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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:30
Le « commandant prend la manœuvre » au pays de la perle

 

29.12.2015 par

 

Tous les bâtiments de la marine du Koweït sont à présent commandés par des officiers formés en France.

C’est la fierté du Chef d’Etat-Major de la marine koweïtienne qui pense bien qu’un jour prochain, l’un d’entre eux occupera sa place . C’est aussi la fierté de DCI même s’il faut encore un peu de temps pour le plus ancien des officiers issus du CENOE ,aujourd’hui jeune « colonel », « prenne la manœuvre » de la marine au pays de la Perle….

Ce succès revient à 20 ans de partenariat confiant et volontariste entre l’Ecole navale, la Marine nationale et DCI.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
Paroles de soldats français


25/12/2015 Armée de Terre

 

Liban, Koweït, Bosnie, Rwanda, Afghanistan,Libye,Centrafrique,Mali.

 

Ces théâtres d’opérations hantent encore des milliers de soldats français.ils ont vécu toutes les guerres, affronter toutes les épreuves et témoignent à fleurs de
peau, de leur réalité de ces années d’opex. Ils racontent leurs joies comme leurs souffrances, leurs fiertés comme leurs angoisses, la fraternité comme la violence des combats.

Un récit bouleversant et authentique de ces voyages au bout de la nuit.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:30
Chammal : La FAA Cassard rencontre les insérés français à Koweït

 

29/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 15 octobre 2015, l’équipage de la frégate anti-aérienne Cassard, déployé dans le golfe Arabo-Persique dans le cadre de l’opération Chammal, a effectué une escale à Koweït. Pendant cette escale, le commandant et une délégation de l’état-major du Cassard ont été reçus par les officiers français insérés au sein du CJTF-OIR, l’état-major opératif qui commande les forces de la coalition de l’Operation Inherent Resolve (OIR).

 

Cet état-major interallié de plusieurs centaines d’hommes issus des différentes armées de la coalition, assure la planification et la conduite des missions de l’opération OIR. Au sein de cet état-major interallié, les officiers français contribuent aux travaux de niveau opératif en apportant leurs expertises et leurs expériences.

 

À l’autre bout de la chaîne de commandement, au niveau tactique, le Cassard agit comme une tour de contrôle responsable d’une partie de la zone aérienne au-dessus du golfe Arabo-Persique. Il surveille et contrôle l’activité aérienne de la coalition. En parallèle, la frégate participe à la protection rapprochée des porte-avions ou porte-aéronefs américains dont les avions opèrent au-dessus de la zone d’opération tous les jours.

 

Les briefings et les entretiens entre officiers d’horizons très différents illustrent la synergie interarmées et le dialogue interallié permanent qui, à chaque niveau de l’opération, garantit la continuité et la cohérence de l’action de la coalition. Les officiers du Cassard ont ainsi pu mettre en perspective l’action de leur bâtiment qui contribue à la lutte contre Daech en Irak et en Syrie.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:30
Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

 

22 octobre 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Les contrats militaires se montent à 2,5 milliards d'euros tandis que le fonds d'investissement sera créé avec Bpifrance pour un montant de 450 M€.

 

La France et le Koweït viennent de conclure un accord avec le Koweit portant sur des contrats d'armement terrestre, aérien et maritime, pour un montant estimé à 2,5 milliards d'euros, selon l'entourage du minstre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Ce pays avait indiqué en juin son intention d'acquérir 24 hélicoptères lourds Caracal, d'Airbus Helicopters, pour un montant d'un milliard d'euros. Mais cela pourrait être revu à la hausse. Les premières livraisons pourraient intervenir d'ici deux ans et demi.

 

Deux autres volets, d'un montant estimé à 1,5 milliard d'euros, ont fait l'objet de lettres d'acceptation entre la France et le Koweït. "Il y a une partie très importante sur les véhicules terrestres, Renault Trucks Defense étant très bien implanté au Koweït, et un programme de modernisation et de réarmement des patrouilleurs P37 de la société française DCI (Défense Conseil International), avec la marine koweïtienne", selon la même source.

 

La création d’un fonds public-privé destiné au financement de PME et d’ETI françaises dans les secteurs stratégiques, un partenariat de sécurité et défense, ainsi qu'une coopération culturelle et scientifique sont également prévus avec le Koweit.

 

Ainsi, Bpifrance financera avec les institutions financières koweitiennes des fonds français de capital-risque à hauteur de 450 millions d’euros.

 

Cette coopération prendra la forme d'investissements conjoints dans des fonds français de capital-risque dans lesquels les institutions financières koweïtiennes investiront jusqu’à 300 millions d’euros et Bpifrance jusqu’à 150 millions d’euros.

 

La première opération concernera la participation dans un fonds ciblant les technologies de l'information, d'une taille cible de 250 millions d’euros et d'une taille minimale de 200 millions d’euros, dans lequel l’Etat du Koweït participera à hauteur 100 millions d’euros, au travers des institutions qu’il désignera, et Bpifrance à hauteur de 50 millions d’euros.

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 11:55
photo F. Lert Airbus HC

photo F. Lert Airbus HC

 

21 octobre 2015 Par Anne-Katell Mousset -  Usinenouvelle.com

 

 Après trois jours de visite officielle, le premier ministre du Koweit s'est engagé fermement pour l'achat de 24 hélicoptères H225M. Des lettres d'intention ont également été signées pour des véhicules blindés légers et la modernisation de huit patrouilleurs P37. 

 

Après trois jours de visite officielle en France, le premier ministre du Koweït, le cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah repart après s'être engagé fermement sur la commande de 24 hélicoptères H225M (appelés Caracal dans l'armée françaises) d'Airbus Helicopters, et six appareils en option, pour un montant d'un milliard d'euros. Ils devraient être livrés dans 2 ans et demi.  

En juin dernier, le Koweït avait déjà indiqué son intention d'acheter cet hélicoptère, conçu pour la recherche et le sauvetage au combat, le transport tactique et le transport de matériel ou le secours aux civils. 

Le ministère de la Défense, interrogé par l'Usine Nouvelle, a indiqué que des lettres d'intention ont également été signées. Elles portent sur l'achat de véhicules blindés légers de Renault Trucks Defense ainsi que sur la modernisation et l'armement de huit patrouilleurs P37 par DCI (Défense conseil international). 

Le Koweït est le premier du golfe avec lequel la France a signé un accord de défense, en 1992. Un "partenaire historique" qui réalise en moyenne chaque année 10% de ses achats d'armement en France, soit un montant d'environ 1,5 milliard d'euros. 

La France participe également à la formation de 170 cadets du Koweït, futurs cadres de l’armée du pays.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 12:30
DCI forme les pilotes militaires du Koweït

 

par

 

Intervenant dans tous les domaines de compétences des armées, en lien avec ces dernières, l’action de DCI s’inscrit, depuis plus de 40 ans, dans une logique de partenariats avec les pays amis de la France. DCI investit ainsi dans la création de liens forts avec les futurs dirigeants des armées des pays amis, en ayant formé près de 1000 cadets dans ses écoles d’officiers.

Depuis 2006, DCI-AIRCO organise, en partenariat avec l’Armée de l’air française, des formations d’équipages de combat. Dans le cadre d’un programme de formation de pilotes militaires confié à DCI, 15 élèves koweitiens, destinés à devenir pilotes de chasse ou de transport selon leurs capacités et les besoins de l’armée de l’air de leur pays, viennent de débuter leur formation à Salon-de-Provence.

Depuis un an en France, ces élèves pilotes ont suivi une phase de mise à niveau en anglais et en sciences, puis une phase d’acculturation et d’évaluation en vol qui leur a permis d’être orienté vers les filières chasse et transport. Les différentes phases de la formation retenue par le Koweït se déroulent sur les bases aériennes de l’Armée de l’air, au sein des escadrons et écoles de : Salon-de-Provence, pour l’instruction théorique au sol et la formation initiale en vol ; Cognac, pour, d’une part, le tronc commun de formation « Chasse/Transport » au sol sur simulateurs et en vol sur avion d’entraînement et, d’autre part, la phase de pré-spécialisation chasse ; Tours et Cazaux pour les formations spécialisation chasse ; Avord, pour la formation spécialisation transport.

L’armée de l’air du Koweït a une grande confiance en DCI puisqu’une nouvelle promotion de 26 jeunes cadets est arrivée en France au printemps 2015 pour entamer la phase de mise à niveau. Ahmed Y Al-Reshoud, pilote de l’Armée de l’air koweitienne, témoigne de ses premiers mois de formation en France : « Cela fait un an que je suis en France. Je suis arrivé à Paris en octobre 2014. J’ai rejoint Salon-de-Provence en novembre pour suivre ma formation théorique entre Aix et Dax. Depuis le mois de septembre 2015, j’au commencé ma formation de pilote de chasse. J’espère réussir ma formation et gagner mes ailes de pilote en 2017. Cette formation me permettra d’exercer un poste plus important en rentrant au Koweit. »

 

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

12/08/2015 Sources : État-major des armées

 

En juillet 2015, le colonel Olivier a pris la relève du capitaine de vaisseau Yann, devenant ainsi le numéro 2 des opérations du CJTF-OIR (1). Ils nous expliquent le quotidien du NR, le représentant national français au Koweït pour l’opération Chammal et adjoint opération à l’état-major de la coalition pour l’opération Inherent Resolve.

 

Tout d'abord, qu'est-ce que le CJTF-OIR ? "C'est l'état-major d'une force multinationale interarmées dont le rôle consiste à organiser la lutte contre Daech. Et ici au Koweït, dans cet état-major, chaque fonction de l'opération est précisément identifiée entre les opérations en cours, la planification, la logistique, les moyens SIC d'information et de communication, les fonctions personnels, finances, etc. Chacune de ces fonctions est identifiée par un numéro, précédé de 2 lettres, CJ, pour "Combined Joint", ce qui en anglais signifie respectivement "interalliés" ou "multinationales" et "interarmées", Terre, Air et Marine" précise le capitaine de vaisseau Yann. Et le colonel Olivier de reprendre :"Les numéros vont donc codifier les fonctions, comme vient de le préciser Yann. Ici au Koweït, je suis, à la suite de Yann, le CJ3 Deputy Commander du CJTF, le commandant en second (Deputy) pour toutes les opérations multinationales interarmées, le chiffre 3 étant le code pour les opérations. Cette numérotation des fonctions, vous la retrouvez partout, dans toutes les armées occidentales, c'est notre langage de militaire".

 

Ces représentants nationaux occupent donc une place à très haute responsabilité dans la coalition, pour l'opération Chammal. Ils décrivent leurs tâches plus en détails: "Il y a d'abord l'aspect fonctionnel, précise le colonel Olivier, s'assurer de la cohésion de la coalition, maintenir son niveau de connaissance de la situation pour suppléer le chef CJ3 en cas d'absence, représenter le chef CJ3 aux conférences de la coalition tant dans la préparation que dans la réalisation, valider les ordres particuliers d'opération, les "Frago" dans notre jargon, vers les IRKS (2) et les MESF (3), participer aux réunions opérationnelles ouvertes à ces mêmes IRKS et MESF, participer aux réunions du comité restreint CJ3 comprenant le chef CJ3, le chef JOC (4) et le chef manœuvre future, assister au point de situation quotidien du "CJ35", et puis, reprend le capitaine de vaisseau Yann, il y a le fond, le travail dans la durée, le sens du terme CJ3, les opérations interarmées et tout notre travail de soutien aux FSI, les Forces de sécurité irakiennes. Notre but, notre mission in fine, au-delà de la défaite de Daech qui constitue au quotidien notre objectif opérationnel, ce sur quoi nous réfléchissons avec nos camarades CJ5-Planification "planification à long terme", en étroite collaboration avec les officiels irakiens, c'est, au final, de permettre et de faciliter au mieux la reconstruction de l'Irak".

 

Tous les deux sont rompus aux opérations extérieures et aux participations multinationales : FORPRONU (Yougoslavie), KFOR (Kosovo), Héraclès(Afghanistan), Licorne (Côte d’Ivoire), Épervier (Tchad), Orcaella (Birmanie), FINUL (Liban), Unified Response (Haïti), CTF150 (lutte contre le terrorisme). Au CJTF-OIR, ces militaires expérimentés ont la double mission de faire partie des cadres du premier cercle de l'état-major interallié de la coalition et faire valoir la position de la France au sein de la coalition, et de constituer le point de contact et le relai indispensable entre le CJTF et les instances françaises de l'opération Chammal dans le golfe arabo-persique, à Paris ou à Tampa. À cela s’ajoute la mise en avant la participation française de Chammal dans l'opération Inherent Resolve. Et ils conservent en tête, en permanence, l’objectif à long terme d’un Irak stable, reconstruit sur des bases solides.

 

Le NR, chef des éléments français insérés au CJTF et de l'élément de soutien national, commande une douzaine de militaires français. S’ils pensent au slogan OIR « One Mission, Many Nations », ils sont avant tout les fers de lance de l'opération Chammal.

 

 

1  Le CJTF-OIR, le Combined Joint Task Force – Operation Inherent Resolve : Force multinationale interarmées de l’opération Inherent Resolve

 

2  IRKS : Inherent Resolve Kinetic Support, ce sont les pays, dont la France, qui participent aux opérations aériennes

 

3  MESF : Middle East Stabilization Force, ce sont les pays participants d'une manière ou d'une autre à la coalition

 

4  JOC : Joint Operation Centre. Au même titre que l'état-major Chammal, le CJTF-OIR a également un JOC. Voir également la brève " Au cœur des opérations de Chammal, le JOC"

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Que serait aujourd'hui une opération extérieure sans moyens de transmissions, sans SIC (systèmes d’information et de communications)?

 

Plus encore dans le cadre de l’opération Chammal où les 700 militaires français sont répartis sur plusieurs sites éloignés les uns des autres, dont notamment le détachement français du CJTF-OIR [1] au Koweït.

 

Commandée par le capitaine de vaisseau Yann, l’unité française de Chammal au Koweït intégrée dans le CJTF, dépend, pour ses transmissions nationales, de trois hommes, transmetteurs aguerris et expérimentés. Leur mission ne se limite pas aux transmissions, les militaires français sont aussi responsables des réseaux et des ordinateurs.

 

Le sergent Pascal est l’administrateur des réseaux "ordinateur", le sergent Nicolas est spécialiste informatique, l'adjudant Romain a quant à lui la responsabilité des réseaux satellitaires. Tous les trois sont des vétérans des moyens SIC, passés par l'école des transmissions de Rennes-Cesson Sévigné, avec plusieurs opérations extérieures à leur actif : Côte d'Ivoire, Harmattan, Barkhane, Serval, Proterre aux Antilles, et maintenant Chammal.

 

Le sergent Pascal gère la téléphonie chiffrée et non chiffrée, les routeurs, et les réseaux informatiques ainsi que le réseau de conférence vidéo. Le sergent Nicolas a en charge, en parallèle du sergent Pascal, les ordinateurs, les serveurs, le câblage, une quinzaine de "stations", tandis que l'adjudant Romain assure l'installation et l'exploitation des antennes, reliées aux satellites de transmission des armées, Syracuse. Il s'occupe également du "MCO" (maintien en condition opérationnelle) de niveau 1, c'est-à-dire des réparations assez simples, ne nécessitant pas d'importante main d'œuvre, comme le changement de certaines pièces.

 

A tour de rôle, ils prennent la permanence, pour assurer une présence en continu des SIC dans la tente française. Ils sont unanimes : "le cœur du métier, c'est sur le terrain, et le terrain c'est l'opex". Et chacun rajoute que si sur d'autres théâtres, ils étaient cantonnés à un domaine "ici pour Chammal, il faut être polyvalent et connaître un minimum du travail de nos coéquipiers. La mission est prioritaire. S'il arrive quelque chose la nuit, quand on est seul, il faut être à même de pouvoir commencer la réparation en attendant l'arrivée du spécialiste dédié".

 

De leurs relations avec leurs camarades des autres pays de la coalition se trouvant également dans le camp, ils restent discrets, mission oblige : "Ici, il n'y a pas les 60 nations de la coalition, néanmoins, juste à côté de nous se trouvent nos collègues SIC italiens, un peu plus loin les australiens, les canadiens, les anglais et les espagnols et bien sûr à un autre endroit du camp, les américains. C'est un vrai challenge d'arriver à échanger et de confronter nos méthodes de travail. Les américains viennent pratiquement tous les jours pour "la mise à la clé" de nos moyens de téléphonie utilisés pour les communications entre pays du CJTF, car nous ne gérons pas les moyens de la force, uniquement les moyens français".

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

 

[1]  Le CJTF-OIR, le Combined Joint Task Force – Operation Inherent Resolve : Force interarmées multinationales de l’opération Inherent Resolve

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 11:30
photo  Airbus HC  Anthony Pecchi

photo Airbus HC Anthony Pecchi


11.06.2015 par Aerobuzz.fr
 

Le Président de la République française s’est entretenu le 10 juin avec l’Emir du Koweït qui « a exprimé le souhait du gouvernement koweïtien d’équiper les forces aériennes de son pays de 24 hélicoptères lourds de type Caracal  » produits par Airbus Helicopters. « Le contrat sera signé dans les meilleurs délais en présence du ministre de la Défense français, M. Jean-Yves le Drian, et de son homologue Cheikh Khaled Al Jarrah Al Sabah », a précisé l’Elysée. Cette annonce de la présidence de la République fait suite au voyage à Koweit City du ministre français de la Défense, le week-end dernier.

Après la Pologne en début d’année (70 H225M Caracal), c’est un nouveau contrat important pour Airbus Helicopters pour qui 2015 s’annonce comme une année record. D’autant que le constructeur européen est toujours dans l’attente de la concrétisation de l’intention d’achat de 22 NH90 par le Qatar.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

 

26.03.2015 par Emilie Cabot  - leJDD.fr (AFP)

 

Une intervention militaire réunissant plus de dix pays et conduite par l'Arabie saoudite a été lancée jeudi au Yémen pour venir en aide au président de ce pays arabe confronté aux avancées de rebelles chiites soutenus par l'Iran.

 

L'appel du président yéménite a été entendu. L'Arabie saoudite a lancé une opération militaire au Yémen impliquant "plus de 10 pays" pour défendre le président Abd Rabbo Mansour Hadi, confronté à une rébellion de la milice chiite des Houthis et réfugié à Aden, la capitale du Sud. Il s'y était réfugié après la prise de la capitale Sanaa début février par les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran chiite et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir.

L'opération lancée par l'Arabie saoudite "vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l'Iran, Ndlr) de prendre le contrôle du pays", a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir, lors d'une conférence de presse. Les opérations se limitent pour le moment à des frappes aériennes sur différentes cibles au Yémen, mais d'autres forces militaires sont mobilisées et la coalition "fera tout ce qu'il faudra", a-t-il ajouté.

"Nous avons une coalition de plus de 10 pays qui participent ou vont participer à ces opérations", a affirmé l'ambassadeur saoudien, sans nommer de pays. L'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit, Bahrein et les Emirats arabes unis ont indiqué dans un communiqué avoir "décidé de répondre à l'appel du président Hadi de protéger le Yémen et son peuple face à l'agression de la milice (chiite) houthi". "La Jordanie, le Soudan, le Maroc, l'Egypte et le Pakistan ont exprimé leur souhait de participer à l'opération" au Yémen, a pour sa part  rapporté l'agence officielle Spa, indiquant que cette opération avait été baptisée "Tempête de fermeté". La Jordanie et l'Egypte ont d'ores et déjà confirmé leur participation à l'intervention militaire.

 

Plusieurs morts à Sanaa

Selon des sources militaires au Yémen et des témoins, plusieurs sites sensibles tenus par la rébellion à Sanaa, dont une base aérienne et le palais présidentiel, ont été visés jeudi dans le cadre de cette opération et un incendie s'est déclaré dans le palais présidentiel. Les raids, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi, ont pris par surprise la population de Sanaa, a rapporté un correspondant de l'AFP, indiquant que les habitations étaient secouées par la force des explosions. Au moins treize personnes ont été tuées dans un quartier résidentiel de Sanaa, touché par des raids aériens, a affirmé jeudi une source de la défense civile.

"Vous avez une milice qui contrôle ou pourrait contrôler des missiles balistiques, des armes lourdes et une force aérienne. Je ne me rappelle aucune autre situation dans l'histoire où une milice dispose d'une force aérienne. (...) C'est donc une situation très dangereuse", a fait valoir l'ambassadeur saoudien.

Dès mardi et après avoir maintes fois dénoncé un "coup d'Etat" des Houthis,le président Hadi avait confirmé avoir sollicité les monarchies sunnites du Golfe pour une "intervention militaire" et avoir exhorté l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée rebelle. Le chef de la diplomatie du Yémen, Ryad Yassine, estimait quant à lui mercredi que "la chute d'Aden aux mains des Houthis marquerait le début d'une profonde guerre civile". Pour l'heure, selon un officier de sécurité, les forces loyales au président yéménite ont repris l'aéroport international d'Aden dont des unités alliées aux rebelles chiites Houtis se sont emparées mercredi. L'Iran a dénoncé jeudi l'intervention saoudienne comme une "démarche dangereuse".

 

Un risque de désintégration du pays

La crise au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur la capitale Sanaa pour y contester le pouvoir de Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer. Pour les experts, le Yémen, écartelé entre le nord dominé par les Houthis et le sud par les pro-Hadi, est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'actions du réseau sunnite Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud-est.Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique, qui sévit dans plusieurs pays arabes, vient de revendiquer sa première attaque au Yémen, qui a fait vendredi plus de 140 morts dans des mosquées à Sanaa.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:30
Eagle Resolve Exercise Draws Worldwide Participation

 

TAMPA, Fla., March 20, 2015 – U.S. Central Command

 

Improving interoperability is often touted by exercise organizers and senior leaders as one of the benefits in bringing together a cross-section of militaries.

 

With about 5,500 troops from 29 nations taking part in exercise Eagle Resolve in Kuwait this month, according to a U.S. Central Command news release issued today, there are many opportunities to increase the ability of militaries to work together.

 

“Everybody brings something different to the fight, but it's only effective if you know how to use their skills and expertise,” said U.S. Air Force Maj. Gen. Rick Mattson, U.S. Central Command's director of exercises and training and the U.S. exercise director for Eagle Resolve.

 

Militaries Gather From Many Regions

 

Since its inception in 1999, Centcom’s release said, Eagle Resolve has been a venue for the U.S. and Arabian Gulf countries to partner with militaries from North and South America, Europe and Asia -- all regions are represented at this year's exercise -- and address their collective security concerns in a relatively low-risk environment. The current exercise began March 8 and concludes March 31.

 

In addition to Kuwait and the United States, the other 27 nations taking part in Eagle Resolve include: Bahrain, Oman, Qatar, Saudi Arabia, United Arab Emirates, Argentina, Australia, Bangladesh, Belgium, Canada, Denmark, Egypt, France, Germany, Italy, Japan, Jordan, the Netherlands, New Zealand, Norway, Pakistan, Poland, Singapore, South Korea, Spain, Turkey and the United Kingdom.

 

US DoD

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:30
17-Nation Exercise Kicks Off in Kuwait

 

March 10, 2015 defense-aerospace.com

(Source: US Central Command; issued March 09, 2015)

 

Eagle Resolve 2015 Multilateral Exercise Kicks Off in Kuwait

 

MACDILL AFB, Fla. --- U.S. forces, Gulf Cooperation Council nations and international partners are participating in the multilateral Eagle Resolve exercise held in Kuwait, according to U.S. Central Command officials.

 

Eagle Resolve 2015 kicked off March 8 and the exercise concludes March 31, officials said. Exercise events are being held in Kuwait and its territorial waters, officials added.

 

Eagle Resolve will consist of a weeklong series of "injects," simulated events designed to exercise participants' ability to respond as a multinational headquarters staff, followed by a series of tactical demonstrations of land, maritime and air forces from several nations, officials said.

 

The exercise ends with a senior leader seminar to foster an environment for commanders to discuss issues of regional interest, officials said.

 

About 3,000 U.S. military personnel representing U.S. Central Command headquarters and its components along with military representatives from more than a dozen other nations will support the exercise, officials said.

 

This is the Kuwaiti government's first time hosting this exercise, officials said.

 

Qatar hosted Eagle Resolve 2013, officials said. The first iteration of the exercise was held at Centcom’s headquarters in Tampa, Florida, in 1999.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 12:30
Defence Secretary pledges to train Syrian Moderate Opposition

Defence Secretary Michael Fallon meets US Commander of the Combined Joint Task Force Lt General James Terry - photo UK Gov

 

2 March 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

In Kuwait today, the Defence Secretary met the senior military figures overseeing the international coalition’s response to the ISIL threat.

 

Michael Fallon met with the US Commander of the Combined Joint Task Force Lt General James Terry and the UK Deputy Commander Major General Bob Bruce at Camp ‘Arifjan, the Headquarters for anti-ISIL operations.

During talks, Mr Fallon received an update on operational activity against ISIL. He emphasised the UK’s position that ISIL must be defeated in both Iraq and Syria and reaffirmed the UK’s intention to contribute to a US-led programme to train the Syrian Moderate Opposition at training sites across the Middle East.

Mr Fallon also discussed the UK’s significant contribution to the international coalition’s air campaign and the training and assistance provided to the Iraqi military.

Defence Secretary Michael Fallon said:

I came here to review progress in the campaign to defeat ISIL with Lt General Terry and Major General Bruce and to consider what more we can do counter its violent ideology.

This is a fight that ultimately can only be won on the ground and we are making a major contribution to assist Iraqi forces. Our aircraft have conducted around 160 strikes and provided vital refuelling capability; and the recently deployed E3-D aircraft will boost the coalition’s command and control and surveillance capabilities.

But ISIL must be defeated in both Iraq and Syria. Our actions and surveillance capabilities are freeing up other countries to strike in Syria. I reiterated today that Britain intends to contribute to the coalition’s training of moderate Syrian opposition.

Mr Fallon travelled to Kuwait as part of a wider Gulf visit as UK air activity over Iraq increased significantly recently, with RAF Tornados attacking a number of ISIL positions threatening Iraqi ground operations over the weekend. The trip will focus on how countries in the region can continue to tackle extremist groups. He met with the Kuwaiti Prime Minister His Highness Sheikh Jaber Al Mubarak Al Hamad Al Sabah and Defence Minister Sheikh Khaled al-Jarrah al-Sabah to welcome Kuwait’s contribution to anti-ISIL efforts and to reiterate the strength and importance of relations between the two countries.

En route to Kuwait, Michael Fallon also met with His Majesty King Abdullah II and the Chairman of the Joint Chiefs of Staff, General Mashal M. Al-Zaben in Jordan to reinforce the UK’s commitment to the Jordanian Armed Forces and to explore the country’s vision for countering the treat of ISIL to the region.

  • For regular RAF airstrike updates visit please click here

  • For further information on the UK Government’s response to the threat of ISIL, including updates on the Coalition airstrikes please click here

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 17:50
Priorité d'Airbus Helicopters en 2015 : au moins deux gros contrats militaires à l'export

Airbus Helicopters est actuellement engagé dans quatre campagnes majeures en Pologne, au Qatar, au Koweït et enfin en Corée du Sud (Crédits : NHI)

 

26/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Helicopters vise la signature d'au moins deux gros contrats militaires à l'export. Deux contrats qui permettraient de regonfler le carnet de commandes.

 

Pour Airbus Helicopters et son PDG, Guillaume Faury, qui va présenter son bilan 2014 mardi, la priorité des priorités en 2015 sera d'obtenir la signature de deux gros contrats militaires à l'export. Deux contrats qui permettraient de regonfler le carnet de commandes dans le domaine militaire en mal de très gros contrats ces dernières années. "Sinon nous allons consommer notre carnet et situation sera difficile, très difficile", explique-t-on à La Tribune. Logique avec des livraisons de 50 NH90 par an en moyenne.

"Il nous faut impérativement une très grosse affaire militaire ou deux grosses", assure-t-on. Bref, il y a urgence car le dernier gros contrat signé par Airbus Helicopters a été celui avec la France en 2013 (34 NH90). D'autant que la France et l'Allemagne ont réduit leur commande de Tigre (de 80 à 70 pour Berlin et de 80 à 60, dont 21 HAD neufs et 39 retrofités pour Paris) et de NH90 (122 à 80 pour Berlin). En 2014, Airbus Helicopters a réalisé une bonne année au niveau commercial dans un contexte compliqué pour tous les constructeurs. Le constructeur aurait engrangé environ 400 commandes l'an dernier.

En outre, Airbus Helicopters a livré fin 2014 les premiers exemplaires de son programme EC175 (entre 13 et 17 millions d'euros l'unités), le premier hélicoptère développé depuis le NH90. Plus de 60 EC175 sont en commande (64 au 11 décembre).

 

Deux campagnes au Moyen-Orient : Qatar et Koweït

Airbus Helicopters est actuellement engagé dans quatre campagnes majeures en Pologne, au Qatar, au Koweït et enfin en Corée du Sud. Sur les trois premières, Airbus Helicopters en vise deux sur trois. "On fera un bilan mi-2015", fait-on observer. L'une - Qatar - semble acquise puisque Doha a signé en mars 2014 une lettre d'intention en vue d'acheter 22 hélicoptères de transport militaire NH90 pour près de deux milliards d'euros. Dans le détail, il s'agit de 16 NH90 pour le transport tactique et de six exemplaires de la version de lutte anti-sous-marine ainsi que des heures d'entrainement  et des pièces de rechange. "On fait du sur-mesure avec le Qatar", précise-t-on. Airbus Helicopters vise désormais la signature d'un contrat début 2015.

Airbus Helicopters piste également un autre très grand contrat au Moyen-Orient : le Koweït, qui souhaite acquérir 24 hélicoptères de transport militaire (plus support, formation et entrainement) pour un montant estimé entre 800 millions et 1 milliard d'euros. Moins médiatisé et moins important que celui en Pologne, cette campagne revêt toutefois une importance pour le constructeur de Marignane dans le contexte actuel ainsi que pour la France, pour qui le Koweït avait été un grand partenaire dans les années 80 dans le domaine de la défense. Airbus Helicopters, qui propose le Caracal face au Black Hawk américain de Sikorsky, a reçu l'an dernier à, l'automne l'appel d'offre.

 

Une campagne majeure en Pologne

En Pologne, fin décembre, Airbus Helicopters, qui concourt avec le Caracal, a rendu son offre pour un contrat de livraison de 70 hélicoptères de transport évalué entre 2,5 milliards et 3 milliards d'euros. Tout comme ses deux rivaux, l'italo-britannique AgustaWestland avec le AW149, et l'américain Sikorsky (S-70), qui a longtemps joué un drôle de jeu en Pologne. Le ministère de la Défense polonais prévoit de signer un contrat définitif au second semestre 2015. Le constructeur européen, en partenariat avec le motoriste Turbomeca (groupe Safran), arrive avec un vrai projet industriel. En outre, le groupe Airbus ouvrira en février un centre de recherche et de développement en Pologne, a indiqué le PDG du groupe Tom Enders.

En outre, Airbus Helicopters, qui a signé en 2014 deux belles commandes en Indonésie (11 hélicoptères AS565 MBe Panther) et au Mexique (10 Panther navals pour 200 millions d'euros environ), attend en 2015 la commande d'une deuxième tranche de EC725. Le constructeur pourrait également obtenir en Malaisie une deuxième tranche de EC725 (entre 6 et 12), dont 7 à 8 exemplaires ont dû être livrés en 2014. Pour l'hélicoptère d'attaque Tigre, trois prospects sont encore possibles mais restent encore très hypothétiques à ce stade : Malaisie, Brésil et Mexique.

 

Un nouveau coup de maître en Corée du Sud?

C'est peut-être de Corée du Sud qu'Airbus Helicopters aura prochainement une très bonne nouvelle. Les Coréens préparent une nouvelle génération d'hélicoptère LCH/LAH pour répondre à ses besoins civils et militaires. Airbus Helicopters fonde de gros espoirs sur ce  programme qui passe par une coopération avec KAI, sélectionné par le ministère de l'industrie et de l'énergie et l'administration de l'acquisition des programmes de défense (DAPA) pour le développement du projet Light Civil Helicopter (LCH), un hélicoptère léger civil (15 millions de dollars par appareil), et Light Armed Helicopter (LAH), un hélicoptère de combat léger (20 millions de dollars). Le LCH /LAH seront issus d'une seule et même cellule de base. Ils remplaceront dans l'armée les MD500 et autres AH-1 Cobra encore en service. Les Coréens prévoient 1.000 unités de production pour le LCH et LAH, dont 600 unités pour l'export. Soit un programme évalué à 10 milliards de dollars.

Le constructeur de Marignane propose également un dérivé de l'hélicoptère Surion, fabriqué en coopération avec KAI (Korea Aerospace Industries), premier constructeur aéronautique coréen, pour le programme KMOH, la version navale du Surion (60 millions de dollars à l'unité). Séoul prévoit l'achat d'une première tranche de 12 appareils pour une cible estimée entre 40 et 60 hélicoptères.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:30
La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

 

15/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 14 janvier, le Guépratte a participé à un exercice maritime majeur aux côtés de bâtiments britanniques, américains, koweitiens et bahreïnis engagés dans la Task Force152 qui lutte contre les trafics illicites dans le golfe Arabo-persique. Cet exercice avait pour objectif d’entraîner les marines participantes à la défense d’infrastructures stratégiques sensibles, comme les plates-formes pétrolières.

 

Ainsi, le Guépratte s’est activement entraîné pendant quatre jours à la mise en œuvre de  procédures nouvelles au sein d’une flotte dynamique et professionnelle réunissant au total huit navires. Le bâtiment britannique RFA Fort Austin jouait le rôle de plateforme pétrolière que le Guépratteet plusieurs autres unités devaient défendre de façon coordonnée contre les attaques des patrouilleurs américains. Cet exercice, qui nécessitait une circulation rapide et dynamique de l’information entre tous les participants, a permis de systématiser des procédés opératoires, affûtant ainsi la réactivité de chacun des bâtiments.

 

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

Cet entraînement,  a été l’occasion pour les différents partenaires de la CTF152 de rencontres et d’échanges en marge des exercices : le commandant du RFA Fort Austin, puis le commodore saoudien Al Enazi, commandant de la Coalition Task Force 152, ont ainsi été reçus successivement à bord du Guépratte pour entretenir les liens de confiance réciproque, clé de toute coopération efficace.

 

Ces quatre jours d’entraînement intense se sont donc avérés profitables à tous points de vue : ils ont non seulement permis de renforcer la capacité de défense coordonnée des installations pétrolières dans cette région sensible mais également entraîné le Guépratte et ses équipes de passerelle à la manœuvre dynamique, en coordination avec le dispositif de force protection largement mis à contribution.

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-PersiqueLa FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique
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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 07:30
Pearl of the West 2014

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’exercice bilatéral franco-koweitien Pearl of the West 2014 s’est achevé le 27 novembre après douze jours très denses de simulation sur poste de commandement.

 

Pearl of the West est un exercice de niveau opératif qui a lieu tous les cinq ans. Organisé dans le cadre de l’accord de défense unissant la France et le Koweït, il est mis en œuvre par l’état-major de force et d’entraînement (EMIA FE) au titre de ses responsabilités en matière de préparation opérationnelle interarmées. Le général de brigade Lesimple, commandant l’état-major de force n°1 (EMF1), a assuré les fonctions de directeur de l’exercice et de représentant du chef d’état-major des armées (CEMA).

 

Cette nouvelle édition, à Koweït City, était centrée sur les procédures de planification et de conduite des opérations d'un poste de commandement interarmées. Elle a mobilisé 300 militaires koweitiens et français, pour l’essentiel des tacticiens, des spécialistes des systèmes d’information et de communication ainsi que des experts de la simulation. Côté français, quarante formations militaires différentes étaient impliquées. Joueurs français et koweitiens étaient répartis en binômes chargés de concevoir, sur chaque poste de commandement et avec des outils communs, les ordres destinés à contenir puis repousser les manœuvres d’un adversaire fictif.

 

Lors de cet exercice, la cyberdéfense a été pleinement intégrée dans les travaux de planification et de conduite de l’état-major. Des moyens de détection ont été déployés, permettant ainsi aux forces de tester leurs capacités de cyberdéfense.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:30
Lutte contre l’EI en Irak: rôle de soutien pour le Canada cette semaine

Des chasseurs CF18 de l’Aviation royale canadienne circulent sur la piste, au Koweït, au cours de l’opération IMPACT, le 13 novembre 2014 (Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

27 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Du 24 au 26 novembre dans son combat contre le groupe l’État islamique, la coalition menée par les États-Unis a mené sept frappes, mais, a révélé le Colonel Daniel Constable, commandant de la Force opérationnelle interarmées – Irak,  alors qu’il faisait ce jeudi 27 novembre le point sur les opérations canadiennes, le Canada n’a pas pas effectué de frappes, jouant plutôt cette semaine un important rôle de soutien.

 

Selon le Colonel Constable, cette semaine, même si les combattants de l’État islamique sont parvenus à maintenir leurs positions, ils ont essuyé des pertes qu’il a qualifié de «significatives».

En Irak,même si le Canada n’y participait pas cette fois, deux frappes aériennes de la coalition près de Mossoul ont détruit un bulldozer deux véhicules, trois bâtiments et une position de combat du groupe l’État islamique, et ont également frappé une importante unité de combat du groupe djihadiste, confirme de son côté le CENTCOM, le commandement militaire américain responsable du Moyen-Orient.

Près de Kirkouk, deux frappes aériennes ont détruit un réservoir, un Humvee et un autre véhicule, ainsi que deux unités du groupe djihadiste. Au nord de Sinjar, une frappe aérienne a détruit encore un Humvee  et un véhicule. Au nord-ouest de Ramadi,où les forces irakiennes et les tribus alliés ont réussi à repousser l’assaut des djihadistes pour s’emparer des secteurs  qu’ils ne contrôlaient pas encore, un raid aérien a endommagé un poste du groupe armée islamiste.

Enfin, à l’ouest de Baiji, un raid aérien a détruit un véhicule de l’État islamique  et en a endommagé un autre.

 

Rôle de soutien cette semaine pour les Canadiens

Les missions canadiennes se sont, elles, de dire le commandant de la Force opérationnelle interarmées – Irak, se sont concentrés dans les zones de Falloujah, Baiji et Bagdad, et le Canada a joué cette semaine un rôle de soutien.

Selon le Colonel Constable, l’action de la coalition continue de réduire la liberté de mouvement des combattants djihadistes et sa capacité de concentrer ses forces. Baïji, notamment, a pu être repris grâce à l’effet des frappes de la coalition, a tenu à rappeler le commandant de la Force canadienne en Irak.

En date du 26 novembre 2014 à 15 h (heure normale de l’Est), la Force opérationnelle aérienne en Irak a quant effectué jusqu’à maintenant 116 sorties aériennes :

  • Les chasseurs CF188 ont effectué 72 sorties;
  • L’aéronef de ravitaillement CC150T a effectué 21 sorties et a acheminé environ 976 000 livres de carburant; et
  • Les aéronefs de patrouille CP140 ont mené 23 missions de reconnaissance.

Les six CF-18 canadiens ont eu pour mission d’escorter des avions de transport de la coalition, les deux CP-Aurora ont poursuivi leur travail de surveillance et de reconnaissance et le CT-150 canadien a permis aux avions alliés de rester en vol plus longtemps.

L’avion de ravitaillement canadien a notamment livré du carburant à un aéronef  dans l’espace de la coalition et qui s’était retrouvé. presque à sec, lui permettant ainsi  de rentrer après avoir complété sa mission.

Quant aux CP-Aurora, qui ont effectué 143 sorties depuis le début de la mission, le commandant de la force canadienne en Irak a expliqué que, depuis l’opération Mobile en Libye en 2011, de grandes améliorations ont été apportées et qu’aujourd’hui,  les détecteurs peuvent «percer les tentatives de l’État islamique pour se camoufler».

Le Colonel Constable a noté lors du point de la situation aujourd’hui que, sur la foi du témoignage des pilotes canadiens qui voient les manœuvres d’évasions des combattants de l’EI, on peut affirmer que les djihadistes sont bien conscients des menaces de la coalition et ont du pour cette raison changer leurs tactiques, ce qui l’amène à conclure de nouveau que les frappes fonctionnent et placent le groupe l’État islamique sur la défensive.

Soulignant que l’effort de la coalition est un effort collectif et que les Canadiens effectuent les missions qui leur sont assignés, le responsable militaire canadien a expliqué et souligné l’importance du rôle de soutien qu’a joué cette semaine la force opérationnelle canadienne.

Même les semaines où les Canadiens n’effectuent pas de frappes, ils n’en remplissent donc pas moins un rôle essentiel, les CP-Aurora des forces canadiennes «répondant» par exemple, a noté le colonel, «aux besoins de la coalition de façon égale ou meilleure que les autres partenaires», apportant ainsi aux alliés les renseignements sur la situation dont ils ont besoin pour mener leur action.

 

Les CP-Aurora, essentiels au ciblage

En outre, c’est en grande partie grâce aux CP-Aurora, a-t-il souligné, qu’il est possible d »appliquer la doctrine très rigoureuse de ciblage qui permet d’éviter des pertes civiles et d’évaluer de façon précise les dégâts causés par les frappes.

Il a toutefois été impossible de savoir combien de fois des raids aériens aurait été avortés pour éviter des dommages collatéraux trop importants grâce aux informations fournies par l’avion de reconnaissance canadien, cette information étant, de dire le responsable militaire canadien,  du ressort du commandement aérien de la coalition.

 

Les CF-18 escorte un avion-cargo d’aide humanitaire

Par ailleurs, si le Pentagone a reconnu mercredi qu’une cargaison d’armes larguée par les forces américaines  a dévié de sa course et est tombée par erreur entre les mains des djihadistes au lieu de parvenir aux combattants kurdes, les Canadiens ne sont pas en cause dans cette affaire, a indiqué le Colonel Constable en réponse à une question des journalistes aujourd’hui.

Lors d’escorte de transport, le rôle assigné aux CF-18 canadiens se limite alors à la protection des avions de transport, a-t-il précisé. En outre, la mission de la force opérationnelle canadienne se limite à l’Irak

Quoi qu’il en soit, les avions de combat canadiens ont bien escorté un avion-cargo humanitaire, mais en Irak. Le colonel Constable, a confirmé que les chasseurs avaient fourni une escorte «à un avion-cargo non armé d’un autre pays, qui a largué des approvisionnements de secours».

Un autre pays ayant été impliqué dans l’opération et les avions étant de surcroît susceptibles de retourner dans cette région, le colonel Constable a refusé de donner plus de détails, pour des raisons de sécurité opérationnelle.

Soulignant encore une fois l’importance du rôle de soutien joué par le Canada, le commandant de Force opérationnelle interarmées – Irak a noté que l’avion-cargo a pu voler à plus basse altitude sachant que des chasseurs canadiens veillaient alors sur lui.

 

L’opération Impact

L’opération Impact constitue le soutien des Forces armées canadiennes (FAC) à la Force de stabilisation au Moyen-Orient (FSMO), soit la coalition multinationale contre le groupe ultra-radical l’État islamique qui contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie où il impose son interprétation très rigoureuse de la loi islamique et fait régner la terreur.

La Force opérationnelle aérienne en Irak (FOAI) contribue pour sa part aux opérations aériennes de la coalition contre le groupe l’État islamique visant à réduire les capacités des djihadistes à mener des opérations militaires contre la population de la République d’Irak.

Le Canada a aussi en Irak de conseillers militaires qui aident et conseillent les forces kurdes et irakiennes sur le terrain.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 13:30
Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (photo U.S. Air Force Staff Sgt. Perry Aston)

Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (photo U.S. Air Force Staff Sgt. Perry Aston)

 

 

4 novembre 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 
Lors d’une rencontre avec des journalistes au Quartier général de la Défense nationale à Ottawa, le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, a confirmé que les CF-18 canadiens ont détruit plusieurs cibles de l’«État islamique» (EI) en Irak.

 

En date de mardi 4 novembre, la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 27 sorties, dont 18 pour les avions de chasse CF-18, cinq pour l’avion ravitailleur CC-150T Polaris et quatre pour les avions de surveillance et collecte de données CP-140 Aurora.

 

Le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, à Ottawa, le 4 novembre 2014. (45eNord.ca)

 

Les CF-18, les Polaris et Aurora sont basés au Koweït et sont arrivés en milieu de semaine dernière. Ils ont rapidement fait leurs premiers vols opérationnels jeudi et vendredi, mais les avions de chasse n’avaient pas pu larguer de bombes en raison du mauvais temps, leurs bombes à guidage laser étant alors gênés par les nuages.

Dimanche, pour leur premier combat, les avions de chasse ont donc contribué à détruire de l’équipement de génie qui aurait permis à l’EI de mettre à exécution son projet d’inonder une partie de la province d’Al Anbar. L’équipement servait à créer des obstacles et des talus de façon à détourner la rivière Euphrate de son cours, et inonder les zones à proximité pour faire fuir la population et les combattants irakiens tout en privant d’eau d’autres civils irakiens, a précisé le lieutenant-général Vance.

«La destruction de l’équipement de l’EI signifie, dans ce cas, qu’ils ne seront plus en mesure d’utiliser la rivière contre la population dans la province d’Al Anbar», a encore dit le lieutenant-général.

Selon les Forces armées canadiennes, c’est aux environs de Fallouja que les frappes sont intervenus, et il n’y aurait pas eu de «dommages collatéraux».

Le gouvernement irakien avait perdu le contrôle de la ville en janvier lorsque des combattants de l’État islamique ont affrontés la police après le retrait de l’armée irakienne de la province d’Al Anbar. Fallouja est depuis un bastion de l’EI.

Selon les Forces armées canadiennes, la mission de dimanche a duré près de quatre heures, et inclus un ravitaillement air-air des avions de chasse par un avion CC-150 Polaris.

Rappelons que la Force opérationnelle interarmées en Irak comprend près de 600 membres des Forces armées canadiennes:, pilotes, officiers de liaison, éléments de soutien en matière de commandement et contrôle et de logistique ainsi que du personnel médical.

Le commandant du COIC a également rappelé que les Forces armées canadiennes sont très bien au fait que les frappes aériennes ne feront pas tout.

«Nous avons été très clair que notre rôle est d’affaiblir l’État islamique, et c’est exactement ce que nous faisons. Ce sont les irakiens eux-mêmes qui doivent faire le travail sur le terrain», a-t-il dit. Encore faudrait-il qu’elles veuillent bien le faire!

Le lieutenant-général Vance a également précisé qu’aucune demande n’avait encore été faite pour une participation du Canada aux frappes en Syrie cette fois. «Il n’y a pas eu une telle demande de faite pour une participation du Canada à des opérations en Syrie. De toute évidence, la coalition fonctionne sur toute la longueur et la largeur [de la zone] où l’EI existe, mais à ce stade il n’y a pas eu de demande particulière pour le Canada».

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 22:30
Guerre contre Daesh : les Canadiens seront basés au Koweït

Des chasseurs CF-18 du 439e Escadron d’appui tactique au camp Canada Dry, situé à Doha, au Qatar. (Archives/Christian Coulombe/FAC)

 

le 9 octobre 2014 Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après les spéculations, la confirmation! Le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, a confirmé ce jeudi 9 octobre que la force opérationnelle canadienne qui sera déployée pour lutter contre les djihadistes de l’«État islamique» sera basée au Koweït.

 

«J’ai le plaisir de vous annoncer que ce matin, notre gouvernement a obtenu une confirmation de la part du gouvernement du Koweït permettant au Canada d’utiliser les installations de ce pays pour effectuer nos opérations en Irak, a dit le ministre Nicholson par voie de communiqué. L’équipe de reconnaissance des Forces armées canadiennes continue d’effectuer un travail exceptionnel en organisant les détails logistiques afin d’appuyer notre mission, et le gouvernement prévoit communiquer de plus amples renseignements lorsque ces détails seront réglés».

 

On s’attend à ce que les premières frappes aient lieux d’ici trois semaines.

 

Dans le cadre de son Opération IMPACT, le Canada va ainsi déployer un CC-150 Polaris (de la 8e escadre Trenton) et deux CP-140 Aurora (de la 14e escadre Greenwood). Cette partie du déploiement comprend environ 280 membres d’équipage et membres du personnel.

 

Les Forces armées canadiennes doivent aussi envoyer jusqu’à six avions de combat CF-18 (de la 4e escadre Cold Lake) dans le cadre d’une force de frappe. Le déploiement des avions de chasse entraîne le déploiement d’environ 320 membres d’équipage et autres membres du personnel.

 

En tout, donc, au moins 600 militaires.

 

«Le Canada est fier de se joindre à ses alliés dans la lutte contre l’État islamique, parce qu’il s’agit tout simplement de la bonne chose à faire», a conclu le ministre de la Défense nationale dans son communiqué.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Opération Enduring Freedom : Le Courbet quitte la CTF 152 après un mois de patrouille dans le golfe

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre, en franchissant le détroit d’Ormuz vers le golfe d’Oman, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a quitté la Combined Task Force 152, volet maritime de l’opération Enduring Freedom de lutte contre le terrorisme dans le golfe arabo-persique, après presque un mois passé dans cette zone stratégique.

 

« Approach and Assist »

 

La mission principale de la CTF 152 consiste à lutter contre les trafics susceptibles d’être liés au terrorisme dans le golfe arabo-persique. A cet effet, de nombreuses approches de boutres sont réalisées chaque jour afin de recueillir du renseignement utile dans le cadre de cette lutte. Ce type d’opérations, appelé « Approach and Assit », amène également à porter assistance aux bateaux présents sur zone quand ils en expriment le besoin.

 

Ainsi, le 6 septembre dernier, un marin pakistanais a été secouru au large des côtes saoudiennes par l’équipe médicale du Courbet. L’équipe de visite était venue à la rencontre d’un boutre pour recueillir du renseignement, et lui proposer son soutien. Arrivé à bord, le capitaine de l’embarcation a indiqué qu’un des membres d’équipage s’était entaillé le mollet le matin même. Le médecin du bord a rejoint l’infirmier déjà sur place puis a soigné la blessure du patient.

 

Coopération maritime

 

Au cours de sa patrouille dans le golfe, le Courbet a également mené plusieurs actions de coopération avec les marines des pays riverains. Une journée de plongées ous-marine et des manœuvres ont par exemple été réalisées en coopération avec les marines koweïtienneset saoudienne . Un exercice de lutte anti-navire utilisant des moyens aéronautiques ainsi qu’un exercice de défense aérienne contre Rafales français et Mirages émiratis ont été réalisés le 12 septembre en coopération avec la marine des EAU.

 

Un exercice de plus grande envergure s’est déroulé le 1erseptembre. Le Courbet a opéré avec cinq bâtiments américains, dont le porte-avions G. W. H. Bush, afin d’entretenir la dynamique de coalition, de savoir-faire de haut niveau et confirmer l’interopérabilité de nos moyens.

 

Prévention, Connaissance et Anticipation

 

Le déploiement de la frégate s’inscrit également dans le cadre d’une présence française permanente dans l’océan Indien. Le Courbet est en mesure de répondre à toutes les sollicitations nationales sous faible préavis en cas de crise. Il s’agit de conforter la place que la France entend maintenir dans cette région du monde. D’autre part, la frégate participe à la fonction stratégique de connaissance et d’anticipation par le recueil de renseignement d’intérêt maritime ou relatif aux crises locales. Ce renseignement permet de bénéficier d’une appréciation autonome et complète des événements en cours.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring Freedom, le Courbet assure désormais la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman.

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:40
Biathlon en chars d’assaut en Russie

 

04.08.2014 Source Ria NovistiRT.com

 

Le premier championnat du monde de biathlon en chars d'assaut a débuté lundi sur le polygone militaire russe d'Alabino, dans la région de Moscou. La compétition se déroule comme une course de relais à ski. Les chars doivent parcourir une piste de plus de 20 km parsemée d'obstacles et participer à trois séances de tir - en utilisant un missile, une mitrailleuse antiaérienne et trois obus d'artillerie.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 16:30
Formés par DCI, 15 officiers de marine du Koweït et de Libye ont reçu leurs diplômes

 

17.07.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le 16 juillet, une nouvelle promotion CENOE (Cours de l’Ecole Navale pour Officiers Etrangers) des cadets des Forces Navales du Koweït (14 élèves) et de Libye (un élève) a reçu ses premier galons d’officier de marine. Cette cérémonie était placée sous la présidence du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’école navale et du groupe des écoles du Poulmic. Jean-Michel Palagos, patron de DCI, a remis les diplômes aux élèves.

 

Au total, 339 cadets formés en 18 ans (dont 266 Koweitiens)

 

La formation CENOE, dont DCI-NAVFCO a la charge, assure la formation d’élèves officiers étrangers non francophones en partenariat avec la Marine nationale. D’une durée de quatre années, cette formation a pour objectif de fournir aux officiers élèves étrangers un enseignement militaire, maritime et scientifique. Ils pourront, de retour dans leur pays d’origine, assurer les fonctions de chef de quart ou d’officier de quart « énergie », ainsi que celles de chef de service sur de petites unités.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:30
Stand MBDA

Stand MBDA


22 juin 2014 ambafrance-kw.org

 

Une délégation koweïtienne du ministère de la Défense a assisté à l’ouverture du salon EUROSATORY, le plus grand salon international de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre qui s’est tenu à Paris du 16 au 20 juin 2014.

 

Au cours de cette cérémonie d’ouverture qui a eu lieu en présence du ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, la délégation conduite par le vice chef d’état-major des armées koweïtiennes, le général de corps d’armée Mohamed Khaled El Koudor et composée de sept officiers a rencontré les industriels de l’armement français et étrangers.

 

Ceux-ci ont des entretiens avec les autorités militaires françaises.

 

Reportage photos

stand Nexter Systems

stand Nexter Systems

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert du savoir-faire des armées : un rayonnement français

 

12/06/2014 Alexandre Sordet

 

Une conférence s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 sur le thème du transfert de savoir-faire de nos armées et ses enjeux pour la France. Conduite par Jean-Michel Palagos, président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), société en conseil, formation et assistance militaire, elle a été organisée dans le cadre de l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale, l’ANAJ-IHEDN.

 

La conférence qui s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 a été organisée dans le cadre de l'ANAJ-IHEDN. Jean-Michel Palagos, invité en sa qualité de président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), a décrit le formidable levier d’influence pour la France que permet le transfert du savoir-faire des armées à l’international.

 

Contrairement à une logique de domination, le rayonnement français s’exerce aujourd’hui grâce à l’attrait et au dynamisme de son savoir-faire. Jean-Michel Palagos parle d’un véritable « label français ». Il décrit également la DCI comme « l’enfant légitime des armées. » Elle représente souvent la France à l’international et lui assure une image positive.

 

Jean-Michel Palagos a cité l’exemple du Koweït où la DCI assure depuis vingt ans la maintenance opérationnelle des hélicoptères d'origine française de l'armée de l'Air du Koweït, gage de sa fiabilité. Il a également mentionné le Qatar et la formation réussie de pilotes d’hélicoptères, annonçant une réussite française et un renforcement des liens entre les deux nations. Mais la DCI se tourne également vers l’Afrique, un continent « au fort potentiel ». À une question de l’audience, Jean-Michel Palagos a assuré également que le transfert d’un savoir-faire militaire à l’international est prudemment examiné au préalable afin d'éviter toutes menaces sécuritaires possibles.

 

Finalement, dans des moments parfois difficiles pour l’Institution, cette conférence vivante réactive la confiance dans l’excellence des armées françaises.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:40
Biathlon en chars d'assaut en Russie: 13 pays répondent présent

 

MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti


Treize pays dont la Chine et le Koweït ont confirmé leur intention de participer au deuxième championnat de biathlon en chars d'assaut en Russie en juillet-août 2014, a annoncé jeudi à Moscou Iouri Petrov, responsable du ministère russe de la Défense. 

"Nous avons reçu des confirmations de 13 pays souhaitant participer au tournoi "Biathlon en chars 2014". Onze pays comptent utiliser des blindés russes pendant les compétitions. Les équipages de six Etats entendent en outre suivre un cours d'entraînement de six jours à la base de la 4e division blindée", a indiqué le général Petrov.

Les équipages chinois et koweïtien utiliseront les chars de fabrication nationale.

Selon le général, 11 autres pays enverront leurs observateurs au championnat de biathlon en chars.

Le deuxième championnat de biathlon en chars aura lieu du 4 au 16 août. Les compétiteurs et observateurs étrangers arriveront en Russie à partir du 17 juillet.

La compétition de biathlon en chars d'assaut se déroule comme une course de relais en ski. Les chars doivent parcourir une piste de 20 kilomètres parsemée d'obstacles et participer à trois séances de tir - en utilisant un missile, une mitrailleuse antiaérienne et trois obus d'artillerie. A la différence du biathlon classique, les équipages des chars doivent détruire des cibles imitant des chars et des hélicoptères volant à une basse altitude à une distance de 0,9 km à 2,2 km. Chaque cible manquée ajoute 500 mètres supplémentaires à parcourir.

Les premières compétitions internationales du biathlon en chars se sont déroulées en août 2013 à Alabino, dans la région de Moscou.

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