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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 14:50
NATO Ministers of Defence - photo NATO

NATO Ministers of Defence - photo NATO

 

08 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - L'Otan a qualifié jeudi d'escalade inquiétante l'engagement militaire russe en Syrie, exhortant à nouveau Moscou à cesser de soutenir le régime de Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, y compris la Turquie.

En Syrie, nous avons observé une escalade inquiétante des activités militaires russes, a déclaré son secrétaire général, Jens Stoltenberg, au début d'une réunion des 28 ministres de l'Otan à Bruxelles.

Ceci est particulièrement pertinent au regard des violations récentes de l'espace aérien de l'Otan par des avions russes, a noté M. Stoltenberg après que la Turquie a dénoncé des incursions aériennes russes à la frontière turco-syrienne.

Evoquant les défis rencontrés par l'Otan, tels que la crise en Ukraine ou la menace terroriste, M. Stoltenberg a affirmé devant les ministres que la situation se complique encore avec les actions militaires russes en Syrie.

L'Otan a déployé des missiles Patriot en Turquie pour éviter que le conflit en Syrie ne déborde sur le territoire de cet important allié, mais ces batteries doivent en principe être retirées d'ici à la fin de l'année.

L'Otan est capable et prête à défendre tous ses alliés, y compris la Turquie, contre tout type de menaces, a réitéré le patron de l'alliance.

Parallèlement, M. Stoltenberg a plaidé pour des initiatives afin de trouver une solution politique à la crise en Syrie.

 

- Offensive terrestre -

Prévue de longue date, la réunion des ministres de la Défense de l'Otan est dominée par la guerre en Syrie, même si l'Otan n'y est pas collectivement impliquée.

Elle se tient au moment où les tensions s'accroissent avec Moscou, dont l'intervention militaire a permis à l'armée du président Assad de lancer une vaste offensive terrestre.

Depuis le début le 30 septembre de son intervention militaire en Syrie, la Russie a effectué des bombardements depuis des avions de combat et des croiseurs en mer Caspienne mais n'a pas engagé de troupes au sol.

Ce qui m'inquiète, c'est que les Russes ne visent pas principalement l'EI (l'organisation extrémiste Etat islamique, ndlr) mais qu'ils ciblent d'autres groupes de l'opposition et qu'ils soutiennent le régime, a répliqué M. Stoltenberg.

J'appelle la Russie à jouer un rôle constructif dans la lutte contre l'EI et à ne pas continuer à soutenir le régime al-Assad, car un tel soutien ne constitue pas une contribution constructive à une solution pacifique et durable en Syrie, a-t-il plaidé.

Washington, à la tête d'une coalition qui combat les jihadistes du groupe Etat islamique, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu'elle mène en Syrie, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter les qualifiant d'erreur fondamentale.

 

- Réactivité -

Les ministres doivent également évoquer le renforcement de la réactivité de l'Alliance décidée il y a un an.

Dans ce cadre, le ministre britannique Michael Fallon a annoncé à Bruxelles que Londres avait décidé d'envoyer un petit contingent de militaires dans les Pays baltes. Il s'agit d'un déploiement à long terme, sur une base rotatoire, mais qui n'est pas qualifié de permanent, car cela contreviendrait à l'accord-cadre signé en 1997 par l'Otan et la Russie.

Les ministres devraient en outre approuver la création de deux nouveaux petits quartiers généraux en Slovaquie et en Hongrie, qui s'ajouteront aux six déjà mis sur pied dans d'autres pays d'Europe orientale, rendus inquiets par l'interventionnisme russe en Ukraine.

Enfin, la déterioration de la situation sécuritaire en Afghanistan s'est invitée à l'agenda de la réunion. L'Otan dispose toujours dans le pays de troupes de soutien à l'armée afghane, en principe jusqu'à la fin de 2016.

La ministre allemande Ursula von der Leyen a estimé que les alliés devaient à présent examiner la prolongation de cette mission. Les talibans avaient réussi à s'emparer brièvement de la ville de Kunduz (nord) la semaine dernière, démontrant que l'armée afghane n'était pas encore prête à leur tenir tête.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:45
Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

 

07.10.2015 Reportage photo par Thomas Goisque

 

Depuis plus d’un an, l’armée française intervient dans une vaste bande sahélo-saharienne aussi grande que les Etats-Unis. Déployée avec 3 500 hommes dans cinq pays, la force Barkhane a succédé à la brigade Serval qui a acculé les djihadistes dans leurs derniers bastions du nord Mali.

Avec le largage des légionnaires parachutistes sur Tombouctou en janvier 2013, les actions aéroportées ont prouvé leur efficacité : discrétion et surprise, rapidité et ubiquité. Pour couper les flux d’approvisionnement des groupes armés terroristes du nord Mali, le 8e RPIMa vient d’être largué sur la zone des trois frontières Niger - Algérie - Libye. C’est l’opération Kounama VI

Un reportage à retrouver dans le magazine VSD et dès maintenant sur le site internet : http://www.thomasgoisque-photo.com/site.php…

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:30
Poutine: des navires de la Marine russe participent à l'opération anti-EI

 

07.10.2015 sputniknews.com

 

Outre les avions opérant en Syrie, des bâtiments de la Flottille russe de la mer Caspienne participent aux frappes contre l’Etat islamique, a annoncé le président russe Vladimir Poutine.

 

«Le fait que nous ayons réalisé ces frappes depuis les eaux de la mer Caspienne depuis une distance d’environ 1.500 km avec des armes de précision et que nous ayons atteint toutes les cibles atteste du bon niveau de préparation des entreprises du complexe militaro-industriel et de la bonne formation des personnels», a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

Toutes les cibles fixées ont été atteintes par les 26 missiles tirés par quatre navires, a poursuivi le président.

 

Quatre bâtiments de la flottille russe de la mer Caspienne ont détruit onze cibles en Syrie grâce à des missiles de croisière Kalibr. Il n'y a a pas eu de victimes parmi les civils, a précisé M. Choïgou.

 

Les forces aériennes russes effectuent, depuis le 30 septembre, des frappes ciblées contre les sites des terroristes de l'Etat islamique. Le groupe aérien comprend une cinquantaine d'avions dont des Su-24M, de Su-25 et des nouveaux Su-34 polyvalents. Les forces armées russes soulignent qu'elles agissent en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 20:30
Syrie: au moins un avion de la coalition re-routé pour éviter des avions russes

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La coalition contre le groupe Etat islamique a dû re-router au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu'il ne s'approche trop près d'un avion russe, a déclaré mercredi un porte-parole du Pentagone.

 

Il y a eu au moins une fois une circonstance ou la coalition menée par les Etats-Unis a dû agir pour modifier la route de l'un de ses avions, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, un porte-parole du Pentagone.

 

Les avions russes bombardent la Syrie depuis une semaine. Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a affirmé que 112 cibles avaient été touchées depuis le début des frappes.

 

Les Russes ont par ailleurs utilisé mercredi pour la première fois des missiles tirés depuis des navires en mer Caspienne pour toucher la Syrie.

 

Depuis le 30 septembre, début des bombardements russes, la coalition a de son côté mené 43 frappes dans le pays, selon un décompte de l'AFP sur la base des communiqués quotidiens de la coalition.

 

Pressé de questions pour savoir combien de fois exactement la coalition avait dû re-router des avions, le porte-parole n'a pas voulu répondre.

 

Nous avons faire du re-routage d'avion, mais cela se produit des milliers de fois par jour dans le ciel américain pour des avions civils, a relativisé le porte-parole.

 

Revigorée par l'appui des bombardements russes, l'armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre dans le nord de la province de Hama, dans le centre du pays.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 20:30
Su-25 photo Russia MoD

Su-25 photo Russia MoD

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis ont affirmé mercredi que la quasi totalité des frappes de la Russie en Syrie ne visaient pas les jihadistes de l'Etat islamique ou les groupes proches d'Al-Qaïda mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas.

 

Plus de 90% de leurs frappes auxquelles nous avons assisté n'ont pas été contre l'EI ou des terroristes affiliés à Al-Qaïda. Elle ont été en grande partie contre des groupes d'opposition, a déclaré le porte-parole du département d'Etat John Kirby.

 

Depuis qu'a commencé l'opération de raids aériens russes sur la Syrie la semaine dernière, Washington martèle que Moscou ne s'en prend pas à l'EI ou aux groupes proches d'Al-Qaïda mais vise plutôt tous les opposants syriens et consolide de facto le régime de son allié, le président Bachar al-Assad.

 

Mais c'est la première fois que les autorités américaines fournissent une estimation chiffrée de l'impact des frappes russes dans ce pays en guerre.

 

Notre inquiétude, a souligné John Kirby, réside davantage dans l'impact de l'activité militaire à l'intérieur de la Syrie (...) à l'encontre de groupes qui ne sont ni l'Etat islamique ni les terroristes affidés à Al-Qaïda.

 

L'armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre, revigorée par les frappes de l'aviation et désormais la marine russe, une semaine après le début de l'intervention militaire russe qui a redonné de l'élan au régime Assad.

 

Le président Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s'intensifier.

 

C'est une erreur pour la Russie, a réaffirmé le porte-parole de la diplomatie américaine.

 

Les Etats-Unis et la Russie avaient eu la semaine dernière une première réunion entre leurs forces armées afin d'éviter des incidents aériens entre leurs aviations dans le ciel syrien. Mais aucune autre rencontre n'a été programmée.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:30
Inherent Resolve – Chammal SITREP 07 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 7, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151007-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 6, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted three strikes using fighter aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 20 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Abu Kamal, three strikes struck two separate ISIL crude oil collection points.

 

Iraq

• Near Habbaniya, one strike destroyed two ISIL rocket rails.

• Near Kirkuk, two strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL heavy machine guns and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, three strikes suppressed two ISIL rocket positions, an ISIL mortar position, and an ISIL sniper position.

• Near Makhmur, one strike suppressed an ISIL heavy machine gun position.

• Near Mosul, three strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed three ISIL heavy machine guns and three ISIL fighting positions and suppressed an ISIL rocket position and an ISIL mortar position.

• Near Ramadi, five strikes struck four separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL fighting positions, three ISIL weapons caches, two ISIL buildings, an ISIL bunker, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and two ISIL fighting positions.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL rocket position.

• Near Tal Afar, two strikes destroyed an ISIL fighting position, an ISIL trench, and an ISIL berm and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tikrit, one strike destroyed four ISIL obstacles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Canada, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 15:55
Ministere de l Interieur photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

Ministere de l Interieur photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

 

07/10/2015 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

Une douzaine d'experts chevronnés dispose d'un fichier de 11.400 personnes radicalisées, dont 16% de mineurs.

 

L'affaire Yassin Salhi, chauffeur-livreur de 35 ans qui a décapité le 26 juin son ex-patron à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), a provoqué un électrochoc Place Beauvau. Le terroriste présumé qui avait fait l'objet d'une fiche S, pour «Sûreté du territoire», était en effet sorti des écrans radars du renseignement en raison d'une vie a priori rangée. Avant de passer à l'acte dans ce que les psychiatres ont appelé une «explosivité émotionnelle», l'homme s'était donc littéralement fondu dans le paysage sans qu'aucune unité ne suive plus sa trace. Fût-ce à distance.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 15:30
Air Strikes in Irak - photo UK MoD

Air Strikes in Irak - photo UK MoD

 

7 October 2015 Ministry of Defence

 

On Thursday 1 October, an RAF Reaper remotely piloted aircraft patrolled ahead of Kurdish peshmerga as they conducted their latest offensive against the ISIL terror network in northern Iraq. The Reaper’s crew identified a team of armed terrorists moving on foot and successfully engaged them with a Hellfire missile. The Reaper then provided support to a coalition air strike on an ISIL facility, where car-bombs were being assembled; our aircraft used its sensors to sweep the surrounding area, ensuring there was no risk to civilians, before the air strike went ahead and destroyed the target.

 

The following day, Tornado GR4s from RAF Akrotiri also provided close air support to the peshmerga, south-west of Kirkuk. ISIL extremists were spotted and were struck by a Paveway IV guided bomb. Meanwhile, further south and west, a Reaper provided surveillance support to a coalition air strike on an ISIL-held building, then used one of its Hellfires to destroy an armoured truck. The Reaper then provided targeting support to another coalition aircraft as it engaged a terrorist heavy machine-gun concealed under trees.

 

Sunday 4 October saw RAF GR4s patrolling over western Iraq, where they destroyed an anti-aircraft gun position with a Paveway IV. A Reaper was also operating over Anbar province, and it supported coalition air attacks on two Da’ish buildings and a heavy machine-gun. On Monday 5 October, a Reaper, again operating over the west of the country, identified a terrorist team as they planted an improvised explosive device, and successfully attacked them with a Hellfire.

 

Whilst the coalition air campaign provides extensive air support to current Iraqi security operations, intensive training continues to build up their strength for future offensives, with British military instructors playing their part alongside training teams from other members of the global coalition. A particular focus for the British instructors has been on teaching techniques to minimise the threat posed by the large numbers of improvised explosive devices and booby-traps with which the terrorists attempt to hold up Iraqi advances. The UK has given the Iraqi forces 1,000 Vallon mine-detectors and these, combined with the training provided, have already helped save many lives.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 15:30
Les frappes russes du 30 septembre 2015 en Syrie - infographie Le Monde.fr

Les frappes russes du 30 septembre 2015 en Syrie - infographie Le Monde.fr

 

07.10.2015 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Près d’une semaine après le début des bombardements de l’armée russe en Syrie, Moscou continue de pousser ses pions, annonçant que l’intervention militaire, censée détruire des cibles de l’Etat islamique (EI), a aussi pour but de préparer une offensive terrestre de l’armée syrienne de Bachar Al-Assad.

 

Critiqué pour avoir bombardé des groupes rebelles, dont certains financés et entraînés par les Etats-Unis, la Russie a clairement déclaré, via son président Vladimir Poutine, que la campagne militaire allait s’intensifier pour permettre à l’armée syrienne de préparer une offensive terrestre. Dans la foulée, une source militaire citée par l’AFP syrienne annonçait une offensive dans la province de Hama, un secteur occupé par un groupe de forces d’opposition, dont des rebelles modérés et islamistes. Depuis le 30 septembre, Moscou affirme avoir détruit 112 cibles djihadistes, a affirmé Vladimir Poutine. Des bâtiments de la marine croisant en mer Caspienne ont aussi tiré 26 missiles, selon Moscou. Mais des doutes subsistent, notamment chez les Occidentaux, sur les véritables cibles des Russes. L’aviation russe a en effet beaucoup plus tendance à frapper l’opposition et les groupes armés hors EI que les troupes du « califat islamique » proprement dit. Les premiers représentent une menace réelle pour un régime aux abois quand le second reste un danger plus lointain. Les troupes de l’Etat islamique restent globalement tenues à l’écart de la « Syrie utile » encore aux mains de Bachar Al-Assad : l’axe et les villes de Damas et Homs, et la région côtière alaouite, fief du régime.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 14:30
En Syrie, pourquoi une intervention au sol n'est pas encore possible

 

07/10/2015 par William Leday, Maître de conférence en relations internationales (à Sciences Po Paris et à l'INALCO)

 

INTERNATIONAL - Nul besoin d'avoir effectué une formation militaire pour saisir la complexité que recouvre une intervention occidentale au sol en Syrie et en Irak. S'il est possible de réduire l'Etat islamique, il sera beaucoup plus difficile de l'anéantir. Cela tient à la nature même d'une organisation multidimensionnelle en rhizome dotée d'une idéologie en capacité de susciter des adhésions et des allégeances à travers le monde, à son emprise totalisante et totalitaire sur les populations qu'elle contrôle, mais aussi et surtout à l'absence d'institutions et de projet politique alternatif de la part de ses détracteurs locaux.

 

Les guerres de ces dernières années sont riches d'enseignement. L'histoire montre en effet que des opérations aériennes, même assorties d'action au sol de la part de forces spéciales, ne garantissent pas l'anéantissement de pareils adversaires. Dans les années 90, après la libération du Koweït en 1991, le régime de Saddam Hussein ne s'est pas effondré face à l'aviation de la coalition et au blocus que lui infligea la communauté internationale. Au contraire, et le chercheur Pierre-Jean Luizard le démontre, le pouvoir irakien a su se réinventer en s'appuyant sur les solidarités traditionnelles. Au titre des contre-exemples, on peut citer la guerre du Kosovo, qui a vu une offensive arienne faire céder la Serbie de Slobodan Milosevic ou l'opération Enduring Freedom en Afghanistan. Cette dernière était une savante combinaison d'opérations aériennes et d'actions au sol menées avec des alliées locaux - l'Alliance du Nord de Ahmed Chah Massoud - appuyés par des forces spéciales. Dans le cas qui nous occupe, dès les premiers jours de frappes, Daech a réorganisé ses unités, réadapté son dispositif et sa stratégie.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 14:30
Syrie: l'aviation russe va intensifier ses frappes en vue d'une offensive terrestre de l'armée syrienne

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Les frappes de l'aviation russe en Syrie vont s'intensifier pour permettre de préparer une offensive terrestre de l'armée de Bachar al-Assad contre le groupe Etat islamique (EI), a annoncé mercredi Vladimir Poutine, après une semaine de bombardements qui ont visé 112 cibles des jihadistes.

 

Nous savons à quel point les opérations de ce genre -- antiterroristes -- sont compliquées. Et bien sûr, il est encore tôt pour tirer des conclusions, mais ce qui a été fait jusque là mérite une très bonne appréciation, a déclaré le président Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, retransmise à la télévision.

 

Depuis le 30 septembre jusqu'à ce jour, les frappes ont touché 112 cibles. L'intensité des frappes augmente, s'est félicité M. Choïgou.

 

Le président russe a également évoqué une possible offensive terrestre de l'armée syrienne contre l'EI, affirmant que les prochaines opérations militaires russes dans le pays seront synchronisées avec celles des forces gouvernementales.

 

Le ministre de la Défense a en outre souligné que quatre croiseurs russes de la flottille de la Caspienne ont tiré mercredi 26 missiles de croisière sur 11 cibles de l'EI en Syrie, les détruisant toutes. M. Choïgou n'a pas précisé d'où avaient tiré les navires.

 

La Russie a évoqué plus tôt mercredi la possibilité de mettre en place une coordination de ses frappes en Syrie avec celles de la coalition internationale menée par les États-Unis, alors que les tensions sont fortes entre Moscou et Ankara, qui accuse l'aviation russe de violer son espace aérien.

 

La Russie, fidèle allié du régime de Damas, mène des frappes en Syrie pour venir en aide au régime et ses avions frappent l'EI, qui contrôle la moitié du territoire syrien, ainsi que les groupes rebelles islamistes et ceux dits modérés qui se trouvent notamment à la lisière de la frontière turque.

 

Les États-Unis sont quant à eux à la tête d'une coalition d'une soixantaine de pays, qui procède depuis plus d'un an à des frappes quotidiennes contre l'EI en Syrie et en Irak voisin, sans parvenir à venir à bout du groupe jihadiste.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali


05.10.2015 par EUTM Mali
 

Lundi dernier, le Cours d’Instructeur d’Armes d’Appui d’EUTM Mali a fini sa deuxième édition avec succès. Maintenant, plus de 30 soldats maliens sont prêts à instruire leurs compagnons dans l’utilisation d’armes d’appui. Après les quatre semaines du cours, ils sont prêts à retourner à leurs unités et prendre la responsabilité dans l’instruction des mitrailleuses, lance-roquettes et mortiers.

 

Pendant les quatre dernières semaines, le 2ème Cours d’Instructeur d’Armes d’Appui
d’EUTM Mali, ou en anglaises SWIC  (Support Weapons Instructor Course), a été mené, la plupart du temps dans les installations militaires à Kati. Plus de 30 soldats maliens ont participé à ce cours. La plupart d’entre eux n’ayant aucune expérience précédente dans l’utilisation de ces armes, sont, maintenant, prêts à instruire d’autres soldats. Le cours a trois spécialités différentes : lance-roquettes et mitrailleuse moyenne, ensuite mitrailleuse lourde, et finalement mortiers. Chaque groupe s’est spécialisé dans les armes différentes utilisées par les Forces armées maliennes et ils ont été enseignés dans l’utilisation, la maintenance et, bien sûr, les techniques de tir. Bien que tous les participants n’aient pas passé le cours, tous les soldats qui l’ont suivi, sont maintenant entièrement préparés pour instruire leurs collègues.

 

Suite de l'article et reportage photos

 

English version

photo EUTM Mali

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:30
Su-34 bomber - photo Russia MoD

Su-34 bomber - photo Russia MoD

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a affirmé mercredi que seuls deux raids aériens russes avaient ciblé le groupe de l'Etat islamique (EI) en Syrie, et que la Turquie ne fera pas de concessions sur les violations russes de son espace aérien.

 

Seuls deux des 57 frappes de la Russie ont visé Daech (l'acronyme arabe de l'EI) et les autres l'opposition modérée en Syrie, soutenue par la Turquie et les Etats-Unis, alliés de l'Otan, a-t-il dit devant la presse. Ces chiffres proviennent des renseignements militaires turcs, a-t-il expliqué.

 

Si l'opposition syrienne est affaiblie, c'est Daech qui en sortira renforcé (...) S'il y a une lutte contre Daech faisons le ensemble, a-t-il dit dans des propos télévisés.

 

Le chef du gouvernement a en outre prévenu que la Turquie ne fera pas de concessions au sujet des violations de son espace aérien à la frontière syrienne par des chasseurs russes, qu'elle a dénoncées ces derniers jours.

 

Nous ne ferons pas de concessions en ce qui concerne la sécurité de nos frontières et de notre espace aérien, a-t-il déclaré devant la presse au sujet des tensions entre la Turquie et la Russie qui s'est militairement impliquée en Syrie.

 

M. Davutoglu a cependant souligné que la Turquie ne veut pas de tensions avec la Russie, avec laquelle elle a d'étroits rapports commerciaux mais en précisant que l'espace turc est aussi naturellement l'espace de l'Otan.

 

Nous discutons (des violations) avec la partie russe d'une manière franche et amicale (...) Nous attendons de la Russie qu'elle prenne en compte les inquiétudes sécuritaires de la Turquie, a-t-il ajouté.

 

La Turquie a dénoncé deux violations de son espace aérien lors du week-end par des avions russes et convoqué l'ambassadeur de Russie pour lui faire part de sa ferme protestation.

 

L'émissaire russe a une nouvelle fois été convoqué mardi au ministère des Affaires étrangères pour discuter de cette affaire, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

 

Les autorités turques sont prêtes à rencontrer les responsables militaires russes pour faire le point sur les mesures que Moscou serait prête à prendre pour éviter une répétition de ces incidents, a souligné le texte.

 

La diplomatie turque a toutefois démenti des informations selon lesquelles un groupe de travail serait constitué entre les parties.

 

Le ministère russe de la Défense a indiqué mercredi que des discussions étaient en cours avec les Turcs pour mettre en place un mécanisme afin d'éviter de tels incidents.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 11:30
SU-25 - photo Russia MoD

SU-25 - photo Russia MoD

 

07.10.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que des bombardements de l'aviation russe mercredi dans l'ouest de la Syrie sont accompagnés par un assaut terrestre des "forces du régime". Quatre positions tenues par des rebelles auraient été visées.

L'OSDH ne précise pas qui participe à cet assaut terrestre mais englobe généralement sous l'expression de "forces du régime" l'armée syrienne et ses milices alliées locales ou étrangères.

La semaine dernière, au deuxième jour de l'intervention militaire russe en Syrie, des sources libanaises avaient affirmé à Reuters que plusieurs centaines de soldats iraniens avaient pris position en Syrie en vue d'une offensive au sol en soutien aux forces gouvernementales de Bachar al Assad. L'Iran est, avec la Russie, un des deux principaux alliés de Damais.

On sait aussi de sources régionales que le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la force d'élite Al Qods, a participé à la préparation de la campagne aérienne russe en Syrie.

 

Coordination

La Russie a pour sa part indiqué mercredi qu'elle pourrait mettre en place des propositions américaines visant à coordonner ses frappes en Syrie avec celles de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.

"Le ministère russe de la Défense a répondu aux demandes du Pentagone. Il a examiné en profondeur les propositions américaines sur la coordination des opérations (menées) dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Etat Islamique sur le territoire syrien", a-t-il dit, cité par les agences de presse russes. "Globalement, ces propositions peuvent être mises en place."

"Nous essayons seulement de clarifier de notre côté certains détails techniques qui seront discutés aujourd'hui entre des experts du ministère russe de la Défense et ceux du Pentagone", a ajouté le général.

Des responsables américains et russes avaient discuté la semaine dernière, à la demande de la Russie, des moyens d'éviter tout incident potentiel dans le ciel syrien.

Les deux pays menant chacun des frappes régulières en Syrie, il s'agissait de prévoir qu'elles n'aient pas lieu au même endroit et en même temps. Mais jusqu'à présent ces discussions russo-américaines n'avaient pas abouti.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Intégration du Cassard au groupe aéronaval américain

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 25 septembre 2015, la frégate Cassard, déployée dans le golfe arabo-persique dans le cadre de l’opération Chammal, a rejoint le groupe aéronaval américain CSG 12 constitué autour du porte-avion Theodore Roosevelt et de plusieurs destroyers lance-missiles et d’un croiseur.

 

Chaque jour, en coordination avec les autres pays de la coalition, les chasseurs F18 et les avions de guet aérien E2D sont catapultés depuis le porte-avions pour aller appuyer les forces de sécurité irakiennes qui luttent contre le terrorisme. La contribution du CSG 12 à l’opération multinationale Inherent Resolve ne s’arrête pas à l’aviation embarquée : les escorteurs spécialisés sont amenés à prendre le commandement de la défense aérienne d’une zone au-dessus du golfe persique, ce qui consiste à surveiller toute l’activité aérienne civile et à contrôler l’activité aérienne militaire autour du golfe, notamment celle en partance ou de retour d’Irak. L’intégration dans cette organisation interarmées et multinationale nécessite une grande expertise technique. Le Cassard a démontré sa capacité à maîtriser l’environnement aérien et opérationnel particulièrement dense et complexe de la zone, à assurer sa propre autodéfense face à une menace fugace et inattendue, à contrôler des patrouilles de chasse catapultées depuis l’USSRoosevelt, puis à assurer le commandement de la défense aérienne globale de la zone, en incluant celle du porte-avions.

 

Suite de l’article

Chammal : Intégration du Cassard au groupe aéronaval américain
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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 18:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 06 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 6, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151006-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 5, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted seven strikes using bomber, fighter, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 17 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, attack, fighter-attack, ground-attack, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hasakah, five strikes struck four separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED), five ISIL buildings, and an ISIL checkpoint.

• Near Dayr Az Zawr, one strike struck an ISIL crude oil collection point.

• Near Manbij, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL building.

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, three strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL fighting positions and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Habbaniyah, one strike destroyed an ISIL weapons cache.

• Near Mosul, one strike destroyed an ISIL tactical vehicle.

• Near Ramadi, nine strikes struck six separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL VBIED, four ISIL buildings, ten ISIL fighting positions, an ISIL heavy machine gun, an ISIL excavator, two ISIL mortar positions, an ISIL IED compound, three ISIL homemade explosive (HME) facilities, an ISIL house borne improvised explosive device, an ISIL HME cache, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes destroyed six ISIL bunkers.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL mortar position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Canada, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:55
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

06/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

[ SÉRIE : Horizon 2017 pour Hollande 7/9 ] Ces trois dernières années, le président a engagé l'armée française dans des opérations extérieures très exigeantes. Avec succès. Et cette réussite, il la doit en grande partie à un homme, Jean-Yves Le Drian.

 

Si l'on devait retenir une seule image symbolisant la réussite de François Hollande en tant que chef des armées, c'est bien son incroyable bain de foule dans les rues de Tombouctou, une des villes maliennes libérées par l'armée française en février 2013 face à des islamistes radicaux tout près de dicter leur loi à l'État malien alors en perdition. Tout comme d'ailleurs François Hollande dans les sondages d'alors en France.

Car, incontestablement, François Hollande, depuis son arrivée à l'Élysée, s'est mué en chef de guerre aussi implacable qu'inattendu. Il a lancé l'armée française, alors à bout de nerfs, dans des opérations extérieures très exigeantes. Avec succès, que ce soit au Mali (opérations Serval, puis Barkhane), en Centrafrique (Sangaris) ou en Irak (Chammal) et maintenant en Syrie, où la France a procédé à des frappes aériennes contre Daesh.

Si François Hollande a beaucoup utilisé le glaive, il a su aussi se servir du bouclier. Il a pris la décision de mettre l'armée dans la rue pour protéger les Français, déboussolés, inquiets et marqués par l'attentat islamiste radical contre le journal Charlie. Il a lancé une opération intérieure de grande envergure et terriblement astreignante pour les armées, l'opération Sentinelle.

 

Jean-Yves Le Drian à la manœuvre

Cette réussite dans le domaine de la défense, il la doit en grande partie à un homme, qui est un fidèle, Jean-Yves Le Drian. "C'est le meilleur ministre de la Défense depuis très, très longtemps", résume un PDG d'une entreprise de défense. "C'est un ministre qui a des qualités humaines, d'écoute et d'empathie hors norme, explique le PDG de Thales, Patrice Caine. Du coup, ses interlocuteurs l'écoutent et surtout croient ce qu'il promet". Grâce à ces qualités, "il a réussi à mobiliser de façon exceptionnelle "l'équipe de France de défense" sur le budget, la coopération industrielle et l'exportation", précise le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

Bien sûr, tout n'a pas été parfait. Loin de là, notamment dans la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019. François Hollande a été tenté, sous la pression de la conjoncture, de faire des économies à bon compte sur le dos de la défense, sur les conseils de Bercy, parfois poussé par Matignon. Mais finalement, la ténacité de Jean-Yves Le Drian a eu raison de ces économies de court terme exigées par le ministère de l'Économie.

À la veille du 14 juillet 2013, François Hollande a d'ailleurs tranché et rassuré l'armée, très inquiète sur les coupes budgétaires brutales qui lui étaient plus ou moins promises. Ce soir-là, le président déclarait dans les jardins de l'hôtel de Brienne, la forteresse retranchée de Jean-Yves Le Drian, que "les crédits de la défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité". Il mettait ainsi fin à une guerre en coulisse très brutale entre Bercy et Brienne.

Cette déclaration de François Hollande allait s'avérer malheureusement très visionnaire. Quelques mois plus tard, l'attentat de Charlie-Hebdo et les menaces de plus en plus proches des Français réveillaient définitivement les consciences. Et la France se rappelait l'importance des armées pour sa sécurité... D'où la réactualisation de la loi de programmation militaire (LPM), augmentée en mai dernier de 3,8 milliards d'euros et débarrassée de ces encombrantes recettes exceptionnelles transformées en crédits budgétaires (5,2 milliards).

 

"Ils mouillent leur chemise à l'exportation"

"Jean-Yves le Drian a renforcé la communauté de défense, estime Antoine Bouvier. Il a une vraie compréhension des enjeux industriels". Qu'ils soient de droite ou de gauche, les industriels ne tarissent pas d'éloges sur l'action et le bilan de Jean-Yves Le Drian. Et notamment dans un domaine bien particulier, l'exportation, où le tandem Hollande/Le Drian a réussi à exporter déjà deux fois le Rafale (Égypte et Qatar)... en attendant les Émirats Arabes Unis et l'Inde. Certainement d'ici à la fin de l'année.

"Ils "font le job", ils mouillent leur chemise à l'exportation. Ils nous aident beaucoup. Ce sont de vrais professionnels", souligne le PDG de Safran, Philippe Petitcolin. D'autant que "chacun reste à sa place", précise-t-il. "Je n'ai jamais vu le ministre négocier un prix", confirme Patrice Caine. "Il a su nouer des liens personnels avec les principaux pays partenaires de la France", précise Antoine Bouvier.

Et ça marche. "Après 4,7 milliards d'euros de prises de commande à l'exportation en 2012, puis 6,9 milliards en 2013 et enfin 8,2 milliards en 2014, nous pourrions dépasser les 15 milliards en 2015", explique le ministère de la Défense. Ce qui devrait être un record très difficile, voire impossible, à battre à l'avenir.

 

Une consolidation industrielle qui reste à faire

Enfin, Jean-Yves Le Drian a également eu une influence sur la consolidation de l'industrie de l'armement française. A dose très homéopathique simplement. Loin, très loin en tout cas des ambitions de François Hollande avant de devenir président quand il voulait redistribuer toutes les cartes de l'industrie de l'armement tricolore. En plein cœur de la campagne présidentielle, très exactement  le 11 mars 2012, François Hollande fustigeait la famille Dassault et son emprise sur l'industrie de défense...

"Nous avons à construire des grands groupes industriels de défense, expliquait alors le candidat Hollande. (...) Je n'entends donc déléguer à quiconque cette responsabilité de tracer l'avenir des grands groupes industriels de défense, et certainement pas à des intérêts privés ou financiers à qui le gouvernement sortant s'est trop souvent plié. Qu'il y ait des fournisseurs, c'est bien légitime. De grands industriels, nous les respectons. Mais attention à la confusion".

Jean-Yves Le Drian a toutefois quelques succès à son tableau. Notamment le rapprochement européen entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann dans l'armement terrestre, un très vieux serpent de mer à qui le ministre a tordu le cou. Il suit également avec beaucoup d'attention le projet encore très amont de regrouper les activités de bâtiments de surface des groupes navals Fincantieri et DCNS, dont le site de Lorient est au cœur de cette opération. Un site qui lui est très cher.

Mais il manque encore à François Hollande et à son ministre, qui lui a déjà fait gagner tant de batailles, une opération d'envergure structurante, à l'image de ce qu'aurait pu être une fusion EADS-BAE Systems. Un objectif aujourd'hui compliqué à atteindre...

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
photo Ministère de la Défense de Tunisie

photo Ministère de la Défense de Tunisie

 

5 octobre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

En visite en Tunisie, lundi 5 octobre, le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian a signé, avec son homologue tunisien, Farhat Horchani, un accord d’aide de 20 millions d’euros sur deux ans.

 

Cette aide financière en 2016 et 2017 est destinée à soutenir les forces spéciales ainsi que la coopération dans le domaine des renseignements pour lutter contre le terrorisme.

«Notre coopération militaire est historique et il faut la renforcer. La France est sur la même ligne que la Tunisie. Nous avons les mêmes préoccupations, celle de la sécurité», a déclaré Jean-Yves Le Drian, lors d’un point de presse.

Rappelons que la Tunisie a été frappée cette année par deux assauts djihadistes très meurtriers revendiqués par le groupe armé État islamique: le 18 mars contre le musée du Bardo (22 morts, dont 21 touristes étrangers) et le 26 juin contre un hôtel près de Sousse (38 morts dont 30 Britanniques) sur le littoral de l’Est.

Le ministre français de la Défense a également annoncé la signature avec son homologue tunisien d’une lettre d’intention engageant l’un et l’autre pour le moyen terme à renforcer et à fructifier cette coopération. Il a aussi annoncé qu’il a été décidé, d’un commun accord de revoir sur le plan juridique la convention militaire entre la Tunisie et la France, depuis 1973, afin de l’adapter à la nouvelle donne.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
Bataillon d’intervention rapide (BIR)

Bataillon d’intervention rapide (BIR)


05.10.2015 camerpost.com
 

Un détachement d’instruction opérationnelle composé de 18 militaires français séjourne à Ngaoundéré du 4 au 17 octobre 2015. Le rôle de ces instructeurs est de dispenser un ensemble de formations au profit d’unités spéciales camerounaises impliquées dans la lutte anti-terroriste.

Simultanément, une quarantaine de cadres militaires des forces armées camerounaises effectuent à Libreville auprès des Eléments français au Gabon des stages de formations dans les domaines du commandement de bataillon et d’aguerrissement au combat.

Ces formations s’inscrivent dans le cadre de l’accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France. L’ambassade de France réaffirme son soutien au Cameroun dans la lutte contre le terrorisme et salue le courage et la détermination des forces armées camerounaises engagées dans ce combat.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
source businessnews.com.tn

source businessnews.com.tn

 

05/10/2015 businessnews.com.tn

 

Le chef du gouvernement Habib Essid a accueilli ce lundi 5 octobre 2015, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, au Palais du Gouvernement à la Kasbah.

 

Selon un communiqué de l'ambassade de France, Jean-Yves Le Drian a également rencontré le Groupement des forces spéciales tunisiennes. Il échangé avec le commandement et a assisté à une démonstration dynamique. Le ministre de la Défense français s'est, par ailleurs, entretenu avec le ministre de la Défense nationale tunisien Farhat Horchani afin d’évoquer les pistes de renforcement de la coopération entre les deux pays et la situation régionale.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 12:30
Arc triomphe Plmyre - photo Ko Hon Chiu Vincent (UNESCO)

Arc triomphe Plmyre - photo Ko Hon Chiu Vincent (UNESCO)

 

06 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - Les avions de combat russes ont bombardé pour la première fois des positions du groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans et autour de Palmyre en Syrie, a rapporté la télévision d'Etat mardi.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les russes ont mené au moins 30 raids contre Palmyre lundi et dans la nuit, qui ont fait 15 morts dans les rangs des combattants jihadistes.

 

En coordination avec l'armée de l'air syrienne, l'aviation russe a pris pour cibles des positions tenues par l'EI dans et autour de Palmyre, a indiqué la télévision syrienne, en citant une source militaire.

 

Une vingtaine de véhicules blindés ont été détruits, de même trois dépôts de munitions et trois rampes de lancement de roquettes, a-t-elle ajouté.

 

Selon l'OSDH, parmi les frappes lancées lundi par l'aviation russe, quatre ont visé Raqa, principal fief de l'EI dans le nord-est du pays, où quatre jihadistes ont été tués.

 

La Russie est intervenue le 30 septembre dans le conflit en Syrie, pour venir en aide au régime de Bachar al-Assad, son allié, qui a perdu les deux-tiers du pays depuis sa guerre contre les rebelles en mars 2011.

 

Depuis l'armée de l'air russe, qui a acheminé des renforts en Syrie, cible l'EI qui s'est emparé de la moitié du territoire syrien et d'autres groupes rebelles dans plusieurs régions syriennes.

 

Profitant de la guerre civile pour s'implanter en Syrie, l'EI s'est emparé le 21 mai de Palmyre, à 205 km à l'est de Damas, après en avoir chassé les forces gouvernementales, suscitant aussitôt la crainte pour l'avenir du patrimoine syrien.

 

La cité antique de Palmyre, site inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, est située dans la province centrale de Homs. Depuis sa prise, l'EI y a procédé à des exécutions sommaires et à d'importantes destructions de joyaux classés au patrimoine mondial de l'Humanité.

 

La dernière destruction en date remonte à dimanche; le groupe jihadiste a démoli à l'explosif l'arc de Triomphe qui date de l'empereur Septime Sevère (193 à 211), et est situé à l'entrée de la célèbre rue à colonnades du site historique.

 

Le choix est simple: soit Palmyre disparaît définitivement, soit l'armée syrienne avance très vite avec le soutien de la communauté internationale et de l'armée russe pour libérer la ville, a dit lundi le directeur général des Antiquités et des Musées de Syrie, Maamoun Abdelkarim, après la destruction de l'arc de triomphe.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:30
[Intégrale] Le groupe aéronaval : un outil de précision (JDef)

 

06/10/2015 Paul Hessenbruch  - DICOD / Economie et technologie

 

Faire décoller et apponter des avions en pleine mer, c’est la mission du porte-avions Charles-de-Gaulle. Pour la mener à bien, le porte-avions est en permanence escorté par des bâtiments qui complètent sa protection contre les menaces aériennes, de surface ou sous-marines. Cet ensemble appelé GAN, pour groupe aéronaval, est mis en œuvre par 2 600 marins. Avec les États-Unis, la France est ainsi un des seuls pays à pouvoir déployer un tel dispositif en opérations. En avril 2015, une équipe du Journal de la Défense (#JDef) a embarqué sur plusieurs navires durant l’opération Chammal. Au-delà de l’activité du groupe aérien embarqué, engagé contre DAECH, les témoignages des acteurs du GAN vont vous permettre de comprendre l’impressionnante machine déployée par la France pour projeter sa force partout dans le monde.

 

Dans les coulisses...

« Ce reportage a été mené en pleine opération Chammal en avril 2015. Durant les 10 jours passés avec les marins du groupe aéronaval,  nous devions nous adapter aux exigences opérationnelles, notamment pour les liaisons qui nous ont permis de passer du porte-avions, au ravitailleur et la Frégate de défense aérienne. Chaque jour, il a fallu définir un planning qui n’a cessé d’évoluer en fonction de l’activité. Dans ce reportage, nous avons pris le parti de sortir des chemins battus en ne vous montrant pas les images classiques du porte-avions : les pilotes, les chiens jaunes, le défilé des catapultages et appontages, etc. Vous découvrirez d’autres séquences inédites, l'ensemble du dispositif qui est projeté loin et longtemps et qu'il faut faire durer dans le temps.» Paul Hessenbruch, journaliste

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

05/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le général Seyni Garba, chef d’état-major des armées nigérien était en voyage officiel à Paris le 1er octobre 2015 où il a longuement été reçu par son homologue, le général Pierre de Villiers.

 

Les relations entre les deux chefs militaires sont particulièrement fortes. Le Niger est tout d'abord un des cinq pays membres du "G5 Sahel", instance avec laquelle la France est engagée dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne (la BSS). Mais surtout, les deux hommes se connaissent particulièrement bien pour avoir effectué ensemble leur scolarité à Saint-Cyr, il y a 40 ans (promotion capitaine Henri Guilleminot). Outre les questions de coopération bilatérale, les deux CEMA ont surtout profité de leurs entretiens pour faire le point sur la situation sécuritaire dans la BSS.

 

Repères

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires français dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Agissant régulièrement en coopération avec les forces armées nigériennes (les FAN), la France dispose par ailleurs de facilités au Niger. La force Barkhane peut ainsi s'appuyer sur les installations de la base aérienne de Niamey et celles de la base opérationnelle temporaire de Madama à l'extrême nord-est du pays.

Créé le 16 février 2014 à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, le G5 Sahel constitue un cadre institutionnel destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il peut se réunir selon différents formats, dont celui des chefs d’état-major des armées.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 18:55
Etat islamique : un "11 septembre" sur le sol français redouté par les services secrets

 

3 Octobre 2015 par atlantico.fr

 

La menace est bien réelle selon plusieurs experts et responsables qui avertissent d'un risque d'attentats islamistes contre la France, d'une ampleur inégalée, risquant d'être impossibles à déjouer.

 

Les mauvaises annonces se multiplient ces dernières semaines quant à la menace qui pèse sur l'Hexagone. Après la mise en garde très pessimiste de l'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, d'autres experts et responsables avertissent d'un risque d'attentats islamistes contre la France, d'une ampleur inégalée, risquant d'être impossibles à déjouer. Déjà fin août dernier, le quotidien anglais The Telegraph évoquait les risques d'une attaque terroriste qui pèsent sur la France seraient en augmentation. Le journal parlait même d'un "11 septembre" possible.

"Le thermomètre grimpe. Pour l'instant, nous avons eu des attentats de cour de récréation", avoue ainsi un responsable de la lutte antiterroriste. "Si l'attaque dans le Thalys avait fonctionné, on était très mal. Le gars avait mal engagé le chargeur de sa kalachnikov. Nous pensons que Sid Ahmed Ghlam (auteur de l'attaque avortée contre une église à Villejuif) s'est dégonflé au dernier moment et s'est tiré dans la jambe".

Et d'ajouter toujours aussi pessimiste : "Les modes opératoires ont changé : avant on mettait des bombes. Aujourd'hui il faut tenir dans le temps, pour que les médias puissent s'accrocher à l'événement, le diffuser en direct pour un maximum de publicité". Et d'ajouter : "La mode est désormais des attaques à la kalachnikov, qui vont durer".

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 17:30
Su-24M - photo Russia MoD

Su-24M - photo Russia MoD

 

05 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - La Russie a annoncé lundi avoir mené ces dernières 24 heures des frappes aériennes sur neuf cibles de l'organisation Etat islamique (EI) dans le cadre de son intervention militaire en Syrie.

 

Mais le détail des cibles semble indiquer que l'aviation russe a en majorité frappé des positions appartenant à d'autres groupes que l'EI, notamment le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.

 

Selon le ministère russe de la Défense, des avions Su-34, Su-24M et Su-25 ont effectué 25 sorties destinées à désorganiser la chaîne de commandement et à endommager la logistique des terroristes.

 

Des bombardiers Su-24M ont ainsi détruit un poste de commandement de l'EI à Rastane, dans la province de Homs (centre), selon le communiqué du ministère.

 

Dans la localité de Talbissé, à 25 kilomètres au sud de Homs, les avions russes ont détruit trois cibles, deux dépôts de munitions et un noeud de communication, tandis qu'un poste de commandement a également été frappé à Beit Mneineh, dans la province de Lattaquié (ouest), affirme le ministère russe.

 

Des chasseurs Su-25 ont en outre frappé un camp d'entraînement à Jisr al-Choughour, dans la province d'Idleb (nord-ouest), détruisant un dépôt de munitions et des véhicules blindés.

 

L'aviation russe a également bombardé Jabal al-Qobbé, toujours dans la province d'Idleb, et détruit trois pièces d'artillerie et un stock de munitions.

 

Et dans un secteur boisé, près d'Idleb, les Russes ont frappé une base camouflée où se trouvaient une trentaine de véhicules dont des chars T-55 capturés à l'armée syrienne.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'EI n'est pratiquement pas présent dans territoires.

 

Par exemple, Jisr al-Choughour est sous le contrôle de L'Armée de la Conquête, qui regroupe le Front Al-Nosra et des groupes islamistes qui combattent le régime et l'EI. Jisr al-Choughour est une localité clé sur la principale route menant à la province de Lattaquié, fief de Bachar al-Assad.

 

L'aviation russe a lancé la semaine dernière une campagne de frappes aériennes en Syrie. La Russie affirme que ses frappes sont dirigées uniquement contre le groupe État islamique mais Ankara et ses alliés occidentaux accusent Moscou de concentrer ses attaques sur les forces syriennes modérées.

 

Le but des opérations (...) est de fournir un appui aux troupes syriennes dans leur lutte contre les organisations terroristes et radicales. Les cibles des avions russes sont ces groupes, a répété lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a de son côté qualifié les opérations russes de transparentes, ajoutant que Moscou avait proposé à Washington un contact direct sur le sujet.

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