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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 16:55
Publication du rapport au parlement sur les exportations d’armement 2013

22/07/2013 DICoD

 

Le 19 juillet dernier, députés et sénateurs ont reçu le rapport au parlement sur les exportations d’armement pour l’année 2012. Une publication qui intervient avant la fin de la session parlementaire, conformément à l’engagement du ministre de la Défense et qui confirme la place de la France parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux de matériel de Défense.

 

"Une démarche de transparence prolongée et renforcée". C'est à la rentrée, en 11 septembre que Jean-Yves Le Drian présentera personnellement à la Représentation nationale, les conclusions de ce rapport. A cette occasion, le ministre réunira pour la première fois, les membres de la commission des Affaires étrangères et de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale ainsi que ceux de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.
Au menu de cette édition rénovée et enrichie : la généralisation de la présentation des données sur une base pluriannuelle ou encore la création de deux nouvelles annexes avec une synthèse par pays des commandes et livraisons des vingt principaux clients de la France et un récapitulatif des autorisations de réexportation délivrées en 2012. 

 

Une offre française très compétitive

Malgré une baisse des prises de commandes qui s’élèvent à 4,8 milliards en 2012, la France figure parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux de matériels de Défense. Ces exportations doivent s’apprécier dans la durée : au-delà d’un socle consolidé de contrats inférieurs à 200 millions d’euros, le poids des contrats majeurs est prépondérant d’une année sur l’autre. L’offre française reste très présente et compétitive sur une grande partie des segments de marché de l’industrie d’armement.

 

Vers un dispositif de contrôle moderne

Ces exportations sont une base fondamentale pour le développement de notre outil de défense et pour l’équipement de nos forces qui assurent en France ou à l’étranger la protection de la Nation. Elles participent directement au développement et à la consolidation de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) française en permettant au tissu industriel de poursuivre ses investissements dans l’outil de production et les efforts de recherche et développement. La France doit en retour en assurer un contrôle rigoureux : la transition vers un dispositif de contrôle moderne, simplifié et préventif se poursuit. Ainsi, les dispositions instaurant la licence unique de transfert et d’exportation entreront en vigueur en 2014.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 13:55
Un nouveau chef de corps pour les Hussards du 3e régiment de Hussards

17/07/2013 republicain-lorrain.fr

 

Le colonel Cyril Bourdeau de Fontenay a pris le commandement du 3e régiment de Hussards, le 16 juillet, à la caserne Séré-de-Rivières de Metz

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:55
le système Caesar (Nexter) est un automoteur à roues au gabarit routier, qui transporte son équipe de pièce ainsi que 16 coups complets - photo US Army

le système Caesar (Nexter) est un automoteur à roues au gabarit routier, qui transporte son équipe de pièce ainsi que 16 coups complets - photo US Army

16/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les deux groupes se ressemblent beaucoup. Mêmes usines, mêmes produits, mêmes compétences. Beaucoup de doublons qui augurent d'une casse industrielle et sociale importante. Pour autant, ne pas se rapprocher pourrait condamner à longue échéance Nexter face à l'arrivée de nouveaux acteurs venus des pays émergents.

 

C'est un véritable serpent de mer... même si cela concerne l'industrie de l'armement terrestre. Quoi donc ? Le dossier de la restructuration européenne que l'ancien patron de Nexter, Luc Vigneron, avait vendu en 2004 à l'opinion publique pour justifier les restructurations sévères en vue de redresser le groupe. Aujourd'hui Nexter va bien même s'il poursuit sa route tout seul. Mais cela fait près de dix ans qu'une opération avec le groupe allemand Krauss Maffei Wegmann (KMW) est envisagée selon les humeurs des uns et des autres.

 

Aujourd'hui, les deux entreprises reparlent de mariage. Il faut toutefois rester prudent car cela fait quand même deux-trois ans, selon nos informations, que les discussions sont commencées et ont traversé des hauts et des bas. Les négociations avaient d'ailleurs été interrompues avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en France. Elles ont ensuite sérieusement repris depuis le début de l'année. Cela reste toutefois une opération à très haut risque sur le plan industriel et social. Sans compter qu'il faudra passer par une loi de privatisation.

 

L'Aravis face au Dingo allemand

 

Pourquoi une telle opération est-elle très risquée ? Parce que, comme le notent tous les observateurs, la fabricant du char de combat Leclerc et celui du Leopard sont en concurrence sur l'ensemble de la gamme des blindés. Ce qui n'est pas le cas dans les munitions, un domaine où n'est pas présent KMW contrairement à Nexter, et dans l'artillerie, à l'exception notable du PzH 2000 allemand, le redoutable rival du Caesar. La grand majorité des produits de Nexter doit néanmoins se battre sur tous les marchés export contre ceux de Krauss Maffei.

 

C'est notamment vrai pour le véhicule blindé de combat d'infanterie VBCI, sur lequel fonde beaucoup d'espoir Nexter au Canada, au Danemark, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis notamment. Mais le Boxer de KMW se dresse très souvent sur sa route. C'est le cas aussi pour le véhicule de transport de troupes tout-terrain à quatre roues motrices hautement protégé, l'Aravis, qui doit convaincre les éventuels pays clients face au Dingo allemand. L'Aravis a d'ailleurs été choisi en 2011 par l'Arabie Saoudite.

 

Les deux groupes se ressemblent beaucoup (trop ?)

 

Les deux groupes se ressemblent beaucoup. Trop ? Mêmes usines, mêmes produits et mêmes compétence, rappelle un bon connaisseur des deux groupes. Jusqu'aux chiffres d'affaires qui sont quasi identiques. Si Nexter a bouclé l'année 2011 à 851 millions d'euros (1,07 milliard en 2010), Le groupe public emploie 2.700 salariés sur neuf sites de production. KMW (3.500 personnes, sept sites en Allemagne, dont le siège social à Munich) a quant à lui enregistré un chiffre d'affaire de 1 milliard en 2011, le dernier chiffre connu pour l'entreprise familiale, qui ne publie pas ses comptes (915 millions en 2010).

 

Seule différence notable, les prises de commandes de KMW surfent sur le succès actuel du char Lepoard à l'exportation en dépit de la claque subie en Arabie saoudite. Une telle opération ne se fera pas sans une casse industrielle et sociale si les deux groupes se rapprochaient. Comme le notent certains observateurs, l'idéal pour créer le troisième acteur européen (derrière General Dynamics et BAE Systems) serait de passer par une étape nationale pour renforcer Nexter. Pas sûr que les Allemands voient d'un bon oeil ce tour de passe-passe pour muscler le groupe public.

 

Plus question de faire entrer Thales au capital de Nexter

 

Que peut espérer Nexter en France ? Deux projets, dont l'un est très avancé, restent possibles. L'acquisition du fabricant de poudres et explosifs pour munitions, obus et petits missiles, Eurenco, qui a réalisé 248 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 (plus de 1.000 salariés), est en très bonne voie. Elle suit son cours dans le cadre des modalités classiques pour une telle opération. Elle devrait se concrétiser avant la fin de l'année. Cette opération va notamment permettre à Nexter d'internaliser la fourniture des composants essentiels pour ses munitions.

 

Le dossier est en revanche beaucoup plus difficile avec TDA, filiale à 100 % du groupe Thales spécialisée dans les mortiers et les roquettes. Si en 2011, l'Etat avait retenu le schéma de confier TDA et sa filiale FZ à Nexter, et en contrepartie de faire entrer Thales dans le capital de Nexter, cela ne semble plus être le cas. Le nouveau PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, n'a pas l'air très intéressé. "Je n'ai pas en tête qu'il y ait des synergies technologiques et industrielles entre les deux groupes", avait-il expliqué en juin dans une interview accordée à La Tribune.

 

Et si Nexter reste seul ?

 

Si Nexter reste seul, pour certains observateurs, il est voué à disparaitre lentement face à la montée en puissance sur les marchés de l'armement terrestre des nouveaux entrants, qui sont très compétitifs. Pour Nexter, ils constituent « la vraie menace », selon le PDG de Nexter, Philippe Burtin. « Ces pays montent progressivement en gamme en capitalisant sur leurs domaines de compétences - camions, engins spéciaux, autobus. Grâce aux transferts de technologies - ils se constituent une industrie puissante fondée sur des besoins nationaux d'équipements - ils produisent de grandes séries - et une structure de coûts que nous ne pouvons pas atteindre », avait-il expliqué en début d'année. C'est notamment le cas de la Turquie, de l'Afrique du sud, de la Corée du sud, de la Chine... Dans le secteur de la défense terrestre, Nexter doit faire face à la concurrence où les produits se comptent par dizaines dans certains créneaux.

 

Une opération qui  peut délivrer "beaucoup de valeurs"

 

Nexter doit donc choisir... entre la peste et le choléra. Se rapprocher de KMW ou s'exposer à un lent déclin. Ce qui vaut également pour KMW, qui peut choisir son compatriote et rival Rheinmetall - une opération qui n'a jamais pu se faire... "Les Etats vont avoir de plus en plus de difficultés à justifier une préférence nationale pour acheter des blindés", explique un bon connaisseur du dossier, qui estime que l'opération Nexter/KMW a "potentiellement pas mal de sens". A condition, précise-t-il, que cela aille au-delà d'un simple rapprochement capitalistique.

 

Car cette opération peut délivrer "beaucoup de valeurs". Surtout un rapprochement permettra de "disposer de la capacité financière adéquate et c'est là que la question de la taille se pose, avait expliqué Philippe Burtin. A moyen terme, elle nous permettra de financer le développement de nos produits, en parallèle du retrait de l'Etat, qui déjà demande le cofinancement. (...) A moyen terme c'est la taille qui nous permettra, dans la structure rassemblée et agrandie d'un groupe européen de faire face à ces nouveaux enjeux ».

 

Nexter majoritaire ?

 

Derrière General Dynamics et BAE Systems, dont le portefeuille va des systèmes d'armes jusqu'aux services en passant par les équipements et les munitions, Nexter voudrait se frayer un chemin pour devenir le troisième acteur global de la défense terrestre européen "permettant l'autonomie des choix et des actions" de nos clients européens, notamment l'armée française. Car, selon Philippe Burtin, "l'objectif de Nexter est de maintenir l'unité des activités systèmes et des munitions du groupe" et de "préserver sa liberté de systémier". Enfin, l'ambition de Nexter "vise à la formation d'une entreprise intégrée dans laquelle les intérêts français seraient préservés : majoritaires ou à égalité de droits, tout en pérennisant en France les compétences nécessaires au maintien de l'autonomie d'approvisionnement des forces".

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:45
French general says EU Mali mission should be extended

18 July 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The French commander of a European Union mission to train Mali's army, routed by rebels last year, said he believed the mission should be expanded and go on for at least a year longer than planned.

 

The EU trainers, dispatched to Mali in the wake of a French-led military intervention in January that drove al Qaeda-allied Islamist insurgents out of the main northern towns, face a big challenge in turning Mali's rag-tag army into a capable force.

 

Years of corruption and neglect led the army to a string of defeats against the militants last year and then a military coup by disgruntled officers in the capital, Bamako, Reuters reports.

 

The EU mission, given the task of training four battalions each consisting of 700 soldiers, is scheduled to end by March next year.

 

But Brigadier-General Francois Lecointre, the commander of the EU mission, in Brussels to brief ambassadors and EU officials, said he thought more time would be needed.

 

"I think that clearly we shouldn't stop at the training of half the Malian army but that we should be able to train the other half - not four battalions which today make up half the Malian army, but more," he told a news conference.

 

Training four extra battalions would mean the mission would have to be extended by at least a year, he said.

 

Lecointre, who is due to step down from his post at the start of August, stressed that these were his personal views.

 

EU planners will carry out a strategic review from September that will look at the future of the mission.

 

"We can't claim to help a nation to rebuild its army in a lasting way in one year, knowing how long it takes to do that and knowing the trauma that Mali has experienced and the extent of the collapse of its army," Lecointre said.

 

He said the equipment most urgently needed by the Malian army was trucks.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:10
L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

21/07/2013 Armée de Terre 2013

 

Semaine clef dans la carrière du lieutenant Laurent Garin, chef d’une section d’élèves au 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (première année de scolarité). Jeudi 18 juillet 2013, il a été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d’honneur. Samedi 20, il a reçu son galon d’officier.

 

Bel exemple pour nos jeunes officiers, mais aussi pour les sous-officiers qui souhaitent devenir officier, quelle que soit la voie de recrutement choisie ! Le colonel Francis Chanson, directeur des formations d’élèves, a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur lors de la répétition générale du Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC).

 

Samedi 20 juillet, lors des cérémonies nocturnes du Triomphe 2013, l’adjudant-chef Garin est devenu officiellement lieutenant : il a reçu son galon d’officier lors de la remise des galons à l’ensemble du recrutement officier de l’année 2013.

 

L’adjudant-chef Garin revient sur sa remise de Légion d’honneur : « J’ai pensé à tous les hommes que j’ai commandés lors de mes deux temps de commandement de chef de section : c’est un peu grâce à eux si j’en suis arrivé là. J’ai pensé aussi à un camarade mort en Afghanistan à mes côtés. J’ai pensé enfin à ma famille et à son abnégation.»

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:55
Le livre blanc sur la défense 2013 : consolidation et contradiction (2/3)

17/07/2013 Par François CHARLES, Economiste, conseil en stratégie et management, ancien responsable d’affaires industrielles Europe et Asie à la DGA, DESS Défense, Président de l’IRCE.

 

LE CERCLE. Le livre blanc sur la défense est sorti. Au lendemain d’un séminaire européen de haut niveau où j’ai entendu des militaires européens demander des directives politiques, à l’heure où le Président de la République ne parle que d’Europe, je m’attendais à un livre nouveau, même si le drapeau allemand ne s’est pas baissé, traditionnellement, devant le chef de l’Etat français le jour du 14 juillet.

 

Suite de la partie I

 

V : L’engagement de la France dans l’Alliance atlantique et dans l’UE.

 

« Non au replis sur soi pour nos seuls intérêts vitaux, non à la sécurité déléguée à l’OTAN, non à la défense européenne intégrée ». Au moins c’est dit clairement. Mais avec peut-être trop de force et sans méthode apparente de pensée raisonnée. Le livre blanc ne fait apparaitre l’OTAN que politico-militaire alors qu’elle est également économique avec des  montants financés par les membres pour l’acquisition et la maintenance, voire qu’elle est diplomatique quand sa force elle-même peut dissuader. Tout le monde reconnait par contre que l’OTAN sert à « développer en temps de paix des procédures et des standards communs ». Mais cet aspect est essentiel pour l’interopérabilité des forces et cette normalisation est une arme commerciale dont nous aussi pouvons profiter face désormais à la Chine ; la Corée et le Japon étant déjà aux normes étasuniennes. L’Union Européenne (UE) y apparait  commerciale, économique et diplomatique. Là il s’agit sans doute d’un souhait car beaucoup de monde en France  attend cette affirmation diplomatique.

 

Il est fait état de  défense intelligente, « smart defence », par optimisation des dépenses militaires alliées par le biais de mutualisation, d’acquisitions internationales et par le financement en commun de capacités alliées. On ne parle évidemment pas de l’effet fédérateur négatif  du F-35 pour ne pas heurter nos alliés mais cet exemple devrait vraiment être traité avec courage entre européens, ce qui n’est pas encore le cas. « L’OTAN et l’UE ne sont pas concurrentes ». Elles sont donc complémentaires  mais je ne vois ni ne lis les différences. Je ne lis pas non plus qu’il faut savoir profiter de l’OTAN comme d’un effet de levier pour valoriser la coopération européenne et investir en Europe avec l’aide notamment des Etats-Unis et du Canada. Nous sommes finalement peu à avoir voulu et compris l’intégration globale car peu ont vu, surtout des militaires, comment nous pouvions manœuvrer en faveur de l’Europe comme nous avons réussi à le faire pour l’ACCS. « La France dans l’UE » rappelle qu’il faut faire face ensemble et que « la construction européenne en matière de défense est une priorité » (…) mais sans donner la clé qui est de travailler sur des documents uniques mais en communiquant ensuite avec l’identité de chaque nation.

 

Oui, il faut donc faire un livre blanc de l’UE, et oui, la PESC doit être un instrument et non une fin en soi. Oui, l’analyse des risques et des menaces et les conjonctions d’expériences d’actions extérieures doivent être partagées mais il n’est pas fait état de la méthode individuelle et collective. Oui il faut une augmentation de la capacité d’action extérieure mais sans vraie segmentation au-delà de l’accord naval franco-britannique, la notion de défense restera de permanence ou de circonstance. Il fallait bien un paragraphe sur l’OCCAR (organisation conjointe en matière d’armement qui gère les programmes généralement trop franco-ci, franco-ça), sur la consolidation de la Base Industrielle Technologique de Défense (BITD), sur l’Agence Européenne de Défense, et sur la stratégie intégrée. Mais si le fait d’en parler ne résout rien, cela réaffirme certes une notion de politique industrielle parfois abandonnée puis remise en avant mais sans parler d’Europe intégrée ni d’en donner les clés. Nous y reviendrons plus tard.

 

VI – la mise en œuvre de la stratégie

 

Le livre blanc de 1972 parlait de dissuasion, celui de 1994 de l’armée de métier, celui de 2008 de l’extension stratégique de sécurité nationale et enfin celui de 2013 réaffirme la connaissance et l’anticipation, la dissuasion, la protection, la prévention et l’intervention notamment à travers le renseignement d’origines multiples, à savoir humaine, électronique et informatique. L’aire toute puissante des drones est arrivée pour l’organisation du renseignement. Mais les avions et les navires sont encore là pour emporter les missiles nucléaires en espérant un désarmement total et son contrôle. On y parle rapidement des problèmes d’eau en Afrique mais n’oublions pas non plus qu’elle est une source de tension réelle à nos portes entre notamment la Turquie et ses voisins arabes. Il est enfin réaffirmé que la France doit et veut se doter des capacités à s’engager dans les zones prioritaires définies que sont la Méditerranée, l’Afrique, le golfe arabo-persique et l’océan indien pour des interventions « seul ou avec alliés » dans tous les domaines ainsi qu’en gestion de crise  civile et militaire. J’y rajouterais « dans les limites de certaines réalités et désormais d’options réalistes et réalisables » pour contraster avec notre ancienne politique d’indépendance et du coûte que coûte qui est par ailleurs toujours développée au Japon qui se « réveille » peu à peu militairement.

 

VII – les moyens de la stratégie

 

La période 2014 – 2025 se verra allouer 364 Md€ dont 179 pour la loi de programmation militaire 2014 – 2019 qui n’est pas encore sortie et qui empêche certains responsables de la DGA d’intervenir en colloques. Comme je l’écrivais dans un précédent article, il s’agit d’un budget de sagesse qui de toute façon servira comme toujours de variable d’ajustement. Je pense que le salut de consolidation pourra en partie venir de l’Europe avec la création d’une direction générale avec un budget dédié par règlement au-delà d’un service extérieur relié à la DG Relex. La position française revient au premier plan quand on lit qu’il faut « pouvoir entrer les premiers sur un théâtre d’opération ». On parle désormais DU porte-avions, mais sans rappeler que nous ne pouvons plus nous payer un second assurant la continuité du premier et des missions quand il est en entretien de longue durée.

 

Nous devons donc espérer qu’il fera bon ménage dans une  force intégrée franco-britannique des deux grandes nations navales européennes où s’affrontent cependant historiquement deux logiques d’interventions différentes. Il est fait état de la rédaction annoncée du format des forces mais sans aucune piste sur l’imbrication qualitative européenne alors que le début de l’ouvrage parle d’ouverture vers la segmentation. La France veut donc une intégration mais ne parle que d’elle, ce qui ne reflète pas le discours politique européen. Le sujet A400M qui n’a toujours pas été vraiment résolu de façon satisfaisante dans sa globalité est LE vrai sujet fédérateur européen du moment. Il semble pourtant être mis sous silence, comme s’il était réglé, notamment sur la maintenance qui doit rester l’élément clé pour une vraie approche européenne afin de ne pas revivre les dérives du TRANSALL. Par contre, la dimension européenne et de sécurité nationale est bien affirmée pour lutter contre le terrorisme, pour la gestion de crise, la continuité d’activité (incluse théoriquement dans la gestion de crise…), la vigilance  NRBC et la cyber-sécurité en activant la réserve citoyenne mais sans mettre en avant l’académie de gendarmerie européenne. Enfin, on aborde le domaine des satellites avec Galiléo, vrai autre projet européen qui devrait davantage être mis en porte étendard pour rappeler que la coopération européenne est possible et nécessaire.

 

A Suivre : partie VIII sur l’industrie de défense et de sécurité

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

17.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Lu au détour d'une réponse du ministre de la Défense à une question du député François Cornut-Gentille, question qui portait sur l'EPC (ensemble de parachutage du combattant):

"le fret d'une compagnie de parachutistes équipée du FELIN (8,4 tonnes) est supérieur à celui d'une compagnie non équipée de ce système (5,4 tonnes), ce qui peut conduire à limiter à 40 le nombre de parachutistes prenant place à bord d'un aéronef de type TRANSALL C160".

Conséquence: pour projeter 120 paras sur un théâtre d’opérations, là où 2 Transall étaient nécessaires, il en faut désormais 3 ! Mais heureusement que l'A400 arrive...

 

Félinisée, une compagnie de paras pèse 8,4 tonnes

Autre information contenue dans la réponse ministérielle sur l’équipement FELIN-EPC: « la charge et l’encombrement des parachutistes ralentissent les phases d’équipement et de vérification dans l’avion et au sol, rendant indispensable une préparation physique spécifique ».

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:40
La Russie préoccupée par les activités biologiques du Pentagone à sa frontière

MOSCOU, 19 juillet - RIA Novosti

 

Moscou est préoccupé par les activités militaires biologiques que les Etats-Unis mènent près de la frontière russe, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Nous sommes sérieusement préoccupés par les activités biologiques lancées par le ministère américain de la Défense à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère commentant un rapport du Département d'Etat américain sur le respect des accords en matière de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement pour 2012.

 

Les auteurs du rapport américain "expriment de nouveau des doutes quant au respect par la Russie de la Convention d'interdiction des armes biologiques et à toxines, sans fournir aucune preuve, comme toujours. Or, on aurait pu lever la préoccupation américaine depuis longtemps, si les Etats-Unis n'avaient pas bloqué la création d'un mécanisme de vérification dans le cadre de ladite Convention. Ce mécanisme permettrait également de clarifier de nombreuses questions concernant les Etats-Unis. Plusieurs organisations américaines participent à des activités biologiques d'envergure. Les résultats de ces activités peuvent servir à accomplir des missions interdites par l'article I de la Convention", a ajouté le ministère.

 

"Qui plus est, aucun document n'atteste que tous les sites américains ou contrôlés par les Etats-Unis, qui participaient à des programmes biologiques militaires, ont été démantelés ou reconvertis, ce qui est requis par l'article II de la Convention", a conclu le ministère.

 

Ouverte à la signature en avril 1972 à Moscou, la Convention sur l'interdiction des armes biologiques est en vigueur depuis le 26 mars 1975. Les pourparlers sur la création d'un mécanisme de contrôle dans le cadre de la Convention ont commencé en 1995, mais en 2001, les Etats-Unis ont refusé de continuer l'élaboration du protocole en bloquant ainsi un travail de six ans.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:35
Mer du Japon: les bombardiers stratégiques russes en patrouille

MOSCOU, 17 juillet - RIA Novosti

 

Quatre bombardiers stratégiques russes Tu-95MS ont effectué mercredi une mission de patrouille de quatre heures au-dessus de la mer du Japon dans le cadre de l'exercice militaire d'envergure lancé dans la région militaire de l'Est, a annoncé le ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers stratégiques russes Tupolev Tu-95MS ont quitté la base aérienne "Ukraïnka" de l'aviation à long rayon d'action pour accomplir une mission de patrouille dans le cadre de l'inspection surprise des troupes de la région militaire de l'Est. Les équipages de quatre bombardiers Tu-95MS se sont entraînés à coopérer avec la Flotte russe du Pacifique dans la recherche de cibles imitant des bâtiments de surface ennemis, ainsi qu'à piloter leurs avions dans une zone sans repères", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Le vol de patrouille a duré 3 heures et 40 minutes. Les avions ont survolé la mer du Japon dans l'espace aérien russe. "L'Armée de l'air russe effectue tous ses vols en stricte conformité aux normes internationales d'utilisation de l'espace aérien - au-dessus des eaux neutres et sans violer les frontières d'autres Etats", souligne le ministère.

 

La Russie a entamé une série de manœuvres militaires surprises en hiver 2013, pour la première fois depuis la chute de l'URSS. Le commandement des Forces armées russes a déjà testé les troupes des régions militaires du Centre et du Sud, constatant plusieurs problèmes systémiques, selon le chef d'Etat-major général Valeri Guérassimov.

 

L'exercice surprise actuel se déroule du 12 au 20 juillet dans les régions militaires du Centre et de l'Est. Il engage au total, plus de 160.000 militaires, 1.000 chars et véhicules blindés ainsi que 130 avions et hélicoptères et 70 navires militaires.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:30
Hezbollah flag source Ria Novisti

Hezbollah flag source Ria Novisti

22/07/2013 Par Lefigaro.fr avec Reuters


Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé aujourd'hui d'inscrire la branche militaire de l'organisation chiite du Hezbollah libanais sur la liste de l'UE des organisations terroristes, ont rapporté des diplomates.

"Un accord a été trouvé pour y inscrire le Hezbollah", a dit un diplomate de l'UE. Trois autres diplomates ont confirmé ses dires.
Le Royaume-Uni, soutenu entre autres par la France et les Pays-Bas, cherchait depuis le mois de mai à persuader les autres pays européens de prendre cette décision.

Londres a mis notamment en avant des preuves montrant l'implication de la branche militaire du Parti de Dieu dans un attentat à la bombe contre un car de touristes israéliens en juillet 2012 dans une station balnéaire de Bulgarie. Cinq Israéliens et leur chauffeur avaient trouvé la mort.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:55
Un Livre blanc sur la défense : consolidation et contradiction (1)

15/07/2013 François CHARLES (ancien responsable d’affaires industrielles Europe et Asie à la DGA, DESS Défense, Président de l’IRCE).

 

LE CERCLE. Au lendemain d’un séminaire européen de haut niveau où j’ai entendu des militaires européens demander des directives politiques, à l’heure où le Président de la République ne parle que d’Europe, je m’attendais à un livre nouveau. Le dernier livre blanc sur la défense a été rendu public le 20 avril 2013.

 

Cinq ans après le dernier livre blanc, certains y trouveront certes une dimension stratégique à 15 ans qui consolide les aspects de « sécurité », passant parfois outre certaines réalités particulières de la défense. J’y ai trouvé certains souhaits et des contradictions du fait de la façon cloisonnée dont est écrit ce livre pour lequel j’ai contribué auparavant. Je n’y ai pas trouvé la phrase qui dit que la France sera aussi ou plus forte si l’Europe est plus forte. Je me demande aussi parfois si le LB est un document de « politique  générale » ou s’il reflète les états d’âmes et s’il ne pourrait pas enfin bénéficier de certaines méthodes de réflexion stratégiques et opérationnelles, très peu connues et utilisées en haut lieu.

 

Ce livre blanc, qui réaffirme certaines positions, est raisonnable sur les moyens en réorientant sur l’essentiel, prend peu position sur l’industrie, sur les meilleures coopérations, sur une certaine façon de tirer profit de l’OTAN, ou comment mieux construire avec les autres. Les études et événements de l’IRCE et d’autres ONG tenteront donc d’y répondre. Pourtant cela commençait bien… « Ecrit avec un Allemand et un Britannique (...) cette ouverture a un sens ». Il est de plus fait état du constat de la réorientation étasunienne sur l’Asie avec  une certaine demande aux Européens de se prendre en charge, de la nécessaire « capacité d’initiative et d’entraînement » française pour répondre au besoin collectif, et de la nécessité de rendre possible une « mobilisation et une coordination des ressources ». C’était sans compter hélas sur la sempiternelle façon de voir l’Europe uniquement par une vision d’ailleurs partielle de son moteur qui n’est rien sans le véhicule,  et inversement.

 

I - La France dans le nouveau paysage stratégique. « La France reste dans le groupe des cinq ». Mais je rajouterais une interrogation quant à la prise de conscience, parfois, que nous sommes forts sur la scène internationale et européenne même face aux Britanniques et leur logique différente de défense maritime et face aux Allemands qui ont inclus la notion d’Europe dans leur constitution. Mais cette prise de conscience doit nous dire aussi que nous ne sommes qu’une partie du moteur, qu’il en manque peut-être certaines pièces essentielles et doit nous donner des cartes de négociations plutôt qu’une légitimité à faire seuls.

 

II – Les fondements de la stratégie de défense et de sécurité nationale. On y parle de « souveraineté » et de moyens d’influencer, de « capacités » permettant également de s’engager dans des politiques de dépendance mutuelle avec ses partenaires de l’Union Européenne ». Mais ensuite apparaissent des mots en trop, qui montrent une volonté d’Europe mais en pensant surtout à soi. On parle bien entendu d’intérêts vitaux sans les définir pour mieux les adapter aux circonstances. Je vois bien là certains propos non raisonnés de souveraineté également « globale ». La phrase magique apparait enfin mais bien tardivement alors qu’elle aurait du figurer en tète pour ouvrir le débat : « La France est prête à une plus grande spécialisation des nations européennes fondée sur la reconnaissance des pôles d’excellence ». Elle se referme ensuite bien vite pour « assurer la légitimité de nos actions » avec des « relations régies par le droit ».

 

III -  L’Etat du monde. Trois grands facteurs dimensionnant apparaissent pour l’Europe et la France notamment pour ses missions dans l’océan indien et pacifique : la Chine, les révolutions arabes et l’évolution stratégique étasunienne qui conserve le premier budget militaire avec 41% des dépenses mondiales en 2012. Ne pourrait-on pas demander finalement ce qu’en pense l’Europe pour une présence dans ces régions au-delà d’une simple voix forte qui n’existe d’ailleurs pas ? Il est fait état de « la crise de l’euro né dans le prolongement de la crise financière » alors que notre monnaie n’a jamais été en crise et nous a au contraire protégés contre les spéculations.

 

« L’Europe n’est pas prête à prendre le relais » mais nous posons-nous les bonnes questions et savons nous suffisamment tirer profit de l’incubateur qu’est l’OTAN ? Nous cherchons un juste équilibre entre la prise de conscience des menaces et les sentiments nationaux en cas de problème de croissance et de situation économique défavorable. Il est intéressant de lire qu’an Asie, les budgets de défense additionnés de la Chine, de la Corée du sud, de l’Inde et du Japon, sont supérieurs au budget de l’Union et que les différends territoriaux peuvent rouvrir les plaises non cicatrisées. Mais il serait peut être intéressant de s’en servir pour resserrer nos rangs au-delà d’un simple constat.

 

Le passage sur la Russie oublie ses origines. Il manque d’une façon générale, une vraie application de la théorie des organisations. Si les menaces chimiques inquiètent toujours depuis 1916 et si les menaces informatiques et le cyberterrerisme peuvent aussi bien rassembler que diviser, le risque biologique sécuritaire est presque oublié, pourtant accru par la mondialisation.

 

Cette photo du monde parle certes du changement climatique qui ouvre la route glacière Nord mais n’aborde pas le nucléaire civil, et surtout les volontés d’indépendance énergétiques, des risques liés à l’eau et au pétrole et oublie donc la segmentation européenne. Mais la souhaite-t-on vraiment ?

 

IV – Priorités stratégiques. Elles sont traditionnelles : « protéger le territoire national et nos ressortissants » mais sans parler de défense civile ni économique, « garantir la sécurité en Europe et l’espace nord atlantique », « stabiliser les approches de l’Europe ». Mais également… « Stabilité de l’Orient et du golfe persique » avec enfin un regard sur le pétrole, « politique de voisinage » notamment avec la Russie et le pourtour méditerranéen. Mais Cette fois-ci le Pacifique est oublié. Allez savoir. On y parle aussi d’architecture de sécurité collective. Un autre aspect valorisant la sécurité pour la paix dans le monde est de mentionner Atalante, la première opération navale d’ampleur de l’UE contre la piraterie, un clin d’œil pour l’approche globale défense et sécurité militaire et civile, sur laquelle tout le monde n’est pas d’accord au sein du ministère (…) et la logique britannique de protection des convois.

 

« L’ouverture du conseil de sécurité à de nouveaux membres  dont l’Inde » est intéressante mais sans donner de critères d’intégration pourtant essentiels, comme nous en avons pour l’UE. Le fait d’envoyer une fusée et d’acheter des avions de chasse n’est certainement pas suffisant. Il n’est pas beaucoup fait état de l’Afrique, soit pour faire oublier cette toute puissance ou cette légitimité que nous avons, soit pour ne pas savoir assumer la représentativité de l’Europe, qui fut néanmoins présente au Mali, alors que nous scandons que nous sommes forts ? Peut-être que la menace n’était pas devenue suffisamment  importante au regard des autres pays ? Ou alors, prenons-nous seulement conscience que l’Afrique était autrefois essentiellement colonisée par deux grandes nations et que la communauté malienne est la plus grande en France ? Ou enfin,…faut-il remercier les Chinois de nous avoir laissé faire à l’ONU pour protéger en fait leurs intérêts économiques croissants en Afrique ? Je préfère dire que l’Europe y est allée d’elle-même et me souvenir de ce Malien, me croisant dans une grande entreprise audiovisuelle, et remerciant chaleureusement l’UE pour son intervention en voyant l’insigne étoilé de ... l’IRCE.

 

A suivre...

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:50

19 juil. 2013 belgiandefence

Durant le défilé de la Fête nationale, le tout nouvel hélicoptère NH-90 escortera le fidèle Sea King. Le grand public pourra admirer cette nouvelle acquisition.

La Défense a présenté le nouvel appareil à la presse vendredi 19 juillet à la base aérienne de Beauvechain. Le Major aviateur Frank De Wolf est le premier pilote à avoir l'honneur de défiler aux commandes du NH-90. Il est un des quatre pilotes à avoir été formé.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:50
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

19/07/2013 Sources : EMA

 

Le 17 juillet 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  le colonel Philippe Testart, chef de corps du1er régiment d’infanterie (1er RI), a pris le commandement du camp d’entrainement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).

 

La cérémonie, présidée par le colonel italien Stefano Di Sarra, adjoint au général commandant l’EUTM Mali,  faisait suite à la relève de la centaine de soldats français de la compagnie de protection de la force par le contingent « hispano-bénéluxois », effective depuis le samedi 13 juillet.

 

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

Les premiers instructeurs militaires du 2e RIMa sont arrivés sur le théâtre malien fin mars. Ils ont participé à la formation du 1er bataillon malien « Waraba » durant 10 semaines, sur le camp de Koulikouro. Ce bataillon est désormais déployé depuis le 25 juin à Gao. Il est  autonome et capable de mener seul une manœuvre de niveau GTIA, dans le cadre d’un combat interarmes.  Une vingtaine de militaires français, qui composent le Détachement d’appui opérationnel (DAO), les accompagnent tout au long de leur déploiement opérationnel, pour les conseiller et coordonner leur action avec la Force Serval si nécessaire.

 

Le contingent français d’EUTM Mali compte désormais 110 militaires sur les 560 militaires européens de la mission, répartis au sein de l’état-major de Bamako, du détachement de liaison et d’expertise, de l’état-major du camp de Koulikoro et du détachement d’instruction opérationnelle.

 

Les instructeurs français du camp de Koulikoro sont principalement issus du 1errégiment d’infanterie de Sarrebourg, renforcés par le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal, et arment deux des quatre équipes de formation « infanterie » de la mission. Ils ont entamé depuis le 9 juillet la formation d’un deuxième bataillon de l’armée malienne aux côtés de leurs camarades européens.

 

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

Commandée par le général français François Lecointre, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 23 nationalités différentes. Elle repose sur deux piliers : une action de formation au profit des quatre bataillons maliens et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la refondation de l’armée malienne.

 

Le camp de formation de Koulikoro regroupe plus de 400 militaires sur un total de 560 de la mission de l’Union Européenne, et est composée de 19 nationalités différentes, réparties entre un état-major, un détachement d’instruction opérationnelle, une compagnie de protection de la force et un hôpital Rôle 2.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:50
L'Italie n'exclut pas des ventes de participations pour se désendetter

19/07/2013 .finances.net (AFP)

 

MILAN (Lombardie), 19 juil 2013 -: L'Italie n'exclut pas de céder des parts dans les groupes énergétiques Eni et Enel, et de défense Finmeccanica pour réduire sa forte dette, a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Fabrizio Saccomanni à Bloomberg TV.

 

Outre des cessions de biens immobiliers de son patrimoine, "nous envisageons aussi la possibilité de réduire notre participation dans des entreprises contrôlées par l'Etat", comme ces trois groupes, a-t-il dit depuis Moscou, où il se trouve pour une réunion du G20.

 

Le gouvernement n'exclut pas non plus d'utiliser ses parts comme "collatéral (garantie) dans des schémas de réduction de la dette", a-t-il ajouté selon la transcription de l'entretien. "Nous prenons en compte différentes idées", a-t-il dit.

 

Interrogé sur le calendrier d'une éventuelle vente de parts, il a répondu: "Nous sommes en train d'examiner le programme en termes plus généraux. J'espère que d'ici à la fin de l'année nous pourrons dire ce que nous envisageons concrètement dans notre stratégie globale de réduction de la dette".

 

La dette italienne a atteint un nouveau sommet historique de 2.075 milliards d'euros en mai 2013, selon des statistiques publiées cette semaine par la Banque d'Italie

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

19/07/2013 Sources : EMA

 

Le 16 juillet 2013, une dizaine de militaires du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérée auprès du bataillon togolais de la MINUSMA a appuyé ce bataillon dans une mission de contrôle de zone et procédé à la mise en place d’un check point itinérant dans la ville de Boni située à plus de 70 km du camp militaire de Douentza, au Mali.

 

Cette mission avait pour objectif d’affirmer la présence du bataillon togolais dans sa zone de responsabilité, périmètre regroupant les villes de Koro, Gossi et Douentza, et de développer les liens étroits qu’il tisse avec la population de cette région.

 

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

A cette occasion, le bataillon togolais comprenait une section d’infanterie, deux véhicules de type Pick up et un camion (d’allègement) transportant les pièces nécessaires à l’installation d’un dispositif de check point. Ils étaient accompagnés d’un gendarme malien ainsi qu’un militaire malien en charge de la traduction des échanges entre togolais et civils maliens.

Avant d’installer le check point sur l’axe principal de Boni, les militaires togolais ont rapidement pris possession des lieux et sécurisé les abords du village.

Ils ont ensuite installé des éléments de signalisation afin de matérialiser la présence du point de contrôle. Des binômes se sont ensuite déployés sur le check point assurant respectivement le filtrage, la fouille et le contrôle des véhicules et autres éléments motorisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le rôle du DLA français auprès du bataillon togolais est d’être aux côtés du le bataillon dans ses actions et d’assurer la liaison avec la force Serval. Les DLA mis en place auprès des bataillons de la MINUSMA permettent une coordination tactique des forces engagées dans une même zone. Ils permettent également de mettre en place des appuis au profit des forces africaines dans différents domaines : commandement, renseignement, logistique, appui feu et appuis spécialisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Sept DLA sont actuellement déployés sur le théâtre malien, soit plus d’une centaine de militaires français. Cinq d’entre eux sont aux côtés des bataillons de la M INUSMA.Ils opèrent auprès des Burkinabés à Tombouctou, des Nigériens à Menaka, des Tchadiens à Tessalit, des Sénégalais à Kidal et des Togolais à Douentza. Un détachement est quant à lui inséré à l’état-major de la MINUSMA à Bamako et un autre auprès du bataillon logistique (BATLOG) de la MINUSMA.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le bataillon togolais est composé de près de 1000 militaires. Environ 850 soldats sont actuellement déployés à Douentza depuis la fin du mois avril 2013. Depuis leur déploiement, les militaires du bataillon ont effectué plus de 500 patrouilles dans et en dehors de la ville.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant désormais de la MINUSMA.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

19/07/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi en partance de Bamako, composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – et 175 militaires, a traversé une grande partie du Mali pour se rendre à Gao afin d’y acheminer des vivres, du carburant et des pièces mécaniques de maintenance aux détachements de liaison et d’appui (DLA) français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Ce convoi, le plus volumineux depuis le début de l’opération Serval, a été armé par le bataillon logistique de la force Serval implanté à Bamako. Il répondait à deux objectifs principaux : le premier, était de permettre le ravitaillement en nourriture, en eau, en carburant et en pièces mécaniques de maintenance, des DLA français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA déployés sur les villes de Douentza, Tombouctou et Gao. Le second consistait à acheminer vers la plateforme de Gao des vivres et une trentaine de véhicules dont 5 AMX 10 RC transportés sur porte engins blindés (PEB).

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après une journée de route, le convoi fait sa première halte aux abords de la ville de San, située à près de 600 km de Gao, sa destination finale. Pour passer la nuit en sûreté, un système défensif sommaire a été mis en place pour sécuriser les hommes, les véhicules et le matériel qu’ils transportent.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Le lendemain, le convoi fait un arrêt au niveau de l’aéroport de Sévaré / Mopti où 25 000 litres de gasoil ont été distribués aux différents véhicules pour leur permettre de reprendre leur route vers Gao. La dégradation du réseau routier était de plus en plus palpable, ce qui n’a cependant pas empêché le convoi d’arriver – à la nuit – aux portes de la ville de Douentza. A peine arrivés, les 15 véhicules qui doivent rejoindre Tombouctou se dirigent rapidement vers les citernes pour refaire le plein de leurs réservoirs. Le lendemain ils iront acheminer les vivres, l’eau et les pièces mécaniques pour ce DLA.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Tôt le lendemain matin, les 15 véhicules s’élancent sur la portion la plus incertaine du trajet. En effet depuis le début de la saison des pluies aucun convoi n’est passé par là et personne ne connaît l’état de la route sur les 200 km restant à parcourir. Une tempête de sable, tant redoutée dans le désert, s’est ensuite abattue sur le convoi, qui a dû très rapidement s’immobiliser pour la laisser passer. Peu après, le convoi a essuyé un déluge de pluie.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

A l’approche de Tombouctou, la traversée du fleuve Niger s’est effectuée sans encombre en empruntant les barges utilisées par la population locale. Le convoi est enfin arrivé à l’aéroport de Tombouctou, là où le camp du bataillon burkinabé de la MINUSMA est abrité, et au sein duquel 24 militaires français insérés composent le DLA burkinabé.

Le retour vers Douentza s’est fait sans encombre le lendemain, où le convoi devait arriver avant le 14 juillet pour célébrer la fête nationale.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après trois jours passés à Douentza, le convoi a repris sa route le lundi 15 juillet 2013 en direction de Gao à 400 km, dernière portion de l’itinéraire. Le trajet s’est bien déroulé. Les 16 et 17 juillet, l’ensemble de la cargaison a été déchargée. Le convoi a ensuite repris le chemin du retour pour une arrivée à Bamako le 20 juillet dans la soirée.

Au bilan, ce défi logistique a été relevé avec succès : il a permis l’acheminement de près de 800 tonnes de fret, 175 militaires et une centaine de véhicules sur plus de 1650 km en 6 jours et a consommé plus de 60 000 litres de carburant.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:25
Cuba: le navire nord-coréen transportait aussi deux avions de chasse soviétiques

22/07/2013 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Le navire nord-coréen, arraisonné par les autorités panaméennes alors qu'il quittait Cuba, ne transportait pas seulement des composants de missiles usagés mais aussi deux avions de chasse en état de marche.


 

Les autorités panaméennes ont découvert deux avions de chasse soviétiques MiG-21 à bord du navire nord-coréen intercepté ce mois-ci alors qu'il tentait de passer par le canal de Panama après son départ de Cuba. 

Les avions supersoniques ont été trouvés à côté de missiles et autres pièces d'armement cachées dans une cargaison de sucre, ce qui pourrait constituer une violation des embargos sur la Corée du Nord décidés par l'ONU. Cuba a affirmé que la cargaison ne contient que des armes "obsolètes" que le pays communiste envoyait à son allié nord-coréen pour qu'elles soient rénovées puis renvoyées. 

Les experts de l'ONU sur les sanctions ont prévu de se rendre à Panama pour inspecter la cargaison le 5 août

"Apparemment ces avions étaient utilisés puisqu'ils contenaient du carburant", a déclaré le président Panaméen Ricardo Martinelli pendant une visite dans le port de Manzanillo, où le navire est en train d'être déchargé. L'équipage de 35 hommes du navire baptisé Chon Gang battant pavillon nord-coréen, a été arrêté et pourrait être accusé de trafic d'armes.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 06:08
L'avenir de notre défense passe par l'Europe

22/07 de François Lureau - Les Echos

 

La réduction des budgets de défense est une réalité durable. Elle n'est pas une opportunité pour la défense, elle est une obligation de penser différemment, sur le long terme. La défense participe à l'effort de redressement budgétaire que tous les pays européens ont entrepris. C'est le sens du budget de 31,4 milliards d'euros fixé par le président de la République. Des réductions supplémentaires d'effectif sont hélas nécessaires pour continuer à améliorer la « productivité » de l'outil de défense, comme cela l'a déjà été fait de façon continue depuis quinze ans. Les cadences de production des matériels de défense devront être réduites. Les nouveaux programmes devraient être strictement placés dans un cadre européen, c'est-à-dire soit un choix d'équipements existant en Europe, soit un codéveloppement pour ce qui n'existe pas (les missiles et les drones), les souhaits des uns et des autres devant être impérativement soumis à cette contrainte. Les matériels peuvent et doivent être utilisés plus longtemps. La compétitivité des actions de maintenance devient une exigence : réexamen du partage des tâches avec l'industrie, contrats de performance systématiques, adaptation des effectifs, maîtrise des coûts d'utilisation. En regard de ces sacrifices douloureux et pour préserver l'avenir, il est impératif d'investir dans la recherche à hauteur de 800 millions d'euros par an.

 

Penser différemment, à mon sens, porte sur trois points : l'utilisation et la gestion conjointe entre pays volontaires de moyens communs, la recherche de financements européens, la spécialisation industrielle entre pays. Rien dans ces domaines ne peut produire d'effets immédiats. Tout est politique, structurant et doit donc avancer au rythme du temps politique. Mais il y a urgence et c'est la voie de sortie par le haut d'une nouvelle souveraineté française et européenne.

 

L'idée, de bon sens, de gérer en commun des ressources rares, est défendue par l'Agence européenne de la défense sous le concept de « pooling & sharing ». Comme l'expérience l'a montré dans les opérations récentes, la planification commune et plus tard la gestion des flottes de transport de quatre pays, via le centre de commandement du transport aérien européen (EATC) situé à Eindhoven, offrent une souplesse et une efficacité d'emploi incomparables. Cette bonne pratique doit être transposée à d'autres secteurs et notamment au ravitaillement en vol, dont la faiblesse capacitaire européenne est notoire. Peut-on imaginer que le futur programme français MRTT ne soit pas l'occasion de construire cette capacité européenne et de mettre en place une unité multinationale regroupant une partie des moyens ? Dans un autre registre, tout aussi potentiellement générateur d'économies, la mise en service prochaine de l'A400M, avion performant mais nécessairement coûteux à l'emploi, devrait obliger les partenaires de ce programme à mettre en place un dispositif de formation et de soutien commun à tous. Ce qui manque pour avancer : une réelle volonté politique qui s'impose aux conservatismes de toute nature.

Three Airbus Military A330 MRTTs fly in formation photo Airbus military

Three Airbus Military A330 MRTTs fly in formation photo Airbus military

Deuxième piste : l'union européenne. Il ne s'agit nullement de rêver à une hypothétique Europe de la défense à Vingt-Six. Il s'agit d'inscrire dans la réflexion en cours de l'Union européenne sur la défense, la dimension de souveraineté que l'industrie de défense porte en elle. Susciter et financer au plan européen des projets globaux à finalité civile et militaire est une voie possible qui aiderait ce secteur à garder sa compétitivité internationale. Les thèmes possibles : l'espace, les drones légers.

 

Enfin, la défense ne peut être efficace et souveraine que si son industrie est performante et compétitive. La France ne peut plus être compétitive dans tous les domaines. Pour fixer les priorités entre secteurs, il est instructif de regarder leurs performances à l'exportation. Pour 1 euro investi dans la défense, l'effet de levier peut atteindre 2, avec les mêmes effets sur l'emploi. Une souveraineté partagée de la base technologique et/ou une spécialisation progressive des Etats sont aussi des réponses à considérer dans un cadre politique approprié. La rationalisation de l'offre missiles de MBDA sous les auspices du traité de Lancaster House dépasse le cas du missile (ANL/FASGW) entre 2 pays pour tester la faisabilité d'un portefeuille binational de produits. La spécialisation a commencé dans l'imagerie spatiale. Elle ne pourra se poursuivre et offrir tous les bénéfices escomptés que si les pays concernés décident de réellement mettre en commun une large partie de l'information recueillie.

 

La situation de la défense en France et en Europe est préoccupante. C'est le moment d'élargir le champ des possibles avec les partenaires les plus proches, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie pour citer ceux avec lesquels nous avons des histoires communes. L'Agence européenne de la défense est un outil pour progresser, si le mandat politique lui en est réellement confié. Mais, au préalable, il faut se convaincre que l'outil de la défense français, aujourd'hui très performant, ne pourra trouver sa pérennité que dans un ensemble plus vaste d'alliances au sein de l'UE.

 

François Lureau est ancien délégué général pour l'armement

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 05:49
The Rafale jumped over the moon...

19 Jul  -via Steven__Strong

 

Source : pic.twitter.com/Q5zroVN0sH

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:40
L'exercice Bold Quest doit permettre l'expérimentation de matériels et de procédés

L'exercice Bold Quest doit permettre l'expérimentation de matériels et de procédés

19/07/2013 ASP Emilie Ziane - BA118

 

Mardi 16 juillet, 8h30 heure locale: c’est l’heure du briefing. Sur la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan, la phase de «tests communs» de l’exercice Bold Quest a commencé depuis lundi.

 

Durant toute une semaine, le matériel est vérifié et validé avant l’exercice final, qui se déroulera aux États-Unis, du 4 au 19 septembre 2013. En coordination avec l’USJoint Staff, Bold Quest a pour objectif l’expérimentation dans les missions d’identification, de coordination des feux, d’appui aérien et de cyber défense.

 

Mercredi 17 juillet, 14h30 heure locale: cette fois c’est un avion qui vole au profit de l’exercice. «On teste la transmission des données entre l’alliance sol vers le centre des opérations tactiques puis vers l’avion», explique un commando de l’air.

 

Dans les préfabriqués, l’activité du plateau technique bat son plein. Les téléphones sonnent de tous les côtés. Développeurs, analystes, équipe réseau, industriels: chacun s’applique à remplir la mission qui lui est confiée. Devant les écrans et sur le terrain, sous la chaleur.

 

Si l’armée de l’air participe à cet exercice depuis 2007, le Bold Quest 2013-2 s’annonce bien plus complexe en raison du nombre de nations participantes cette année: la Belgique, l’Allemagne, la Norvège, l’Australie, les Pays Bas, la Suède, l’Italie, la Finlande, le Danemark, la Grande Bretagne, le Canada et les États-Unis.

Tests préparatoires à l'exercice "Bold Quest"

Tests préparatoires à l'exercice "Bold Quest"

Exercice interallié et interarmées, avec un acteur supplémentaire pour l’édition 2013: l’armée de terre, observatrice les autres années, déploie cette fois-ci son matériel et ses systèmes. Elle mettra en œuvre l’outil d’appui aérien numérisé ALLIANCE (applicatif logiciel interopérable d'aide numérique sur calculateur embarqué), et fournira les positions de ses forces terrestres à la coalition.

 

Bold Quest 2013-2 utilisera également plus de technologies et notamment le CID, pour Combat Identification Server. Ce système collecte les différentes positions amies au sol: forces spéciales, armée de l’air et armée de terre. Ces données transmises à l’équipage permettent de différencier les entités dans une zone de combat. Le CID minimise ainsi les tirs fratricides tout en améliorant la performance des forces militaires. La France viendra pour la première fois avec ce matériel.

L'infrastructure et les réseaux ont été testé en grandeur nature

L'infrastructure et les réseaux ont été testé en grandeur nature

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:05
Remise de brevet à un élève-pilote belge

Remise de brevet à un élève-pilote belge

19/07/2013 Armée de l'air

 

Le jeudi 18 juillet 2013, a eu lieu une remise de brevets du personnel navigant sur la base aérienne 705 de Tours. La cérémonie était présidée par le général Néret, du commandement des forces aériennes (CFA). Ce macaronnage concernait les pilotes de chasse français et belges, ainsi que les NOSA (navigateurs officiers systèmes d’armes).

 

Après la revue des troupes, la cérémonie a débuté par des remises de décorations à certains cadres de la base aérienne. Ces récompenses ont une valeur d’exemple pour les plus jeunes, notamment de ceux qui recevaient ce jour-là leur poignard d’officier et leur brevet de pilote ou de navigateur.

 

Au cours de la cérémonie, six lieutenants français, deux marins et cinq adjudants belges ont reçu leur brevet de pilote de chasse. Des brevets de NOSA ont également été remis à trois lieutenants français. Enfin, cinq d’entre eux se sont vus remettre leur poignard d’officier, marquant leur entrée dans ce corps et rappelant leur engagement à servir la France.

Remise de brevet à un élève français

Remise de brevet à un élève français

Il s’agissait du dernier macaronnage des élèves pilotes belges à Tours. Depuis la création de l’AJeTS en 2004, une cinquantaine d’entre eux avaient été formés à la BA 705. La phase III de leur formation sera désormais assurée sur la base aérienne de Cazaux.

La cérémonie de remise de brevet marque un moment crucial dans la carrière de ces jeunes navigants

La cérémonie de remise de brevet marque un moment crucial dans la carrière de ces jeunes navigants

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 16:50
The UK's first F-35 Lightning II during a test flight – Picture Lockheed Martin

The UK's first F-35 Lightning II during a test flight – Picture Lockheed Martin

18 July 2013 Ministry of Defence

 

The Royal Air Force's famous 'Dambusters' will be the first operational UK squadron to use the Lightning II aircraft.

 

The Lightning II is the short take-off and vertical landing UK variant of the Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter – a supersonic multi-role stealth aircraft with the ability to operate from land or sea.

Chief of the Air Staff, Air Chief Marshal Sir Stephen Dalton, made today’s announcement at a Royal United Services Institute conference on air power.

In a speech to senior representatives of air forces from around the world, Sir Stephen explained that 617 Squadron, known as the ‘Dambusters’, are to disband on 1 April 2014 as part of the planned drawdown of the Tornado GR4 Force. The squadron will then reform in 2016 with both RAF and Royal Navy personnel and take delivery of the highly advanced Lightning II.

617 Squadron badge (stock image) [Picture: Crown copyright]

617 Squadron badge (stock image) [Picture: Crown copyright]

The next Lightning II squadron to stand up will carry a Royal Navy squadron number but be similarly jointly manned.

Air Chief Marshal Dalton said:

I am delighted to announce that 617 Squadron’s outstanding contribution to the United Kingdom’s air power, past and present, will unequivocally continue when it reforms as the UK’s first operational F-35B Lightning II squadron.

The Lightning’s state-of-the-art stealth and precision target capabilities and the battle-proven Typhoon Force will complement each other and set the baseline for UK combat intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance air power as a contemporary global force for the 2020s and beyond.

Lightning will be operated jointly by Royal Air Force and Fleet Air Arm pilots from land or from the Queen Elizabeth Class carrier – overall, a hugely flexible and futuristic joint capability.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 16:50
EADS : appelez-moi désormais Airbus

17/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Tom Enders, le président du groupe aéronautique et de défense, prépare une révolution grandeur nature. Celle-ci touchera aussi bien l'organisation que l'esprit pionnier qui a toujours prévalu depuis la création d'EADS et d'Aerospatiale. La rentabilité sera désormais le maître-mot de la maison. Symbole de cette mutation : le nom EADS va sans doute disparaître au profit d'Airbus, qui regroupera sous son aile les activités civiles et militaires du groupe.


 

Tom Enders ne fait jamais dans dans la demi-mesure. Ce sera encore le cas avec la revue stratégique que le patron d'EADS doit présenter lors du conseil d'administration du groupe du 29 juillet. Et cela va décoiffer les salariés et les cadres dirigeants, dont certains pourraient se retrouver simple patron de division et en prendre ainsi pour leur ego. Mais Major Tom est bien décidé à tracer la voie qui lui semble la meilleure pour EADS, ou plutôt pour Airbus. Car le débat qui perdurait depuis des années sur le nom du groupe a semble-t-il été tranché, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration.

Cela devrait donc être Airbus, qui réunira sous son aile les activités civiles et militaires du groupe. A l'exception peut être d'Eurocopter dont la marque, mondialement connue et appréciée, doit voir sa réussite commerciale impressionnante préservée. En tout cas, un groupe de travail, mis en place par Tom Enders, a été chargé de plancher sur les modalités techniques, juridiques... d'un changement de nom. Ce qui fait grincer les dents chez Airbus, dont certains craignent de voir la marque polluée par de nouvelles activités.

 

Airbus Defence ?

La semaine dernière à l'occasion d'un colloque sur l'Europe de la défense, le directeur général délégué en charge de la stratégie et de l'international d'EADS, Marwan Lahoud, a confirmé que le groupe resterait dans la défense. La question s'est posée il y a plus d'un an, elle ne pose plus depuis plusieurs mois maintenant. Une défense qui sera le grand chantier de Tom Enders. Objectif : fusionner la plupart des activités militaires du groupe, d'Airbus Military à  Eurofighter, de Cassidian à Astrium. A l'exception des hélicoptères militaires d'Eurocopter, entité qu'il serait difficile de scinder en deux.

Pour convaincre Berlin de cette restructuration, la direction d'EADS s'est mise en chasse d'un manager allemand pour piloter tout ou partie de cet ensemble. Une denrée apparemment rare car, il y a peu de temps encore, la recherche n'avait pas abouti. Enfin, reste à connaitre le sort des activités spatiales civiles (satellites de télécoms civils).

 

Encore moins d'Etat dans EADS ?

Tom Enders veut aussi en finir complètement avec les interférences des Etats (Allemagne, France) dans le groupe. Au-delà de la nouvelle gouvernance arrachée en décembre 2012 à Berlin et Paris, il a lancé un débat interne sur les aides publiques, notamment les avances remboursables : faut-il continuer à les demander? Tom Enders ne supporte plus d'obtenir ces aides en contrepartie de concessions (emploi, localisation de la production) revendiquées par les Etats. Ces derniers mois, l'Allemagne qui a fait du chantage au groupe pour débloquer des avances remboursables à Airbus pour l'A350, l'a excédé. Aussi, veut-il limiter l'influence des Etats pour qu'ils n'interviennent plus dans les décisions du groupe. Pour Tom Enders, EADS doit être "une entreprise dont le mode de fonctionnement est le même que celui de nos concurrents directs", comme il l'avait expliqué en juin dans l'hebdomadaire Air&Cosmos.

 

EADS, une cash machine ?

Les Etats ayant moins d'influence sur le groupe, les marchés pèseront davantage sur la stratégie du groupe. Est-ce réellement une bonne chose au vu du caractère erratique de ces marchés. Si EADS est devenu aujourd'hui ce qu'il est - le numéro deux mondial de l'aéronautique - c'est en partie parce qu'il a pu s'affranchir de leur exigence : le groupe aurait-il lancé l'A380, où même les programme militaires A400M (avion de transport) et NH90 (hélicoptère de transport de troupes) sans le soutien des Etats qui pouvaient assumer le risque d'un échec ?

Ce qui est sûr, c'est que le choix de lancement des nouveaux programmes sera beaucoup, beaucoup plus sélectif au regard des critères de rentabilité désormais exigés. Car l'objectif avoué de Tom Enders est d'atteindre 10 % de marge. Et cela semble même un minimum pour lui. Ce que certains programmes auront bien du mal à respecter. "Fini le temps où on se faisait dicter les programmes par les directeurs des ventes trop sûrs de leur fait", lâche-t-on dans le groupe.

Cette nouvelle stratégie pourrait être fatale pour trois projets : le successeur du Beluga (le cargo de l'air qui devait être réalisé sur une base d'A330) dont le coût est estimé à 1,5 milliard d'euros, une nouvelle version allongée d'un A380 pour relancer un programme en difficulté, ou encore le nouveau modèle de 90 sièges du constructeur de turbopropulseurs, ATR. Pour cet appareil, EADS et Airbus ont également des craintes qu'il marche sur les plates-bandes de l'A318, qui est un énorme échec commercial, et surtout de l'A319. A suivre.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 16:50
A Vallon man 'sweeps' the ground to make sure the route is clear of IEDs [Picture: Sergeant Alison Baskerville, Crown copyright]

A Vallon man 'sweeps' the ground to make sure the route is clear of IEDs [Picture: Sergeant Alison Baskerville, Crown copyright]

19 July 2013 Ministry of Defence

 

A thought-provoking exhibition on improvised explosive devices (IEDs) opens today, 19 July, at the National Army Museum in London.

 

Some call them the perfect soldier. They never sleep. They don’t need feeding. Permanently on duty, they can wait patiently for years, until it is time for them to act.

And when they do, in an instant they can change lives, causing confusion and destruction. Over the last decade the improvised explosive device has become the insurgents’ weapon of choice and entered our lexicon of evil.

But beyond tabloid headlines, what do we really know about these devastating devices, which have in fact been around for more than a century?

The National Army Museum’s gritty and thought-provoking ‘Unseen Enemy’ exhibition scrapes away the surface to reveal the truth about the IED, its history, the people who plant them and why, those who search for them, and those who must deal with their awful consequences.

Amy Cameron, the museum’s education officer, whose idea it was to put on the exhibition, said:

The use of IEDs has created a legacy for today’s generation of soldiers, and the impact will continue for many years to come. They have changed modern conflict, and their use will continue to spread throughout the world in the future.

This exhibition highlights the experiences of the men and women who deal with these devices. The stories they tell reveal their dedication, resilience and courage in ways that are moving, humorous and inspiring.

With unprecedented help from military IED and medical experts, ‘Unseen Enemy’ bristles with fascinating, sometimes spine-chilling, things to look at and learn about.

Patrolling with equipment that can weigh as much as 50 kilograms in temperatures as high as 50 degrees Celsius tests even the fittest [Picture: Sergeant Martin Downs RAF, Crown copyright]

Patrolling with equipment that can weigh as much as 50 kilograms in temperatures as high as 50 degrees Celsius tests even the fittest [Picture: Sergeant Martin Downs RAF, Crown copyright]

Major Eamon Heakin, an ammunition and explosives disposals expert from the Royal Logistic Corps, was one of the advisers:

There are so many different stories to tell,” he said, “everything from the search dog at the front of the road party to the EOD (explosive ordnance disposal) operator who finally advances to deal with a device.

And there’s logistics too, getting all the stuff into place can be just as big a headache as actually dealing with the IED. Really it’s a story about teamwork. Without all the different people doing their jobs, you can’t achieve anything.

The exhibition is very interactive. For example, visitors will have the chance to put themselves in the boots of the troops by walking down a simulated Afghan street seeded with hidden devices.

Having first learned a bit about what the troops call ‘ground sign’, those things that warn you that something is not quite right, you set off on your short patrol. Deciding what is innocent, and what is not, means that each adrenalin-filled step could be your last.

And although you won’t be doing it in 50-degree heat while carrying 50 kilograms of kit, there is still a good chance that you will feel a trickle of sweat running down your spine. Amy explained:

We have included enough elements to indicate that every step counts, you can’t switch off, and you can’t have a bad day.

At the end you get to see all the things you should have spotted. Anything less than 100% is a fail. Which illustrates another aspect of the bomb-maker’s trade. Why is he doing this?

A Royal Marine from 42 Commando crossing a water-filled ditch while on patrol with a working dog [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Hillhouse, Crown copyright]

A Royal Marine from 42 Commando crossing a water-filled ditch while on patrol with a working dog [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Hillhouse, Crown copyright]

When an insurgent lays an IED, his intention isn’t just to blow people up. He also wants to slow things down, create doubt and disrupt the normal pattern of local life. Planting IEDs in fields, ditches and paths means that civilians can’t farm, or go to market, or tend to their daily business.

And if a soldier finds one he asks himself ‘why have they chosen this place?’ For the inexperienced, every pebble can become suspicious. Amy said:

I think that’s one of the biggest challenges that soldiers face. Because, if you approach everything in that frame of mind, it means that you don’t get your job done.

It is a grim game of cat and mouse where the insurgent and the soldier are constantly trying to stay one step ahead. Amy continued:

So we do take a good look at the complexity of the attacks, and we look at how the military develop their tactics and training to counter those developments.

This was another area where Major Heakin’s help was indispensable. He said:

We’ve spent hours listening to interviews, looking at equipment and videos and talking to capability staff officers right from the start to make sure we are being as open as we can be without compromising security.

What has been so amazing for me,” said Amy, “is just how young some of the troops are who do this job. They have to juggle all this information with such intelligence.

They have to balance all these complexities and they do it with such grace. They tell me they are nervous at first, especially if they are the Vallon man (the individual selected to go ahead with the mine detector).

But their confidence soon builds and they are quick to point out that they get so much training, the quality of which is second-to-none.

Insurgents use all manner of explosives and containers to make IEDs [Picture: Sergeant Martin Downs RAF, Crown copyright]

Insurgents use all manner of explosives and containers to make IEDs [Picture: Sergeant Martin Downs RAF, Crown copyright]

The reality of IEDs is a gritty one, and it’s one that the museum does not shrink from telling:

Our displays don’t pull any punches,” said Katy McMullen, the National Army Museum’s marketing and communications officer. “There is a medical section with some graphic things on show.

We suggest to visitors that, if they are sensitive, then this is a display that they should approach with some caution. But you can’t tell a story like this without telling all aspects of it.

It is Major James Salt from the Royal Army Medical Corps who gets the credit for doing all the running around to tell this side of the story:

Knowing what things to include from the initial point of wounding, throughout all the stages of the medical journey to recovery, was straightforward,” he said. “It was getting hold of kit for the exhibition and rounding up willing but busy people to relate their stories to Amy that was time-intensive.

Thanks to Majors Salt and Heakin, it is the product of these interviews with personnel who have an IED story to tell that sets this exhibition apart. Over the last 12 months, Amy travelled to military bases all over the UK to talk to them:

It is the strongest way of getting it across. Yes we have to interpret objects and write captions in order to get a narrative going, but it’s the soldiers’ voices that really portray the experiences which people can relate to and get some understanding of the emotions, camaraderie and the brotherhood.

Their voices are far more powerful than any words on a panel.

The displays range from technically-advanced counter-IED equipment to the ingeniously simple and fiendish examples of devices that have been constructed from everyday items:

We have some personal objects too. And some really cool scientific gadgets where we talk about advances in technology and innovation,” said Amy. “We have built a prosthetic man from artificial limbs, eyes, hearing aids, colostomy bags and even prosthetic testes to show the complexity of injuries caused by IEDs.

Combat monkey
Combat monkey is a team mascot who has been on many deployments earning respect, and his own badge, combat jacket and helmet, from both British and American troops [Picture: Crown copyright]

And then there is combat monkey. On loan from Corporal Leigh Charlton, who operates the explosive ordnance disposal team’s remotely-controlled vehicles, combat monkey is a team mascot who has been on many deployments, earning respect, and his own badge, combat jacket and helmet, from both British and American troops.

Like many of the individuals who have played a central role in the exhibition, Corporal Charlton won’t be able to attend the opening as he is on another tour of Afghanistan.

But this time he is in Camp Bastion, which is why combat monkey can continue his period of rest and recuperation at the museum:

These guys are amazing and inspiring,” said Amy. “To think that they come through the most challenging experiences that a human being can face, deal with it, and then go out and do it again. That’s pretty extraordinary.

Unseen Enemy runs until 31 March 2014 and entry is free.

This article is taken from the July 2013 edition of Defence Focus - the magazine for everyone in Defence.
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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 11:55
Cluster Robotique photo aqui.fr

Cluster Robotique photo aqui.fr

18.07.13 humanoides_fr

 

La Région Aquitaine est une région de plus en plus dynamique, avec la création de différents clusters, ces pôles de compétitivité formés d’entreprises rassemblées autour d’une thématique spécifique commune. Après Topos, le cluster aquitain dédié à la navigation et localisation par systèmes satellites, Aerospace Valley le cluster aéronautique, ou Aetos, le cluster drones, voici le cluster pour la robotique.

 

Lancé le 12 juillet par Alain Rousset, actuel président du conseil régional d’Aquitaine depuis 1998, le nouveau pôle Aquitaine Robotics va se concentrer sur deux thèmes principalement : la robotique au service de la ville et des transports intelligents – projet Viviane – et la robotique spatiale – projet Argos -.

 

L’idée de ce cluster était en gestation depuis fin 2012, quand la Région Aquitaine, l’agence Aquitaine Développement Innovation, l’Institut Polytechnique de Bordeaux et une quarantaine d’acteurs aquitains de la filière robotique ont commencé à démontrer une ferme volonté de structurer les différentes entités au sein d’un même pôle. Une des premières actions concrètes a été la participation d’une quinzaine d’acteurs aquitains au salon Innorobo qui s’est déroulé à Lyon en mars 2013.

 

Le cluster sera présidé par Marco Calcamuggi, directeur général de R&Drone. Il aura pour mission de créer des synergies entre les entreprises aquitaines, soutenir la R&D, surveiller les marchés émergents et attirer d’autres acteurs dans la région, afin de constituer une filière robotique forte. L’Aquitaine souhaite devenir une région leader en la matière.

 

La région part sur de bonnes bases puisqu’on dénombre en Aquitaine pas moins d’une cinquantaine d’entreprises liées de près ou de loin à la filière robotique industrielle, militaire et de services. La partie logicielle (calculs, interfaces, détection…) n’est pas en reste et il y a un bon bassin de formation avec la présence d’écoles d’ingénieur et plusieurs laboratoires de recherche en robotique.

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