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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:55
Bourget 2013: une démonstration magistrale de l’Atlas A400M

Edward "Ed" Strongman, pilote d'A400M

 

19/06/2013 Armée de l'air

 

Salon du Bourget 19 juin, 14h17. Les regards sont rivés vers le ciel azur. Rythmé par le vrombissement de ses quatre moteurs TP400, l’Atlas A400M évolue pour le plus grand bonheur des aficionados.

 

Aux commandes du mastodonte européen, se trouve le pilote d’essai britannique Edward Strongman. Véritable figure de l’aéronautique, il affiche au compteur quelque 11000 heures de vol dont plus de 7000 consacrées aux essais en vol. Ancien pilote de la Royal Air Force (armée de l’air britannique), il rejoint la compagnie Airbus en 1995.

 

Aujourd’hui, Edward "Ed" Strongman est le chef pilote des essais de l'A400M. Il a été commandant de bord du vol inaugural de l'avion le 11 décembre 2009.

 

«J’ai eu beaucoup de chance d’être le premier à piloter l’A400M. C’est l’aboutissement d’un long travail, d’une belle aventure humaine et technologique.» Le pilote ne tarit pas d’éloges sur les qualités de vols de l’avion: «Sa manœuvrabilité est sensationnelle. C’est un appareil qui est bien plus agile qu’un avion civil. J’ai poussé l’avion au maximum pour montrer ses capacités à se sortir rapidement d’une délicate. Cet avion est très agile à basse vitesse permettant un largage de précision. Dans certaines situations, nous disposons d’un taux de roulis deux fois supérieur. L’A400M est particulièrement rapide pour son gabarit, grâce à ses turbopropulseurs développant une puissance phénoménale.»

 

L’armée de l’air française recevra son premier exemplaire dans les prochaines semaines. À la question: «Êtes-vous jaloux que l’Atlas soit livré à l’armée de l’air avant la Royal Air Force?» Le pilote d’essai répond avec une pointe d’humour «Il est vrai que j’aurais préféré que nous soyons les premiers à l’avoir. Mais nos deux nations ont tissé entre elles des liens très forts et c’est avec plaisir que je vois l’A400M rejoindre très bientôt l’armée de l’air.»

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:50
Salon du Bourget -Les hélicoptères de l’armée de Terre à l’honneur

19/06/2013  CNE S. CATALAN - Armée de Terre

 

Du 17 au 23 juin 2013, la 50e édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget ouvre ses portes aux professionnels et au public. L’espace institutionnel du ministère de la Défense accueille l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

 

Un hélicoptère Nh90 Caïman, du Centre de formation interarmées et un Tigre du 5ème Régiment d’hélicoptères de combat et leurs équipages seront présents en statique sur le stand du ministère de la Défense. Un espace « aérocombat » sera également proposé aux visiteurs avec, notamment, une démonstration du système de Module de Préparation de Mission des Équipages (MPME) et un clip sur la manœuvre aéroterrestre de l’ALAT. L’aérocombat a montré son rôle central et prépondérant sur plusieurs théâtres, (Afghanistan, Libye et Mali), lui conférant un statut de pôle d’excellence pour l’armée de Terre. L’ALAT regroupe les deux tiers des hélicoptères de la Défense.

 

Exceptionnellement, cette année, un hélicoptère Tigre HAP (hélicoptère appui protection) français et un hélicoptère Tigre KHS allemand de l’Ecole franco-allemande Tigre (EFA) basée au Cannet-des-Maures dans le Var feront une démonstration dynamique commune, en patrouille.

 

Cette démonstration unique va montrer aux nombreux visiteurs un des multiples savoir-faire opérationnels enseignés au sein de l’EFA mais aussi rendre compte des performances et de l'agilité de ces appareils mises au profit direct de leur engagement au plus près du sol.

 

Au-delà de la prouesse technique réalisée par les équipages, les visiteurs pourront apprécier les capacités tactiques offertes au profit de la manœuvre aéroterrestre. Le vol simultané et la démonstration exceptionnelle de ces deux Tigres français et allemand à l’occasion de ce salon ont une portée symbolique très forte.

 

Les chefs d’état-major des armées de Terre française et allemande seront en visite au salon samedi 22 juin.

 

L’EFA fêtera le 1erjuillet 2013, ses 10 ans d’existence, l’année même des 50 ans du traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963 par le chancelier Adenauer et le général De Gaulle. Traité d’amitié fixant les objectifs d’une coopération renforcée entre l’Allemagne et la France dans les domaines des relations internationales et de la défense, la création de l’EFA s’inscrit dans ce cadre.

 

Ainsi, cette démonstration binationale en vol prouve, à elle seule, la dimension internationale de l'école et toute la pertinence et l'efficacité d'une coopération franco-allemande réussie.

Tigre HAP (FR) Tigre KHS (DE) photo RP Defense

Tigre HAP (FR) Tigre KHS (DE) photo RP Defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:45
West Africa piracy surge endangering commodities shipping

19 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Pirate attacks off West Africa's mineral-rich Gulf of Guinea have almost doubled from last year and threaten to increase the costs and jeopardise the shipping of commodities from the region.

 

The Gulf of Guinea, which includes Nigeria, Ghana and Ivory Coast, is a major source of oil and cocoa and increasingly metals for world markets, although international navies are not actively engaged in counter-piracy missions in the region.

 

Unlike waters off Somalia and the Horn of Africa, where ships can transit past at high speed with armed guards on board, many vessels have to anchor off West African coastal nations, with little protection, making them a soft target for criminals, Reuters reports.

 

A study published on Tuesday showed piracy in the Gulf of Guinea cost the world economy between $740 million and $950 million last year and that figure is expected to grow in 2013.

 

Kaija Hurlburt of advocacy group Oceans Beyond Piracy (OBP), which co-authored the report, said the type of vessels attacked had become more diverse. "The impact on the commercial trade sector is a problem," she said.

 

A separate study by OBP earlier this year estimated the cost of Somali piracy fell 12.5 percent in 2012 to $5.7 billion-$6.1 billion, helped by vigorous navy action, the deployment of private armed security guards and defensive measures on ships.

 

In contrast, the World Bank in April estimated Somali piracy may still cost the world economy about $18 billion a year.

 

Data from watchdog the International Maritime Bureau, another of the latest study's authors, showed attacks in the Gulf of Guinea for the year to date reached 67 incidents, versus 34 in the same period last year. These included five attacks off Togo, versus five in the same period last year.

 

Apart from the fear of increasingly violent attacks in the Gulf of Guinea, the study said seafarers were concerned that authorities in the region could not be relied upon.

 

"We had a 'port inspection' and they took eight tins of paint, two coils of rope, and several bottles of whiskey," one seafarer said in the report. "If the 'authorities' do this, who do we rely on for help?"

 

HIGHER INSURANCE COSTS

 

Last week the Joint War Committee, which groups syndicate members from the Lloyd's Market Association (LMA) as well as representatives from London's insurance company market, added Togo to its list of high risk areas for merchant shipping, which already includes Nigeria and Benin.

 

"We were recognising the trend of increased risk to the assets the market insures," LMA senior executive Neil Roberts told Reuters. "All the reports indicate the situation will continue for a while. We need to be alive to that as insurers."

 

The study, which was also put together by industry alliance the Maritime Piracy Humanitarian Response Programme, estimated the total insurance cost for the Gulf of Guinea last year was between $423 million to $437 million.

 

"We expect, especially with the expansion of the high risk zone by the Joint War Committee, that is going to lead to a higher cost of insurance," said OBP's Hurlburt.

 

"We have already seen a greater number of kidnappings for ransoms," she said. "There might be a higher cost for private security as we move forward."

 

Analysts say while Somali gangs have focused on capturing vessels to extract ransom money, criminality in West Africa, including oil theft, poses more complex problems.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

18.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55
Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

18/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Sagem a profité du salon pour présenter une nouvelle configuration de son drone Patroller, désormais équipé de deux capteurs dont un nouvelle charge utile de guerre électronique intégrée dans l'un des pods disponibles sous voilure.

 

photo RP Defense

photo RP Defense

"Pour nous, le Patroller est réellement le successeur du Sperwer", explique un dirigeant de la société. Avec ce nouveau capteur "champ large", qui s'ajoute à la boule optronique offrant un "champ étroit", Sagem ambitionne de répondre au besoin exprimé par l'armée de Terre pour le remplacement de ses drones tactiques Sperwer, qui avaient également été fournis par Sagem.

 

Ce faisant, le Patroller s'oppose de front au Watchkeeper de Thales, proposé au titre d'un partenariat franco-britannique et qui fait actuellement l'objet d'une campagne d'évaluation en vol menée par la DGA et les opérationnels.

photo RP Defense

photo RP Defense

La charge utile d'écoute électronique (Comint) testée sur le Patroller est d'ailleurs la même que celle proposée pour équiper les Watchkeeper "France", et a été fournie par Thales.

 

Sagem a ainsi annoncé pendant le salon avoir réalisé une nouvelle campagne d'essais en vol avec cette nouvelle charge utile, qui s'est tenue entre le 10 et le 13 juin depuis le site d'Ergany, en région parisienne. Au total, sept vols ont été réalisés avec le nouveau capteur Comint, utilisé en complément de la boule optronique Euroflir 410.

Note RP Defense

 

Le pod Comint pèse 40 Kg. Il se fixe rapidement sous l’aile, comme charge externe : les  seules connecteurs nécessaires sont l’alimentation électrique du Pod et le système de navigation du Patroller. Pour ce type de charge sensible, la position sous l’aile du drone évite les perturbations electromagnétiques liées à la cellule.

Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

En opérations, les charges Comint et Optique seront exploitées depuis la station sol (concept multi-capteurs) du drone Patroller, développé dans le cadre d’une maitrise d’œuvre industrielle française.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

20.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

17.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
EADS ne compte pas céder d'activités de défense pour le moment

19/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

EADS ne compte pas abandonner ses activités liées à la défense mais n'exclut pas de chercher des alternatives pour certaines d'entre elles, a déclaré mercredi Tom Enders, président exécutif du groupe, au quotidien allemand Die Welt.

 

"Nous allons examiner très attentivement quelles activités valent la peine d'être maintenues, en matière de rentabilité et de perspectives sur les marchés - et quelles activités pourraient bénéficier d'un meilleur avenir dans une coentreprise ou avec un nouveau propriétaire", a dit Tom Enders.

 

"Ce qui est certain, c'est qu'en ces temps de réduction des budgets, une consolidation est nécessaire dans l'industrie de la défense", a-t-il ajouté.

 

Tom Enders a précisé que les activités de défense d'EADS représentaient un chiffre d'affaires de douze milliards d'euros, ce qui en fait le premier acteur européen du secteur.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
Salon du Bourget : L’Allemagne prête à recevoir son système MEADS

20.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

A la suite d’une conférence donnée ce 19 juin concernant le système MEADS (Medium Extended Air Defence System), Walter Stammler, président du conseil d’administration de MEADS, a déclaré que l’Allemagne était tout à fait prête à recevoir son système de défense anti-aérienne de nouvelle génération : « L’Allemagne est prête à réceptionner le système MEADS, à l’adapter et à l’intégrer à l’ensemble de son système de défense aérienne ».

 

Pour Walter Stammler, le but est également d’intégrer MEADS au sein des systèmes de défense aérienne qui existent déjà – Mantis et Patriot entre autres – afin de créer un système global et plus efficace.

 

Concernant les délais, le président du conseil d’administration s’est montré plus réservé, évoquant deux obstacles majeurs : Les élections parlementaires qui doivent se tenir en septembre prochain et le scandale EuroHawk qui secoue actuellement la sphère politique et médiatique. « Le sujet principal en ce moment c’est l’EuroHawk, MEADS est pour l’instant passé en arrière-plan, je ne suis pas en mesure de donner de date précise pour le transport du système vers l’Allemagne », a précisé Walter Stammler, qui est tout de même convaincu que « ça ne durera pas des années ».

 

Il ajoute que le gouvernement allemand a tout intérêt à mettre en œuvre ce système, en raison des sommes engagées (autour d’un milliard d’euros), mais également parce qu’il « n’existe pas de pareil système au monde ».

 

Le système MEADS est composé de radars à 360°, de lanceurs transportables et de missiles. Il est destiné à contrer toute attaque de missiles balistiques, de missiles de croisière, de drones et d’avions. Walter Stammler précise que le système est aisément transportable par A400M, des manœuvres de « roll on » et de « roll off » ayant déjà été effectuées.

 

« Le système est prévu pour la défense intérieure mais également pour les théâtres d’opérations, c’est pour cela qu’il a été conçu pour être rapidement transporté et mis en œuvre. On pourrait tout à fait reproduire le schéma des Patriot en Turquie avec ce système, mais avec encore plus d’efficacité », conclut Walter Stammler.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
photo ECPAD

photo ECPAD

18 Juin 2013 thalesgroup.com

 

.. pour le soutien de la flotte mondiale de l’hélicoptère NH90

 

Le Bourget, le 18 Juin 2013 : OEM Defence Services a signé avec Eurocopter un contrat d’une durée de 5 ans pour la maintenance de plus d’une centaine d’équipements (avioniques, hydrauliques, mécaniques, …) installés sur chaque hélicoptère NH90, dans toutes ses versions de la flotte mondiale.

 

Ce contrat unique couvre le soutien des matériels fabriqués par cinq acteurs majeurs du domaine aéronautique, actionnaires de OEM Defence Services : Diehl Aerospace, Liebherr-Aerospace & Transportation, Safran, Thales et Zodiac.

 

Sur la base d’un engagement de performance et de coût, par la mutualisation de services, OEM Defence Services contribue ainsi à la simplification de la chaîne de maintenance et à l’amélioration de la performance globale du soutien de la flotte NH90.

 

En s’appuyant sur le socle industriel de référence que constituent ses actionnaires et ses partenaires, OEM Defence Services propose un modèle coopératif, orienté services, avec des solutions innovantes qui exploitent les synergies pour s’adapter aux besoins des clients.

 

Avec la signature de ce contrat, Eurocopter et OEM Defence Services mettent en place une coopération industrielle optimisée, au service de l’efficacité opérationnelle des clients et de la maîtrise des budgets de soutien.

 

OEM Defence Services annonce la signature d’un contrat avec Eurocopter

Le NH90 est l’hélicoptère tactique et utilitaire le plus moderne aujourd’hui disponible sur le marché pour les opérations terrestres et navales. A ce jour plus de 500 commandes fermes de NH90 ont été passées par 14 pays au consortium NHI (Eurocopter/AgustaWestanld, Fokker). Deux versions du NH90 sont aujourd’hui disponibles : le TTH (Tactical Transport Helicopter) et la version navalisée NFH (NATO Frigate Helicopter). A ce jour, NH90 Industries (NHI) a livré plus de 145 hélicoptères NH90 aux différents opérateurs.

 

 

A propos de OEM Defence Services :

 

OEM Defence Services assure des prestations de MCO pour une large gamme d’équipements aéronautiques, développés et fabriqués par les OEM (Original Equipment Manufacturer / fabricants d’équipements d’origine) suivants :

 

Diehl Aerospace GmbH *

 

Liebherr-Aerospace & Transporation SAS *: Liebherr-Aerospace Toulouse SAS, Liebherr-Aerospace Lindenberg GmbH

 

Safran Group: Messier-Bugatti Dowty, , Sagem Défense Sécurité*, Technofan

 

Thales*

 

Zodiac Group: Zodiac Services Europe SAS*, Aerazur, Intertechnique, ECE, IN-LHC, AVOX Systems, IN-Services SA, Precilec

* actionnaires de OEM Defence Services

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:50
L'avion présenté au Bourget est celui qui a participé aux essais du système de mission. photo RP Defense

L'avion présenté au Bourget est celui qui a participé aux essais du système de mission. photo RP Defense

19/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

C'est le petit "gunship" qui monte : Alenia Aermacchi et ATK, partenaires sur le programme d'avion multi-mission MC-27J, ont profité du salon du Bourget pour exposer l'appareil ayant servi à mener la première phase d'un programme d'essais visant à démontrer la faisabilité d'un "kit de combat" qui peut être rapidement installé sur palette dans le soute du bimoteur de transport C-27J.

 

Une première phase d'essais autofinancés s'est ainsi achevée au premier semestre 2013. Menés aux Etats-Unis, ceux-ci ont d'abord permis de démontrer qu'il était possible d'installer en un peu plus d'une heure le kit palettisable, composé d'un canon de 30mm dérivé du célèbre GAU-23, d'un boule optronique jour/nuit fournie par Flir Systems et d'une station de contrôle opérateur.

 

ATK et Alenia ont ensuite conduit des essais de tir du canon afin de valider la bonne séparation des obus et la précision de l'armement. Dans la configuration actuelle, le canon est fixe et sa ligne de visée est asservie au capteur optronique installé sur l'avion.

 

En novembre prochain, les deux industriels devraient entamer (toujours sur fonds propres) une deuxième phase de réduction de risques. Celle-ci devrait permettre de valider un système de visée plus évolué, dans lequel le canon sera mobile. Une troisième phase est également envisagée, et elle porterait entre autres sur l'intégration d'un armement guidé de précision qui serait tiré depuis la rampe arrière. Mais ATK et Alenia disent espérer bénéficier du soutien d'un client pour financer ces évolutions.

 

Le programme MC-27J bénéficie déjà d'un soutien en nature de la part du commandement des opérations spéciales de l'US Air Force (AFSOC), qui a mis à disposition certaines de ses installations et moyens d'essais en Floride pour la conduite des premiers essais. L'AFSOC a également "certifié" les performances du MC-27J à l'issue de cette phase de tests, donnant aux partenaires du programme une caution sérieuse face à leurs clients potentiels.

 

Selon un représentant d'Alenia Aermacchi, le marché potentiel pour le MC-27J est évalué à une cinquantaine d'appareils au cours des 20 prochaines années. L'industriel met en avant non seulement la capacité "armée" de l'avion mais aussi son potentiel multimissions, expliquant que le C-27J pourrait être également vendu dans des versions de renseignement.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
Mali signs deal with Tuareg separatist rebels

19 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali signed a ceasefire deal with Tuareg separatist rebels, paving the way for government troops to return to the northern, rebel-held town of Kidal before a presidential election next month.

 

At the heart of a region plagued by poverty and Islamic militancy, Mali won a 3.25 billion euros ($4.35 billion) Western aid package last month aimed at shoring up democracy and helping it recover from a coup and an al Qaeda insurgency.

 

Tuesday's agreement - reached after nearly two weeks of talks mediated by regional powers, the United Nations and the European Union - foresees rebel groups disarming as part of a broader peace process to resolve Tuaregs' longstanding demands for greater autonomy for northern Mali, Reuters reports.

 

"The signing of this agreement represents a significant step in the stabilization process in Mali," said U.N. Special Representative to Mali Bert Koenders, who attended the signing ceremony in neighboring Burkina Faso's capital Ouagadougou.

 

The government in the capital Bamako has made clear that it wants its civilian administration and army reinstated in the rebel stronghold before the July 28 vote, which is meant to complete a democratic transition after the coup of March 2012.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius and the European Union's foreign policy chief Catherine Ashton both welcomed the accord. "I call on all sides in Mali, united by this deal, to implement this agreement in its entirety for the greater good of their country," Fabius said in a statement.

 

TUAREG STRONGHOLD

 

Tuareg separatists regained control of Kidal, their traditional fiefdom, after Islamists withdrew following a French-led military campaign that ended the 10-month occupation of the northern two-thirds of Mali by al Qaeda-linked fighters.

 

The Malian army had threatened to seize back the town if no agreement was reached. It advanced towards Kidal in early June, capturing the village of Anefis in the first clashes in months with the MNLA Tuareg separatist rebels.

 

Mediators have worked round the clock to salvage the ceasefire deal after Mali's interim president, Dioncounda Traore, last week balked at a draft that imposed conditions on the army's return to Kidal.

 

Mali's minister for territorial administration, Colonel Moussa Sinko Coulibaly, signed the deal on behalf of the government, a Reuters witness at the ceremony said.

 

Representatives of two separatist Tuareg groups inked the agreement, witnessed by the mediators at the Burkina Faso presidential palace.

 

Mali's chief negotiator Tiebile Drame had told Malian state radio earlier on Tuesday the deal would allow Malian troops to return to Kidal swiftly, followed by civilian administrators.

 

"Now what remains is to agree on the practical details of the deployment," Drame said. "Everyone also agreed to implement the other key element of the consensus, namely the requirement that armed groups in northern Mali give up their weapons."

 

There is widespread opposition in Bamako to any deal that would make concessions to the MNLA.

 

The group is blamed by many in southern Mali for opening the door to the Islamists with an uprising last year, and its leaders face arrest warrants for alleged crimes committed during their occupation of the north.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
More A400M work for Denel Aerostructures

19 June 2013 by defenceWeb

 

The quality of work produced by Denel Aerostructures (DAe) for the new generation A400M airlifter has been rewarded with a third work package worth R200 million by Airbus Military.

 

The multi-million Rand contract will see the Kempton Park-based aerostructure design and manufacturing operation producing ribs, spars and swords (the skeletal support structure) for the A400M.

 

An indication of the esteem the Denel Group company is held in by the original equipment manufacturer came from Airbus Military chief executive, Domingo Urena, when he spoke at this week’s Paris Airshow where the contract for the third work package was signed.

 

“Denel, with its diverse set of expertise, capabilities and capacities is central to Airbus Military’s ambition to develop an expanded and multi-facetted partnership with South Africa’s high-tech aerospace and defence industry, tied to South Africa’s military aircraft requirements and acquisitions,” he said.

 

Preparations are underway at DAe adjacent to OR Tambo International Airport for launch production of components with the first finished shipset to Airbus’ vertical tail plane factory at Stade in Germany scheduled for March next year.

 

Under a renegotiated contract announced last September, the South African manufacturer is also responsible for two other A400M work packages involving design, engineering and fabrication of the wing-to-fuselage fairing and the fuselage top shells for the A400M.

 

The wing-to-fuselage fairing is the largest single aerostructure component ever produced in South Africa and provides an aerodynamic shroud over sensitive equipment located in the aircraft’s centre wing section. The fairing protects the equipment from lightning, hail damage and bird strikes.

 

The fuselage top shells are made up of more than 1 100 individual parts and a large machined skin, engineered out of an aluminium alloy. Each A400M is fitted with two top shells, positioned in front and behind the wings where they join the fuselage. They are also fitted with approximately 1 000 brackets which support electrical and electronic wiring, hot air and heat exchange pipes and emergency life rafts.

 

The latest work package to be awarded to DAe is contracted to run over the entire life of the A400m programme. This, Public Enterprises Minister Malusi Gigaba said, was another indication of Airbus Military’s confidence in both Denel and South Africa’s design and manufacturing capabilities, coupled with the company’s ability to deliver on time and within budget.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
Quel soutien logistique pour la MINUSMA? PAE ou un groupement de prestataires français?

19.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

Le soutien logistique des quelque 12 000 Casques bleus de la MINUSMA suscite déjà bien des envies. Qui va se charger de transporter, faire communiquer, nourrir, loger, soigner etc les soldats de la Paix déployés au Mali? Les prestataires de service sont déjà sur les dents/rangs pour un futur contrat d'une valeur de 300 millions de dollars.

PAE (ex-filiale de Lockheed Martin et désormais contrôlé par Lindsay Goldberg), qui assure le soutien de la MONUSCO en RDC, est bien sûr candidat. L'entreprise US travaille aussi pour le compte de la MISMA, la force ouest-africaine au Mali (cliquer ici pour lire un article sur ce sujet) et semble donc bien placée pour assurer cette même mission dans un cadre plus large. Au Mali, PAE opère en partenariat avec Global Sourcing & Supply (GSS).

Face à PAE (et d'autres candidats qui répondront au futur appel d'offres onusien), les Français semblent s'être mis en ordre de bataille. On aurait pu penser que ce genre de projet irait à (feu?) Global X (lancé en grande pompe en avril 2011).

C'est plutôt un groupement ad hoc rassemblant, dans le sillage de Thales, plusieurs prestataires (dont Sodexo, peut-être Bolloré, Geos et quelques autres dit-on) qui va se positionner pour décrocher le soutien de la MINUSMA. Et qui espère bien l'emporter. Mais que l'on ne pense surtout pas que ce serait une façon élégante de récompenser Paris pour son effort militaire; la reconstruction en Libye (et ailleurs) a prouvé que la bonne volonté militaire n'est pas synonyme de bonnes affaires.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

19/06/2013 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Isabelle Lasserre et Thierry Oberlé, deux journalistes du "Figaro", expliquent comment la France a conduit sa guerre au Mali. Un modèle du genre.

 

Le gouvernement malien et les rebelles touareg du MLNA ont finalement enterré la hache de guerre, ouvrant la voie à la tenue de l'élection présidentielle prévue le mois prochain. Mais cette étape n'était encore qu'une éventualité lorsque l'ouvrage d'Isabelle Lasserre et de Thierry Oberlé - tous deux journalistes au Figaro - était sous presse, ils n'ont donc pas pu l'évoquer. Ces livres écrits à proximité immédiate de l'événement qu'ils relatent sont appelés "instant books" dans le jargon éditorial. Ils s'apparentent donc plus en principe à une enquête journalistique rapide qu'à un examen fouillé d'un événement historique. Pourtant, cette fois, la première guerre de François Hollande est décrite avec recul. Car les auteurs ne la font pas débuter le 11 janvier dernier, avec la descente de colonnes armées vers Bamako brutalement stoppée par les forces spéciales françaises, qui y perdront un pilote d'hélicoptère Gazelle. Ils ont choisi de remonter plus haut, plus précisément en 2009.

 

Requin

 

À cette époque, l'état-major des armées met au point, parmi d'autres scénarios, le plan Requin. Depuis des mois, les djihadistes d'Aqmi se sont implantés dans une zone montagneuse, l'adrar des Ifoghas, frontalière de l'Algérie. À Paris, on n'est pas dupe : le groupe Aqmi est instrumentalisé par Alger, qui se garde bien d'imperméabiliser sa frontière, laissant les ravisseurs d'otages occidentaux se ravitailler sur son sol. Dès cette époque, écrivent Lasserre et Oberlé, le cadre général d'une intervention au Sahel était prêt. Ne manquait que la date : "Rarement une opération militaire fut aussi bien préparée. Seul le déclenchement de Serval n'avait pas été anticipé par les officiers généraux. Officiellement, en tout cas. Les planifications successives visaient à reconquérir le Nord et non pas agir au Sud pour bloquer une colonne de djihadistes en mouvement."

 

Guerre éclair

 

La guerre que la France va conduire sur le terrain met en oeuvre un savoir-faire exceptionnel. En quelques jours, les troupes arrivent du Tchad et de Côte d'Ivoire pour renforcer les forces spéciales, bientôt rejointes par les forces envoyées de France. Sur le terrain, la reconquête est rapide, les Français se tenant officiellement aux côtés des forces maliennes, alors que celles-ci n'ont en réalité pratiquement joué aucun rôle. Le cadre des opérations est, rappellent les auteurs, différent de celui mis en oeuvre en Afghanistan, dans un contexte, il est vrai, totalement différent : "Bouger, ne jamais s'arrêter. L'autonomie du chef sur le terrain, l'intelligence de la situation, les effets d'opportunité sont systématiquement privilégiés. (...) De cette conception de la guerre naît la folle équipée qui conduit les militaires français, à très vive allure, jusqu'à la frontière de l'Algérie." Il faudra trois semaines aux Français pour chasser les gangstéro-djihadistes de la partie nord du Mali.

 

Confusion sémantique

 

La guerre n'est pas finie et le gros des 3 500 soldats français demeurant au Mali y restera jusqu'à la fin du processus de l'élection présidentielle. On appréciera aussi que les auteurs, fines mouches, n'aient pas voulu s'associer à la vulgate des spin doctors de l'Élysée et de la défense, qui emploient systématiquement le terme "terroristes" pour désigner les djihadistes maliens, parfois purs et simples gangsters et trafiquants de tout poil, voire nationalistes touareg qui ne se sont pas associés aux Français. Nos deux confrères pointent la "confusion sémantique" des raconteurs d'histoires qui oublient que "les islamistes, combattus par Paris dans le Sahel, sont souvent nos alliés en Syrie face à Bachar el-Assad, ou le furent en Libye".

 

On l'aura compris : il s'agit d'un bon livre, dont la rapidité de réalisation n'exclut pas la justesse et la qualité des informations. Il aide à comprendre ce qui s'est passé et sera utile à l'avenir, malgré l'absence d'un index qui aurait été fort profitable !

 

Isabelle Lasserre et Thierry Oberlé, Notre guerre secrète au Mali, les nouvelles menaces contre la France, Fayard, 247 pages, 17 euros

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:35
Les forces aériennes indiennes commandent 107 Sigma 95 (Sagem-Safran)

Salon de l’aéronautique et de l’espace, Paris le Bourget, le 19 juin 2013 - Sagem (Safran)

 

Le constructeur aéronautique indien Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) vient de commander à Sagem (Safran) 107 kits de systèmes de navigation SIGMA 95. Ces systèmes sont destinés aux avions de combat indiens.

 

Développé et produit par Sagem, SIGMA 95 est un système avionique autonome de navigation inertielle à gyrolasers hybridé GPS/Glonass*. Il apporte aux avions d’arme ou aéronefs de mission une grande précision de navigation et une grande souplesse d’emploi.

 

Les deux-tiers de cette commande feront l’objet de fabrications locales en Inde, consolidant ainsi le partenariat signé entre Sagem et Hindustan Aeronautics Ltd dans les systèmes de navigation. Cet accord constitue une étape importante dans le déploiement à l’international de Sagem afin d’accompagner les développements de l’industrie aéronautique en Inde.

 

Les forces aériennes indiennes commandent 107 Sigma 95 (Sagem-Safran)

Sagem est un fournisseur de référence de l’Inde pour la navigation inertielle de ses avions de combat, navires de combat et systèmes d’armes. Aujourd’hui, près de 500 avions de combat de l’Indian Air Force et de l’Indian Navy embarquent des equipements Sagem. Cette commande viendra ainsi compléter le parc de systèmes SIGMA 95 déjà en service sur les avions de combat indiens.

 

Produit dans son établissement de Montluçon (Région Auvergne), les systèmes de navigation de Sagem sont en service sur les aéronefs militaires les plus modernes en France et à l’international, tels que les avions de combat Rafale, l’avion de transport A400 M, l’hélicoptère européen NH90, ou encore les hélicoptères EC-725 Caracal pour forces spéciales.

 

* GPS (Global Positioning System) et Glonass (GLObal’naya NAvigatsionnaya Sputnikovaya Sistema) : systèmes de localisation par satellite américain et russe.

* * * *

 

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:35
photo RP Defense

photo RP Defense

19 juin 2013 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

La Corée du Sud a lancé officiellement mardi 18 juin et pour une durée de onze jours l'appel d'offre pour un contrat de 7,3 milliards de dollars portant sur la fourniture de 60 avions de combat. Deux américains, Boeing et Lockheed Martin, l'européen EADS sont au coude à coude pour décrocher ce contrat.

 

Bataille commerciale dans le ciel coréen. La Corée du Sud a lancé officiellement mardi 18 juin l'appel d'offre pour un contrat de 7,3 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros) portant sur la fourniture de 60 avions de combat. Il s'agit de la dernière étape d'un processus qui voit s'affronter deux américains - Boeing et Lockheed Martin - et l'européen EADS. La Corée du Sud a acquis 60 F-15 de Boeing depuis 2002 et souhaiterait donc acquérir 60 avions de combat supplémentaires d'ici 2021.

 

Ces trois géants de l'aéronautique de défense ont chacun présenté leur offre, assortie de conditions favorables destinées à remporter ce marché, le plus important jamais passé par la Corée du Sud. Le pays s'est donné onze jours pour se décider.

 

Trois avions de combat en compétition

 

F15 SE en vol - photo Boeing

F15 SE en vol - photo Boeing

L'agence sud-coréenne d'acquisition des armements (DAPA), qui a bien précisé que le montant du contrat ne pouvait pas dépasser les 8 300 milliards de wons (soit 7,3 milliards de dollars ou 5,5 milliards d'euros), va devoir trancher entre le F-15 Silent Eagle de Boeing, le F-35 Lightning II de Lockheed Martin et l'Eurofighter Typhoon d'EADS.

 

La Corée du Sud souhaite acquérir 60 avions de combat supplémentaires

Propositions de partenariats industriels

 

Dans son offre, EADS propose d'investir 2 milliards de dollars pour aider la Corée du Sud à développer ses propres avions de combat s'il est choisi. Lockheed Martin s'engage pour sa part à aider le pays à développer et lancer des satellites de communication militaire, tandis que Boeing a promis d'acheter des milliards de dollars de pièces détachées aux entreprises sud-coréennes.

 

En janvier dernier, la Corée du Sud avait préféré l'anglo-Italien AgustaWestland à l'américain Sikorsky pour la livraison de six hélicoptères à la Marine sud-coréenne, un contrat de 567 millions de dollars, signe que Séoul, qui traitait habituellement uniquement avec des sociétés américaines, a élargi ces derniers mois la liste de ses fournisseurs.

 

Acquisition de missiles Taurus

 

La Corée du Sud souhaite acquérir 60 avions de combat supplémentaires

Autre exemple ce mercredi 19 juin, le pays a annoncé qu'il allait acquérir des missiles de croisière Taurus, produits par l'Allemagne et la Suède, après le refus des Etats-Unis de lui vendre un armement correspondant, le Pentagone s'inquiétant d'un regain de tensions avec la Corée du Nord. Selon l'agence de presse Yonhap, Séoul se porterait acquéreur de 170 de ces missiles air-sol (portée de 500 kilomètres) d'une valeur totale de 300 millions de dollars (223 millions d'euros).

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:20
Gene Colabatistto, Président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire, et Steve O'Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35, ont signé un protocole d'entente au salon du Bourget 2013. Ce protocole d'entente identifie CAE en tant que fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien. (Photo: Lockheed Martin)

Gene Colabatistto, Président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire, et Steve O'Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35, ont signé un protocole d'entente au salon du Bourget 2013. Ce protocole d'entente identifie CAE en tant que fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien. (Photo: Lockheed Martin)

18/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Au premier jour du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris 2013, mieux connu sous le nom du Salon du Bourget, des dirigeants de Lockheed Martin et de CAE ont annoncé avoir conclu une nouvelle alliance grâce à la signature d’un protocole d’entente en vue de services de soutien aux systèmes de formation pour le F-35 Lightning II au Canada.

 

À l’occasion d’une cérémonie qui a eu lieu au pavillon du Canada au Salon du Bourget, Steve O’Bryan et Gene Colabatistto, président de groupe, Produits de simulation, formation et services associés – Militaire de CAE, ont signé un protocole d’entente selon lequel CAE, dont le siège se situe à Montréal, est le fournisseur préférentiel de soutien à la formation du F-35 au pays, d’intégration des systèmes de formation, d’exploitation et d’entretien.

«L’industrie canadienne a joué un rôle intégral dans le développement et la production du F-35 pendant plus d’une dizaine d’années», a déclaré Steve O’Bryan, vice-président du développement des affaires et de l’intégration du programme du F-35. «La contribution industrielle du Canada à cet égard ne fait que commencer. L’alliance que nous avons conclue aujourd’hui est un gage du rôle que jouera l’industrie canadienne à long terme en matière de maintien en puissance de la flotte de F-35 ces 30 prochaines années et au-delà. Par ailleurs, cette alliance soutient directement l’évolution des systèmes de formation, l’une des capacités industrielles clés dont le gouvernement du Canada a récemment fait la promotion.»

«CAE et Lockheed Martin jouissent d’une relation favorable et de longue date à l’égard d’autres plateformes, comme le C-130, et nous espérons enrichir cette collaboration davantage advenant que le gouvernement du Canada opte pour le F-35, a affirmé Gene Colabatistto. La formation en simulation prend de plus en plus d’importance dans le domaine de la défense, car s’il s’agit d’une manière rentable de se préparer en vue des missions, et CAE veut faire en sorte que l’Aviation royale canadienne bénéficie des services de formation de calibre mondial dont elle a besoin pour atteindre les niveaux ciblés de préparation aux missions.»

Au même moment, la ministre associée de la Défense nationale, Kerry-Lynne Findlay, affirmait à la Chambre des communes, à Ottawa, qu’aucune décision n’avait encore été prise quant au remplacement de la flotte actuelle d’appareils CF-18.

C’est suite à la publication de plusieurs rapports, dont celui de la firme KPMG affirmant qu’il en coûterait 45 milliards $ et non 9 milliards pour l’acquisition des F-35 de Lockheed Martin, que le gouvernement Conservateur de Stephen Harper a décidé de relancer de zéro le processus de remplacement de sa flotte actuelle de CF-18.

Compagnie dont le siège social est à Montréal, CAE a été fondée en 1947. CAE compte environ 8 000 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans environ 30 pays. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires est de plus de 2 milliards $, fournit des services de formation civile, militaire et sur hélicoptère dans plus de 45 emplacements partout dans le monde et forme environ 100 000 membres d’équipage chaque année. De plus, la CAE Oxford Aviation Academy fournit de la formation aux élèves-pilotes dans 11 écoles de pilotage exploitées par CAE. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les solutions intégrées d’entreprise, le soutien en service et le placement de membres d’équipage.

Lockheed Martin est né en 1995, de la fusion des groupes Lockheed Corporation et Martin Marietta. Le siège social se trouve à Bethesda, au Maryland. Cette entreprise mondiale de sécurité et d’aérospatiale a un effectif d’environ 118 000 personnes réparties dans le monde entier. Elle se voue principalement à la recherche, à la conception, au développement, à la fabrication, à l’intégration et au maintien en puissance de services, de produits et de systèmes technologiques de pointe. En 2012, son chiffre d’affaires net a atteint 47,2 milliards $.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:20
USA/Canada: rencontre entre les chefs de la défense sur les défis de sécurité partagés

2013-06-19 xinhua

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel s'est entretenu mardi avec le ministre canadien de la Défense nationale Peter MacKay sur la coopération et les défis de sécurité partagés.

 

Lors de leur rencontre au Pentagone, les deux responsables ont "discuté d'un grand éventail de questions liées à leurs intérêts mutuels dans certains défis de sécurité qui se posent actuellement dans le monde", dont la crise en Syrie, le programme nucléaire de l'Iran et la situation sur la péninsule coréenne, a indiqué le porte-parole du Pentagone George Little dans un communiqué.

 

Les deux chefs de la défense ont également discuté du transfert de la responsabilité de la sécurité en Afghanistan survenu mardi, et M. Hagel a fait l'éloge du Canada, qui a été un "partenaire instrumental" au sein des forces de la coalition dirigée par l'OTAN dans ce pays.

 

"Le secrétaire Hagel a présenté sa profonde appréciation pour les contributions significatives apportées par les troupes canadiennes pour aider l'Afghanistan à assumer la pleine responsabilité de la sécurité de son pays d'ici fin 2014", selon le communiqué.

 

M. Hagel a indiqué à M. Mackay qu'il était impatient de recevoir l'invitation de ce dernier au Forum de sécurité internationale qui aura lieu à Halifax au Canada en novembre prochain, ajoute le communiqué.

 

La réunion de mardi était la seconde du genre entre M. Hagel et son homologue canadien au Pentagone depuis son entrée en fonctions début 2013.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:55
Cérémonie pour la commande de 34 Caiman sur le stand de NHI au Bourget mercredi matin (Crédits : G Belan)

Cérémonie pour la commande de 34 Caiman sur le stand de NHI au Bourget mercredi matin (Crédits : G Belan)

20.06.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

C’est la seule annonce du Ministère de la défense durant ce salon du Bourget 2013, mais elle est d’importance: près d’un milliard d’euros pour 34 hélicoptères Caiman TTH (Tactital Transport Helicopter) pour l’armée de terre. Il s’agit de la deuxième tranche de la commande française du NH90 TTH, qui attendait confirmation depuis plusieurs mois. Outre le fort besoin de l’armée de terre pour cet hélicoptère de manœuvre qui viendra remplacer les vieillissants Puma, cette tranche permet à Paris de rester dans les principaux partenaires du programme, notamment concernant la charge de travail pour les sites d’Eurocopter. « Ce contrat est l’aboutissement d’un processus long et difficile qui a duré un an et demi » a précisé l’ingénieur en chef de l’armement (DGA) Arvind Badrinath durant la cérémonie qui s’est tenue sur le stand de NHI au salon du Bourget hier. Ce second batch porte à 68 le nombre de Caiman à destination de l’ALAT (Aviation Légère de l’armée de terre) française, qui dispose aujourd’hui de six NH90 en version FOC (Final Operational Capability), soit la configuration finale du Caiman. C’est sous le ciel pluvieux du Bourget que le général Delamotte, commandant de l’ALAT (COMALAT) s’est réjouit de cette commande. « Le Caiman vient d’achever au Qatar ses essais temps chaud en conditions désertiques » a-t-il précisé à FOB « et l’appareil devrait rentrer au service actif à l’été 2014 ». A terme, l’ALAT disposera de 115 hélicoptères de manœuvre, dont 68 NH90 ; 26 Cougar rénovés et 8 Caracal. Si le Caiman ne sera armé « que » de deux mitrailleuses de 7.62 mm à chaque porte, un armement plus lourd, comme du 20 mm n’est pas exclu ultérieurement. « Le canon de 20 mm sur le Puma Corsaire a prouvé tout son intérêt dans les opex récentes, comme au Mali » a précisé le COMALAT. Les premiers équipages sont actuellement en train d’être formés au centre de formation interarmées du Luc.

 

Au total, NHI a livré 147 NH90 à 13 pays à ce jour. Outre la version terrestre TTH, le NH90 est décliné en version navale (NFH : NATO Frigate Helicopter) en service dans la Marine Nationale.

 

Le NH90 a été développé et est fabriqué par NH Industries, une coentreprise regroupant Eurocopter (62,5 % du programme), le constructeur italien AgustaWestland (32 %) et le néerlandais Stork Fokker (5,5 %).

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Le M-345 HET est une évolution du M-311 et serait moins cher que le PC-21.  photo RP Defense

Le M-345 HET est une évolution du M-311 et serait moins cher que le PC-21. photo RP Defense

19/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Ne l'appelez plus M-311 : c'est désormais le M-345 HET, pour High Efficiency Trainer. L'avionneur italien Alenia Aermacchi a annoncé hier le lancement d'une nouvelle version de son petit monoréacteur d'entraînement qui se place comme un compétiteur direct du Pilatus PC-21 pour la formation basique des pilotes de combat, en complément du biréacteur M-346 qui se place sur le haut de gamme de ce créneau.

 

Le ministre de la défense italien a signé hier avec Aermacchi un accord pour la "définition conjointe de spécifications opérationnelles et la collaboration sur le développement" de ce nouvel appareil d'entraînement qui pourrait entrer en service "entre 2017 et 2020". Selon l'avionneur, le M-345 HET sera doté d'un nouveau réacteur plus économique et d'une avionique totalement rénovée qui nécessitera d'ailleurs d'allonger le fuselage de l'appareil.

 

"Le M-345 affichera un coût d'acquisition inférieur au PC-21, mais sera aussi plus économique à mettre en oeuvre", promet un responsable de l'avionneur italien, qui précise que le coût à l'heure de vol sera toutefois équivalent à celui du monoturbopropulseur suisse si l'on inclut le coût du kérosène dans le calcul.

 

Si l'Italie sera probablement le client de lancement de ce M-345 HET, l'avionneur compte ensuite sur l'exportation pour assurer la rentabilité du programme. "Le Royaume-Uni et l'Australie font partie de nos prospects, tout comme la Jordanie et certains pays d'Afrique du Nord", explique un commercial d'Aermacchi.

 

L'armée de l'Air est également dans le viseur de la filiale de Finmeccanica, et des contacts ont d'ailleurs déjà été pris avec les aviateurs français. "J'ai rencontré mon homologue italien hier matin et nous avons entre autres évoqué ce sujet", a confirmé aujourd'hui le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'Air, à l'occasion d'une rencontre organisée au profit de l'Association des journalistes de défense (AJD). Mais le calendrier jouerait en défaveur de la solution italienne, puisque le général Mercier souhaite mettre en place son nouvel avion d'entraînement "basique" à Cognac dès 2016, ou en 2017 au plus tard, afin de remplacer les Alphajet aujourd'hui utilisés à Tours pour l'écolage. Qui plus est, les consultations lancées par la DGA pour ce programme d'acquisition ne portent pour le moment que sur un avion turbopropulsé.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
AMPS (Airborne Missile Protection System)

AMPS (Airborne Missile Protection System)

19/06/2013 Cercle Finance

 

Cassidian, la division de défense et de sécurité d'EADS, annonce avoir développé un système intelligent pour la protection des avions civils contre les attaques de missiles MANPADS (Man-Portable Air-Defense Systems). 

 

Il permet le survol des zones de crise ainsi que les atterrissages et les décollages sur des pistes d'aéroports civils tout comme la traversée d'espaces aériens civils.

 

Cassidian a obtenu une réponse positive de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) et de l'Office fédéral allemand de l'aviation (LBA) - faisant suite à une étude approfondie de sa demande préalable - pour équiper des avions de la taille de jets commerciaux en dehors des vols réguliers. 

 

Cela concerne notamment les exploitants d'aéronefs qui proposent des transports en zones de crise sur mandat d'Etats ou d'organisations d'aide humanitaire et qui sont particulièrement sujets aux attaques de missiles légers guidés à infrarouges, communément appelés MANPADS.

 

La solution de Cassidian consiste à modifier le système militaire de défense anti-missile AMPS (Airborne Missile Protection System) qui détecte le rayonnement UV de missiles en approche et déclenche l'envoi de leurres pour détourner l'autodirecteur du missile. 

 

Avec l'équipementier EADS Elbe Flugzeugwerke de Dresde, Cassidian planche sur une étude de conception et d'homologation visant à l'intégration de l'AMPS dans les avions à fuselage large, afin de pouvoir à l'avenir proposer également aux exploitants de gros modèles d'avions un concept de protection homologable dans le civil. 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Wildcat HMA Mark 2 attack helicopter

Wildcat HMA Mark 2 attack helicopter

18/06/2013 (Boursier.com)

 

Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l'industrie et l'aéronautique, fournit des systèmes de batterie de pointe à AgustaWestland pour équiper les nouveaux hélicoptères polyvalents AW159 Lynx Wildcat du ministère de la Défense britannique. Les systèmes de batterie, conçus autour des batteries au nickel à très faible maintenance (ULM) de Saft, soutiennent les fonctions critiques de l'AW159 telles que l'alimentation de secours et le démarrage des deux turbines.

 

L'AW159 est le tout dernier appareil bimoteur polyvalent, pour missions en mer et sur terre, développé pour succéder à la famille des hélicoptères Lynx d'AgustaWestland qui répondent brillamment aux besoins de nombreux opérateurs depuis plus de trente ans. Baptisé Lynx Wildcat par le ministère de la Défense britannique, l'AW159 remplacera le Lynx actuel pour les missions à terre, de combat en mer et de reconnaissance. 34 Lynx Wildcats sont en cours de livraison à l'armée britannique et seront mis en service opérationnel en 2014, tandis que 28 appareils sont en cours de livraison à la Royal Navy et seront mis en service en 2015.

 

Saft a développé le système de batterie de l'AW159 pour fournir une solution robuste et renforcée afin de garantir une totale fiabilité dans les conditions particulièrement exigeantes des missions terrestres et de l'aéronaval. Les batteries sont soumises à de fortes vibrations et à des températures extrêmes auxquelles s'ajoute la difficulté des démarrages successifs. AgustaWestland a choisi les batteries Saft ULM pour leurs avantages en termes de hautes performances, de légèreté, de très faible maintenance et de durée de vie, essentielles pour les hélicoptères.

 

"La fourniture des systèmes batteries, pour ce programme essentiel d'amélioration de l'hélicoptère militaire, est un développement qui conforte Saft dans son statut de fournisseur incontournable de batteries de haute technologie pour le marché de l'aviation militaire. Nous nous réjouissons de travailler avec AgustaWestland pour soutenir les hélicoptères AW159 non seulement dans la phase d'introduction mais aussi tout au long de leur vie, dont la durée anticipée est de 40 ans", explique Bernard Weber, Directeur Ventes et Marketing de l'activité Aviation de Saft.

 

Le système de batterie développé par Saft pour l'AW159 comprend 20 éléments Saft CVH500KA ULM, fournissant une tension nominale de 24 V et une capacité de 50 Ah.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:50
Register for European Defence Directory (Yellow Pages)
Brussels | Jun 11, 2013 European Defence Agency
 

On 28 June the European Defence Agency (EDA) is opening a new section on its website dedicated to procurement for the defence community. 

 
This new section will serve as a one-shop gateway for users looking for procurement related information (at EU, EDA and national level) and business opportunities. Besides access to a wide variety of information, industry will be able to register in the brand-new and unique European Defence Directory, a yellow page-like section of the gateway. 

 

To appear in the directory, European industry is invited to send the completed “Yellow page registration request form” to yellowpage.gateway(a)eda.europa.eu.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:45
Le CMD3D de ThalesRaytheonSystems prouve son efficacité au Mali

18 jun 13 ThalesRaytheonSystems

 

Le Centre de Management de la Défense dans la 3ème Dimension de ThalesRaytheonSystems prouve son efficacité au Mali dans la coordination en temps réel des actions de combat aéroterrestre

 

Le Bourget, le 18 juin 2013 – Déployé au Mali depuis janvier 2013 au sein du 54e Régiment d’Artillerie de Hyères dans le cadre de l’opération SERVAL, le Centre de Management de la Défense dans la 3ème Dimension (CMD3D) de ThalesRaytheonSystems a prouvé que son utilisation est essentielle dans ce type de conflit pour assurer un suivi en temps réel et une meilleure sécurité des missions conjointes interarmes, interarmées et même interalliées dans la 3ème Dimension*. Ce système, qualifié par la Direction générale de l’armement (DGA) en 2012, permet à la France de disposer d’une capacité de Centre de conduite des opérations de la défense sol-air (CMD3D avec sa chaîne de commandement), et augmente la capacité à coordonner en temps réel des actions de combat aéroterrestre sur le terrain d’opérations malien.

 

« Depuis son déploiement, le CMD3D, proche de la zone des combats, participe activement en temps réel et avec une grande disponibilité aux échanges interarmes, interarmées et interalliés, renforçant l’efficacité et la sécurité de tous les moyens mis en œuvre dans le combat aéroterrestre du théâtre malien. Il est ainsi apparu comme un moyen de tout premier ordre pour que le chef interarmes et son centre opérations aient une vision claire de la situation et puissent intervenir en temps réel, leur apportant ainsi sérénité et liberté d'action » a déclaré Le Colonel Sagon, Chef de Corps du 54e  Régiment d’Artillerie.

 

C’est la première fois depuis sa livraison par ThalesRaytheonSystems aux forces armées françaises, que l’armée française met en œuvre un centre de management de la défense dans la 3e dimension en opération. Au Mali, dans un contexte où l’ensemble des composantes aéroterrestres d’observation, de renseignement, de frappe et d’exploitation est mis en œuvre, les missions principales du CMD3D sont de contribuer au quotidien à la déconfliction** en temps réel, à la conduite des opérations ainsi qu’à l’aide au renseignement. 

 

La chaîne de soutien intégrée entre les forces armées et ThalesRaytheonSystems ont permis d’assurer la pleine disponibilité du système. Grâce à ses capacités d’interopérabilité, notamment sa liaison de données tactique L16, et à un arsenal important de moyens de communications, il assure une interconnexion en temps réel avec les moyens aéroterrestres du théâtre et il synthétise une situation aéroterrestre partagée avec les systèmes de commandement et de contrôle aéroportés et au sol de l’armée de l’air.

 

Projeté sur Bamako en fin janvier 2013, ce module léger d’interopérabilité, opéré par une vingtaine de militaires et composé de quelques véhicules, a parcouru les 1200 km pour rejoindre Gao où il a été immédiatement déployé afin de supporter le Centre des Opérations de la Brigade Interarmes. Le CMD3D a déporté en priorité une de ses consoles au sein même du Centre des Opérations pour coordonner les actions de reconnaissance, offensives et aéroportées des intervenants de la 3ème Dimension (Tigre, Gazelle, Caesar, drones, Rafale, Mirage 2000, Puma et Transall).

 

La cellule G2-Renseignement et l’Officier de Liaison Air (OLA) ont également considéré que la  console déportée du CMD3D est un outil supplémentaire et efficace pour optimiser et finaliser leurs actions conjointes dans le combat aéroterrestre journalier sur ce théâtre.

 

Le CMD3D de ThalesRaytheonSystems est une plus-value opérationnelle incontestable pour les forces armées dans le cadre de l’opération SERVAL et une composante clé du Système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales (SCCOA) mobile.

 

* Les intervenants de la 3ème Dimension sont les aéronefs, drones, obus, missiles et roquettes.

**La déconfliction : l’ensemble des mesures prises pour éviter tout accident lié à la présence simultanée de plusieurs intervenants au sol et dans la troisième dimension

 

A propos de ThalesRaytheonSystems :

ThalesRaytheonSystems est une entreprise internationale spécialisée dans les systèmes de défense aérienne, les systèmes de commandement et de contrôle des opérations aériennes, les radars de défense 3D, les radars du champ de bataille et de contrebatterie. Depuis sa création en 2001, cette joint venture transatlantique est devenue l’une des plus belles réussites du secteur de la défense. Elle emploie 1 400 personnes et est détenue à parts égales par Thales et Raytheon.

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