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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 3 avril 2014, le système radar GIRAFFE a été désengagé du Mali après avoir servi pendant huit mois la force Serval.

 

Ce système de détection et de contrôle tactique (SDCT) a assuré la sécurité du volume d’approche et la régulation du trafic aérien de l’aéroport de Gao entre les mois d’août 2013 et de mars 2014, contrôlant près de 4000 mouvements. Il a également permis d’assurer, en toutes circonstances, dans son volume de détection, la sécurité des aéronefs de l’ONU et des organisations humanitaires vis-à-vis du trafic militaire engagé dans les opérations aériennes.

 

Interconnecté par liaisons de données tactiques aux centres de conduites des opérations aériennes métropolitains et de théâtre, ainsi qu’au centre de management de la défense dans la 3edimension (CMD3D) co-localisé, il a également contribué à l’accomplissement d’une centaine de missions aériennes de reconnaissance et d’appui aux opérations terrestres et à la remontée des informations de situation aérienne en temps réel vers les centres de décision.

 

Mali : Désengagement du radar GIRAFFE

Opéré par un personnel aguerri, le radar GIRAFFE a entre autre démontré son aptitude réactive à la projection par aérotransport et sa capacité à mettre à disposition de la conduite des opérations aériennes militaires et de gestion des crises des capacités de détection, de surveillance, de conduite, de coordination et de contrôle tactique remarquables.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. Simultanément, la force Serval conduit son allègement, en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, et devrait atteindre les 1000 hommes à la fin du printemps 2014.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:50
Les commandos s’entraînent au tir

Les commandos s’entraînent au tir

 

30/04/2014 Armée de l'air

 

Du 10 au 18 avril 2014, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli une trentaine de militaires de la Royal Netherlands Air Force dans le cadre d’une préparation avant projection au Mali. Des instructions théoriques, pratiques et des mises en situation ont rythmé cette préparation opérationnelle, organisée et encadrée par des fusiliers commandos de l’escadron de protection 84/301.

 

Outre une présentation d’engins explosifs improvisés effectuée par le groupement d’intervention NEDEX de Salon-de-Provence, les fusiliers commandos néerlandais ont suivi des séances d’instruction spécifiques de tir au combat. Une activité rappel et des sessions d'escalade ont été organisées. Cet exercice s’est poursuivi avec une marche en montagne pour finir par un bivouac. D’autres activités ont été menées sur le champ de tir de Diane ainsi que sur le camp d’entraînement de Frasselli, à proximité de Bonifacio. Pour clôturer la période de manœuvre, les stagiaires ont testé leur aguerrissement sur le parcours commando nautique de la base aérienne 126. Fruit d’une initiative du groupe aérien européen, cet exercice a témoigné du savoir-faire des aviateurs de Solenzara dans l’organisation et le soutien à l’entraînement. Après cette préparation, les militaires néerlandais doivent rejoindre les rangs de la mission européenne EUTM Mali.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du mercredi 30 avril

 

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours des six derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une dizaine effectuées par les avions de chasse. 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Au cours de la semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux individus, qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF. De façon générale, les opérations conduites par la France au Mali impliquent aussi bien les forces conventionnelles que les forces spéciales, avec une combinaison de moyens terrestres, aéromobiles et aériens. Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement.

 

L’action des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA a quant à elle permis de poursuivre l’accompagnement des forces africaines dans leur sécurisation de la zone. Cette semaine, les DLAO ont notamment participé à trois actions bien représentatives de ce qui est fait aujourd’hui au Mali.

 

Le 22 avril, à Tessalit, dans le cadre d’une mission de sécurisation dans la ville de Tessalit, un détachement du GTIA Siguides forces armées maliennes, appuyé par le DLAO1, a mené des patrouilles dans les divers secteurs de la ville afin de sensibiliser les populations sur les dangers des IED et d’affermir la présence des FAMA dans la ville.

 

Le 28 avril 2014, le DLAO1 s’est rendu aux abords de l’Adrar de Tiraouanine afin de détruire des restes de munitions non explosées, qui avaient été découvertes par le GTIA Elou. Les équipes EOD et le DLAO1 se sont rendus sur place pour éliminer les déchets, afin que ces munitions ne représentent plus aucun danger pour la population.

 

Enfin, le 24 avril, lors d’une opération dans la région de Kidal, le DLAO 2 a découvert une cache d’armes dans le désert. Après reconnaissance de la zone, les recherches ont permis de mettre à jour des munitions prêtes à être utilisées comme engins explosifs improvisés. Il s’agissait de 7 munitions de type obus de 122 mm et d’obus de mortiers de 120 mm. Ces munitions ont été détruites par l’équipe EOD du DLAO 2.

 

La montée en puissance des forces maliennes et de la MINUSMA dans l’appropriation de ces missions illustre le changement de phase de nos opérations dans la région.

 

L’intervention militaire française au Mali a permis de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme au Mali grâce à une stratégie en trois temps : arrêt(de la descente des terroristes vers la capitale), neutralisation(destruction des sanctuaires terroristes), et transfert(à nos partenaires maliens, aux pays du champ, mais aussi à l’ONU et à l’UE). Aujourd’hui, au Mali, un président puis un parlement ont été élus démocratiquement. Peu à peu, l’État malien se reconstruit. Progressivement, la vie économique reprend son cours.

 

Pour frapper encore plus efficacement la menace, les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de mouvement à ces groupes qui menacent l’ensemble des pays du Sahel. Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali.

 

Ce processus vise à entrer progressivement dans une logique régionale de la conduite des opérations. Ce changement de phase sera marqué par la mise en place du commandement de cette opération à Ndjamena, au Tchad. Cette bascule a déjà été marquée par des étapes intermédiaires.

 

Depuis le 31 mars, les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne sont regroupées sous un commandement unique, celui du général de division Foucault.

 

Le 09 avril 2014, le CEMA s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne (BSS) : ces derniers s’y réunissaient pour la première fois afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne.

 

La mise en place de cette régionalisation se poursuit, notamment avec les travaux d’aménagement à N’Djamena qui devront permettre d’accueillir fin mai le poste de commandement unique de ces opérations, qui basculera ainsi du Mali au Tchad.

 

Dimanche 27 avril, le général de brigade Patrick BRETHOUS, chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), accompagné d’une délégation, est arrivé au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 30 avril
Serval : point de situation du mercredi 30 avril
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:45
Visite du ministre de la défense tchèque au Mali pour renforcer la coopération militaire

 

 

28 avr 2014 - A. DIARRA L’essor

 

Le ministre de la Défense de la République tchèque Martin Stropnický, a rendu visite vendredi au contingent de son pays en séjour au Mali dans le cadre de la Mission de formation militaire de l’Union Européenne (EUTM). Ces 34 militaires ont participé à l’entraînement des 4 bataillons (Waraba, Elou, Sigui et Balanzan) de l’armée malienne. Parmi la trentaine de militaires tchèques au Mali, quatre experts travaillent avec les soldats maliens au camp de Kati, situé à une quinzaine de km de Bamako.

 

Au mois de janvier 2013, la France avait lancé l’intervention militaire Serval, dirigée contre les djihadistes, qui avait occupé le nord du Mali en 2012. L’Union européenne a par la suite rejoint la zone avec une mission de formation. Les soldats tchèques avaient tout d’abord protégé le commandement européen à Bamako, puis participé à la formation des militaires maliens. Il est prévu que la présence  des Tchèques au sein de l’EUTM se poursuive jusqu’à la fin de l’année.

 

C’est à la suite de cette visite du ministre Martin Stropnický que la République tchèque décidera ou non d’amplifier son engagement au sein de la mission de l’UE au Mali et de porter son effectif à 50 hommes.

 

A l’issue de sa visite, Martin Stropnický a donné un avis favorable à la prolongation de la participation de son pays à l’EUTM. «Nos soldats resteront chez vous, j’en suis sûr », a-t-il assuré, après avoir été reçu en audience par son homologue, Soumeylou Boubèye Maiga.

 

Pour le ministre Maïga, le mémorandum existant entre les pays devraient être transformé en accord de coopération axé sur l’équipement et la formation. Par le passé, beaucoup de soldats maliens ont été formés à l’Université militaire de la République tchèque.

 

Outre le Mali, la République tchèque a déployé des soldats sur les théâtres d’opérations en Afghanistan et bientôt en Centrafrique.

 

L’armée de la République tchèque est forte de 22 261 soldats et 8 303 civils en 2014. En 2004, l’armée tchèque s’est transformée en une organisation entièrement professionnelle et la conscription a été abolie. À la suite de la crise économique de 2008-2009, 4 500 postes seront supprimés à partir de 2010.

 

Son budget était de 2,84 milliards de dollars en 2008 et la part du PIB, 1,15 % en 20113. En tant que membre de l’OTAN, de l’ONU et de l’UE, la République tchèque participe à plusieurs missions internationales. Depuis 1990, elle a envoyé 13 500 soldats qui  participent à différentes missions de maintien de la paix à travers le monde. Elle a ainsi déployé jusqu’à 1 100 soldats au sein de l’UNCRO en Croatie.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 24 avril

 

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 35 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

L’action de la force Serval reste inchangée : elle mène une action militaire contre les groupes armés terroristes (GAT). Elle continue à frapper directement l’ennemi lorsqu’il se dévoile, et indirectement en maintenant une pression sur ses flux logistiques.

 

Les opérations conduites cette semaine l’illustrent.

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, au nord-ouest de Tombouctou, un groupe d’une dizaine de terroristes circulant sur deux pick-up ont été décelés. Une action combinée a permis de neutraliser ce groupe particulièrement déterminé et de libérer 5 personnes. Ces ex-otages sont des employés maliens du CICR qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

 

Le vendredi 18 avril, pour marquer cette libération, une cérémonie s’est déroulée au Gouvernorat de Gao en présence de l’ambassadeur de France, du GBI Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force Serval, du ministre de la Défense, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et du ministre de l’action humanitaire. Le ministre de la Défense malien a souligné le professionnalisme avec lequel les otages ont été libérés et les efforts coordonnés et entrepris par l’ensemble des forces Serval, MINUSMA et FAMA pour ramener paix et quiétude au Mali. Il a aussi rappelé la nécessité pour la population de coopérer avec les forces partenaires pour y parvenir. La cérémonie s’est poursuivie avec la remise symbolique des ex otages au responsable du CICR et l’organisation d’un point de presse. Avant son départ pour Bamako, le ministre de la Défense malien s’est arrêté quelques instants sur la PfOD de Gao pour remercier la force Serval.

 

Dimanche 20 avril, sur renseignement, le DLAO 4 a réalisé une opération de fouille d’une zone de caches située à 25 km au Nord-Ouest de Tombouctou. Une cinquantaine de roquettes (type RPG et AP) ont été découvertes. Ce même DLAO, alors qu’il était en appui du bataillon burkinabé, a découvert le 23 avril quatre rampes de lancement dont deux étaient encore équipées de roquettes de 122 mm.

 

Les DLAO 2 et 5 ont aussi conduit des opérations de reconnaissance et de fouille, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal pour le premier, à Tessalit pour le second.

 

Mercredi 23 avril à Kidal, un véhicule de la MINUSMA a été la cible d’un IED. Un blessé léger est à déplorer. Cette nouvelle attaque confirme la volonté des groupes armés terroristes de marquer les esprits par des actions symboliques.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 17 avril

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.

 

Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.

 

Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.

 

Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.

 

Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.

 

Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.

 

Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:45
Serval : acheminement de deux hélicoptères

 

 

15.04.2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 avril, un hélicoptère Tigre et un hélicoptère Gazelle ont été débarqué d’un avion de transport Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou. Ils ont rejoint Gao dès le lendemain. La Gazelle a été acheminée en avion de transport C160 alors que le Tigre a relié Gao par ses propres moyens. L’arrivée sur le théâtre malien de ces deux hélicoptères a pour objectif de renforcer le soutien aéromobile de la force Serval.

 

Album photos

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 15:50
3309th Council meeting Foreign Affairs Luxembourg, 14 and 15 April 2014

 

14 and 15 April 2014 8763/14 (OR. en) Provisional Version - Presse 219 / PR CO 21

 

President Catherine Ashton High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy

 

Main results of the Council Meeting of Foreign Ministers

 

Ukraine

The Council condemned actions undertaken by armed individuals in cities of Eastern Ukraine. These attempts at destabilising Ukraine must come to an end. The Council also decided to expand the list of those subject to asset freeze and visa ban.

 

The Council reiterated its strong support for Ukraine's unity, sovereignty, independence and territorial integrity, and called upon Russia to do likewise. It demanded Russia to call back its troops from the Ukrainian border and immediately withdraw the mandate of the Federation Council to use force on Ukrainian soil.

 

Catherine Ashton, EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, said:

"Any further action aimed at destabilising Ukraine must stop. It is crucial that Russia and Ukraine engage in a meaningful dialogue to find a political solution. I will meet the Foreign Ministers of the United States, Russia and Ukraine this Thursday in Geneva. The purpose of this meeting is to start a dialogue on how to deescalate the situation in Ukraine and to ensure that peace and stability returns to the whole of Ukraine."

 

The Council also signalled that the EU is ready to assist Ukraine in the field of civilian security sector reform. All options will be examined, including a possible mission under the Common Security and Defence Policy, and a decision will be taken at the next Foreign Affairs Council.

 

In addition, the Council approved macro-financial assistance to Ukraine to support the country's economic stabilisation and reforms. € 1 billion can be made available to contribute to covering Ukraine's urgent balance-of-payments needs as identified in the government's economic programme supported by the IMF. This brings the total amount to € 1.6 billion.

 

The Council also adopted temporary tariff cuts on Ukrainian goods, ahead of the application of the Association Agreement. The reduction of customs duties is expected to enter into force on 23 April.

 

The Council moreover strengthened EU sanctions against persons responsible for misappropriating Ukrainian state funds. It targeted four additional persons in Ukraine with an asset freeze.

 

Meeting of Defence Ministers

 

Mali

The Council established a civilian mission under the Common Security and Defence Policy to support the internal security forces in Mali. It will support the Malian state to ensure democratic order and the conditions for lasting peace through strategic advice and training for the three internal security forces in Mali, i.e. the police, Gendarmerie and Garde nationale.

 

The EU High Representative said:

"EUCAP Sahel Mali is a further demonstration of the EU's commitment to supporting reform in Mali. By assisting the Malian internal security forces with EU expertise, EUCAP will help build a lasting solution to Mali's security challenges."

 

The Council also extended the complementary EU training mission in Mali (EUTM Mali) by two years, i.e. until 18 May 2016. The mission supports the training and reorganisation of the Malian Armed Forces so as to help improve the military capacity of the Malian Armed Forces. The extension of the mandate will allow military training of four additional battalions as well as the implementation of additional tasks.

 

Ukraine

Over lunch, EU defence ministers discussed the effects of the Ukrainian crisis on the common security and defence policy, in the presence of 8ATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen.

 

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:45
source BBCAfrica

source BBCAfrica

 

15.04.2014 par RFI
 

Selon plusieurs sources sécuritaires, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar,Mokhtar Belmokhtar, l’un des terroristes les plus recherchés du nord du Mali, se serait réfugié en Libye. Le Sud libyen reste une zone aux frontières très poreuses que les extrémistes et tout autre trafiquant peuvent aisément traverser.

 

En janvier, le chef d’état-major français des armées, l'amiral Edouard Guillaud, évoquait une opération internationale dans le Sud libyen pour éviter la formation d'un « nouveau centre de gravité du terrorisme ».

Pourtant, pour le chercheur Wolfram Lacher, la présence extrémiste demeure un phénomène marginal dans le Sud. Les places fortes du salafisme jihadiste en Libye se trouvent en effet tout au nord, à Derna et Benghazi à l’est, Syrte et Misrata au centre, et Sabratah à l’ouest. Selon plusieurs chercheurs et sources locales, le Sud servirait davantage de zone de passage. Toutefois sur place, des habitants s’inquiètent de la présence de ces groupes aux idées radicales.

Mais les véritables sources de conflits voient s’opposer des hommes armés sur des bases tribales, ethniques, politiques et pour le contrôle des richesses issues des trafics transfrontaliers. Depuis janvier et de violents combats entre différentes milices, l’aéroport de Sebha, la grande ville du Sud, est fermé. Les affrontements qui avaient eu lieu entre tribus rivales se sont apaisés.

Mais selon un diplomate, le Sud n’est pas l’abri d’une nouvelle flambée de violences. Les autorités centrales ont envoyé des unités du Bouclier de la Libye, sous autorité, officiellement, du ministère de la Défense. Mais le gouvernement de Tripoli a très peu d’emprise sur le Sud. Il manifeste un manque d’intérêt pour la région et ne dispose pas de forces neutres sur place.

 

→ (RE)LIRE : Le Sud de la Libye, nouveau sanctuaire des jihadistes

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:45
IUCTS March 2013

IUCTS March 2013

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAKAR - Une présence en Libye du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dont un groupe a occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, serait une menace pour la paix, a estimé lundi à Dakar le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Dimanche, des sources sécuritaires jointes par l'AFP depuis Bamako avaient affirmé que Belmokhtar, ancien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui a créé son propre mouvement, Les Signataires par le sang, s'est retiré en Libye d'où il entend désormais contrôler tout le Sahel.

 

Si cela était vrai, il est évident que ce serait une menace. Je crois que c'est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons, a indiqué M. Keïta, interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse avec le président sénégalais Macky Sall.

 

Si cet individu (...) dont on nous avait (annoncé) la disparition que personne n'a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas, a dit le chef de l'Etat malien, en visite d'Etat au Sénégal de dimanche à mardi.

 

On ne souhaite jamais la mort d'un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout à fait souhaitable, a-t-il affirmé.

 

Appelé Belawar (le borgne en arabe) ou Khaled Abou al-Abbas, Belmokhtar avait été donné pour mort, tué par l'armée tchadienne au Mali le 2 mars 2013, une information ensuite démentie par Al-Qaïda.

 

Ancien combattant en Afghanistan contre les troupes soviétiques, Belmokhtar a ensuite intégré les rangs des islamistes algériens avant de devenir un chef d'Aqmi.

 

Il avait en 2012 fait scission d'avec Aqmi et créé Les Signataires par le sang, groupe avec lequel il a mené la prise d'otages sanglante d'In Amenas, en Algérie, en janvier 2013.

 

Cette attaque, au cours de laquelle 38 otages et 29 assaillants ont été tués, avait eu un retentissement planétaire en raison de la présence de nombreux étrangers parmi les otages.

 

Le 3 juin 2013, la tête de Belmokhtar, recherché par plusieurs pays, a été mise à prix par les Etats-Unis pour cinq millions de dollars.

 

En août 2013, Les Signataires par le sang a fusionné avec une partie du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) - un des groupes qui avaient occupé le nord du Mali en 2012 - sous le nom de Al-Mourabitoune.

 

Interrogé au sujet de l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal depuis deux ans et menacé de poursuites au Mali, M. Keïta a affirmé: C'est une question d'ordre judiciaire. Je n'ai pas de commentaire sur les affaires judiciaires en cours dans mon pays.

 

Général à la retraite élu président du Mali en 2002, puis réélu en 2007, M. Touré avait été renversé le 22 mars 2012 par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés menant alors une offensive dans le nord du pays.

 

M. Touré est menacé d'un procès pour haute trahison par le régime du président Keïta, qui a pris ses fonctions en septembre 2013. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l'a notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains de groupes armés.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 05:45
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Les 9 et 10 avril 2014, à l’issue de sa participation à la réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel » à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu auprès des soldats français de l’opération Serval stationnés au Niger et au Mali.

 

Le général de Villiers s’est rendu au contact des militaires français de l’opération Serval, engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT). Accompagné du général de division Foucault, il a successivement rendu visite au détachement air stationné sur la base aérienne 101 de Niamey, puis aux militaires du GTIA Vercors stationnés sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao au Mali, et enfin au détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) stationné à Assango (Mali).

 

A chaque étape, le CEMA a présenté l’évolution du dispositif de l’opération Serval dans la bande sahélo-saharienne.

 

Il a tout d’abord rappelé que le succès de l’opération Serval, « salué par tous les alliés de la France », a permis, face à une situation d’urgence, de mettre fin à l’organisation industrielle des groupes terroristes au Mali. Les autorités maliennes ont ainsi pu reprendre le contrôle sécuritaire et administratif de leur territoire. En ce sens, la bataille a été gagnée.

 

Il a ensuite souligné que la menace terroriste régionale n’a cependant pas disparu dans l’ensemble de la région. Elle conserve en effet un caractère transfrontalier, essentiellement lié à la nature désertique de la zone d’action sahélienne. Le CEMA a donc présenté aux soldats de l’opération Serval l’intention de la France qui, en accord avec les Etats africains de la région, a décidé de s’engager dans une approche régionale de la lutte contre les GAT.

 

Les moyens français déployés dans la zone seront ainsi engagés à partir du Mali, du Niger et du Tchad. Fin 2014, les forces françaises dans la région représenteront un volume de près de 3000 hommes. Elles seront commandées depuis N’Djamena par un commandant unique.

 

Enfin, le général de Villiers a rappelé qu’il tire toute sa fierté et son honneur d’être sur le terrain à la tête d’une armée combattante, professionnelle, aguerrie et sachant s’adapter en toutes circonstances, malgré la difficulté des combats, la chaleur épuisante et les conditions de vie très rustiques.

Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Serval : point de situation du jeudi 10 avril

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Vendredi 4 avril, l’amiral Marin Gillier, Directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), a rencontré le général Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier, pour aborder la complémentarité de l’assistance militaire technique et opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne (BSS). L’amiral Gillier a présenté un projet établi en coopération avec les pays concernés et qui s’inscrit en parfaite complémentarité avec la régionalisation des opérations de lutte contre les groupes terroristes dans la BSS.

 

Samedi 5 avril, le Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel 2 (DLAO 2), a appuyé deux sections du GTIA malien « Elou » dans une mission de contrôle de zone dans le secteur d’Abeibara, dans la région de Kidal. Cette opération a permis de reprendre contact avec la population et de marquer de nouveau la présence des forces maliennes dans cette région. En parallèle, le DLAO 1 s’est rendu à Tessalit pour fournir une aide médicale à la population. Le DLAO 5, quant à lui, en appui du bataillon tchadien (BATCHAD), a poursuivit son contrôle de zone à Taghlit et a établi des contacts avec les autorités locales et la population. Enfin, le DLAO 4, en appui d’une section FAMA, a découvert une nouvelle cache d’armes, à 50 Km au Nord de Tombouctou. Une dizaine d’armes légères d’infanterie ainsi qu’une grenade défensive et un stock de 3000 munitions y ont été découverts. Cette nouvelle découverte contribue à maintenir la pression sur les flux logistiques des groupes armées terroristes.

 

Débarqués le dimanche 6 avril par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou, un hélicoptère Tigre et une hélicoptère Gazelle ont été acheminés vers Gao dès le lendemain matin (en C160 pour la Gazelle et en vol pour le TIGRE) pour renforcer la capacité aéromobile de la force Serval. Ce renfort amène le sous-groupement aéromobile de la force à 13 aéronefs, incluant 12 hélicoptères et 1 avion Pilatus.

 

Le même jour, dans le cadre de la coordination et du suivi de la coopération régionale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), accompagné du général Marc Foucaud, s’est rendu à Niamey, au Niger, pour participer à la réunion du G5 du Sahel. Composé des CEMA malien, burkinabais, nigérien, mauritanien et tchadien, le G5 a pour vocation de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde entre tous les peuples. La réunion a permis aux CEMA des pays membres du G5 du Sahel de convenir de la nécessité d’unir leurs efforts pour apporter une réponse régionale et coordonnée au défit sécuritaire actuel lié aux menaces des groupes armées terroristes. Le général de Villiers a poursuivi sa visite en rencontrant le détachement aérien français de Niamey, avant de rejoindre les bases militaires françaises de Gao et Ansongo dès le lendemain.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 10 avril
Serval : point de situation du jeudi 10 avril
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:50
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 15:45
Décoration à titre étranger à la défense : 2 militaires français distingués

 

09 avr 2014 Le Guido

 

La nation malienne reconnaissante a distingué, à travers leur décoration à titre étranger, deux militaires français. Cela s’est fait par l’intermédiaire du Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, le 3 avril 2014, lors d’une cérémonie dans la salle de conférence du département.

 

Le vice-amiral d’escadron Marin Gillier a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre National du Mali et le lieutenant-colonel Piot au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali.

 

Durant trois années, jusqu’à l’été 2010, le vice-amiral Gillier a commandé la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO). Il a personnalisé au département de la Défense le soutien de son pays au nôtre : « la France est derrière ses amis maliens », avait-il coutume de dire.

 

Avant d’occuper les postes de conseiller d’enseignement militaire supérieur (coopération militaire), le lieutenant-colonel Christian Piot (EMIA,CID) a servi au Régiment de marche du Tchad (RMT) et au 23e Bataillon d’infanterie de marine.

 

Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, après cette sommaire présentation, a ajouté que « la nation malienne reconnaissante magnifie, à travers  cette reconnaissance le dévouement de ces valeureux officiers pour leur travail en faveur à la nation malienne depuis le déclenchement de la crise ».

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:45
source JD Merchet

source JD Merchet

 

08/04/2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique



Un dispositif plus resserré et plus efficace pour les forces françaises en Afrique. C’est le redoutable chantier que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian mène depuis fin 2013. « L’idée est de passer d’une organisation héritée de l’ère coloniale à un système qui permet de mener au mieux les opérations , explique-t-on au ministère de la défense. Les forces françaises au Mali, au Niger, au Burkina-Faso et au Tchad seront placées sous l’autorité d’un seul commandement régional. » L’objectif est aussi de pouvoir répondre au défi de la zone grise du sud libyen, où de nombreux combattants djihadistes se sont retranchés après l’opération Serval au Mali.

 

En gros, le dispositif français s’articule sur quatre grands pôles spécialisés : un pôle renseignement au Niger, avec notamment les drones Reaper et Harfang ; un pôle chasse à N’Djamena (Tchad), avec des Mirage 2000 et des ravitailleurs C-135 ; un pôle avancé à Gao (Mali), doté notamment d’hélicoptères d’attaque Tigre ; et un pôle forces spéciales à Ouagadougou (Burkina-Faso), où le COS est déjà présent depuis plusieurs années. Ces pôles seront complétés par des bases avancées au plus près des zones chaudes, comme Tessalit, au nord du Mali, ou Faya-Largeau, au nord du Tchad. Cet aéroport, idéalement situé à 350 km de la frontière libyenne, peut être utilisé par l’aviation de chasse et les gros porteurs français.
 

N’Djamena sera le siège de cet « Africom à la française », en référence au nom du commandement unifié des forces américaines en Afrique, qui devrait intégrer environ 3.000 hommes. Les effectifs français devraient ainsi y passer à 1.200 hommes, contre 950 il y a quelques mois. Le « point d’entrée logistique » est Abidjan, port ivoirien qui est aussi un nœud ferroviaire et routier appréciable. Abidjan et Djibouti serviront aussi de bases opérationnelles avancées (BAO), aptes à fournir des réserves d’hommes et de matériels pour les opérations, comme l’avait expliqué le blog Lignes de défense en janvier. La France compte aussi instaurer deux pôles, à Dakar et Libreville, pour les missions de coopération avec les pays de la région.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
photo Netherlands MoD

photo Netherlands MoD

 

Apr.8, 2014 by Anno Gravemaker - FG

 

After committing four Boeing AH-64D Apache attack helicopters in November last year to support the UN's stabilisation activities in Mali, the Royal Netherlands Air Force has announced it will also deploy three Boeing CH-47 Chinook transport helicopters.

 

The reason behind the expanding deployment is that the UN cannot guarantee the medical evacuation of Dutch forces on a "24-7" basis. Currently-available civilian helicopters are unable to operate at night or in high-risk areas, due to a lack of self-protection capabilities.

 

Expected to arrive in the second half of this year, the Dutch Chinooks will be stationed in Gao. In addition to medical evacuation tasks, the rotorcraft will also be used for tactical transport and logistical support. The nation's defence ministry says the cost of committing the additional aircraft is estimated at about €45 million ($62 million).

 

French helicopters participating in the nation's Operation Serval campaign in Mali will support Dutch ground forces until the Chinooks arrive.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
photo EMA (Archives Mars 2013)

photo EMA (Archives Mars 2013)

 

 

08-04-2014 par RFI

 

Des tirs de roquettes ont touché la ville de Kidal au Mali, lundi. Une attaque attribuée aux islamistes qui ont occupé le nord du pays pendant plusieurs mois en 2012, avant d'en être chassés par une coalition internationale dirigée par la France. Ils sont néanmoins toujours actifs dans cette vaste région où ils commettent à intervalles réguliers des attaques, dont certaines sont meurtrières.

 

Il semble que la nouvelle stratégie des islamistes soit d’attaquer à la roquette les villes du nord du Mali. Cela inquiète les observateurs et acteurs sur le terrain. Récemment, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pris la parole pour évoquer les craintes : « La situation au nord du Mali se dégrade ».

 

Plusieurs services de sécurité de la région sont formels : il semble bien que pour acheminer armes et combattants, les jihadistes soient parvenus à ouvrir un couloir efficace entre la Libye en crise et le nord du Mali.

 

En face sur le terrain, l’armée française est en réalité la seule force qui fait vraiment le poids. La Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, n’a pour le moment mobilisé que la moitié des unités combattantes qu’il faut. Et ce qui manque le plus à ses troupes, ce sont des moyens militaires de combat, surtout des hélicoptères.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 20:05
Mali: tirs de roquettes sur Kidal

 

07.04.2014 par RFI
 

Au nord du Mali, Kidal a été une nouvelle fois la cible de tirs. Plusieurs roquettes sont tombées dans la ville. Après cette attaque, les islamistes sont montrés du doigt.

Ce lundi, des habitants de la ville de Kidal se sont réveillés un peu brutalement. Au moins trois roquettes ont été tirées sur la ville. Les camps militaires malien et français, ainsi qu’une école, étaient semble-t-il visés. Il n’y a pas eu de victime.

Selon une source sécuritaire locale, les roquettes ont été lancées de l’extérieur vers l’intérieur de la ville par les islamistes d’Aqmi, du Mujao, explique cette même source. Les experts soupçonnent les groupes islamistes du Nord d’être en phase de test dans la manipulation de ces roquettes.

Il se pourrait même que des jihadistes de nationalité étrangère notamment des Egyptiens, spécialisés dans le maniement des armes, soient à la manœuvre. « Une fois qu’ils auront réussi leurs essais, ils pourraient déclencher de manière simultanée de nombreuses attaques dans le Nord, explique un interlocuteur de la mission de l’ONU au Mali, qui ajoute : c’est pourquoi, nous devons redoubler de vigilance ».

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:45
EUTM Mali : Passation de commandement

 

06/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert.

 

La cérémonie a eu lieu en présence de M. Richard Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali.

 

Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) des forces armées maliennes (FAMA). Ces derniers sont désormais engagés en opération au nord du pays où ils assurent la sécurité des populations.

 

EUTM regroupe 560 militaires européens (provenant de 23 pays), dont 110 français. Elle assure deux missions : la formation des unités combattantes des forces armées malienne, ainsi que le conseil et l’assistance (Advisory Task Force – ATF) du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:45
Début des activités d’entrainement complémentaires pour Waraba


04.04.2014 EUTM Mali
 

Cette semaine  ont débuté les activités d’entrainement complémentaires du 1er groupement tactique interarmes, entraîné par la mission EUTM (GTIA Waraba). Durant un mois, le GTIA Waraba suivra  cette formation dont le but est d’améliorer sa capacité militaire avant un nouveau déploiement au nord.

Ce GTIA a été déployé au nord du pays durant 6 mois après la fin de sa formation au sein de la mission européenne d’entrainement. Après son désengagement, en début d’année, une délégation du GTIA Waraba, composée du chef de corps et de son état-major, est venue au sein de  la mission EUTM pour partager son retour d’expérience. Ce dialogue avec l’encadrement du GTIA a permis de mesurer, d’une part l’adéquation entre l’entrainement reçu à Koulikoro et la réalité de l’engagement opérationnel effectué, et d’autre part les possibles actions de formation complémentaires qu’EUTM pourrait apporter au groupement tactique interarmes  avant son nouvel engagement opérationnel. Cet entraînement complémentaire est également l’occasion de former les militaires maliens qui ont récemment intégrer le GTIA Waraba.

L’entrainement complémentaire aura lieu simultanément au camp d’entrainement de Koulikoro, pour l’escadron blindé, la batterie d’artillerie et la compagnie du génie, et à Kati, pour les compagnies d’infanterie. L’entrainement sera axé sur le contrôle de zone, les exercices de tirs et le droit international humanitaire. Parallèlement à cela, au cours des deux dernières semaines du mois d’avril, un exercice du niveau du poste de commandement du GTIA et des exercices de tirs du niveau compagnie seront conduit simultanément.

Des adaptations déjà été effectuées dans la formation depuis le passage du GTIA 1 au camp d’entrainement de la mission européenne à Koulikoro, afin de s’adapter en permanence aux situations que les GTIA rencontreront au cours de leurs mission. Cet entrainement complémentaire sera étendu aux GTIA formés par la mission avant leur redéploiement opérationnel.

 

Beginning of supplementary activities for GTIA 1 « Waraba »

 

This week, the supplementary activities begun for the first Malian Task Force trained by EUTM. During one month, GTIA Waraba will follow this training which aims to improve its military capacity before a new deployment in the North.

This unit has been for more than 6 months in the north of the country, after its previous European training. After coming back from its deployment, at the beginning of the year, a delegation from GTIA Waraba, composed of the battalion commander and his staff went to the EUTM main Head Quarters to share the feedback with the European mission. This dialogue with those officers has allowed, on the one hand, to measure the appropriateness of the training carried out in Koulikoro for missions carried out in the north, and on the other hand, to find out possible supplementary activities that EUTM could provide for Waraba, before its re-deployment. This supplementary training will also allow to instruct the Malian servicemen who have just joint GTIA Waraba

The supplementary activities will be carried out simultaneously in the Koulikoro training camp for the armoured squadron, the artillery battery and the combat engineer and in the vicinity of Kati for The infantry companies.

The training will be practical. It will focus in the Control of Zones and will include live-firing exercises and International Human Rights Law. Furthermore, during the last week of April a GTIA-level Command Post Exercise (CPX), and Company-level live fire exercises will be carried out simultaneously.

A certain number of changes have been introduced in the GTIA training, since Waraba’s first European formation, in order to adapt to the situations that the GTIA will have to face during their mission. The rest of the EUTM trained battalions will also benefit from this supplementary activities after their first deployment in the north.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 10:45
Mali : le DETIA International de Bamako

 

05/04/2014 Sources : EMA

 

Le Détachement de transit interarmées (DETIA) Serval basé sur  l’aéroport de Bamako-Ségou assure le suivi de la totalité des flux logistiques aériens, au profit de l’opération française au Mali. Sa mission concerne les liaisons entre la métropole et le Mali, les liaisons intra-Mali, et celles entre les différents théâtres africains.

 

Quotidiennement, les militaires du DETIA réceptionnent tous types de frets et conditionnent des palettes qui seront acheminées par voie aérienne sur les différentes bases militaires du théâtre malien ou vers la France. En 2013, plus de 7 000 tonnes de fret pour 2 000 aéronefs ont été traité. Le DETIA gère aussi tous les mouvements aériens de personnels. Près de 45 000 transits ont été assurés en 2013.

 

Le DETIA a la particularité d’être une plateforme de groupage et de dégroupage pour les théâtres voisins. Il est donc amené à traiter aussi les vols d’Antonov 124 et d’IL76 affrétés par le Centre Multimodal des Transports (CMT). Enfin, il peut aussi assurer des missions tactiques d’aérolargage de matériel, ou d’aéroportage de personnels, via sa composante livraison par air (LPA).

 

La chaleur est la principale contrainte du DETIA, car plus elle est élevée plus la capacité d’emport des aéronefs est réduite : un degré supplémentaire équivaut à plusieurs centaines de kilos en moins dans un avion.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : le DETIA International de BamakoMali : le DETIA International de Bamako
Mali : le DETIA International de Bamako
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:45
Kerry loue le rôle du Maroc pour la sécurité et la prospérité régionales

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

RABAT - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié de Washington, afin d'apporter plus de sécurité et de prospérité régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.

 

Le Maroc joue un rôle moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.

 

Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région, a-t-il notamment estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.

 

Dans l'après-midi, le diplomate américain a été reçu par le souverain chérifien à Casablanca, la capitale économique, avant de s'envoler vers les Etats-Unis.

 

Mohammed VI a affirmé que le contexte régional et international actuel renforçait la pertinence et la profondeur du partenariat Rabat-Washington, a indiqué le Palais royal dans un communiqué publié par l'agence officielle MAP.

 

Il contribue à la stabilité, la sécurité durable, la prospérité partagée et au développement humain du continent, a-t-il également plaidé.

 

En matinée, John Kerry, accompagné de son homologue marocain Salaheddine Mezouar, avait par ailleurs exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé durant le printemps arabe et symbolisé par l'adoption en 2011 d'une nouvelle Constitution sur initiative royale.

 

Il avait toutefois relevé un défi auquel le Maroc est confronté, celui de fournir du travail et un horizon à la jeunesse dans un pays où 60% des habitants ont moins de 30 ans.

 

Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.

 

- Accord de libre-échange -

 

Devant ses hôtes marocains, John Kerry a explicitement mis en avant le rôle du royaume dans la lutte contre le terrorisme et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).

 

Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).

 

La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet, le roi se rendant ensuite en visite officielle à Washington.

 

A quelques semaines d'un nouveau vote sensible à l'ONU sur ce dossier, John Kerry a réaffirmé la position américaine sur le plan marocain d'autonomie pour le Sahara, qualifié de sérieux et réaliste dans un communiqué.

 

Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ex-colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.

 

Enfin, sur le plan économique, la relation maroco-américaine est marquée par l'existence, depuis 2006, d'un accord de libre-échange qui a vu le commerce bilatéral quadrupler, à 4 milliards USD en 2012.

 

Les investissements américains au Maroc demeurent en revanche faibles (moins de 200 millions USD cette même année), mais les deux parties ont salué la récente tenue à Rabat d'une Conférence commune sur le développement des affaires.

 

A ce jour, la France et l'Espagne sont de loin les deux premiers partenaires économiques du royaume.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du jeudi 3 avril

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse, 30 dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 27 mars, le DLAO 5 (détachement de liaison et d’appui opérationnel n°5) et quelques éléments du bataillon malien « SIGUI » ont effectué une AMP (assistance médicale à la population) au sein du dispensaire de TAGHLIT (village situé au nord-est du pays). Compte tenu des attendes manifestée à cette occasion par la population, cette action offre aux FAMA, ainsi qu’à l’administration, une possibilité d’exploitation dans la durée.

 

Mercredi 2 avril, dans le secteur de TOMBOUCTOU, les forces de sécurité maliennes appuyées par le DLAO4 ont conduit une opération de reconnaissance qui a abouti à la découverte d’une cache d’armes. Les forces armées maliennes, composées d’une section FAMA, d’un groupe génie et d’une section de la garde nationale malienne, étaient appuyées à cette occasion par le DLAO4. Elles se sont rendues à environ une trentaine de km au nord-ouest de Tombouctou, afin de contrôler un renseignement faisant état de la présence éventuelle d’une cache d’armes. Après reconnaissance, un dépôt de munitions a été mis à jour. Il contenaitune dizaine d’obus de 106mm, quelques charges propulsives, une trentaine de fusées de CHICOM, une dizaine de roquettes PG9 et une cinquantaine de charges propulsives de roquette PG9. Cette découverte porte un nouveau coup aux groupes armés terroristes, en les privant de leurs ressources et en poursuivant la pression exercée sur leur logistique.

 

Le même jour, dans la soirée, lors d’une mission de surveillance dans la zone Est du massif du TIGHAGHAR, les forces françaises ont détecté une présence terroriste localisée autour d’un véhicule. Après confirmation de la nature de ces éléments, la force serval a engagé ses moyens aériens pour les neutraliser. Cette action a conduit à la destruction du véhicule et d’une cache d’arme.

 

Enfin, le lundi 31 mars, le général de division Marc FOUCAUD, commandant la force SERVAL, a pris le contrôle opérationnel de la force Epervier au Tchad. La France est d’ores et déjà présente militairement dans la bande sahélo-saharienne et a choisi de placer les forces qui s’y trouvent sous un commandement régional unique. Il s’agit d’une mesure destinée à accroître les synergies en vue de lutter encore plus efficacement contre une menace terroriste qui se joue des frontières. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par la création d’un poste de commandement unique des opérations à Ndjamena, au Tchad.

 

Le 1eravril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert. Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui sont accompagné sur le terrain par 5 détachements de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Serval.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 3 avrilServal : point de situation du jeudi 3 avril
Serval : point de situation du jeudi 3 avril
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
EFS : Visite du COMANFOR SERVAL

 

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Les 17 et 18 mars 2014, le général de brigade Louis Duhau, commandant les Eléments Français au Sénégal (COMELEF EFS), a accueilli le général de division Marc Foucaud, commandant la force « SERVAL » (COMANFOR SERVAL) accompagné par des officiers supérieurs de son état-major.

 

Durant la journée du 17, les généraux Foucaud et Duhau ont rencontré respectivement son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, son Excellence Monsieur Jean-Félix Paganon, Ambassadeur de France au Sénégal, le général de corps d’armée Mamadou Sow, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), le général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise (CEMAT) et enfin, Monsieur Said Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général (RSSG) des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La seconde partie de la matinée a été l’occasion, pour les deux généraux, de rencontrer son Excellence Madame Cristine Diaz, Ambassadrice d’Espagne au Sénégal et le détachement espagnol « MARFIL » (« Ivoire » en français) stationné au sein de l’escale aéronautique militaire des EFS. Lors de cette rencontre, le général Foucaud a pu mesurer toute l’importance du soutien apporté par le détachement « MARFIL » au profit de Serval. Le général Duhau a aussi souligné l’importance de ce détachement espagnol qui permet aujourd’hui aux EFS de pouvoir assurer ses actions de formation dans toute la sous-région et en Mauritanie.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 12:45
photo G. Belan (FOB)

photo G. Belan (FOB)

 

04-04-2014 par RFI

 

Commencées en début de semaine, des patrouilles de grande envergure initiées par l'armée malienne avec l'appui des forces étrangères, notamment françaises, se poursuivent. Des jihadistes présumés ont été arrêtés dans la région de Kidal, affirme l’armée malienne.

« L'armée malienne, qui organise actuellement une vaste patrouille dans la région de Tombouctou et de Kidal, a arrêté cette semaine [...] plusieurs jihadistes », a affirmé un officier malien. Les présumés jihadistes ont été arrêtés dans la région de Kidal, dont certains alors qu’ils étaient à bord d’un véhicule. « Le chiffre de dix » arrestations ne serait pas exagéré, selon une source militaire malienne, mais leur nombre exact n’a pas été divulgué, « pour des raisons de stratégie », explique un officier malien.

 

Les jihadistes de retour dans le Nord

D’autres opérations militaires sont en effet en cours dans la région. Pour être plus précis, des patrouilles de grande envergure, dans les régions de Kidal, et surtout de Tombouctou, au nord-ouest. Des soldats des quatre bataillons de l’armée malienne, formés par des instructeurs des pays de l’Union européenne, participent à ces patrouilles dont l’objectif premier est la sécurisation des biens et des personnes. Mais la traque des jihadistes fait également partie des objectifs de l’armée malienne, appuyée notamment par endroits par les militaires français de l’opération Serval. « Les soldats de l'opération Serval sont en appui des forces armées maliennes aux alentours de Kidal », a confirmé une source militaire française.

 

 → A (RE)LIRE : Paix dans le nord du Mali, des efforts vains ?

 

Sur le terrain, différentes sources sécuritaires sont formelles : les jihadistes reviennent de plus en plus. Ils auraient la ferme intention de se reconstituer et de reprendre le contrôle du septentrion malien.

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