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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

MOSCOU, 22 mai - RIA Novosti

 

L'armée de l'air russe n’achètera pas la nouvelle version des hélicoptères Ansat, équipés d'un nouveau système de contrôle numérique permettant de diriger l'appareil grâce à un levier électronique. Les systèmes mécaniques actuels fonctionnent avec des câbles et des systèmes hydrauliques qui relient le "manche à balai" aux dispositifs de contrôle, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

Pour l'instant seuls les avions comme les derniers Airbus, Boeing, Tupolev et Sukhoi Superjet sont équipés de tels systèmes - mais ce n'est pas le cas des hélicoptères civils. L'usine d'hélicoptères de Kazan a été la première à installer un système numérique sur ses appareils.

 

Cependant les échecs sont nombreux. Le Comité intergouvernemental de l'aviation (MAK) a d’abord suspendu le certificat autorisant l'exploitation commerciale de l'appareil et aujourd'hui l'armée a renoncé aux hélicoptères "numériques".

 

Les essais des Ansat équipés de systèmes numériques se sont déroulés en 2012 dans le Centre de formation et de reconversion du personnel de l'armée de l'air de Torjok.

 

D'après l'un des pilotes de ce centre, le système numérique s'est avéré sensible à l'humidité et tombait régulièrement en panne – plus de 30 avaries ont été constatées.

 

"Vu la mauvaise fiabilité du système nous avons seulement effectué quelques vols au-dessus de l'aérodrome, c'est tout", explique une source proche du dossier.

 

Actuellement, tous les Ansat numériques ont été envoyés à l'Ecole d'hélicoptères de Syzran.

 

On devrait y poursuivre leur exploitation pour la formation pratique des élèves-officiers.

 

"L'un des avantages des commandes numériques est qu’on peut les régler pour imiter n'importe quel appareil, autrement dit il est possible d'imiter le contrôle de plusieurs engins à la fois sur un seul hélicoptère. A l'époque c'est cette particularité qui avait intéressé l'armée de l'air pour le choix d'un nouvel hélicoptère d'entraînement", explique un représentant de l'état-major de l'armée de l'air.

 

Toutefois, il souligne que l'armée de l'air achètera les hélicoptères de transport Ansat avec un système hydraulique classique. La porte-parole de l'usine de Kazan Vlada Krotova a expliqué que les essais de l'hélicoptère Ansat-U ont été autorisés par le chef d'état-major de l'armée de l'air Alexandre Zeline le 18 octobre 2009.

 

"Après les essais, l'hélicoptère a été recommandé pour être mis en service. Les essais de contrôle se sont terminés en 2012 et l'acte a été signé le 12 août 2012", explique Krotova.

 

Elle ajoute que la majeure partie des remarques faites par les militaires au cours des essais avaient été prises en compte. Toutefois, le certificat d'aptitude de vol pour la version numérique civile de l’Ansat a été suspendu par le MAK car "nulle part dans le monde les hélicoptères civils à commandes numériques n'ont été certifiés et les normes fondamentales des systèmes de contrôle numériques sur les hélicoptères dans la pratique mondiale n'ont pas encore été approuvées.

 

L'expert militaire indépendant Anton Lavrov a déclaré que les systèmes numériques de contrôle des hélicoptères étaient à la pointe de l'industrie. Les plus grands acteurs du marché travaillent activement dessus.

 

"Ce système est plus léger, prend moins de place et permet d'améliorer la maniabilité de l'hélicoptère. Mais il est plus difficile d'entretien et plus cher, il demande une qualité irréprochable de tous les éléments", a expliqué Lavrov.

 

Selon lui, il n'existe dans le monde encore aucun hélicoptère civil à commandes numériques qui soit autorisé à transporter des passagers.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
BMD-4 source red-stars.org

BMD-4 source red-stars.org

MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti

 

Les troupes aéroportées russes ont commandé à l'usine de Kourgan un canon automoteur à chenilles de 125 millimètres, qui pourra être débarqué d'un avion sans plateforme. Les troupes aéroportées ont en effet besoin d'un nouveau véhicule pour remplacer les canons Sprout-SD auxquels les "paras" ont renoncé en 2010 après l'incendie survenu sur la place Rouge immédiatement après la Parade du 9 mai, en raison d'une fuite de carburant. Avec ce nouveau canon ces troupes disposeront d'une arme capable d'affronter les américains Abrams et les israéliens Merkava, écrit vendredi le quotidien Izvestia.

 

Un représentant des troupes aéroportées a déclaré que le nouveau canon automoteur sera monté sur le châssis du véhicule blindé de combat d'infanterie BMD-4. Au lieu d'un canon de 100 mm, ce châssis sera équipé du 2A46M-5 de 125 mm, équipant aujourd’hui les chars T-90.

 

Une source proche du dossier a expliqué que le nouveau véhicule devait peser près de 18 tonnes (un char classique pèse plus de 40 tonnes) avec un canon légèrement supérieur à 7 mètres. Il pourra ainsi être facilement transporté par les avions Il-76 et les hélicoptères Mi-26.

 

De plus, grâce au châssis du BMD-4, le nouveau canon automoteur pourra arpenter des pentes inclinées jusqu'à 35 degrés et même se déplacer sur l'eau.

 

Le canon 2A46M-5 pourra tirer de nouveaux obus perforants (y compris les obus Svinets – Plomb – capables de percer le blindage des Abrams et des Merkava), ainsi que des missiles antichars.

 

La visée sera munie d'un système thermique et de traçage automatique de la cible, qui mesurera la distance jusqu'à l'objectif et calculera la trajectoire de l'obus en tenant compte de la force du vent.

 

L'expert militaire Alexeï Khlopotov a expliqué que les chars légers, y compris le nouveau canon automoteur, devenaient de plus en plus populaires dans les armées du monde.

 

"C'est une tendance mondiale : la Suède, la Pologne et la Chine en fabriquent par exemple. Un char léger est indispensable en montagne et dans les marécages, où le matériel lourd ne passe pas. Il peut être projeté sur un théâtre d'opérations par avion ou hélicoptère, ce qui mettrait à disposition de l'infanterie un véhicule de combat fiable avec une importante puissance de feu", a expliqué Khlopotov.

 

D'après l'expert, le nouveau canon automoteur des troupes aéroportées ne servira pas uniquement à lutter contre les chars mais aussi à éliminer les abris de l'ennemi, des bâtiments renforcés, etc. Si l'artillerie longue portée n'arrivait pas à atteindre sa cible, le nouveau canon pourrait la détruire par un tir direct.

 

La décision de créer un nouveau canon d'artillerie a été prise par le vice-ministre de la Défense Iouri Borissov en février 2013, pendant une réunion sur le développement des troupes aéroportées. Il remplacera le canon antichar automoteur Sprout-SD.

 

Ce dernier a été conçu dans les années 1980 à l'usine de Volgograd. Au total, 24 engins ont été mis en service dans les troupes aéroportées. Le 9 mai 2010, immédiatement après la cérémonie sur la place Rouge, le moteur d'un canon Sprout avait pris feu. La même année l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait renoncé à l'achat de ces canons.

Aérolargage d’un BMD-4 depuis un avion de transport Il-76

Aérolargage d’un BMD-4 depuis un avion de transport Il-76

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï

Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï

MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti

 

La Russie démantèlera d'ici 2018 deux sous-marins nucléaires parmi les trois plus grands au monde, le Severstal et l'Arkhangelsk (projet 941, classe Akoula), a annoncé mardi un représentant de l'industrie de la défense russe.

 

"Ces sous-marins, qui se trouvent à Severodvinsk, seront retirés du service en 2013. Leur démantèlement se terminera d'ici 2018 ou 2020 au plus tard", a indiqué le responsable à RIA Novosti.

 

Les sous-marins en question sont obsolètes, mais leur modernisation coûte très cher, selon lui. Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï, a déjà été modernisé et réparé. Il servira à tester de nouveaux armements, notamment le missile Boulava.

 

La Russie a déjà démantelé trois sous-marins de projet Akoula - en 2007, 2008 et 2009, d'après un responsable des chantiers navals Zvezdotchka de Severodvinsk. Pour le moment, les chantiers navals n'ont pas d'informations sur les sous-marins Severstal et Arkhangelsk.

 

L'Etat russe n'est pas le seul à financer les travaux de démantèlement de sous-marins nucléaires russes. 23 pays donateurs accordent une aide matérielle et technique à Moscou dans ce domaine dans le cadre du programme "Partenariat global". Les Etats-Unis et le Canada ont financé en partie la destruction de sous-marins du projet 941 Akoula.

 

Conçus au bureau d'études Roubin de Saint-Pétersbourg, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins du projet 941 Akoula (Code OTAN - Typhoon) sont de loin les plus grands sous-marins nucléaires au monde. Un sous-marin de la classe Typhoon est long de presque 173 m et large de 23,3 m, il a une puissance de 100.000 chevaux. Son équipage comprend 160 hommes. Ce sous-marin est doté de missiles balistiques à trois étages à combustible solide R-39 Variant, de missiles-torpilles Vodopad et de huit systèmes de missiles mer-air Igla-1.

 

Le premier sous-marin de ce type, Dmitri Donskoï, a été mis en cale en 1976 et est entré en service en 1981. Au total, la Russie a construit six sous-marins de cette classe.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:35
Défense : l'Inde veut faire le ménage dans les contrats d'armement

24/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a promis jeudi de lutter contre la corruption dans le secteur de la défense. Le ministère de la Défense indien a déjà exclu pendant une période de dix ans six entreprises, dont quatre étrangères, à participer à des procédures d'acquisitions.

 

Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a promis jeudi de lutter contre la corruption dans le secteur de la défense après un récent scandale dans l'attribution d'un contrat portant sur l'acquisition d'hélicoptères, en affirmant vouloir rendre les processus d'acquisitions militaires "plus transparents". Manmohan Singh s'est engagé à ce que les achats d'armement et d'équipement militaires soient "plus transparents, lisses, efficaces et moins vulnérables aux pratiques contraires à l'éthique", lors de la pose de la pierre inaugurale de la première université de la Défense, dans une ville périphérique de New Delhi. "Nous continuerons à rechercher les plus hauts critères de probité dans les acquisitions en matière de défense", a assuré le Premier ministre. L'Inde est actuellement en négociations pour plusieurs contrats avec des groupes français en vue d'acquérir des matériels tricolores, notamment l'achat de 126 Rafale à Dassault Aviation.

 

L'étau se resserre sur Finmeccanica

 

En février, New Delhi a suspendu ses paiements à la firme italienne Finmeccanica et à sa filiale hélicoptériste AgustaWestland et prévenu qu'il annulerait un contrat de 556 millions d'euros pour l'achat de 12 hélicoptères VVIP-VIP (EH-101), si les accusations de corruption contre le patron de Finmeccanica étaient avérées. Selon nos informations, le contrat n'a pas été encore annulé mais l'étau se resserre sur le groupe italien. Selon son enquête préliminaire, le Bureau d'enquêtes Central (CBI) a identifié 19 personnes, y compris 6 sociétés, soupçonnées de conspiration criminelle et d'abus de position officielle. En Italie, l'ex-patron de Finmeccanica Giuseppe Orsi est visé depuis avril 2012 par une enquête dans le cadre de ce contrat portant sur la livraison de 12 hélicoptères au gouvernement indien par sa filiale britannique AgustaWestland. Il a été arrêté et a démissionné mais il dément toute malversation. Les enquêteurs italiens soupçonnent que des pots-de-vin de l'ordre de 10 % du montant du contrat ont été versés à des responsables indiens pour sceller le contrat, selon la presse italienne.

 

Des sociétés blacklistées en Inde

 

A la suite d'irrégularités, le ministère de la Défense indien a exclu des procédures d'acquisition six sociétés, dont quatre étrangères, pour une période de dix ans. Parmi elles, on retrouve une société israélienne IMI (Israel Military Industries), une singapourienne Singapore Technologies Kinetics, une suisse (Rheinmetall Air Defence) et enfin une russe Corporation Defence. IMI a commis certaines irrégularités dans la construction d'une usine de production de systèmes de charge bi-modulaires (BMCS) pour des canons de 155 mm, à Nalanda au Bihar. La société israélienne avait signé un contrat en mars 2009, qui a été annulé trois ans plus tard en mars 2012.

 

Récemment le CBI a enquêté sur un contrat signé en octobre 2005 par DCNS et Mazagon Docks Limited pour la vente de six sous-marins à la marine indienne.Le CBI a informé le ministère de la Défense que selon les informations disponibles, il n'y avait pas de traces d'irrégularités dans le cadre de ce contrat. "Il n'y a actuellement aucune proposition de placer ces sociétés sur la liste noire", a souligné en décembre dernier le ministère de la Défense indien.

 

L'image de Singh écornée

 

Ces dernières années, l'image de "Monsieur Propre" dont bénéficiait Singh a été sérieusement écornée par divers scandales au sein de son administration. En 2010 le gouvernement avait été éclaboussé par un gigantesque scandale dans les télécommunications: une vente aux enchères de licences de téléphonie mobile présumée frauduleuse, orchestrée par un ancien ministre des Télécommunications, aurait fait perdre au Trésor public 31 milliards de dollars (24 milliards d'euros). Selon une enquête d'opinion réalisée cette semaine par la chaîne CNN-IBN, 67% des personnes interrogées estiment que le parti du Congrès a perdu toute crédibilité et 61% pensent que Manmohan Singh devrait démissionner.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:35
photo Gordon_Zammit

photo Gordon_Zammit

LEIDEN, Netherlands, May 24 (UPI)

 

With South Korea edging closer to deciding on a contractor for its $7.3 billion KF-X fighter program, a European competitor is dangling a new carrot to its bid.

 

EADS, based in the Netherlands and part of the consortium that builds the Eurofighter Typhoon, says if the aircraft is chosen to replace South Korea's antiquated F-4 and F-5 fleets, it will invest $2 billion "and its technology in the KF-X to help Korea to become a fighter jet producer."

 

The announcement follows that of Eurofighter, which promised to assemble 53 of 60 aircraft to be produced in South Korea. It's estimated the local assembly would lead to creation of 50,000 jobs.

 

EADS has also said it would build a maintenance repair and overhaul facility for the aircraft in South Korea and an aerospace software center.

 

"If Korea chooses Eurofighter as its next generation fighter jet and EADS invests more than 2 trillion KRW [$2 billion] in the KF-X program, it will bring bigger economic effect than the SURION and Korea will be the fifth country [that] produces Eurofighter, high-level fighter jets," EADS said.

 

"It will also create strong political and military ties with Europe."

 

SURION is a Korean utility helicopter developed by Korea Aerospace Industries with technology obtained from Eurocopter, an EADS subsidiary headquartered in France.

 

"The SURION raised Korea to the 11th helicopter manufacturer in the world," EADS said, and created 25,000 jobs.

 

In its news release, EADS emphasized its business ties to the country. KAI, it noted, has supplied parts for Airbus aircraft since 1998.

 

Airbus, located in France, is another EADS subsidiary.

 

Other competitors for the KF-X contract are U.S. companies Lockheed Martin and Boeing. Lockheed is offering its F-35 Lightning II fighter while Boeing is offering its F-15 Silent Eagle.

 

A news report from Seoul says the country's Defense Acquisition Program Administration expects to make a final decision on a contractor next June.

 

"The price negotiations have been completed and we don't plan to have another round of negotiations," DAPA spokesman Baek Yoon-hyeong told a news briefing. "We plan to conduct the auction within June."

 

Meanwhile, the U.S. Defense Security Cooperation Agency reports the South Korean government has requested possible procurement of weapons in support of a "potential Direct Commercial Sale" of F-15 SE aircraft.

 

The package, if approved by Congress and if it goes through, would include associated equipment, parts, training and logistical support.

 

The deal would be worth $823 million.

 

Among items requested: Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles, Joint Directed Attack Munition Tail Kits, small diameter bombs, general purpose bombs, AIM-9X-2 (Blk II) tactical missiles, containers, missile support and test equipment, provisioning, spare and repair parts.

 

"The proposed sale will provide the ROK with aircraft weapons for the F-15SE," the agency said. "These aircraft and weapons will provide the ROK with a credible defense capability to deter aggression in the region and ensure interoperability with U.S. forces."

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:30
 Raytheon SLAMRAAM

Raytheon SLAMRAAM

24/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le sultanat va acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman était pourtant sur le point de choisir le missilier européen MBDA mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américaine

 

MBDA s'était fait une raison depuis la fin 2012... mais en l'absence d'informations sur un éventuel contrat signé entre les Etats-Unis et le sultanat d'Oman, il subsistait un maigre, très maigre espoir, qui s'est définitivement envolé avec la visite du secrétaire d'Etat américain à Mascate. John Kerry a discuté mercredi avec les responsables omanais d'un contrat de vente du système de défense aérien SLAMRAAD de 2,1 milliards de dollars, dont les détails techniques restent à finaliser. La puissance américaine a donc eu raison de MBDA, qui s'est fait souffler le contrat par Raytheon, bien appuyé par la puissance de feu de l'administration américaine. "En janvier les Omanais ont décidé d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon... ce pour quoi le secrétaire (d'État) faisait campagne lorsqu'il était au Sénat", a indiqué un haut responsable du département d'État. C'est d'ailleurs l'une des grandes inquiétudes des responsables français de la défense, qui craignent l'agressivité des américains à l'exportation, notamment dans la région du Golfe.

 

MBDA, une longue tradition de coopération avec Oman

 

Car à Oman, MBDA a vu filer un contrat presque finalisé. Le missilier européen, qui a déjà fourni la Marine royale et la garde royale de VL-Mica, comptait également équiper l'armée de l'air omanaise de système Air defence de courte portée pour un contat beaucoup moins élevé que celui qui sera signé avec Raytheon. En 2007, Oman avait commandé des systèmes de missiles Exocet et VL Mica à MBDA pour équiper alors ses trois nouveaux OPV (Offshore Patrol Vessels) "Khareef". Un nouveau contrat qui s'inscrivait dans le cadre d'une longue coopération avec les Omanais. A l'époque, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, avait estimé que "ce contrat important confirme bien le rôle que joue MBDA auprès d'Oman , en tant que solide partenaire pour la fourniture de solutions de dernière génération, à des prix modérés. L'Exocet comme le VL Mica vont doter la marine royale d'Oman de la supériorité voulue, tant sur son littoral qu'en haute mer", selon un communiqué du missilier. MBDA précisait travailler depuis longtemps avec le sultanat d'Oman et avait déjà livré à l'armée omanaise des systèmes terrestres de défense anti-aérienne Mistral pour l'armée de terre royale, un système Milan anti-blindage pour la Garde et l'armée de terre, le système de défense anti-aérienne Rapier pour l'armée de l'air et le système de missiles Exocet pour la marine royale. Enfin, plus récemment, MBDA a fourni la Garde royale de VL Mica.

 

Une lettre d'intention bientôt signée

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué, lors d'un entretien avec le ministre omanais chargé de la Défense, Sayyed Badr al-Boussaïdi, que les Etats-Unis étaient "heureux" du contrat et "très reconnaissants pour la confiance placée dans Raytheon", le fabricant américain du système de défense. Les détails du contrat sont toujours en discussion et une lettre d'intention doit être signée "bientôt, mais ils sont en train de finaliser les détails techniques", a déclaré une porte-parole du département d'Etat, qui a requis l'anonymat. Le sultanat d'Oman avait décidé en janvier d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon, avaient indiqué des responsables américains. John Kerry avait fermement soutenu la candidature de cette société du Massachusetts, l'État dont il était un élu avant de devenir le nouveau chef de la diplomatie le 1er janvier. "L'un des objectifs est de faire avancer les intérêts commerciaux américains, de démontrer à Oman que ceux-ci sont importants pour cette administration", avait indiqué un responsable américain. "Oman a aussi récemment reçu une seconde tranche de F-16 (avion de combat américain) donc c'est une manière de poursuivre notre relation dans le secteur de la défense et cela aura des avantages en termes d'interopérabilité", selon le responsable. Selon les responsables américains, le contrat pour l'achat de 12 F-16 a été conclu en 2011 et la livraison est prévue en 2014.

 

Dans un communiqué commun publié au terme de la visite de John Kerry, les deux pays indiquent cependant que "les négociations finales sur l'achat du système sont en cours avec Raytheon et une conclusion définitive du contrat est attendue après un accord sur les aspects techniques du système (...) et d'autres questions annexes". "Nous avons besoin de ce système de défense, qui s'adapte aussi à la stratégie de défense des autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)", a déclaré M. Boussaïdi lors de l'entretien avec John Kerry en présence d'un haut responsable de Raytheon, Ken Gordon. "Les discussions sont en cours en ce moment, et nous en sommes aux étapes techniques, mais nous espérons passer à la discussion finale et signer un contrat", a ajouté le ministre omanais. Des diplomates ont affirmé que le montant du contrat s'élèverait à quelque 2,1 milliards de dollars.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:30
Elbit Hermes 450 UAV – photo Elbit Systems

Elbit Hermes 450 UAV – photo Elbit Systems

20/05/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

According to newly-published data, Israel has been the world's number one UAVs exporter since the mid-2000s.

 

Released by business consultants Frost & Sullivan, the study notes that, among Israel's arms exports over the past eight years, UAVs constitute almost ten per cent. In 2008 alone, the country supplied $150m worth of drones to foreign customers while, in the following year, no less than $650m worth were delivered overseas. Then, in 2010, Israeli UAV exports reached an all-time high of $979 million.

 

Since then, they've decreased to reach last year's $260 million total but that doesn't account for upgrade contracts, like that signed with India in 2012. Incorporating upgrades into the mix would boost Israel's annual UAV export figures by approximately $100m, the Frost & Sullivan study suggests.

 

Israel's UAV Exports

 

Between 2005 and 2012, Israel's UAV exports were strongly regional in nature. Approximately 50 per cent of them went to customers in Europe, while a further third went to customers in the Asia-Pacific region. Of the remainder, South American customers accounted for circa 11 per cent, while the United States' Israeli UAV imports made up less than four per cent of the exports total.

 

Thanks to continued foreign interest and some major deals-in-waiting, Israel's UAV exports are forecast to grow in years ahead, Frost & Sullivan's researchers conclude.

 

Some of the best-known Israeli UAV designs are the Hermes 450 and the huge Eitan. Manufactured by Elbit Systems, the Hermes 450 was introduced in 1998 and can carry out reconnaissance and surveillance missions lasting some 20 hours. It's in service with many armed forces including the Brazilian Air Force, the Mexican Air Force and the British Army. Meantime, the Israeli Air Force has taken the Hermes 450's role further, adding a pair of missiles to convert it into an armed unmanned weapon.

 

Israel Aerospace Industries' Eitan MALE (medium-altitude, long-endurance) UAV is as big as a commercial airliner, weighs around a tonne and also has about a 20 hour endurance. Developed from the IAI Heron, the Eitan first flew in 2004 and was formally commissioned into Israeli Air Force service in 2010.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:25
La Russie va moderniser les MiG-29 du Pérou

24 mai 2013 Info-Aviation

 

Le 20 mai, Konstantin Biryulin, le chef adjoint du Service de la coopération militaro-technique fédérale de la Russie, a annoncé que son pays allait signer un contrat de modernisation des MiG-29 péruviens d’ici la fin du mois de mai 2013.

 

En 1997, la Biélorussie a vendu 20 MiG-29S au Pérou. Onze ans plus tard, le Pérou a signé un contrat avec la Russie pour moderniser huit avions à la norme MiG-29SMT. Ce travail a été achevé en 2012. Il reste donc une dizaine de MiG à moderniser.

 

Le Pérou est traditionnellement tourné vers la Russie pour se fournir en armes et pas seulement pour des avions de combat. Lima négocie également pour l’achat de camions Kamaz, de chars T-90, d’hélicoptères Mi-17 et des systèmes de défense aérienne à basse altitude Pantsir.

 

En février 2013, l’Espagne aurait offert de vendre au Pérou 18 chasseurs Eurofighter d’occasion pour environ 45 millions d’euros l’unité.

 

Le problème du Pérou, c’est que leur flotte de chasseurs est vieillissante. Lima a déjà dépensé 106 millions de dollars pour moderniser 8 MiG-29, mais la facture sera plus élevée pour moderniser les 9-11 autres restants. Une autre dépense de 140 millions de dollars a servi à remettre en état leurs Mirage 2000, et 9 des 12 unités ont terminé le programme, mais ils sont encore bien en deçà des capacités du Mirage 2000-5. Quoiqu’il en soit, ni les MiG ni les Mirage ne sont prévus pour durer après 2025.

 

Le gouvernement du Pérou envisage donc d’autres options comme l’Eurofighter Typhoon, le Boeing F/A-18E/F Super Hornet, le Dassault Rafale, le Gripen de Saab, le MiG-35 ou le Sukhoi Su-30/35. Mais les chasseurs russes sont les seuls avions compatibles avec les stocks actuels de missiles du Pérou.

 

Les Eurofighter de l’Espagne affichent une moyenne de 600 heures de vol, ce qui signifie qu’ils pourraient voler encore 20 ans, voire plus avec au taux d’utilisation modérée. Mais les premières versions avaient des capacités d’attaque au sol très limitées.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:25
Marché latino-américain des armes: 50 mds USD d'ici 10 ans (Moscou)

LIMA (Pérou), 18 mai - RIA Novosti

 


Au cours des dix prochaines années, la capacité du marché latino-américain des armes pourrait atteindre près de 50 milliards de dollars, et la Russie cherche à s'imposer sur ce marché, a annoncé samedi à RIA Novosti Sergueï Goreslavski, responsable du géant public russe de l'armement Rostech.
 
"Selon nos estimations, la capacité du marché des armes en Amérique latine se chiffrera à environ 50 milliards de dollars d'ici dix ans", a indiqué M. Goreslavski qui conduit la délégation de Rostech au salon international de la technologie pour la défense SITDEF 2013. Le salon se déroule du 15 au 19 mai à Lima.
 
Selon le responsable de Rostech, la Russie doit déployer des efforts énergiques pour renforcer ses positions sur ce marché.
 
Parmi les clients potentiels, il a  cité le  Venezuela, le Pérou, le Brésil, l'Argentine et le Mexique.
 
"Ces pays sont intéressés en premier lieu par nos hélicoptères et nos systèmes de défense antiaérienne", a indiqué M. Goreslavski.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:20
MQ-4C Triton UAV photo Northrop Grumman

MQ-4C Triton UAV photo Northrop Grumman

 

 

23/05/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

First unveiled in mid-2012, Northrop Grumman's MQ-4C Triton UAV has now made its first flight. Carried out on 22 May 2013, the first Triton UAV flight lasted approximately 90 minutes and serve to validate the drone's autonomous flight control systems.

 

Triton is a specialised surveillance UAV with a 24 hour endurance and a 2,000 nautical mile field of coverage. Equipped with an array of state-of-the-art sensors, it can spot and identify ships whilst loitering ten miles above the surface of the Earth.

 

Triton has a 130 foot wingspan, making it wider than some commercial airliners. Thanks to its high-performance engine technology, supplemented by other aerodynamic elements, Triton can undertake 11,500 mile sorties without the need to refuel.

 

Triton First Flight

 

"Triton is the most advanced intelligence, surveillance and reconnaissance unmanned aircraft system ever designed for use across vast ocean areas and coastal regions", deputy Triton programme director at Northrop Grumman, Mike Mackey, explained in a company press release on the UAV's first flight. "Through a cooperative effort with the Navy and our industry partners, we successfully demonstrated the flight control systems that allow Triton to operate autonomously. We couldn't be prouder of the entire team for this achievement."

 

"First flight represents a critical step in maturing Triton's systems before operationally supporting the Navy's maritime surveillance mission around the world", added Naval Air Systems Command's Triton programme manager, Captain James Hoke. "Replacing our aging surveillance aircraft with a system like Triton will allow us to monitor ocean areas significantly larger with greater persistence."

 

MQ-4C Triton Naval UAV

 

Further MQ-4C Triton naval UAV test flights will now be undertaken in coming weeks before the prototype is delivered to NAS Patuxent River in late 2013 to begin a new series of trials.

 

Just last week, Australia emerged as a potential Triton purchaser, with the country's Defence Minister Stephen Smith announcing a desire to acquire "unmanned aircraft capable of undertaking broad-area maritime surveillance and fleet overwatch."

 

In Royal Australian Air Force service, the Triton would partner up with the Boeing P-8A Poseidon to create a double-edged maritime patrol capability.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:20
Triton's First Flight

5/22/2013 Strategy Page

 

PALMDALE, Calif. (May 22, 2013) The Northrop Grumman-built Triton unmanned aircraft system completed its first flight from the company's manufacturing facility in Palmdale, Calif. The one an a half hour flight successfully demonstrated control systems that allow Triton to operate autonomously. Triton is specially designed to fly surveillance missions up to 24 hours at altitudes of more than 10 miles, allowing coverage out to 2,000 nautical miles. The system's advanced suite of sensors can detect and automatically classify different types of ships. U.S. Navy photo courtesy of Northrop Grumman by Bob Brown

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique

24/05/2013 Sources : EMA

 

Le 21 mai 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, a reçu le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue militaire régulièrement entretenu entre les deux pays. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des Etats-Unis sur le continent africain.

 

Au cours de leur entretien, l’amiral Guillaud et le général Rodriguez ont fait le point sur la coopération militaire franco-américaine mise en œuvre au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique centrale. L’état-major américain AFRICOM constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées et en opération, comme au Sénégal, au Gabon, au Tchad, en République centrafricaine, à Djibouti, en Côte d’Ivoire ou au Mali.

 

Cette coopération opérationnelle s’est en effet renforcée depuis le déclenchement de l’opération Serval. Les Américains apportent à la France un appui dans les domaines du ravitaillement en vol, du transport tactique et stratégique et dans l’échange d’informations. Des actions communes appuieront la montée en puissance de la future mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
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24 mai 2013 Par Guillaume Thibault - RFI

 

Au lendemain du double attentat au Niger, une opération militaire menée à Agadez, ce vendredi 24 mai dans la matinée, a permis de neutraliser les derniers jihadistes retranchés dans le camp militaire. Un assaut qui a été mené conjointement par des forces françaises et nigériennes, comme le révélait RFI. Le ministre français de la Défense a confirmé l’information, et expliqué que les forces spéciales françaises ont été engagées « à la demande du président Issoufou ».

 

L'assaut a été lancé à 6 heures du matin, heure locale. Il a été mené par les militaires nigériens et les forces spéciales françaises, présentes dans la zone depuis le début de l'intervention Serval, en janvier. Dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai, deux fortes explosions ont été entendues dans le camp d’Agadez.

 

Karidjo Mahamadou, le ministre nigérien de la Défense, affirme que deux jihadistes étaient retranchés depuis jeudi dans un dortoir du camp militaire. Dans un entretien accordé à RFI ce vendredi 24 mai en milieu de journée, Karidjo Mahamadou a également confirmé la présence de forces spéciales françaises lors de l’opération.

 

Dix jihadistes tués à Arlit et Agadez

 

« Tout est terminé à Agadez. Tout est calme. La situation est maitrisée », a affirmé Karidjo Mahamadou, qui a tenu à clarifier certaines informations circulant sur la situation à Agadez : « Depuis hier (jeudi 23 mai, ndlr), les gens parlaient de prise d’otages. Il n’y avait pas d’otage. Il y avait des jihadistes retranchés dans un dortoir, qui ont abattu deux occupants de ce dortoir. Ce sont ces jihadistes-là qui ont été traqués, qui ont voulu fuir, et ils ont été neutralisés. Deux ont été abattus ce matin. »

 

« Je confirme », a sobrement répondu Karidjo Mahamadou, alors qu’il était interrogé sur la présence de forces spéciales françaises aux côtés des soldats nigériens lors de l’assaut. Le ministre nigérien est également revenu sur le bilan de l’opération. « Nous avons dix jihadistes qui ont été tués, sur Arlit et Agadez. Deux à Arlit, et huit à Agadez ». Tous les jihadistes tués étaient porteurs de « ceintures bourrées d’explosifs qu’ils étaient sur le point d’activer ». Mais « ils ont pu être abattus, la menace est jugulée », a conclu le ministre.

 

La France veut éviter une propagation du risque jihadiste

 

Habituellement peu bavarde sur les missions des forces spéciales, les autorités françaises ont également confirmé leur participation à l'assaut de ce vendredi matin. C'est le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a fait cette annonce. « A l’heure où je vous parle, la situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président Issoufou. Et cela a permis d’aboutir à une stabilisation de la situation », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

« Le président de la République (française, ndlr), l’a rappelé : il importe aussi d’avoir une bonne coordination avec les pays voisins, comme le Niger, et les autres, pour progressivement instaurer une sécurité dans le Sahel qui est une zone d’instabilité », a insisté le ministre français de la Défense. « L’objectif était que le Mali devienne un sanctuaire terroriste, ça ne le sera pas. Il faut maintenant éviter qu’il y ait, soit au nord Niger, soit dans une partie du Tchad des risques identiques », a-t-il prévenu.

 

La katiba de Belmokhtar revendique le double attentat

 

Revendiquées dans un premier temps par le Mujao, ces attaques auraient également été menées par des combattants de la Katiba de Mokhtar Belmokhtar. C'est ce qu'affirme le porte-parole de son groupe, baptisé « les signataires par le sang » dans un communiqué. « C’est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d'opérations », ajoute le porte-parole. Mais si cette Katiba annonce que de nouvelles attaques terroristes sont prévues au Niger, Mokhtar Belmokhtar, annoncé mort par le Tchad en mars lors des affrontements dans le nord du Mali, reste depuis invisible.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
Pozzo di Borgo (UDI): "Le budget de la Défense devrait être sanctuarisé"

PARIS, 24 mai 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Yves Pozzo di Borgo (UDI), vice-président de la commission de la Défense du Sénat, a estimé vendredi que "le budget de la Défense devrait être sanctuarisé", après la confirmation par François Hollande de 24.000 suppressions de postes d'ici à 2019 dans ce secteur.

 

"Le budget de la Défense devrait être sanctuarisé, c'est-à-dire au moins être augmenté de l'inflation. En le gelant, on diminue dans les faits notre capacité d'action", écrit dans un communiqué le sénateur de Paris.

 

"Avec l'Education nationale, il fait pourtant partie des budgets que l'on ne devrait jamais toucher", estime M. Pozzo di Borgo, en regrettant que la France se prive ainsi "d'investissements essentiels".

 

"Nous n'avons par exemple plus de flotte, de frégates de surveillance en nombre suffisant, pour être présent dans le Pacifique, autour de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie, où nous disposons d'une zone économique exclusive de la taille de l'Europe, alors que c'est là, entre l'Asie et l'Amérique, que se joue la rivalité majeure de notre temps, celle qui oppose les Etats-Unis et la Chine", fait-il valoir.

 

Concernant la future loi de programmation militaire, M. Pozzo di Borgo estime que "l'on ne peut se contenter d'appliquer à la lettre le Livre blanc sur la défense. Les parlementaires doivent l'amender car, dit-il, c'est au pouvoir politique que revient de décider, pas aux experts, aussi qualifiés soient-ils".

 

Selon lui, "la seule note positive" dans le discours de M. Hollande réside dans "la volonté de relancer la défense européenne à l'occasion du Conseil européen du 13 novembre prochain, même si, dit-il, elle est en complète contradiction avec le fait d'acheter des drones américains, en renonçant à toute ambition européenne dans ce domaine".

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:40
Jean-Yves Le Drian et son homologue russe

Jean-Yves Le Drian et son homologue russe

24/05/2013  CNE Laetitia Périer  - DICOD

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu mercredi soir à Moscou pour une visite de 24h. Au programme de son déplacement : entretien avec son homologue russe, participation à une conférence sur la sécurité de l’Europe et promotion du Livre blanc.

 

Jean-Yves Le Drian est arrivé mercredi soir dans la capitale russe et s’est entretenu dès jeudi matin avec son homologue Sergueï Choïgou qu’il rencontrait pour la première fois.

 

Il a ensuite participé à une conférence internationale organisée par le ministère russe de la Défense sur la sécurité de l’Europe et a prononcé un discours sur ce thème. A cette occasion, il a souligné la nécessité d'une coopération forte avec la Russie pour garantir un monde plus sûr : "Plus encore qu'une conviction, il s'agit d'un choix raisonné, d'une ligne de fond, d'une nécessité pour notre sécurité commune."

 

Comme lors de ses déplacements la semaine dernière à Bruxelles, Londres et Washington, Jean-Yves Le Drian a également expliqué la stratégie de défense de la France pour les années à venir et ce, moins d’un mois après la parution du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 13:59
photo EMA

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24/05/13 LesEchos (Reuters)

 

BERLIN - Le constructeur français de véhicules militaires Nexter et son concurrent allemand Krauss-Maffei Wegmann discutent d'une coopération afin de faire face à la concurrence de groupes plus importants, a-t-on appris vendredi auprès de sources du secteur.

 

Les sources ont précisé que les deux groupes n'iraient probablement pas jusqu'à fusionner, contrairement à ce qu'a évoqué jeudi le quotidien économique allemand Handelsblatt, selon lequel Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a déjà évoqué le sujet avec Berlin.

 

"Sur le plan industriel, une fusion serait complètement logique, car les deux pays sont confrontés à la concurrence de l'industrie des Etats-Unis", a dit à Handelsblatt une source interne à Nexter.

 

Nexter, entièrement contrôlé par l'Etat français et qui fabrique notamment les chars Leclerc, et le ministère français de la Défense ont refusé de commenter l'information. Personne n'a pu être joint au sein de Krauss-Maffei et au ministère allemand de la Défense.

 

Des spécialistes de l'armement estiment qu'une coopération entre les deux groupes marginaliserait l'allemand Rheinmetall , qui construit avec Krauss-Maffei les véhicules blindés Puma et Boxer.

 

Paris et Berlin souhaitent approfondir leur coopération dans les programmes et les achats d'armements, concrétisant le voeu du président français François Hollande d'ouvrir plus largement l'Europe de la défense, au-delà de l'axe franco-britannique actuel. (Sabine Siebold, Markus Wacket, Christian Plumb et John Irish; Julien Dury pour le service français, édité par Marc Angrand)

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 13:06
photo EMA

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24/05/2013 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

Les forces spéciales françaises sont intervenues ce matin à Agadez, dans le nord du Niger, pour y faire cesser la prise d'otages qui a avait démarré hier après un attentat suicide, a annoncé aujourd'hui le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"La situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président nigérien Mahamadou Issoufou", a-t-il précisé.

 

Jeudi, un attentat contre le camp militaire d'Agadez avait causé la mort de 23 personnes, dont 18 militaires nigériens. Quatre kamikazes étaient morts pendant l'opération. D'autres s'étaient enfermés dans un local avec des otages élèves officiers.

 

Au moins deux terroristes auraient été tués dans l'assaut, d'après le ministère de la Défense.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:55
Un représentant du Polestab appuyé par des militaires français en septembre 2012.

Un représentant du Polestab appuyé par des militaires français en septembre 2012.

La tactique ne peut plus se penser sans être intégrée dans un contexte interarmes, interarmées, international et interministériels. L’approche globale, en tactique, suit l’introduction que vous pouvez lire ici.

 

Comme l’illustre parfaitement le positionnement de l’état-major de la brigade La Fayette en Afghanistan, au moins pour la chaîne française de l’opération, le niveau opératif doit être compris comme le niveau de responsabilité stratégique, déporté sur un théâtre d’opération, qui s’appuie sur une structure militaire et civile en charge de planifier et conduire des actions relevant des trois lignes d’opérations : sécurité, développement et gouvernance.

Le débat sur ce niveau opératif reste vif en France pour au moins quatre raisons essentielles :

  • la gestion interministérielle des crises reste un sujet délicat au niveau national ;
  • les opérations récentes illustrent le risque d’un « écrasement » des niveaux de responsabilité : le niveau stratégique pourrait avoir tendance à diriger directement les actions tactiques et, inversement, les actions tactiques peuvent avoir une résonance stratégique ;
  • les moyens SIC modernes facilitent l’échange en temps réel d’informations entre le terrain et les états-majors stratégiques ;
  • très souvent, des états-majors initialement à vocation tactique assurent en même temps des responsabilités de niveau opératif.

Cependant, «l’opératif» reste un niveau de responsabilité indispensable parce que :

  • c’est le niveau de la concrétisation du concept stratégique sur le théâtre d’opération par la conception et l’exécution du plan d’opérations;
  • certaines fonctions ne peuvent être coordonnées efficacement qu’à un niveau intermédiaire entre la sphère stratégique et les composantes tactiques. En Afghanistan, c’est par exemple le cas du soutien et de la logistique de théâtre, des relations avec les acteurs civils présents sur zone, de la maîtrise du rythme des opérations (tempo de la « boucle opérative »), de la synchronisation entre les opérations spéciales et les actions des composantes conventionnelles… ;
  • enfin, c’est un niveau de responsabilités clairement identifié par les alliés et les organisations internationales, dont le maintien est nécessaire pour garantir l’interopérabilité du système de commandement français avec ces derniers ainsi que pour permettre la satisfaction de nos ambitions nationales en termes de positionnement au sein d’une coalition.
Un aide soignant français et un stagiaire afghan soignent un civil à l’hôpital militaire de Kaboul.

Un aide soignant français et un stagiaire afghan soignent un civil à l’hôpital militaire de Kaboul.

Le niveau opératif est donc celui de la cohérence opérationnelle sur les théâtres d’engagement qui répond ainsi simultanément aux quatre principes suivants :

  • Il est généralement associé à une zone géographique donnée.

Même si la notion de « théâtre d’opération » ne doit pas être comprise de façon étroite et dépasse souvent la stricte zone d’engagement aéroterrestre, le niveau opératif reste le niveau de commandement relatif à un théâtre d’engagement donné, sur lequel il incarne la détermination du commandement stratégique et exerce un certain nombre de ses fonctions par délégation comme celle porte parole de la communication stratégique sur le théâtre.

L’acception la plus aboutie de ce principe géographique est la logique de battlespace owner en vigueur en Afghanistan. Dans un espace donné, elle fait du commandant de brigade aujourd’hui, demain peut-être du senior civilian representative qui lui est adjoint, le seul et unique responsable des actions conduites, quelle que soit la ligne d’opérations dont elles relèvent.

  • Il est responsable de la cohérence interarmées, c’est- à-dire de la combinaison des effets opérationnels, notamment des différentes composantes, afin d’atteindre l’état final recherché.

La planification au niveau opératif et la conduite déterminent et produisent les effets nécessaires à l’atteinte des objectifs du niveau stratégique, soit directement soit par l’intermédiaire d’objectifs opératifs. Réciproquement, le niveau opératif éclaire le niveau stratégique sur la réalité du théâtre d’engagement. Il assure notamment l’évaluation de la campagne et en déduit les mesures correctrices à apporter à son niveau, ou à proposer au niveau stratégique voire politico-stratégique.

Rapporté au cas afghan, l’illustration la plus claire en est le dialogue permanent entre le commandement de la Task Force Lafayette et le chef du Centre de planification et de conduite des opérations.

  • Il fixe le tempo des opérations et les priorités d’effort;

Là encore tout est écrit :

« Prérogative de l’art opératif, le rythme des opérations est imposé par le COMANFOR à l’adversaire en exploitant au mieux la variété des capacités d’actions interarmées qui lui sont allouées. Ce rythme résulte d’un choix et non des contraintes extérieures à la décision : circuits logistiques, stocks de munitions, météorologie, attrition, etc. Il suppose une gestion maîtrisée du temps. L’emploi de la force et de ses points d’application sont synchronisés dans le temps, dans l’espace, et dans les effets recherchés. »

Ce sujet est tout à fait central. De fait, dans une zone relativement réduite comme celle de la brigade La Fayette, il s’agit de d’imposer une pression continue sur l’adversaire en variant les points d’application de la manœuvre, leur style (cinétique et/ou non-cinétique), en donnant toute sa place à la déception et sans jamais répéter deux fois le même type d’actions…

  • Il est l’instrument de mise en œuvre concrète de l’approche globale au niveau du théâtre.

Si cette approche globale est impulsée par le niveau stratégique et se décline jusqu’au niveau tactique, le niveau opératif est sans aucun doute l’acteur central de ce concept. En effet, le COMANFOR (Force Commander) est d’emblée, ou devient vite, le correspondant privilégié des représentants politiques des puissances intervenantes, des représentants des organisations gouvernementales ou non, ainsi que des représentants civils ou militaires de la nation-hôte.

Le niveau opératif est donc l’élément clé de la cohérence des actions conduites sur le théâtre, en particulier en veillant à la bonne intégration des actions militaires avec celles des autres acteurs ainsi qu’à la prise en compte des aspirations de la population du pays-hôte.

En bref, le commandant d’une force en opération doit donc « respirer interarmes et interarmées », savoir s’inclure avec naturel et crédibilité dans une coalition internationale, tout en maîtrisant les enjeux interministériels nationaux…

Cet article a été initialement publié dans la revue Doctrine tactique, éditée par le Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF)

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:55
Aujourd’hui, un chef de section doit-être capable de parler le langage de l’infanterie, de la cavalerie ou encore de l’artillerie. photo EMA

Aujourd’hui, un chef de section doit-être capable de parler le langage de l’infanterie, de la cavalerie ou encore de l’artillerie. photo EMA

 

Un chef de section doit aujourd’hui, au combat, être capable d’appréhender les métiers de ses collègues d’autres armes, mais aussi d’autres armées et d’autres pays. Des réalités, en matière de tactique, qui amènent aujourd’hui à envisager y compris à cet échelon un raisonnement global incluant les enjeux civilo-militaires.


 

En matière de combat aéroterrestre, il est des problématiques qui ne doivent plus faire débat tant les engagements modernes apportent clairement des réponses aux questions posées. Par exemple, le fait « interarmes » s’impose avec une évidence telle qu’il peut difficilement être traité autrement qu’en compilant, au mieux des exemples, au pire des truismes.

 

Tout a déjà été écrit dans le document relatif aux « fondamentaux de la manœuvre interarmes ». Seule la combinaison judicieuse des capacités des différentes fonctions opérationnelles permet de démultiplier l’efficacité d’une opération tactique d’ensemble visant à la fois à contraindre l’adversaire, à contrôler le milieu physique et humain et à influencer les perceptions. Le concept de « one army » auquel tenait tant le général Antoine Lecerf, est une réalité depuis de nombreuses années.

S’il n’est qu’un exemple parmi d’autres, le cas particulier des opérations planifiées et conduites en Kapisa et en Surobi par les soldats français de la brigade La Fayette est particulièrement illustratif de « l’évidence interarmes ».

Pour leurs concepteurs comme pour ceux qui les exécutent, il s’agit de faire preuve de compétence(s) c’est-à-dire de parfaite connaissance des effets et des contraintes d’emploi des capacités utilisées, mais aussi de maîtrise du vocabulaire de chacun. N’oublions pas par exemple que le mot « neutraliser » n’a pas la même signification selon qu’il est prononcé par un fantassin, un cavalier ou un sapeur…

J’ai la conviction que cette compétence est acquise, du fait d’un système de formation performant et du sérieux des mises en condition avant projection.

Tout aussi indiscutables sont les faits « interarmées » et « international ». Afin d’éviter les platitudes, je ne fais que les évoquer sauf pour indiquer que tout comme « l’interarmes », ils sont une réalité à prendre en compte dès les premiers niveaux de commandement. L’avion de chasse ou de transport comme le bâtiment de projection et de commandement, sont aussi familiers au chef de section/peloton que le Caesar ou le drone. Par ailleurs, je suis convaincu qu’un cadre qui ne se sait pas se faire comprendre en langue anglaise militaire, est inutile à ses chefs et à ses soldats.

A mon sens, la vraie problématique est celle de la parfaite compréhension du mot « opératif ». Il me semble que le sujet n’est donc plus seulement l’interarmes, ni même l’interarmées ou l’international, mais bien le « civilo-militaire » dans son acception la plus développée, c’est-à-dire profondément interministérielle.

 

Cet article a été initialement publié dans la revue Doctrine tactique, éditée par le Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF)

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:50
La tourelle T40 commence à vivre…

19.05.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Au cours d’un récent briefing sur ses tourelles, Nexter a montré le dessin de son démonstrateur technologique basé sur un châssis d’AMX-10RC revalorisé, équipé de la tourelle T40. Accident de Powerpoint ou subtil leasing ? Toujours est il que si Nexter n’a encore jamais révélé publiquement l’existence de ce véhicule, les chefs d’état-major des armées de Terre britannique et français avaient apparemment pu en apprécier en avant première la fluidité de mouvement lors d’une présentation en février dernier sur les pistes d’essais de Bourges… Merci au lecteur perspicace de FOB qui nous a transmis le lien vers la vidéo visible ci-dessous

 

Codéveloppée avec BAe Systems au sein de la JV franco-britannique CTAI, la T40 est une tourelle compacté adaptée au combat urbain grâce à une visionique spécifique et une capacité de tir à un angle de 45° en élévation (ou même 60° en option). La tourelle est équipée du canon CT-40 qui tire la munition télescopée de 40mm et  peut également recevoir des lance-missiles latéraux. La T40 est aujourd’hui pressentie pour équiper un futur EBRC, le FRES (Future Rapid Effect System) britannique et une prochaine version de VBCI…

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:50
ENNSA Second Annual Report
Brussels | May 16, 2013 European Defence Agency
 

ENNSA, the European Network of National Safety Authorities on Ammunition, presents in its second annual report the key activities of 2012 and their outcome. 

The network was particularly active in the EDA's work regarding the harmonisation of ammunition qualification roadmap, demilitarisation and the Precision Guided Ammunition Roadmap. 

 

For more information, download the report here

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:50
photo Lithuanian presidency.

photo Lithuanian presidency.

Brussels | May 17, 2013
 

EDA Chief Executive, Ms Claude-France Arnould, visited Lithuania on 13-14 May, in preparation of Lithuania’s Presidency of the Council of the European Union starting on 1 July 2013.

 

Ms Arnould had meetings with the Minister of National Defence, Mr Juozas Olekas, the Minister of Foreign Affairs, Mr Linas Linkevičius, and senior officials of the Ministry of Defence.  Ms Arnould also visited the NATO Energy Security Centre of Excellence.  The discussions held in Vilnius focused on the preparations of the Lithuanian EU Presidency, in particular the European Council discussing defence matters, which will be a key event for defining how  Europe can collectively act to preserve and develop its defence capabilities. One focus area of cooperative efforts between the Lithuanian EU Presidency and EDA is energy security, where EDA’s Military Green work strand and the GO GREEN project are harnessing European efforts for sustainable energy for defence. EDA support to Lithuania’s national defence capability development, small and medium-sized enterprises, and regional cooperation were also highlighted in the discussions. 

 

More information:

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:50
Picture Saab Group

Picture Saab Group

Brussels | May 22, 2013 European Defence Agency
 
The European Defence Agency in cooperation with the working group on Safety and Regulations for European Unmanned Maritime Systems (SARUMS) calls for papers to be presented at the second workshop “Exploring Safe design and operations for the European Unmanned Maritime Systems”. The workshop will take place on 23-24 October 2013 in Brussels.

The workshop addresses three main topics applicable to both military and civilian unmanned maritime systems (UMS):
 
  • UMS legislation, assurance, liability
    Applicable rules, regulations (COLREG), experience and best practice 
  • UMS safety related to operation
    Systems, procedures, experience to achieve safe operations
  • UMS safety related to design
    Systems, products, technology, research needed to accomplish safe unmanned systems

Abstracts of around 150 words should be submitted by email to Jari.HARTIKAINEN(a)eda.europa.eu by 15 September 2013 and authors will be notified of acceptance by 30 September 2013. For more detailed information please refer to the attached flyer. 

 

More information:

  • More information is available in the attached flyer
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:50
Demand Consolidation Is the First Priority

 

Brussels | May 16, 2013 European Defence Agency
 

Gert Runde is the Secretary General of the AeroSpace and Defence Industries Association of Europe (ASD). In this interview he shares his views on how Europe’s defence industry can retain capabilities and profitability during challenging economic times.

 

What do you believe should be done to strengthen and enhance the European defence industrial base? How can institutions such as the EDA contribute effectively to this process?

 

The core role of the EDA is to help governments attain their defence objectives by outlining the efficiency gains that could be a result of doing things together. But Member States all come from different horizons and do not in all cases have homogenous security and defence policy goals. So convergence has to be created in a pragmatic way. Mostly, and particularly in this field, Europe is forging common approaches through dealing with crisis situations.  And the European Union does not see itself as a prime military power and understandably prefers to seek foreign and security policy benefits by using “soft-power” approaches. However we seem to be entering a period where we are witnessing a rising tension between not being a prime military power yet still being able to support doing the things we need and want to do to maintain a credible European foreign and security policy posture.

Surely the current one-by-one policy where we shop around between ourselves for assets during times of crisis – such as military transport aircraft – is not an optimised process.  These crises can give us some guidelines to the future but we need to consider the equipment implications of these events becoming more prolonged and difficult, with increased demand for equipment. We need to consider what exactly we should be doing jointly and whether we have the technology investment in place for the longer term. Or whether we just go down commercial routes, that is, look for what is available, accepting the inevitable dependencies that this would create.

The degree to which Member States achieve demand consolidation though harmonization, coordination and synchronization of their individual procurement initiatives is key to the preservation of a healthy defence industrial base in Europe.

Member States have to define those defence areas which they need to retain under their direct influence to serve an immediate national interest and then agree collaborative approaches for the rest. There should be room within the EDA for this collaborative process to start and for governments, whether it is two or 27, to identify similar needs and discuss how to achieve the capabilities together. A key issue is agreeing a common timescale, to coordinate and synchronise national budgets. You can then develop an optimised investment plan from research and technology to actual procurement. Does this mean a single procurement agency for Europe? Maybe in the very long term but we can go a long way in the short term to synchronise approaches. We know this has provided benefits in the past. For example, with the Meteor air-to-air missile programme governments drew up common specifications, including those for the interfaces, and agreed to place orders in the same timeframe, but individually. This allowed the contractor the opportunity to benefit from a larger production run, with an appropriate reduced level of cost to the customer.

We see no reasonable prospect in the foreseeable future of the EU itself becoming a significant source of demand for defence goods and services - the fundamental challenges and responsibilities continue to reside in Member States. But we think the full potential of the EDA is not yet recognised by Member States and the Agency will have to market itself more proactively.

Industry was very much in support of the creation of the EDA and, although we do not in all questions share identical views, now more than ever we need to work more closely together. The EDA’s role for industry is essential but the Agency has to focus on speeding up the schedule under which cooperative initiatives are being delivered, to drill down into the wide process of pooling and sharing and identify more initiatives that are directly relevant to underpin defence industrial capabilities in Europe. Time is of the essence, now more than ever.

Surely we also need a well regulated European defence market but it cannot be created by regulation alone. Even if we have the same transparent rules for procurement and competition, without demand consolidation fragmentation endures. And who does that help? 

 

Is Europe investing enough in research and technology (R&T) and if not, what can be done to reverse the decline?

 

Our mastery of technologies is an essential part of our industrial capability portfolio. Much of this capability has been generated by government investment from research to procurement, and governments should have an overwhelming interest in maintaining the competitiveness of “their” industries. But the paradigm is changing. We are –we hope – moving towards a European, rather than a national defence market, and additionally there is a real benefit for our Member States if companies can maintain or enhance their global competitive edge.  If industry is competitive in Europe, it will be competitive globally and vice-versa.

In former times, governments had their national industries’ interests at heart, but if you widen the procurement circle to include other participating governments, those same companies need to be sure the new government customers will also respect their justifiable interests, in particular in the domain of Intellectual Property rights (IPR). Each company’s IPR portfolio after all is a key ingredient in its global competitiveness.

In 2006 EU defence ministers in the EDA Steering Board agreed they should increase the percentage of research and technology in defence budgets from 1.6% to 2.0%. But EDA's figures for 2010 showed it has fallen to 1.2%, and today the figure is certainly lower. This does indeed represent structural under-investment. There is no doubt that the accelerating and enduring erosion of defence industrial capabilities will have serious consequences for the security and defence policies that they help to sustain.  What may be even worse is that there is no common view of which are the essential capabilities that will be needed over the next two decades;  without this view it’s impossible to say whether, if you lose capabilities, this will result in a dangerous situation or not.

Defence  research and technology investment is undertaken by Member States in view of a capability need and is usually full-funded because they have an upcoming capability need and there’s nothing in the portfolio to meet that need. So they work with industry to create that capability. This process will continue but we now face important questions of affordability. Member States will increasingly have to coordinate this with other Member States – though there will still be instances of some governments undertaking work on an exclusively national basis – and coordination will typically be done through the EDA. This is an EDA capability, which is currently under-exploited in our view, especially for Category B programmes. This is a valuable resource and Member States should have more recognition of them and be more open to coordinate their approaches.

It is clear that not all Member States have gone down the process of understanding what they want to share and what they don’t want to share –from both research and procurement points of view.

Across the institutional divide the EDA and the European Commission now have a tool to coordinate their investments in research and technology to prevent waste and duplication. But the Commission undertakes R&T work at a lower- tier technical readiness levels from that of the EDA – the higher you go towards technical readiness the closer you move towards putting that new technology into the defence market and that’s not an area in which the Commission operates. The Commission can help through its framework research agenda with the first steps of technology research that is relevant to future defence capabilities, but not exclusively so, and then it’s up to Member States and the EDA to develop the more defence specific technology. This is a process which needs to be better coordinated; the Commission also funds this work differently and makes the results freely available within the EU and sometimes beyond, which is mostly not appropriate for the defence sector. The related IPR issues are another factor – rules for intellectual property use are different for work which is funded through the grant mechanism (on the Commission’s side) as opposed to defence research investments by the Member States.

 

So how does Europe remain competitive in a market that is increasingly global and in which buyers are becoming far more intelligent in terms of procurement practices?

 

The fall in product demand and increasing under-investment in R&T among European Member States are causing companies to seek market opportunities in more dynamic economies in an effort both to sustain profitable activities and maintain their defence industrial capabilities. But the European defence industrial community can only be sustainably successful in foreign markets if it can demonstrate that there is a national and/or EU home market for their products. Home customer demand has always been a pre-requisite for successful defence exporting.

There are constraints to marketing globally – we cannot do it everywhere and we do not want to do it everywhere. In addition, many potential foreign customers expect genuine cooperation and industrial investment. So, by seeking to exploit foreign markets, we contribute to creating our competitors of the future.

Then there is the problem of technology drain. These new competitors will not want an investment in yesterday’s technologies; they want to create their own capabilities. So suddenly you can create a “reverse dependency” situation where politically acceptable countries acquire technological capabilities on which Europe may soon start to depend. These implications have to be properly thought through.

 

What effect do you forecast from the activities of Commissioner Barnier and the Task Force on defence? How much input has ASD had in these activities?

 

The task force, as we interpret it, is there to help. It wants to help governments achieve the objectives they have set for themselves. While we welcome the Commission’s interest in supporting the defence sector, the actions available to or suggested by the Commission are not central to the underlying problems faced by the industry in the short and medium term, and need to be seen and understood in this context.

 

What do you see as the priorities for European defence in light of the EU Council’s workings? How important will the EU ministerial meeting on defence be at the end of this year?

 

In terms of raising to the level of heads of government the issue that there is more to European security and defence policy than the external aspect, the council meeting is extremely important. We have started our dialogue with the EDA and the Commission to ensure all arguments can be brought forward. We have tried the “bottom-up” approach but to achieve real progress, what Europe really needs now is the “top-down” focus and support by Heads of State and Governments.

 

Consolidation in the European defence industry is a hot topic, with the failed merger of EADS and BAE Systems and rumours regarding mergers within French industry bringing a fresh focus to it. What is your view on the imperative for consolidation and the barriers that stand in the way of making it effective?

 

Our association is not working on consolidation scenarios. These are issues where each company has its own strategy and its own portfolio of interests and those are extremely competition-sensitive. I can only offer you a few general considerations. “Consolidation” has become a buzz-word for journalists and analysts – it covers many underlying issues, which many people who use the word do not probably fully understand.  It is important to understand that consolidation, in particular in our industry sector, is a result of market conditions and political concerns that are fully under control of the EU Member States.

 

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  • This interview was first published in the third issue of the European Defence Agency's magazine "European Defence Matters". You can download the magazine here
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

23 mai 2013 EUTM Mali

 

La mission EUTM Mali a reçu la visite d’autorités civiles et militaires européennes venant de Bruxelles le samedi 18 mai 2013. En effet, M. Maciej Popowski, secrétaire général adjoint du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), et le Général Patrick de Rousiers, chairman du comité militaire de l’Union Européenne, se sont rendu au Mali afin de rencontrer les autorités maliennes et la mission Européenne.

 

Ils ont démarré leur visite au Main Head-Quarters de l’Union Européenne de Bamako où il leur a été présenté la mission EUTM Mali et tout particulièrement le pilier « Expertise-Conseil ». Puis, ils ont rencontrés le premier ministre malien, monsieur Diango Sissoko, et le ministre de la défense malien, le général Yamoussa Camara.

 

Ils se sont ensuite déplacés vers Koulikoro. Ils ont, au cours d’une courte cérémonie, pu rencontrer les formateurs européens et le général de Rousiers s’est adressé à eux pour leur dire toute sa satisfaction personnelle mais également celle des 27 états membres devant le travail accompli. Après une présentation du pilier « formation », ils ont pu visiter le camp de Koulikoro, rencontrer le bataillon Waraba et déjeuner avec des cadres européens et maliens.

 

De retour à Bamako, ils ont tenu une conférence de presse avec monsieur l’ambassadeur Zink, chef de la délégation de l’UE au Mali, monsieur Walter Stevens (SEAE) et legénéral Lecointre, commandant EUTM Mali.

 

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