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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Collaboration dans le domaine de la recherche pour le futur sous-marin australien

 

Sydney, Australie, 2 mai 2018 – CP Thales Group

 

La collaboration entre l’Australie et la France dans le domaine des technologies de pointe appliquées aux sonars et à la robotique navale va se renforcer, grâce à l’accord de recherche annoncé aujourd’hui à Sydney, à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Australie. Le protocole d’accord conclu entre l’Université Flinders (Adélaïde, Australie méridionale), l’ENSTA Bretagne (Brest) et Thales est destiné à renforcer et élargir les liens qui existent déjà entre l’Australie et la France dans le domaine de la recherche, afin de contribuer au programme des futur sous-marins australiens.

 

Pour Chris Jenkins, Dicteur général de Thales en Australie, la visite officielle du président français a été l’occasion de souligner la solidité de la relation stratégique qui unit Thales et la France, relation qui s’appuie sur des instruments comme le protocole d’accord de recherche annoncé aujourd’hui.

« Il s’agit d’attirer les meilleurs talents d’Australie comme de France pour travailler sur le futur programme de sous-marin australien et, ce faisant, de doter l’Australie de capacités exceptionnelles. Le protocole d’accord crée un cadre durable pour la collaboration dans le domaine de la robotique navale destinée aux sous-marins et aux sonars de navires de surface. Il permettra, en particulier, une mise en commun des installations d’essais, la création de programmes d’échanges et le développement de projets de recherche conjoints .Il s’appuie sur la relation déjà solide qui unit Thales et l’Université Flinders en Australie, ainsi que l’ENSTA Bretagne et les activités de lutte sous la mer à Brest, France. »

 

Alexis Morel, Vice-Président en charge des activités de lutte sous mer rapporte que les discussions avec l’Université Flinders et l’ENSTA Bretagne ont déjà permis de dégager deux sujets de collaboration scientifique : la conception d’un démonstrateur pour la connexion automatique des liaisons électro-optiques en milieu marin, et le développement d’USV (véhicules autonomes de surface) pour tester les algorithmes d’autonomie sur des essaims de robots en mer.

« Cette collaboration renforcera les capacités de l’Australie, offrira aux étudiants de l’Université Flinders des possibilités de stage en France et contribuera à l’élaboration de solutions de conception pour le futur programme de sous-marins. »

 

Le professeur Colin Stirling, président de l’Université Flinders, se dit ravi de ce partenariat avec les équipes de Thales basées en Australie et en France. « Ce protocole d’accord ouvre des perspectives de collaboration encore plus étroite avec les laboratoires de recherche de Thales. Il fait suite à l’annonce récente selon laquelle l’Université Flinders sera l’un des partenaires académiques de Thales en Australie, dans le cadre du nouveau CRC (Co-operative Research Centre) de défense sur les systèmes autonomes sécurisés. »

 

Le Directeur de l’ENSTA Bretagne, Pascal Pinot, a souligné que ce protocole d’accord serait le point de départ à tout projet de recherche entre l’Université Flinders, Thales et l’ENSTA Bretagne, permettant ainsi de renforcer la coopération entre les ministères de la défense français et australien.

« Le MoU a été préparé dans le but de diriger des travaux d’études à court terme, en particulier dans le domaine de la recherche sous-marine. Il se base sur les compétences des trois partenaires dans le cadre d’une coopération franco-australienne qui se renforce en matière de défense. »

 

A propos de Thales Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 65 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

 

À propos de l’Université Flinders

Jouissant d’une solide réputation pour ses capacités d’innovation scientifique et l’excellence de son enseignement, l’Université Flinders est membre du réseau Innovative Research Universities. À la fois ouverte sur le monde et investie au niveau local, elle emploie quelque 2 700 personnes et compte 25 000 étudiants, dont environ 4 000 étudiants originaires de plus de 100 pays. Ses travaux de recherche ont été en quasi-totalité (90 %) jugés supérieurs ou égaux aux standards mondiaux par Excellence in Research for Australia. Ses points forts sont notamment la défense, l’ingénierie, la science et la technologie moléculaires, l’eau et l’environnement. Son campus d’innovation high-tech abrite le 4.0 Future Factory TMI Hub, ainsi que le Flinders New Venture Institute, l’un des établissements phares de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat.

 

À propos de l’ENSTA Bretagne

La grande école d’ingénieurs pour l’innovation dans le secteur maritime, la défense et les entreprises de haute technologie. Sur son campus brestois, ENSTA Bretagne rassemble une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires. L’établissement public accueille près de 1000 étudiants, de bac+3 à bac+8, dont 110 doctorants et 20% d’étudiants internationaux. ENSTA Bretagne forme des ingénieurs généralistes et des chargés d’expertise, capables d'assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes, de conduire des recherches, de manager des projets technologiques et de créer leur entreprise. Sous tutelle de la Direction générale de l’armement (DGA), ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs pour l’armement (20% des étudiants). En formation d’ingénieurs, masters et mastères spécialisés, ENSTA Bretagne couvre 10 domaines d’expertise phare : Hydrographie & océanographie, Systèmes numériques et sécurité, Robotique, Systèmes d’observation et intelligence artificielle, Systèmes embarqués, Architecture navale et offshore, Energies Marines Renouvelables, Architecture de véhicules / modélisation, Systèmes pyrotechniques, Sciences de l’entreprise.

Les programmes de recherche sont tournés vers les applications industrielles, civiles et militaires, au travers de collaborations étroites avec l’industrie et en qualité d’acteur important de 3 laboratoires nationaux : l’Institut de recherche Dupuy de Lôme (en sciences et technologies de la mécanique et des matériaux), le laboratoire Lab-STICC (en sciences et technologies de l’information, de la communication et de la connaissance), le Centre de recherche sur la formation (en sciences humaines sur les questions de formation et professionnalisation des ingénieurs).

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Australia’s Future Submarine to Benefit from Research Collaboration

 

Sydney, Australia, 2 May 2018 – source Thales Group

 

Deeper collaboration between Australia and France in advanced sonar and naval robotics technology will flow from a research agreement announced in Sydney today during the visit of French President Emmanuel Macron.

 

The Memorandum of Understanding (MOU) between Flinders University in South Australia, ENSTA Bretagne – a leading Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute in Brest, France, and Thales will deepen and extend well established research linkages between Australia and France in order to contribute to the future submarine program in Australia.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said the President’s official visit was an opportunity to highlight the strength of the strategic relationship between Thales and France, a relationship underpinned by linkages like the research MOU announced today. “This is all about attracting the best and brightest in both Australia and France to work on the challenges of the future submarine program, ensuring Australia gets the best capability. The MOU provides a long term framework for collaboration in naval robotics applicable to both submarine and surface ship sonars, including opportunities to share testing facilities, operate exchange programs and facilitate joint research projects. It builds on an already strong relationship between Thales and Flinders University in Australia as well as between ENSTA Bretagne and Thales in Brest, France.

 

Alexis Morel, Vice-President Underwater Systems at Thales, said discussions with Flinders University and ENSTA Bretagne had already identified two topics for research collaboration – one to design a demonstrator for the automatic connection of electro-optical links in a maritime environment and secondly for the development of USV test vehicles suitable to test autonomy algorithms on robotic swarms at sea. “This collaboration will build Australian capability, provide internships for both undergraduate and post-graduate Flinders University students in France and contribute to design solutions for the future submarine program.

 

Flinders University Vice-Chancellor Professor Colin Stirling said the University was delighted to be partnering with Thales teams based in Australia and in France. “This MOU will open up great opportunities for closer collaboration with Thales research laboratories and follows the recent announcement that Flinders University will be one of Thales Australia’s academic partners in the new Defence Co-operative Research Centre (CRC) for Trusted Autonomous Systems.”

 

ENSTA Bretagne Director Pascal Pinot stressed the fact that the MoU was a necessary base to start new Research projects between Flinders University, Thales and ENSTA Bretagne which would in turn reinforce the cooperation between the Defence ministries of the two countries. “The MoU was built in order to lead to tangible Research work between us in the short term particularly in the field of underwater Robotics. It builds on the strength of all three participants in the framework of the increasing bilateral defence cooperation”.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

 

About Flinders University

With a well-earned reputation for innovative research and excellence in teaching and learning, Flinders University is a member of the Innovative Research Universities network. Globally focussed and locally engaged, Flinders has some 2,700 staff and 25,000 students, including some 4,000 international students from more than 100 countries. 90% of Flinders University’s research has been ranked at or above world standard by Excellence in Research for Australia. Research strengths include defence, engineering, molecular science and technology, and water and environment. Our high-tech innovation campus is home to the industry 4.0 Future Factory TMI Hub, and the Flinders New Venture Institute, a leader in entrepreneurship programs.

 

About ENSTA Bretagne

ENSTA Bretagne is a French Multidisciplinary Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute, under tutelage of the Ministry of the Armed Forces. The ENSTA Bretagne campus in Brest has nearly 1000 Students, including 110 PhD Students and 850 MSc Students. ENSTA Bretagne aims to produce Engineers capable of mastering the design of complex, industrial systems in an international environment, required by civil industries and the French Defence Procurement Agency (DGA). 20% of the students are military Engineers with officer status. The excellence of ENSTA Bretagne is appreciable through its privileged links with the most innovative sectors: Maritime, Defense and technological industries with high added value (i.e. Space and Aeronautics, IT, Energy, Automotive). ENSTA Bretagne is renowned for its specialized courses in Maritime Engineering, IT, Mechanics and Project Management, such as: Naval architecture, Robotics, Autonomous Underwater Vehicles, Hydrography (cat. A), Software & Cyber-security, Embedded Systems & AI, Signal Processing, Pyrotechnics, Modeling and related areas.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 12:30
L'Australie et Thales déploient le plus grand système de contrôle du trafic aérien au monde couvrant 11% du globe

 

26.02.2018 Thales

 

L'Australie occupe une position unique à l'échelle mondiale dans le domaine de la gestion du trafic aérien (ATM). Le prestataire de services de navigation aérienne du pays, Airservices Australia, gère le plus grand espace aérien au monde, couvrant plus de 11 % de la surface du globe. Son ambition est d'intégrer dans un système unique la gestion de la totalité du trafic aérien civil et militaire, couvrant une surface de 53 millions de kilomètres carrés, équivalente à la superficie combinée du continent américain et de la Chine.

 

Airservices Australia et les forces de défense australiennes ont annoncé qu’elles avaient choisi de s’appuyer sur Thales pour concrétiser cette ambition en signant le contrat pour la mise en place de OneSKY d’une valeur d’1,2 milliard de dollars australiens (€777m). OneSKY constitue le projet d'intégration des espaces aériens civil et militaire le plus avancé au monde et implique la modernisation de l'espace aérien australien et océanique.

 

OneSKY bénéficiera à la fois aux passagers, aux compagnies aériennes et à l'économie du pays tout en assurant la souveraineté aérienne de l'Australie et la sécurité de ses citoyens. Il représente un élément essentiel de l'infrastructure du pays pour son avenir et pour sa prospérité économique.

 

L'ambition de ce programme est de permettre à l'Australie de gérer en toute sécurité le trafic aérien et de tirer parti de sa croissance rapide attendue au cours des vingt prochaines années, alors même que la gestion de l'espace aérien s’avère de plus en plus complexe. OneSKY s’appuiera sur la solide expérience de Thales dans les systèmes de gestion du trafic aérien, dans l’interopérabilité civil/militaire et sur l'utilisation des technologies numériques, telles que la connectivité, le big data ou l’intelligence artificielle. OneSKY permettra d'améliorer la coordination des vols, de développer l'usage de l'espace aérien en toute sécurité, d'optimiser les flux de circulation aérienne et d'améliorer la phase d'approche des pistes pour les avions. En se fondant sur son expertise en matière de cybersécurité, Thales assurera l'intégrité de la connectivité sur laquelle se base cette interopérabilité.

 

Pour les passagers, ce programme réduira la durée des vols et améliorera leur ponctualité. Pour les compagnies aériennes, OneSKY leur permettra de développer le trafic en maintenant le plus haut niveau de sécurité, tout en de réduisant la consommation de kérosène et les émissions de CO2. L'armée de l'air australienne bénéficiera d'une coordination accrue avec le trafic aérien civil, ce qui l’aidera à mener à bien sa mission de protection de l'Australie et de ses citoyens.

 

Le développement et la livraison de OneSKY mobiliseront plus de 500 spécialistes de Thales hautement qualifiés, dont 450 basés à Melbourne, ainsi que 50 autres postes dans des disciplines similaires en France. En outre, 200 postes supplémentaires interviendront dans la chaîne logistique du programme en Australie. Ce programme s’appuie sur des investissements à long terme réalisés par Thales en Australie, ainsi que sur un transfert de technologie qui s'est soldé par la création à Melbourne d'un centre de R&D de pointe en matière de systèmes ATM

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 08:30
photo Thales

photo Thales

 

26.02.2018 Thales Group

 

Australia occupies a unique global position in the air traffic management (ATM) domain. The country’s Air Navigation Service Provider, Airservices Australia, manages the largest airspace in the world, totaling over 11% of the globe. Their ambition is to ensure the seamless integration of all civil and military air traffic over an area totaling 53 million square kilometers, approximately equal to the combined surface of North America, Central America, South America and China.

 

Airservices Australia and the Australian Defence Force have chosen to rely on Thales to achieve this ambition by signing an AUS $1.2bn (€777m) contract for the delivery and deployment of the OneSKY programme. OneSKY is the world’s most advanced civil military airspace integration project and calls for the modernization of the Australian and associated oceanic airspace.

 

OneSKY’s objective is to bring benefits for passengers, airlines and the economy whilst maintaining Australian air sovereignty and safety to citizens, and is a critical part of the national infrastructure necessary to underpin the future economic prosperity of Australia.

 

The ambition of this programme is to enable Australia to safely manage and benefit from the rapid increase in air travel over the next 20 years at a time when airspace management is becoming significantly more complex. OneSKY will leverage Thales’s proven track record in Air Traffic Management systems, dual civil/military interoperability and use the latest digital technologies in the fields of connectivity, big data and AI to improve flight co-ordination, safely increase the use of airspace, optimise air traffic flow and improve the way planes approach the runway. Drawing on its cybersecurity expertise, Thales will ensure the integrity of the connectivity that will drive this interoperability.

 

For passengers the programme will reduce travel times and delays. For airlines, OneSKY seeks to maintain safety levels at increased volumes to enable them to increase their routes, whilst reducing fuel burn and CO2 emissions. The Australian Air Force will benefit from safer co-ordination with civilian air movements, thus helping them accomplish their mission of protecting Australia and its citizens more efficiently.

 

The development and delivery of OneSKY will support over 500 highly skilled, high-tech jobs, of which 450 are in Melbourne as well as a further 50 jobs in similar disciplines in France. To this approximately 200 more jobs will be supported across the entire supply chain in Australia It builds on the long term investment by Thales and comprehensive technology transfer that has brought world-leading R&D in ATM systems to Melbourne.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer.

Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way.

With 64,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €14.9 billion in 2016

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:35
TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

Se dirige-t-on vers un match franco-japonais dans la compétition ouverte pour le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins ? Selon l’agence Reuters, l’offre présentée par le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) serait aujourd’hui pratiquement écartée pour des raisons qualifiées de techniques. Reuters affirme s’appuyer sur « plusieurs sources » pour affirmer que le groupe français DCNS et son concurrent japonais ont désormais une longueur d'avance sur Thyssenkrupp Marine Systems. TKMS propose une version agrandie de son Type 214, d’un déplacement de 2 000 tonnes, l’Australie souhaitant un bâtiment d’environ 4 000 tonnes. Or, doubler les dimensions d'un bâtiment pose de sérieux problèmes techniques, selon les experts. « La proposition allemande est une version agrandie d'un sous-marin existant, ce qui est techniquement risqué », a déclaré l'un d'eux à Reuters, sous couvert de l'anonymat.

Suite de l’article

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 13:30
Lutte contre Daesh - Réunion des ministres de la Défense

 

15/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le mercredi 20 janvier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, co-présidera, aux côtés d'Ashton Carter, Secrétaire à la Défense américain, une réunion ministérielle restreinte réunissant 7 ministres de la Défense des principaux contributeurs militaires à la coalition ( Allemagne, Australie, France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas), consacrée à la lutte contre Daech.

 

Au cours de cette réunion, les ministres dresseront un bilan des actions de la coalition et discuteront de l'intensification de la campagne contre l'organisation.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:35
photo MoD Australia

photo MoD Australia

 

Dec 21, 2015 ASDNews Source : MoD Australia

 

A RAAF KC-30A Multi-Role Tanker Transport (MRTT) has returned from the United States following the first round of air-to-air refuelling trials with F-16 multi-role fighters.

From December 3-15, the KC-30A conducted seven flights with F-16s from the United States Air Force (USAF), the refuelling being conducted using the tanker’s 18-metre-long advanced refuelling boom system.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:55
Les sénateurs au chevet des opex et du Sahel, mais aussi de la Turquie et de la France en Australie

 

20.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, que préside Jean-Pierre Raffarin, a constitué cinq groupes de travail pour 2016:

 

Le premier groupe de travail dressera un "bilan des opérations extérieures". À l’heure où les forces armées françaises sont engagées sur plusieurs théâtres d’opération particulièrement exigeants, le groupe de travail dressera un bilan de ces engagements, en vue d’en dégager des principes pour guider l’action politique. Il assurera le suivi de la crise au Levant et de la lutte contre Daech (opération Chammal ).
Co-présidents : Jacques Gautier (Hauts-de-Seine, Les Républicains) et Daniel Reiner (Meurthe-et-Moselle, Socialiste et Républicain) ; sont également membres de ce groupe : Jean-Marie Bockel (Haut-Rhin, UDI-UC), Jeanny Lorgeoux (Loir-et-Cher, Socialiste et Républicain), Cédric Perrin (Territoire de Belfort, Les Républicains) et Gilbert Roger (Seine-Saint-Denis, Socialiste et Républicain).

 

- "Quelle approche globale au Sahel ?". Ce rapport évaluera, à partir de l’exemple du Mali, l’efficacité de l’aide au développement apportée au Sahel pour stabiliser dans le long terme une région fragilisée par la pauvreté, le terrorisme et les trafics.
Co-présidents : Henri de Raincourt (Yonne, Les Républicains) et Hélène Conway-Mouret (Français établis hors de France, Socialiste et Républicain).

 

- "La Turquie, puissance émergente, pivot géopolitique". La Turquie, qui préside actuellement le G20, est aussi au carrefour de graves crises régionales. Le rapport étudiera également l’évolution politique et la question de l’ancrage à l’Europe de cet État pivot.
Co-présidents : Claude Malhuret (Allier, Les Républicains) et Claude Haut (Vaucluse, Socialiste et Républicain) ;

 

- "Australie : Quelle place pour la France dans le "Nouveau monde" ? ". Dans une région tout autant marquée par l’émergence chinoise face à la traditionnelle présence américaine, que par une vive croissance économique, le rapport se penchera sur la place de la France dans la région Pacifique.
Co-présidents : Christian Cambon (Val de Marne, Les Républicains) et Marie-Françoise Pérol-Dumont (Vienne, Socialiste et Républicain) ;

 

La commission a également constitué un Groupe de travail sur la crise des réfugiés pour en analyser les causes profondes, en lien avec les crises qui secouent les pays-source. Co-présidents : Gaétan Gorce (Nièvre, Socialiste et Républicain), Jacques Legendre (Nord, Les Républicains).

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Australie: les grandes manoeuvres se poursuivent autour du contrat pour 12 sous-marins

 

08.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Australie vient d'entrer dans une nouvelle étape de la saga "Sea 1000". Depuis le 30 novembre, la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, étudie les trois propositions de partenariat stratégique déposées par le français DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le gouvernement japonais.

Il s'agit de construire et entretenir de huit à douze sous-marins océaniques (le nombre sera, peut-être, décidé lors de la rédaction du prochain White Paper on Defence) durant trente-cinq ans et d'ainsi remplacer les sous-marins de la classe Collins Class fonctionnant au diesel et à l'électricité.

Le processus d'appel d'offres a été (et est toujours) politiquement sensible, Canberra souhaitant maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne, alors qu'il existe des craintes sur l'avenir de l'industrie nationale de construction navale. D'où la mise en place d'un site web dédié: australianmadedefence.com.au.

Une décision est attendue pour le début du second trimestre de 2016, avant les élections législatives, qui doivent se tenir entre le 6 août 2016 et le 14 janvier 2017.

Par ailleurs, la compétition se déroule sous l’œil avide des Américains, Lockheed Martin ou Raytheon devant fournir les systèmes de combat. Lockheed Martin (qui travaille avec Saab Australia et Thales ANZ) a d'ailleurs déjà ouvert, le 27 novembre, un laboratoire hi-tech pour accompagner le projet. Lire ici.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Lockheed Martin Selected to Help Australia’s Future Pilots Take Flight

 

Canberra, Australia, Dec. 9, 2015 Lockheed Martin

 

Lockheed Martin, Pilatus Aircraft and Hawker Pacific Contracted to Deliver AIR 5428 Pilot Training System

 

The Australian Department of Defence has awarded the AIR 5428 Pilot Training System contract to Lockheed Martin-led Team 21 to train the next generation of Australian Defence Force pilots.

The initial seven year program is valued at AU$1.2 billion. Performance-based options for up to 25 years will provide the opportunity to extend the length and increase the value of the total contract. Lockheed Martin will lead the delivery of an integrated solution tailored for all future pilots for the Royal Australian Air Force, Royal Australian Navy and the Australian Army.

“We are honoured to partner with Australia to deliver a comprehensive training solution that is customised for their needs and focused on fifth-generation mission readiness,” said Jon Rambeau, vice president and general manager for Lockheed Martin Training and Logistics Solutions. “Our proven, innovative training system will help the Australian Defence Force meet the challenge of preparing pilots to perform in today’s complex global environment.”

As prime contractor, Lockheed Martin will provide overall project management for the pilot training system and deliver a family of integrated ground-based training technologies.

“Our approach will be tailored to the particular needs of Australia’s future defence requirements and will leverage proven turn-key training capabilities from Lockheed Martin, as well as those of our partners – Pilatus Aircraft and Hawker Pacific,“ said Raydon Gates, Chief Executive, Lockheed Martin Australia and New Zealand.

Pilatus Aircraft will provide PC-21 turboprop training aircraft and through-life engineering and airworthiness support. Hawker Pacific will provide maintenance services and fleet support and leverage its established supply chain in Australia.

With this selection, Australia joins Singapore in employing Lockheed Martin-led integrated turn-key training solutions. As a performance-based system, turn-key training provides increased pilot competency, shorter training times and lower training cost. Team 21 is in the ninth year of a 20-year performance-based flight training contract to provide the Basic Wings Course to the Republic of Singapore Air Force, at Royal Australian Air Force Base Pearce in Western Australia.

For additional information, visit our website: www.lockheedmartin.com.au/readiness

 

About Lockheed Martin

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that - with the addition of Sikorsky - employs approximately 126,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services.

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

24/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 novembre 2015, à la veille de son arrivée au Vietnam, la frégate de surveillance Vendémiaire avait rendez-vous avec la Royal Australian Navy en mer de Chine pour conduire un PASSEX (entraînement conjoint) avec les deux frégates HMAS Stuart et HMAS Arunta et le pétrolier ravitailleur HMAS Sirius.

 

Le PASSEX a débuté par un exercice d’évolutions tactiques (EVOLEX) combiné à des manœuvres d’aviation, auquel ont participé les frégates australiennes HMAS Stuart et HMAS Arunta. Il s’est poursuivi par des tirs 100 mm et petits calibres sur une cible flottante. Puis, le HMAS Stuart et le Vendémiaire se sont présentés chacun sur un bord du HMAS Sirius pour un ravitaillement à la mer double, commencé de jour et achevé la nuit. Les quatre bâtiments ont ensuite navigué toute la nuit ensemble, ce qui fut l’occasion de mener à nouveau des EVOLEX.

 

À l’issue du PASSEX, le Vendémiaire a poursuivi sa patrouille en direction de Da Nang au Vietnam, pour une escale de cinq jours, du 4 au 8 novembre 2015. Au programme : cérémonie au cimetière militaire franco-espagnol et séminaire consacré à l’action de l’État en mer.

 

Au terme de cette relâche opérationnelle, le Vendémiaire a appareillé avec à son bord, un officier vietnamien présent pour la patrouille suivante. Celle-ci a débuté par un PASSEX mené avec le patrouilleur 275 de la marine vietnamienne. Une heure après son appareillage, la frégate française a rejoint le patrouilleur vietnamien pour réaliser une série d’EVOLEX. L’Alouette III du Vendémiaire a ensuite décollé pour larguer un mannequin dédié aux exercices « homme à la mer », sur l’avant de la force, signal de départ d’un exercice « Search and Rescue ».

 

Ces échanges à la mer entre marines française et vietnamienne ont permis de partager et de nourrir leurs méthodes de travail respectives. Après un dernier salut, les deux bâtiments se sont séparés, le Vendémiaire reprenant sa patrouille en mer de Chine méridionale.

 

Sous commandement de l’Amiral commandant la zone de responsabilité Asie-Pacifique (ALPACI), le déploiement de la frégate Vendémiaire s’inscrit dans le cadre de la mission de présence des Forces armées françaises dans la zone Asie-Pacifique. L’ALPACI se coordonne avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) pour entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du théâtre Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un Groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 20:35
Weapons: Snipers Break Another Distance Record

 

November 11, 2015: Strategy Page

 

Note RP Defense: "visiblement" nos amis américains ne lisent pas le français.

 

The distance record for sniper kills has been broken again [in 2012 !!], this time by two Australian snipers in Afghanistan using M82A1 12.7mm (.50 caliber) rifles. In a coordinated shot at a Taliban leader 2,800 meters away the two snipers fired simultaneously and six seconds later the Taliban chieftain fell dead. It will never be known which of the two shots got him. The victim would not have heard the shot, the rifles were so far away and the bullet was travelling faster than the speed of sound. About two seconds later anyone with the dead Taliban man would have heard the two shots, but faintly as the shooters were nearly three kilometers (two miles) away.

 

The previous record shot was made in November 2009 by a British sniper (corporal Craig Harrison) who killed two Taliban in Afghanistan, at a range of 2,620 meters (8,596 feet). He did this with a L115A3 rifle firing the 8.6mm Lapua Magnum round. Before that the record was held by a Canadian soldier, corporal Rob Furlong, who dropped an al Qaeda gunman at 2,573 meters (7,972 feet) in 2002, also in Afghanistan with a 12.7mm rifle. These weapons are good at 2,000 meters or more, but weigh twice as much as the 6.8 kg (15 pound) 8.6mm rifles.

 

In 2007 the British Army began replacing most of its 3,000 7.62mm L96A1 sniper rifles with one modified to use the .338 (8.6mm) Lapua Magnum caliber round. This Accuracy International "Super Magnum" rifle is basically a L96A1 "Arctic Warfare" rifle modified to handle the larger, 8.6mm Lapua Magnum round. The L115A1 weighed 6.8 kg (without a scope), was 1.27 meters (fifty inches) long and had a 686mm (27 inch) barrel and a five round magazine.

 

Snipers in Iraq, and especially Afghanistan, had been calling for a smaller long range round because they found the 12.7mm weapons too heavy. The .338 (8.6mm) Lapua Magnum round has an effective range (about 1,500 meters) about 50 percent greater than the 7.62mm standard NATO round. Like most long range rounds, if the weather (clear) and winds (calm) are right, you can hit targets farther away. Those were the conditions Harrison encountered when he took his three shots (the third one hit the machine-gun the two Taliban were using.)

 

The 8.6mm round entered use in the early 1990s, and became increasingly popular with police and military snipers. Dutch snipers have also used this round in Afghanistan with much success, and have a decade of experience with these larger caliber rifles. Recognizing the popularity of the 8.6mm round, Barrett, the pioneer in 12.7mm sniper rifles, came out with a 7 kg (15.5 pound) version of its rifle, chambered for the 8.6mm.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:35
HMAS Stuart sailors stand at ease on the forecastle as they and HMAS Arunta prepare to come alongside in Zhanjiang, China

HMAS Stuart sailors stand at ease on the forecastle as they and HMAS Arunta prepare to come alongside in Zhanjiang, China

 

4 novembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Plusieurs bâtiments de la marine australiennes, les HMAS Arunta, Stuart et Sirius, ont rencontré en mer de Chine de Sud la frégate française Vendémiaire.

 

Les bâtiments s’étaient donnés rendez-vous le 3 novembre dans les eaux internationales au large du Vietnam.

 

Cette rencontre constituait une occasion pour les marines australienne et française de s’entraîner ensemble et d’améliorer le niveau d’interopérabilité et la connaissance de la situation maritime dans la région.

 

Les 4 bâtiments ont effectué une série d’exercices de routine : manœuvre, opérations de vol en hélicoptère, ravitaillement à la mer avec le Sirius et exercice de tir réel avec des armes de petit calibre sur une cible statique.

 

Le Vendémiaire devrait faire escale à Sydney en décembre. Il vient d’effectuer une escale en Chine, à Zhanjiang du 27 au 30 octobre.

 

Le chef d’état-major de la marine australienne, le vice-amiral David Johnston, a déclaré : « La conduite de ces exercices est une part importante de la construction de bonnes relations. Le Vendémiaire est bien connu dans notre région, l’occasion de s’entraîner avec lui est toujours bénéfique. »

 

Référence : MarineLink (Etats-Unis)

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 17:35
photo USAF

photo USAF

 

07 November, 2015 by James Drew - FG

 

Dubai   - Australia still hopes to acquire an armed, long-range unmanned air vehicle in a similar class to the General Atomics Aeronautical Systems MQ-9 Reaper, but moving forward with a “recommended project” depends on the outcome of a pending force structure review.

 

That review, the Defence White Paper, takes into consideration the Royal Australian Air Force’s (RAAF) request for a medium-altitude, long-endurance (MALE) UAV, but is awaiting examination and release by the country’s new prime minister Malcolm Turnbull.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:35
C-17A Globemaster - photo Australia MoD

C-17A Globemaster - photo Australia MoD

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : MoD Australia

 

The Royal Australian Air Force has officially welcomed its newest aircraft into service at RAAF Base Amberley today. The acquisition of two additional Boeing C-17A Globemaster III aircraft, and associated equipment and facilities, is a $1 billion investment in Australia’s ability to provide vital heavy airlift to a range of global military operations.”With extraordinary lift and range, the C-17A Globemaster is an integral part of the Australian Defence Force’s airlift capability. It allows Australia to rapidly deploy troops, combat equipment, tanks, helicopters and humanitarian resources worldwide,” Minister Brough said.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:20
photo UK Gov

photo UK Gov

 

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Depuis deux mois, un officier supérieur britannique, l'Air Vice Marshal Sean Corbett, officie au sein de la DIA (Defense Intelligence Agency) en tant que "deputy director for Commonwealth Integration".

A lui de seconder le lieutenant general Vincent Stewart sur les questions de renseignements concernant les "Five Eyes" (USA, GB, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande). Mais selon certaines sources US, ce poste est celui d'un "senior liaison officer")

Quoi qu'il en soit, c'est la première fois qu'un poste de ce niveau est confié à un ressortissant étranger.

Je rappelle le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Norvège font eux partie des "Nine Eyes".

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:30
RAAF KC-30A Refuels E-7A Wedgetail Above Iraq

 

October 28, 2015 By Australian Department of Defence - defencetalk.com

 

A Royal Australian Air Force KC-30A Multi-Role Tanker Transport aircraft has used its air‑to‑air refueling boom for the first time on operations while refueling a RAAF E-7A Wedgetail last week during a Coalition mission above Iraq. The air-to-air boom refuelling process involved two large aircraft, military versions of the Airbus A330 and Boeing 737-700, approaching within metres of each other while in flight and transferring fuel via a maneuverable pipe, known as a boom, which extends back from the rear of the KC-30A. This type of refuelling involves use of the AAR boom at the rear of the aircraft, rather than the wingtip AAR drogues used to refuel smaller aircraft equipped with an AAR probe. Commander of the Australian Air Task Group, Air Commodore Stuart Bellingham, said establishing and proving the operational boom refueling capability was yet another in a long list of accomplishments by the Australian Defence Force team in the Middle East.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:35
Austal has launched a high speed support ship it is building for Oman. Austal photo.

Austal has launched a high speed support ship it is building for Oman. Austal photo.

 

Oct. 26, 2015 By Richard Tomkins (UPI)

 

HENDERSON, Australia-- Austal, the Australian shipbuilder, has launched a high speed support vessel being built and outfitted for the Royal Navy of Oman. The vessel is 236.2 feet in length and was launched Saturday from the company's facility in Henderson, South Australia, after 13 months of construction work. The future RNOV Al Mubshir will complete final fitting before sea trials. It will be delivered next year.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:35
FANC : Participation à l’exercice Equateur 2015

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 septembre au 7 octobre 2015, l’état-major interarmées des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a organisé à Nouméa l’exercice Equateur 2015. Il s’agit d’un exercice d’état-major (Command Post Exercice) réalisé tous les 2 ans et alliant plusieurs pays partenaires de la région. L’objectif est d’optimiser l’interopérabilité des chaînes de commandement des pays participants dans la perspective de l’exercice Croix du Sud dont la prochaine édition aura lieu en 2016 et qui s’accompagnera d’un important déploiement de forces interalliées. 80 personnes  issues de 13 Nations différentes y ont participé.

 

Cette édition était fondée sur un scénario de catastrophe naturelle majeure dans un pays du Pacifique Sud nécessitant l’intervention d’une force interalliée mandatée par l’ONU. L’objectif, pour les FANC, était de déployer le PC opératif de la force chargé de planifier et de conduire les deux volets de l’opération consistant à sécuriser l’envoi d’une aide humanitaire et procéder à une évacuation de ressortissants. Un scénario bien réel, puisque les FANC sont intervenues après le passage en mars dernier du cyclone Pam au Vanuatu, où vivent 2000 ressortissants français. Il s’agissait pour l’ensemble des participants à l’exercice, de valider l’interopérabilité des moyens et du commandement selon des procédures communes, en vue de leur application sur le terrain lors du prochain exercice majeur Croix du Sud en novembre 2016.

Suite de l’article

 

FANC : Participation à l’exercice Equateur 2015
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:35
photo FANC - Forces Armées de Nouvelle-Calédonie

photo FANC - Forces Armées de Nouvelle-Calédonie

13.10.2015 by FANC

Du 5 au 24 août 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérale entre l’Australian Defence Force et les Forces Armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), un détachement du RIMaP-NC a été accueilli au sein de l’Australian Army dans le cadre des échanges annuels de section dénommé Villers-Bretonneux.

Reportage photos

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:35
Fiery Cross Reef

Fiery Cross Reef

13/10/2015  lecourrier.vn

 

Les États-Unis ont briefé leurs alliés en Asie sur les plans de conduire des patrouilles navales "liberté de navigation" près des îles artificielles construites par la Chine dans la Mer Orientale, ont dévoilé des officiels américains cités par le New York Times paru le 12 octobre.


Les patrouilles, qui se dérouleraient dans les limites des 12 milles marins d’au moins l’une des îles artificielles construites illégalement par la Chine sur des récifs dans l’archipel  de Truong Sa (Spratleys).

Elles sont destinées à remettre en cause les efforts de la Chine pour revendiquer la quasi-totalité de cette mer, carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial et réserve potentielle de pétrole, de gaz et d’importantes ressources halieutiques.

L’assistant du secrétaire américain à la Défense pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, David Shear, a dit devant le Congrès que les États-Unis se sont abstenus de s’en approcher de si près les îles occupées par la Chine.

En mai, un avion de surveillance militaire P-8A Poseidon, avec à son bord un reporter de la CNN, avait survolé près de trois des cinq îles artificielles illégalement construites par la Chine en Mer Orientale sans entrer dans les limites des 12 milles marins, que déjà des opérateurs radio de la marine chinoise l’avaient adressé huit avertissements pour quitter les lieux.

Des fonctionnaires aux Philippines ont déclaré qu’ils avaient été informés ces derniers jours de ces patrouilles, et le sénateur Antonio F. Trillanes IV, président du Comité national de défense et de sécurité a indiqué lundi 12 octobre saluer cette décision.

Le secrétaire américain de la Défense, Ashton B. Carter, et le secrétaire d’État américain John Kerry, devraient discuter des patrouilles avec leurs homologues australiens lundi et mardi à Boston. Le commandant de la Flotte américaine du Pacifique, l’admiral Harry B. Harris Jr, devrait les rejoindre.

 

>>Expos de photos sur les constructions illégales de la Chine en Mer Orientale

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:35
Think Tank: ANZACs under armour - the future Australian IFV


09.10.2015 by Mitchell Yates - Pacific Sentinel
 

There’s been a lengthy and lively debate on The Strategist lately regarding the future of Australia’s surface combatants, specifically the SEA 5000 future frigate. Attracting little attention on the other hand was last months’ closure of the RFT deadline for LAND 400 Phase 2—the LAND 400 phase that will provide the Army with its future Combat Reconnaissance Vehicle (CRV) capability. Given that this programme will completely redefine and reshape the Army’s ground combat capabilities, it needs greater attention.

 

The nature of the LAND 400 project is well known; about six months back The Strategist played host to a debate on this particular topic. But now that the Phase 2 process is well underway, it’s time to re-examine the possibilities for Phase 3. Army’s legacy fleet of M113 APCs, by the time of their complete replacement in 2030, will be almost 70 years old. The M113, which Tom Clancy once called an ‘old aluminium box’, isn’t survivable on a modern battlefield. Army’s ASLAVs wouldn’t fare much better—although acquired from the mid-1990s onwards, their original design (based on the Swiss MOWAG Piranha) dates from the 1970s.

 

With the closing of the RFT for Phase 2, a replacement is in sight. Unfortunately for the Army, there will be a significant wait until its obsolete M113s can be replaced. LAND 400 Phase 3, which will replace the M113s with an infantry fighting vehicle (IFV), will only be confirmed in the 2015 Defence White Paper, due to be released sometime later this year.

 

In the meantime, some serious thought within and outside Defence, as to what shape the Phase 3 vehicle can and should take, needs to take place. Given a tightening fiscal situation and the escalating cost of modern military hardware, Army is most likely to acquire an existing Military Off The Shelf (MOTS) platform to fulfil the requirements of LAND 400 Phase 3.

 

The Australian Army’s most recent combat experience has been in low-intensity warfare environments, but the service needs to be adaptable and agile enough to defeat opponents with both symmetrical and asymmetrical capabilities (such as Daesh/ISIS/ISIL/IS). The future IFV must be readily deployable and mustn’t tax existing logistical capabilities and infrastructure. And, acknowledging the likelihood of future ground combat occurring in urbanised areas and against opponents armed with modern, man portable anti-tank missiles and increasingly sophisticated area-denial weapons, the future IFV must provide the Australian infantryman with a combination of armour, firepower and mobility.

 

The contender which emerges victorious from Phase 2 could have a strong influence on the capability demanded by Phase 3. Most Phase 2 contenders—General Dynamics’ Stryker and Piranha, BAE’s RG-41 and Patria, Rheinmetall’s Boxer and ST/Elbit System’s TERREX2 (Nexter chose to withdraw its combat proven VBCI)—are 8×8 armoured fighting vehicles in the 20-30 tonne range with an autocannon or remotely operated machinegun as main armament and a carrying capacity of 8-10 fully equipped infantrymen. All could readily fulfil, or be adapted to fulfil, the Phase 3 requirement. But are these the only possibilities?

 

Beyond the wheeled platforms, BAE’s CV-90 is a strong tracked option. It’s a relatively newer platform, unlike the 30 year old Bradley, it’s well armed and protected, and can carry eight mounted infantry. What’s more, it’s been combat proven in Afghanistan with the Swedish, Danish and Norwegian armies. Krauss-Maffei Wegmann and Rheinmetall’s joint venture, the Puma, is heavier (topping out at 47 tonnes with bolt-on armour) and remains untested in combat, but is a much newer system and its modular design allows for future-proofing; German staff officers have even hypothesised that fitting the Puma with a larger calibre gun could convert the IFV into medium tanks. The Puma’s cost (estimated by a US think tank to be around US$7 million per vehicle) and its lower carrying capacity (six infantry) however would mitigate against it.

 

Thinking outside the box, what about the Israeli designed Namer (Leopard) armoured personnel carrier? Sure, it’s heavy—60 tonnes heavy to be precise—but its armour protection is comparable to that of an MBT, it has the off-road mobility to keep pace with MBTs on the move, it can carry a full rifle section under armour and an IFV variant s reportedly in development.

 

The downside is that its weight means that it can’t be airlifted in significant numbers (or by a C-130) and its use will be restricted in regions where the infrastructure can’t support it. But, as Bruce Cameron pointed out, ‘AFV survivability is the factor which will win battles and save lives’. And the Namer has proven to be very survivable—the Israel Defense Forces (IDF) consider it to be the best protected armoured fighting vehicle available, especially when equipped with an active protection system like Trophy. However, aside from a report that Israel offered the Namer to Columbia, there’s no confirmed evidence that it’s currently available for export. It is worth considering however.

 

The eagerly awaited 2015 Defence White Paper will shed additional light on LAND 400 Phase 3. Until then the possibilities for Australia’s future infantry fighting vehicle need to be strenuously examined and discussed.

 
Mitchell Yates is a post-graduate research student at the University of Western Sydney.
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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:35
Sous-marins : le Japon se lance aussi dans la compétition du siècle

L'appel d'offres porte sur le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins et pourrait concerner jusqu'à 12 sous-marins de plus de 4.000 tonnes. (photo RAN)

 

06/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec agence)

 

D'abord réticents, les Japonais se disent capable de fabriquer entièrement les sous-marins Soryu en Australie. Ils se posent comme des concurrents sérieux face à DCNS et à l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems.

 

Le consortium japonais en lice pour un contrat de défense de 35 milliards de dollars (31 milliards d'euros) en vue de la livraison de sous-marins à l'Australie s'est dit certain mardi de pouvoir construire entièrement des submersibles sur place si le gouvernement australien en fait la demande. Ce qui est pourtant le cas, Canberra demandant entre autre des propositions avec une industrialisation sur place. Le consortium, composé de l'État, de Mitsubishi Heavy Industries et de Kawasaki Heavy Industries propose à la marine australienne le sous-marins de type Soryu, long de 84 mètres et déplaçant 4.200 tonnes en plongée.

Alors que la question des emplois industriels est un sujet politique sensible en Australie, le consortium japonais s'était jusqu'à présent montré réticent à prendre un tel engagement, contrairement à ses concurrents européens, DCNS et l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). L'appel d'offres porte sur le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins et pourrait concerner jusqu'à 12 sous-marins de plus de 4.000 tonnes. La décision de Canberra est attendue à l'horizon de la fin du premier trimestre 2016.

"Je pense que nous sommes très confiants dans notre capacité à construire des bateaux en Australie dès le départ", a déclaré un porte-parole du ministère japonais de la Défense, Masaki Ishikawa, en marge d'un déplacement dans une exposition navale à Sydney.

 

Le mea culpa des Japonais

Masaki Ishikawa s'est dit persuadé que la solution hybride prônée par son gouvernement, consistant à construire une partie des sous-marins au Japon et l'autre en Australie, serait la moins chère pour le contribuable australien. Le Japon a paru dans un premier temps disposer d'une longueur d'avance sur ses concurrents européens pour ce contrat, l'un des plus importants en valeur actuellement dans le monde en matière de défense, en raison de la relation personnelle privilégiée nouée entre le Premier ministre japonais Shinzo Abe et celui qui était alors son homologue australien, Tony Abbott.

L'éviction de ce dernier par Malcom Turnbull pourrait toutefois avoir changé la donne, d'autant que le consortium japonais semble avoir multiplié les maladresses ces derniers temps. Masaki Ishikawa a reconnu mardi que le consortium japonais avait certainement été déficient en matière de relations publiques. "Nous comprenons la nécessité de nous adresser davantage aux responsables politiques, aux médias et à l'opinion publique", a-t-il assuré.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:35
Giraffe AMB photo Saab

Giraffe AMB photo Saab

 

01 October 2015 Saab Press release

 

Defence and security company Saab has signed a contract to supply the Australian Defence Force with Counter-Rocket, Artillery and Mortar System (C-RAM) support with a contract value of approximately $AUD 26.4m (approximately SEK 168 million). The initial contract period includes the establishment period and three years of support services thereafter, with options of up to five 12-month extensions, that could take the contract period up to July 2024.

 

C-RAM is an essential capability to protect friendly forces from hostile fire. C-RAM sensors provide detection and warning against small, mobile and hard-to-find threats such as rocket and mortar fire. The C-RAM capability components to be supported under this contact are Giraffe Agile Multi-Beam (AMB) radar, Giraffe Training Simulator and a Lightweight-Counter Mortar Radar. The contract follows the 2010 procurement of Saab’s Giraffe AMB and Giraffe Training System Mission Systems to support Australian troops during Operation ‘Slipper’ in Afghanistan.

 

“The Giraffe AMB radar maintained an operational availability of 98.5 per cent in Afghanistan and was the first layer of defence against insurgent rocket attacks for the Australian led coalition base at Tarin Kot,” says Dean Rosenfield, Managing Director of Saab Australia.

 

“This contract is a boost to local industry with additional positions through the period of the contract to manage the Australian sub-supplier network and deep maintenance services from our headquarters in Adelaide”, says Rosenfield.

 

Adelaide-based, Saab Australia will lead an In-Service Support team which includes Saab in Gothenburg, Sweden and SRCTec, LLC in Syracuse,USA.

 

“Saab’s global radar operations are now growing in Australia. Our Australian staff has the full backing of Saab in Sweden in our proven through-life support of the Giraffe AMB. It is a solution shared by many Giraffe AMB customers and includes global logistics and supply, comprehensive training, maintenance and engineering. This contract also proves that Saab has the competence to be able to support radar systems from other OEMs”, says Anders Linder, Head of Saab business unit Surface Radar Solutions.

 

SRCTec has been sub-contracted to provide through-life support to the AN/TPQ-49 Lightweight-Counter Mortar Radar. Saab Australia will manage the support program, including the establishment and delivery of support services and support to the introduction-into-service requirements, associated with the three C-RAM capability components.

 

The C-RAM capability is intended to be absorbed into the wider Australian Defence Force ground based air and missile defence capability.

 

Headquartered in Adelaide, Saab Australia is a wholly owned subsidiary of Saab AB, providing defence, security and traffic management solutions. With over 300 experienced staff across Australia and New Zealand, and a reputation for achieving complex systems integration projects on time, Saab Australia has proven its capabilities over more than 26 years.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:35
Défense : Thales gagne un très gros contrat en Australie

Thales va livrer à la Force de défense australienne 1.100 véhicules tactique 4/4 Hawkei et plus de 1.000 remorques. (Crédits : Thales Australia)

 

05/10/2015 Par Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Thales décroche un contrat de 820 millions d'euros en Australie. Il va équiper la Force de défense australienne d'un véhicule tactique 4/4, le Hawkei.

 

Thales a signé en Australie un contrat de 1,3 milliard de dollars australiens (soit environ 820 millions d'euros) dans le cadre du programme "Land 121". Le groupe va fournir à la Force de défense australienne (ADF) un véhicule tactique léger 4x4 le Hawkei (7 tonnes). Les premières livraisons des 1.100 véhicules et plus de 1.000 remorques, sont attendues à la fin de 2017. A 09h05, l'action Thales gagnait 2,68% à 64,30 euros.

La phase de production, d'une durée de trois ans et demi, doit commencer mi-2017. Le Hawkei, qui doit son nom au serpent éponyme l'un des plus venimeux au monde, a été développé en partenariat avec Boeing Defence Australia, PAC Group et le groupe israélien Plasan, principal fournisseur de solutions de protection. Selon le quotidien "The Australian", le Hawkei de Thales était notamment en concurrence avec le Force Protection conçu par le groupe américain General Dynamics.

"Le Hawkei est un véhicule qui offre de multiples capacités et qui va servir l'Australie pour de nombreuses années, a expliqué le PDG de Thales, Patrice Caine dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi.

 

Une aubaine pour l'économie australienne

La commande a été diminuée à 1.100 Hawkei. Initialement l'appel d'offre avait fixé une cible de 1.300 exemplaires afin de remplacer la flotte de Land Rover, qui équipe actuellement les forces terrestres australiennes. Le Premier ministre australien, Michael Turnbull, a expliqué lors d'une conférence de presse que ce contrat allait bénéficier à l'économie locale au moment où l'Australie cherche de nouveaux moteurs de croissance après la fin du boom minier.

La commande va permettre la création de 170 emplois directs et de 60 emplois indirects. Le Hawkei est fabriqué par Thales Australia à Bendigo dans l'état de Victoria. Depuis 2004, Thales fabrique en Australie les blindés Bushmaster destinés à l'armée australienne comme à l'exportation. Ce véhicule, déployé en Irak et en Afghanistan, a été vendu dans plusieurs pays, parmi lesquels le Japon et les Pays-Bas.

 

Sur les traces du Bushmaster

Ce sera, selon Thales, "le véhicule le plus récent de la la flotte de véhicules protégés dont dispose l'ADF". Pouvant embarquer six combattants, le Hawkei qui est également proposé à la Pologne, "roule dans les traces du Bushmaster, un plus gros véhicule". Les soldats en opération vont bénéficier de la protection et de la mobilité accrues que leur assure ce puissant véhicule pouvant être adapté à différentes missions, selon Thales. Conçu pour un déploiement aéromobile rapide, le Hawkei permet d'exécuter plusieurs missions grâce à ces différentes versions : commandement, reconnaissance, liaison et transport.

En 2013, Thales avait livré six véhicules Hawkei au ministère australien de la Défense, dans le cadre du deuxième volet du programme Land 121 Phase 4, au titre de l'option Manufactured and Supported in Australia. Comprenant deux variantes de commandement, deux transporteurs et deux unités de reconnaissance, auxquelles s'ajoutait une remorque, ces véhicules ont fait l'objet d'un vaste programme d'essais sur une distance totale de 130.000 km. Il s'agira du seul véhicule de l'armée de terre australienne susceptible d'être transporté par hélicoptère, selon un communiqué de Michael Turnbull, qui a récemment pris les commandes du gouvernement à la faveur d'un putsch au sommet du parti conservateur au pouvoir.

 

L'Australie modernise son armée

Membre de la coalition emmenée par les Etats-Unis qui mène des frappes aériennes en Syrie et en Irak contre des cibles de l'organisation Etat islamique, l'Australie s'est engagée depuis plusieurs mois dans la modernisation de ses forces armées. Toutefois Michael Turnbull a expliqué que le contrat signé avec Thales ne signifiait pas que son pays veuille s'impliquer davantage dans les conflits mondiaux. "Ce n'est pas le signal que je veux envoyer", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

Outre les véhicules blindés Hawkei, le gouvernement australien veut renouveler sa flotte de sous-marins, un méga-contrat à 31 milliards d'euros pour lequel le groupe naval DCNS accompagné de ses sous-traitants, dont Thales, est sur les rangs. L'année dernière, le gouvernement avait renforcé l'armée de l'air avec l'achat pour 12,4 milliards de dollars de 58 avions de chasse américains F-35 Joint Strike Fighters.

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