Les mouvements entrée et sortie de magasin sont permanents pour répondre aux besoins des unités médicales locales. Le capitaine Madeline saisit alors les commandes et les prépare.

 

Madeline retiendra cette expérience comme une découverte enrichissante notamment en ce qui concerne le mode de fonctionnement dans les armées ou encore le circuit du médicament du service de santé. Au bilan, selon ses propos, elle est animée de « l’envie de continuer dans la réserve à son retour en France ».

photo D. Geffroy - FFDjphoto D. Geffroy - FFDj
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:45
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 juin 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a mené une expérimentation de déploiement de l’A400M à Djibouti.

 

L’objectif principal de la mission était d’expérimenter un déploiement en condition « temps chaud » sur une plateforme située à plus de 3 000 Nm (environ 5 500 km) de la base opérationnelle principale. Djibouti constituait le terrain idéal répondant à toutes les attentes, notamment distance et climat. En outre, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) garantissaient un soutien logistique et opérationnel essentiel.

 

L’expérimentation à Djibouti n’est pas une première. En février 2014, un test de vol en basse altitude s’était déroulé prenant en compte les brusques variations de terrain entre montagnes et zones désertiques plates, végétation et aridité. Cette fois, avec le début de la période estivale, l’aspect « temps chaud » était particulièrement prépondérant.

 

Parti de la base aérienne d’Orléans, l’aéronef a rejoint la base aérienne 188 de Djibouti pour expérimenter deux domaines : le soutien et le vol. Il s’agissait de réduire au maximum l’empreinte logistique, d’éprouver l’organisation des services techniques dans le cadre d’un déploiement très éloigné de la base opérationnelle principale et d’utiliser le groupe de démarrage à air. Une étude sur le « Combat Offload »a également été menée. Enfin, les conditions aérologiques de Djibouti ont permis de tester le système dans des conditions difficiles (températures et taux d’hygrométrie très élevés).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:45
photos D. Payet - 5e RIAOM

photos D. Payet - 5e RIAOM

 

16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a honoré ses deux unités en mission courte durée le 11 juin 2015 sur la place d’armes de Gabode 3 avant leur retour en France fin juin-début juillet 2015. La plupart des soldats de la 1e compagnie et de la 6e compagnie d’appui se sont vus remettre les brevets de l’école du désert. Après un ordre du jour du colonel Despouys, chef de corps, les commandants d’unités ont remis leur fanion avant de défiler devant le régiment et les troupes américaines assistant à la cérémonie.

 

Trois militaires américains ont été mis à l’honneur en présence du colonel Kriesel, chef d’état-major (chief of staff CJTF HOA - commandement des forces militaires américaines dans la corne de l’Afrique). La médaille de la défense nationale, échelon argent, avec agrafe troupes de marine a en effet été remise, à titre exceptionnel, par le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM, au nom du ministre de la Défense, à trois soldats du 404e bataillon d’actions civilo-militaires pour avoir porté secours à un militaire français.

 

Le 14 février 2015, sur la route menant à Djibouti, le soldat de 1ère classe Thibaut du 1er Régiment de Spahis en mission au 3e escadron du 5e RIAOM, a heurté de plein fouet un pick-up, alors qu’il circulait en quad. Le sergent-chef Geoffrey, le sergent Robert, et le caporal-chef Roma passant sur le même axe ont été les premiers témoins du violent accident. Mettant d’abord hors de danger le militaire français, ils ont ensuite participé aux premiers secours. La qualité des gestes effectués et la réactivité dont les 3 militaires américains ont fait preuve ont contribué à sauver la vie du soldat français.

 

Cette action est un exemple de la remarquable fraternité d’arme qui règne entre militaires américains et français. Elle s’exprime également au cours des nombreuses activités réalisées en commun. Ces deux dernières années, le 5e RIAOM a mené huit exercices interalliés avec les bataillons 1.63, 2.16 et 1.77, ainsi qu’avec les 22e et 24e Marine Expeditionary Unit. D’autre part, les militaires français ont partagé leur expertise du combat en zone désertique et 262 soldats américains ont été brevetés à l’Ecole du désert.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photos D. Payet - 5e RIAOMphotos D. Payet - 5e RIAOMphotos D. Payet - 5e RIAOM
photos D. Payet - 5e RIAOM

photos D. Payet - 5e RIAOM

Partager cet article
Repost0
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, sur la base aérienne (BA) 188, les soldats du pétrole et du feu des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont travaillé de concert pour fournir le carburant nécessaire à l’entraînement d’un hélicoptère Panther.

 

Embarqué sur la frégate légère furtive Surcouf (FLF) qui croisait dans la région, l’hélicoptère a desserré sur la BA 188 bénéficiant ainsi de l’espace d’entraînement en 3 dimensions qu’offre Djibouti. Vers 13h, sur court préavis et aux ordres du directeur des vols (DV), un avitaillement selon la technique de moteur tournant rotor tournant (MTRT) a été mis en œuvre.

 

L’avitaillement MTRT est complexe. Ce savoir-faire spécifique doit être entretenu de façon régulière afin de maîtriser les procédures et de minimiser les risques notamment d’incendie. Grâce aux compétences acquises et préservées, les marins, les soldats du pétrole et du feu ont pu fournir le carburant nécessaire en moins de dix minutes en communiquant uniquement avec des gestes, en raison du bruit du rotor du Panther. Cette technique permet effectivement un gain de temps précieux mais nécessite une maîtrise totale pour être effectuée en toute sécurité.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo R. Veron - FFDjphoto R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:45
[Vidéo] MEDICHOS - Médecins du désert, médecins de guerre

 

08/06/2015 Loïc Picard  -  DICoD

 

Du 17 au 20 mai 2015, le Service de santé des armées (SSA) a organisé un exercice de médicalisation en milieu hostile (MEDICHOS) au profit d’une équipe médicale du centre médical interarmées (CMIA) de Djibouti. Réalisé en parallèle de l’exercice "KORON 2015", qui a vu plus de 600 militaires français et américains s’entraîner au combat en zone désertique, l’exercice MEDICHOS-Désert a permis au personnel médical de mettre en pratique leurs acquis avec la prise en charge de blessés en situation ’insécurité et de combat. Le tout, sous l’œil attentif des évaluateurs de l’Hôpital médico-chirurgical Bouffard.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA

photo EMA

 

05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), s’est rendu à bord de la frégate légère furtive de type La Fayette (FLF) Surcouf, engagée en soutien direct de la Task Force, afin de s’entretenir avec son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Le lendemain, la frégate a procédé à des entraînements conjoints avec la marine djiboutienne, dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150.

 

Le 29 mai 2015 au soir, le BCR Var et la FLF Surcouf, deux bâtiments français actuellement engagés dans les opérations de la CTF-150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés, ont organisé une rencontre à la mer, alors qu’ils patrouillaient tous deux dans le Golfe d’Aden. Le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150, s’est rendu à bord du Surcouf par hélicoptère et a été accueilli par son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Les deux officiers se sont entretenus sur les opérations en cours et ont pu échanger leur appréciation de la sécurité maritime régionale.

 

Cette rencontre à la mer a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à des manœuvres en hélicoptère de nuit. Le Panther du Surcouf a ainsi effectué plusieurs entraînements de treuillage et de guidage d’appontage en condition de visibilité limitée (Control Ship Approach).

 

Le lendemain, la frégate a reçu à son bord une équipe de visite de la marine djiboutienne, afin de procéder à des entraînements conjoints de visites d’embarcations. A l’instar de l’équipe française, les marins djiboutiens avaient au préalable suivi une formation de l’OTAN, facilitant ainsi la coordination et l’interopérabilité entre les deux équipes dans la mise en œuvre des procédures. Cet entraînement s’inscrit dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150, qui a pour mission de développer les échanges entre la Task Force et les pays voisins de sa zone d’opération. Celle-ci s’étend sur la partie Nord de l’océan Indien, en incluant le Golfe d’Oman, la mer d’Arabie et la mer Rouge, représentant ainsi 4,4 millions de km2, soit plus de huit fois la surface du territoire français métropolitain.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

 

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

photo EMAphoto EMA
photo EMAphoto EMA

photo EMA

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 30 mai 2015, une action de partenariat au profit des écoles d’application d’artillerie et de cavalerie a été menée par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) au centre d’entraînement et d’aguerrissement au désert (CECAD), puis en zone désertique et semi-montagneuse.

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a organisé un entraînement d’un mois permettant d’engager un groupement tactique interarmes dans un combat en zone désertique. Cette activité a permis également la constitution d’un sous groupement tactique interarmes mixte franco-américain et d’une compagnie d’appui également mixte. Cet entraînement a réuni environ 40 lieutenants des écoles d’application, 250 US Marines de la 24e MEU (unités expéditionnaires de Marines) et plus de 300 militaires du 5e RIAOM qui ont été engagés dans de nombreuses phases de combats et de tirs.

 

Le partenariat était articulé autour de 6 phases : une montée en puissance avec la mise en place d’un point logistique à Arta-plage, une phase d’aguerrissement, un déploiement en base avancée temporaire désert, une campagne de tirs, un exercice en terrain libre, puis une remise en condition du personnel.

 

Le service de santé des armées a conduit un exercice de médicalisation lors de la phase d’entraînement au combat en zone désertique permettant d’évaluer de façon réaliste le personnel de santé sur des techniques de prise en charge des blessés en situation d’insécurité (embuscades ou prises à partie).

 

L’action de partenariat a été particulièrement bénéfique, d’après les stagiaires qui se sont déclarés très satisfaits d’avoir pu développer leurs savoir-faire dans des conditions de situations dégradées, en agissant en « coalition ». Constat qu’ont partagé les autorités militaires, le général Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres, et le général Royal, commandant les écoles de Draguignan, qui ont assisté à de nombreuses phases d’entraînements de l’exercice Koron 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOM
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

Partager cet article
Repost0
28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 18 mai 2015, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le général de corps d’armée Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres (COMFT), venu notamment à la rencontre des militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM).

 

Le 16 mai 2015, le COMFT a été accueilli à la résidence du COMFOR, le général de brigade aérienne Montocchio, avant de s’entretenir avec le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM. Le reste de la journée était dédié aux présentations théoriques du régiment couplé à un focus sur le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Djibouti. Le lendemain, le COMFT s’est rendu sur le terrain où se déroulait une action de partenariat avec les écoles d’artillerie et de cavalerie, à l’occasion de l’exercice Koron 2015. Il a, à cette occasion, pu assister à des manœuvres de Close air support (CAS) réalisées par l’un des Mirage 2000 présents à Djibouti, des tirs au Mortier de 120 mm, ou encore visiter la base avancée temporaire « Désert ». Avant de repartir, le général Sainte-Claire Deville s’est entretenu avec M. l’ambassadeur de France.

 

Cette visite s’est enchaînée avec celle du général de brigade André, chef de la Division Equipement Maintenance du CFT, le 18 mai 2015. Ce dernier se rendait à Djibouti pour effectuer la première visite de conseil et d’assistance de deux formations Terre stationnées aux FFDj : le 5e RIAOM et la cellule maintenance du matériel terrestre (CMMT). Durant son séjour, il a ainsi constaté les méthodes et procédures mises en place afin d’assurer le suivi du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) mais également apporter son expertise afin de les optimiser.

 

Enfin, le général de brigade Royal, commandant les écoles militaires de Draguignan, s’est également rendu à Djibouti du 20 au 23 mai 2015 pour inspecter les élèves de l’école d’artillerie en formation à Djibouti. Il a pu observer de près le dispositif mis en place au profit de ses lieutenants pour valider leur formation théorique en zone désertique.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5 RIAOMphoto D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

Partager cet article
Repost0
21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

21/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant la deuxième quinzaine d’avril 2015, les fusiliers marins du détachement UNIFUSIL de la base navale des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont constitué une équipe de protection embarquée (EPE) à bord du navire sismique Oceanic Challenger,lors de son passage dans le golfe d’Aden.

 

Un détachement de 6 fusiliers marins des FFDj ont embarqué pour 6 jours sur le navire sismique, afin de dissuader toute attaque de piraterie dans une zone maritime sensible, qu’il s’agisse d’actes délibérés d’organisations criminelles ou de pêcheurs à la recherche d’argent et de biens.

 

L’EPE, dont la mission est exclusivement défensive, s’est concentrée sur l’observation de l’environnement maritime et la protection du bâtiment pour garantir sa sécurité, en adaptant sans cesse son attitude aux situations et à l’environnement, notamment climatique.

 

Cet engagement opérationnel participe au maintien des capacités de l’EPE à intervenir en toutes circonstances dans le respect des procédures en vigueur. L’implication personnelle et collective des fusiliers marins a également largement contribué à la réussite de la mission. La prochaine EPE est prévue en juin 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:55
Chronique culturelle du 20 mai 2015 - SHD

 

source SHD

 

20 mai 1217 : seconde bataille de Lincoln (Angleterre). Défaite du capétien Louis VIII dit le Lion (père de Saint Louis et fils de Philippe Auguste), entrainant la perte de la couronne d’Angleterre. Arrivé en Angleterre un an auparavant parce que les barons anglais ne veulent plus de leur roi (Jean sans terre), il est acclamé roi d’Angleterre à Londres (1216). Constatant un an plus tard qu’il n’est pas suffisamment maniable, les barons le boutent hors du pays.

 

20 mai 1896 : Djibouti devient une colonie française. Sous le nom officiel de Côte française des Somalis et dépendances (Obock, Tadjoura, Gobad, Goubbet, Danakils) la colonie est créée et placée sous l’autorité du Ministre de France à Addis Abeba (Ethiopie).

 

20 mai 1940 : campagne de France. Rommel prend Arras et Guderian atteint la Manche à Noyelles : les forces alliées sont coupées en deux.

 

20 mai 1941 : les parachutistes allemands sautent sur la Crète. L’opération Merkur est déclenchée au matin avec le largage de 17 000 parachutistes sur trois aérodromes de l’île. La bataille de Crète durera deux semaines. Elle se solde par une victoire allemande mais au prix de lourdes pertes qui dissuaderont l’état-major allemand de tenter à l’avenir une opération aéroportée d’une telle envergure.

 

20 mai 1969 : fin de la bataille d’Ap Bia (Vietnam). Victoire sur le terrain, défaite dans les médias. L’aviation ainsi que l‘infanterie US et sud-vietnamienne donnent l’assaut final à la colline d’Ap Bia où sont solidement retranchés les derniers défenseurs nord-vietnamiens. Les américains perdent une compagnie et ont plus de 300 blessés alors que les défenseurs sont anéantis (630 tués et un nombre indéfini de blessés). Cette bataille apparait à l’opinion publique américaine comme une boucherie (Ap Bia devint la bataille de hamburger Hill !) lorsque les médias s’en font l’écho. Critiquée par des sénateurs US, l’opération initiale visant à causer un maximum de pertes chez les nord-vietnamiens, si elle réussit en partie sur le terrain, est perdue médiatiquement aux USA, l’état-major ne parvenant pas à rétablir les faits et surtout à les remettre en perspective.

Partager cet article
Repost0
13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 18:50
photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mai 2015, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR FFDj), a rencontré Monsieur Pedro Morenés, ministre de la défense espagnol.

 

Le général Montocchio, accompagné du colonel Leverrier, commandant de la base aérienne (BA) 188, a accueilli le ministre espagnol, alors que ce dernier effectuait une visite auprès des forces armées espagnoles participant à l’opération Atalante et actuellement installées sur la zone opérationnelle de la base aérienne 188. En effet, les FFDj apportent un soutien logistique aux forces engagées dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie.

 

Par ailleurs, cette visite s’inscrivait dans le contexte de la prise de commandement par l’Espagne de l’opération européenne de lutte contre la piraterie, succédant ainsi à la Suède. La veille avait eu lieu le transfert d’autorité entre le vice-amiral Jonas Haggren et le contre-amiral Alfonso Gomez Fernandez de Cordoba.

 

La qualité des relations en matière de défense entre la France et l’Espagne a récemment été mise à l’honneur dans le cadre d’un déplacement à Madrid du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, le 26 avril 2015. Quelques mois plus tôt, le 10 décembre 2014, à Paris, le général d’armées Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, avait salué l’excellence de la coopération entre nos deux pays en recevant son homologue, l’amiral Fernando Garcia Sanchez.

 

Que ce soit dans un cadre bilatéral ou multilatéral, l’Espagne fait partie de nos partenaires majeurs en opération. Présente au Liban depuis 2006 au titre de la force intérimaire des Nations Unis au Liban (FINUL), l’Espagne a été, dès janvier 2013, le premier pays déployé au Mali en appui de la force Serval. Toujours présentes dans la région sahélo-saharienne où elles soutiennent actuellement la force Barkhane et la MINUSMA, les forces espagnoles sont également engagées dans l’opération EUTM Mali. Sensibles aux enjeux sécuritaires liés à la menace terroriste, les forces espagnoles soutiennent également la lutte contre Daech au sein de la coalition. Enfin, avec un appui aérien apporté à la force Sangaris et une participation aux missions européennes EUFOR RCA, puis EUMAM RCA, les forces espagnoles sont présentes à nos côtés en république Centrafricaine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

07/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 avril 2015, les artilleurs et sapeurs issus du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) qui composaient la 6e compagnie d’appui (CA), ont achevé leur mission au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces cinq derniers mois, la 6e CA a intégré des unités d’artillerie et du génie provenant du 1er Régiment d’Artillerie (RA), du 3e Régiment d’Artillerie de Marine (RAM), ainsi que du 19e Régiment du génie (RG) et du 1er Régiment Etranger du génie (REG). Ces différentes unités ont permis à la 6e CA de mettre en évidence la variété des missions qu’elle est en mesure d’exercer.

 

Dès son arrivée à Djibouti, la section génie Travaux du 19e RG a réalisé trois chantiers majeurs, dont le plus marquant restera celui du site du Mont Bernard, dédié à la mémoire de l’administrateur Bernard mort héroïquement à Djibouti il y a 80 ans . La section y a créé une piste d’accès, une zone de stationnement et a réhabilité les lieux en souvenir de l’administrateur et des dix-sept gardes somaliens tombés à ses côtés.

 

La section génie combat du 1er REG a effectué un mandat très complet. Elle a systématiquement participé aux missions interarmes en appui des sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), notamment lors de l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri avec le BPC Dixmude. Elle a également participé à des chantiers d’espaces dédiés au tir. Les soldats ont notamment aménagé des bastion walls à la force des bras, au dépôt de munitions, et ont dépollué un pas de tir. Cela leur a permis de pouvoir réaliser différents tirs à l’explosif, validant des savoir-faire difficilement exécutables en métropole.

 

Enfin, la compagnie a terminé son mandat en effectuant des patrouilles nomades mixtes avec les forces armées djiboutiennes. Pendant son mandat, la 6e CA aura ainsi appuyé l’intégralité des unités du 5e RIAOM.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:45
NATO and the Djibouti consolidate their cooperation

 

24 April 2015 by NATO Support and Procurement Agency

 

NATO and the Republic of Djibouti have enhanced their cooperation, by concluding on 22 April an agreement to establish a NATO liaison office in Djibouti in support of the Alliance's counter piracy operation, Ocean Shield, in the Gulf of Aden.

 

NATO Deputy Assistant Secretary General for Operations, Ambassador Francesca Tardioli, and the Republic of Djibouti's Minister of Foreign Affairs, H. E Mahmoud Ali Youssouf, signed the agreement.

 

The establishment of a liaison office will facilitate greater operational, logistical and administrative coordination. It will also provide the basis for further dialogue between NATO and the Republic of Djibouti on potential partnership activities in areas of common and mutual interest, including the maritime dimension, NATO said. Djibouti is an active regional partner in the international efforts to prevent and deter the threat of piracy. It is also a strong supporter of the NATO Ocean Shield operation.

 

Ocean Shield was first established in August 2009 and has been subsequently renewed. The current mandate will run until the end of 2016. Since the launch of Ocean Shield, NATO has been working in close cooperation with other actors in the region including the European Union’s Operation Atalanta, the US Combined Task Force 151 and individual country contributors. No successful pirate attacks have been conducted in the area of operation of Ocean Shield since May 2012.

 

The President of Djibouti, H.E. Ismail Omar Guellah visited NATO HQ on 5 March 2014 and met with former NATO Secretary-General Anders Fogh-Rasmussen.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:55
70 ans des combats de la pointe Grave

 

26/04/2015 armée de Terre

 

70 ans après la libération de la poche de Royan, le 18 avril 2015, une cérémonie a été commémorée en présence de nombreux anciens et d’un détachement du 1er régiment d’infanterie de marine (1e RIMa).

 

Parmi ces anciens, l’adjudant-chef Housseim Karie Elmi est venu spécialement de Djibouti pour témoigner de cet événement en représentant du bataillon de marche Somali qui avait participé à la libération de la poche de Royan au sein du détachement d’armée de l’Atlantique.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 mars, dans le cadre de ses actions de coopération militaire bilatérale, la France a délivré gratuitement 20 tonnes de carburant de navigation au navire de débarquement La Dague de la Marine nationale djiboutienne.

 

Un détachement de liaison du service des essences des armées et la base navale des FFDJ a livré ce carburant, en liaison avec un coopérant de la Marine française inséré au sein de la Marine nationale djiboutienne.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Arrivé en octobre 2014, le 2e escadron du 1er régiment de spahis a achevé sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prédilection : le désert.

 

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectué un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Les spahis ont ainsi pu s’élancer à l’assaut de la mythique « voie de l’inconscient » (parcours commando à flanc de falaise) et apprendre à survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont réalisé des manœuvres avec véhicules blindés avec les groupements d’application des écoles de cavalerie et d’infanterie  françaises en entraînement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant (secourisme et technique d’intervention opérationnelle rapprochée) mais également en s’engageant sur  l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants « Wakri 15 ».

 

L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont été confiées dans l’environnement hostile du désert djiboutien. Grâce à ces conditions d’entraînement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux préparé à faire face aux futurs défis qui lui seront assignés.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À la suite d’une importante catastrophe naturelle, qui a entraîné de lourds dommages et l’infiltration de bandes armées, la décision d’évacuer nos ressortissants est prise : l’exercice Wakri 2015 commence.

 

Les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’École navale débarquent sur la plage d’Arta de Djibouti en hélicoptère ou en engins amphibies.

 

Ils sont intégrés à un dispositif interarmées où l’armée de Terre et la Marine vont mener des actions sur terre, en mer et dans les airs.

 

Les élèves sont répartis en 8 escouades, dirigées par un élève motivé par le métier de commando. Un sous-lieutenant de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr tient le role d’adjoint et un médecin des armées assure le soutien santé de chaque groupe.

 

Les « fanas commandos » sont testés sur leur sens du commandement, leur capacité à organiser leurs équipes en fonction de leurs missions, et leur lucidité en conditions dégradées. L’enjeu est de taille car l’évaluation finale conditionnera la possibilité de vivre leur passion.

 

Les équipes arpentent sous un soleil de plomb le relief lunaire. Les esprits s’échauffent et le discernement est mis à l’épreuve. Cependant, tous sont acteurs de la réussite de leur chef, et ils doiventaller au-delà de leurs motivations. Si bien que l’élan ne peut rester intact que si une dynamique commune s’installe. Les douleurs musculaires, la soif et la fatigue oppressent tous les organismes ; c’est là que le chef doit galvaniser ses troupes, leur donner la force d’avancer pour accomplir leur tache. L’entraide et la cohésion deviennent des armes bien plus précieuses que tous les fusils d’assauts portés par les élèves.

 

Cet entraînement permet au futur chef de comprendre l’importance d’être un vrai leader. Il doit avant tout chercher à valoriser les qualités de ses équipiers tout en favorisant le repos des personnes en difficulté. Au cours de l’exercice, les fatigues physique et psychique s’intensifient et le chef doit être pour ses hommes une figure de confiance, car dans un futur proche,  en opérations, ils n’auront pas le droit à l’erreur.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

07/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Après avoir participé avec le BPC Dixmude et la FLF Aconit à l’évacuation d’une centaine de ressortissants de plusieurs nationalités des villes d’Aden et Balhaf, au Yémen, le patrouilleur hauturier L’Adroit a repris sa mission d’escorte au profit des réfugiés djiboutiens. Placé sous le contrôle opérationnel du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), le bâtiment de la Marine nationale a repéré dimanche 5 avril dans la soirée, à l’est d’O’Bock, un boutre se dirigeant vers Djibouti.

 

Ce navire naviguait avec à son bord 92 Djiboutiens, mais également 27 Yéménites, 13 Saoudiens, 4 Kenyans, un Ethiopien, un Somalien et une Française. Tout en escortant ce boutre, L’Adroit a contacté les autorités djiboutiennes qui ont affrété un de leurs patrouilleurs pour prendre le relai jusqu’au port de Djibouti.

 

Lundi 6 avril, en début de matinée, c’est un autre boutre, parti la veille du port yéménite al-Moka avec 156 personnes à son bord, dont deux Français, qui a été escorté par le patrouilleur de la Marine nationale, en collaboration avec la Marine djiboutienne. L’Adroit y a transféré son équipe médicale en milieu de matinée afin de prendre en charge des passagers malades. Les réfugiés ayant quitté le Yémen sont arrivés à Djibouti en début d’après-midi.

Partager cet article
Repost0
4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice WAKRI 15, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe Jeanne d'Arc ont conduit un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées. Les forces américaines basées au Camp Lemonnier ont également participé à cet entraînement.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent alors des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

L’exercice s’est axé autour du regroupement, de la protection et de l’évacuation de ressortissants français en voyage touristique dans un pays fictif. Les chalands du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont embarqué des militaires du 5e régiment interarmées d’Outre-mer, qui formaient un Groupement Tactique Embarqué (GTE). Ils ont organisé un état-major à bord du Dixmudepour conduire l’opération d’évacuation des ressortissants puis, par la suite, les militaires français ont débarqué sur les côtes pour aller récupérer les ressortissants. Un sous groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre a également participé à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Gazelle, afin d’appuyer les troupes au sol.

 

Les militaires mobilisés ont multiplié les manœuvres pour rechercher et sécuriser les touristes, qui ont pu être évacués des zones sensibles et embarqués sur le Dixmude. Pour réussir cette mission, il a fallu conduire des actions de recherche de renseignements, réaliser des évacuations sanitaires, faire face à des embuscades, dans un contexte réaliste simulé pour l’exercice.

 

Militaires français et américains ont ainsi confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat avec le souci permanent de remplir la mission. Au terme de l’exercice, le groupe Jeanne d’Arc a alors pu observer une relâche de deux jours avant de poursuivre sa route vers la mer du Japon.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

Partager cet article
Repost0
4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’exercice Wakri, l’enseigne de vaisseau Romain se remémore, lors de sa séance d’acclimatation nécessaire à la préparation physique face aux conditions climatiques difficiles de Djibouti, les propos du capitaine de vaisseau de Briançon, commandant le BPC Dixmude et le groupe Jeanne d’Arc. Ce nageur de combat et ancien commandant du commando Hubert avait en effet demandé aux marins "Où étiez-vous dans votre tête quand vous courriez sur le pont d'envol ? Moi, quand je me prépare à aller à Djibouti, dans la tête j'y suis déjà, je suis sur le terrain avec mes hommes"

 

Ces propos résonnent dans la tête de Romain et dans celle des marins présents. Issu de la promotion 2012 de l’Ecole Navale, Romain est aujourd’hui sur le sol de Yellowland, et cela fait des heures qu’il marche avec son groupe sous un soleil de plomb et qu’il subit la rudesse des éléments. Habitué à celle de la mer et à l’épreuve de la tempête, la réalité du terrain djiboutien s’impose à lui, et cela ne se prépare pas à la légère.

 

"Il faut vous demander comment vous réagiriez face à un événement. Se mettre en situation, avant une action, c'est vital pour bien se préparer moralement". Ces phrases prennent tout leur sens lorsque plus tard, en plein milieu de nuit, Romain et son groupe sont pris à partie dans une embuscade. Ils sont dans un virage dans une zone découverte. Les premiers coups de feu détonnent. Les forces adverses, simulées pour l’exercice, sont à un point de positionnement en hauteur et avaient une vue idéale sur la progression du groupe de Romain. Cela dure dix minutes interminables avant de pouvoir décrocher vers un point de repli à 200m de là. Dix minutes pendant lesquelles des hommes de son groupe ont été blessés.

 

Après une longue attente en silence, la marche reprend vers une zone identifiée à 5 km de là. L’objectif est de pouvoir établir un bivouac et surtout de pouvoir effectuer au lever du jour une évacuation sanitaire des blessés via hélicoptère. La progression est longue, il fait nuit noire maintenant, la lune a disparu depuis une heure. Romain a tout le temps de méditer les paroles du commandant. "Avez-vous déjà pensé à ce qui peut vous arriver en tant que militaire ? Aller au combat, risquer sa peau et celle de ses hommes, donner la mort. Vous êtes de futurs chefs. Etre militaire, c'est se sacrifier, et quand je dis se sacrifier, je ne parle pas que de l'aspect "donner sa vie", je parle aussi du sacrifice quotidien. Vous devez vous y préparer". Après cette première journée d’exercice, ces paroles prennent tout leur sens.

 

L’exercice se poursuivra avec une seconde mission pour Romain et son groupe, mais déjà la réalité du terrain aura marqué les esprits et rappelé à tous leur métier premier. "L'exercice Wakri : 4 jours pour montrer que vous êtes militaires, 4 jours pour réfléchir à votre condition de militaire".

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme chaque année, l’hôpital médico-chirurgical militaire français (HMC) Bouffard, situé à Djibouti a dressé son bilan d’activités.

 

L’Hôpital Médico-Chirurgical Bouffard est une formation des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) composée de personnel médical du service de santé des armées françaises. Sa mission principale est le soutien santé des membres des FFDj et de leurs familles. L’HMC Bouffard assure également une mission complémentaire de soutien du personnel des Forces Armées djiboutiennes (FAD) et de la gendarmerie locale. Selon les disponibilités, elle soigne aussi la population djiboutienne dans le cadre de l’aide médicale aux populations.

 

Pour l’année 2014, ce sont plus de 7 500 journées d’hospitalisation en médecine, chirurgie et réanimation qui ont été réalisées sur plus de 2 000 patients. Le service des urgences a accueilli, quant à lui, environ 4 400 patients. Enfin, les domaines spécialisés (soins dentaire, chirurgie, ORL, psychiatrie, anesthésie) totalisent près de 10 000 consultations. La majorité des interventions se sont faites au profit des militaires et civils djiboutiens (88% des journées d’hospitalisation et 61% des consultations).

 

Par ailleurs, l’HMC Bouffard contribue à la formation des futurs médecins djiboutiens en les accueillant pour des périodes de stage au sein de ses différents services. L’an passé, 30 externes djiboutiens ont ainsi été formés. En 2016, l’HMC Bouffard sera rétrocédé à l’Etat djiboutien, selon le traité de coopération en matière de défense en vigueur entre la France et Djibouti. Le soutien médical des FAD sera alors pris en compte par le nouvel hôpital militaire djiboutien.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

Partager cet article
Repost0
25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:45
photo ADC H. Receveur - BA188

photo ADC H. Receveur - BA188

 

25/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 12 mars 2015, deux membres du personnel du Détachement de Liaison du Service des Essences des Armées (DL-SEA) de Djibouti ont participé à une série d’exercices conjoints entre la composante aérienne des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et l’US Air Force, sur le site djiboutien du grand Bara.

 

Ces exercices avaient pour objectif de renforcer l’interopérabilité et la capacité d’engagement conjoint de forces dans le cadre d’une opération de récupération d’un pilote éjecté. Le scénario prévoyait une intervention en territoire ennemi, pendant laquelle un binôme du DL-SEA devait assurer le ravitaillement des hélicoptères.

 

Il a fallu tout d’abord augmenter la capacité de parcours des aéronefs. L’avion de transport C130 de l’US Air Force a servi de  station-service pour ravitailler deux hélicoptères français (un Puma de l’escadron de transport 88 et une gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre), et deux hélicoptères Black-Hawk appartenant aux forces américaines. Trois hélicoptères, le Puma français et les deux Black-Hawk américains, ont été ravitaillé selon la technique de moteur tournant rotor tournant, qui permet un gain de temps précieux. Le matériel adapté à ce contexte d’engagement et la maîtrise des procédures en vigueur pour prévenir les risques potentiels liés à ce type de manœuvre  (présence de matière inflammable, souffle puissant provoqué par le rotor) ont permis d’assurer la mission en toute sécurité.

 

Cet exercice conjoint a permis de comparer les procédures des deux pays et de renforcer la connaissance mutuelle dans les domaines des techniques pétrolières opérationnelles.

 

En conformité avec le traité de coopération en matière de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo ADC H. Receveur - BA188photo ADC H. Receveur - BA188
photo ADC H. Receveur - BA188

photo ADC H. Receveur - BA188

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories