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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

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14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La Centrafrique est toujours tendue vers la préparation du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique.

 

Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu à Kaga Bandoro, accompagné de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble éleveurs et agriculteurs, a vocation à rétablir le dialogue entre ces deux communautés, pour l’une sédentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le même jour, l’office de réglementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles (ORCCPA), organisme de l’Etat chargé des taxations sur les produits agricoles, s’est installé à Bambari, où il s’attachera à réorganiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyé les forces de sécurité intérieures dans une opération visant à accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Armée de Terre

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:55
Le numéro d'avril d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


 08/04/2015  La Rédaction de Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ouvre le numéro d’avril 2015 d’Armées d’Aujourd’hui  avec  les grandes échéances  du ministère pour l’année : actualisation de la loi de programmation militaire, prolongation jusqu’à l’été au minimum du dispositif de protection du territoire national avec l’opération Sentinelle,  projet de loi sur le renseignement, expérimentation en métropole du service militaire adapté tel qu’il existe en outre-mer, inauguration du nouveau siège du ministère, Hexagone Balard, en octobre et enfin présentation du futur système de paie en décembre. Autant de rendez-vous à honorer.

Opérations extérieures, opérations intérieures, les forces françaises sont engagées sur tous les fronts. Focus sur Sentinelle,  Chammal, Sangaris, ou encore Titan.

 

Prenez le large en suivant pendant dix jours la centaine d’officiers-élèves  embarqués pour cinq mois sur la Jeanne d’Arc afin de découvrir la vie de marin et parfaire leur formation au cours d’exercices qui les mèneront jusqu’en mer de Chine.

Le dossier vous emmène dans le quinzième arrondissement de Paris, où le projet d’unification du ministère prend corps. Il vous permet de découvrir comment l’Hexagone Balard a pris forme, les équipements et les prestations qu’il offre aux 9 300 civils et militaires qui y travailleront, les qualités écologiques du bâtiment principal ou encore comment les commerçants se sont préparés à l‘arrivée de leurs nouveaux voisins.

La rubrique Détour , nous propose de découvrir les images du génocide filmées par les opérateurs militaires soviétiques avec  l’exposition « Filmer la guerre : les soviétiques face à la Shoah », de rencontrer le général François Meyer qui à l’indépendance de l’Algérie, sauvent 350 harkis, enfin d’apprendre que quatorze millions d’animaux ont été mobilisés dès août 1914 pour combattre aux côtés des hommes, au service de la France.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
photo Sangaris

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation est principalement tournée vers la préparation du forum de Bangui, qui marquera l’entrée du pays dans un temps politique.

 

Le 4 avril, le commandant de la force Sangaris s’est rendu à Bria auprès des autorités militaires et civiles locales, où il a pu observer une situation calme et des actions de développement en cours de réalisation, appuyées par la MINUSCA.

 

Le 10 février dernier, Bria avait été le théâtre d’une opération de la MINUSCA contre des membres du FPRC, visant à déloger les miliciens qui occupaient illégalement les édifices publics. Cette opération a eu un effet d’entraînement dans l’aide à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain. Le 8 avril, la force Sangaris a procédé à la destruction de 8 tonnes de munitions confisquée depuis le mois de janvier 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:55
[Entretien] Des pales et du courage

 

09/04/2015 par Samantha Lille

 

Certaines histoires d’hommes vous captivent. « Envoyez les hélicos » fait partie de celles-là. A travers les 228 pages de ses carnets de guerre, le colonel Pierre Verborg* relate avec un style percutant et efficace des nuits de combats redoutables, où les équipages de l’aviation légère de l’armée de Terre (Alat) s’illustrent avec succès. Mais bien au-delà de la mise en exergue de l’aérocombat, cet officier au charisme indiscutable livre un hommage touchant aux soldats qu’il a commandés. Le « grizzly »** sort de sa tanière et cela vaut le détour.

 

« Envoyez les hélicos » cet ordre de l’Elysée tombe le 13 mai 2011. A ce moment-là, la France est engagée en Libye depuis plusieurs semaines et pour vous c’est le début d’une aventure sans précédent…

Chaque fois que l’on part au combat, on s’apprête à vivre quelque chose d’hors norme ! Cependant, pour l’opération Harmattan, on s’est rapidement rendu compte que le mode opératoire et le moment choisi pour intervenir allaient être décisifs à très haut niveau. Faire décoller de nuit, une dizaine d’hélicoptères d’un bâtiment de la Marine, voler tous feux éteints, au ras des flots pour aller au contact de l’ennemi, le pari était risqué mais nous étions formés et préparés pour cela. Il fallait créer une rupture sur le terrain, il fallait un électrochoc pour débloquer la situation. Les hélicos ont su le faire.

 

Vous êtes à l’époque, chef du groupement aéromobile sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et vous devez trouver vos marques…
La coopération interarmées sur le terrain n’est pas un problème, elle se fait avec une grande intelligence pour le succès des armes et tout simplement pour notre efficacité qui et notre survie.  Mais il est évident qu’au début nous nous sommes confrontés à un choc des cultures, un choc qui était sain à mon avis. La force des armées, c’est aussi leur diversité. Nous nous sommes donc adaptés au fonctionnement de la Marine et la Marine s’est adaptée à nos impératifs opérationnels. Au final, on est passé, si je puis dire, du pacs à un mariage en bonne et due forme concrétisé désormais par une doctrine qui évoluera encore, c’est certain.

 

D’ailleurs, au fil des chapitres, l’Alat apparait comme un monde un peu à part…
C’est une arme jeune, méconnue qui a parfois été incomprise ; pourtant elle a toute sa place au sein de l’armée de Terre et des armées en générale. J’espère que ce livre montrera que c’est une arme qui a une âme, une identité et permettez-moi, une gueule ! On vit et on se bat à la vitesse de 240 km/h dans trois espaces différents (terre/air/mer). Dans un laps de temps très court, nous pouvons récupérer des commandos à partir d’un sous-marin, délivrer des rations  dans le cadre d’une mission humanitaire, évacuer des ressortissants et aller combattre. Et ce sont les mêmes hélicoptères et les mêmes équipages qui vont vivre ces multiples missions. L’aérocombat bouleverse profondément la manière de se battre et à façonner un système d’hommes effectivement très particulier.

 

Ce livre, n’est-il pas aussi le récit de l’expérience du commandement ?

En effet, il m’a semblé utile de partager ce qu’est la réalité du commandement lorsque l’on sert sous les armes. J’ai eu la chance de pouvoir participer de très nombreuses fois, et aux différents niveaux de responsabilités du domaine des hélicoptères qui ont été les miens, à des missions de guerre dans des situations qui imposaient un engagement total. Je crois qu’il est intéressant de partager et d’expliquer que le commandement n’est pas un bloc monolithique mais un art subtil, à la fois prédictible et plein d’incertitudes. Nous n’avons pas le monopole du commandement. On pourrait penser que dans un système militaire, commander peut être une pression et une contrainte, en ce qui me concerne, cela fait 27 ans que j’exerce au quotidien des responsabilités que le commandement bien voulu me confier et je me sens un homme et un officier libre dans un cadre bien normé. Oui, commander, c’est être libre. Etre libre, c’est choisir et choisir, c’est parfois renoncer et être surpris. Je tenais à faire découvrir toute cette diversité du commandement. D’autres pourraient tout autant témoigner pour enrichir chacun de ses expériences. Personnellement, c’est en lisant et en écoutant de témoignages que j’ai appris et pu enrichir ma posture de commandement. C’est un travail intellectuel qui est nécessaire. Dans l’action, il est trop tard pour se poser des questions vous devez seulement amener de bonnes réponses et vite.

 

Justement, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ? 
Je ne vous cache pas qu’il a été difficile de prendre la plume sans me départir de l’épée.  Toutefois, pour moi, ce témoignage s’est imposé, à la demande aussi de mes chefs, comme un devoir pour trois raisons. Tout d’abord,  pour sa dimension historique, au sens de témoignage, de cet aspect de la guerre et du système d’hommes décisifs qu’est l’aérocombat dans la conduite et la réussite des opérations ; ensuite pour sa dimension humaine collective d’une équipe qui s’inscrit dans un dynamique de réussite avec une méthode et une volonté maitrisée où les ressorts et les liens  qui lient le chef  à ses subordonnés sont déterminants, et enfin, la nécessité de transmettre un témoignage vécu, de l’intérieur, non pas d’un combat mais de nombreuses expériences de guerre, à une période où d’importants choix capacitaires se font dans les armées et qui ont des répercussions très concrètes pour nous lorsqu’il est décidé de nous engager au service de notre pays. .

 

Envoyez les hélicos
Carnets de guerre – Côte d’Ivoire – Libye - Mali
Pierre Verborg
18€90 – Editions du Rocher

[Entretien] Des pales et du courage

* Le colonel Pierre Verborg est officier de carrière dans l’aviation légère de l’armée de Terre et totalise plus de 3 300 heures de vol. Il a participé à de très nombreuses opérations en métropole et à l’étranger (Kosovo, Côte d’Ivoire, Libye, Mali) et a commandé le bataillon d’hélicoptères et d’assaut du 5e régiment d’hélicoptères de combat. Aujourd’hui, il officie en tant que chef du bureau « engagement opérationnel aéromobilité » au sein du commandement des forces terrestres à Lille.

 

** pseudo de l’auteur

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 mars 2015, le nouveau commandant (COMANFOR) de la force Sangaris, le général Pierre Gillet, a rendu visite aux soldats du groupe tactique interarmes (GTIA) Turco, déployés sur la base opérationnelle de Bambari en république Centrafricaine.

 

Pour ce premier passage dans la ville de Bambari, le nouveau COMANFOR de la force Sangaris a rencontré les acteurs principaux de la ville, dont le maire de Bambari, monsieur Matchipata, le responsable du bureau de la MINUSCA politique, Monsieur Mayoyo et la responsable des droits de l’homme de l’ONU, madame Hoffman. Ces entretiens ont permis d’évoquer la préparation du forum de Bangui et la tenue des prochaines élections présidentielles.

 

Lors de cette visite, le général Gillet a bénéficié d’un point de situation sur l’environnement sécuritaire dans la ville de Bambari. Il s’est en effet entretenu avec le colonel Espitallier, commandant le GTIA Turco, sur les capacités opérationnelles de la force Sangarisdans cette région et les missions qui lui sont confiées, dont l’appui à la MINUSCA, la sécurité de la population et le contrôle de zone sensibles.

 

Avant de quitter la base opérationnelle, le général a visité les différentes installations de la force française et a rencontré l’ensemble du personnel militaire engagé sur Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération SANGARIS, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération SANGARIS vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 11:55
photo Armée de Terre

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02/04/2015 Camille Pegol – Armée de Terre

 

22 décorations, dont 16 médailles de la valeur militaire, ont été remises aux marsouins du régiment de marche du Tchad (RMT) pour leurs actions de feu lors des opérations Sangaris et Serval en 2014.

 

Les décorations pour Sangaris concernent notamment les combats de Bossembélé, Yoro-mina, Békadili et en particulier ceux du 5 mai à Boguila, où les éléments de la 4e compagnie du RMT ont lutté pendant plusieurs heures contre un assaillant lourdement armé et déterminé. Les décorations pour le Mali récompensent quant à elles des actions menées suite à des attaques par mine et véhicule suicide.

 

D’autres marsouins du RMT, actuellement déployés dans l’opération Sentinelle, doivent encore recevoir des décorations pour ces deux opérations.

 

L’adjudant-chef Christophe Bottino a également reçu à cette occasion la médaille de l’ordre national du mérite au grade de chevalier.

 

Cette remise de décoration s’est déroulée lors de la cérémonie de commémoration du 74e anniversaire des combats de Koufra, au quartier Colonel Dio du RMT, le 26 mars 2015.

photo Armée de Terre

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 mars, le général Gillet(6ème BLB) a succédé au général Bellot des Minières (1èreBM) à la tête de Sangaris.

 

Après avoir sécurisé Bangui et permis son ravitaillement, avec l’extension progressive du contrôle de l’Ouest du pays, en particulier jusqu’à la frontière camerounaise, le mandat du général Soriano s’était  achevé par l’engagement de la force Sangaris vers l’Est du pays. Capitalisant sur cette ouverture, le mandat du général Bellot des Minières aura été marqué par trois points majeurs :

-          le contrôle progressif et systématique de la zone Est, souvent dans des conditions marquées par l’opposition de groupes armés hostiles au processus de réconciliation nationale ;

-          l’accompagnement du déploiement de la MINUSCA, poursuivant en cela pleinement le rôle de « bridging force » de l’opération Sangaris ;

-          l’appui au processus des consultations qui ont constitué le préliminaire au Forum de Bangui.

 

Le général Bellot des Minières quitte la Centrafrique à la veille de ce forum qui constituera une étape majeure dans le processus de reconstruction et qui ouvre plus largement le champ au développement des piliers politiques, économiques et judiciaires qui seuls permettront d’envisager un règlement de la crise dans la durée.

 

Sur le terrain, la situation est restée calme cette semaine dans le pays. Les autorités de transition poursuivent leurs efforts de restauration de la sécurité publique. En province l’effort porte sur Bambari ainsi que sur l’axe Bangui-Sibut pour lutter contre les groupes armés et coupeurs de route qui y sévissent.

 

La semaine précédente avait été marquée par la visite de la chef d’Etat de transition à Ndélé, samedi 21 mars, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville. La délégation était composée du nouveau préfet de Ndélé, de 19 professeurs, et de 6 gendarmes. Cette visite a permis de rassurer les habitants et de lancer un message fort notamment au groupe armé FPRC qui s’oppose encore aux autorités de transition. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain sur Ndélé remontait à 2011.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:55
Le 1er REG dit adieu à son chef de corps

 

02-04-2015 par 1e REG Réf : 398 | 983

 

Le Colonel COULET actuel chef de corps du 1er Régiment Etranger de génie, a fait ses adieux aux cadres et légionnaires du Quartier Général ROLLET.

 

Cependant même s’il quitte le régiment il ne quitte pas encore totalement son commandement.

 

Projeté pour l’opération « Sangaris » en République Centrafricaine, le Colonel COULET se voit donc dans l’obligation de quitter le régiment de manière anticipée. Cependant son successeur, le Colonel PHELUT, ne prendra le commandement qu’à partir du 20 juillet 2015. «

 

S'adressant au régiment le Colonel COULET a exprimé sa joie d'avoir pu le commander. « Je pars mais ne vous quitte pas, ce fut un honneur et un plaisir de vous commander. »

 

Le temps de commandement du Colonel COULET, aura été marqué son par un exercice régimentaire d’ampleur -Hannibal-, les 30 ans du 1er REG en juillet 2014, le défilé sur les champs Elysée pour le 14 juillet mais aussi et malheureusement le décès d’un de ses sous-officier au Mali, la Major NIKOLIC.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangarisà l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui en république Centrafricaine.

 

La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier « patron » de la force Sangaris. La chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents.

 

Depuis juin 2014, la force Sangaris a conduit des opérations sur l’ensemble des zones fragiles du pays, lui permettant de participer à l’apaisement de la situation sécuritaire du pays, tout en se réorganisant en un dispositif plus réduit mais mobile et réactif. Afin de faciliter le déploiement de la MINUSCA, Sangaris a porté ses efforts sur le couloir central et l’est du pays, s’engageant dans plus de 200 opérations. Sous les ordres du général Bellot des Minières, l’action des soldats de la force Sangaris a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne, lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité, tels que PK 12, ont ainsi été transmis à la MINUSCA. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. Pour rehausser ce palier, les militaires français ont opéré en complémentarité avec l’EUFOR et la MINUSCA pour soutenir la restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration. Aujourd’hui, 80% des écoles accueillent à nouveau leurs élèves, et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d’un retour à une certaine normalité et d’une reprise de l’activité économique.

 

Dans un contexte apaisé, l’action conjointe des forces internationales et l’implication des autorités de transition ont permis la bonne tenue des consultations populaires, première étape du processus politique de réconciliation.

 

Au regard de l’ensemble de ces évolutions positives, la force Sangaris, composée de 2 000 hommes en juin 2014, est passée à un format à 1 700 soldats début mars 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo Sangaris / Armée de Terre

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26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la visite, le 21 mars, du chef de l’Etat de transition à Ndélé, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville.

 

Elle était accompagnée d’une délégation composée du nouveau préfet de Ndélé, d’une vingtaine de professeurs, et d’un groupe de gendarmes qui resteront sur place pour relancer les institutions gouvernementales. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain à Ndélé remontait à 2011. Dans la capitale, le commissariat du 3e arrondissement a été inauguré vendredi 20 mars.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo Sangaris - Armée de Terre

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mars, dans le cadre de l’opération Sangaris, le poste médical (ROLE 1) déployé sur la plateforme opérationnelle de Bambari en République centrafricaine, a réalisé une aide médicale à la population au sein de l’hôpital de Bambari.

 

Une fois par semaine, le personnel du ROLE 1 qui accompagne les tirailleurs du GTIA Turco déployés sur Bambari, se rend à l’hôpital de la ville pour aider le personnel soignant à prendre en charge les consultations journalières. Cette intervention permet au personnel médical de la Sangaris d’aller au-devant des besoins de la population, en traitant au plus tôt les maladies épidémiques en Centrafrique. Cette action renforce le service assuré par le personnel soignant centrafricain et les ONG.

 

L’hôpital, situé à la sortie de la ville de Bambari, dispose de quatre grands services : une maternité, un service pédiatrique, deux blocs opératoires et un service de consultation d’urgence. Certaines familles n’hésitent pas à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour bénéficier d’une consultation. En moyenne, 40 consultations pédiatriques sont pratiquées par jour, et le paludisme, présent dans la région, vient augmenter le nombre de cas traités au sein de l’hôpital.

 

Cette opération, réalisée en coopération avec le personnel médical centrafricain, s’inscrit parfaitement dans la dynamique de progrès et de reconstruction la ville de Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 18:45
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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:45
Construction d'un pont Bailey à Bangui


20 mars 2015 Forces Françaises

 

Avec des sapeurs centrafricains, les militaires français du génie ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver une liaison indispensable située entre les 2e et 6e arrondissements de Bangui.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA / Sangaris

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19/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 mars 2015, la force Sangaris, qui contrôlait « le point kilométrique » PK12 au nord de Bangui, a transféré le poste de contrôle aux forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines.

 

Point de passage stratégique pour l’approvisionnement des commerces de Bangui, un poste de contrôle fixe y avait été installé dès le déploiement de la force Sangaris afin de rétablir la libre circulation de la population et des biens. Le transfert du contrôle de ce point auprès des FSI est réalisé de façon progressive depuis mi-février.

 

Depuis la fin des consultations populaires dans le pays, les restitutions populaires ont fait l’objet de la préparation d’un rapport de synthèse qui permettra à l’Etat de transition de définir la date et les contours du Forum de Bangui. A Bangui, la prise à partie de la force par un groupe de trafiquants laisse présager du refus de certains de voir se restaurer l’autorité de l’Etat.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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photo EMA / Sangaris

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:45
Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, a eu lieu la cérémonie de transfert du contrôle du « point kilometrique 12 » (PK 12), situé au nord de Bangui en Centrafrique, entre la force française Sangaris et les forces de sécurité intérieures centrafricaines. Elle était présidée par le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, en présence du lieutenant-colonel Damengo, directeur général de la gendarmerie nationale de Centrafrique, et de madame Odette Dombolo, maire de Bégoua. 

 

La force Sangaris, qui contrôlait PK12, a transféré l’autorité du site aux forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines. Situé au nord de la capitale centrafricaine, sur la commune de Bégoua, PK12 est un point stratégique pour l’approvisionnement des commerces de Bangui. Etant un passage obligatoire d’entrée ou de sortie de la capitale, de nombreuses tensions y sont concentrées.  Dès le déploiement de la force Sangaris en Centrafrique, un poste de contrôle fixe y a été installé, afin de contribuer à rétablir la libre circulation de la population et des biens.

 

Ce transfert s’est réalisé progressivement. Les FSI ont d’abord été mises en place, regroupant police et gendarmerie, et en février s’est tenue une réunion tripartite décisive entre les FSI, la Minusca et la force SANGARIS. Les forces de sécurité ont alors repris le contrôle du site, mais des patrouilles conjointes de la Minusca et de la force Sangaris continuent cependant à être assurées afin d’appuyer les FSI, quand elles en expriment le besoin, a précisé le COMANFOR.

 

Le transfert qui s’est opéré au profit des forces de sécurité intérieures (FSI) est révélateur de la montée en puissance de la force armée centrafricaine, car il s’agit d’assurer le contrôle d’un site de sécurité majeur. Le général Bellot des Miniéres a déclaré lors de la cérémonie de rétrocession que « le départ des militaires français marque surtout le retour des forces de sécurité intérieures, formées, aguerries et expérimentées dont la population a besoin pour poursuivre sa marche vers la paix et la réconciliation ».

 

Environ  1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI
Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:45
photo ECPAD (Archives)

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17/03/2015 Sources : EMA

 

Le 16 mars 2015 vers 16h00, une section de la force Sangaris en patrouille dans le 4e arrondissement de Bangui (quartier de Boy Rabé) a été prise à partie par un petit nombre d’individus dotés d’armes légères et de grenades.

 

Les soldats français ont riposté avant d’être rejoints par des éléments de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines.

Effectuant des patrouilles mixtes pour sécuriser la zone, ils ont essuyé de manière intermittente d’autres coups de feu ainsi que des jets de grenades, auxquels ils ont riposté jusqu’à ce que la zone soit complétement sécurisée, vers 20h30.

Les auteurs de cette attaque semblent avoir été surpris par les soldats français alors qu’ils se livraient à des trafics. La violence de leur réaction est symptomatique de l’attitude des malfrats qui s’opposent au retour de l’Etat de droit dans la capitale centrafricaine, particulièrement dans le 4ème arrondissement. C’est d’ailleurs dans cet arrondissement que les FSI ont récemment appréhendé plusieurs d’entre eux dont un criminel notoire.

Au cours des affrontements, un soldat français a été légèrement blessé et pris en charge par le rôle 2 situé sur l’aéroport de M’Poko. Deux civils ont également été blessés par les auteurs de l’attaque et évacués par la population. Un des agresseurs a été tué et un autre blessé.

Les éléments de Sangaris ont été désengagés vers 22h30.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:45
EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

 

16/03/2015 Par RFI

 

Depuis dimanche, 15 mars, minuit, le mandat d'Eufor-RCA est officiellement terminé. Les 700 militaires de la force européenne ont quitté la Centrafrique. Leur mission visait à accompagner le déploiement de la Minusca et sécuriser l'aéroport de Bangui ainsi que les 5e et 3e arrondissements de Bangui.

 

Au cœur du 3e arrondissement de Bangui, le quartier du PK5 ne fait plus figure d’enclave assiégée. Les commerces ont rouvert, les clients reviennent petit à petit du reste de la ville et les musulmans du quartier se rendent jusqu’au centre-ville sans grands risques.

Si la sécurité est là, c’est grâce au travail d’Eufor-RCA, s’accorde-t-on à dire ici. «Ils ont bien travaillé. Ils vont partir, on va bien regretter, comme ils ont tout fait. Ils ont ramené la paix, maintenant il y a une cohésion sociale. On est là, musulmans et chrétiens, ensemble », se réjouit Abdel, un habitant du quartier. Moussa, lui, a du mal à cacher une certaine inquiétude : « Avec l’Eufor qui sillonne les rues, les malfaiteurs ont peur de se promener avec des armes. Mais une fois qu’elle sera partie, je ne sais pas… Inch’Allah, on va voir si ça peut aller.»

En attendant le déploiement des policiers et des gendarmes, la sécurité du 3e arrondissement revient à la Minusca. «On leur fait confiance parce qu’ils sont des Africains comme nous. Espérons qu’ils vont mettre de l’ordre. Eux aussi ont travaillé avec Sangaris, avec l’Eufor. Ils ont aussi l’idée de rétablir la paix, donc on leur fait confiance», confie Ibrahim. La réouverture du commissariat du 3e aura lieu dans quelques jours. Un événement que tout le monde attend au quartier PK5, comme un nouveau signe d’un retour à la normale.

 

Mission remplie

Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe Pontiès, ne cache pas sa satisfaction. «Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers», déclarait-il il y a quelques jours. On retiendra d’Eufor-RCA son accouchement aux forceps, des semaines de négociations difficiles entre Etats membres. La force ne dépassera d’ailleurs pas les 700 hommes, dont un tiers de Français et un contingent de 150 Géorgiens, sur les 1 000 souhaités au départ.

Sur le terrain, il faut attendre deux mois pour qu’Eufor soit en mesure de prendre en charge la totalité des secteurs qui lui sont alloués : l’aéroport de Bangui, ainsi que les 3e et 5e arrondissements, certains des points les plus chauds de la capitale. Mais les résultats se font sentir et la force européenne parvient à faire baisser la tension. La force est aussi un appui aux populations. Elle installe ainsi un pont pour relier les 2e et 3e arrondissements.

Eufor-RCA a donc plié bagage, mais l’Union européenne garde une implication militaire en Centrafrique: Eumam, 60 conseillers chargés d’aider les autorités de transition à réhabiliter les forces armées centrafricaines.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:55
photo EMA

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16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, le CEMA a  réuni à l’école militaire les officiers généraux à la tête des organismes et structures interarmées. Devenue semestrielle, cette rencontre lui donne l’occasion de faire le point, avec « ses  commandeurs », sur les grands enjeux liés aux opérations et à la transformation des armées.

 

Au cours de cette journée, le général de Villiers a d’abord tenu à saluer l’engagement opérationnel de nos forces qui, tant sur les théâtres d’opération extérieure que sur le territoire national, font chaque jour preuve de leur engagement au service de la sécurité nationale et de la stabilité dans le monde. Il est ainsi revenu sur les opérations Sangaris, Barkhane et Chammal. Concernant la lutte contre le terrorisme menée au Levant, cinq jours après sa rencontre avec le général Dempsey à bord du porte avion Charles de Gaulle, il a souligné que l’excellence de nos relations avec les Américains au sein de la coalition était « à mettre au crédit de notre interopérabilité et de notre crédibilité opérationnelle ». Dans le cadre l’opération Sentinelle, il a salué les efforts réalisés au sein de chaque zone de défense pour être au rendez-vous de la sécurité des Français.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée, des directeurs de service et de son équipe de commandement, le CEMA a également fait un point sur la transformation des armées. Il a notamment échangé avec ses commandeurs sur les travaux conduits dans le cadre de l’actualisation de la LPM et les autres grand sujets auxquels il attache une attention particulière,  notamment l’évolution du modèle RH et la concertation.

 

Dans un contexte sécuritaire qui demeure tendu, les questions liées à l’actualité ont tenu une place importante, notamment celles liées à nos engagements opérationnels. Le CEMA en a profité pour rappeler que l’unique finalité des armées était de garantir, pour notre pays, la meilleure protection possible.

 

Il a conclu la journée en réaffirmant sa confiance en son équipe de commandement dans la mise en œuvre de la réforme et l’importance qu’il accorde aux forces morales, ainsi qu’aux valeurs de cohésion et d’adaptabilité.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:45
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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 mars 2015, Mme Samba-Panza, chef d’Etat de transition de la République centrafricaine, a inauguré un pont entre le 6ème et le 2èmearrondissement de Bangui. L’ouvrage, un pont métallique « Bailey», a été monté par une section du génie de la force française dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

En 2014, un écroulement des berges le long de l’Oubangui avait détruit le pont Sapéké qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui, rendant l’accès direct entre la zone industrielle et l’hyper-centre de la capitale impossible. A l’initiative du gouvernement centrafricain et en coopération avec les éléments du génie des forces armées centrafricaines (FACA), les sapeurs de la force Sangaris, aux côtés des sapeurs centrafricains, ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver cette liaison indispensable entre les quartiers.

 

Préfabriqué en acier, il pèse 37 tonnes au total et mesure 30 mètres de long. « Sa particularité est qu’il peut se construire entièrement à la main en quelques jours seulement, et supporter un véhicule de 50 tonnes comme le VBCI » souligne le chef de section. Temporaire, il restera en service le temps nécessaire à la reconstruction du pont principal tout en permettant la conservation de la fluidité de circulation et des échanges de populations, biens et services.

 

La chef d’Etat de transition, lors de l’inauguration et en présence des autorités civiles et militaires, a rappelé l’importance de préserver ce nouveau pont. Le général Bellot des minières, commandant la force Sangaris, a mis en exergue à travers son discours l’importante solidarité des nations : « Cette œuvre est collective : rappelant que l’union fait la force, elle démontre surtout qu’il est toujours plus facile d’aider ceux qui décident d’avancer de concert. Les services des travaux publics, les forces armées centrafricaines, forces de sécurité intérieure, MINUSCA police, Sangaris, ensemble, tous ont permis l’édification de ce lien durable entre ces deux arrondissements [...] Sangaris est surtout heureuse de soutenir une population qui a à cœur de prendre en main son propre destin sur le chemin de la paix et de la réconciliation ».

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:45
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12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par l’achèvement du processus de consultations populaires dans le pays, avec les dernières consultations conduites à Kaga Bandoro et à Birao.

 

Ce processus, initié par l’Etat de transition, visait à aller à la rencontre de l’ensemble de la population, afin de faire remonter les grandes préoccupations du pays à l’approche du Forum de Bangui. Au bilan, la totalité des régions du pays a été couverte par ce processus, et 92% des consultations prévues ont été tenues, les 8 % ne l’ayant pas été pour des raisons d’accessibilité uniquement. Lorsque les consultations ont été confrontées à divers blocages, c’est la population qui s’est déplacée d’elle-même vers la préfecture. La MINUSCA et la force Sangaris ont apporté une aide logistique ainsi qu’un appui sécuritaire aux délégations se rendant dans les différentes régions.

 

Lundi 9 mars, le pont Bailey « Pont de la Concorde » a été inauguré par la chef de l’Etat de transition en présence d’autorités civiles et militaires à Bangui. Ce chantier a été réalisé suite à l’écroulement des berges le long de l’Oubangui, détruisant le pont qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui (le 6ème et 2ème). Du 4 au 7 mars, une section du 3ème régiment de génie et une dizaine de militaires centrafricains du génie ont ainsi mené un chantier de reconstruction d’un pont provisoire de type Bailey, permettant de relier à nouveau les deux arrondissements.

 

Depuis cette semaine, la force Sangaris compte 1 700 militaires et non plus 2 000. Cette évolution marque la première étape du désengagement progressif des forces françaises de République centrafricaine, planifié depuis le déploiement de la force de l’ONU sur le territoire. S’appuyant toujours sur deux GTIA, le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais sur le principe d’une force de réaction, avec une partie du dispositif (GTIA Turco) déployé dans Bangui, le couloir central et l’Est du pays, et l’autre (GTIA Vercors) déployé selon les besoins en appui des forces françaises et de l’ONU. Cette évolution du format de la force Sangaris, planifié depuis plusieurs mois, avait été initiée fin 2014 avec l’allègement du volume de troupes de combat et la densification des moyens plus mobiles (VBCI, hélicoptères Tigre, DRAC).

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:55
Les dix chantiers de l’armée française

 

11.03.2015 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

De Vigipirate à la cyberguerre, du budget au droit d’association des militaires, les armées sont de nouveau en chantier, moins de deux ans après la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Une révision de la loi de programmation militaire 2014-2019 aura lieu à l’été, notamment pour garantir les ressources promises aux armées et tenir compte des nouvelles missions qui leur sont attribuées en matière de protection du territoire national. Voici les dix principaux chantiers présentés par le ministre Jean-Yves Le Drian mercredi 11 mars.

 

  • Plus de soldats sur le territoire

Décidé après les attentats de janvier, l’engagement de 10 000 militaires en appui des forces du ministère de l’intérieur est maintenu, a décidé le président de la République au cours d’un conseil de défense mercredi matin. Il sera maintenu « au minimum jusqu'au début de l'été, date à laquelle il sera réévalué », a ensuite précisé le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, lors d'une conférence de presse.

Cet effectif comprendra 7 000 soldats pour la protection « dans la durée » des sites confessionnels juifs et 3 000 autres en renfort possible. Aujourd’hui, 682 sites sont protégés par des militaires dont 604 lieux communautaires. Le dispositif des gardes statiques va évoluer, confirme le ministre, avec des patrouilles mobiles plus nombreuses et un allégement de la protection de certains locaux quand ils sont vides.

Autre mesure : le développement des réserves. « Les travaux que nous menons visent à disposer d’un réservoir de 40 000 réservistes contre 28 000 aujourd’hui », annonce M. Le Drian. L’objectif étant de « pouvoir déployer 1 000 réservistes en permanence ». Il reste à les financer.

 

  • Moins de coupes dans les effectifs

Les armées devaient supprimer 34 000 emplois entre 2014 et 2019, selon la loi de programmation militaire. En janvier, tirant les leçons des attentats, le chef de l’Etat avait déjà décidé de sauver 7 500 postes militaires et civils dans la défense. Mercredi, il a décidé d’aller « au-delà ». La défense espère en sauver jusqu’à 23 000. Dans ce cadre, parallèlement, l’armée de terre va être réorganisée. Son nouveau modèle sera dévoilé début avril.

 

  • De nouveaux moyens pour la cyberguerre

Les priorités décidées en 2013 dans le cadre du Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale sont « accentuées », annonce le ministre. Ainsi, les effectifs du volet cyber de la stratégie de défense « seront accrus ». La programmation 2014-2019 avait prévu un investissement de 1 milliard d’euros et l’embauche de 500 spécialistes, dans les états-majors et à la direction générale de l’armement. Cet effectif supplémentaire doit être doublé.

 

  • De nouveaux moyens de renseignement

Une autre priorité du Livre blanc, le renseignement, est confortée. Le ministre confirme plusieurs projets : la réalisation avec l’Allemagne d’un troisième satellite d’observation (elle doit être actée lors d’un conseil franco-allemand le 31 mars) ; le lancement des études relatives au futur drone européen envisagé pour 2025 avec l’Italie et l’Allemagne ; la commande « à l’été » de trois nouveaux drones américains Reaper.

Lors de sa conférence de presse, il a, en outre, annoncé la création d’une « autorité administrative indépendante » afin d’encadrer les pratiques des services.

 

  • Des sociétés de projet pour boucler le budget 2015

Pour obtenir les ressources allouées à la défense en 2015, soit 31,4 milliards d’euros, les crédits budgétaires doivent être complétés par 2,3 milliards de recettes exceptionnelles. Elles seront apportées par des « sociétés de projet », créées en juillet lors de la promulgation de la loi Macron sur la croissance et l’activité. Ces sociétés, montées par l’Etat, cèderont des armements aux industriels concernés en échange de cash, avant de relouer aussitôt ces équipements. Trois futures frégates multi-missions (FREMM) du constructeur naval DCNS et 4 avions A400M sont concernés.

 

  • Des associations professionnelles pour les militaires

L’actualisation de la loi de programmation militaire comportera un volet social. Après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme en raison de l’interdiction absolue des syndicats dans les armées, le ministère va organiser « la possibilité pour les militaires de constituer des associations professionnelles ».

Le Conseil constitutionnel ayant par ailleurs récemment rappelé que les militaires en activité avaient le droit d’être élus dans les conseils municipaux, la loi sera adaptée en ce sens.

 

  • Un service volontaire pour les jeunes

Les armées présenteront en mai un projet pour expérimenter un « service militaire adapté », inspiré de celui qui existe dans les départements d’outre-mer pour les jeunes sans qualification. Un millier de places seront offertes « dès l’automne 2015 ». Intégré au dispositif général du service civique, il comprendrait une formation professionnelle. Trois pistes sont étudiées : un partenariat avec les régions, un accord avec une branche professionnelle ou un montage avec une grande entreprise.

 

  • Un nouveau logiciel de paie

La page du logiciel défecteux Louvois, qui a totalement désorganisé depuis quatre ans la paie des militaires, se tourne, promet le ministre de la défense. Trois prototypes ont été présentés par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre pour remplacer Louvois. « D’ici à cet été, nous choisirons le meilleur », précise le ministre de la défense. En décembre sera présenté un nouveau logiciel pilote baptisé Source solde. Les tests grandeur nature ne commenceront qu’en 2016.

 

  • Le Pentagone français inauguré à l’automne

Le déménagement et le regroupement des services centraux de la défense dans « l’Hexagone Balard », version française du Pentagone, sera bouclé à la fin 2015. L’inauguration formelle du nouveau siège aura lieu en octobre, au moment de l’installation de la DGA. « L’état-major des armées aura réalisé sa bascule pour le mois de juillet, c’est à cette date que le nouveau centre des opérations sera en service », affirme le ministre.

 

  • Un retrait confirmé de Centrafrique

Les opérations extérieures mobilisent environ 10 000 soldats.

« En Centrafrique, l’amorce d’un dialogue national confirme notre perspective d’un désengagement de l’opération “Sangaris×” dans le courant du deuxième semestre », déclare M. Le Drian. L’état-major avait planifié une baisse des effectifs, autour de 1 700 soldats aujourd’hui, pour les ramener à moins d’un millier à l’été, puis à terme autour de 500, le volume déployé par la France avant les événements de décembre 2013. Cette cible n’est pas confirmée, mais la décrue se fera progressivement au cours de l’année 2015.

La priorité reste la lutte contre la « menace terroriste d’inspiration djihadiste ». Le ministre a rappelé que 1 400 Français ont été à ce jour impliqués dans le djihad au Moyen-Orient, dont 90 sont morts et 200 sont rentrés en France.

Au Sahel, l’opération « Barkhane » se poursuit et les effectifs militaires français vont « légèrement » augmenter. La base avancée de Madama, dans le nord du Niger, « sera pleinement opérationnelle au 1er juillet », annonce le ministre.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11/03/2015 Actus Air

 

Jeudi 5 mars 2015, le détachement d’hélicoptères Fennec a réalisé sa 500e mission au-dessus du territoire centrafricain.

 

Ce vol, réalisé dans le cadre d’une mission de reconnaissance dans le sud-ouest du pays, souligne le professionnalisme des équipages et des mécaniciens. Déployés sur la base de M’Poko, depuis décembre 2013, les aviateurs des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » et 5/67 « Alpilles » réalisent quotidiennement des missions d’appui renseignement et d'appui-feu au profit de la force Sangaris. L’excellente disponibilité technique est due au travail des mécaniciens des escadrons de soutien technique aéronautique 2E/060 « Yvelines » et 2E/005 « Barronies ».

 

Reportage sur des aviateurs au coeur de l'Afrique.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:45
Sangaris : MINUSCA et Sangaris en patrouille dans la ville de Bundi

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mars 2015, des éléments de Sangaris ont effectué une mission de reconnaissance ainsi qu’une patrouille mixte en coopération avec les soldats congolais de la MINUSCA, dans la région de Bundi à l’est de la Centrafrique.

 

Le 5 mars, des tirailleurs du GTIA Turcoont conduit une mission de reconnaissance au sud de la ville de Bundi, à quelque cent kilomètres de leur lieu de stationnement. Cette mission leur a permis d’identifier les passages difficiles d’accès, de calculer les élongations et de tester le franchissement des ponts. Les sapeurs du 25ème régiment du génie de l’Air qui faisaient partie de ce détachement ont effectué les calculs nécessaires pour déterminer la capacité de charge ainsi que les types de véhicules qui pouvant franchir les ponts sur cet axe de communication. Cette mission a aussi permis d’estimer le temps nécessaire pour rallier la zone en cas d’intervention dans cette région.

 

Une patrouille commune avec les soldats congolais déployés au profit de la MINUSCA a également été menée dans le quartier de Ngakobo au sud de la ville de Bundi, le 6 mars. Lors de cette patrouille, les soldats français et onusiens ont pris contact avec les différents acteurs de la ville et chefs de groupe afin d’encourager le dialogue entre les communautés dans une région où près de 12 000 Centrafricains ont déserté leurs villages.

 

Environ  1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le numéro de mars d'Armées d'aujourd'hui est en ligne



10/03/2015 Armées d’Aujourd’hui.

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

« On compte aujourd'hui près de 60 000 femmes dans la Défense. Elles représentent 15% des effectifs militaires et 38% des effectifs civils. En moins de 20 ans, l'armée française est devenue l'une des plus féminisée au monde. » C'est dans ces propos que Françoise Gaudin, haut fonctionnaire à l'égalité des droits pour le ministère de la Défense, ouvre le dossier « Femmes dans la Défense » du numéro de mars (n° 396) d’Armées d’Aujourd’hui.

A l'occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars, Valérie André, Bérengère, Morgane ou encore Mylène ont bien voulu témoigner de leur parcours et engagement au sein de l'institution. De l'historique de la féminisation des armées françaises au portfolio, en passant par un comparatif avec les armées britannique, allemande ou encore américaine, ce dossier complet nous rappelle que 7% des militaires projetés en opérations extérieures sont des femmes.

Un point de situation, une analyse ou un reportage seront consacrés aux opérations Chammal, Barkhane, Sangaris, et à la lutte contre Ebola, théâtres où l’armée française démontre son engagement. C'est donc naturellement que la question du droit des conflits armés et des droits de l'homme est soulevée dans la rubrique Enjeux.

Plus loin, découvrez les nouvelles orientations stratégiques de la Direction du renseignement militaire ou encore Sysiphe, un système aéroporté de recueil d'images. Le Forum international de la cybersécurité, les correspondants défense et le Journal de la Défense ont leur part belle dans les pages Focus défense.

Enfin, le lecteur découvrira l’art du leurre dans les pages détours, rencontrera le Père Danel ou enquêtera au côté du Service historique de la Défense.

Bonne lecture.

 

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