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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Conseil de défense du 25 septembre 2014

 

25 Septembre 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni le 25 septembre un Conseil restreint de défense consacré à la sécurité du territoire national et à la protection des ressortissants et des intérêts français à l’étranger ainsi qu’à l’évolution de la menace que représentent le groupe terroriste Daech et les groupes qui se réclament de lui.

 

La France toute entière est en deuil après l’exécution barbare de notre compatriote Hervé GOURDEL. Ce crime ne saurait rester impuni. Dans ces circonstances tragiques, l’unité nationale est un impératif. A des individus et à des groupes qui cherchent à nous affaiblir en nous divisant, nous devons opposer la force de notre cohésion et la réaffirmation de nos valeurs.

 

Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports. La loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme en cours d’adoption au Parlement permettra, dans le respect des libertés, de contrer plus efficacement encore la menace des combattants étrangers.

 

Afin d’apporter une réponse efficace et coordonnée à la menace terroriste, la France est en contact constant avec ses partenaires européens et internationaux. Elle sait pouvoir compter sur la solidarité, leur soutien et leur mobilisation. Le Président de la République a salué la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l’annonce de l’enlèvement d’Hervé GOURDEL et qui se sont engagées à retrouver les auteurs de son assassinat.

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution importante afin de renforcer la cohérence de l’action internationale contre les combattants étrangers. La France est prête à apporter son soutien à tous les Etats qui en feraient la demande afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures nécessaires.

 

Le groupe terroriste Daech poursuit ses actes de terreur en Irak. En Syrie, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir face à une nouvelle offensive.

 

Dans le cadre d’une coalition de plus en plus large, la France poursuivra son action en soutien des autorités irakiennes dans le cadre qui a été fixé afin d’affaiblir le groupe Daech et permettre le retour à la stabilité et à la sécurité dans le pays. Elle poursuivra également et intensifiera son soutien aux forces de l’opposition syrienne qui combattent aujourd’hui les groupes jihadistes.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:55
Remise de décoration à l’hôtel de la Marine

 

 

25/09/2014 Sources : Marine nationale

 

L’amiral Rogel est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur, « une distinction collective pour la Marine »

 

Mercredi 24 septembre à l’hôtel de la Marine, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a présidé une cérémonie de remise de décoration pendant laquelle il a procédé à l’élévation de l’amiral Bernard Rogel chef d’état-major de la Marine, à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur.

 

Au cours de cette cérémonie le ministre, le général d’armée Jean-Louis Georgelin, grand chancelier de la légion d’honneur, chancelier de l’ordre national du mérite et le chef d’état-major de la marine ont ensuite remis 27 décorations à des marins et personnels civils de la Marine.

 

Le Ministre a honoré le mérite de tous les décorés en saluant en eux et les forces de la Marine qu’ils représentent « ceux qui sont au rendez-vous des défis de notre pays, pays qui exerce la réalité de sa  puissance avec une marine hauturière.

 

L’amiral Rogel dans son adresse au ministre, l’a remercié pour « cette distinction qui est une récompense collective de la Marine ». Se tournant vers les nouveaux décorés, il a tenu à souligner toute leur abnégation pour leur engagement au service de leur nation en s’inclinant devant  la force que leur procure, le soutien de leurs familles.

Remise de décoration à l’hôtel de la MarineRemise de décoration à l’hôtel de la Marine
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:56
Irak: la France déterminée à poursuivre ses frappes contre l'EI

 

PARIS, 24 septembre - RIA Novosti

 

Les avions de combat français poursuivront, dans les jours qui viennent, leurs frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, cité par les médias locaux.

 

"Nous sommes dans la coalition, nous avons été appelés par les autorités irakiennes, en appui aérien à leurs actions militaires au sol menées par les forces irakiennes et du Kurdistan, et donc nous accomplirons notre devoir", a indiqué le ministre, ajoutant que "nous continuerons les frappes dans les jours qui viennent, bien évidemment."

 

Selon le ministre, les avions de combat français poursuivent leurs "missions de surveillance et d'identification" pour "repérer des cibles de nature à empêcher, enrayer, les forces de l'État islamique, et permettre aux forces au sol de reconquérir du terrain".

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:30
Jihadistes présumés libérés: Le Drian critique une initiative malencontreuse d'Ankara

 

24 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a critiqué mercredi une initiative malencontreuse d'Ankara, après l'arrivée à l'aéroport de Marseille (France), sans être inquiétés, de trois présumés jihadistes français en principe attendus à Paris.

 

Parlant à la radio France Info de cafouillage, de couac, M. Le Drian assure qu'une solution sera vite trouvée, mais que l'initiative des autorités turques de changer (les jihadistes) d'avion a été malencontreuse.

 

Il a cependant reconnu qu'il y avait eu une défaillance du système de lecture des passeports à Marseille.

 

Il y a manifestement un gros cafouillage mais il est en grande partie dû aux difficultés, à l'absence de très bonne collaboration avec les services turcs. Ce cafouillage montre qu'il faut renforcer les relations, les méthodes et les actions avec les autorités turques, a dit le ministre.

 

Trois présumés jihadistes français de retour de Syrie via la Turquie sont rentrés mardi en France sans être inquiétés, alors que le ministère de l'Intérieur les attendait de pied ferme. Il avait même annoncé leur arrestation à l'aéroport parisien d'Orly, alors qu'ils ont débarqué à Marseille.

 

Parmi les trois hommes, se trouve le mari de Souad Merah, la soeur de Mohamed Merah, un jeune Toulousain, tué par la police en mars 2012 après avoir mené plusieurs expéditions au cours desquelles il avait tué sept personnes, dont plusieurs enfants dans une école juive.

 

Il n'empêche, a noté M. Le Drian, que depuis plusieurs jours, on arrête tous les jours des individus suspectés d'être dans ces filières jihadistes, ils sont arrêtés, mis en garde à vue, judiciarisés.

 

La vigilance est de tous les instants, selon lui.

 

Relancé sur une défaillance technique du système Cheops (Circulation hiérarchisée des enregistrements opérationnels de la police sécurisés), il a acquiescé : Il y a eu une panne à Marseille, je le sais.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:54
Commémoration du 70ème anniversaire de la libération de Brest

 

20/09/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 19 septembre 2014, le ministre de la défense, M. Jean-Yves Le Drian, s'est déplacé à Brest pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération de la cité du Ponant et la reddition des troupes allemandes, après six semaines de siège et de combats intensifs.

 

Le ministre de la défense a rencontré l'équipage du chasseur de mines tripartites l'Aigle.

 

Du 9 au 22 mai 2014, les chasseurs de mines tripartites aigle et Cassiopée ont été intégrés au standard NATO mine counter mesure group, force permanente de guerres des mines opérant en Baltique. En complément des missions de neutralisation des munitions résiduelles des deux guerres mondiales en mer baltique, ils ont ainsi participé aux mesures dites de "réassurance" mises en œuvre par l'OTAN afin notamment de renforcer la surveillance et la défense des espaces aériens et maritimes roumain, polonais et des pays Baltes.

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:45
12ème UED: Le Mali à l’honneur à travers Karim Kéïta

 

22 Septembre malijet.com

 

Le Mali était à l’honneur à Bordeaux pendant les journées de l’Université d’été de la Défense de Bordeaux. En effet, le président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale française a invité son homologue de l’Assemblée Nationale du Mali, l’Honorable Karim Keita, à participer du 8 au 9 septembre à cette douzième édition dédiée à l’Armée de l’Air.

 

Le Maire de Bordeaux Alain Juppé et le Président du Conseil Régional d’Aquitaine, Alain Rousset, ont chaleureusement accueilli les invités. A noter aussi la présence de Jean Yves le Drian, Ministre de la Défense français, qui n’a pas manqué de souligner, dans son discours, la pertinence du thème de cette Université à savoir «Agir et réagir» au regard du contexte de crises multiformes dans lesquelles la France intervient en tant que locomotive au sein de l’Union Européenne.

 

Cette Université d’été, à l’instar des autres, avait pour objectif de réunir le monde de la défense, à savoir industriels privés tels que Dassault Aviation, les PME, les armées, le Ministère de la Défense, les parlementaires (Patricia Adam Députée du Finistère et Présidente de la Commission Défense) Sénateurs, décideurs européens et partenaires étrangers pour préparer l’avenir en étant proactifs. L’Université d’été représente le moment privilégié pour approfondir la réflexion, la collaboration et le partenariat.

 

Cette année, une place particulière a été donnée aux Africains et c’est dans ce cadre que l’Honorable Karim Keita, Président de la Commission Défense du Mali, était présent de même que ses pairs du Niger, du Burkina Faso ainsi que le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, ancien Ministre des Affaires Etrangères  et Président de l’Institut Panafricain de Stratégie (IPS).

 

L’Université d’été c’est aussi le lieu de montrer par des démonstrations sur une base militaire aérienne que malgré la crise, l’industrie militaire française reste compétitive, innovante et experte. Le Président de la Commission Défense a participé à ces expositions dynamiques qui démontrent l’aptitude des armées à conduire, en temps réel, leurs missions sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

En plus des expositions, des forums, des ateliers et plénières ont ponctué le rythme de cette douzième Université d’été auxquels l’Honorable Keita a pris part. Il a participé notamment àl’atelier : Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye, Mali, Centrafrique perspectives de dix ans d’engagement. Cet atelier était co-présidé par Jean Louis Carrere, Sénateur, Président de la Commission Affaires Etrangères et de la Défense Nationale, et Philippe Nauche Député, Vice-président de la Commission Défense. L’objectif de cet atelier fut de tirer les leçons et faire un effort de prospective pour anticiper les évènements. La plupart de ces interventions françaises ont été déclenchées dans l’urgence sans concertation véritable et une préparation opérationnelle suffisante.

 

L’honorable Karim Keita a pris la parole plusieurs fois durant cet atelier pour mettre l’accent sur la nécessité de nouer un véritable partenariat entre le Mali et la France, il a notamment évoqué l’idée de forces spéciales maliennes : «il nous faut des forces spéciales dans l’esprit du commando Kieffer comme ce fut le cas chez  vous pendant la deuxième guerre mondiale». Il a expliqué les difficultés au sein des forces armées maliennes, notamment sur le plan du renseignement et de l’anticipation. Il a, en outre, saisi cette occasion pour remercier et saluer la France pour son intervention au Mali : «Je profite de cette opportunité d’être dans la même salle que différents chefs d’état-major, de directeurs centraux ainsi que de collègues parlementaires pour remercier la France pour  son action salutaire au Mali».De leur côté, les Français se disent prêts à poursuivre leur mission au Mali à travers Barkhane et sont satisfaits de la décision prise en janvier 2013 d’intervenir pour stopper l’avancée des groupes terroristes.

 

L’honorable Karim Keita a aussi participé au Forum sur la problématique du Golf de Guinée et la prévention des conflits. Cette région dispose de ressources pétrolières, minérales et halieutiques importantes ; cependant des multiples menaces entrainent une forte insécurité. Lors des échanges, l’Honorable Karim Keita a mis en exergue la nécessité de renforcer les armées africaines pour qu’elles puissent assurer la sécurité sur le continent ainsi que les architectures sécuritaires notamment en les dotant de moyens tels que des documents d’identités sécurisés ainsi que des solutions biométriques pour le contrôle des frontières. Pour le Président de la Commission Défense une «AFIS» police peut se révéler plus efficace que des armes dans la lutte et la prévention du terrorisme.

 

Avant de se rendre au siège d’Interpol à Lyon, le Président de la Commission Défense s’est rendu à l’Ecole de Guerre de Paris pour y rencontrer deux Maliens qui y poursuivent une formation. Il s’agit des Colonels Abass Dembélé et Elisée Dao.

 

Source : Commission de défense de l’Assemblée Nationale

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
photo MinDef FR

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16-09-2014 Par Alexandre Buccianti correspondant au Caire -  RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a effectué une visite de deux jours en Egypte au cours de laquelle il s’est longuement entretenu avec son homologue égyptien le général Sedki Sobhi. Mardi, Jean-Yves Le Drian a été reçu par le président Abdel Fattah al-Sissi. C’est la première visite d’un ministre français de la Défense en Egypte depuis la chute de l’ex-président Moubarak.

 

La visite de Jean-Yves Le Drian n’aura pas permis de lever les réserves égyptiennes sur la coalition internationale contre le mouvement de l’Etat islamique. Principale cause de défiance égyptienne, la position de la coalition sur la Syrie qui considère le régime Assad et l’Etat islamique comme des mouvements terroristes d’égale importance.

 

Le Drian a par contre trouvé des oreilles plus réceptives sur le chaos en Libye considéré par Paris et Le Caire comme une menace directe à leur sécurité. Le ministre français a souhaité que l’ONU parvienne à élaborer une feuille de route pour restaurer l’ordre en Libye.

 

Le Caire comme Paris reconnaissent le gouvernement réfugié à Tobrouk comme seul pouvoir légal. Pour ce qui est des relations bilatérales, Le Drian a souligné la confiance et la coopération qui règnent entre les deux parties sur les questions d’armement. L’Egypte a récemment commandé quatre corvettes à la France pour une valeur de 900 millions d’euros. Le Caire a aussi acheté des blindés légers Renault pour la police et l’armée.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:58
photo MinDef FR

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16/09/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

En voyage aux Émirats arabes unis et en Égypte, le ministre de la Défense n'a qu'un seul pays en tête : la Libye, où les djihadistes prolifèrent.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a assisté lundi matin aux "premiers" (à tout le moins, telle est la version officielle) décollages de Rafale pour des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, afin de les médiatiser avant l'ouverture de la conférence de Paris au ministère des Affaires étrangères. Ces décollages de la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, n'ont pas de signification opérationnelle particulière mais leur annonce peu après 7 heures a permis une opération de communication politique et diplomatique supplémentaire.

L'état-major des armées a pour sa part détaillé l'opération en fin de journée. La France dispose à al-Dhafra de six Rafale, d'un avion ravitailleur Boeing C-135 et d'un avion de reconnaissance Atlantique de la marine nationale. Le dispositif demeure donc des plus modestes. C'est d'ailleurs celui qui est présent en permanence aux Émirats en vertu des accords avec ce pays. Aucun renfort n'a été mis en place à ce jour.

 

Spirale de la défaite

La visite de Le Drian aux Émirats arabes unis, puis au Caire lundi soir, n'est pas seulement consacrée au problème de l'État islamique et du terrorisme sur le territoire syro-irakien. En réalité, le ministre de la Défense est actuellement très préoccupé par un autre problème : celui de la Libye. Il l'avait évoqué la semaine dernière dans un discours remarqué. On insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement d'un sanctuaire djihadiste au sud de la Libye, déjà installé mais encore embryonnaire : "du Waziristan (ouest du Pakistan) au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d'une zone à l'autre. Nous n'en sommes pas là encore, mais notre rôle est de les réduire, de les isoler les uns des autres, de nous renforcer sur leurs points faibles et de les faire entrer dans la spirale de la défaite. C'est bien pour cela que nous nous intéressons à la Libye !" À ce jour, ce pays qui a sombré dans l'anarchie est utilisé par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali ou encore en Algérie.

 

Demande d'assistance

À deux reprises entre le 18 et le 25 août derniers, un événement considérable s'est produit : sans en avoir informé leurs alliés occidentaux, et notamment pas les Américains, les armées de l'air des Émirats et de l'Égypte ont conjointement lancé des raids secrets contre la Libye.

Les services de renseignements américains et français, pour ne citer qu'eux, n'ont pas manqué une miette de ces épisodes. Ils ont notamment assisté avec un certain étonnement au décollage des appareils des Émirats, à leurs ravitaillements en vol et au succès de leurs missions. À Paris, on se dit convaincu que ces deux pays seraient disposés à prêter main forte à la France pour sécuriser le sud de la Libye, qui inquiète tous ses voisins. Voyageur inlassable dans cette partie du monde, le ministre de la Défense a insisté auprès du chef de l'État François Hollande sur l'attention qu'il faut porter aux alertes lancées par les autorités frontalières de la Libye et singulièrement celles du Tchad, de la Tunisie et de l'Algérie. Il devait s'entretenir précisément de cette situation lundi soir avec le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'État égyptien.

Charles de Gaulle expliquait dans Mémoires de guerre à propos de son départ pour l'armée du Levant en 1929 : "Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Il ajoutait : "Je savais qu'au milieu de facteurs enchevêtrés une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." Depuis 85 ans, les choses ont-elles changé ? De ce point de vue, pas vraiment !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:55
Formation des futurs experts en technologies de l’information

 

15/09/2014 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et John Chambers, Président de CISCO, assisteront à la signature de la Chaire « Internet of Everything »  entre l’École polytechnique et CISCO, le 18 septembre 2014 à 8h15 à l’Hôtel de Brienne (Paris)

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense s’entretiendra avec John Chambers, Président de Cisco, le jeudi 18 septembre 2014. Ils assisteront ensuite à la signature de la Chaire internationale d’enseignement et de recherche, « Internet of Everything » par Jacques Biot, Président de l’École polytechnique et Robert Vassoyan, Directeur Général de CISCO France.

 

La signature de cette Chaire, dont Cisco en est le mécène, permettra aux étudiants de l’École polytechnique de placer les technologies de l’information et la sécurité des réseaux au cœur de leur cursus.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
Lutte contre EI: vols de reconnaissance militaire français vers l'Irak

Jean-Yves Le Drian est arrivé ce matin sur la base d'al-Dhafra aux Emirats arabes unis où sont basés des Rafales français susceptibles d'intervenir dans une opération aérienne de la coalition sur l'Irak. - photo MinDefFR

 

15-09-2014 à 09:30 Par RFI

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian est arrivé ce lundi matin aux Émirats arabes unis. Il se rendra ensuite en Egypte : une visite axée sur la situation en Irak et en Libye et qui s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la coalition internationale pour lutter contre l’organisation terroriste Etat islamique et sécuriser l’Irak. Des vols de reconnaissance sur l'Irak sont organisés dès ce lundi a déclaré le ministre sur la base d'al-Dharfa où sont stationnés des Rafales français.

 

Des avions et militaires français sont stationnés dans le Golfe, notamment aux Emirats arabes unis, sur la base d'al-Dhafra, où est arrivé le ministre de la Défense ce lundi matin. « Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités » des Emirats, a déclaré le ministre. Notre correspondante Nathalie Gillet confirme que les avions ont décollé ce matin.

 

Une base d'une importance capitale pour la France dans la région

 

« La base d’Al Dhafra, où je suis allé plusieurs fois, est une base gigantesque » explique le général Gaviard, ancien chef des opérations des armées.

 

« Les Emiriens sont entraînés et s’entraînent régulièrement avec les Français sur la base d’al-Dhafra, c’est dix fois ou même un peu plus, la taille des bases occidentales. On y trouve de nombreux d’escadrons émiriens, trois escadrons de Mirage 2000-9 et trois escadrons de F-16 Block 60, c'est-à-dire les avions pratiquement les plus sophistiqués que l’on peut trouver dans le monde occidental. On y trouve aussi les escadrons américains, en particulier les U2 qui sont des avions espions, on y trouve aussi un Air Warfare Center, ce centre technique qui permet de se préparer et s’entraîner au combat. »

 

Une opération multinationale et pas une «opération de croisés»

 

« Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, c’est ce qu’on appelle l’interopérabilité. Il y a un véritable accord stratégique qui, en particulier, a été renforcé sous la précédente présidence. Parce que au-delà de la base d’Al Dhafra et des six Rafales, on a aussi une division de la Légion étrangère qui était située à Djibouti et a migré sur les Emirats, et puis on a aussi une petite base navale. C’est donc un véritable partenariat stratégique avec les Emirats. »

 

Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, et sont « prêts à le faire, reste à avoir le feu vert politique pour pouvoir agir ensemble » ajoute le général Gaviard.

 

« Il faut effectivement que les forces occidentales soient accompagnées par des forces du Moyen-Orient pour que l’opération ne soit pas considérée comme une opération de croisés mais bien une opération multinationale. La visite de Jean-Yves Le Drian aux Emirats est bien là aussi pour poser cette question politique » conclut le général Gaviard.

 

Rappelons que les Etats-Unis mènent déjà des frappes aériennes en Irak depuis le début du mois d'août et que les pays de la coalition internationale contre l'EI dont les contours doivent être précisés ce lundi matin à la conférence de Paris n'ont pas l'intention d'envoyer des troupes au sol mais qu'ils vont soutenir les forces locales et notamment les Peshmergas kurdes du Nord de l'Irak, l'armée irakienne et les rebelles modérés syriens. Pour ce qui de la question très sensible d'éventuelles frappes sur la Syrie, le régime de Damas s'y oppose formellement.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:30
Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

 

15 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Al-Dhafra (Emirats arabes unis) - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi alors que Washington et ses alliés se mobilisent contre l'Etat islamique (EI).

 

Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités émiraties, a dit le ministre sur la base d'Al-Dhafra où étaient rassemblés quelque 200 militaires dont des pilotes d'avion de combat Rafale.

 

Ce déplacement, a déclaré M. Le Drian, intervient dans un contexte d' une exceptionnelle gravité. Il a rappelé la visite en Irak vendredi du président François Hollande qui a annoncé la disposition de la France à contribuer politiquement et militairement à trouver une issue à la crise à la demande des autorités de Bagdad.

 

Soyez donc prêts à intervenir, a dit le ministre français aux militaires positionnés sur cette base située à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi.

 

La France se tient prête en ces moments décisifs pour sa sécurité car c'est bien aussi la sécurité de la France que menace Daesh, ce pseudo Etat islamique, a encore dit M. Le Drian.

 

photo MinDef FR

photo MinDef FR

Le Falcon transportant M. Le Drian a atterri à l'aube sur cette base où sont stationnés des militaires français, ainsi que six avions de combat Rafale, un avion ravitailleur Boeing C-135 et un avion de reconnaissance Atlantique de la marine française.

 

Quelque 750 militaires français sont déployés aux Emirats arabes unis.

 

M. Le Drian doit rencontrer le prince héritier, Cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, pour expliquer notamment le rôle que joue la France au sein de la coalition antijihadiste.

 

Les entretiens doivent porter non seulement sur l'Irak mais aussi sur la Libye. M. Le Drian doit ensuite se rendre en Egypte.

 

Sa visite dans les deux pays intervient au moment où les représentants d'une vingtaine de pays se réunissent à Paris pour définir le rôle de chacun dans la coalition internationale voulue par Washington pour combattre les jihadistes de l'EI, qui ont exécuté un nouvel otage.

 

La décapitation d'un Britannique, revendiquée samedi par ce groupe, a renforcé la détermination de la communauté internationale à éradiquer ces jihadistes, qui contrôlent de vastes territoires en Irak et en Syrie, en formant une vaste coalition.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:55
Visite du CEMAT au 11e régiment d'artillerie de marine


11 sept. 2014 Armée de Terre

 

Lundi 8 septembre, Monsieur Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, accompagné par le général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), se sont rendus au 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) au camp de la Lande d’Ouée. Cette visite a été l’occasion pour le ministre de la Défense et le CEMAT de faire le point sur les travaux d’infrastructures réalisés au sein du régiment grâce au plan d’urgence mis en place à la fin de l'année 2013. À cette occasion, 200 000 € ont été mis à disposition du 11e RAMa pour améliorer les conditions de vie du soldat. Cette somme a permis la réhabilitation de plusieurs chambres ainsi que l’achat de mobilier et de matelas.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:57
Des chiffres très positifs pour notre économie

 

10/09/2014 P. Hessenbruch  - DICOD

 

Le ministre de la Défense a clôturé mardi 9 septembre l’université d’été de la Défense en dévoilant les résultats très positifs des exportations d’armement, mais en soulignant aussi un contexte d’insécurité majeur dans le monde.

 

Lors de la dernière journée de l’université d’été de la Défense, Jean-Yves Le Drian est venu présenter le bilan 2013 des exportations d’armement ainsi qu’une étude inédite évaluant l’impact social, économique et technologique de ces dernières. Le ministre a ainsi insisté sur ce triple bénéfice des exportations françaises d'armement qui ont bondi de 43% en 2013 par rapport à 2012, atteignant le montant  de  6,87 milliards d'euros. Environ 40 000 emplois sont concernés par ces ventes d'armes, auxquels s'ajoutent 10 000 emplois indirects chez les fournisseurs.

« Derrière ces résultats, il y d’abord la qualité de notre base industrielle et technologique de défense, hissée au plus haut niveau de valeur ajoutée pour maintenir sa compétitivité. Je pense à la valeur de nos savoir-faire technologiques, de nos compétences humaines. Je pense aussi à la régularité de l’investissement, qui alimente l’innovation. Tout cela contribue au succès de nos exportations », a souligné le ministre de la Défense.

Enfin, en clôture de cette 12e édition des universités d’été de la Défense, Jean-Yves Le Drian est également revenu sur les récentes crises dans le monde. « La France et l’Europe sont interpellés simultanément sur trois fronts d’insécurité majeurs et inévitables. » Le terrorisme jihadiste, la Lybie et la situation en Ukraine ont fait l’objet d’un point de situation générale du ministre. « L’heure est à la mobilisation et à l’alerte, et l’action à venir doit être collective et concernée », a notamment expliqué le ministre en faisant état de la situation en Lybie.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 20:45
Jean-Yves Le Drian au Figaro : «Nous devons agir en Libye»

 

08/09/2014 Par Le Figaro.fr

 

Dans une interview exclusive accordée au Figaro, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'inquiète de «la dégradation de la situation sécuritaire en Libye» et dessine les contours d'une intervention de la France dans cette région.

 

Découvrez des extraits de cet entretien sur Le Figaro.fr et l'intégralité de l'interview dès 22h pour les abonnés ou demain dans l'édition du Figaro du mardi 9 septembre.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:55
Guingamp célèbre ses héros de la Grande Guerre


8 sept. 2014 Ministère de la Défense

 

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et de l’opération « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », le ministre de la Défense a présidé samedi 6 septembre, la cérémonie organisée à Guingamp (22). Les hommes du 48e régiment d'infanterie et l'un de leur héros, l'adjudant Jean-Marie-Tugdal Henry, ont été mis à l’honneur.

A l'initiative du général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, cent cérémonies étaient organisées simultanément, le samedi 6 septembre 2014, dans la France entière. Dans le cadre de cette opération nommée « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », Jean-Yves Le Drian a présidé la cérémonie célébrée à Guingamp dans l'ancienne caserne du 48e régiment d'Infanterie. Les hommes de ce régiment, partis vers le front à l'été 1914, avaient participé à la bataille de la Marne dès le mois de septembre 1914. Parmi eux, l'adjudant Jean-Marie-Tugdal Henry s'était particulièrement

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Pour les partisans du projet, la DGA pourrait gagner en autonomie financière.

Pour les partisans du projet, la DGA pourrait gagner en autonomie financière.

 

07/09 par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L’idée serait de transformer la Direction générale de l’armement en Epic.

 

Une révolution copernicienne aura-t-elle lieu à la DGA pour doter cette vénérable administration en charge des programmes d’armement d’une organisation proches de celles du privé ? Le projet, qui a fait l’objet d’intenses réflexions en petit comité selon nos informations, pourrait faire son chemin dans les mois qui viennent, même si sa mise en œuvre ne manquerait pas de soulever de nombreuses difficultés. Elle demanderait aussi deux à trois ans pour aboutir, si bien sûr Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, donne son feu vert.

 

Suite de l’article

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:50
from L to R SA342 Gazelle EC665 Tiger AS532 Cougar and EC725 Caracal - Crédits Jérôme Maire

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01-09-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Seul pays européen dont le budget militaire augmente tous les ans, la Pologne est un champ de bataille majeur pour l'industrie française. Airbus, Thales, DCNS sortent l'artillerie lourde face aux Américains.

 

Ils sont venus, ils sont tous là. Géants américains de la défense (Sikorsky, Raytheon), champions européens de l’armement (Airbus Helicopters,Airbus Defence and Space, Thales, MBDA, DCNS, Nexter...), tous ont bravé l'épais brouillard matinal de Kielce, morne bourgade à l'architecture soviétique à 200km au sud de Varsovie, pour participer au salon MSPO (1er au 4 septembre), le grand raout polonais de l’armement. Même le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a fait le déplacement pour soutenir des industriels français, pour une édition 2014 dont la France est l'invitée d'honneur.

 

La Pologne, nouvelle place forte de la défense européenne ? On pourrait appeler cela l'«effet Donald Tusk». Dans une Europe qui ne cesse de réduire ses dépenses militaires, le premier ministre polonais, futur président du conseil européen, a fait le choix inverse. Fort d'un bilan économique solide - la Pologne est le seul pays européen à avoir échappé à la récession de 2009, Tusk augmente le budget militaire tous les ans (7,7 milliards d’euros en 2013, en croissance de 2%), et a même lancé un plan de modernisation des forces armées de 33,6 milliards d’euros d'ici à 2022. Un chiffre énorme qui interpelle : certains spécialistes assurent que des choix devront être faits dans les équipements commandés.

Soutenu par Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré Donald Tusk le 31 août, le camp français mène en tout cas la bataille sur tous les fronts. Airbus Helicopters est opposé à l’américain Sikorsky et à l’italien AgustaWestland pour un contrat de 70 hélicoptères lourds estimé à 3 milliards d’euros, et devrait aussi participer à un appel d’offres pour 32 hélicoptères d’attaque. Le groupe naval DCNS, opposé à l'allemand TKMS, espère placer trois sous-marins Scorpène. Le consortium Eurosam (MBDA-Thales) vise, lui, un énorme contrat de défense anti-missiles, pour lequel il est en finale face à l'américain Raytheon, favori avec ses missiles Patriot. "C'est le projet le plus important de défense aérienne en Europe", souligne le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

 

Un assemblage local pour Airbus Helicopters

Les champions français ont-ils une chance dans ce pays connu pour son atlantisme, qui avait préféré les F-16 américains aux Mirage 2000-5 français ? A voir. La Pologne boude l'armement français depuis quelques années, avec moins de 55 millions d'euros de commandes de 2007 à 2011, soit une demi-Rafale à peine. Challengers, les groupes français mettent l'accent sur le retour industriel sur le sol polonais en cas de victoire. "Il est temps de voir la Pologne rejoindre les quatre pays «domestiques» d'Airbus Group [les quatre fondateurs, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni] en termes d'implantations industrielles", martèle ainsi Guillaume Faury, le patron d'Airbus Helicopters. En cas de victoire, l'hélicoptériste installerait ainsi les lignes d'assemblage des Caracal et Tigre commandés par Varsovie. "Ces appels d'offres peuvent être un catalyseur pour accélérer notre déploiement en Pologne, même si nous investirons de toute façon", pointe Marwan Lahoud, numéro deux d'Airbus Group.

Même stratégie pour Turbomeca, le fabricant des moteurs des appareils. "Nous voulons que la Pologne devienne un véritable hub, avec la production des moteurs, d'équipements de puissance et d'optronique", assure Olivier Andriès, le PDG de la filiale de Safran, qui évoque une extension de l'usine polonaise du groupe (Hispano-Suiza) et un possible nouvel investissement industriel dans les boîtes de transmission, via une coentreprise avec le britannique Rolls-Royce.

 

La crise ukrainienne change la donne 

Le problème, c'est que la concurrence part avec un temps d'avance en termes d'implantation locale. L'hélicoptériste américain Sikorsky avait racheté dès 2007 le groupe local PZL Mieliec, qui produit depuis la version export du légendaire Black Hawk, le S-70i. UTC, la maison-mère de Sikorsky, affiche une présence impressionnante dans le pays, avec 10.000 salariés sur place. Quant à l'italien AgustaWestland, il avait mis la main en 2010 sur un autre champion local, le fabricant polonais d'hélicoptères PZL-Swidnik, et s'appuie sur 3.500 salariés, quand Airbus Helicopters part quasiment de zéro. "Cela peut être un argument : les concurrents ne feraient qu'utiliser leur présence locale, nous serions les seuls à vraiment embaucher et installer des usines" , assure-t-on côté français.

Si Jean-Yves Le Drian a réussi à instaurer une relation de confiance avec son homologue Thomasz Siemoniak, le contexte diplomatique n'est pas idéal : "Les Polonais ont une vraie envie d'Europe, ils étaient prêts à faire un grand pas, mais avec la crise ukrainienne, la tentation est grande de se mettre sous le parapluie américain", assure un industriel français. "Il est probable que les Polonais répartiront le gâteau entre les groupes américains et européens, avance Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris. Mais la part européenne peut aussi aller aux Italiens ou aux Allemands... »

 

"La question du Mistral pollue les négos"

Car la France part avec un véritable boulet au pied : le maintien des livraisons des deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie, qui irrite passablement Varsovie. Certes, le ministre de la défense polonais Thomasz Siemoniak, un des successseurs possibles de Donald Tusk, a assuré ce matin qu'il n'y a "pas de lien" entre cette question diplomatique et les appels d'offres en cours, qui seront "examinés du point de vue de l'offre industrielle et technologique".

Jean-Yves Le Drian assure aussi que la décision définitive de livrer ou non les Mistral ne sera pas prise avant novembre, et qu'elle dépendra du nouveau paquet de sanctions contre la Russie en cours de définition au niveau européen. Mais le contexte n'est clairement pas idéal. "La question du Mistral pollue les négociations", reconnaît un industriel. L'eldorado polonais va devoir se gagner avec les dents.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:55
Adieux aux armes du CEMAT, le général d’armée Bertrand Ract Madoux


29 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 29 août 2014, après 42 ans de services dont 3 en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract Madoux a fait ses adieux aux armes, au cours d’une prise d’armes aux Invalides.
Le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian qui présidait la cérémonie, a rendu hommage au chef, à « l’homme de coeur » et à « l’organisateur infatigable ».

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Armement : la Pologne va-t-elle faire payer à la France les livraisons des Mistral à la Russie ?

 

31/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au moment où le salon de l'armement de Kielce s'ouvre lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera en Pologne pour défendre les intérêts des groupes d'armement tricolores dans un contexte géopolitique compliqué pour la France avec la crise ukrainienne.

 

C'est à Kielce, petite ville touristique tranquille du sud de la Pologne, que la plupart des grands patrons de l'industrie d'armement française vont faire leur rentrée à l'occasion du salon de défense MSPO Expo (1er au 4 septembre). Pourquoi un tel engouement des groupes français pour Kielce ? Parce que la France est cette année l'invitée d'honneur du salon et surtout, les industriels tricolores sont engagés dans trois très importantes campagnes commerciales : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle.

Dans ce cadre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait un déplacement de deux jours en Pologne où il rencontrera plusieurs fois son homologue polonais, Thomasz Siemoniak. Après avoir visité la base aérienne de Malbork, il dînera dimanche soir avec le ministre de la Défense polonais au château de Malbork. Puis, il rencontrera lundi le Premier ministre Donald Tusk, qui a été choisi samedi pour présider le Conseil européen, lors d'une cérémonie militaire commémorant le début de la seconde guerre mondiale. Enfin, il inaugurera le salon de Kielce, en présence de Thomasz Siemoniak et d'une belle délégation de PDG de groupes français, notamment Guillaume Faury (Airbus Helicopters), Olivier Andriès (Turbomeca), Antoine Bouvier (MBDA) et Patrice Caine, numéro deux de Thales.

 

Contexte géopolitique compliqué

La crise entre l'Ukraine et la Russie sera-t-elle fatale en Pologne à la France, qui a pris la décision de livrer les deux porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 à la marine russe ? Les différentes sources interrogées par la Tribune sont inquiètes. "La France a choisi de sauvegarder ce contrat, explique-t-on à Paris. La Pologne va-t-elle faire payer à la France le prix de ces livraisons ? Cela pèse lourd dans les relations franco-polonaises". D'autant que l'Ukraine est pour la Pologne un enjeu stratégique. Parallèlement, les relations entre Varsovie, membre de l'Alliance atlantique (OTAN), et Moscou sont à l'heure actuelle très chaotiques, le gouvernement polonais se montrant l'un des plus critiques à l'égard des événements se déroulant sur le sol ukrainien Le nouveau président du conseil européen, Donald Tusk s'était prononcé pour des sanctions efficaces à l'égard de Moscou à la suite des opérations russes en Ukraine.

Le salon de Kielce et les entretiens de Jean-Yves Le Drian avec les responsables politiques polonais, très inquiets des intentions de la Russie en Ukraine, devrait donner le ton des relations entre les deux pays entachées par le dossier des Mistral. Et donc donner des indications sur les chances de réussite des industriels français.

 

De nouvelles relations entre la France et la Pologne

De façon générale, la Pologne a jusqu'ici royalement ignoré les industriels de l'armement français, notamment Dassault Aviation en 2002 préférant les F-16 de Lockheed Martin aux Mirage 2000. Ainsi, sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui achète américain, allemand ou israélien, n'a commandé à l'industrie tricolore que pour 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. C'est peu, très peu.

Mais à partir de 2008, la France a commencé un très gros travail de séduction après avoir noué sous la présidence de Nicolas Sarkozy un partenariat stratégique entre les deux pays. Un travail qui a été poursuivi par François Hollande et Jean-Yves Le Drian, qui ont été très régulièrement en contact avec leurs homologues polonais. De nouvelles relations qui ont permis lors de la dernière visite de François Hollande en Pologne en novembre 2013 de lancer un programme de coopération très détaillé dans plusieurs domaines, dont la défense et l'armement.

 

Renforcement de la coopération dans la défense et l'armement

Dans ce programme de coopération, les deux pays doivent identifier des intérêts partagés en matière de défense et de sécurité, grâce au dialogue stratégique commun renforcé, notamment par la mobilisation des directions des ministères de la défense, des états-majors, des structures d'acquisition d'armements...

Trois LoI (Letter of Intent) ont été signées le 29 novembre 2013 entre les deux ministres de la défense, Jean-Yves Le Drian et Tomasz Siemoniak. Elles concernent les secteurs naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères et équipements terrestres) et aérospatial (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense sol-air).

 

La puissance américaine

Mais la puissance américaine pourrait emporter la volonté des Polonais de s'ouvrir un peu plus à l'Europe en général et à la France en particulier dans le domaine de l'armement. "Vu des Polonais, les Etats-Unis, c'est leur assurance tous risques", observe un grand patron français. C'est donc peut-être un match déséquilibré que livre en Pologne la France face aux Etats-Unis. Ainsi, le constructeur Sikorsky, par ailleurs très présent sur le plan industriel en Pologne, est en compétition face à Airbus Helicopters, et le missilier Raytheon (missile Patriot), est un rival très sérieux pour Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le système SAMP/T armé du missile Aster 30.

Les Etats-Unis, qui sont à la pointe des critiques et des sanctions contre la Russie, avaient projeté dès la mi-août d'augmenter les effectifs de l'US Army en Pologne. Le 14 août dernier, le commandant des forces américaines en Europe s'était rendu en Pologne pour évoquer ce projet. Devant l'aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé jeudi d'envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan, ont indiqué ce jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique. Les soldats de cette brigade dite des "Chevaux de fer" (Iron Horse) basée à Fort Hood, au Texas (sud), seront déployés avec des chars M-1 Abrams et des véhicules d'infanterie.

La Pologne et les Etats-Unis ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 14:45
Situation en Lybie - (Sénat)

 

source Sénat
 

Question écrite n° 10383 de M. Roland Povinelli (Bouches-du-Rhône - SOC) publiée dans le JO Sénat du 13/02/2014 - page 368

 

M. Roland Povinelli attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la situation en Lybie. À quelques jours de sa passation de pouvoirs, le chef d'état-major des armées (CEMA), M. Édouard Guillaud, a fait part de sa crainte quant à la situation dans le sud de la Libye, et ce, trois ans après le lancement des opérations sous l'égide de l'ONU (dont l'opération Harmattan menée par la France) pour protéger les civils libyens des attaques du régime de Kadhafi. Beaucoup craignent qu'une nouvelle opération occidentale (à l'instar d'Harmattan en 2011) ne donne lieu à l'émergence d'un front uni des différents acteurs contre les troupes internationales. Face à cette question, il lui demande de préciser la position du Gouvernement.

 

Réponse du Ministère de la défense publiée dans le JO Sénat du 07/08/2014 - page 1881

 

La situation de la Libye, ainsi que celle de tous les États de la zone sahélienne, sur lesquels pèse la menace d'agissements de groupes terroristes ou de mouvements criminels et du développement de multiples trafics, est suivie avec la plus grande attention par notre pays. Dans cet environnement instable, la France s'emploie pour sa part à renforcer, dans un cadre bilatéral et multinational, les capacités de ces États à exercer leur souveraineté et donc à contrôler leurs frontières. Des actions concrètes prenant la forme d'exercices d'entraînement, de programmes de formation et d'accompagnement des forces de défense et de sécurité de pays tels le Tchad et le Mali, avec lesquels la France dispose d'accords de coopération, sont ainsi conduites par nos militaires. Dans le même temps, la France s'efforce de démanteler les réseaux terroristes qui constituent un danger direct pour ses intérêts dans cette partie du monde. Pour autant, à ce jour, aucune nouvelle opération militaire d'envergure n'est envisagée sur le territoire libyen.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 11:35
Extra Press Conference by the Defense Minister Onodera (July 29, 2014)

 

July 29, 2014 Press Conference by the Defense Minister
 

(This is a provisional translation of an announcement by the Defense Minister and the Q&A session at the subsequent press conference for reference purposes only)
The original text is in Japanese.

 

1. Announcements
None

 

2. Questions and Answers

 

Question: Today, you held your fourth meeting with French Minister of Defense Jean-Yves Le Drian. What were the specific agenda items for the talk, and what was the outcome of the meeting?

Minister: The two sides signed a memorandum of understanding and agreed to strengthen bilateral defense cooperation. The French side was particularly interested in concluding the ACSA (Acquisition and Cross-Serving Agreement). The French side also requested us to jointly carry out research on defense equipment. Since we regard our relations with the French as vital in various aspects including cooperative relations in Djibouti, we replied that we will positively consider the requests from the French side.

 

Question: France has allegedly concluded a contract to sell Mistral-class amphibious assault ships to Russia, sparking criticism and concerns from other countries. Did you discuss that today?

Minister: We, too, have been greatly concerned about the intention of France to build and sell amphibious assault ships to Russia. So I explained to the French side today about the current situation in the Far East where Russia has been building up its military strength and bolstering military activities and exercises. I conveyed explicitly that we are deeply concerned about France's plan to sell amphibious assault ships to Russia.

 

Question: What was the response of Minister Le Drian to Japan's concern?

Minister: He well understood Japan's concern. However, he also explained to me that the transaction has already been made, and that the ships are designed for transport and are not equipped with any weapons. Then, I insisted that we are still very concerned about this action. At the end, Minister Le Drian said that the French side will consider future action after hearing the European Union's decision regarding the sanctions against Russia. At present, France is upholding its export plan based on the current level of sanctions.

 

Question: You mentioned earlier that the French side expressed interest in concluding the ACSA with Japan. What was the response of the Japanese side to that proposal?

Minister: As this is an issue of importance for Japan as well, I answered that we will consider this proposal in a positive manner.

 

Question: What is the significance of concluding the ACSA with France?

Minister: For example, a French naval ship called at a Japan's port last month or so. And a Self-Defense Forces training squadron is scheduled to call at a port in Tahiti, which is a French territory. The conclusion of the ACSA would be beneficial for both countries as it would allow them to provide various services to each other in these kinds of interactions. In addition, when I inspected the SDF's anti-piracy operations in Djibouti, I realized that France has strong influence on that country as its military is present there. Thus, concluding the ACSA with France should also be beneficial in terms of the SDF's anti-piracy operations.

 

Question: Did you discuss bilateral cooperation in the development of particular kinds of defense equipment?

Minister: The governments of the two countries are currently considering bilateral cooperation in the development of defense equipment by having launched a committee to discuss this matter. It is vital to advance this discussion. When Minister Le Drian inspected the Technical Research and Development Institute this morning, we gave him a tour to show our robot technology which he was particularly interested in.

 

Question: Did you give an explanation today to the French side about the fact that the Cabinet approved the SDF to exercise the right to collective self-defense?

Minister: I explained about the recent Cabinet decision on the right to collective self-defense using some specific case scenarios to illustrate its application.

 

Question: What was the response of Minister Le Drian to that?

Minister: His view was that Japan's new defense policies including the decision to exercise the right to collective self-defense make perfect sense. And he welcomed the Japanese government's policy of proactive contribution to peace of the international community as a peace-loving nation.

 

Question: Did you discuss the current regional situation today?

Minister: Yes, indeed, with an emphasis on the North Korea issue and the issue concerning the South China Sea.

 

Question: Could you tell us the significance of the memorandum of understanding which was signed just before the meeting?

Minister: The memorandum is very significant as we agreed to further advance the defense cooperation between the two countries.

 

Question: Why is it important to promote personnel exchange?

Minister: The two sides prepared a joint report regarding the personnel systems of the two countries in preparation for enhancing defense cooperation. As we start exchanging personnel hereafter, it will be helpful to mutually understand each other's personnel management system and organization. So the memorandum signed today incorporated some preconditions for future personnel exchanges.

 

Question: Regarding the robot technology, which you mentioned earlier, is the French side especially interested in Japan's unmanned underwater vehicles?

Minister: Minister Le Drian expressed broad interests. Among them were the unmanned underwater vehicles.

 

Question: When are you aiming to conclude the ACSA and the agreement on joint research on defense equipment?

Minister: As for the ACSA, the French side proposed to conclude it for the first time today. Since the memorandum was concluded today, I will instruct my staff to start deliberation on that proposal immediately.

 

Question: When the two sides were discussing the regional situation, was downing of the Malaysian airliner brought up?

Minister: That incident was not brought up at the meeting. However, we talked about the crash of the Algerian airliner that was carrying over 50 French people. We offered our condolences for those who were killed in the accident and expressed our sympathies for the survivors.

 

Question: I have a question related to the issue of mitigating the impact of military bases on Okinawa. A press report indicated that five locations had been picked as possible Osprey training relocation sites. Is that a fact? Also, could you comment on that?

Minister: Relocation of Osprey training to mainland Japan is vital in terms of mitigating the impact on Okinawa as we have been reiterating. However, it is not a fact that specific relocation sites have been determined.

 

Question: Have you already selected candidate sites then?

Minister: I have not yet been informed of any such specific decisions being made.

 

Question: I would like to return to the topic concerning the planned sale of amphibious assault ships to Russia by France. Western countries, especially the United States, are strongly demanding to cancel the sale. In contrast, Japan just merely conveyed the concern that the Russians might deploy the ships in the Far East. Why did you not more demandingly request the French side to stop the whole deal?

Minister: By saying we are concerned, I meant to discourage the French side from selling. I was told that France is planning to export two amphibious assault ships. According to one theory, those ships concerned have been named Sevastopol and Vladivostok. These names represent a city in Ukraine, which is currently attracting global attention and concerns, and a city in Russia where we are afraid that Russia's Far Eastern military is building strength. If these names really imply where they will actually be deployed, it would surely be a serious concern internationally. I conveyed my grave concern to the French side in hope of stopping the planned sale.

 

Question: The Chinese have begun military exercises in the East China Sea from today. These exercises are more extensive compared to the ones conducted in previous years. And they are being carried out in the East China Sea where the Senkaku Islands are located. What is the reaction of the Japanese side to these actions?

Minister: Many countries regularly conduct various military drills in their neighboring waters. We, too, have been routinely conducting military training. We understand that these are normal exercises regularly performed by the Chinese without assuming any particular countries or specific situations.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:50
CEMA : Visite conjointe des ministres de la Défense français et britannique au CPCO

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Le 31 juillet 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a accueilli au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, accompagné de son homologue britannique, Sir Michael Fallon. Cette rencontre était organisée à l’occasion de la première visite officielle de monsieur Fallon à Paris, successeur de Sir Philip Hammond au poste de secrétaire d’Etat à la Défense britannique depuis le 15 juillet.

 

Dans le cadre de cette journée d’entretien, messieurs Le Drian et Fallon ont été reçus par le CEMA pour un point sur la coopération opérationnelle au CPCO. En ouvrant les portes du cœur opérationnel des armées françaises à Sir Fallon, le général de Villers a souhaité témoigner de la relation de confiance et de l’intensité du partenariat qui unit nos deux pays depuis la signature du Traité de Lancaster house en septembre 2010.

 

A cette occasion, le CEMA est revenu sur les principales avancées de notre coopération, plus particulièrement la mise en œuvre d’une force expéditionnaire commune interarmées (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF), dont la montée en puissance s’achèvera en 2015 et 2016 avec deux exercices interarmées majeurs, Griffin Rise puis Griffin Strike.  Le CEMA et Sir Fallon ont également évoqué les projets de mutualisation capacitaire avant d’aborder plus longuement la situation stratégique en Afrique. A ce titre, le général de Villiers a présenté l’opération Barkhanequi a pris le relais à l’opération Servalle 1er août, et a fait le point sur l’ action militaire conduite dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

En 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le Traité de Lancaster House avec la volonté ferme de renforcer leur coopération bilatérale. Cette dynamique s’appuie sur une vision partagée des grands enjeux stratégique, énoncés dans la Strategic Defense and Security Review (SDSR) et le Livre Blanc de 2013. Dans la pratique, cela se traduit pour les armées par un objectif commun : améliorer notre interopérabilité et notre capacité d’action conjointe.

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 16:55
Hommage au Major Nikolic

 

 

25-07-2014 1e REG - Réf : 388 -1588

 

Alors que le régiment défilait le 14 juillet sur les champs Elysée, l'Adjudant-chef Nikolic tombait au combat sous les coups de l'ennemi.

 

Le 14 juillet 2014 l'Adjudant-chef NIKOLIC est mort au combat.

 

Alors qu'il était  en mission de surveillance à une centaine de kilomètre au nord de Gao, un véhicule piégé est venu percuter les véhicules blindés de la force.

 

L'attentat fait des ravages en blessant grièvement plusieurs militaires français parmi lesquels se trouve l'adjudant-chef Nikolic, qui décèdera quelques heures plus tard, des suites de ses blessures. L'adjudant-chef Nikolic était engagé au Mali en sa qualité d'EOD, ce spécialiste des mines et autres engins explosifs improvisés n'en était pas a sa première mission.

 

"C'était un homme aguerri, compétant et extrêmement professionnel" confie ses camarades.

 

Un hommage national lui fut rendu et il fut nommé au grade de Major à titre posthume et décoré de la Légion d'Honneur.

 

Le Ministre de la Défense J.Y LE DRIAN venu lui rendre hommage le 22 juillet, a évoqué le caractère particulier de la mort du légionnaire : « Le sacrifice de l’un de nos soldats n’est jamais une mort ordinaire. Parce que celui du major Nikolic est survenu le 14 juillet, il est particulièrement symbolique. » le ministre a rappelé que « le major Nikolic incarnait au plus haut degré les qualités qui ont permis à nos forces de mener à bien l’opération Serval, et l’opération Barkhane qui lui succède. » Il a par ailleurs qualifié de « lâche et cruelle » l’attaque suicide qui a coûté la vie au légionnaire et blessé six de ses camarades le 14 juillet dernier.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 21:45
BSS : visite du Président de la République auprès des militaires français

 

21/07/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 juillet 2014, le Président de la République, monsieur François Hollande, s’est rendu auprès des forces françaises déployées au Niger et au Tchad, accompagné du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian. A l’occasion de ces rencontres avec les militaires français, le Président de la République a annoncé la fin de l’opération Serval au Mali et présenté l’opération Barkhane qui prend en compte une nouvelle stratégie conduite en partenariat et en appui des pays du G5 Sahel. Cette opération débutera officiellement le 1er août 2014.

 

Le 18 juillet, le Président de la République s’est rendu au Niger dans le cadre d’une visite d’Etat à l’invitation de monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger. A cette occasion, il s’est rendu auprès du détachement air de Niamey où il a été accueilli par le général de division Marc Foucaud, commandant les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par le colonel Bruno Merret, commandant le détachement air de Niamey. Le Président de la République s’est ensuite adressé aux militaires français avant de déjeuner en leur compagnie. Avant de quitter le détachement air, le Président de la République s’est entretenu avec les aviateurs du détachement drones qui lui ont présenté les missions des drones Reaper.

 

Le 19 juillet, le Président de la République a effectué une visite officielle au Tchad au cours de laquelle il s’est entretenu avec monsieur Idriss Deby, Président de la République du Tchad. Il s’est ensuite rendu auprès des militaires de la force Epervier, accompagné du général Foucaud. Avant de s’adresser aux troupes françaises présentes à N’Djamena, le Président de la République a visité la base militaire française sergent-chef Adji Kossei. Il s’est en particulier rendu sur le site du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) qui est opérationnel depuis le 21 juillet. Le PCIAT a pour mission de coordonner les opérations aériennes et terrestres sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

A Niamey et à N’Djamena, le Président de la République a présenté la logique qui a prévalu à la réarticulation des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne (BSS). « Nous devons maintenant répondre à des défis qui sont ceux de la rapidité, de la mobilité, de l’efficacité et le faire avec de nouveaux moyens ».

 

L’opération Barkhane sera conduite en partenariat avec les pays G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

C’est dans ce cadre que les chefs d’état-major des cinq pays du G5 se sont réunis à Niamey, le 9 avril 2014, pour partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, marquant ainsi la place particulière de la France présentée comme « un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

L’opération Barkhane regroupera 3000 militaires qui disposeront d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 3 drones et d’une dizaine d’avions de transport. Leur mission, en partenariat avec les pays du G5, sera de poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 19:35
Communiqué conjoint du ministre de la Défense français et du ministre de la Défense du Japon, à l’occasion de la visite de Jean-Yves Le Drian

 

29/07/2014 Ministère de la Défense

 

Communiqué du ministre de la Défense français et du ministre de la Défense du japon, à l'occasion de la visite de Jean-Yves Le Drian au Japon.

 

A l’invitation de M. Itsunori ONODERA, ministre de la défense du Japon, M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la défense de la République française, a effectué une visite au Japon du 28 au 29 juillet 2014. Cette visite s’inscrit dans la continuité des nombreuses rencontres de haut niveau entre nos deux pays depuis la visite d’Etat du président de la République française au Japon en juin 2013, qui fut suivie par la rencontre entre les ministres des affaires étrangères et de la défense de nos deux pays en janvier 2014 puis celle de M. Shinzo ABE, Premier ministre du Japon en France en mai dernier. Les questions de sécurité internationale, de coopération et d’échanges de défense ont constitué un élément majeur de chacune de ces rencontres et la présente visite de M. LE DRIAN illustre une nouvelle fois le partenariat d’exception qu’ont engagé nos deux pays.

 

Les deux ministres ont évoqué les grands sujets internationaux d’intérêt commun, notamment la situation régionale en Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que les actions de coopération opérationnelle que nos deux pays envisagent de conduire notamment en Afrique ou dans la région du  Pacifique.

 

M. ONODERA a présenté le processus conduit récemment par le gouvernement japonais et la décision du Cabinet de revoir la législation nationale en matière de sécurité. M. LE DRIAN a salué la détermination et les efforts du gouvernement japonais pour contribuer de façon plus active à la paix et à la stabilité internationale, ce qui permettra d’accroître les opportunités de coopération entre les deux pays.

 

Les deux ministres ont constaté avec satisfaction les progrès de notre relation dans le domaine des équipements de défense, illustrés notamment par la participation de l’industrie japonaise de défense au salon Eurosatory en juin dernier et par l’engagement des discussions en vue de la conclusion d’un accord sur la coopération en matière d’équipements et de technologies de défense. Cet accord devrait permettre une gestion appropriée du transfert d’équipements de défense, dans le cadre de projets concrets de coopération, notamment en matière de systèmes de drones, identifiés comme sujets d’intérêts communs par le comité sur la coopération en matière d’équipements de défense entre le Japon et la France, mis en place en janvier 2014.

 

Compte tenu des progrès réalisés ces dernières années entre les deux pays en matière de coopération et d’échanges de défense, les deux ministres ont également signé une déclaration d’intention relative à la coopération et aux échanges de défense. Illustration des progrès de cette coopération bilatérale, les deux ministres se sont félicités de la publication d’une brochure commune sur la politique des ressources humaines du ministère de la défense japonaise et du ministère de la défense française qui est le fruit d’une coopération exemplaire des directions des ressources humaines des deux ministères.

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