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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Armement : comment la France négocie désormais avec la Grande-Bretagne

L'achat de drones Watchkeeper par la France dépend d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne

 

19/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France entend lier l'achat de drones Watchkeeper à une commande britannique portant sur des véhicules blindés à roue (VBCI) fabriqué par Nexter. Bref, une nouvelle stratégie basée sur du donnant-donnant.

 

Après les nombreux échecs entre Londres et Paris en matière de coopération dans l'armement, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, prend aujourd'hui toutes les précautions pour que la France ne se fasse pas avoir une nouvelle fois par la Grande-Bretagne sur le programme de drone tactique britannique Watchkeeper. Car l'échec de la coopération entre Londres et Paris sur les porte-avions (PA2/CVF) a marqué les esprits. Il est vrai que la France a payé plus de 200 millions d'euros pour développer les porte-avions britanniques sans aucune contrepartie.

Du coup, Laurent Collet-Billon a expliqué que l'achat des drones Watchkeeper dépendrait d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne. "Tout ça est en parallèle avec ce qui doit être fait dans l'évaluation du VBCI par le côté britannique et les marques d'intérêt que les Britanniques pourraient apporter à ce véhicule blindé", a-t-il précisé. Paris semble avoir adopté l'approche du donnant-donnant avec les Britanniques. "Il faut leur rentrer dedans", estime-t-on.

Cela a été également le cas pour obtenir à ce sommet de Brize Norton la poursuite d'études en commun sur un futur drone de combat. Les travaux ont été confiés à Dassault Aviation et BAE Systems. la France a en échange donné son feu vert au développement en commun d'un missile anti-navire léger (ANL), dont la Grande-Bretagne a un besoin urgent pour armer ses nouveaux hélicoptères, alors que l'armée française pouvait attendre au mieux ou n'en avait pas besoin au pire.

 

Info ou intox ?

Bluff ou pas de la part du DGA ? La France envisage depuis plusieurs mois de commander, comme l'a déjà fait l'armée de terre britannique, des drones Watchkeeper, fabriqués par Thales UK, la filiale britannique du groupe français. Et la DGA ne veut pas pour le moment entendre parler du drone concurrent Patroller que propose désespérément Sagem même si officiellement le patron de la DGA explique que ses services "évaluent en permanence" le Patroller "digne d'intérêt".

Patroller - photo Sagem

Patroller - photo Sagem

La décision sera dans les mains du ministre de la Défense. Le Délégué général a d'ailleurs rappelé que c'est Jean-Yves Le Drian qui avait décidé, lors d'un sommet franco-britannique le 31 janvier, "d'explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l'acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l'acquisition du VBCI par les Britanniques. Après on verra".

 

Le Watchkeeper plaît à l'armée française

Mais l'acquisition d'un même système d'armes par deux pays européens facilite les opérations interarmées et peut réduire les coûts de production et de soutien. Et il plait beaucoup au chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. La DGA poursuit actuellement l'évaluation du Watchkeeper, qui a démontré des "progrès sensibles" après avoir laissé les Français "un peu sur leur faim", a-t-il expliqué. Il n'est pas encore arrivé, selon lui, à un "degré de maturité satisfaisant".

Le Watchkeeper a pourtant récemment obtenu début octobre sa certification délivrée par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni en vue de l'intégrer dans le trafic aérien civil. Il doit entrer en service en Grande-Bretagne dans le courant du "premier trimestre 2014", peut-être en "février", affirme-t-on au sein de Thales. En dépit des rumeurs qui ont circulé sur de nouveaux problèmes, il a volé "comme prévu" ces dernières semaines en dehors du centre d'essais, notamment au-dessus d'une station balnéaire cet hiver.

 

Une opération de gouvernement à gouvernement

L'achat des drones Watchkeeper, selon nos informations, passerait, s'il se concrétise, par un accord de gouvernement à gouvernement entre Paris et Londres. Les Britanniques vendraient à l'armée de terre française des systèmes Watchkeeper prévus initialement pour l'armée de terre britannique. La prudence de Laurent Collet-Billon viendrait également du prix du Watchkeeper proposé par les Britanniques.

A Thales UK ensuite de négocier une commande supplémentaire avec l'armée britannique pour revenir au niveau de la cible initiale fixée par la Grande-Bretagne. Car pour le groupe électronique, l'opération entre Paris et Londres serait neutre dans une première étape. Chez Thales, on s'attend à une commande française en 2015. "Il n'y a pas de budget en 2014", explique-t-on à La Tribune. Cette coopération est en revanche "très porteuse" pour le groupe, qui fonde des espoirs sur une commande de l'OTAN.

 

L'armée de terre britannique séduite par le VBCI

C'est étonnant et cela doit être souligné. L'armée de terre britannique est vraiment séduite par le VBCI, le blindés à roues de Nexter, selon nos informations. Les militaires britanniques qui ont souvent accompagné leurs homologues français sur les théâtres d'opérations extérieures, souhaitent disposer du VBCI. Et la complicité entre les deux chef d'état-majors de l'armée de terre français et britannique pourrait débloquer l'opération. L'armée de terre française serait même prête à vendre à son homologue britannique une vingtaine d'exemplaires de VBCI pour une quarantaine de millions d'euros. 

 

Une coopération franco-britannique intense dans les missiles

Le Royaume-Uni est le principal partenaire de la France dans la conduite de programmes de  missiles et d'aéronefs. Signés en novembre 2010, les traités de Lancaster House formalisent la relation prioritaire nouée entre la France et le Royaume-Uni dont le précédent Livre blanc était venu confirmer l'importance. Les deux pays coopèrent sur le futur missile ANL. Embarquant une charge explosive limitée, l'ANL reste un programme d'ampleur assez modeste, visant à assurer des frappes mieux ciblées.

Le programme de missile de croisière SCALP-EG conduit en coopération avec les Britanniques et qu'ils appellent le Storm Shadow fait, quant à lui, l'objet d'une révision. L'ensemble de ces projets dans le secteur missilier inspirent une nouvelle vision stratégique, un effort de consolidation de l'industrie des missiles que nos partenaires nomment One complex weapon ou One MBDA, du nom de l'industriel concerné.

Enfin, la coopération porte sur les systèmes d'information ainsi que sur l'harmonisation des systèmes satellitaires de communication, Syracuse (France) et Skynet (Grande-Bretagne) devant être remplacés.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 21:50
Hydroid REMUS 600 UUV Royal Navy Contract Extension

 

February 18, 2014 by Think Defence

 

The MoD has just awarded an £1.5m contract extension to Hydroid to support and maintain the Royal Navy REMUS 600 (RECCE) Underwater Unmanned Vehicles (UUV) out to 31st March 2016

 

Hydroid are now part of the Kongsberg Group

 

The REMUS 600 came into service in 2009complimenting the smaller REMUS 100 UUV’s that entered service a few years early.

10215388466 8659a4b65c z Hydroid REMUS 600 UUV Royal Navy Contract Extension Royal Navy Mine Countermeasures

10215388266 87c7507c70 z Hydroid REMUS 600 UUV Royal Navy Contract Extension Royal Navy Mine Countermeasures

10215276594 e8e59ab22b z Hydroid REMUS 600 UUV Royal Navy Contract Extension Royal Navy Mine Countermeasures

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Read more on Think Defence about naval mines countermeasures and hydrographic survey (it is subject I have written quite a bit about)

http://www.thinkdefence.co.uk/2013/09/dsei-2013-highlight-mine-countermeasures-sea-land/

http://www.thinkdefence.co.uk/2013/09/ship-shore-logistics-09-current-capabilities/

http://www.thinkdefence.co.uk/2013/10/ship-shore-logistics-14-expeditionary-port-access-concept-1-survey-munitions-clearance/

http://www.thinkdefence.co.uk/2013/05/icmx-2013/

http://www.thinkdefence.co.uk/2012/10/international-mine-countermeasures-exercise-2012/

http://www.thinkdefence.co.uk/2012/10/maritme-mines-countermeasures-update/

http://www.thinkdefence.co.uk/2011/10/naval-mine-countermeasures/

http://www.thinkdefence.co.uk/2011/05/counter-port-denial-in-misrata/

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Brimstone missile picture MBDA

Brimstone missile picture MBDA

 

February 14, 2014 Peter Westmacott * - defenseone.com

 

During the Second World War, the U.S. gave Britain some aging destroyers in exchange for the use of British bases overseas. When the first American ships arrived, Winston Churchill went to inspect them, along with Franklin Roosevelt’s right-hand man, Harry Hopkins. When he saw the ships, Churchill muttered under his breath: “Cheap and nasty.”

Hopkins heard him and, somewhat taken aback, asked what he meant. “Cheap for us,” the prime minister said. “And nasty for them!”

Destroyers for Bases was soon succeeded by the much broader and more effective Lend Lease program. Since then, we have shared intelligence, equipment and expertise more and more closely.

At a test facility in California, the U.S. military has just finished testing a British-designed missile, the Dual-Mode Brimstone. The tests successfully proved that the Brimstone is compatible with one of America’s main unmanned aerial vehicles, the Reaper, and is a more accurate weapon than anything comparable on the market.

It makes sense to buy equipment that your allies have already developed, rather than invest millions or billions of dollars of taxpayers’ money to duplicate what’s already available. This more cost-effective approach to procurement is especially important when budgets are tight.  I’m tempted to say it’s not rocket science—but in this case that’s not strictly true!

It’s an approach that’s worked well for the United Kingdom. For example, we have invested in C-17 transport aircraft, made in the U.S. by Boeing, in Boeing’s Chinook and Apache helicopters, and of course in Lockheed Martin’s F-35. I hope the U.S. will consider doing likewise with the Brimstone, and with other world-class products like BAE’s Hawk trainer jet.

Defense cooperation of a slightly different sort was on the agenda when I spoke recently at the Center for Strategic and International Studies in Washington, D.C. The panellists came at the issue from different angles, but they all shared a determination that the U.S. and its allies should work more closely together, both on and off the battlefield.

As you might expect, Britain and America lead the way. We have cooperated for decades to improve the effectiveness of our nuclear deterrents. The intelligence we share proves it’s worth every day in military operations and in our efforts against terrorism. And we are planning to take our cooperation even further.

In November 2013, for example, the U.K. received its first U.S.-built Rivet Joint surveillance aircraft. Eventually, we will run three; the United States will run 17. All 20 have been built to a common standard, so they can be used interchangeably to provide support to British and American troops whenever they operate together. We will also share training, maintenance and facilities.

New technology is changing the face of warfare. In the future, air missions will increasingly be remotely piloted, and battles will increasingly have a space or cyber component. With these emerging technologies, we have a golden opportunity to build cooperation into our strategies right from the beginning—an opportunity we should be sure to take.

We look forward to September, when the U.K. will host the 2014 NATO Summit in South Wales. Cooperation between NATO nations—including, of course, its European members—is in everyone’s best interests.  We’ll make sure it’s at the top of the agenda in September.

 

* Peter Westmacott is the British Ambassador to the United States. Full Bio

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 11:50
Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »

 

 

15/02/2014 Marine nationale

 

Actuellement dans la dernière phase de l’opération « Bois Belleau », le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions « Charles de Gaulle » vient d’intégrer la frégate de défense aérienne de la Royal Navy le HMS « Daring ». Elle s’inscrit dans la montée en puissance incrémentale du Combined Joint Expeditionary Force (CJEF).

 

Quelques jours après le sommet franco-britannique entre le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian et son homologue Philip Hammond, ayant notamment permis la conclusion de différents accords bilatéraux, la collaboration en matière de défense entre la France et le Royaume-Uni a encore une fois été mise en lumière de façon concrète. Cette intégration s’inscrit dans la perspective de la montée en puissance incrémentale du « Combined Joint Expeditionnary Force » (CJEF), dans sa composante maritime. Du 8 au 15 février, la frégate de défense aérienne type T45 de la Royal Navy « Daring »,de retour d’une mission de longue durée, a été intégrée au sein du groupe aéronaval placé sous le commandement du contre-amiral Eric Chaperon. De la Mer Rouge à la Méditerranée, en passant par le Canal de Suez, le rôle de cette frégate a été d’assurer aux côtés de la FDA «       Forbin », la protection rapprochée du porte-avions « Charles de Gaulle ».

 

Au titre de cette mission primordiale, les marins britanniques ont multiplié les manœuvres aux côtés de leurs homologues français afin de renforcer leurs aptitudes à opérer au cœur d’un groupe aéronaval. Ainsi, plusieurs ADEX*, entraînements aussi utiles pour les pilotes de Super Etendard Modernisé et de Rafale Marine, que pour les marins chargés de la protection anti-aérienne des unités du GAN, ont été réalisés.

 

Le 15 février au matin, le HMS « Daring » a reçu « liberté de manœuvre » pour terminer son déploiement indépendant. Cette intégration au cœur de la « French Navy Gobal Strike Force »  conforte l’utilité d’une coopération pragamatique et incrémentale entre ces deux marines, les deux premières en Europe. Le Combined Joint Expeditionnary Force (CJEF) maritime en sera le couronnement.

 

* Air Defense Exercise

Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »
Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 18:50
Défense européenne: ne tirez pas sur les pianistes !

 

18/12/2013 Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman

 

Les questions de défense sont suffisamment essentielles pour être laissées à l'écart des polémiques. La réunion d'un Conseil européen qui leur sera spécialement consacré doit donc être regardé avec objectivité et réalisme comme une bonne nouvelle.


Dans ce domaine, en effet, les certitudes sont connues depuis longtemps:

Les Européens ne partagent pas tous la même vision du monde ni la même conception de l'usage de la force dans les relations internationales. Les industries de défense ne sauraient être organisées comme le marché des petits pois et selon les mêmes principes de concurrence et d'ouverture. Elles n'ont que des clients étatiques. La souveraineté en la matière ne peut être partagée qu'avec l'assurance d'une défense plus forte et surtout politiquement assumée par des pouvoirs légitimes et démocratiquement désignés. Ce ne sont donc pas les traditionnelles institutions communautaires qui doivent la réguler. Seule une coopération volontaire des Etats peut y réussir. Mais elles peuvent les y aider. Pendant que le monde réarme, l'Europe désarme bien que ses dépenses de défense cumulées occupent encore le deuxième rang mondial. N'ayant pas d'ennemi déclaré, elle pense ne jamais plus en avoir, ce qui n'est pas vraiment conforme aux enseignements de l'histoire.
Ces constats doivent nous conduire à apprécier la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement sur la défense pour ce qu'elle est: une avancée significative.


Les services de Mme Ashton, l'Agence européenne de défense, les ministres, ont bien travaillé. Ils font des propositions concrètes qui devraient permettre de mutualiser certains moyens militaires sans porter atteinte à la capacité d'agir des Etats, mobiliser les crédits de recherche européens au profit de la sécurité européenne, lancer quelques innovations.


Manquent bien sûr à ces projets de vrais programmes d'équipements, financés dans le long terme et soutenant les technologies européennes, trop souvent initiées et supportés en Europe par les seuls acteurs économiques. On attend aussi une véritable stratégie européenne renouvelée et l'urgence en sera partagée au Sommet à propos de la sécurité maritime. 90% du commerce européen, le 1er dans le monde, passe par la mer. L'essentiel de nos ressources énergétiques et minérales du futur y dorment encore inexploitées. Il est temps d'en assurer la sécurité, le libre accès et pas seulement au plus près de nos côtes. Une stratégie maritime européenne ambitieuse est attendue pour le mois d'avril 20014. Elle est urgente.


Enfin sera évidemment évoquée l'actualité. L'Europe est interpellée par le monde: Syrie, Iran, Afrique, Ukraine, Russie.


A cet égard, deux pays se distinguent particulièrement.


Des soldats français sont engagés en Afrique et la France peine à faire partager l'urgente nécessité d'être présents là où nos intérêts et nos principes sont en cause.  La France porte un message que l'Europe ne peut ignorer et elle doit elle-même redoubler d'efforts  pour mieux le faire partager par ses partenaires.


Enfin, le Royaume-Uni s'oppose à toute avancée européenne en la matière et préfère les accords bilatéraux, ce que la France a intelligemment exploité, ou l'OTAN, confrontée au "pivot asiatique" de l'Amérique et peu utile envers l'Afrique ou d'autres causes lointaines.


On attend du Conseil européen quelques décisions modestes et pragmatiques. Mais réunir les chefs d'Etat et de gouvernement pour évoquer ces grandes questions d'intérêt majeur est déjà un événement. La seule chose qu'on puisse regretter est qu'ils ne le fassent pas plus souvent!

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:55
La Cour des Comptes torpille le porte-avions franco-britannique

 

13 février 2014 Aerobuzz.fr

 

Dans son rapport 2014, la Cour des Comptes démontre que la coopération franco-britannique en matière de porte-avions s’est soldée par une perte nette de 287,5 M€ pour les finances publiques françaises. Le programme de second porte-avions français a été abandonné en 2013.

 

La Cour des Comptes estime que les 103 M€ versés au Royaume-Uni comme ticket d’entrée (112 M€ constants 2013) dans le programme de coopération franco-britannique, « constituent une pure contribution française au financement des porte-avions britanniques dans la phase de définition du programme  ». Au total, la France aura perdu dans cette affaire, 287,5 M€ avec une naïveté déconcertante…

 

Le programme de second porte-avions français a été officiellement lancé en 2005. La majeure partie des dépenses effectuées à ce titre (287 M€ en euros constants) se rattache à un accord de coopération avec le Royaume-Uni mis en œuvre sur une courte période (2006-2007) dans le cadre d’un mémorandum d’entente signé en mars 2006. « Dès l’origine, il fut grevé de fortes incertitudes et déséquilibré au détriment de la France  », affirme la Cour des Comptes dans son rapport 2014. « Compte tenu des orientations clairement exprimées par le Royaume-Uni dès 2005, la coopération franco-britannique en matière de porte-avions ne pouvait ni aboutir à un partenariat industriel, ni permettre de dégager des économies. Il en est résulté un important surcoût (plus de 200 M€ en 2013) pour les finances publiques, sans véritable contrepartie pour la France  ».

 

A l’origine de cette affaire affligeante, il y a la volonté de la France de se doter d’un second porte-avions à l’horizon 2015, et celle de la Grande-Bretagne d’en construire deux. Les deux pays auraient du s’entendre sur « une partie commune du design pouvant être utilisée par les deux parties  ». « Dans ce cadre », explique la Cour des Comptes, « l’équipe française avait accès aux informations et données techniques de la partie commune du design, uniquement dans le but de concevoir et de construire un CVF français », et la partie britannique bénéficiait « d’une contribution à l’expertise de la part de la partie française et de ses industries ». Au titre de cet accord, la France a effectué au profit du Royaume-Uni un paiement équivalent à 70 M£, soit 103 M€ (112 M€ constants 2013).

 

Pour la Cour des Comptes, cet accord était « voué à l’échec ». Outre le fait que la France visait une entrée en service opérationnel en 2015 (ce qui correspondait à une période d’indisponibilité du Charles de Gaulle), et la Grande-Bretagne entre 2018 et 2020, les types d’avions sensés opérer à partir des navires étaient radicalement différents. Alors que la France avait opté pour l’utilisation de catapultes et de brins d’arrêt, la Grande-Bretagne avait retenu la version « décollage court et atterrissage vertical  » du Joint Strike Fighter (JSF). Mais ce n’est pas tout…

 

Soucieux de respecter les délais, mais aussi de soutenir son industrie nationale, le ministère de la défense britannique s’est adressé à un réseau de sous-traitants britanniques. « Dans cette configuration minimale de la coopération industrielle, les économies possibles liées à la coopération franco-britannique étaient estimées à seulement une cinquantaine de millions d’euros pour la France, ce qui n’a pas empêché cette dernière de signer le mémorandum de mars 2006, qui l’engageait pour une participation d’au moins 100 M£ sans réelle contrepartie autre que l’accès à des études portant sur un projet ne répondant pas à ses besoins  », constate la Cour des Comptes.

 

En définitive, la France a payé pour voir et elle n’a rien vu ! Le projet d’un second porte-avions ne figure plus dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale du 29 avril 2013.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:50
L’opération Jéricho*

 

11/02/2014 Bernard Edinger - Armée de Terre

 

 Le 18 février 1944, la Royal Air Force britannique attaque la prison d’Amiens, dans une action combinée avec le réseau de renseignements et d’action « Sosies » de la France combattante, pour libérer des résistants.  Le réseau Sosies a été créé par les frères Ponchardier, Pierre, pilote de l’aéronavale, et Dominique, étudiant en mathématiques. Sérieusement blessé comme caporal en 1940, Dominique terminera la guerre lieutenant-colonel, à titre temporaire.

 

Début 1944, Sosies a subi de lourdes pertes en Picardie avec des agents fusillés et d’autres capturés, promis au poteau d’exécution. Dominique Ponchardier demande l’aide de la RAF. Les Britanniques acceptent d’autant plus volontiers, que l’action cadre avec l’opération « Fortitude », visant à  faire croire que le Débarquement allié se fera en baie de Somme.

Une vingtaine de résistants et trois camions attendent près de la prison quand, à midi le 18 février, dix-neuf bombardiers Mosquito pilotés par des Britanniques, des Australiens et des Néo-Zélandais, frappent les murs de la prison, ouvrant plusieurs brèches. Dans l’enceinte, il y a environ 500 prisonniers de droit commun et plus de 200 résistants. 

Trente-sept Allemands et deux miliciens collaborationnistes sont tués, mais également 102 prisonniers français. Environ 260 autres s’évadent ; parmi eux 79 résistants.

Côté anglais, le lieutenant-colonel Charles Pickard, patron de l’opération aérienne et son navigateur, le capitaine John Broadley sont tués, ainsi que deux autres aviateurs.

Photos : Ordre de la Libération et Philippe Pauchet in La résistance dans la Somme, AERI, à paraître.

*Ce nom, donné postérieurement à l’opération, fait référence à l’épisode biblique où le peuple d’Israël fit sonner les trompettes devant Jéricho, provoquant la chute des murs de la ville.

 

Voir le film

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:50
Companies Bid on Britain's Defence Support Group

Several companies are bidding on Britain's state-owned Defence Support Group, which the government has put up for sale. Here, Defence Support Group members work on vehicles in Camp Bastion, Afghanistan. (Defence Support Group)

 

Feb. 10, 2014 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — Babcock, KBR and Dyncorp International are among the companies that have submitted proposals to purchase the British state-owned Defence Support Group (DSG) vehicles and weapons support operation, according to industry and other sources.

 

The Defence Ministry declined to release the names of companies that responded to a sale pre-qualifying questionnaire (PQQ) sent by the government in December.

 

Companies were required to return the PQQs by the close of Jan. 31 to remain in the bidding process. A shortlist of finalists for the purchase is expected by the end of the month.

 

Executives and others said the number of bidders that submitted initial proposals via the PQQ process could be in the double figures.

 

Babcock, KBR and Dyncorp all submitted PQQs, the sources said. All the companies declined to comment on whether they had submitted a bid.

 

Other companies cited as being interested include British support services contractors Carillion and Germany’s armored vehicle builder Rheinmetall.

 

Neither Carillion nor Rheinmetall was able to immediately comment.

 

Bidders such as Babcock are operating alone but others, such as KBR and Carillion, are understood to be acting as a consortium lead, the executives said.

 

Serco, one of Britain’s largest support companies, is not involved in the bidding, the executives said. The government is hoping to raise £200 million (US $328 million) to £300 million with the sale of the company, said one defense analyst in London.

 

The Conservative-led coalition government announced it was putting DSG up for sale — along with some other defense operations — as part of its 2010 strategic defense and security review. But the process has been slow going, in part, by the need to get the business in shape for the future. Most recently, there have also been issues over third party intellectual property rights.

 

“In December [2013] we published a pre-qualifying questionnaire. The deadline for responses was the end of January, and we are now in the process of evaluating those response,” an MoD spokesman said.

 

Information released by the MoD to contractors said the ministry reserves the option to retain shares in DSG.

 

The government hopes to complete the sale by the end of the 2014/15 financial year, or soon after. Failure to seal a deal by then could see the sale run into a general election planned for May 2015.

 

DSG’s main customer is the British Army. Working from eight main sites in the UK and a base in Afghanistan, the company operates as an “arm’s length” organization from the MoD servicing and upgrading the bulk of Britain’s armored vehicle fleets, as well as other vehicles and small arms used by the military.

 

DSG is also earmarked to play a role in the Warrior infantry fighting vehicle upgrade program being led by Lockheed Martin UK, and the General Dynamics Scout specialist vehicle program.

 

The sale comes as Britain prepares to transform its land equipment support arrangements in part by moving to what is known as a strategic support supplier arrangement, where the contractor is responsible for delivering equipment availability.

 

The DSG military avionics business is not included in the sale process and remains under government control.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

 

6 February 2014 Ministry of Defence

 

Afghanistan's most senior general has visited the Royal Military Academy Sandhurst, the home of British Army officer training.

 

General Sher Mohammad Karimi, Chief of Staff of the Afghan National Army (ANA), spent Wednesday, 5 February, at the famous military academy as part of a 48-hour trip to the UK before returning to Kabul.

During his visit, General Karimi, himself a graduate of Sandhurst in the 1960s, was introduced to British, Afghan and other overseas officer cadets in training. He met all 7 of the Afghan officer cadets currently at Sandhurst and watched the academy’s senior term put through their paces during a challenging contemporary operating environment exercise. Exercise Broadsword, as it is known, tests cadets on their reaction to an escalating crowd control situation.

General Karimi also had the opportunity to remind himself of the institution’s proud history, as well as its relationship with the new Afghan National Army Officer Academy (ANAOA).

The ANAOA, based in Kabul, will form the UK’s enduring presence in Afghanistan after the current combat mission ends in 2014. It will train up to 1,350 male students and 150 female students every year, turning them into the Afghan army leaders of the future.

The best army Afghanistan has ever had

During his visit, General Karimi paid tribute to the role that UK service personnel have played in Afghanistan over the past 12 years and welcomed the ongoing role they will play in the training of his force’s officer class.

General Karimi said:

I am very pleased to have been able to make this short visit to the United Kingdom, where I have seen and learned much and been able to meet some old friends. I was delighted to visit Sandhurst again; it is always good to go ‘home’. I am confident that the ANA officer academy will deliver the best young officers yet to the ANA; we have a good selection process and many volunteers.

I am keen to retain the support of the commandant and staff of Sandhurst for as long as possible, to ensure the ANA officer academy delivers the same quality young officers. I am very grateful for all the support the United Kingdom has given to this very important endeavour.

I would again like to pass on my sincere condolences to all our international allies for the sacrifices they have made of their men and women in the service of Afghanistan; it is deeply appreciated and we would not be where we are today without your help. In particular, I must also take this opportunity to pay tribute to the sacrifices made by the United Kingdom in Helmand province.

The United Kingdom’s contribution in this most difficult area of my country has been huge and is greatly appreciated. Our own 215 Corps has developed into a capable and effective formation which is now able to deal with the insurgency it faces in its boundaries thanks to the help and guidance of United Kingdom and United States allies who have worked together so well.

We will never forget the contribution the United Kingdom has made to my country. In my 47 years’ service the ANA of today is the best army that Afghanistan has ever had, and the United Kingdom has helped to deliver this army. Thank you.

General Karimi meets Afghan officer cadets
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

The Royal Military Academy Sandhurst Commandant, Major General Stuart Skeates, said:

We were delighted to welcome General Karimi to Sandhurst to show him some of the work that goes on here and once again demonstrate the bond of friendship between the Royal Military Academy Sandhurst and the Afghan National Army.

We are proud that the training we offer at Sandhurst is providing the inspiration for the preparation of the next generation of Afghan officers, who will continue to protect the security of their own country.

During his time in the UK, General Karimi also attended and delivered a presentation at the International Armoured Vehicles Conference in Farnborough, along with Defence Minister Philip Dunne.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

 

6 February 2014 Ministry of Defence

 

Afghanistan's most senior general has visited the Royal Military Academy Sandhurst, the home of British Army officer training.

 

General Sher Mohammad Karimi, Chief of Staff of the Afghan National Army (ANA), spent Wednesday, 5 February, at the famous military academy as part of a 48-hour trip to the UK before returning to Kabul.

During his visit, General Karimi, himself a graduate of Sandhurst in the 1960s, was introduced to British, Afghan and other overseas officer cadets in training. He met all 7 of the Afghan officer cadets currently at Sandhurst and watched the academy’s senior term put through their paces during a challenging contemporary operating environment exercise. Exercise Broadsword, as it is known, tests cadets on their reaction to an escalating crowd control situation.

General Karimi also had the opportunity to remind himself of the institution’s proud history, as well as its relationship with the new Afghan National Army Officer Academy (ANAOA).

The ANAOA, based in Kabul, will form the UK’s enduring presence in Afghanistan after the current combat mission ends in 2014. It will train up to 1,350 male students and 150 female students every year, turning them into the Afghan army leaders of the future.

The best army Afghanistan has ever had

During his visit, General Karimi paid tribute to the role that UK service personnel have played in Afghanistan over the past 12 years and welcomed the ongoing role they will play in the training of his force’s officer class.

General Karimi said:

I am very pleased to have been able to make this short visit to the United Kingdom, where I have seen and learned much and been able to meet some old friends. I was delighted to visit Sandhurst again; it is always good to go ‘home’. I am confident that the ANA officer academy will deliver the best young officers yet to the ANA; we have a good selection process and many volunteers.

I am keen to retain the support of the commandant and staff of Sandhurst for as long as possible, to ensure the ANA officer academy delivers the same quality young officers. I am very grateful for all the support the United Kingdom has given to this very important endeavour.

I would again like to pass on my sincere condolences to all our international allies for the sacrifices they have made of their men and women in the service of Afghanistan; it is deeply appreciated and we would not be where we are today without your help. In particular, I must also take this opportunity to pay tribute to the sacrifices made by the United Kingdom in Helmand province.

The United Kingdom’s contribution in this most difficult area of my country has been huge and is greatly appreciated. Our own 215 Corps has developed into a capable and effective formation which is now able to deal with the insurgency it faces in its boundaries thanks to the help and guidance of United Kingdom and United States allies who have worked together so well.

We will never forget the contribution the United Kingdom has made to my country. In my 47 years’ service the ANA of today is the best army that Afghanistan has ever had, and the United Kingdom has helped to deliver this army. Thank you.

General Karimi meets Afghan officer cadets
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

The Royal Military Academy Sandhurst Commandant, Major General Stuart Skeates, said:

We were delighted to welcome General Karimi to Sandhurst to show him some of the work that goes on here and once again demonstrate the bond of friendship between the Royal Military Academy Sandhurst and the Afghan National Army.

We are proud that the training we offer at Sandhurst is providing the inspiration for the preparation of the next generation of Afghan officers, who will continue to protect the security of their own country.

During his time in the UK, General Karimi also attended and delivered a presentation at the International Armoured Vehicles Conference in Farnborough, along with Defence Minister Philip Dunne.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:50
Signature de 3 accords franco-britanniques dans le domaine de l’Armement


06/02/2014 Ministère de la Défense

 

Le 3e Sommet Franco-Britannique depuis le traité de Lancaster House de 2010 s’est tenu le 31 janvier 2014 sur la base aérienne de Brize Norton, base principale de l'aviation de transport britannique. Le choix de ce lieu démontre l’importance du domaine de la défense pour la relation franco-britannique, domaine dans lequel les deux nations sont capables d’avancer de concert, notamment sur les questions d’Armement.

 

Depuis 2010, la DGA et son homologue britannique, DE&S, ont lancé de nombreux travaux préparatoires couvrant des domaines capacitaires variés avec, notamment, l’ambition de faire émerger une base industrielle plus efficace, fondée sur des dépendances mutuelles à même de générer des économies sur la livraison des futurs équipements des forces armées françaises et britanniques. Ce Sommet, grâce à la forte mobilisation des équipes concernées, a permis d’officialiser les premiers résultats concrets de ces travaux. Le Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, était accompagné du Délégué général pour l’armement.

En présence du Président de la République, François Hollande, et du Premier ministre britannique, David Cameron, les Ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond ont signé une déclaration d’intention relative au lancement de la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS). Cette déclaration est l’aboutissement d’un intense travail entre la DGA et DE&S. Elle a une portée historique et façonnera l’avenir de l’industrie aéronautique de combat française et britannique. Un accord est visé pour le salon de Farnborough en juillet prochain.

Les deux ministres de la Défense ont également procédé à la signature d’un accord pour le programme de missiles Anti-Navire Léger (ANL) et d’un arrangement cadre pour l’étude de définition détaillée d’un démonstrateur de drone maritime MMCM de lutte contre les mines marines en marge de leur réunion bilatérale consacrée aux sujets de Défense.

Plus généralement, les travaux dans le domaine de l’armement se poursuivent sous le pilotage du High Level Working Group, présidé par la Délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, et le Secrétaire d’Etat aux équipements de défense, Philip Dunne.

Les trois accords en question permettent de poursuivre les travaux dans le cadre des projets suivants :

 

- Phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS)

La France et le Royaume-Uni ont déclaré l’intention de lancer une étude de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS ) à hauteur de 120M£ (145M€) qui durera 2 ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, les technologies-clés et la définition des moyens de simulation d’un drone de combat. Cette étude de faisabilité permettra également de préciser les budgets nécessaires au lancement en 2016 du développement et de la réalisation du démonstrateur de drone de combat. Des études complémentaires nationales seront lancées par chaque pays.

Cette décision fait suite aux réflexions menées dans le domaine par les deux pays depuis la signature du traité de Lancaster House le 2 novembre 2010. Elle intervient à l’issue d’une phase préparatoire qui a impliqué six industriels : Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l’électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la motorisation.

Dans le cadre de cette coopération, la France prévoit de mettre à profit l’expérience acquise dans le domaine des drones de combat au travers du démonstrateur technologique NEURON, dont Dassault-Aviation assure la maîtrise d’œuvre.

L’accord définitif est prévu pour Juillet 2014 (salon de Farnborough) et précèdera la signature des contrats afférents.

 

- Développement et production du missile Anti navire léger (ANL).

Initié dans le cadre du traité de Lancaster House du 2 novembre 2010, le programme de missile ANL/FASGW(H) apportera aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer.

Le système disposera de la capacité « tire et oublie ». Mais il sera également doté de la capacité « homme dans la boucle » permettant de choisir un point précis sur la cible et de limiter les dommages collatéraux.

Le programme ANL contribue à la consolidation de l’industrie missilière franco-britannique avec l’industriel MBDA mais aussi et l’ensemble de sa chaîne de sous-traitance. Cela se traduit par la mise en place des premiers centres d’excellences (regroupement d’expertise en un centre unique entre MBDA FR et MBDA UK), constituant une première étape vers la dépendance mutuelle.

 

- Développement d’un prototype de système de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins (MMCM, Maritime Mine Counter Measure).

La première étape en sera une étude de définition détaillée du démonstrateur de drone maritime MMCM qui durera deux ans. Une équipe de programme franco-britannique opère depuis début 2012 au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Elle est chargée par les deux nations de notifier le contrat correspondant avant la fin de l’année 2014.

Le projet MMCM est une composante du programme français « Système de Lutte Anti-Mines navales Futur (SLAMF) », qui vise à renouveler la capacité de lutte contre les mines navales. SLAMF s'appuie sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d’un bâtiment porteur. Il est conduit par la DGA selon une approche par étapes successives pour minimiser les risques dans un domaine très novateur. Un démonstrateur de drone de surface porteur de drones sous-marins, baptisé « Sterenn Du », a déjà permis de démontrer la validité du concept de SLAMF.

Au-delà des objectifs opérationnels liés à la lutte contre les mines navales (sécurité des sous-marins lanceurs d’engins et du porte-avions, protection de l’accès aux ports, soutien au déploiement d’une force d’action navale), l’enjeu de MMCM et de SLAMF est également industriel, en permettant le maintien des compétences françaises en matière de détection sous-marine et de robotique.

La décision de passer à la phase de réalisation du prototype sera prise à l’issue de cette étude de définition, à l’horizon 2016.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 19:20
Le VBCI n'est pas encore britannique...


05.02.2014 par Jean-Dominique Merchet
 

La coopération militaire franco-britannique n'est vraiment plus au beau fixe. Nous annonçions sur ce blog que la British Army allait tester le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter et nous le faisions sur la base de déclarations du Premier ministre David Cameron lui-même lors de sa conférence de presse, à l'issue du sommet franco-britannique du 31 janvier. "The UK will also try out the French VBCI tank with a view to possibly purchasing it for the Army", rapportait la presse britannique.

Las ! Cette affaire de VBCI ne figure pas dans la déclaration finale du sommet... du fait du refus du ministère français de la défense. Pas plus d'ailleurs que le drone tactique Watchkeeper. Les deux affaires font l'objet de discussions très serrées et n'ont pas (encore?) abouties.

Des deux côtés de la Manche, les militaires sont pourtant favorables à ce prêt d'une vingtaine de VBCI, mais les politiques l'entendent autrement. 

Rappelons que le VBCI n'a toujours pas trouvé preneur à l'exportation. 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:50
First flight trials of Taranis aircraft

 

 

5 February 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

MOD and BAE Systems have revealed that the Taranis unmanned combat air vehicle surpassed all expectations during its first flight trials.

 

The most advanced aircraft ever built by British engineers made its maiden flight at an undisclosed test range on Saturday 10 August 2013 under the command of BAE Systems test pilot Bob Fraser.

MOD has today revealed that the demonstrator aircraft made a perfect take-off, rotation, ‘climb-out’ and landing on its 15-minute first flight. A number of flights took place last year, of up to 1 hour in duration and at a variety of altitudes and speeds.

The Taranis demonstrator is the result of 1.5 million man-hours of work by the UK’s leading scientists, aerodynamicists and systems engineers from 250 UK companies.

The aircraft has been designed to demonstrate the UK’s ability to create an unmanned air system which, under the control of a human operator, is capable of undertaking sustained surveillance, marking targets, gathering intelligence, deterring adversaries and carrying out strikes in hostile territory.

The findings from the aircraft’s flights prove that the UK has developed a significant lead in understanding unmanned aircraft which can strike with precision over a long range whilst remaining undetected.

Taranis taxiing
Taranis taxiing at BAE Systems in Warton, Lancashire [Picture: Ray Troll, BAE Systems]

The technological advances made through Taranis will also help MOD and the Royal Air Force make decisions on the future mix of manned and unmanned fast jet aircraft and how they will operate together in a safe and effective manner for the UK’s defences.

Costing £185 million and funded jointly by MOD and UK industry, the Taranis demonstrator aircraft was formally unveiled in July 2010, but only a very limited number of scientists and engineers have ever been given full access to the top secret aircraft.

Initial ‘power-up’ or ground testing commenced later in 2010 at BAE Systems’ military aircraft factory in Warton, Lancashire, followed by a comprehensive and highly detailed programme of pre-first-flight milestones.

These included unmanned pilot training, radar cross-section measurements, ground station system integration and, in April 2013, taxi trials on the runway at Warton.

The aircraft and its ground station were then shipped from Warton to the test-range before being reassembled and undergoing systems and diagnostics checks. Taranis then made a number of high speed taxi tests in July before its maiden flight in August 2013.

Taranis taxiing
Taranis taxiing at BAE Systems in Warton, Lancashire [Picture: Ray Troll, BAE Systems]

Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne, said:

Taranis is providing vital insights that will help shape future capabilities for our armed forces in coming decades. Its advanced technology is testament to the UK’s world-leading engineering skills that keep Britain at the cutting-edge of defence.

Commenting on behalf of the industry team, Nigel Whitehead, Group Managing Director of BAE Systems, added:

The first flight of Taranis represents a major landmark for UK aviation. The demonstrator is the most advanced air system ever conceived, designed and built in the UK.

It truly represents an evolution of everything that has come before it. This milestone confirms the UK’s leading position as a centre for engineering excellence and innovation.

About the size of a BAE Systems Hawk aircraft, Taranis has been designed and built by BAE Systems, Rolls-Royce, the systems division of GE Aviation (formerly Smiths Aerospace) and QinetiQ, working alongside MOD military staff and scientists.

In addition to prime contracting the project, BAE Systems led on many elements of the Taranis technology demonstrator, including the low observability, systems integration, control infrastructure and full autonomy elements (in partnership with QinetiQ).

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:50
L’Europe de la défense, éternelle pomme de la discorde entre la France et le Royaume-Uni

 

31.01.2014 by Hajnalka Vincze

 

Au sommet franco-britannique de vendredi, en plein milieu des annonces concernant la coopération militaire bilatérale, le président Hollande a frôlé le crime de lèse-majesté, en osant prétendre que « Le drone de combat préfigure ce que pourrait être une Europe de la défense ». Pour les Britanniques, coopérer, pourquoi pas, mais n'évoquons surtout pas l'Europe, et en particulier pas en l'associant aux questions de défense.

 

Crédit: UK Ministry of Defence

Ils ne voient que deux usages possibles, de préférence simultanément, à cette prétendue Europe de la défense. D’une part comme agence civilo-humanitaire de l’OTAN. De l’autre, en tant que courroie de transmission des injonctions US en vue d’améliorer les capacités militaires des supplétifs européens de l’Amérique. Le reste sont des chimères dangereuses, à éliminer au plus vite.

 

Afin de bien illustrer l’incompatibilité persistante des deux visions, française et britannique, rappelons juste le compte rendu fait par les deux ministres délégués aux affaires européennes sur le déroulement du sommet « défense » de décembre dernier.

 

Pour le Français Thierry Repentin, « le premier ministre britannique a abordé le sommet en cherchant à introduire différents amendements visant à affirmer une priorité à l’OTAN, à subordonner la politique de défense et de sécurité commune à l’action de celle-ci », mais « nous avons quant à nous refusé le langage inféodant la PSDC à l’OTAN ».  

 

Dans le même temps, son homologue britannique rassure les parlementaires de Sa Majesté que, dans les conclusions du sommet, « nous avons un langage qui marque clairement la primauté de l’OTAN dans la défense européenne ». C’est là tout le charme de l’entente cordiale entre les deux rives de La Manche.

 

NB : Les références à l’OTAN sont en effet omniprésentes dans les conclusions du dernier Conseil européen. Si, pour la plupart, elles reprennent les expressions alambiquées qui avaient déjà été employées ici ou là dans les textes officiels depuis un bon moment, il n’en reste pas moins que leur nombre et leur visibilité ont remarquablement augmenté par rapport au projet de texte mis au point trois jours auparavant.

 

Ainsi, dans la version définitive :

« La PSDC continuera à se développer en pleine complémentarité avec l'OTAN dans le cadre agréé du partenariat stratégique entre l'UE et l'OTAN et dans le respect de leur autonomie de décision et de leurs procédures respectives. » (absent du projet de texte)

« Pour que l'UE et ses États membres puissent faire face [aux nouveaux défis en matière de sécurité], en concordance avec les efforts de l'OTAN ». (absent du projet de texte)

« utiliser plus efficacement les ressources disponibles et de garantir l'interopérabilité, y compris avec les principales organisations partenaires telles que l'OTAN ».

« … présenter d'ici la fin de 2014 un cadre d'action approprié, en parfaite cohérence avec les processus de planification existants de l'OTAN » (au sujet de la planification de la défense)

« l'élaboration de normes industrielles dans le domaine de la défense, sans double emploi avec les normes existantes, en particulier les normes de l'OTAN ». (absent du projet de texte…)

 

 

(Une analyse détaillée suivra prochainement, dans un papier sur la PSDC post-sommet “Défense”)

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:50
Was Watchkeeper UAV Grounded During 4th Quarter of 2013?

 

Jan 31, 2014 By Giovanni de Briganti - Defense-Aerospace.com


PARIS --- The service introduction of Watchkeeper, the tactical UAV that has been in development for the British Army since 2005, may be further delayed due to unidentified technical issues that appear to have grounded the aircraft for three months in late 2013.

The Watchkeeper program apparently logged no flight activity between mid-September and mid-January, according to data provided by Thales, the program’s main contractor, which showed that the number of total flight hours and total sorties barely changed between Sept. 16, 2013 and Jan 12, 2014.

As of Sept. 16, Watchkeeper had flown “almost 600 sorties, for a total of about 1,000 flight hours,” a Thales spokesperson told Defense-Aerospace.com in an e-mail follow-up to an interview at the DSEi show in London.

On Jan. 20, responding to a follow-up query, the Thales spokesperson said that “Tests are progressing nominally, as planned. We have now passed 600 sorties and are nearing 1,000 flight hours.”

These figures show no flight activity between mid-September and mid-January. Asked to explain this apparent discrepancy, the Thales spokesperson had not responded by our deadline, three days later.

“The delivery of Watchkeeper equipment is on track and trials are continuing with over 550 hours flying having been completed,” the UK Ministry of Defence in a Jan 31 e-mail statement. Note this is about half the flight hour figure provided by Thales.

“…the Release to Service process is taking longer than expected,” the MoD statement continued, adding that “The last flight was last week, so it’s incorrect to say that the assets are still grounded.”

This unannounced grounding may be one reason why the French Ministry of Defense is back-pedaling on earlier promises to consider buying the Watchkeeper, after an inconclusive evaluation between April and July 2013 by the French army. The evaluation included “several dozen flight hours” from Istres, the French air force’s flight test center in south-eastern France, a French MoD spokesman said Jan. 31. The evaluation report has not been completed, and no date has been set, he added.

The final communiqué of today’s Anglo-French summit meeting, for the first time since November 2010, makes no mention of the Watchkeeper, although it was mentioned in passing by French President François Hollande during the summit press conference.

Thales’ figures on Watchkeeper flight activities have also been provided to other news outlets.

A Jan. 16 article by FlightGlobal quotes Nick Miller, Thales UK’s business director for ISTAR and UAV systems, as saying that “Watchkeeper aircraft have now completed more than 600 flights, exceeding a combined 950 flight hours.”

Aviation Week had posted an article the previous day, Jan. 15, in which it reported that “Thales U.K….is continuing flight trials and supports army training(Emphasis added—Ed.). However, it is difficult to understand how training can take place without an increase in the number of sorties and flight hours.

The above article says “Watchkeeper may début in spring,” echoing a similar story published Sept. 12, 2013 in which Aviation Week said Thales UK “is hopeful that …Watchkeeper…will be certified by the end of the year.” This did not happen.

This same Aviation Week Sept. 12 story said that the Watchkeeper “fleet has flown more than 1,000 hr. over 600 flights” – a higher figure than FlightGlobal reported on Jan. 16, four months later.

The discrepancies in the figures provided to at least three trade publications clearly contradict company statements that Watchkeeper flight operations are “nominal” and “are continuing,” as they show no flight activity has been logged since September.

The obvious conclusion is that flight activities have been curtailed, either by a technical grounding or because of administrative blockages. In either case, Watchkeeper – which is already over three years late -- has clearly hit new obstacles that will further delay its operational clearance by the UK Ministry of Defence’s new Military Aviation Authority (MAA).

Watchkeeper is being developed by UAV Tactical Systems (U-TacS), a joint venture between Israel’s Elbit Systems (51% share) and Thales UK, the British unit of France’s Thales, under a contract awarded in 2005. UAV Engines Ltd, which builds Watchkeeper’s engine in the UK, is a wholly-owned subsidiary of Elbit Systems.

Originally valued at £700 million, the cost has escalated to over £850 million, and service introduction has been delayed by at least three years.

The British Army is due to receive a total of 54 Watchkeeper unmanned aircraft and 15 ground stations. By late 2013, 26 aircraft and 14 ground stations had been delivered, according to published reports.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Blue légionnaire : l’entraînement pluridisciplinaire‏

 

03/02/2014 Armée de Terre

 

Corse. Camp Raffali, Calvi. Course à pied, pompes, parcours d’obstacles, tir, sauts en parachute, combat : un entraînement pluriel, 13 au 25 janvier., pour les soldats français et anglais. Une manière pour la compagnie de paratroopers anglais, ces troupes d’élite, de s’entraîner avec le 2e régiment étranger de parachutistes ( 2e REP).

 

Un échange de savoir-faire et une connaissance mutuelle, en prévision de projections dans un contexte d’interopérabilité. À découvrir dans ce reportage !

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:50
New surveillance system for Royal Navy aircraft carriers

Computer-generated image of flight deck operations on the aircraft carrier HMS Queen Elizabeth [Picture Aircraft Carrier Alliance]

 

3 February 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

Queen Elizabeth Class aircraft carriers will get helicopter-borne early warning systems 18 months earlier than planned, saving £22 million.

 

Following renegotiation of the aircraft carrier contract to deliver savings to the taxpayer, the Defence Secretary has accelerated the Crowsnest airborne surveillance and control programme to ensure it is operational by 2019.

Using high-power radar to provide long-range air, maritime and land tracking capabilities, Crowsnest will be an integral part of future carrier operations. It will be fitted to the Royal Navy’s fleet of upgraded Merlin Mk2 helicopters, including those to be embarked on the Queen Elizabeth Class carriers.

The decision to bring forward the Crowsnest programme has been made as part of the annual review of MOD’s 10-year equipment plan. The plan, worth £160 billion, includes unallocated funding to support equipment requirements that may arise as threats emerge or priorities change.

New surveillance system for Royal Navy aircraft carriers
Computer-generated image of Merlin helicopters operating from a Queen Elizabeth Class aircraft carrier [Picture: Copyright Aircraft Carrier Alliance]

The shorter delivery time for Crowsnest will lead to a significant reduction in costs, as specialist industry personnel will be required for a shorter period of time.

Defence Secretary Philip Hammond said:

Crowsnest will provide vital surveillance and intelligence to protect the Queen Elizabeth Class aircraft carriers.

The introduction of Crowsnest 18 months early will ensure HMS Queen Elizabeth has the full range of capabilities when it enters service.

Lockheed Martin UK, which designs the Merlin helicopters, has been awarded a £24 million contract to run a competition to design, develop and demonstrate Crowsnest.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:50
Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

 

03/02/2014 International

 

Dans le cadre du sommet franco-britannique du 31 janvier 2014 qui s'est tenu sur la base militaire aérienne de Brize-Norton, au Royaume-Uni, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique ont conclu différents accords permettant l’engagement immédiat d’importants programmes de défense conduits en coopération franco-britannique. Ce sommet fait suite aux accords de Lancaster House de 2010.

 

La relation de défense franco-britannique s'est considérablement renforcée au cours des 15 dernières années. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le Traité de Lancaster House, point essentiel du renforcement de la coopération bilatérale en matière de défense. Le sommet franco-britannique qui s'est déroulé le 31 janvier 2014 a confirmé la volonté des deux pays de mutualiser des projets militaires.

 

Lors de ce sommet, Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique, Philip Hammond ont conclu différents accords. Ils ont ainsi signé :

 

    Une lettre d’intention pour le lancement d’une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat. Ces travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation.

    Un arrangement cadre permettant le lancement de la phase de développement et de production du missile Anti navire léger (ANL).

    Un arrangement cadre permettant de lancer le développement d’un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:50
UK, French Leaders Agree To Cooperate on Drone, Missile and More

UK Prime Minister David Cameron, right, introduces French President François Hollande to Royal Air Force members in front of an A400M airlifter at Brize Norton air base in central England on Jan. 31. The leaders agreed during the one-day summit to cooperate on some key defense projects. - photo Elysée

 

Feb. 1, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — Britain and France agreed Jan. 31 to invest £200 million (US $329 million) for two-year studies on a future combat drone, and signed up for work on an anti-ship missile and an anti-mine system, French government and industry sources said.

 

Defense ministers from the countries signed memorandums of understanding at a meeting led by British Prime Minister David Cameron and French President François Hollande, held at the Brize Norton air base in the UK.

 

London and Paris will equally fund a total £120 million, two-year common feasibility study for the combat drone, dubbed the Future Air Combat System, the French MoD said in a statement.

 

Each country also will fund a total of £80 million for national studies on the unmanned fighter, a defense official and an industry executive said.

 

“This launch by the French and British authorities is contributing to the development of the combat air systems sector and is paving the way for the future in this strategic field,” Dassault Executive Chairman Eric Trappier said in a statement.

 

Dassault and BAE Systems lead the drone project, with Rolls-Royce and Snecma, and Selex and Thales teamed respectively for the engine and electronic systems.

 

An agreement for the MBDA helicopter-borne missile, dubbed Anti-Navire Léger/Future Air-to-Surface Guided Weapon (Heavy), is a step toward British and French interdependence, based on a specialization of industrial skills, a second French official said.

 

The €500 million missile program is equally shared between the partner nations. Paris hopes the consolidation move will send a signal to other governments as European defense budgets erode, the official said.

 

An anti-mine study, dubbed Maritime Mine Counter Measures, will launch development of prototype surface and underwater drones.

 

Other commitments included continuing efforts to form a 10,000-strong combined joint expeditionary force by 2016 and anti-terrorism work.

 

France sees the agreements as moving ahead on the 2010 Lancaster House treaty, which aimed to boost defense cooperation.

 

Cameron and Hollande and ministers met for bilateral talks after watching a demonstration including an Airbus A400M airlifter, A330 multirole tanker and transport, Boeing C-17 transport, Thales UK Watchkeeper tactical drone, and infantry fighting vehicle Véhicule Blindé Combat d’Infanterie from Nexter and Renault Trucks Defense.

 

Brize Norton is a hub for transport flights, and British planes take off from there to support French troops in the Central African Republic and Mali.

 

France offered Paris-based reporters seats on the A400M flying to the summit, which was held in Cameron’s political constituency. Besides defense, the two countries signed up to cooperate on nuclear energy and space observation, including a link up between French and UK space agencies

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
BAE Systems welcome the announcement on further UK/ French unmanned air systems (UAS) Technology development

 

Friday 31 January 2014 BAE Systems

 

Following today’s announcement by the UK Prime Minister, David Cameron, and French President, Francois Hollande regarding the two year unmanned systems feasibility study, worth £120M

 

Our CEO Ian King commented: “Together with Dassault we welcome the further support from our Governments for our joint work in developing this important defence capability for the United Kingdom and France.

 

“Given the strong research and development investment and progress in technology that has already been made, continuing work in unmanned air systems will also ensure we maintain the core knowledge and key skills necessary to make a make a long term contribution to both our national economies.”

 

The Company has recently completed a joint study for the UK and French governments with Dassault Aviation, known as the Future Combat Air System Demonstration Programme Preparation Phase study.

 

Today’s news builds further on the investment and technological capabilities we have already developed in unmanned air systems (UAS) over the past decade through a number of prototypes and demonstrators. Most recently the Company and the UK Ministry of Defence invested in designing and building the Taranis Unmanned Combat Air System demonstrator. Technologies from Taranis will make an important contribution to this next UAS development programme.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
Britanniques et Français avancent au moins en défense

01.02.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

Le sommet franco-britannique du 31 janvier, sur la base de la Royal Air Force de Brize-Norton près d'Oxford, a permis de prolonger les accords de Lancaster House, signés en 2010. Cette entente cordiale entre David Cameron et François Hollande s'illustre essentiellement dans le domaine de l'industrie (drone, missile anti-navire léger) même si on n'oublie pas le Combined joint expeditionary force (CJEF ou en french Force expéditionnaire commune interarmées), notamment entre parachutistes français et capacités d'aérolargage britanniques.
C'est surtout sur le plan de la politique européenne que les deux présidents ont des divergences majeures. Le traité de Lancaster House va vivre. Au moins jusqu'au référendum sur le maintien dans l'UE, prévu au Royaume-Uni avant la fin 2017.
Le 31 janvier, Britanniques et Français ont donc signé une lettre d'intention pour le lancement d'une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat.

La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120M£ (145M€) sur un programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

Les deux parties ont également signé un arrangement cadre pour le lancement de la phase de développement et de production du missile antinavire léger (ANL pour hélicoptères par MBDA) et un autre pour le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins (projet de coopération Maritime Mine Counter Measures, MMCM).

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
photo Dassault

photo Dassault

 

01 février Jean-Dominique Merchet

 

Une nouvelle étape importante a été franchie, le 31 janvier lors du sommet franco-britannique de Brize Borton, en vue du lancement possible d'un drone de combat commun aux deux pays.  Ce FCAS (Future Air Combat System) serait le successeur du Rafale et du Typhoon à un horizon qu'il est difficile de prévoir.

 

Les deux ministres de la défense ont signé une lettre d'intention pour le lancement d'une nouvelle phase de ce projet. "La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 145M€ sur ce programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion" indique le ministère de la Défense. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation

 

Pour Dassault-Aviation, chef de file du projet avec BAE, "il s’agit d’une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique". S'appuyant sur l'expérience du démonstrateur Neuron, l'avionneur français assure que "ces travaux contribueront à maintenir au meilleur niveau mondial les compétences technologiques en matière d’aéronautique de défense. Ils bénéficieront in fine à l’ensemble du tissu industriel, y compris les PME".

 

L'annonce de vendredi n'est pas le lancement du programme, mais c'est une marche d'escalier à franchir pour les Etats et les industriels concernés, qui se donnent rendez-vous dans deux ans, sur la base des travaux à venir, notamment en matière de simulation, pour s'entendre sur les spécifications des avions souhaités et décider, alors, de lancer ou non, des prototypes, en vue d'équiper leurs armées.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
CENZUB-94e RI : première rotation franco-britannique de l’année.

 

31/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

 Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – 94e régiment d’infanterie (CENZUB – 94e RI), basé à Sissonne, a accueilli en rotation AZUR (action en zone urbaine), du 13 au 24 janvier 2014, un SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) britannique armé par une compagnie du 1st battalion the Duke of Lancaster’s Regiment (1 LANCS) et un SGTIA français, armé principalement par un escadron du 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC).

 

 C’est dans le cadre du traité de Lancaster House, signé en 2010, que nos amis anglais viennent régulièrement s’entraîner dans la ville de combat de Jeoffrécourt. Ils sont alors immergés dans une situation opérationnelle proche de la réalité et peuvent bénéficier de l’expertise des formateurs qui travaillent au CENZUB-94e RI.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:50
Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

 

01/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des projets militaires conjoints, notamment concernant un drone de combat et un missile anti-navire.

 

Une belle partie de bras de fer en coulisse. Si le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont finalement entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des programmes militaires conjoints, les négociations ont été très, très rudes entre le ministère de la Défense et le MoD britannique pour parvenir à un accord équilibré.

 

Car au départ, les Français qui étaient prêts à lancer le programme de missiles anti-navire léger (ANL) pourtant pas prioritaire dans les forces françaises, attendaient donc des contreparties britanniques... qui ne venaient pas. Paris visait une participation britannique sur le futur drone de combat (FCAS) franco-britannique, et/ou une évolution du missile Aster (DAMB). Ce sera finalement le drone de combat.

 

Au final, ces accords, matérialisés par la signature d'une série de lettres d'intention sur la base militaire aérienne de Brize Norton située à proximité d'Oxford (centre de l'Angleterre), sont destinés à effectuer des économies dans les dépenses de défense en développant une mutualisation de moyens militaires. Une politique de petits pas. Certains industriels attendaient plutôt des contrats que des Memorandum of Understanding (arrangement cadre).

 

145 millions d'euros pour une étude de faisabilité du FCAS

 

Sur le FCAS, la France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120 millions de livres (145 millions d'euros) sur ce programme qui durera deux ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation. Cette nouvelle étape confirme la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

 

"Nous allons rester à la pointe des technologies de défense en investissant 120 millions de livres ensemble dans la phase de faisabilité d'un engin de combat sans pilote", a estimé David Cameron. Dassault Aviation a salué dans un communiqué "une avancée majeure pour le système de combat aérien futur" et "une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique".

 

Une nouvelle étape pour le missile ANL

 

La France et la Grande-Bretagne ont également avancé sur le dossier d'ANL. Un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) permet le lancement de la phase de développement et de production du missile ANL. Soit une commande commune pour près de 500 millions de livres (un peu plus de 600 millions d'euros) d'ANL destinés à équiper les hélicoptères des marines des deux pays.

 

Ce missile apporte aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer. "Ce développement commun sera décisif pour engager la consolidation de l'industrie missilière franco-britannique sous l'égide de MBDA et de ses sous-traitants", a estimé vendredi dans un communiqué le ministère de la Défense. L'ANL est développé par le missilier européen MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems (37,5 %), d'Airbus Group (37,5 %) et de l'italien Finmeccanica (25 %).

 

Lancement d'un programme commun de chasseurs de mines

 

Un contrat de 10 millions de livres (12 millions d'euros) a également été conclu pour développer en commun des véhicules sous-marins détecteurs de mines. Un MoU permet de lancer le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins. Ce système s'inscrit dans le projet de coopération dans la guerre des mines "Maritime Mine Counter Measures (MMCM)". Outre les enjeux opérationnels du programme, ce projet permettra le développement des savoir-faire industriels en matière de détection sous-marine et de robotique.

 

Des arrangements techniques ont également été conclus afin que les pilotes et ingénieurs de la RAF puissent acquérir une expérience sur les A400M et que les pilotes français en fassent de même sur les A330 Voyager. La France a également accepté d'échanger des créneaux de livraison concernant deux A400M afin que les Britanniques les obtiennent plus tôt. David Cameron a également indiqué qu'un accord avait été trouvé pour tester les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) du français Nexter, actuellement déployés par l'armée française au Mali et en Centrafrique.

 

Le prolongement de Lancaster House

 

Ces accords sont le prolongement des deux traités de Lancaster House conclus en novembre 2010 lors d'un sommet franco-britannique entre Nicolas Sarkozy et David Cameron qui tiennent leur nom du manoir du centre de Londres où ils ont été signés. Le premier traité prévoyait que les deux pays puissent simuler le fonctionnement de leur arsenal nucléaire dans une installation commune près de Dijon, en Bourgogne. Un centre de recherche, installé à Aldermaston (centre de l'Angleterre) doit en parallèle permettre aux spécialistes des deux pays de travailler ensemble et partager leurs connaissances techniques et scientifiques. Les responsables franco-britanniques se sont engagés vendredi sur son financement.

 

Le second traité prévoyait la création d'une force militaire conjointe non permanente mais mobilisable pour des opérations extérieures bilatérales ou sous les couleurs de l'Otan, de l'ONU ou de l'Union européenne (UE). C'est ce qu'ont fait les deux ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond. Ils se sont engagés à poursuivre la mise en œuvre d'une force interarmée de 10.000 hommes dont la constitution devrait être effective en 2016.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

31 January 2014 By Dominic Perry – FG

 

London - BAE Systems and Dassault Aviation have welcomed the launch by the UK and France of a joint two-year £120 million ($198 million) feasibility study into a future unmanned combat air vehicle (UCAV).

 

The pact was unveiled today at a summit between Prime Minister David Cameron and French President Francois Hollande at RAF Brize Norton in the UK.

 

Early research on the programme has already been carried out by the two companies, along with partners Rolls-Royce, Safran, Thales and Selex, leading to the recent completion of a joint study presented to both governments. The "preparation phase" work was conducted following the 2010 Lancaster House treaty, which deepened defence ties between the two nations.

 

Eric Trappier, Dassault chief executive, says: "This launch by the French and British authorities is contributing to the development of the combat air systems sector, and is paving the way for the future in this strategic field."

 

Ian King, chief executive of BAE Systems, adds: "Given the strong research and development investment and progress in technology that has already been made, continuing work in unmanned air systems will also ensure we maintain the core knowledge and key skills necessary to make a make a long-term contribution to both our national economies.”

 

 

Dassault and BAE Systems welcome Anglo-French UCAV pact

Both companies have already been working on UCAV demonstration programmes. BAE's Taranis has conducted test flights in conjunction with the UK Ministry of Defence, while Dassault was the industrial lead on the multination Neuron programme, which made its maiden flight in December 2012.

 

Technologies from both are likely to be utilised on the future Anglo-French UCAV.

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