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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 07:40
L'OSCE recrute 250 observateurs pour l'Ukraine

 

17.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


La mission spéciale de l'OSCE pour l'Ukraine recrute 250 "monitoring officers". Les candidatures doivent parvenir à l'organisation d'ici au 31 décembre 2014.

On trouvera ici l'annonce pour ce post et les détails. Parmi les compétences recherchées: connaissance dans l'utilisation des drones, connaissance de l'Europe de l'est et, si possible, des langues russes et ukrainienne.

La procédure de candidature implique l'inscription au site de iRecruitment de l'OSCE

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:40
La Marine russe réalise des exercices en Arctique

 

MOSCOU, 15 septembre - RIA Novosti

 

La Marine russe mène lundi des exercices en Arctique, a annoncé à Moscou le ministère russe de la Défense.

 

Plus de 20 matériels de guerre et spéciaux, ainsi que plus de 200 hommes ont débarqué sur l'île Kotelny faisant partie de l'archipel de Nouvelle-Sibérie.

 

"Les marins de la flotte du Nord ont effectué un débarquement sur une côte non équipée sous la protection de l'aviation embarquée. Deux hélicoptères Ka-27 ont décollé depuis un navire de lutte anti-sous-marine. Ils ont transporté des groupes de fusiliers marins sur la côte ouest de l'île Kotelny. Le grand navire de débarquement Guéorgui Pobedonossets a ensuite procédé à une opération de débarquement", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Six bâtiments de guerre et navires de soutien ont mis huit jours pour parcourir près de 2.000 milles marins et arriver aux îles de Nouvelle-Sibérie. Deux brise-glaces nucléaires du groupe nucléaire public russe Rosatom ont escorté les navires de la flotte du Nord sur plus de 180 milles.

 

Ces dernières années, la Russie explore activement ses territoires septentrionaux. Elle a pris plusieurs mesures pour défendre ses intérêts en Arctique. En août dernier, le commandant de l'Armée de l'air russe Viktor Bondarev a notamment annoncé que l'aérodrome Temp, remis en exploitation en octobre 2013 sur l'île Kotelny (archipel de Nouvelle-Sibérie), serait prochainement capable d'accueillir tous types d'avions.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Terrorisme: Moscou soutient militairement Damas et Bagdad

 

PARIS, 15 septembre - RIA Novosti

 

La Russie apporte une assistance militaire à la Syrie, à l'Irak et à d'autres pays de la région pour les aider à lutter contre la menace terroriste, a déclaré lundi à Paris le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous avons parlé de notre contribution au soutien du gouvernement irakien, qui vise à diversifier ses possibilités de combattre les terroristes et d'assurer la sécurité de l'Etat. Nous apportons à l'Irak une assistance, y compris militaire, en vue d'accroître la sécurité dans le pays. Nous agissons de la même façon dans le cas de la Syrie et d'autres pays de la région", a fait savoir M.Lavrov en marge de la conférence internationale sur la situation en Irak tenue dans la capitale française.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 10:40
First Mistral-Class Ship Built for Russia Sets Off for Sea Trials: Reports

 

September 16th, 2014 defencetalk.com (RIA Novosti)

 

The Mistral-class helicopter carrier, the Vladivostok, carrying some 200 Russian sailors on Saturday left the French port of Saint-Nazaire to pass a series of tests.

 

The Vladivostok had left docks at 3:30 a.m. local time (1:30 GMT), but was forced to wait until the tide thus eventually sailing out to sea at 7:20 a.m. (5:20 GMT) accompanied by two tugboats, Agence France-Presse reported.

 

This is the first time the ship goes to sea since its arrival to Saint-Nazaire in June where two crews of Russian sailors, a total of 400 crew members, have been awaiting sea trials.

 

The $1.6 billion contract to supply the Mistral-class ships between the French ship-building company DCNS and Russia’s state-run arms exporter Rosoboronexport was signed in June of 2011. The first carrier, the Vladivostok is to be operated by the Russian Navy in 2014, while the second ship, the Sevastopol will arrive in 2015. While the United States were against the deal, DCNS insisted that Western sanctions imposed on Russia for its role in Ukraine not prohibit the construction and transfer of Mistral ships.

 

Last week, France threatened to suspend the supply of the helicopter carriers, linking its decision to the crisis in Ukraine, claiming Moscow’s direct involvement. Later, a French government spokesman told RIA Novosti that the delivery of the ship is not officially suspended and that French President Francois Hollande was simply outlining his political stance. Hollande stated he would not approve of the transfer of the vessel in November should the situation in Ukraine not improve. Hollande later stated he would make the decision in late October.

 

The president added that the two conditions for the delivery of the ship is an observed ceasefire in Ukraine, as well as a political settlement agreement.

 

The French President also stressed that the sanctions adopted by the European Union have never prevented the delivery of the helicopter carrier to Russia.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 15:50
photo Airbus

photo Airbus

 

12 septembre 2014, Usinenouvelle.com (Reuters)

 

Le président exécutif d'Airbus, Thomas Enders, critique les restrictions qu'impose le gouvernement allemand sur les exportations de biens de défense et juge que cette position est susceptible de dissuader les sociétés internationales de coopérer sur de futurs projets.

 

"Quand il s'agit de défense et de politique de sécurité, ce que le gouvernement allemand dit et ce qu'il fait sont deux choses très différentes", affirme Thomas Enders dans une déclaration envoyée à Reuters.

 

Le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, qui veut durcir les règles pour l'exportation d'armement vers les zones sensibles, a déclaré en août aux industriels du secteur que leur avenir dépendait d'une consolidation avec leurs pairs européens. Pourtant, selon un article de Die Zeit publié la semaine dernière, il préférerait voir le groupe de défense Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son compatriote Rheinmetall plutôt que de fusionner avec le français Nexter.

 

En outre, Berlin bloquerait actuellement un contrat de missiles de MBDA au Qatar en n'autorisant pas le transfert de pièces détachées de l'Allemagne vers la France, apprend-on de sources du secteur de la défense. Le quotidien Les Echos a fait état de ce blocage le 10 septembre. Airbus détient 37,5% de MBDA, le missilier dont BAE Systems et Finmeccanica sont également actionnaires.

 

Conséquences sur l'emploi

 

Thomas Enders, qui a supervisé la restructuration du capital d'Airbus Group pour limiter l'influence des Etats français et allemand, dit que les restrictions à l'exportation pèseront sur l'emploi en Allemagne. Il ajoute que la politique de Berlin pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande."

 

L'industrie de la défense en Allemagne emploie environ 80 000 personnes, avec des exportations en hausse de 24% à 5,85 milliards d'euros en 2013. Cette envolée des ventes à l'étranger a décidé le ministre allemand de l'Economie à freiner les exportations d'armes vers des pays comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, dont les achats contribuaient à faire du pays le troisième exportateur d'armement au monde.

 

L'Allemagne va plus loin que Bruxelles

 

Les entreprises allemandes ont déjà reproché à la politique de Sigmar Gabriel d'avoir entrainé le rejet de milliers de licences d'exportation d'armes et Rheinmetall a lancé un avertissement sur ses résultats après le blocage par Berlin d'un accord pour la vente d'équipements de simulation de combat à la Russie.

 

Le gouvernement allemand est ainsi allé plus loin que les sanctions décidées par l'Union européenne à l'encontre de la Russie pour son rôle dans le crise ukrainienne. D'après le texte de ces sanctions, l'embargo sur les exportations d'armes vers la Russie n'est pas rétroactif et ne concerne donc pas des contrats déjà signés.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 11:40
Moscou songe à créer un système de frappe planétaire rapide

 

MOSCOU, 10 septembre - RIA Novosti

 

La Russie pourrait à terme être contrainte de se doter d'un système de frappe planétaire rapide, a déclaré mercredi à Moscou le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

"La Russie pourra et sera obligée de le faire, mais nous créerons des systèmes de défense contre ces nouvelles armes, parce que la doctrine principale de notre pays est défensive et nous n'allons pas la modifier", a indiqué M.Borissov au terme d'une réunion consacrée au programme d'armement russe pour 2016-2025.

 

Selon M.Borissov, les décisions des dirigeants russes ne visent pas à entraîner une course aux armements ou à augmenter le budget militaire russe. "Cela ne fait pas partie de nos projets et j'espère que cela n'arrivera jamais", a-t-il ajouté.

 

"Nous ne souhaitons pas faire gonfler le budget, mais garantir la sécurité de l'Etat et protéger la population contre d'éventuelles attaques", a noté le vice-ministre de la Défense.

 

Les Etats-Unis ont lancé un programme de création d'un système de frappe planétaire conventionnelle rapide (Conventional Prompt Global Strike, CPGS) en 2001, sous la présidence de George Bush. Ce programme n'a pas été remis en cause par l'administration de Barack Obama.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:50
UE : ces nouvelles sanctions contre la Russie

 

11.09.2014 JDD

 

L'Union européenne avait prévenu dès le début de la semaine : des nouvelles sanctions contre la Russie vont être appliquées. Elles seront être mises en oeuvre dès vendredi, si aucun geste fort n'est fait d'ici là, ce qui crispe Moscou. Le Kremlin a promis de nouvelles mesures de rétorsion contre les pays occidentaux s'ils appliquaient de nouvelles sanctions sur le dossier ukrainien.

Six grandes entreprises russes font partie des cibles européennes, dont les géants pétroliers Rosneft et Transneft, ainsi qu'une branche de Gazprom. Il sera interdit de participer au "financement de la dette de trois grandes entreprises russes du secteur de la défense et de trois autres du secteur de l'énergie", un secteur économique clé pour la Russie.

Par ailleurs, 24 nouvelles personnes se retrouvent interdites de voyager dans l'Union ainsi que de toucher à l'argent qu'elles possèdent dans des banques européennes. De "nouveaux dirigeants du Donbass, les membres du gouvernement de Crimée ainsi que des décideurs et oligarques russes" font désormais partie de la liste des 119 personnes visées par les Vingt-Huit. Par ailleurs, "23 entités demeurent soumises à un gel de leurs avoirs dans l'UE".

 

Moscou prêt à dégainer. Ces annonces ne sont pas pour plaire à la Russie, qui a prévu de contre-attaquer. Au mois d'août, Moscou avait interdit l'importation de produits européens, notamment des produits alimentaires. Cette fois, Moscou élargit son champ d'action et promet des restrictions aux importations de certaines voitures ou des produits de l'industrie légère mais aussi certains vêtements, selon Andreï Belooussov, un conseiller du Kremlin.

Le marché automobile fait partie des secteurs clés du partenariat économique entre la Russie et des pays européens. Les constructeurs ont massivement investi dans le marché russe, ces dernières années.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 17:50
More EU Sanctions Against Russia Set To Begin

 

Sep. 11, 2014 - By JULIAN HALE – Defense News

 

BRUSSELS — Further sanctions against Russia agreed to by European Union countries on Monday will enter into force tomorrow, an EU official said here Thursday. The measures will cover the capital market, dual use (civil and military) goods and the energy sector.

 

EU nationals and companies may no more provide loans to five major Russian state-owned banks. At the same time, trade in new bonds, equity or similar financial instruments with a maturity exceeding 30 days, issued by the same banks, has been prohibited. The same restrictions have been extended to three major Russian defense companies and three major energy companies. Providing services related to the issuing of the above financial instruments, e.g. brokering, is also included in the prohibition.

 

The EU official refused to name the three Russian defense companies ahead of publication of the sanctions in the EU’s Official Journal tomorrow.

 

An existing ban on exporting dual use goods and technology for military use in Russia has been extended to also include a list of nine mixed defense companies that must not receive dual use goods from the EU. Again, the EU official would not name the companies and would only say that there were “around 20 items” on the list but was unable to give specific examples.

 

“The measures to be published tomorrow were prepared at the end of August by EU countries in response to the flow of arms from Russia to Ukraine,” said the EU official.

 

In a press statement, the European Council’s President, Herman Van Rompuy, said that the Permanent Representatives Committee (COREPER) of EU countries will carry out a comprehensive review of the implementation of the [Russia-Ukraine] peace plan on the basis of an assessment carried out by the European External Action Service (EEAS) before the end of the month.

 

“Work on that is ongoing,” said the EU official, who added that “she expected it to be an internal assessment.”

 

“We have always stressed the reversibility and scalability of our restrictive measures. Therefore, in the light of the review and if the situation on the ground so warrants, the Commission and the EEAS are invited to put forward proposals to amend, suspend or repeal the set of sanctions in force, in all or in part,” said Van Rompuy in his statement.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:40
Missile Boulava - Photo Service de presse de la flotte Du nord

Missile Boulava - Photo Service de presse de la flotte Du nord

 

11 September 2014 naval-technology.com

 

Russia has successfully tested the new Bulava (SS-NX-32) intercontinental ballistic missile (ICBM) from the White Sea aboard the yet to be commissioned new-generation nuclear-powered Borei-class submarine, Vladimir Monomakh, Russian Defence Ministry spokesman Igor Konashenkov has said.

 

Conducted as part of the submarine's weapons and systems testing, the missile was launched from an underwater position and its warheads reached the Kura firing range in Kamchatka, Russian Far East.

"In October and November of this year, the naval fleet will carry out two more launches with two rocket cruisers equipped with ballistic missiles."

 

Russia Naval commander-in-chief admiral Viktor Chirkov was quoted by Interfax as saying: "In October and November of this year, the naval fleet will carry out two more launches with two rocket cruisers equipped with ballistic missiles."

 

The Moscow Institute of Thermal Technology-built Bulava missile, which has a range of more than 8,000km, is designed to replace the R-39UTTH Bark missile on-board the submarines and is capable of carrying up to ten MIRV warheads.

 

Russia has conducted about 20 Bulava tests; eight were successful; four partially successful and the rest were failures, including the one that was executed last September in the White Sea.

 

The latest test launch is aimed at making the ICBM R-30 Bulava a key nuclear warhead for ballistic missile submarines of the Borei-class, which would replace the Russian Navy's ageing Delta III, Delta IV and Typhoon classes.

 

The Vladimir Monomakh submarine is the third of eight vessels that are expected to be delivered to the navy by 2015.

 

The first in the class of the submarines, Yury Dolgoruky, was formally inducted into the service in January 2013, while the second vessel Alexander Nevsky was commissioned in late December 2013.

 

Knyaz Vladimir, the fourth submarine was laid down in 2012.

 

Recently, France had reportedly pulled out from its earlier plans to deliver two controversial Mistral-class warships to the Russian Navy next month, citing conditions for delivery as being 'not right' amid growing conflicts in Ukraine.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:40
Boulava: tir d'essai depuis le SNLE Vladimir Monomakh dans un jour ou deux

Le sous-marin nucléaire russe du projet 955 Boreï, Vladimir Monomakh - Photo Bureau central d'étude et d'ingénierie maritime Rubin

 

MOSCOU, 9 septembre - RIA Novosti

 

Le sous-marin nucléaire russe du projet 955 Boreï, Vladimir Monomakh, a quitté les chantiers navals Sevmach pour effectuer un tir d'essai d'un missile balistique intercontinental Boulava, a annoncé mardi à RIA Novosti une source au sein de Sevmach.

 

Auparavant, le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov a fait savoir que deux tirs d'essai étaient programmés en 2014, le premier tir d'un missile Boulava serait effectué depuis le sous-marin nucléaire Vladimir Monomakh en septembre et le second en novembre. D'autres tirs d'essai de missiles Boulava auront lieu en 2015 depuis des sous-marins des flottes du Nord et du Pacifique.

 

L'échec d'un tir de Boulava survenu en septembre 2013 lors des tests du sous-marin nucléaire Alexandre Nevski, dû à un défaut de fabrication des matériaux utilisés pour la construction d'un déflecteur amovible, a amené le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à ordonner la tenue d'au moins cinq autres tirs d'essai.

 

Le missile R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) doit constituer l'arme principale des forces stratégiques navales russes. Le Boulava est un missile à trois étages à propergol solide destiné à équiper des sous-marins. D'une portée de 8.000 km, il peut intégrer dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kilotonnes ayant chacune une trajectoire indépendante.

 

Les SNLE de 4e génération du projet 995 Boreï ont un déplacement de 14.700/24.000 tonnes et peuvent plonger à 450 mètres de profondeur. Leur vitesse est de 15 nœuds en surface et de 29 nœuds en plongée. Chaque SNLE du projet Boreï sera doté de 16 missiles balistiques intercontinentaux R-30 Boulava-30 à dix têtes à trajectoires indépendantes.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:40
BUK M1 missiles

BUK M1 missiles

 

September 9, 2014: Strategy Page

 

It turns out that very detailed, and workable, “how to” instructions on how to operate a Russian Buk anti-aircraft missile system are available on the Internet. This discovery came about because on July 17th pro-Russian rebels shot down a Malaysian airliner that was passing over Ukraine. The official Russian line was that the destruction of the Malaysian airliner was all a CIA plot to discredit Russia and justify NATO expansion and that the rebels did not have people competent to operate the Buk. But satellite photos showed a BUK vehicle hastily moving towards the Russian border after the 17th, with two of its four missiles missing. Ukraine also captured radio traffic featuring rebels talking about shooting down a Ukrainian transport on the 17th.

 

There was no evidence that Russia ordered the airliner shot down. The rebels who fired the missiles appear to have believed they were firing at another Ukrainian military aircraft. One of those (an An-26) had been shot down in June by the rebels using Buk. Ukraine did later record some rebel radio chatter of the “oops” variety when the rebels realized that an airliner carrying 298 people had been brought down rather than another An-26. That was obvious when the wreckage, which fell into a rebel controlled area of Donbas, was examined by rebel gunmen.  

 

Russia claimed a Ukrainian fighter shot down the airliner, which may be why the rebels kept international investigators away from the crash site for so long. Russian aviation experts knew that when the wreckage was carefully examined parts of the missile that brought down the airliner would be found and identified. Photos of the wreckage soon appeared showing damage characteristic of what a 9&<052;38 BUK missile warhead would inflict. The 9&<052;38 has 1 70 kg (154 kg) warhead and a proximity fuze that detonates the warhead close to the target and sprays the target with a unique form of metal fragments

 

Western intelligence services believe the Buk M1 anti-aircraft vehicle that fired the two missiles was one of the 60 BUK self-propelled systems Ukraine was known to own. It was believed that some of these were captured by the rebels in Donbas and put to use with the help of Russian experts. Later it was found that instructions could be downloaded from the Internet. The catch here was that while these instructions allowed anyone with access to the equipment, and willing to spend a few hours learning the drill (what buttons to push and when) could actually use the radar and fire control system to fire the missile so that it would bring down an aircraft within range. Normally it takes over two months of formal training for a Buk operator. But the formal course also teaches useful things like how to tell a civilian airliner from a military transport. Faster isn’t always cheaper.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:40
Survol d'avions russes en mer Noire: les normes internationales respectées (Défense)

 

MOSCOU, 9 septembre-RIA Novosti

 

Le survol d'avions russes de la mer Noire a été planifié et effectué conformément aux normes internationales, a déclaré mardi le porte-parole du ministère de la Défense Igor Konachenkov.

 

"Le 7 septembre les avions russes Su-24 et An-26 ont effectué des vols planifiés dans la zone des eaux neutres de la mer Noire le long de la frontière russe. Les avions ne se sont pas approchés de la frégate canadienne HMCS Toronto se trouvant dans cette zone", a indiqué le responsable militaire.

 

Dimanche, le ministre canadien de la Défense Rob Nicholson a déclaré qu'une frégate canadienne participant à un exercice de l'OTAN sur la mer Noire a été narguée par des avions militaires russes près de la côte sud de l'Ukraine.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:40
Shvabe Holding has released the new Attack-3 laser combat simulator

 

09.09.2014 Rostec

 

Shvabe Holding has released a new generation of laser combat simulators, the Attack-3. The system is intended for indoor entertainment and military-sports games.

In Attack-3, the new generation of gaming simulators, the shooting range has increased from 35 to 100 meters, with the number of simultaneous players also expanding from 32 to 64 people. Attack-3 can record mutual hits and can regulate electronic ammunition within a set game time.

Using the Attack-3 gaming system, teams can develop their reaction speed, accuracy, and endurance. The device is designed for the Russian market of gaming clubs that organize group holidays for youth or conduct tactical exercises with the students of specialized educational institutions.

Attack-3 is custom made depending on the number of prospective players. The production base of the holding company can facilitate the production of 100 units a year. The system includes shooting simulator, injury simulator, information device, power supply, cables, and software.

Experts at Shvabe Holding are currently developing additional devices to diversify the simulator scenarios.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 21:27
« Les oies sauvages vont vers le nord… »

 

source Thomas Goisque

 

Sur les rives de la Volga au nord de Moscou, une vingtaine de vétérans des troupes aéroportées françaises sont venus conquérir le Brevet de Parachutisme Militaire de 1e Degré Russe. Anciens des guerres d’Indochine et d’Algérie, 60 ans après la chute de Dien Bien Phu, ils ont coiffé leur béret rouge et endossé les antiques parachutes de l’Armée Rouge pour trois sauts mythiques en automatique depuis un biplan Antonov 2 datant de 1947.

Voyage dans le temps et sensations garanties !

A découvrir dès aujourd’hui sur le site internet
de Thomas Goisque

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

Sep. 6, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — France’s surprise suspension of the sale of a Mistral-class helicopter carrier to Russia is seen as a delaying yet diplomatic move to buy time on a troubled arms deal and ease pressure on French President François Hollande with other leaders.

 

The delicate French repositioning — which is not a cancellation — took place as Ukrainian forces fought with rebels to regain control of Donetsk and Mariupol, eastern Ukraine, and Russian President Vladimir Putin pitched a cease-fire plan to Kiev.

 

Hollande’s “on hold” decision came on the eve of the two-day NATO summit, where US President Barack Obama and some 60 heads of state and government met at the Celtic Manor resort in Newport, Wales, on Sept. 4.

 

A delivery of the first Mistral ship, which bears its name Vladivostok in Cyrillic script on the hull, was due for delivery by the end of October. Now that the deal is on hold, France will reap the financial, economic and reputational consequences.

 

The Elysée president’s office declined comment.

 

Russian sailors are due to go to sea for training on the Vladivostok this month, while work continues on the second ship, an industry source said. Sevastapol is scheduled for handover at the end of 2015.

 

Prime contractor DCNS declined comment. Subcontractor STX France is building the Sevastapol at the Saint Nazaire dockyard in western France.

 

A cancellation would likely bring a wave of Russian litigation for repayment of funds and damage the prospects of future deals.

 

“This is a wise decision,” said François Lureau of consultancy EuroFLconsult and former procurement chief. “This is a decision which buys time, time to analyze the situation and to avoid the irreversible decision of cancellation.”

 

French media reported widely that Hollande was giving ground after pressure from Washington and London, but the Baltics — Estonia, Latvia and Lithuania — and Nordic states also have voiced grave concern over the two-ship, €1.2 billion (US $1.6 billion) Mistral deal with Russia.

 

French prospects in the world arms market could take a hit, particularly in the exclusive talks on the sale of Dassault Aviation’s Rafale fighter to India, a conservative politician said. India and Russia have close defense ties.

 

“This puts on a fragile footing arms contracts under negotiation … particularly the recent contract with Saudi Arabia for equipping the Lebanese armed forces and the prospective contract for 126 Rafales for India,” said Philippe Folliot, a member of Union des Démocrates et Independents who sits on the parliamentary defense committee.

 

In New Delhi, Defence Ministry officials said there was no linkage between the Mistral warship deal with Russia and negotiations for the Rafale with India.

 

A British official said the warship debate is not seen as a problem for the Rafale sale to the Indian Air Force. “India is not invading a neighboring country,” the official said.

 

The French decision is “a reasonable compromise,” a defense specialist said. “In international relations it’s very important to keeps the door open.”

 

Hollande faces domestic difficulties with a fractious Socialist Party and a weak economy, and sought to avoid difficulties with international colleagues.

 

“At the summit, he didn’t want to meet Obama with such a question still pending,” the source said. The administration hardens the line but also wins time to look for solutions.

 

“Chapeau [tip of the hat],” the British official said of the suspension order. “The pain is shared,” he said, referring to recent sanctions aimed at Russian finances that hurt London, a key market for global funds.

 

Hollande gave “a very significant speech” on Aug. 30 to socialists and social democrats, pointing to Russia’s incursion and a need to increase sanctions, the official said.

 

French officials will be explaining to export clients and prospects the difficulties on the Moscow-Mistral deal, seeking to reassure foreign governments, sources said.

 

The “on hold” decision does carry a big financial impact for France, but buys some time, said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think tank Institut des Relations Internationales et Stratégiques.

 

France froze arms deals when Iraq invaded Kuwait in 1990 and suspended weapon systems intended for Libya when the West turned against Moammar Gadhafi. In the anti-apartheid South Africa era, Paris refused to approve a sale of submarines to Pretoria, Maulny said. French-designed helicopters, however, made their way to South Africa.

 

The geopolitics must be resolved as Russia seeks a zone of influence, he said. If Kiev and Moscow do not reach agreement on a deal, the peace plan will fall through and there will be a return to the Cold War, he said.

 

Hollande’s insistence on Russia was also important for French chances in Poland’s arms procurement plans, said Loic Tribot La Spiere, chief executive of think tank Centre d’Etude et Prospective Stratégique, pointing to MBDA, DCNS and Thales. There could also be interest for Dassault Aviation in Ukraine’s effort to modernize its Air Force, he said.

 

The French companies were at Poland’s MSPO arms show, which ran Sept. 1 to 4.

 

A defense expert said it may have been necessary to win time for a decision on the Mistral, but what is the fallback position if there is no agreement with Moscow? What does France win from its allies in return for the move?

 

Germany has already taken a stance on arms deals. Berlin has suspended a contract for Rheinmetall to build a Russian combat training facility, worth around €120 million, aimed at training 30,000 troops a year, reported broadcaster Deutsche Welle.

 

For German Member of European Parliament Manfred Weber, chairman of the conservative European People’s Party, there is no doubt: Paris has to cancel the Mistral deal, as the “hypocrisy” had gone far enough, he said in a statement on Sept. 2.

 

The next day, Hollande’s office issued the suspension statement.

 

“The recent actions by Russia in eastern Ukraine are contrary to the basic notions of security in Europe,” the Elysée said in a statement following a restricted defense council meeting on Sept. 3.

 

“President Hollande noted that, despite the possibility of a cease-fire, which is yet to be confirmed and implemented, the conditions that will allow France to authorize the delivery of the first amphibious landing ship [bâtiment de projection et commandement – command and projection ship] have so far not been met,” the statement said. ■

 

Vivek Raghuvanshi in New Delhi contributed to this report.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Suspension de la vente des deux BPC à la Russie : « une très mauvaise nouvelle pour la crédibilité de la diplomatie française ».

 

4 septembre 2014 par Philippe FOLLIOT, Député UDI du Tarn, Secrétaire de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale

 

Alors que le Président de la République, François HOLLANDE, a estimé que les conditions de vente de deux des quatre Bateaux de Projection et Commandement (BPC) de Classe Mistral à la Russie n’étaient « plus réunies », eu égard aux positions de Moscou vis-à-vis de la situation en Ukraine, Philippe FOLLIOT, Secrétaire de la commission de la défense, estime que la crédibilité diplomatique de la France, et son image à l’international, sont totalement discréditées par cette décision. Alors que le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS, ne cessent de réaffirmer leur attachement au développement international de la France, notamment par la diplomatie économique, cette décision -  certes motivée par une posture russe qu’il faut chercher à infléchir – laisse désormais planer une lourde épée de Damoclès sur la crédibilité de l’État français comme partenaire commercial fiable. Outre que cette décision soit annoncée en plein Sommet de l’Otan, qui se tient aux Pays de Galles les 4 et 5 septembre, laissant à penser qu’elle soit conditionnée à une forte et « amicale » pression de la part de certains de ses membres, elle fragilise l’ensemble des contrats d’armement en cours de discussion. Il en est ainsi, notamment du récent contrat d’armement conclu avec l’Arabie Saoudite, au profit des Forces armées libanaises ou encore de l’éventuel contrat des 126 Rafales indiens, toujours en suspens. D’un point de vue financier, on ne peut que s’alarmer des conséquences de ce choix politique. Le litige financier qui en résulte s’annonce lourd à digérer pour le budget national. Le premier BPC russe, le Vladivostok, ayant déjà été livré en mars dernier, l’interruption de la construction du second, le Sebastopol, se soldera inévitablement par un remboursement partiel du paiement des 1,2 milliards d’euros que la Russie a largement déjà honoré en échange de la construction des quatre navires (dont deux en Russie).  Sans oublier la pérennité même de la Loi de Programmation Militaire (LPM), gagée sur les recettes exceptionnelles liées à notre capacité d’exportation de notre industrie de défense.   Je saisirai prochainement le gouvernement et le ministre de la défense sur les conséquences diplomatiques, financières et humaines de ce report, qui mettent aussi en péril l’emploi des plusieurs milliers de salariés des chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 16:40
La Russie perfectionne ses forces nucléaires stratégiques

 

05.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

La Russie continuera de perfectionner son potentiel nucléaire dans l'intérêt de sa sécurité. Le président de Russie Vladimir Poutine l'a déclaré pendant le forum des jeunes Séliguer-2014.

 

D'ici fin de l'année, trois régiments des Forces des fusées stratégiques de Russie (RVSN) seront dotés des systèmes de missiles Iars. Ce système de pointe de missiles intercontinentaux a été développé au XXI siècle sur la base du fameux Topol-M. Le missile détruit des cibles à une distance de 12 000 km, son lancement est possible à travers le nuage d'une explosion nucléaire et il est capable de surmonter les systèmes ABM existants et futurs.

 

Les Etats-Unis ont créé deux régions stratégiques de défense antimissile dans l'Alaska et en Californie. La Russie n'en a qu'une seule, dans la région de Moscou. Les Américains se proposent de mettre en place la troisième position de la défense antimissile en Europe. Pour ce faire, ils ont l'intention de déployer ses élements en Roumanie et en Pologne. Cependant le système ABM qui doit être installé en Europe n'aura pas une influence sérieuse sur l'efficacité des Forces des fusées stratégiques au combat, note le directeur du Centre d'études socio-politiques Vladimir Evseev :

 

« Ceci parce que la base de défense antimissile déployée à l'heure actuelle sur le territoire de la Roumanie est une version terrestre du système Aegis avec les missiles anti-missiles SM-3. Leur portée d'interception est limitée à 1000 km. C'est pourquoi il est difficile d'imaginer la situation dans laquelle les missiles balilstiques intercontinentaux de la RVSN puissent être interceptés depuis la base de Roumanie ».

 

La base prévue pour la Pologne sera dotée de missiles anti-missiles plus sophistiqués, pourtant leur développement n'est pas achevé à l'heure actuelle. Voilà pourquoi ce deux bases ne représentent pas une menace notable pour la Russie. Un plus grand danger vient des vecteurs navalisés équipés de missiles anti-missiles SM-3. Il s'agit des destroyers et croiseurs qui peuvent entrer dans la mer Noire, ainsi que dans les mers du Nord, la mer de Barents comprise, poursuit Vladimir Evseev :

 

«En puissance, ils pourraient intercepter les missiles balistiques lancés depuis des sous-marins russes. La Russie est obligée d'y faire face étant donné qu'un tel danger existe et qu'il y a augmentation de l'activité des sous-marins des pays de l'OTAN, des Etats-Unis surtour, dans les mers nordiques. Cette réaction de la Russie se traduit notamment par le renforcement de ses systèmes de défense anti-sous-marins ».

 

De fait, le processus de perfectionnement des Forces des fusées stratégiques ne s'interromp pas. En 2014, un système automatisé de commandement de cinquième génération sera soumis aux essais d'Etat. Cela permettra de commencer, à partir de 2016, à l'installer sur les systèmes de missiles stratégiques du futur. Toutes les composantes électroniques de ce nouveau système sont de fabrication russe

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 12:40
New Siberian Islands

New Siberian Islands

 

06.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Le ministère russe de la Défense crée une base permanente pour la Flotte du Nord sur les îles de Nouvelle-Sibérie dans l'Arctique, rapporte le commandant de la Flotte du Nord Vladimir Korolev.

 

Selon Korolev, un détachement de navires est parti de Severomorsk vers les îles de Nouvelle-Sibérie. « L'objectif principal du détachement de cette mission de la Flotte du Nord dans l'Arctique vise à transporter le personnel, du matériel et des biens de groupe tactique de la Flotte du Nord qui servira dans la zone des îles de Nouvelle-Sibérie en mode régulière à partir de cette année », a déclaré Korolev.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04 septembre 2014 Par Julien Bergounhoux - Usinenouvelle.com

 

La France a suspendu la livraison du premier navire de classe Mistral qu'elle devait fournir à la Russie d'ici la fin de l'année. Une sanction qui n'est pas anodine étant donné le climat conflictuel autour de la situation ukrainienne, et qui pourrait pénaliser durablement la marine militaire russe, privée de ce joyau des mers.

 

La France a annoncé mercredi 3 septembre qu'elle suspendait la livraison du Vladivostok, le premier des deux navires de classe Mistral qu'elle doit livrer à la Russie. Ce contrat de 1 370 millions d'euros, approuvé fin 2010 après 8 mois de discussions et dont une partie a déjà été avancée début 2011, représente l'une des plus importantes ventes de matériel militaire passées entre la Russie et l'un des pays membres de l'OTAN.

 

Le contrat comprend la livraison de deux bâtiments, plus une option pour en construire deux supplémentaires avec des transferts de technologies. Il est important pour la marine russe d'un point de vue stratégique car elle ne possède pas à l'heure actuelle de navires d'assaut amphibie polyvalents capables de projeter à la fois des forces aériennes (hélicoptères) et des forces terrestres (infanterie et véhicules). Un manque qui s'était notamment avéré pénalisant lors de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud, qui a opposé la Russie en 2008 à la Géorgie. Le chef de l'état-major russe, Nikolai Makarov, avait alors justifié cet achat car le développement d'un modèle aux capacités similaires par les entreprises nationales aurait requis au moins 10 ans d'études.

 

Un rôle de porte-hélicoptères déterminant

 

Les navires de classe Mistral, appelés "bâtiments de projection et de commandement" (BPC), jouent un rôle important au sein de la Marine nationale française. Avec une longueur de 199 mètres et un tirant d'eau de 6,2 mètres, ce sont les plus gros bâtiments en service après le porte-avion nucléaire Charles de Gaulle. Leur pont de 6400 mètres carrés permet d'accueillir 6 hélicoptères, plus 16 dans hangar situé sur le pont inférieur (de 1800 m2). Ils peuvent embarquer une grande variété d'hélicoptères, notamment l'intégralité des appareils utilisés par l'armée française ainsi que des hélicoptères américains comme le CH-53E Super Stallion de Sikorsky, le plus lourd de l'armée US (près de 21 tonnes). Les Mistral russes sont de leur côté censés accueillir des Kamov Ka-29 et Kamov Ka-52K Alligator. Ce rôle de porte-hélicoptères est aussi important pour la flotte russe que pour la flotte française, qui ne possèdent chacune qu'un seul porte-avions.

 

Côté terrestre, les Mistral peuvent transporter jusqu'à 450 hommes, plus une grande variété de blindés (jusqu'à 59 véhicules) dans un hangar dédié de 2650 m2. Ceux-ci sont acheminés à terre par quatre véhicules de débarquements, les Chalands de Transport de Matériel (CTM). Pour faciliter au mieux le déploiement, ils sont équipés de deux propulseurs en nacelle sous la coque. Ils sont orientables à 360° et permettent une grande manoeuvrabilité, ainsi qu'une vitesse maximale de 18 noeuds. Le tout est contrôlé depuis un poste de commandement et de gestion de combat avancé, équipé de radars et de connexions par satellites sécurisées. C'est cette polyvalence qui fait l'attrait de la classe Mistral auprès des russes, et notamment sa fonction de porte-hélicoptères, un rôle qui complémenterait la force de frappe aérienne du porte-avions Kouznetsov, le navire amiral de la marine russe. Par extension, si elle devait rentrer en conflit avec l'OTAN, la Russie souffrirait inévitablement de ce manque dans son arsenal.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04/09/2014  Par

 

Les conditions pour la livraison du premier Mistral à la Russie ne sont pas réunies, a annoncé l'Elysée ce mercredi. La vente des deux navires de guerre par la France a été vivement critiquée par les Etats-Unis et en Europe en raison de la crise en Ukraine. 

 

Paris fait volte-face. Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée ce mercredi à l'issue d'un Conseil de défense. "Le contrat est suspendu jusqu'en novembre", précise une source diplomatique française qui affirme que "la France a entendu la pression de la communauté internationale".  

Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué. 

"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Elysée à la veille d'un sommet de l'Otan

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
Mistral perdant

 

01.09.2014 Par Sylvie Kauffmann – LeMonde.fr

 

C’est l’histoire d’un deal qui aurait pu être en or s’il avait été conclu au bon moment et avec le bon partenaire. Négocié à un moment douteux avec un partenaire qui ne l’était pas moins, le deal en or se révèle un boulet que, trois ans après, le gouvernement français qui en a hérité traîne piteusement derrière lui, incapable de s’en débarrasser, concentrant sur lui le feu des critiques.

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars, la question de la vente des Mistral à la Russie empoisonne la politique française sur l’Ukraine. La France peut-elle livrer deux gros porte-hélicoptères construits à Saint-Nazaire pour la marine russe, alors que le président Poutine est engagé dans une politique expansionniste qui viole ouvertement le droit international aux portes de l’OTAN et de l’Union européenne dont il ignore tous les avertissements ?

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:40
La Russie révisera sa doctrine militaire (officiel)

 

MOSCOU, 2 septembre - RIA Novosti

 

La Russie révisera d'ici la fin 2014 sa doctrine militaire afin de prendre en compte les nouvelles menaces qui se dressent devant l'Etat, a annoncé le vice-secrétaire du Conseil de sécurité russe Mikhaïl Popov.

 

"Nous envisageons d'apporter des modifications à notre doctrine militaire avant la fin de l'année en cours", a fait savoir M.Popov dans une interview accordée à RIA Novosti.

 

Selon lui, un groupe de travail a été mis en place auprès du Conseil de sécurité en vue d'élaborer les propositions concernant la doctrine militaire nationale. Il réunit des représentants d'organes de pouvoir et de plusieurs organisations concernées.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Armement : la Pologne va-t-elle faire payer à la France les livraisons des Mistral à la Russie ?

 

31/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au moment où le salon de l'armement de Kielce s'ouvre lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera en Pologne pour défendre les intérêts des groupes d'armement tricolores dans un contexte géopolitique compliqué pour la France avec la crise ukrainienne.

 

C'est à Kielce, petite ville touristique tranquille du sud de la Pologne, que la plupart des grands patrons de l'industrie d'armement française vont faire leur rentrée à l'occasion du salon de défense MSPO Expo (1er au 4 septembre). Pourquoi un tel engouement des groupes français pour Kielce ? Parce que la France est cette année l'invitée d'honneur du salon et surtout, les industriels tricolores sont engagés dans trois très importantes campagnes commerciales : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle.

Dans ce cadre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait un déplacement de deux jours en Pologne où il rencontrera plusieurs fois son homologue polonais, Thomasz Siemoniak. Après avoir visité la base aérienne de Malbork, il dînera dimanche soir avec le ministre de la Défense polonais au château de Malbork. Puis, il rencontrera lundi le Premier ministre Donald Tusk, qui a été choisi samedi pour présider le Conseil européen, lors d'une cérémonie militaire commémorant le début de la seconde guerre mondiale. Enfin, il inaugurera le salon de Kielce, en présence de Thomasz Siemoniak et d'une belle délégation de PDG de groupes français, notamment Guillaume Faury (Airbus Helicopters), Olivier Andriès (Turbomeca), Antoine Bouvier (MBDA) et Patrice Caine, numéro deux de Thales.

 

Contexte géopolitique compliqué

La crise entre l'Ukraine et la Russie sera-t-elle fatale en Pologne à la France, qui a pris la décision de livrer les deux porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 à la marine russe ? Les différentes sources interrogées par la Tribune sont inquiètes. "La France a choisi de sauvegarder ce contrat, explique-t-on à Paris. La Pologne va-t-elle faire payer à la France le prix de ces livraisons ? Cela pèse lourd dans les relations franco-polonaises". D'autant que l'Ukraine est pour la Pologne un enjeu stratégique. Parallèlement, les relations entre Varsovie, membre de l'Alliance atlantique (OTAN), et Moscou sont à l'heure actuelle très chaotiques, le gouvernement polonais se montrant l'un des plus critiques à l'égard des événements se déroulant sur le sol ukrainien Le nouveau président du conseil européen, Donald Tusk s'était prononcé pour des sanctions efficaces à l'égard de Moscou à la suite des opérations russes en Ukraine.

Le salon de Kielce et les entretiens de Jean-Yves Le Drian avec les responsables politiques polonais, très inquiets des intentions de la Russie en Ukraine, devrait donner le ton des relations entre les deux pays entachées par le dossier des Mistral. Et donc donner des indications sur les chances de réussite des industriels français.

 

De nouvelles relations entre la France et la Pologne

De façon générale, la Pologne a jusqu'ici royalement ignoré les industriels de l'armement français, notamment Dassault Aviation en 2002 préférant les F-16 de Lockheed Martin aux Mirage 2000. Ainsi, sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui achète américain, allemand ou israélien, n'a commandé à l'industrie tricolore que pour 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. C'est peu, très peu.

Mais à partir de 2008, la France a commencé un très gros travail de séduction après avoir noué sous la présidence de Nicolas Sarkozy un partenariat stratégique entre les deux pays. Un travail qui a été poursuivi par François Hollande et Jean-Yves Le Drian, qui ont été très régulièrement en contact avec leurs homologues polonais. De nouvelles relations qui ont permis lors de la dernière visite de François Hollande en Pologne en novembre 2013 de lancer un programme de coopération très détaillé dans plusieurs domaines, dont la défense et l'armement.

 

Renforcement de la coopération dans la défense et l'armement

Dans ce programme de coopération, les deux pays doivent identifier des intérêts partagés en matière de défense et de sécurité, grâce au dialogue stratégique commun renforcé, notamment par la mobilisation des directions des ministères de la défense, des états-majors, des structures d'acquisition d'armements...

Trois LoI (Letter of Intent) ont été signées le 29 novembre 2013 entre les deux ministres de la défense, Jean-Yves Le Drian et Tomasz Siemoniak. Elles concernent les secteurs naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères et équipements terrestres) et aérospatial (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense sol-air).

 

La puissance américaine

Mais la puissance américaine pourrait emporter la volonté des Polonais de s'ouvrir un peu plus à l'Europe en général et à la France en particulier dans le domaine de l'armement. "Vu des Polonais, les Etats-Unis, c'est leur assurance tous risques", observe un grand patron français. C'est donc peut-être un match déséquilibré que livre en Pologne la France face aux Etats-Unis. Ainsi, le constructeur Sikorsky, par ailleurs très présent sur le plan industriel en Pologne, est en compétition face à Airbus Helicopters, et le missilier Raytheon (missile Patriot), est un rival très sérieux pour Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le système SAMP/T armé du missile Aster 30.

Les Etats-Unis, qui sont à la pointe des critiques et des sanctions contre la Russie, avaient projeté dès la mi-août d'augmenter les effectifs de l'US Army en Pologne. Le 14 août dernier, le commandant des forces américaines en Europe s'était rendu en Pologne pour évoquer ce projet. Devant l'aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé jeudi d'envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan, ont indiqué ce jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique. Les soldats de cette brigade dite des "Chevaux de fer" (Iron Horse) basée à Fort Hood, au Texas (sud), seront déployés avec des chars M-1 Abrams et des véhicules d'infanterie.

La Pologne et les Etats-Unis ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:40
L'Australie a introduit des sanctions contre l'industrie de la défense, les domaines financier et pétrolier de la Fédération de Russie

 

01.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Le gouvernement australien a élargi les sanctions contre la Russie. Elles touchent, en particulier, le complexe militaro-industriel, les secteurs du pétrole et du gaz, et le domaine financier.

 

Les sanctions prévoient une interdiction sur les exportations d’armes, de l'équipement pour le secteur du pétrole et du gaz. Egalement, les banques d'Etat russes sont visées par les restrictions d'accès sur le marché de la capitale australien. Les investissements dans la Crimée, et le commerce avec la république sont tombés sous ces sanctions.

 

Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé l'élargissement de la liste des personnes visées par l’interdiction d’entrée dans le pays.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 16:40
Russian Navy Launches First Varshavyanka-Class Sub for Black Sea Fleet

"Varshavyanka" - class diesel-electric submarine.

 

MOSCOW, August 12 (RIA Novosti)

 

The first in the series of six Varshavyanka-class diesel-electric submarines, built for Crimea-based Black Sea Fleet, will be put in service with the Russian Navy on August 22, a Navy spokesman said on Tuesday.

 

“On August 22, St. Andrew's flag of the Russian Navy will be raised on diesel-electric submarine Novorossiisk at the Admiralty Shipyards in St. Petersburg,” Capt. 1st Rank Igor Dygalo said.

 

According to the spokesman, the submarine is currently undergoing the second testing phase in the Baltic Sea and will soon arrive at the Admiralty Shipyards.

 

Construction of the Novorossiisk submarine started in August 2010, followed by the Rostov-on-Don sub in November 2011, the Stary Oskol in August 2012, and the Krasnodar in February 2014.

 

The much-anticipated delivery of these submarines, dubbed by the US Navy as “black holes in the ocean” because they are nearly undetectable when submerged, is a key part of Russia’s naval strategy in the Mediterranean, where Moscow has recently deployed a permanent task force consisting of some 10 surface ships.

 

The Varshavyanka-class (Project 636.3) is an improved version of the Kilo-class submarines and features advanced stealth technology, extended combat range and the ability to strike land, surface and underwater targets.

 

These submarines are mainly intended for anti-shipping and anti-submarine missions in relatively shallow waters.

 

The vessels, crewed by 52 submariners, have an underwater speed of 20 knots, a cruising range of 400 miles (electric propulsion) with the ability to patrol for 45 days. They are armed with 18 torpedoes and eight surface-to-air missiles.

 

The Russian Black Sea Fleet has not received new submarines for decades and currently operates only one boat – the Kilo-class Alrosa, which joined the Navy in 1990.

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