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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 mai 2015, une fois l’exercice NEMO avec les marines du golfe de Guinée terminé, l’aviso Commandant l’Herminier accostait à Abidjan pour une escale de 4 jours, avant d’entamer une nouvelle patrouille opérationnelle au large des côtes nigérianes.

 

Au cours de cette escale, l’équipage de l’aviso a de nouveau délivré de nombreuses instructions aux marins ivoiriens. Les mécaniciens d’armes du patrouilleur ivoirien l’Emergence se virent dispenser une formation pratique au fonctionnement et au maniement des canons de 20mm et des mitrailleuses de 12.7mm, tandis que les commandos marine de la base navale d’Abidjan étaient instruits par le chef de l’équipe de visite de l’aviso aux techniques de TIOR (combat rapproché), avant d’apprendre la progression sécurisée dans l’environnement confiné typique d’un bateau. Des mises en situation concrètes permirent aux commandos de peaufiner leurs techniques de fouille et de gestion d’un équipage de navire potentiellement récalcitrant.

 

Cette relâche opérationnelle à Abidjan donna également la possibilité de mettre sur pied un exercice conjoint entre le DIL (Détachement Interarmes Lagunaire de l’armée de Terre ivoirienne) et la BP (brigade de protection) de l’aviso.

 

Avant le début de l’entraînement, les « terriens » du DIL vinrent à la rencontre des marins et purent ainsi leur faire découvrir leurs embarcations rapides durant le trajet nautique les séparant des locaux du DIL. Une présentation réciproque des hommes, des moyens et des missions précéda le briefing de l’exercice, ce qui fut pour chacun l’opportunité d’échanger et d’appréhender les méthodes de débarquement et de sécurisation de plages utilisées par les deux unités.

 

Puis les vedettes du DIL mirent le cap sur le point de dépose de la BP. Après débarquement et sécurisation de la plage, les marins utilisèrent les 4 km de trajet les séparant du point d’extraction pour travailler la progression tactique et la topographie dans un environnement aux conditions géographique et climatique particulières. La pluie torrentielle, les cocoteraies équatoriales, la lagune sauvage et l’obscurité tombante ont constitué un décor exceptionnel dans lequel les marins bretons ont pu travailler. L’extraction de nuit effectuée, le retour au DIL fut l’occasion d’un débriefing et d’un dernier échange chaleureux avant le retour à bord.

 

Ces interactions bilatérales interarmées, qui avaient déjà constituées un axe central de la précédente escale ivoirienne du Commandant l’Herminier, ont permis d’en apprendre davantage sur les spécificités des opérations en milieu tropical et lagunaire ainsi que de découvrir les méthodes de travail propres à chaque armée.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:45
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

A l’issue de la seconde escale à Abidjan dans le cadre de la mission Corymbe 129, l’aviso Commandant l’Herminier a réalisé une série d’exercices au bénéfice des deux nouveaux patrouilleurs ivoiriens et de leur équipage, avant d’apporter son soutien à une intervention ghanéenne de lutte contre les narcotrafics.

 

Le 4 juin 2015 au matin, le Commandant l’Herminier appareillait d’Abidjan avec dans son sillage les tous nouveaux patrouilleurs ivoiriens Emergence et Bouclier. Le programme comprenait un EVOLEX (exercice d’évolutions en formation) ainsi qu’un VISITEX (entraînement à la visite d’un bateau suspect) à la mer en conditions réelles, effectué par l’Emergence avec l’aviso en plastron. L’équipe de visite ivoirienne était constituée des marins et commandos ayant participé quelques jours plus tôt à l’instruction TIOR (techniques d’intervention opérationnelles rapprochées) et visite délivrée par le bord, leur permettant de mettre en pratique en toute autonomie les enseignements reçus.

 

Malgré un temps peu clément et une mer formée, les exercices purent avoir lieu et les deux patrouilleurs ivoiriens remirent le cap en milieu d’après-midi sur la base navale d’Abidjan.

 

A peine sorti de cette période d’entraînements, le Commandant l’Herminier a été appelé à participer à une opération d’interception d’un navire suspecté de transporter une cargaison de produits stupéfiants, en coopération de la marine ghanéenne. La mission assignée par le contrôleur opérationnel de l’aviso visait à relocaliser et pister ce navire en provenance de l’arc antillais et faisant route vers le golfe de Guinée. Une fois relocalisé, le navire suspect fut discrètement pisté par le L’Herminier, ce qui permit son interception par la marine ghanéenne.

 

La réussite de cette mission illustre l’importance des exercices régulièrement menés par la Marine avec ses partenaires ghanéens.

photo Marine nationalephoto Marine nationale

photo Marine nationale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:45
Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

 

29 mars 2015 fratmat.info

 

Les activités militaires maritimes internationales engagées dans les eaux ivoiriennes dans le cadre de l’exercice "Obangamé-2015" ont pris fin le 27 mars dernier, au centre opérationnel de la base navale, à Abidjan.

 

Débuté le 16 mars 2015, cet exercice visait entre autres, à renforcer le partenariat entre les États-Unis et les forces navales des Etats du Golfe de guinée, les liens entre les cadres des Marines nationales, l’instruction des personnels sur la méthodologie de planification d’un exercice interallié.

 

« Ce fut une belle expérience et un honneur pour nous de s’instruire et se frotter aux États Unis dans un même poste de commandement et manœuvrer avec les frères d’armes des pays voisins »,  a déclaré, le Capitaine de Vaisseau N’Guessan, adjoint au contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant la Marine nationale.

 

Mieux, il s’est réjoui de l’instruction reçu par ses hommes au cours de cet exercice. C’est d’ailleurs pourquoi, il a tenu à faire une mise garde. « Les barons de la drogue qui ont inscrit le Golfe de guinée dans leur stratégie, nous trouveront désormais très unis, renforcés et intraitables contre toute incursion », a-t-il lancé.

 

Les États riverains du Golfe de guinée, il faut le souligner, sont confrontés à un certain nombre de menaces d’ordres maritimes depuis quelques années. « C’est donc pour relever ce défi, que les États-Unis d’Amérique ont développé un concept de coopération avec les Forces navales africaines sous le vocable d’African partnership station (Aps), dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes », explique une note de la marine nationale ivoirienne.

 

Il faut signaler que le contre-amiral Djakaridja Konaté se trouvait aux mêmes instants à Accra pour la même cérémonie de clôture de l’exercice « Obangamé version ghanéenne »

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 10 et 11 mars 2015, un détachement d’instruction opérationnelle  du Centre Opérations des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a  conduit une formation d’état-major au profit d’officiers ivoiriens sur le camp Gallieni, en Côte d’Ivoire.

 

Cette instruction, au profit exclusif de six officiers ivoiriens du centre opérationnel interarmées (COIA), avait pour objectif d’affermir leurs connaissances des outils de méthode d’élaboration de décision opérationnelle (MEDO), afin de maîtriser pleinement la planification opérationnelle.

 

La formation s’est déroulée en trois temps :

    une présentation de la MEDO et le rappel de ses outils ;

    une présentation d’un thème tactique, comprenant les différentes phases et procédés applicables ;

    la familiarisation des stagiaires à la technique de rédaction de l’ordre d’opération (chaîne de transmission des ordres).

 

Afin d’appliquer ces savoir-faire théoriques, les stagiaires se sont entrainés plusieurs fois à l’élaboration d’ordre de planification, sur des thèmes axés sur la Côte d’Ivoire et dans un temps limité.

 

A la fin de cette formation, le lieutenant-colonel et chef opérations des FFCI a présidé la traditionnelle cérémonie de remise de diplômes. Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle et sur demande des forces républicaines de Côte d’Ivoire, les FFCI mettent régulièrement en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire. Douze officiers du COIA ont bénéficié à ce jour de cette formation.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, dont l’ONUCI. Elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:55
"Envoyez les hélicos": le colonel Verborg de l'Alat dévoile ses carnets de guerre


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Ceux qui l'ont rencontré, en particulier au Mali, espéraient voir le colonel Pierre Verborg, de l'Alat, raconter ses opex. C'est désormais chose faite avec la parution prochaine (le 2 avril) des carnets de guerre (Côte d'Ivoire, Libye, Mali) de cet officier fougueux et atypique.

On attend un ouvrage avec les mêmes qualités.

Envoyez les hélicos (228 pages, 18,90€) est publié au Rocher.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:45
FRCI source LdDef

FRCI source LdDef

 

12 février 2015 par BBC Afrique

 

L’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation, la Réinsertion (ADDR) a décidé de mettre les bouchées doubles pour traiter vingt- huit ex-combattants en Côte d’Ivoire car elle n'a plus que quatre mois pour finir sa mission.

 

L’ADDR est chargée de l’orientation générale, la coordination, la supervision et l’exécution des actions de Désarmement, de Démobilisation, de Réinsertion, de Réintégration socio-économique des Ex-Combattants ainsi que la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants. Pour l'instant, quarante-six mille d'entre eux ont suivi tout le processus de profilage, désarmement, formation et réintégration.

 

Suite de l’article

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

 

source Sénat.fr

 

Question écrite n° 04513 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)publiée dans le JO Sénat du 07/02/2013 - page 386

 

M. Jean-Paul Fournier souhaite interroger M. le ministre de la défense sur le devenir des forces prépositionnées en Afrique qui ont montré toute leur pertinence ces derniers mois.

L'opération Serval au Mali, mais également l'engagement en République centrafricaine au cours du mois de décembre 2012 ont en effet souligné combien la réactivité de nos armées et leur aptitude à la projection dans l'urgence tiennent notamment à l'existence de bases en Afrique et de forces immédiatement disponibles et projetables conséquentes.
À l'heure où les travaux de révisions du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale de 2008 sont en cours et alors que nombre de voix s'élèvent pour réduire cet outil militaire, dans son format et ses capacités, au titre des efforts, certes légitimes, de réduction de la dépense publique, il lui demande de préciser ce qui est envisagé pour la présence de l'armée française en Afrique dont l'intérêt stratégique dans la lutte contre les mouvements terroristes internationaux et la défense de notre sécurité vient de se rappeler à notre pays de façon criante.

 

Transmise au Ministère de la défense


 

Réponse du Ministère de la défense,publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 257

 

Conformément aux évolutions programmées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013, la réorganisation des forces de présence françaises constitue un projet global tendant à transformer notre dispositif en le rapprochant de la bande sahélo-saharienne, tout en contribuant à l'objectif général de réduction des effectifs du ministère de la défense.

Dans ce contexte, s'agissant de l'Afrique, le président de la République a décidé la mise en place d'un schéma de présence permettant :

- de développer les capacités de la force africaine en attente (FAA), en formant chaque année 20 000 soldats locaux. Cet effort reposera essentiellement sur les pôles opérationnels de coopération de Dakar et de Libreville qui, dotés chacun d'un effectif de 350 militaires, sont en mesure de proposer plus de 188 formations différentes à nos partenaires ;

- de préserver une capacité d'intervention à partir de deux bases implantées à Abidjan et à Djibouti. Cette organisation a été définie de manière à soutenir et à compléter le dispositif déployé par la France dans le cadre de la conduite des opérations extérieures.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : Licorne assure le soutien logistique de l’opération Barkhane

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 22 décembre 2014, les éléments du plot logistique de la force Licorne ont accueilli 23 camions transportant plus de 246 tonnes de matériel, notamment des véhicules militaires et des containers, désengagés de l’opération Barkhane depuis Niamey au Niger.

 

Escorté par les gendarmes maliens, nigériens, burkinabés, puis ivoiriens, ce convoi a parcouru plus de 1 800 km avant d’arriver au camp militaire de Port-Bouët, point d’entrée et de sortie logistique des forces armées françaises engagées sur la façade ouest-africaine. Ce fret logistique sera ensuite acheminé en France par voie maritime pour être remis en condition.

 

Pour le maréchal des logis chef Vincent, responsable du transit de surface, « c’est un flux logistique permanent qui transite depuis le camp de Port-Bouët que ce soit par voie terrestre, aérienne ou bien maritime. En effet, le camp sur lequel est installée la force Licorne bénéficie d’une très grande capacité d’accueil et de stockage et la Côte d’Ivoire dispose également d’infrastructures portuaires et aéroportuaires de qualité permettant aux soldats, aux véhicules et au matériel opérationnel d’être acheminés ou désengagés rapidement depuis n’importe quel point en Afrique de l’Ouest ».

 

La force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Au même titre que les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), les forces française en Côte d’Ivoire (FFCI) constitueront alors la seconde base opérationnelle avancée sur la façade ouest-africaine.

 

Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises en feront ainsi une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:45
Licorne : dernier transfert d’autorité pour la force Licorne

 

22/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 20 octobre 2014, le mandat 34 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Paul Sanzey, chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au colonel Nicolas Chabut, chef de corps du 1errégiment de chasseurs (1er RCH) de Verdun, qui commandera le dernier mandat de la force Licorne. En effet, à compter du 1erjanvier 2015, Licorne laissera la place aux Forces Françaises en Côte d’Ivoire. Celles-ci ont vocation à devenir une base opérationnelle avancée et l’unique point d’appui logistique des forces prépositionnées en Afrique, sur la façade ouest-africaine.

 

En présence des autorités politiques et militaires, le COMANFOR Licorne a effectué une dernière revue des troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux puis de déposer une gerbe au pied du monument aux morts du camp de Port-Bouët.

 

Depuis le 18 juin 2014, le mandat 34 de la Force Licorne a accordé une place prépondérante à l’accompagnement de l’armée ivoirienne. S’inscrivant dans la continuité des mandats précédents, les militaires français ont conduit 47 détachements d’instruction opérationnelle et technique au profit de près de 900 militaires ivoiriens, ce qui représente plus de 6800 jours d’instruction. Des dizaines d’actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier dans le domaine de l’éducation : rénovation d’écoles, distribution de kits scolaires, etc….

 

Le colonel Nicolas Chabut, prenant le commandement du mandat 35 de la force Licorne est accompagné d'un état-major tactique, d’un escadron blindé et d’une compagnie de commandement et de logistique issus du 1erRCH, d’une compagnie d’infanterie armée par le 35erégiment d’infanterie (35eRI) de Belfort, d’un détachement du génie appartenant au 19eRG de Besançon, ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne, maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et développe sa capacité de soutien et de renforcement au profit des opérations dans la sous-région.

Licorne : dernier transfert d’autorité pour la force LicorneLicorne : dernier transfert d’autorité pour la force Licorne
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
EFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCI

 

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Du 15 au 28 septembre 2014, un détachement de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu en République de Côte d’Ivoire pour réaliser une action de formation tactique de quinze jours au profit des cadres et formateurs ivoiriens de l’école des forces armées (EFA). Installée à Zambakro, à une quinzaine de kilomètres de Yamoussoukro, l’EFA rassemble les différentes écoles de formation d’officiers ivoiriens.

 

Ce stage a permis de parfaire les connaissances tactiques des officiers en charge de la formation militaire des futurs chefs militaires ivoiriens. Après la révision des fondamentaux du combat, l’instruction s’est portée sur les points clés que sont la méthode de raisonnement tactique et la rédaction de l’ordre initial qui en découle. Les stagiaires ont ainsi reçu chacun un carnet de combat avant d’être mis au contact de leur premier ordre initial. Après en avoir assimilé le format et le mode opératoire, guidé par les formateurs du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) des EFS, ils ont pu s’exercer, chacun à leur niveau, sur un cas pratique.

 

L’intérêt des stagiaires ivoiriens pour cette instruction et les retours positifs effectués auprès de leurs formateurs ont confirmé la pertinence des modules préparés par le DIO. Cela confirme également la capacité des EFS à répondre aux besoins des forces ivoiriennes pour compléter leurs savoir-faire tactiques.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCIEFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCI
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:45
Cote d’Ivoire : Licorne forme 50 logisticiens ivoiriens aux missions communes de l’Armée de terre

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Du 1er au 5 septembre 2014, le peloton d’éclairage et d’investigation de l’Escadron blindé de la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de 50 soldats ivoiriens appartenant au Bataillon de commandement et de soutien (BCS) du camp d’Akwedo, dans le quartier Nord d’Abidjan.

 

Au programme : Entraînement aux techniques de combat de niveau section dans le cadre des missions communes de l’armée de terre (MICAT), secourisme au combat de niveau 1, initiation aux techniques interventions opérationnelles rapprochées (TIOR) et entraînement physique quotidien.

 

Selon l’adjudant Stéphane P., chef de peloton au 1er escadron du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) :

 

« Ce stage a été bénéfique pour les forces républicaines de Côte d’Ivoire avec qui nous avons pu travailler les techniques de combat de niveau section, l’installation d’un check point et la réalisation de patrouilles. L’accent a été aussi mis sur la préparation des missions afin d’apprendre aux sections ivoiriennes à anticiper et à s’organiser rapidement.

 

Les jeunes marsouins ont assumé le rôle d’instructeur, ce qui est valorisant et demande une remise en question permanente et le perfectionnement des savoir-faire techniques et tactique liées aux MICAT. Le niveau physique des sections est perfectible mais l’état d’esprit des soldats a été très bon et la cohésion au sein des sections très appréciable »

 

Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licorne a réalisé 30 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 700 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …

 

Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Cote d’Ivoire : Licorne forme 50 logisticiens ivoiriens aux missions communes de l’Armée de terre
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
La force Licorne forme 100 soldats ivoiriens du 2ème Bataillon d’Infanterie de Daloa

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 22 août 2014, au travers d’un détachement d’instruction opérationnel (DIO), la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une action de formation au profit de 100 soldats ivoiriens du 2ème bataillon d’infanterie (2ème BATINF) basé à Daloa.

 

Ces deux semaines de stage se sont déroulées au camp de Lomo Nord dans la région de Toumodi. Elles avaient pour objectif de perfectionner les techniques du combat à pied pour quatre sections d’infanterie des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Au programme : secourisme au combat, instruction au tir de combat AK47, topographie, entraînement au combat et apprentissage des cadres d’ordre.

 

Le lieutenant Rémi Mogenier, chef français de la section d’infanterie, est revenu satisfait de ces deux semaines de terrain aux côtés des soldats ivoiriens du 2ème BATINF :

 

« Notre objectif était de donner, en peu de temps, le maximum de connaissances tactiques et techniques aux stagiaires. Les sections devaient être capables en fin de stage de reconnaitre à pied une piste en utilisant les savoir-faire enseignés. Les Ivoiriens ont montré beaucoup de motivation et ont été très réceptifs. Les progrès étaient visibles lors de la synthèse finale et la reconnaissance du pont de Lomo Nord. »

 

Ce DIO fut marqué par un événement inédit : le passage du groupe de musique MagicSystem le mercredi 20 août 2014. A l’invitation du colonel Paul Sanzey (COMANFOR Licorne), le groupe est allé à la rencontre des soldats ivoiriens et français. A travers une interview télévisée, le leader du groupe, A Salfo, a invité la population civile à s’intéresser à son armée rappelant qu’elle déployait de vrais efforts pour sa sécurité, et qu’elle se professionnalisait progressivement grâce à l’aide de la force Licorne.

 

Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licornea réalisé 28 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 600 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …

 

Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 entre les deux pays. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:45
La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure

 

27/08/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 22 août 2014, 60 logisticiens de la force Licorne ont été mobilisés pour une opération d’ampleur sur le port d’Abidjan.

 

L’objectif de la manœuvre logistique était l’accueil, le soutien et la sécurisation du navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Sous contrat avec le ministère de la Défense, ce bateau ravitaille les bases françaises dans l’océan Indien et sur la côte Ouest de l’Afrique.

 

A son bord, 58 véhicules, 95 conteneurs de matériel spécifique dont des munitions, et 46 conteneurs de matériels divers dont les colis des soldats déployés sur la bande sahélo saharienne (BSS). Ce fret est destiné aux troupes en opération et sera acheminé vers les différentes bases françaises situées en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali.

 

En attente d’embarquement sur le quai du port, 55 véhicules, 6 groupes électrogènes et 90 conteneurs remplis de matériels seront ramenés en France pour être remis en condition.

 

Les logisticiens ont dû effectuer le transfert de ces matériels dans un délai de temps très court, tout en restant vigilants, pour le chargement du navire, sur le placement de chaque élément sur les trois niveaux du bateau (cale, garage et pontet) en fonction de leurs poids et leur dangerosité.

 

En tant que base logistique interarmées de théâtres (BLIAT) de la sous-région du Golfe de Guinée, future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation de point d’appui logistique au profit des intérêts français permettant ainsi le renouvellement des matériels afin de garantir la capacité opérationnelle dans les sous-régions de l’Ouest de l’Afrique.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:45
Corymbe / Licorne : coopération franco-ivoirienne

 

31/08/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27 août 2014, la frégate Ventôse, en mission Corymbe depuis le 1er août 2014 a mis à profit sa relâche à Abidjan pour s’entraîner avec les forces navales ivoiriennes et les soldats de la force Licorne.

 

Cette escale fut l’occasion de réaliser des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de militaires ivoiriens. L’objectif était de transmettre une panoplie de savoir-faire et de méthodes utilisés au sein de la marine nationale. Ces PIO ont pris la forme de démonstrations d’intervention et de lutte contre les incendies à bord des navires, d’apprentissage du système Scott (qui permet une communication silencieuse entre deux bateaux, par signaux lumineux), ou bien des méthodes d’investigation d’un bâtiment dans le cadre d’une intervention de police en mer. Toutes ces actions sont destinées à accompagner la remontée en puissance de la marine ivoirienne après la guerre civile qui a sévi dans le pays à la fin des années 2000.

 

L’escale du Ventôse à Abidjan s’est achevée par un exercice de manœuvre nautique, dans le canal de Vridi, à la sortie du port autonome, avec le patrouilleur ivoirien Emergence, récemment admis au service actif.

 

Durant cette escale, des entraînements ont également été réalisés avec les soldats de la force Licorne :un exercice d’évacuation sanitaire (EVASAN) a été effectué avec l’hélicoptère Fennec du détachement air de Licorne, et les marins formant la brigade de protection du Ventôse ont pu bénéficier de l’expertise des soldats de Licorne dans les domaines du tir et des techniques d’intervention opérationnelle.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe / Licorne : coopération franco-ivoirienne
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:45
Former à l'action de l'Etat en mer: vers un pôle d'excellence régional à Abidjan

 

15.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

François Hollande entame jeudi une tournée de trois jours en Afrique (Côte d'Ivoire, Niger, Tchad), qui sera dominée par les questions de sécurité puisque la France s'apprête à lancer une nouvelle opération baptisée "Barkhane" pour lutter contre le terrorisme au Sahel.

 

Lors de son passage en Côte d'Ivoire, le 17 juillet, le président Hollande pourrait annoncer qu'Abidjan va accueillir un centre de formation régional destiné à former des fonctionnaires africains à l'action de l'Etat en mer. Une avancée significative non seulement dans la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée mais aussi dans la gestion du domaine maritime ouest-africain.

Cette création s'inscrirait dans le suivi du projet d'appui à la réforme du système de sécurité maritime dans le golfe de Guinée (ASECMAR) qui prendra fin dans un an.

"Le FSP ASECMAR commence sa dernière année car il se termine en juillet 2015. Les réflexions ont commencé pour savoir à quoi pourrait ressembler la suite, ASECMAR 2 en quelque sorte", résumait l'un des porteurs de ce projet, il y a quelques jours.

Cet officier s'interrogeait: "Faut-il construire une école africaine de l'Action de l'Etat en mer, à l'image des Ecoles Nationales à Vocation Régionale? Peut-on imaginer que la France se positionne en fédératrice des énergies et des moyens (notamment des plus gros bailleurs) pour construire un pôle d'excellence qui dépasse les traditionnelles césures entre Etats africains francophones et anglophones, africains de l'ouest, africains de l'Est, Etats de civil law ou de common law? Ou ne faut-il pas plutôt s'insérer dans des universités africaines existantes, en s'appuyant sur le vivier de professeurs maritimistes de ces pays ainsi que sur les professionnels de la mer, pour répondre le mieux possible aux besoins locaux ? Doit-on construire autour de ce pôle de compétences un réseau reliant les universités africaines intéressées, à l'échelle continentale, voire au-delà avec des centres de formation reconnus comme la MWU de Malmoe ou des centres américains ?"

 

Les formations ASECMAR ont été conçues à l'issue d'un audit formation réalisé à Cotonou en 2012 et ont commencé en 2013. Elles visent à:
- former sur les matières de l'Action de l'Etat en mer : droit de la mer, emploi de la force en mer, constatation des infractions en mer, police administrative et police judiciaire mais aussi économie maritime, gestion de crise maritime, stratégies et architecture régionales de sécurité maritime, etc ;
- former par des conférences théoriques et des travaux pratiques, notamment à la mer, grâce aux concours des marines locales et des bâtiments français de la mission Corymbe ;
- former ensemble toutes les administrations concourant à l'AEM : militaires et civiles ;
- former ensemble tous les pays bénéficiaires du programme ASECMAR, notamment francophones et anglophones (par ex Ghana, Nigeria) ;
- former par niveau de responsabilité : opérateurs (marins, inspecteurs), cadres (officiers, administrateurs, commissaires de police, magistrats) et directeurs (CEM, DGPN, Directeurs d'administrations, Procureurs).

En 2014, plusieurs genres de stages ont été organisés:
- généralistes : stages Action de l'Etat en mer sur les 3 niveaux, à Cotonou au 1er semestre ;
- thématiques pour répondre à la diversité des menaces : stage anti-pollution en juin à Lomé, stage de contrôle des pêches en septembre à Conakry, avec le concours de la gendarmerie maritime, stage lutte contre le narcotrafic en mer, à Lomé en octobre.
- linguistiques : anglais maritime pour les francophones et français maritime pour les anglophones.
- Il y a également quelques stages très spécifiques en France pour quelques candidats, à l'ENSAM par exemple, pour les cours de coordonnateurs des moyens de sauvetage (3 semaines) et stage Fonction garde-côtes organisé par le SG/Mer à Paris.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
CEMA : entretien avec son homologue ivoirien

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 17 juin 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu son homologue ivoirien, le général de corps d’armée Soumalia Bakayoko.

 

Lors de leur entretien, les deux CEMA ont évoqué la coopération militaire bilatérale mise en œuvre depuis la signature d’un accord de partenariat de défense en 2012. Cette coopération, qui vise à accompagner la réforme de l’armée ivoirienne, se concrétise par la réalisation de formations au profit des forces armées ivoiriennes (FRCI) et la réalisation d’entraînements conjoints, le plus souvent dans le cadre de l’ONUCI. En 2014, 45 actions de coopération ont ainsi été réalisées par les forces françaises.

 

La montée en puissance des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), qui remplaceront la force Licorne à partir du mois de janvier 2015, a été évoquée. Forces prépositionnées, les FFCI continueront à entretenir la coopération militaire bilatérale avec les FRCI et à maintenir une présence militaire pour assurer la protection des ressortissants français si besoin. En tant que base opérationnelle avancée, elles constitueront un important point d’appui sur la façade Ouest-africaine et formeront  un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Le général de Villiers a ensuite présenté au général Bakayoko la réorganisation de notre dispositif en Afrique, dans le cadre, notamment, de la stratégie de régionalisation dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Enfin, le CEMA a salué la coopération opérationnelle visant à appuyer le déploiement des forces armées ivoiriennes dans des opérations de maintien de la paix. Ainsi, en mars 2013, la force Licorne avait mis en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle permettant le déploiement d’une unité logistique ivoirienne au sein de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
Côte d'Ivoire : la lutte contre la piraterie au coeur du salon Shield Africa

 

09/05/2014 Par Vincent Duhem, à Abidjan - Jeuneafrique.com

 

La deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure, s'est achevé jeudi [dernier] à Abidjan. Pendant trois jours, la question de la sécurité maritime fut au cœur des discussions entre la quarantaine d'exposants présents et les quinze délégations ministérielles africaines.

 

Comment juguler la piraterie maritime du golfe de Guinée ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre des professionnels de la sécurité et une quinzaine de délégations ministérielles présentes à la deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure. Plusieurs conférences et des rencontres bilatérales entre les ministres de la sous-région ont notamment eu lieu.

 

>> Côte d'Ivoire : le salon Shield Africa 2014

 

Pour la plupart des experts et acteurs de la région, la sécurité maritime est devenue l'une des priorités des gouvernements. Et pour cause : depuis 2010,  près de 20 000 tonnes de produits pétroliers, d'une valeur de 100 millions de dollars, ont été détournés. Les attaques de navire déclarées par les armateurs (elles seraient en réalité trios fois plus nombreuses) se montent à 154 en 2013, soit une hausse de 30 % en un an.

Dans une région qui abrite l'un des grands gisements de pétrole en haute mer (24 milliards de barils, 4,5 % des réserves mondiales) et où circulent d'importants flux maritimes, cette situation est aujourd'hui l'objet de toutes les intentions.

Les attaques de navire déclarées par les armateurs ont augmenté de 30% en un an.

Car pour les gouvernants de la région les pertes sont importantes. Plus de 80 % des activités économiques des pays du golfe de Guinée dépendent des ports. Et en 2012, le contenu des cargaisons de pétroles volées a été évalué entre 34 et 101 millions de dollars.

 

 

Suite de l'article

 
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:32
RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »

 

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Les  7 et 8 Avril  2014, la force Licorne a effectué un exercice tactique interarmes et interarmées « Mistral d’Ivoire » à Toumodi, ville située à environ 40 km de Yamoussoukro.

 

Plus de 300 militaires ont pris part à cette manœuvre. Ils ont formé un Etat-Major tactique et deux sous groupements tactiques interarmes (S/GTIA), l'un issu du groupement terrestre embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral (en escale à Abidjan du 4 au 10 avril) et l'autre composé d'une force mixte entre soldats de la force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) et militaires de la force Licorne.

 

Cet exercice, qui a duré 48 heures, a permis à la force Licorne et aux militaires des FRCI de mettre en application leurs savoir-faire tactiques et opérationnels tel que l’héliportage, l’infiltration, la mise en place de points de contrôle, la prise d'objectif et leur fouille, ou encore les premiers soins aux blessés.

 

Cette opération grandeur nature a engagé une cinquantaine de véhicules tout terrain (Véhicules de l'avant blindé, Chars AMX 10 RC, véhicules blindés légers,…) ainsi que des hélicoptères Puma et Gazelle du 5e régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC), et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

 

La Force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires, à l’image de la distribution de kits scolaires menée conjointement avec les marins du BPC Mistral le 7 avril dans l’école primaire SELMER Commissariat de Port-Bouët.

RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:45
Mission Jeanne d’Arc : Séminaire action de l’État en mer à bord du BPC Mistral

 

14/04/2014 Marine nationale

 

Les 7 et 8 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, en escale à Abidjan dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc », a accueilli un séminaire de haut niveau sur l’action de l’État en mer (AEM) et les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée organisé par la Direction de la coopération  de  sécurité  et  de  défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères.

 

Réunissant plus d’une centaine de participants différents, les échanges se sont déroulés en présence de SEM Georges Serre, ambassadeur de France en République de Côte d’Ivoire (RCI) et du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l'Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique, commandant la région maritime Atlantique, commandant l'arrondissement maritime Atlantique.

 

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement du sommet de Yaoundé tenu les 24 et 25 juin 2013. Consacré à la sécurité et à la sûreté maritime, ce sommet avait réaffirmé la nécessité pour les États riverains du golfe de Guinée de s’organiser pour lutter contre les actes de violence, de piraterie et les trafics en tous genres.

 

Au cours de la première journée, les travaux se sont concentrés sur l’organisation de l’action de l’État en mer en République de Côte d’Ivoire, organisée et coordonnée par un récent décret de février 2014, en présence de l’ensemble des services et acteurs étatiques ivoiriens concernés et de représentants de l’AEM française qui ont partagé leur expérience.

 

La deuxième journée a été consacrée à l’état des lieux des menaces et des dispositifs de sécurisation maritime mis en place aux niveaux nationaux et régionaux de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment, en présence des responsables des composantes navales et « coast guards » des Etats riverains du golfe de Guinée et de représentants de la CEDEAO.

 

Ouvert par S.E.M. Ahmed Bakayoko, ministre d’État, ministre de l’Intérieur représentant le Premier ministre, le séminaire a été clôturé par SEM. Paul Kofi Kofi, ministre auprès du Président, chargé de la Défense, qui a salué le franchissement d’une étape fondamentale dans la prise en compte des enjeux inhérents à la sécurité maritime dans la zone.

 

Le BPC Mistral et le FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Ce dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 10:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 avril 2014  Le Democrate

 

Un séminaire international sur la sécurité maritime s’est ouvert lundi à bord d’un navire de guerre de la marine française en escale à Abidjan.

 

Le séminaire qui va durer deux jours réunit, sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) français "le Mistral", des experts ivoiriens, français et d’autres de pays ouest-africains et d’Afrique centrale.

 

Cette rencontre traduit "l’importance que le pays accorde à la sécurité maritime, dans le contexte de la flambée des actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée", a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

 

"C’est le symbole de la synergie d’actions et de la vision commue entre la France et la Côte d’Ivoire dans un domaine où les autorités ivoiriennes misent sur la coopération pour juguler les fléaux auxquels le pays doit faire face au niveau maritime", a-t- il ajouté.

 

Pour Hamed Bakayoko, "même si l’action de l’Etat en mer va au- delà de la sécurité maritime, celle-ci n’en constitue pas moins une problématique essentielle et épineuse pour le pays".

 

"C’est ensemble, dans le cadre d’une coopération agissante et avec l’aide de pays amis au nombre desquels la France, que nous relèverons les défis de la sécurité maritime dans notre pays", a poursuivi le ministre de l’Intérieur et la Sécurité.

 

Le représentant du Conseil national de sécurité, (CNS), Dr Kouassi Lenoir, a, pour sa part, fait l’état des lieux de l’action de l’Etat en mer, insistant sur la mise en place d’un Comité interministériel appuyé par deux préfets maritimes.

 

"Ce Comité vise une plus grande coordination de l’action des différentes administrations en vue de faire face à l’émergence des menaces multiples auquel est appelé à faire face le pays de par sa position économique dans la sous-région", a-t-il expliqué.

 

A en croire Dr Kouassi Lenoir, "cette réponse nationale d’adaptation aux menaces nouvelles s’intègre dans un dispositif régional à travers lequel la Côte d’Ivoire entend fédérer les différentes initiatives autour de ses capacités de commandement pour son rayonnement diplomatique".

 

Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d’actes de piraterie maritime, sont en escale d’une semaine à Abidjan depuis jeudi.

 

Arrivé jeudi, "le Mistral" a été rejoint dimanche par la frégate légère furtive (FLF) "la Fayette".

 

Les bâtiments sont actuellement engagés dans l’opération " Corymbe", dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l’Afrique, où ils participent avec les marines riveraines "à la surveillance et à la sécurisation" de cette zone maritime.

 

Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

En Côte d’Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.

 

Outre le séminaire sur la sécurité maritime, l’équipage de " Mistral" accueillera à son bord des marins ivoiriens pour des " périodes d’instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d’aguerrissement".

 

Il est également prévu des exercices militaires comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu’en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:45
BPC Mistral photo Marine Nationale

BPC Mistral photo Marine Nationale

 

3 avril 2014 (Xinhua)

 

ABIDJAN - Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d'actes de piraterie maritime, vont faire une escale d'une semaine à Abidjan à partir de jeudi.

 

"Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral fera relâche à Abidjan du 3 au 10 avril 2014" et "la frégate légère furtive (FLF) La Fayette le rejoindra du 6 au 10 avril", indique un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan transmis mercredi à Xinhua.

 

Les bâtiments sont actuellement engagés dans l'opération " Corymbe" qui assure la "présence quasi-permanente" d'un navire militaire français dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l'Afrique.

 

"Ils participent, en coopération avec les marines riveraines, à la surveillance et à la sécurisation de cette zone maritime stratégique", souligne le texte.

 

Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

     Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 entre 34 millions et 100 millions de dollars dans le golfe de Guinée où les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.

 

     En Côte d'Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.

 

     Selon le communiqué de presse transmis à Xinhua, un séminaire de deux jours sur les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est prévu à bord du "BPC Mistral".

 

     Par ailleurs, au cours de l'escale, l'équipage de "Mistral" accueillera à bord des marins ivoiriens pour des "périodes d'instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d'aguerrissement".

 

     Il est également prévu un "exercice" baptisé "Mistral d'Ivoire" comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.

 

     Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu'en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes, indique le communiqué de presse.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:45
Sécurité et défense : relève de 150 soldats français à Abidjan

 

1 avril 2014 Cyrille DJEDJED - L’Inter

 

La force Licorne présente à Abidjan a été renforcée. Samedi dernier, une compagnie du 2e Régiment d’Infanterie de Marine est arrivée à Abidjan, dans le cadre des relèves régulières cette force. En effet, 150 militaires ont atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, avant de rejoindre le camp de Port-Bouët par autobus. Il faut dire que tous les quatre mois, la Force Licorne procède à la relève de son personnel. Le 30 mars, la compagnie franc comtoise, arrivée en Afrique en décembre 2013, est repartie donc en France, comme prévu dans la programmation. Ainsi, le volume de la Force reste inchangé : 450 militaires arment un état-major tactique, une compagnie d’infanterie, une compagnie de commandement et de logistique, un escadron de combat, et des militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien. La France, à la demande des autorités ivoiriennes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. La force Licorne veille, entre autres, à appuyer la mise en œuvre du processus de paix et à maintenir des éléments aptes à renforcer les unités de L’Onuci en cas de besoin.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:45
Défense nationale : le gouvernement équipe lourdement l’armée

La capacité opérationnelle de la marine ivoirienne renforcée

 

6 mars 2014 Le Democrate

 

Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a procédé le mardi 4 mars 2014, à la remise d’une quantité importante de matériels militaires à la marine nationale. C’est la Base navale de Locodjro, à Attécoubé qui a abrité cette cérémonie à laquelle a assisté également le Secrétaire général du Conseil national de la sécurité, Alain Richard Donwahi.

 

L’équipement offert se compose de 26 embarcations semi-rigides de types RIB 490, équipées d’appareils électroniques (radios, GPS, sondes...) de dernière génération, des centaines de brassières, des quantités toutes aussi importantes de masques et de palmes. Les RIB 490 sont des engins d’intervention rapide en lagune comme en mer. Ils sont également utilisés pour des opérations de liaisons et de patrouilles, et sont dotés de moteurs d’une puissance de 90 chevaux avec une charge utile maximum de huit personnes ou 600 kg.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
Sangaris : Premières relèves

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Le 10 février 2014, une des premières compagnies engagées dans l’opération Sangaris a été relevée au terme d’une mission de quatre mois commencée en Côte d’Ivoire et achevé en Centrafrique.

 

Dans le cadre des forces prépositionnées, le 126e régiment d’infanterie se trouvait en RCI, prêt à intervenir en cas d’alerte sur un théâtre voisin.

 

C’est ainsi que les fantassins de Brives ont été déployés en République Centrafricaine à la fin du mois de décembre 2013. Pendant un peu plus d’un mois, ils ont assuré plusieurs missions dans Bangui, notamment la défense du camp de M’Poko et de l’aéroport international.

 

Le capitaine Geoffroy L., commandant la compagnie, explique : « Les bisons de la 2e compagnie ont rempli une mission exigeante qui constitue une riche expérience pour tous mes hommes. »

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Golfe de Guinée: les marines locales s'équipent, en particulier à Lorient

 

01.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les pays du golfe de Guinée s'équipent en patrouilleurs pour assurer la sécurité de leurs eaux territoriales et combattre les actes de brigandage maritime (et non pas de piraterie qui relève d'un délit de haute mer) toujours en hausse. Je m'étais fait l'écho d'une commande ivoirienne (cliquer ici pour lire mon post sur ce contrat), voici une autre information qui concerne la mise à l'eau jeudi d'un patrouilleur pour le Togo. Le bâtiment doit rejoindre le pays africain pour le 27 avril au plus tard. Deux autres patrouilleurs sont en cours de construction.

A lire ci-dessous l'article, paru vendredi matin, sous la plume de ma consoeur Sophie Maréchal, de notre rédaction de Lorient:

"Il s'agit d'une mise à l'eau technique", explique Jean-Michel Monnier de Raidco Marine. "Il va terminer ses essais fin mars." En avril dernier, Raidco avait confié la construction de trois patrouilleurs au chantier naval STX de Lanester : un OPV 45 (Offshore patrol vessel de 45 mètres) pour le Sénégal et deux OPV 33, destinés au Togo. Pour ces deux-là, la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Ufast à Quimper.
Celui qui a été mis à l'eau hier, un des OPV 33, "sera livré le 20 avril à Lomé". Dans tous les cas, le patrouilleur de haute mer, le P141 est attendu dans le pays africain au plus tard pour le 27 avril, fête nationale du Togo.

"Il reste encore une phase de finitions à flot et une phase d'essais à quai", explique Hervé Duchemin, ingénieur chez Raidco Marine. "Une fois les essais terminés, l'équipage togolais prendra en main le navire après que nous les ayons formés puis dirigera le navire vers Lomé, à 3 500 miles nautiques d'ici."
Le second OPV 33 devrait être livré "cet été, à la fin du second semestre, toujours à Lomé". Quant à l'OPV 45, "qui est destiné au Sénégal, la construction est en cours à STX. La livraison est prévue pour la fin d'année".
Raidco Marine conçoit des navires, les vend mais ne les construit pas. L'annonce de la commande des trois patrouilleurs avait été accueillie comme un bol d'air pour le chantier lanestérien qui manquait de commandes. La construction du patrouilleur représente environ 10 000 heures de travail pour le chantier du Rohu. L'OPV 45 devrait, quant à lui, demander entre 25 000 et 30 000 heures. En parallèle, quatre chalands commandés par les Russes sont en cours de construction à Lanester.

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