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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 22:30
Guerre contre Daesh : les Canadiens seront basés au Koweït

Des chasseurs CF-18 du 439e Escadron d’appui tactique au camp Canada Dry, situé à Doha, au Qatar. (Archives/Christian Coulombe/FAC)

 

le 9 octobre 2014 Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après les spéculations, la confirmation! Le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, a confirmé ce jeudi 9 octobre que la force opérationnelle canadienne qui sera déployée pour lutter contre les djihadistes de l’«État islamique» sera basée au Koweït.

 

«J’ai le plaisir de vous annoncer que ce matin, notre gouvernement a obtenu une confirmation de la part du gouvernement du Koweït permettant au Canada d’utiliser les installations de ce pays pour effectuer nos opérations en Irak, a dit le ministre Nicholson par voie de communiqué. L’équipe de reconnaissance des Forces armées canadiennes continue d’effectuer un travail exceptionnel en organisant les détails logistiques afin d’appuyer notre mission, et le gouvernement prévoit communiquer de plus amples renseignements lorsque ces détails seront réglés».

 

On s’attend à ce que les premières frappes aient lieux d’ici trois semaines.

 

Dans le cadre de son Opération IMPACT, le Canada va ainsi déployer un CC-150 Polaris (de la 8e escadre Trenton) et deux CP-140 Aurora (de la 14e escadre Greenwood). Cette partie du déploiement comprend environ 280 membres d’équipage et membres du personnel.

 

Les Forces armées canadiennes doivent aussi envoyer jusqu’à six avions de combat CF-18 (de la 4e escadre Cold Lake) dans le cadre d’une force de frappe. Le déploiement des avions de chasse entraîne le déploiement d’environ 320 membres d’équipage et autres membres du personnel.

 

En tout, donc, au moins 600 militaires.

 

«Le Canada est fier de se joindre à ses alliés dans la lutte contre l’État islamique, parce qu’il s’agit tout simplement de la bonne chose à faire», a conclu le ministre de la Défense nationale dans son communiqué.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 19:30
Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

 

09/10/2014 Opérations

 

Depuis juin 2008, la Brigade de Sapeur-Pompiers de Paris (BSPP) participe aux opérations au Liban au profit de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Elle intervient plus particulièrement dans le cas d’incendie d’infrastructures et en profite pour développer ses compétences en fonction des particularités de ce théâtre d’opérations.

 

Le détachement des sapeurs-pompiers de la Force commander reserve (FCR), déployé au Sud-Liban dans le cadre de l’opération Daman, dispense toutes les semaines des instructions visant à former chaque unité aux conduites à tenir en cas de départ d’incendie. Près de de 700 personnes suivront ainsi les présentations dynamiques proposées par les six sapeurs-pompiers du camp de Dayr Kifa.

 

Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

 

 Durant quatre mois, les soldats du feu au béret bleu ciel seront chargés d’assurer la défense incendie des camps français et de conseiller la chaîne de commandement tout en sécurisant la zone de poser hélicoptère. Rattachés à l’unité multifonctions logistique, les sapeurs-pompiers de Paris entretiennent chaque jour leur parc spécifique et contrôlent leur matériel afin d’être en mesure d’intervenir, sur court préavis, tant sur les camps de la FCR qu’à l’extérieur des emprises si nécessaire.

 

 Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la FINUL avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:30
Infographie : Dispositif français engagé dans l’opération Chammal

 

09.10.2014 Crédit : État-major des armées

Depuis le 19 septembre 2014, sur demande du gouvernement irakien, les armées françaises sont engagées dans une opération militaire en Irak conduite contre le groupe terroriste Daech. Commandée par le Chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), et réalisée sous contrôle du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien ALINDIEN), cette opération est réalisée en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Elle vise à acquérir du renseignement sur les positions, les mouvements et les vulnérabilités du groupe terroriste Daesh, tout en se tenant prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol.

http://www.defense.gouv.fr/operations/irak/actualites

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:30
Les renseignements français ont essayé de rétablir un lien direct avec la Syrie

 

06.10.2014 Par Jacques Follorou Le Monde.fr

 

Alors que l'Elysée et le Quai d'Orsay continuent de proclamer qu'il n'est pas question de coopérer avec Bachar Al-Assad, le dictateur syrien ayant causé près de 200 000 morts et perdu « toute légitimité », les services de police et du renseignement intérieur, pressés d'éviter que des djihadistes français partis en Syrie ne reviennent sur le sol national commettre des attentats, aimeraient relancer la coopération avec leurs homologues syriens.

 

Suite de l’article

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:30
Logistics enables US naval power in the Middle East

An MH-60S Sea Hawk lifts dry cargo from the fleet replenishment oiler USNS John Lenthall (T-AO 189) during a vertical replenishment with the amphibious assault ship USS Bataan (LHD 5). Bataan and elements of the 22nd Marine Expeditionary Unit are operating in the U.S. 6th Fleet area of operations to augment U.S. Crisis Response forces in the region.

 

09/22/2014 Edward Lundquist – Defence IQ

 

The U.S. Navy and its partners have maintained a commanding presence in the Middle East for many years. Behind the naval power is the enabling power of logistics, maintenance and repair. Every ship that deploys in the region needs it.

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 07:30
«Il faut maintenant employer les hélicos près du sol» (Général Vincent Desportes)

 

08/10/2014 LaDefepche.fr

 

Faut-il envisager un changement de stratégie militaire face à la progression de l'Etat islamique ?

 

Les frappes sur les cibles logistiques ou les puits de pétrole pour assécher les sources de financement de l'Etat islamique ne sont pas suffisantes. Il faut maintenant agir sur trois fronts : mettre un coup d'arrêt à l'avance de l'EI en intensifiant les frappes aériennes, frapper aussi leur soutien d'artillerie, et maintenant permettre aux hélicoptères d'aller discriminer les cibles au plus près sans toucher les populations.

 

Suite de l’entretien

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 20:06
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Deux jours après leur arrivée dans le Golfe arabo-persique pour renforcer le dispositif aérien engagé dans l’opération Chammal, deux avions Rafale des escadrons de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et 1/7 « Provence » ont mené une patrouille de reconnaissance armée dans les régions ouest de Bagdad et de Mossoul le mardi 7 octobre.

 

Cette mission d’environ 7h30 a nécessité quatre ravitaillements en vol depuis un KC10 de l’US Air Forces. Elle a notamment permis aux équipages d’effectuer un vol d’accoutumance aux procédures aéronautiques utilisées sur le théâtre irakien, en relation avec nos alliés.

 

Plus tôt dans la journée, deux autres Rafale de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ainsi qu’un avion ravitailleur C 135FR de l’armée de l’air se présentaient sur la piste pour effectuer une mission de reconnaissance armée dans la région nord-ouest de Mossoul.

 

En matinée, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) avait également décollé pour une mission d’ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) de plus de 12 heures dans la région de Mossoul.

 

Commandées par le chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), ces missions sont placées sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN) et son état-major interarmées. Elles sont ensuite coordonnées par le centre opérationnel aérien(1) américain d'Al Udeid, au Qatar, dans lequel plusieurs officiers français sont insérés. Le CAOC est chargé de la planification des vols de l’ensemble des moyens aériens engagés sur zone.

 

Ces missions visent à acquérir du renseignement sur les positions, les mouvements et les vulnérabilités du groupe terroriste Daech, tout en se tenant prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol.

 

Conformément à la volonté du Président de la République, les missions d’appui aérien et de reconnaissance ont été renforcées et se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech.

 

(1)   Coordination Air Operation Center (CAOC)

Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:30
Opération Chammal : première mission aérienne de nuit (Video)

 

8 oct. 2014 Armée de l'Air

 

Le jeudi 2 octobre, deux avions Rafale ont effectué une nouvelle mission au-dessus de l’Irak, dans la région de Mossoul, au profit des forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech. Il s’agissait de la première mission aérienne de nuit réalisée par les avions français depuis le lancement de l’opération Chammal.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:30
 - photo US Army

- photo US Army

 

8 octobre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

C’est un communiqué du Pentagone qui l’annonce : ce week-end, des hélicoptères de combat Apache ont été utilisés contre des objectifs de l’Etat Islamique en Irak. Six raids distincts ont été conduits, en coordination avec des avions de l’US Air force. Les raids ont continué semble-t-il en ce début de semaine. Les appareils de l’US Army étaient revenus en Irak au début du mois de juillet pour protéger les intérêts américains et notamment la zone verte et les accès à l’aéroport à Bagdad. Les Apache étaient notamment utilisés pour escorter les convois routiers et les déplacements en hélicoptères Blackhawk. Selon certaines sources, huit Apache seraient basés à Bagdad et ils proviendraient d’unités basées en temps normal au Koweit. Lors de leur retour au mois de juillet, ils étaient accompagnés de plusieurs centaines de soldats US et de drones RQ-7 Shadow destinés à renforcer la présence américaine face à une rébellion islamiste qui commençait à gagner du terrain. Ironie de l’histoire, les attaques américaines du week end semblent s’être concentrées sur la région de Falloujah, une ville dont la conquête avait déjà coûté tant d’effort aux Américains en 2004.

 

 

Iraq's first Mi-28 Havoc attack helicopter

Iraq's first Mi-28 Havoc attack helicopter

Le président Obama a déjà annoncé dans les semaines passées qu’aucun soldat américain ne prendrait part aux combats au sol. L’engagement des hélicoptères, optimisés pour un soutien direct des combattants et des combats en zone urbaine peut être diversement perçu : face aux armes automatiques et aux missiles portables, les risques de perte sont singulièrement plus élevés qu’avec des avions de combat.  A noter enfin que les Irakiens ont depuis longtemps demandé à acheter leurs propres Apache : le Pentagone avait annoncé en début d’année la vente possible de 24 appareils, sans que celle-ci ait pour l’instant abouti. Lassés d’attendre, les Irakiens se sont depuis tournés vers les Russes. Ils auraient reçu récemment trois hélicoptères de combat Mi28 « Havoc ». Environ 350 raids aériens ont été montés à ce jour contre les forces de l’Etat Islamique, dont les trois quarts en territoire irakien.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:30
UAE Mirage 2000

UAE Mirage 2000

 

08 octobre 2014 15h21 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La coalition internationale contre le groupe Etat islamique a mené mardi et mercredi six frappes près de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les jihadistes, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.

 

Au total, neuf frappes aériennes ont été menées par les Etats-Unis et leurs alliés sur le territoire syrien, dont six à proximité de cette ville kurde implantée sur la frontière avec la Turquie, a expliqué le Centre de commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

 

Quatre frappes au sud de la ville ont permis de détruire un véhicule blindé de transport de troupes, ainsi que trois véhicules blindés --un quatrième a été endommagé-- et une pièce d'artillerie.

 

Une cinquième frappe menée dans le sud-ouest de Kobané a détruit un véhicule armé et la sixième, qui a atteint la partie sud de la ville, a détruit une pièce d'artillerie.

 

Par ailleurs, deux frappes de la coalition ont également visé avec succès un camp d'entraînement encore en activité, atteignant également des jihadistes qui se trouvaient sur place, a indiqué Centcom sans autre précision.

 

Les bombardiers, avions de chasse et drones qui sont intervenus au-dessus de la Syrie au cours des deux jours ont également tiré au nord-ouest de Deir Ezzor (est du pays), détruisant un char.

 

Les Emirats arabes unis ont participé à ces opérations aux côtés des Etats-Unis.

 

En Irak, les Etats-Unis et leurs alliés ont opéré cinq frappes contre l'EI, détruisant un poste de contrôle et un véhicule blindé près de Falloujah.

 

A Ramadi, une frappe a détruit trois bâtiments tenus par les jihadistes et en a endommagé deux autres, a détruit deux pièces d'artillerie anti-aérienne et tué des combattants. Une autre a détruit un poste de contrôle.

 

Enfin, près des montagnes du Sinjar, la coalition a détruit un véhicule blindé tandis qu'une frappe, qui visait un autre véhicule blindé, a échoué.

 

Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont également intervenus en Irak.

 

Les frappes ont commencé en Irak le 8 août, et en Syrie le 23 septembre.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:30
RAF Tornados' air strikes in Iraq

RAF Tornado GR4's departing RAF Akrotiri Cyprus in support of OP SHADER - photo RAF

 

08 October 2014 Royal Air Force

 

Tornado GR4 aircraft have completed another round of air strikes in Iraq overnight.

 

The Royal Air Force aircraft have flown further missions to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

Last night, 2 Tornado GR4s were tasked to support the Iraqi Army. Brimstone missiles and Paveway IV guided bombs were used to conduct a successful precision attack on ISIL terrorists who were firing on Iraqi troops from a stronghold near Ramadi.

Last night’s air strike was the latest in a series of strikes as part of the international coalition’s operations to support the democratic Iraqi government in the fight against ISIL.

RAF Tornados' air strikes in Iraq
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:46
Canada's parliament approves anti-Daesh air strikes

 

8 October 2014 BBC News

 

The Canadian parliament has voted to authorise the country's armed forces to join US-led air strikes against Islamic State (IS) militants in Iraq.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Turkey, the Kurds and Iraq: The Prize and Peril of Kirkuk

 

October 7, 2014 - By Reva Bhalla - Stratfor

 

In June 1919, aboard an Allied warship en route to Paris, sat Damat Ferid Pasha, the Grand Vizier of a crumbling Ottoman Empire. The elderly statesman, donning an iconic red fez and boasting an impeccably groomed mustache, held in his hands a memorandum that he was to present to the Allied powers at the Quai d'Orsay. The negotiations on postwar reparations started five months earlier, but the Ottoman delegation was prepared to make the most of its tardy invitation to the talks. As he journeyed across the Mediterranean that summer toward the French shore, Damat Ferid mentally rehearsed the list of demands he would make to the Allied powers during his last-ditch effort to hold the empire together.

He began with a message, not of reproach, but of inculpability: "Gentlemen, I should not be bold enough to come before this High Assembly if I thought that the Ottoman people had incurred any responsibility in the war that has ravaged Europe and Asia with fire and sword." His speech was followed by an even more defiant memorandum, denouncing any attempt to redistribute Ottoman land to the Kurds, Greeks and Armenians, asserting: "In Asia, the Turkish lands are bounded on the south by the provinces of Mosul and Diyarbakir, as well as a part of Aleppo as far as the Mediterranean." When Damat Ferid's demands were presented in Paris, the Allies were in awe of the gall displayed by the Ottoman delegation. British Prime Minister David Lloyd George regarded the presentation as a "good joke," while U.S. President Woodrow Wilson said he had never seen anything more "stupid." They flatly rejected Damat Ferid's apparently misguided appeal -- declaring that the Turks were unfit to rule over other races, regardless of their common Muslim identity -- and told him and his delegation to leave. The Western powers then proceeded, through their own bickering, to divide the post-Ottoman spoils.

Under far different circumstances today, Ankara is again boldly appealing to the West to follow its lead in shaping policy in Turkey's volatile Muslim backyard. And again, Western powers are looking at Turkey with incredulity, waiting for Ankara to assume responsibility for the region by tackling the immediate threat of the Islamic State with whatever resources necessary, rather than pursuing a seemingly reckless strategy of toppling the Syrian government. Turkey's behavior can be perplexing and frustrating to Western leaders, but the country's combination of reticence in action and audacity in rhetoric can be traced back to many of the same issues that confronted Istanbul in 1919, beginning with the struggle over the territory of Mosul.

The Turkish Fight for Mosul
Under the Ottoman Empire, the Mosul vilayet stretched from Zakho in southeastern Anatolia down along the Tigris River through Dohuk, Arbil, Alqosh, Kirkuk, Tuz Khormato and Sulaimaniyah before butting up against the western slopes of the Zagros Mountains, which shape the border with Iran. This stretch of land, bridging the dry Arab steppes and the fertile mountain valleys in Iraqi Kurdistan, has been a locus of violence long before the Islamic State arrived. The area has been home to an evolving mix of Kurds, Arabs, Turkmen, Yazidis, Assyro-Chaldeans and Jews, while Turkish and Persian factions and the occasional Western power, whether operating under a flag or a corporate logo, continue to work in vain to eke out a demographic makeup that suits their interests.
 

At the time of the British negotiation with the Ottomans over the fate of the Mosul region, British officers touring the area wrote extensively about the ubiquity of the Turkish language, noting that "Turkish is spoken all along the high road in all localities of any importance." This fact formed part of Turkey's argument that the land should remain under Turkish sovereignty. Even after the 1923 signing of the Treaty of Lausanne, in which Turkey renounced its rights to Ottoman lands, the Turkish government still held out a claim to the Mosul region, fearful that the Brits would use Kurdish separatism to further weaken the Turkish state. Invoking the popular Wilsonian principle of self-determination, the Turkish government asserted to the League of Nations that most of the Kurds and Arabs inhabiting the area preferred to be part of Turkey anyway. The British countered by asserting that their interviews with locals revealed a prevailing preference to become part of the new British-ruled Kingdom of Iraq.

The Turks, in no shape to bargain with London and mired in a deep internal debate over whether Turkey should forego these lands and focus instead on the benefits of a downsized republic, lost the argument and were forced to renounce their claims to the Mosul territory in 1925. As far as the Brits and the French were concerned, the largely Kurdish territory would serve as a vital buffer space to prevent the Turks from eventually extending their reach from Asia Minor to territories in Mesopotamia, Syria and Armenia. But the fear of Turkish expansion was not the only factor informing the European strategy to keep northern Iraq out of Turkish hands.

The Oil Factor

Since the days of Herodotus and Nebuchadnezzar, there have been stories of eternal flames arising from the earth of Baba Gurgur near the town of Kirkuk. German explorer and cartographer Carsten Niebuhr wrote in the 18th century: "A place called Baba Gurgur is above all remarkable because the earth is so hot that eggs and meat can be boiled here." The flames were in fact produced by the natural gas and naphtha seeping through cracks in the rocks, betraying the vast quantities of crude oil lying beneath the surface. London wasted little time in calling on geologists from Venezuela, Mexico, Romania and Indochina to study the land and recommend sites for drilling. On Oct. 14, 1927, the fate of Kirkuk was sealed: A gusher rising 43 meters (around 140 feet) erupted from the earth, dousing the surrounding land with some 95,000 barrels of crude oil for 10 days before the well could be capped. With oil now part of the equation, the political situation in Kirkuk became all the more flammable.

The British mostly imported Sunni Arab tribesmen to work the oil fields, gradually reducing the Kurdish majority and weakening the influence of the Turkmen minority in the area. The Arabization project was given new energy when the Arab Baath Socialist Party came to power through a military coup in 1968. Arabic names were given to businesses, neighborhoods, schools and streets, while laws were adjusted to pressure Kurds to leave Kirkuk and transfer ownership of their homes and lands to Arabs. Eviction tactics turned ghastly in 1988 under Saddam Hussein's Anfal campaign, during which chemical weapons were employed against the Kurdish population. The Iraqi government continued with heavy-handed tactics to Arabize the territory until the collapse of the Baathist regime in 2003. Naturally, revenge was a primary goal as Kurdish factions worked quickly to repopulate the region with Kurds and drive the Arabs out.

 

Even as Kirkuk, its oil-rich fields and a belt of disputed territories stretching between Diyala and Nineveh provinces have remained officially under the jurisdiction of the Iraqi central government in Baghdad, the Kurdish leadership has sought to redraw the boundaries of Iraqi Kurdistan. After the Iraqi Kurdish region gained de facto autonomy with the creation of a no-fly zone in 1991 and then formally coalesced into the Kurdistan Regional Government after the fall of Saddam Hussein, Kurdish influence gradually expanded in the disputed areas. Kurdish representation increased through multi-ethnic political councils, facilitated by the security protection these communities received from the Kurdish peshmerga and by the promise of energy revenues, while Baghdad remained mired in its own problems. Formally annexing Kirkuk and parts of Nineveh and Diyala, part of the larger Kurdish strategy, would come in due time. Indeed, the expectation that legalities of the annexation process would soon be completed convinced a handful of foreign energy firms to sign contracts with the Kurdish authorities -- as opposed to Baghdad -- enabling the disputed territories to finally begin realizing the region's energy potential.

Then the unexpected happened: In June, the collapse of the Iraqi army in the north under the duress of the Islamic State left the Kirkuk fields wide open, allowing the Kurdish peshmerga to finally and fully occupy them. Though the Kurds now sit nervously on the prize, Baghdad, Iran, local Arabs and Turkmen and the Islamic State are eyeing these fields with a predatory gaze. At the same time, a motley force of Iran-backed Shiite militias, Kurdish militants and Sunni tribesmen are trying to flush the Islamic State out of the region in order to return to settling the question of where to draw the line on Kurdish autonomy. The Sunnis will undoubtedly demand a stake in the oil fields that the Kurds now control as repayment for turning on the Islamic State, guaranteeing a Kurdish-Sunni confrontation that Baghdad will surely exploit.

The Turkish Dilemma

The modern Turkish government is looking at Iraq and Syria in a way similar to how Damat Ferid did almost a century ago when he sought in Paris to maintain Turkish sovereignty over the region. From Ankara's point of view, the extension of a Turkish sphere of influence into neighboring Muslim lands is the antidote to weakening Iraqi and Syrian states. Even if Turkey no longer has direct control over these lands, it hopes to at least indirectly re-establish its will through select partners, whether a group of moderate Islamist forces in Syria or, in northern Iraq, a combination of Turkmen and Sunni factions, along with a Kurdish faction such as Kurdistan Regional Government President Massoud Barzani's Kurdistan Democratic Party. The United States may currently be focused on the Islamic State, but Turkey is looking years ahead at the mess that will likely remain. This is why Turkey is placing conditions on its involvement in the battle against the Islamic State: It is trying to convince the United States and its Sunni Arab coalition partners that it will inevitably be the power administering this region. Therefore, according to Ankara, all players must conform to its priorities, beginning with replacing Syria's Iran-backed Alawite government with a Sunni administration that will look first to Ankara for guidance.

However, the Turkish vision of the region simply does not fit the current reality and is earning Ankara more rebuke than respect from its neighbors and the West. The Kurds, in particular, will continue to form the Achilles' heel of Turkish policymaking.

In Syria, where the Islamic State is closing in on the city of Kobani on Turkey's border, Ankara is faced with the unsavory possibility that it will be drawn into a ground fight with a well-equipped insurgent force. Moreover, Turkey would be fighting on the same side as a variety of Kurdish separatists, including members of Turkey's Kurdistan Workers' Party, which Ankara has every interest in neutralizing.

Turkey faces the same dilemma in Iraq, where it may unwittingly back Kurdish separatists in its fight against the Islamic State. Just as critical, Turkey cannot be comfortable with the idea that Kirkuk is in the hands of the Iraqi Kurds unless Ankara is assured exclusive rights over that energy and the ability to extinguish any oil-fueled ambitions of Kurdish independence. But Turkey has competition. Iraqi President Jalal Talabani's Patriotic Union of Kurdistan is not willing to make itself beholden to Turkey, as did Barzani's Kurdistan Democratic Party, while financial pressures continue to climb. Instead, the Patriotic Union of Kurdistan is staying close to Iran and showing a preference to work with Baghdad. Meanwhile, local Arab and Turkmen resistance to Kurdish rule is rising, a factor that Baghdad and Iran will surely exploit as they work to dilute Kurdish authority by courting local officials in Kirkuk and Nineveh with promises of energy rights and autonomy.

This is the crowded battleground that Turkey knows well. A long and elaborate game of "keep away" will be played to prevent the Kurds from consolidating control over oil-rich territory in the Kurdish-Arab borderland, while the competition between Turkey and Iran will emerge into full view. For Turkey to compete effectively in this space, it will need to come to terms with the reality that Ankara will not defy its history by resolving the Kurdish conundrum, nor will it be able to hide within its borders and avoid foreign entanglements. 

 
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
ISS: Think Again - Too late to start worrying about the Islamic State in Africa

 

7 October 2014 by Simon Allison, ISS Consultant - defenceWeb



The spectre of the Islamic State in Iraq and Syria casts a long shadow. It’s clearly not just the Middle East that is in trouble; both Britain and the United States have been worried enough to dispatch fighter jets to try and contain the Islamist rebels who have carved out huge chunks of territory as their own.

The aerial war has also drawn in Saudi Arabia and the United Arab Emirates, while various radical Islamist groups from India to Indonesia have pledged their support for the rebels. Analysts (including myself in this Institute for Security Studies policy brief) have warned that Africa is particularly vulnerable. The continent’s plethora of existing Islamist groups, coupled with its poor governance track record, make it a relatively ­­easy target.

This, however, is now old news. The Islamic State and its subversive ideology continue to move at a pace that journalists, researchers and policymakers just can’t match. The fact is, Africa isn’t facing a potential threat from the Islamic State, because that threat has already arrived – and is destabilising several African countries.

It began in Nigeria, where Boko Haram has dramatically altered their tactics over the last few months to mirror those of the Islamic State. In addition to their more typical hit-and-run attacks, the group has started to occupy towns and villages in north-eastern Nigeria, and declared that the territory under its control is part of an Islamic Caliphate. (Boko Haram has not explicitly declared allegiance to the Islamic State’s Caliphate, but perhaps this is implied.) Like the Islamic State, Boko Haram is imposing its fundamentalist version of Islam everywhere it goes, forcing residents to observe strict Islamic sharia law or be killed.

Then in Libya, in late July, Islamist militant group Ansar al-Sharia’s battle for control of Benghazi was given a vital boost with the arrival of hundreds of new fighters. These were Libyans who had been fighting under the banner of the Islamic State in Iraq and/or Syria, until ordered home by the Islamic State’s top brass. It is no coincidence that shortly after this decision was reached, Ansar al-Sharia was able to take strategic parts of the city, and declared it to be an Islamic Emirate independent from the rest of Libya.

 

So far, however, the Libyan example – of direct intervention from the Islamic State in an African conflict – is the exception. More prevalent is the copycat model, where African groups have seen the success of the Islamic State and patterned themselves accordingly.

Take, for example, Ansar Bayt al-Maqdis – a militant group based in Egypt’s Sinai Peninsula, which has launched an aggressive campaign of attacks against Egyptian military and government targets. These have been accompanied by a series of brutal beheadings, complete with staged confessions and a slick, albeit gruesome, video. Videoed beheadings, distributed widely over social media, are something of an Islamic State trademark; the high-profile examples of Western journalists and aid workers were certainly not the first such recordings.

Or take the newly formed Jund al-Khilafah (Soldiers of the Caliphate) in Algeria, thought to be a splinter group from al-Qaeda in the Islamic Maghreb. Jund al-Khilafah is one of the few groups in Africa to openly declare its allegiance to Abu Bakr al-Baghdadi, leader of the Islamic State and self-declared emir, and it too has capitalised on the propaganda value of a recorded execution.

Its first terrorist act as a group was the kidnapping and then beheading of French tourist Hervé Gourdel, although its production values are not quite as slick. The video was noticeably poorer in quality than those typically produced by the Islamic State, and the executioners themselves looked uncomfortable and unskilled.

This might seem like a flippant point. Who cares about production quality when people are being murdered on camera? But it is actually quite revealing. Whereas the Islamic State’s videos are carefully calibrated propaganda efforts, Jund al-Khilafah’s was a sloppy imitation with no obvious purpose except to demonstrate loyalty. It is also even more gruesome, thanks to those inexperienced executioners. This raises important questions for the Islamic State as it seeks to expand. Will it accept allegiances indiscriminately, even if this could damage their brand? Or will it copy the al-Qaeda approach and vet potential allies and partners before allowing them to speak in their name?

So far, the Islamic State’s leader has not given formal recognition to any single group. ‘This might have to change,’ says Jasmine Opperman, Africa Director for the Terrorism Research and Analysis Consortium. ‘Baghdadi will have to respond with some kind of acknowledgement, or he will appear out of control… Baghdadi’s Caliphate wants to create the façade of a worldwide Caliphate. To have the international division [in the areas outside Iraq and Syria] going around beheading seemingly at random, gives the opposite impression.’

In a way, the Islamic State is in danger of becoming a victim of its own success as its influence grows too far and too fast. Africa, however, is in far more danger, and its leaders will need a clear and coherent counter-terrorism strategy in order to counter not just the Islamic State, but also the copycat groups and activities that it has inspired.

Fortunately, such a strategy exists. At an extraordinary meeting of the African Union’s (AU’s) Peace and Security Council (PSC) in September, the PSC adopted a raft of measures aimed at improving both the quality and scale of the continent’s counter-terrorism efforts. These include wholly sensible plans to improve criminal justice systems and border controls; tighten controls on financing for terrorist groups and money-laundering; improve intelligence-sharing and coordination between states; and emphasise the need to uphold the rule of law and protect human rights.

But any strategy is only as good as its implementation, argues Solomon Ayele Dersso, a senior researcher at the Institute for Security Studies. If it is going to work, it has to be given precedence over the approach that has been generally favoured by governments participating in the ongoing military campaign against the Islamic State.

‘Implementing the AU instruments and frameworks on counter-terrorism – and doing so promptly and systematically at regional and national levels – is important. However, the bigger issue is the danger and tendency to ride on the international military response against the Islamic State, and expand the application of an exclusively militarised response to situations in Africa, particularly in the context of Libya,’ said Dersso.

For the most vulnerable African countries to have any hope of containing the influence of the Islamic State (Algeria, Libya, Kenya, Mali, Nigeria and Somalia spring to mind immediately), their governments must adopt and implement the PSC’s recommendations as soon as possible, and hope that the Islamic State’s appeal wanes as its footprint on the continent grows.

The original article can be found here.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:30
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 octobre 2014 en fin de journée, la frégate anti-aérienne Jean Bart a appareillé de Toulon pour rejoindre la force Chammal déployée dans le golfe arabo-persique.

 

Cette projection s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif français décidé par le Président de la République le 1er octobre 2014. La frégate anti-aérienne Jean Bart et son équipage d’environ 250 marins rejoignent un dispositif composé de 9 avions Rafale, d’un avion ravitailleur C135-FR et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Ce dispositif est complété par plusieurs officiers de liaison insérés dans les structures de commandement alliées de la région.

 

La frégate Jean Bart participera, en lien étroit avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

De février à mai 2014, le Jean Bart avait déjà été déployé en océan Indien dans le cadre de l’opération Enduring Freedom (OEF) qui vise à lutter contre le terrorisme et les trafics illicites dans la zone océan Indien. A cette occasion, le Jean Bart avait été intégré durant une dizaine de jour dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Bush.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

Opération Chammal : appareillage de la frégate Jean Bart
Opération Chammal : appareillage de la frégate Jean Bart
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:30
F-16 Composante Air - Photo Malek Azoug

F-16 Composante Air - Photo Malek Azoug

 

06/10/2014 Peter Celis – MIL.be

 

Le dimanche 5 octobre, le chef de la Défense et le commandant de la Composante Air, accompagnés par une délégation du cabinet du ministre de la Défense, ont rencontré nos compatriotes déployés en Jordanie depuis le 27 septembre. Six F-16 et un détachement composé de 120 militaires sont stationnés sur la base aérienne jordanienne d'Azraq. C'est de là qu'ils participent à l'action internationale menée contre le groupe terroriste État islamique (EI ou Daesh).

 

Comme lors des opérations au-dessus de la Libye en 2011, la Défense a promptement réagi suite à la décision du monde politique. Tous les visiteurs ont pu remarquer la dextérité avec laquelle le détachement a organisé un groupe de travail efficace en un minimum de temps. En quelques jours, ils étaient prêts pour le service. Dès le 1er octobre, ils se trouvaient déjà dans le ciel irakien pour leurs premières missions.

 

Deux jours plus tard, les premiers vols de reconnaissance armés ont eu lieu. Les F-16 ont démontré être prêts à l'engagement sur demande du centre de commandement situé au Qatar. Le dimanche 5 octobre, au cours de la visite des généraux Van Caelenberge et Van de Voorde, les F-16 belges ont été appelés pour la première fois afin d'attaquer des combattants ennemis qui visaient les troupes de sécurité irakiennes. Après s'être assurés de ne causer aucun dommage collatéral envers des civils innocents ou des installations, ils ont effectué leur première attaque avec succès en utilisant une arme de précision.

 

Entretemps, les F-16 néerlandais ont rejoint la base d'Azraq. Hier, nos voisins du nord ont fait leur première mission en reconnaissant la région. Une action rendue possible après que les spécialistes belges ont introduit les codes cryptographiques requis dans les systèmes des F-16 néerlandais. Un bel exemple de collaboration opérationnelle entre les membres de la coalition internationale.

Les F-16 belges en action en Irak pendant la visite du chef de la Défense(5 oct)Les F-16 belges en action en Irak pendant la visite du chef de la Défense(5 oct)Les F-16 belges en action en Irak pendant la visite du chef de la Défense(5 oct)
Les F-16 belges en action en Irak pendant la visite du chef de la Défense(5 oct)
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 18:30
Xaver 100 on Wall

Xaver 100 on Wall

 

1/10/2014 IsraelDefense

 

Strategic weapon systems were not the only ones that made their debut in the summer of 2014. A few tactical systems also saw combat for the first time

 

SK Group equips the IDF with solutions and technologies for the urban battlefields, some of which were operational for the first time during the recent Operation Protective Edge. Presented here is a review of the systems that were employed in the fighting.

 

Israel Weapon Industries (IWI) Newest Light Machine Gun (LMG) – the NEGEV NG7 became operational during Operation Protective Edge by selected Special Forces units. The NEGEV NG7 is the only 7.62mm caliber LMG in service today with semi-automatic mode, capable of pinpoint, single bullet shooting for enhanced firing accuracy. Its semi-automatic capability enables accurate fire in combat situations, including ambush, Close Quarter Battle (CQB), and when shooting via telescope.

 

Proving its huge advantage in CQB scenarios, the ultra-compact IWI X95 Assault Rifle exhibited flawless appearance in Operation Protection Edge. Developed in close cooperation with the IDF and now its standard rifle, the X95 can be used as an Assault Rifle, Carbine, or Submachine Gun (SMG). The Versatile X95 is exceptionally reliable in even the harshest weather conditions.

 

Camero-Tech's through-wall radar systems contributed tremendously to the soldiers' survivability during Operation Protective Edge. Playing a crucial role in urban warfare, the company's through-wall imaging solutions provided real-time situational awareness by enabling the observation of multiple stationary and moving objects behind walls. Camero-tech's XAVER™100 is an ultra-portable, handheld presence-of-life detector providing infantry and Special Forces with critical information in real time about the presence of life and its distance behind a wall - enabling better tactical decision-making in various urban operational scenarios.

 

The XAVER™400 is a compact, lightweight and durable personal device optimized for the speed of tactical urban operations. It delivers information on the number of people and their location behind walls, as well as room dimensions and major infrastructure elements. The XAVER™800's rich 3D imaging capability allows for quick through-wall location and tracking of people movement patterns and orientation.

 

The IDF Special Forces deployed Meprolight's MEPRO MESLAS – Fire-Control Riflescope 10x40 with integral LRF and the MEPRO NOA NYX, its Un-cooled Thermal Sights, to maximize first hit probability in harsh CQB conditions.

 

During Operation Protective Edge, SK Group's solutions have also played a dominant role in the maritime arena. The SHALDAG Fast Patrol Boat was first on scene when necessity arose, due to its high speed and excellent sea-keeping capabilities.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:30
Daesh: cinq frappes en deux jours sur Kobané

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis, aidés par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont mené lundi et mardi cinq frappes près de Kobané, ville syrienne sur le point de tomber aux mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI). A Mus (sud-est de la Turquie) un homme est mort lors d'une manifestation kurde.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont mené, au total, neuf frappes en Syrie lundi et mardi, dont cinq près de cette ville, située tout près de la frontière avec la Turquie, a précisé le Centre de commandement américain dans un communiqué.

Une frappe au sud de Kobané a détruit trois véhicules armés, et en a endommagé un autre. Un deuxième bombardement au sud-est a détruit un véhicule armé transportant de l'artillerie anti-aérienne. Deux autres raids au sud-ouest de la ville kurde ont endommagé un char, et une autre frappe au sud a détruit une unité de l'EI.

Par ailleurs, la coalition a mené deux frappes à l'ouest d'Hassaké (nord-est) qui ont touché plusieurs bâtiments de l'EI, et une au nord-est de Deir Ezzor (est) qui a touché une aire de rassemblement ainsi qu'une installation de production d'explosifs. Un autre bombardement au sud-ouest de Rabia a touché un petit groupe de combattants de l'EI. Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense.

 

Un mort en Turquie

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie.

Il s'exprimait alors qu'au sud-est du pays, un homme a été tué lors d'une manifestation de Kurdes dénonçant le refus du gouvernement d'Ankara d'intervenir militairement pour empêcher la chute de Kobané, ont rapporté les médias turcs.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané. A Genève. des manifestants kurdes ont tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'ONU dans le même but. Les agents de sécurité ont pu les en empêcher.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:30
Countering Daesh


7 Oct. 2014 rferl.org

 
The United States says it has 62 partners* in a coalition against Islamic State militants in Syria and Iraq. Who's taking part and what are they doing?
 
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:55
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires (Video)


7 oct. 2014 Armée de l'Air

 

Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Le patron de l'armée belge s'est rendu auprès de ses hommes en Jordanie

 

06.10.2014 7sur7.be
 

Le "patron" de l'armée belge, le général Gerard Van Caelenberge, a rendu dimanche une visite discrète aux aviateurs belges engagés dans la lutte contre le groupe sunnite État islamique (EI) alors même qu'un chasseur-bombardier F-16 effectuait une première intervention qualifiée de "réussie" contre un "élément terroriste", a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Le chef de la Défense (Chod) s'est rendu en Jordanie, sur la base où six F-16 belges et quelque 120 militaires sont stationnés depuis samedi dernier pour participer à la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour éradiquer ce groupe djihadistes, ont précisé ces sources.
Il aurait dû être accompagné par le ministre de la Défense, Pieter De Crem, mais ce dernier a été retenu à Bruxelles par les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement fédéral.
L'endroit précis où les avions et le personnel belges sont déployés dans le cadre de l'opération "Desert Falcon" n'a pas été officiellement révélé. Mais il s'agit, selon des sources concordantes, de la la base aérienne Mufaq Salti, près d'Azraq (centre-est), à 150 km à l'est d'Amman, la capitale du royaume hachémite. L'Airbus A321 de la Défense - un appareil de transport civil de location - s'y est d'ailleurs posé lundi après-midi, selon des images fournies par le site flightradars.eu.

C'est également cette base qui abrite 250 militaires néerlandais et les huit F-16 affectés par La Haye à la lutte contre l'EI (ou Daech) ainsi que les 25 F-16 d'occasion que la Belgique a revendu au royaume hachémite entre 2006 et 2011.

Un des avions de combat belges a largué dimanche après-midi "avec succès" une bombe à guidage GPS contre un "élément terroriste" du groupe EI lors d'une mission de reconnaissance armée dans une zone à l'ouest de Bagdad, avant de regagner sa base après une mission de sept heures, selon le ministère de la Défense.

 

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