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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 11:55
Jean-Yves Le Drian : « La France doit se préparer à une guerre cybernétique »

 

21/01 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

Du fait des engagements politiques de la France, la menace d'attaques informatiques concerne particulièrement la Défense. Même si l'armée n'a pas connu d'attaque majeure, leur nombre a explosé ces dernières années.

 

Dans quel contexte votre plan s'inscrit-il ?

Ce plan, qui s'inscrit dans la continuité du Livre blanc et de la loi de programmation militaire, doit permettre à la France de se préparer à la guerre cybernétique. Ces menaces émergentes constituent en effet une question de sécurité nationale. Il faut que notre organisation et les moyens consacrés changent d'échelle. C'est une de mes priorités, car nous faisons face à un accroissement des risques, qu'il s'agisse de paralysie des systèmes étatiques ou d'attaques visant à détruire nos moyens d'information ou de commandement.

 

Pourquoi la France est-elle plus menacée aujourd'hui ?

En 2013, nous avons répertorié 780 incidents informatiques significatifs au sein du ministère de la Défense, contre 195 en 2011. Quand je dis « significatif », cela signifie « ciblé ». Ce sont généralement des attaques de faible ampleur, provenant d'une puissance étrangère ou d'un groupe d'activistes, mais qui montrent clairement une tentative d'intrusion des réseaux susceptibles de toucher nos forces en opération extérieure ou même nos partenaires. N'oublions pas la menace d'une attaque massive qui peut entraîner des conséquences majeures, comme ce fut le cas de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco en 2012. Même si beaucoup d'évolutions ont été anticipées, la cyberdéfense est un champ stratégique nouveau, où l'on doit investir de manière significative. A la DGA, par exemple, le nombre d'experts va passer de 250 à 450 d'ici à 2019, dernière année de la loi de programmation, et le budget d'études va tripler, à 30 millions d'euros par an.

 

Est-il possible de coopérer entre Etats européens en matière de cyberdéfense ?

Cela constitue l'une des orientations prises par les ministres européens de la Défense en novembre. L'Agence européenne de défense a reçu un mandat en ce sens. On peut envisager un partage de méthodes, une coopération en matières de plates-formes ou d'expertise. Voire l'établissement d'un code de bonne conduite…

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Gripen suisse : Le référendum populaire aura lieu le 18 mai

 

20.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Conseil fédéral suisse a annoncé le 17 janvier dernier qu’une « votation populaire » se tiendrait le 18 mai prochain, soumettant notamment aux citoyens suisses le mécanisme de financement des 22 Gripen E que le pays souhaite acquérir.

 

Ce processus fait l’objet d’une loi fédérale qui prévoit la constitution d’un fonds spécial, le fonds Gripen. Celui-ci serait alimenté directement par le budget de l’armée, ponctionné de 300 millions de francs suisses (243 millions d’euros) jusqu’en 2024. Le Conseil fédéral précise toutefois que 50 000 signatures citoyennes sont nécessaires pour que cette loi soit proposée au referendum populaire.

 

La Suisse s’était décidée le 30 novembre 2011 pour l’acquisition de 22 Gripen E, afin de remplacer ses F-5E Tiger vieillissants. Le chasseur du constructeur suédois avait été préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l’Eurofighter Typhoon. Le contrat est évalué à 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d’euros). Les livraisons sont attendues entre 2018 et 2021. Après des retards dus à des blocages politiques, le Parlement a fini par approuver cet achat le 27 septembre dernier.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Future Maritime Patrol – Part 1 (Challenges and Missions)

We have regularly discussed future maritime patrol on Think Defence but it is an especially interesting subject because it spans so many capability areas and has so many implications in other areas.

 

Contents

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 20 Janvier 2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
Opération européenne en Centrafrique: "Une volonté de soutenir l'effort français"

 

20/01/2014 par Pauline Hofmann lexpress.fr

 

Les Etats européens ont donné leur accord à l'unanimité pour venir en soutien de la France en Centrafrique. L'eurodéputé Arnaud Danjean souligne que chaque pays européen doit encore définir exactement dans quelle mesure.

 

Cela faisait plusieurs semaines que François Hollande réclamait ce soutien. Il l'a enfin obtenu. Les ministres européens des Affaires étrangères se sont prononcés pour une intervention en Centrafrique ce lundi.  

Les partenaires européens enverront donc un soutien logistique et humain à la France, près de deux mois après le début de l'opération Sangaris. Mais au-delà de la volonté idéologique, tout reste à définir, selon l'eurodéputé Arnaud Danjean, président de la sous-commission de défense au Parlement européen. 

 

Les Vingt-Huit ont donné leur accord à l'unanimité pour une intervention européenne en Centrafrique. Cette assentiment général est-il étonnant?

Toute opération engagée au titre de la politique de sécurité et de défense commune doit obtenir l'unanimité. Tout le monde doit donner son feu vert même si tout le monde ne participe pas à l'opération. Et c'est d'ailleurs ce qui posait problème auparavant. Les plupart des Etats européens étaient favorables à un soutien européen à l'intervention française, mais les Britanniques s'y opposaient. 

 

Pourquoi les Britanniques ont-ils changé d'avis?

Le blocage britannique n'est pas un blocage dur sur ce cas précis. Ils sont historiquement toujours réticents à l'engagement d'une mission de la politique de sécurité et de défense commune européenne. Il s'agit d'une position idéologique. Les Britanniques préfèrent les missions de format ad hoc, que les Etats qui le souhaitent s'engagent. Dès qu'il faut l'unanimité, cela engage la position diplomatique de l'Europe. 

 

Des soldats européens seront donc envoyés en Centrafrique...

A chaque fois qu'une mission militaire européenne se déploie, il est important de rappeler que chaque pays décide des soldats qu'il implique dans l'opération. Ce sont bien des contingents nationaux qui seront déployés et non pas une armée européenne, qui n'existe pas. 

Nous sommes pour l'instant dans une phase délicate. Un accord politique a été trouvé mais le plus dur reste à faire. Les Vingt-Huit doivent faire un tour de table, que l'on appelle une "génération de force", lors duquel chacun des pays doit annoncer sa contribution réelle. Et pour l'instant, ils sont peu nombreux à avoir répondu présent. 

 

Cet accord européen est-il une marque de soutien à l'intervention française qui se déroule en Centrafrique depuis bientôt deux mois?

Il s'agit bien sûr de l'expression d'une solidarité vis-à-vis de l'action française. Cet accord, demandé par la France depuis le début, témoigne d'une volonté de soutenir l'effort français. Cette position est bienvenue, bien que tardive, mais le plus dur reste à faire. Il faut traduire cela dans les actes. On parle de 300 à 500 soldats européens en plus sur le terrain centrafricain, mais il reste à les trouver rapidement. Or, on assiste là à un réel challenge. Jusqu'à présent, les missions européennes arrivaient à se déployer dans un délai de 3 à 4 mois, plutôt que dans le mois, comme le demanderait le conflit en Centrafrique.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
L'UE enverra des troupes en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

L'Europe s'est engagée lundi à déployer à Bangui au moins 500 militaires, qui ne sont pas attendus avant fin février.

 

L'UE a donné lundi son feu vert à l'envoi en Centrafrique d'un demi-millier d'hommes en armes, afin de soulager à Bangui les 1600 Français de l'opération «Sangaris». Mais l'Europe reste à la peine pour convaincre que ce déploiement limité à six mois pourra faire une différence sur le terrain militaire.

À huis clos, Laurent Fabius et ses vingt-sept collègues européens ont validé à l'unanimité le «concept de gestion de crise» établi par Bruxelles. C'est un mandat politique. Il doit encore être accepté par le Conseil de sécurité de l'ONU. Et surtout décliné en vrai plan d'opération, avec une chaîne de commandement propre, un périmètre géographique précis, des effectifs affectés et des règles d'ouverture de feu. L'état-major de l'UE pourrait envoyer une équipe d'évaluation d'ici à dix jours. Mais le premier déploiement de troupe n'est pas attendu avant la fin février.

 

Le premier déploiement militaire de l'UE depuis 2008

Sur le papier, c'est un succès politique pour François Hollande, un mois tout juste après qu'il a appelé ses partenaires à la rescousse lors d'un sommet européen. C'est le premier déploiement militaire terrestre de l'UE depuis la crise tchadienne, en 2008. «L'UE ne s'engage pas souvent et c'est en soi très positif», affirme le chef de la diplomatie française. Carl Bildt, son collègue suédois, ajoute: «Il faut agir maintenant parce que les conséquences humanitaires sont terribles lorsque l'Afrique voit un État comme la RCA s'effondrer.» Beaucoup d'Européens ont dû surmonter une réticence instinctive.

Le plan esquissé répond aussi au souhait de l'état-major français. D'après Laurent Fabius, il s'agit de déployer quelque 500 hommes à Bangui, dans ou à proximité de l'aéroport où s'entassent près de 100.000 réfugiés. La seconde mission pourrait être de «muscler» l'état-major de la Misca, la force africaine qui prendra la relève des contingents européens à l'été, si tout va bien. L'appoint de l'UE doit décharger les troupes françaises de leur mission de sécurité dans la capitale et leur permettre de s'engager plus avant dans le pays. Il protégerait aussi l'écoulement d'une aide humanitaire que l'Europe, l'ONU, les ONG et les capitales ont portée à 365 millions d'euros pour 2014. Hors de ces deux pistes, l'horizon de la nouvelle mission Eufor/RCA-Bangui est des plus floues, à commencer par la liste des pays de l'UE qui apporteront des troupes. Bruxelles a fixé la barre assez bas, et nul doute qu'elle sera atteinte, voire dépassée. L'Estonie, le plus petit des États baltes, s'est formellement engagée à hauteur de 55 hommes dont une quarantaine de combattants. La Pologne et la Belgique, qui attendaient la décision des Vingt-Huit, devraient suivre dans les jours qui viennent. La Finlande, la Lituanie et la Suède y réfléchissent, mais elles tardent à s'enrôler.

Cette liste putative laisse de côté la plupart des armées qui comptent en Europe. L'Italie et l'Espagne sont absentes. Le Royaume-Uni, compagnon d'armes de la France en Libye, fournit depuis le départ un soutien logistique à «Sangaris». Mais Londres fait clairement savoir qu'il n'y aura pas de combattants britanniques en Centrafrique. David Cameron s'était déjà opposé à l'envoi de l'un des deux «groupements tactiques» (battlegroups) que l'UE maintient en permanence pour faire face en cas de coup dur. Ces bataillons d'astreinte, créés en 2004 sur une initiative franco-britannique, n'ont jamais servi, bien que l'Afrique ait multiplié les prétextes d'emploi ces dernières années…

L'autre déception devrait venir d'Allemagne, même si Berlin et Paris tentent de décrire un verre à moitié plein. Sauf coup de théâtre, Berlin n'expédiera pas non plus de combattants en Centrafrique. Les apparences seraient en revanche sauvées par l'envoi au Mali d'unités de la Brigade franco-allemande, une autre façon dit-on de soulager l'effort militaire tricolore en Afrique. Laurent Fabius et son collègue Frank-Walter Steinmeier, Jean-Yves Le Drian et son homologue Ursula von der Leyen, sont chargés de faire passer le message dans les prochains jours.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 22:45
EU Signs Up For Military Mission In Central Africa

 

Jan. 20, 2014 Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — The European Union agreed Monday to send hundreds of troops to the Central African Republic in a rare joint military mission aimed at ending months of sectarian violence.

 

Saying Europe was “deeply concerned by the extreme insecurity and instability” in the impoverished nation, EU foreign ministers gave “political approval” to the rapid deployment of a force expected to number between 400 and 600.

 

An EU-UN donor’s conference in Brussels meanwhile gathered $496 million (€365 million) in pledges this year for the country, where almost one million people, or 20 percent of the population, have been displaced by fighting.

 

As ministers discussed what will be the EU’s first major ground operation in six years, UN Secretary General Ban Ki-moon warned the country was in “a crisis of epic proportions” and urged the world “to pull CAR back from the brink of further atrocities.”

 

“We face a political and humanitarian emergency in the Central African Republic,” said Sweden’s Foreign Minister Carl Bildt. “We clearly need to do something.”

 

The military mission is to help establish a safe and secure environment around the capital, Bangui, where 1,000 people were reportedly killed last month alone in clashes between Christian and Muslim militias.

 

It will back up French and African forces and eventually hand over to African or UN peacekeepers after a four- to six-month period.

 

Britain, like Germany, has offered logistical support for the French operation but has repeatedly made clear it would not send troops.

 

New German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier praised France for dispatching 1,600 troops, saying: “We Europeans and neighbors should be grateful that France worked for avoiding worse incidents so far.”

 

Ireland’s top diplomat Eamon Gilmore said his country favored “an intervention with UN support.”

 

EU mission likely to protect airport

 

The EU “bridging force” is likely to be asked to protect Bangui’s airport, where about 120,000 people have fled in fear of the inter-communal violence.

 

Once a UN mandate has been obtained for the mission, which may be approved as early as Thursday in New York, EU planners hope to get troops on the ground by late February, diplomats said.

 

Command would be handed to France with headquarters in Greece.

 

“We cannot be more pleased,” said French Foreign Minister Laurent Fabius. “Europe is going to come to the military support of the Central African Republic.”

 

For President Francois Hollande, under pressure at home, the decision will be welcome after he committed troops to France’s former colony and then sought EU support.

 

“An EU deployment now (will) offer Paris both some immediate operational benefits — freeing up French troops — and political relief,” said Richard Gowan of the European Council on Foreign Relations.

 

“It would at least show that the EU has not deserted France completely in Africa,” Gowan said.

 

At a late December EU leaders summit, Hollande had pressed his peers for a gesture of solidarity even if they did not want to commit troops on the ground.

 

So far, only the small Baltic nation of Estonia has offered troops, saying 55 could arrive in CAR in February to back up French efforts which had helped prevent a “humanitarian catastrophe.”

 

Poland, the Czech Republic, Belgium and Spain are the most likely to step up next, diplomatic sources said.

 

Along with the French, some 4,000 African troops are in CAR under a UN mandate, trying to end violence between Christian militias and ex-rebels who installed the country’s first Muslim leader in a coup in March.

 

Last week the UN’s humanitarian operations director warned the country risked descending into genocide.

 

The violence “has all the elements that we have seen elsewhere in places like Rwanda, Bosnia. The elements are there for a genocide, there is no question about that,” director John Ging said.

 

The mayor of Bangui, Catherine Samba-Panza, was on Monday elected interim president by the transitional parliament, tasked with restoring peace to the country and organizing general elections by mid-2015.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:50
8 Foreign, Polish Bidders Apply For Submarine Contest

The Polish submarine Kondor is one of four Kobben-class boats.

 

Jan. 20, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Eight offers have been submitted for the technical dialogue to supply three submarines to the Polish Navy. The defense companies include foreign and Polish entities, according to a statement obtained from the Ministry of Defense by local news site Defence24.pl.

 

The bidders include France’s DCNS and Thales, Spanish shipbuilder Navantia, Germany’s ThyssenKrupp Marine Systems, a consortium of Sweden’s state-run defense procurement agency Försvarets Materielverk and Kockums shipyard, Poland’s defense company Kenbit, Sweden’s Saab, and Norway’s Kongsberg Defence & Aerospace.

 

In addition, the ministry’s Armament Inspectorate reserves “the right to invite other entities which did not reply to the call to participate in the [dialogue],” the statement said.

 

Local media have reported that the submarine procurement is estimated to be worth at least 7.5 billion zloty (US $2.44 billion).

 

The ministry is aiming to acquire two new submarines by 2022, and a further one by 2030 as part of its Navy modernization program. The Polish Navy has one Kilo-class submarine and four Kobben-class submarines in its fleet. The latter four were acquired from Norway and are expected to be withdrawn from service by 2015

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 20:50
La politique étrangère et de sécurité européenne : politique commune ou agrégat de diplomaties nationales ?

20.01.2014 Maxime Lefebvre - robert-schuman.eu

 

Malgré le lancement d'une politique étrangère puis de défense commune, l'Union européenne n'a pas véritablement dépassé le stade westphalien de l'organisation des relations internationales. Elle est le plus souvent divisée sur les grands sujets et sur les crises majeures. Elle ne veut pas faire la guerre. La solution à ces blocages ne peut être que pragmatique : agir davantage ensemble, formuler les intérêts européens, et développer les outils communs. L'année 2014, avec les changements qui s'annoncent à la tête des institutions, peut être l'occasion d'un renouveau.


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:50
The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

 

Jan. 20, 2014 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

LONDON — A trio of British defense companies is in line for a deal to provide support and sustainment services for nearly half of the 2,000 protected mobility vehicles being brought permanently into the Army’s core equipment program, which had been purchased for the war in Afghanistan.

 

A team involving Morgan Advanced Materials, Ricardo, and Ultra Electronics has been selected by Britain’s Defence Ministry to undertake post-design services on around 685 Cougar-based mine resistant ambush protected (MRAP) vehicles purchased from Force Protection, sources here said.

 

A Defence Ministry spokeswoman declined to name the winning bidder, but confirmed a preferred contractor had been selected and a deal was close.

 

“Contract award is expected later this month, following completion of the mandatory standstill period,” she said.

 

The three companies selected by the MoD announced late last year they had formed a team to bid for the post-design services deal.

 

Morgan Advanced Materials declined to comment on selection of the partnership in which it is the prime contractor. Ultra and Ricardo will serve as subcontractors.

 

Announcing the tie-up last year, the companies said the all-British line-up “offered the possibility of optimizing electronic and power systems synergies between vehicle, future soldier and base systems.”

 

The precise contract value is unknown. The deal is what is known as a Category C program, putting the value somewhere between £20 million (US $33 million) and £100 million.

 

Post-design services cover configuration management, technical support, various technical evaluations and other work.

 

The deal runs for two years with options for a five-year extension, the MoD spokeswoman said.

 

The British Army announced in December it is bringing virtually all of the 2,000 or so protected mobility vehicles purchased for urgent operational requirements (UOR) in Afghanistan into its core long-term equipment program.

 

Other UOR vehicles becoming a permanent feature in the British military include nearly 400 Foxhound light patrol vehicles built by General Dynamics-Force Protection Europe (which had also bid on the post-design services deal), 325 Navistar Defense supplied Huskies, 100 ST Kinetics Warthogs and 400 Jackal patrol vehicles, and 70 Coyote tactical support machines built by Supacat.

 

Post-design service contracts are already in place with the original equipment manufacturers for other vehicle fleets outside of the Cougar family.

 

Navistar and Supacat have already formed a team to deliver collaborative future support to the MoD for their respective vehicle fleets.

 

Nearly 700 Cougar MRAPS, along with a small number of Buffalo mine clearance vehicles, were purchased from General Dynamics Land Systems-Force Protection as the British sought to better protect against improvised explosive devices in Afghanistan.

 

The British purchased 6x6 and 4x4 versions of Cougar, along with the Wolfhound protected truck variant of the MRAP and the Buffaloes.

 

Modified versions of the Cougar featured theater-entry standard equipment and other changes implemented by Coventry, England-based Morgan Advanced Materials Composites and Defence Systems business — formally known as NP Aerospace.

 

In British service, the 6x6 vehicle is known as the Mastiff and the 4x4 as the Ridgeback.

 

The MoD is running a number of competitions to upgrade protected mobility vehicles returning from Afghanistan, including the Cougar family, with contracts likely to start being let in the next few weeks

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:50
Italian G550 fleet to get additional capabilities

 

Jan. 20, 2014 By Arie Egozi - FG

 

Tel Aviv - The two airborne early warning and control (AEW&C) system aircraft that Italy will get from Israel – linked to the latter's acquisition of the Alenia Aermacchi M-346 trainer – will have some "extra" capabilities, based mainly on the miniaturisation of the different building blocks.

 

Israel Aerospace Industries' Elta Systems subsidiary is currently manufacturing the AEW&C system selected by the Italian air force, with the service's modified Gulfstream G550 business jets expected to be delivered in late 2015.

 

The Israeli air force is to field a fleet of 30 M-346 trainers, which it will refer to as the "Lavi".

 

IAI has previously supplied G550-based AEW&C aircraft to the air forces of Israel and Singapore. These operate a combined six of the model, according to Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

 

In a parallel effort, Elta continues to offer a version of its AEW&C package with the Airbus Defence & Space C295 – a radome-equipped demonstrator of which has already been shown to potential clients.

 

The G550 and C295 are offered with a full range of equipment, including an AEW radar, electronic intelligence and communications intelligence sensors, plus self-protection systems, command and control systems and a comprehensive communication suite – including datalinks and a satellite communication capability.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Brand Italy – military, diplomatic and humanitarian – on its way to South Africa

 

20 January 2014 defenceWeb

 

The Italian Navy’s 30th Naval Group is well into its six-month training, humanitarian and promotional sales tour and is due to port in South Africa on February 5.

 

The group departed Italy in November. It is led by the aircraft carrier Cavour and comprises the multi-mission frigate Bergamini, logistic support ship Etna and the Comandanti Class patrol ship Borsini.

 

The voyage combines training, diplomacy and humanitarian assistance with a privately funded marketing trip for Italian industry billed as a “moving country”.

 

The group has already ported in Bahrain and Doha in Qatar and has now moved into the Indian Ocean off the coast of Africa. Stops at a number of ports will see the issues of maritime security and merchant shipping protection addressed as well as support to navies of African costal countries through active co-operation.

 

The voyage is also flying the flag for the Mediterranean country’s foreign policy as well as marketing the “Made in Italy” brand. In this respect it was called a “floating Le Bourget” by Italian Defence Minister Mario Mauro when he saw the group off in November. This was in reference to the major defence industry exhibition held in Le Bourget, France.

 

The rationale behind the travelling sales mission, which will call at 19 ports before returning to Italy in April, is that companies on board will foot the bill, effectively underwriting crew training as regular funding for exercises dries up, DefenseNews reported.

 

Industry will pay more than €10 million for fuel costs and €3 million for other expenses, including port fees, while the Navy will pick up the €7 million wages bill, Navy Chief Admiral Giuseppe De Giorgi said at a press conference prior to the group’s departure.

 

He added the voyage would also see Italian Navy crews training in a challenging climate, far from home.

 

The Navy has been pushing to find creative ways to fund crew training while maintenance and operations budgets are eroding as planners divert large amounts for personnel spending, DefenseNews reported.

 

In the three-year budget published this year, maintenance and operations funding slips from €1.33 billion this year to €1.32 billion in 2014 and to €1.3 billion in 2015.

 

The Italian contingent is due to sign a co-operation agreement with Mozambique when the group ports in Maputo.

 

The marketing of Italian naval vessels also would be on the agenda in the Arabian Gulf, Morocco, South Africa and Mozambique, while in Angola, talks would continue regarding Italian industry helping to develop a new type vessel for the local navy, he said.

 

For companies in the Finmeccanica group, the voyage allows a focus on the gulf ports in Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Qatar and Kuwait.

 

AgustaWestland will be parking an NH90 and AW101 helicopter on board the Cavour, while Oto Melara will promote its new guided munitions and Selex ES the combat management system it installed on Cavour. Torpedo unit WASS will promote its Black Shark torpedo, while visitors also will see the Storm Shadow, Meteor and Brimstone missiles built by MBDA, in which Finmeccanica holds a stake.

 

Small-vessel builder Intermarine is joining the trip, as is small arms maker Beretta.

 

“We are interested in the visits to the UAE, Qatar and Kuwait,” said Lorenzo Benigni, vice president for communications at electronics firm Elettronica, which has supplied self-protection systems on Cavour.

 

The defence stands will share space with displays promoting Italy’s hosting of Expo 2015, as well as stands taken by small aircraft maker Blackshape, tire-maker Pirelli and business aircraft company Piaggio Aero. Railway technology group Mermec and microsatellite builder Sitael also will be represented, as well as an Italian trade association grouping 2 800 furniture and wooden goods manufacturers.

 

The voyage, according to De Giorgi, is “a business card for Italy” while the Defence Minister described it as “a piece of Italy”.

 

Following stops in the gulf, the ships will also port in Kenya, Madagascar, Mozambique, South Africa, Algeria, Congo, Nigeria, Ghana, Senegal, Morocco and Algeria.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Des soldats européens en Centrafrique : pour Arnaud Danjean, " avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire "

 

20.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Arnaud Danjean, le président de la sous-commission Sécurité et Défense au Parlement européen, observe de près, et avec beaucoup de prudence, la décision d'envoi en Centrafrique de 500 soldats de l'UE. Car après l'accord politique, il faudra générer la force : la nationalité et la quantité de bottes qui fouleront le terrain centrafricain...

 

- Comment jugez-vous l'engagement de l'Union européenne en Centrafrique ?

" C'est une bonne chose mais ce n'est pas vraiment une surprise d'obtenir ce feu vert à une opération européenne. La semaine dernière, il y avait une quasi-unanimité en dehors des Britanniques. D'un côté, nous avons l'accord politique, le principe obtenu ; la deuxième partie va être la génération de la force, concrètement, qui met quoi ? Et là, le tour de table risque d'être plus compliqué.  Je dirais presque qu'avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire. "

 

- Avant l'accord politique, des contacts n'ont-ils pas été pris en amont ?

" Il faut savoir qu'on peut donner son accord politique sans mettre de troupes au sol. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà indiqué qu'ils n'en enverraient pas. On suit la procédure normale avec un concept d'opération que les pays ont validé. Il faut maintenant préciser la planification. Les Européens réfléchissaient sur deux scénarios : un déploiement à Bangui pour sécuriser l'aéroport, quelques points névralgiques et les grands axes de la ville, nécessitant 300 à 500 soldats, une façon de soulager le dispositif français et de le libérer pour sa mission ; un deuxième scénario plus ambitieux était de sécuriser l'axe routier allant de Bangui au Cameroun qui aurait nécessité l'envoi d'un millier d'hommes et de plus des moyens, des hélicos, des blindés. Finalement, l'accord a été trouvé sur une opération minimale. "

 

-Sur quels partenaires, la France peut-elle compter pour la suivre ?

" La France sera nation-cadre. Finalement, aucun pays n'avait suffisamment d'ambition pour cette mission. La France va devoir mettre à contribution ses partenaires. On sait que les Estoniens seront 55. Nous avons aussi des alliés très fidèles, comme les Belges. Les Polonais s'engagent ces derniers mois en faveur d'une Europe de la Défense. Maintenant, il faut qu'ils montrent que ce ne sont pas que des paroles même si c'est compliqué pour eux car ils conservent un contingent important en Afghanistan. On peut espérer que les pays du sud, le Portugal, l'Espagne, l'Italie qui ont des intérêts dans cette région, jouent le jeu. Mais ils ont aussi des difficultés financières. Or chacun paye sa quote-part. Le tour de table n'est pas si simple... "

 

- Le mécanisme Athéna de financement collectif n'est toujours pas efficace, comme les battlegroups...

" Les battlegroups restent des outils théoriques, surtout que celui actuellement en alerte est constitué autour des Britanniques... Quant à Athéna, il est compliqué de le réviser. François Hollande l'a demandé de manière assez maladroite en pensant à la Centrafrique. Il y a peu d'argent pour l'instant et toujours des réticences à aller plus loin... "

 

- Quand peut-on espérer l'arrivée des troupes européennes ?

" Maintenant, une cellule de planification européenne doit retourner sur place et affiner les besoins : combien de dizaines d'hommes, quels moyens ? Les Etats membres diront ensuite " ça je prends, ça je peux, ça non... " Fabius a parlé de fin février, ça me paraît très ambitieux. La dernière fois que l'Europe a généré une force, c'était EUTM Mali, une mission de formation, pas de combat. EUTM avait été acté politiquement en janvier et l'opération avait pu commencer fin mars-début avril. On est donc plus près d'un délai de deux-trois mois que d'un mois. Comme nous sommes dans une procédure accélérée, on peut envisager un déploiement plus rustique entre guillemets, un peu plus vite dans l'urgence. "

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

 

20/01/2014 Sources : EMA

 

Le 18 janvier 2014, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante, a intercepté un boutre indien piraté à la sortie du Golfe d’Aden, à une quarantaine de nautiques (75 km) des côtés omanaises. A son bord, l’équipe de visite a procédé à l’arrestation de 5 présumés pirates qui retenaient 11 membres d’équipages d’origine indienne.

 

Dans la nuit du vendredi 17 janvier 2014, l’état-major de la force navale européenne Atalante, embarqué à bord du TCD Sirocoa été alerté par le biais du réseau international d’échange d’informations maritimes de l’attaque du pétrolier Nave Atropos battant pavillon des îles Mashall.

 

En fin de soirée, au moins un skiff s’est approché du pétrolier en ouvrant le feu. L’équipe de protection embarquée a immédiatement riposté, obligeant les pirates à s’éloigner du navire de commerce et à cesser leur attaque. L’incident, relayé à l’ensemble des navires et moyens militaires présents sur zone, a initié une coordination internationale réactive, assurée par l’état-major de la force Atalante.

 

L’ensemble des informations recueillies et leur mise à jour régulière, notamment grâce au concours de moyens aériens japonais à proximité de la zone d’attaque, a permis de localiser et de pister un boutre  suspecté d’avoir servi de base arrière aux assaillants.

 

Le Siroco se situant à environ 200 nautiques (moins de 400 km) de ce boutre se lance à sa poursuite afin de l’intercepter. Un avion de patrouille maritime japonais P3-C Orion et l’hélicoptère embarqué du Siroco ont pisté durant la nuit le boutre avant qu’il ne soit intercepté par le TCD le 18 janvier, en fin de matinée.

 

Ce n’est qu’à quelques nautiques du boutre que les éléments d’identification se précisent. Les moyens d’intervention partis à la rencontre  de la « piste » confirment visuellement l’identité  du boutre comme étant le Shane Hind, celui recherché depuis l’attaque.

 

L’équipe de visite, appuyée par l’hélicoptère Alouette III du Siroco, a rejoint en embarcation rapide le Shane Hind,boutre battant pavillon indien. A l’approche des militaires français, une partie des personnes à bord du boutre ont jeté à la mer certains objets.

 

Lors de l’investigation du bord, l’équipe de visite identifie 11 hommes d’équipage d’origine indienne,  retenus par cinq présumés pirates qui se sont rendus rapidement aux forces françaises.

 

Ils sont vraisemblablement liés à la tentative d’attaque de la veille, qu’ils auraient conduit avec ce boutre indien en « base arrière », attaqué plusieurs jours auparavant alors qu’il naviguait bien plus au sud au large de la côte est de Somalie.

 

Les 5 présumés pirates ont été pris en charge par l’équipage du Siroco conformément aux règles juridiques. Ils ont en particulier subi un examen médical et ont pu se restaurer en attendant la procédure de recueil de preuves devant permettre la poursuite des présumés pirates devant un tribunal.

 

A l’issue de cette action, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force navale Atalante, s’est félicité de cette action. « Cette issue heureuse montre que l’excellente coopération de la force Atalante avec tous les acteurs de la lutte contre la piraterie au niveau international est une réalité et que grâce à celle-ci, aucune impunité n’existe dans la zone d’opération».

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013 avec à son bord l’Etat-major de la Force sous commandement du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une force militaire européenne va être envoyée en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé aujourd'hui le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, selon une source officielle.

 

Le nombre de soldats européens pourrait être compris entre 500 et 1000, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l'aéroport.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Conclusions du Conseil de l'UE sur la République centrafricaine

 

20/1/2014 CL14-005FR

 

Summary: 20 janvier 2014, Bruxelles - Conseil de l'Union européenne Affaires Etrangères Conclusions sur la République centrafricaine.

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

"1.     L'Union européenne (UE) est vivement préoccupée par l'insécurité et l'instabilité extrême observées en République centrafricaine (RCA), tout particulièrement depuis les attaques du 5 décembre 2013 qui ont causé de très nombreuses pertes civiles, des déplacements massifs de populations, de nombreuses violations graves de droits de l'Homme et une aggravation dramatique de la situation humanitaire. Elle exprime sa préoccupation face au risque de voir le conflit centrafricain affecter les pays voisins de la RCA. Dans ce contexte, l'UE salue l'action de l'Union africaine (UA), à travers le déploiement rapide de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), et le soutien apportée à celle-ci par l'opération française Sangaris, conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Ces efforts conjugués ont permis des progrès sécuritaires qu'il convient de consolider, condition indispensable au retour de la stabilité dans le pays.

 

2.       Convaincu de l'importance de soutenir les efforts africains en RCA et d'y renforcer l'engagement européen dans le cadre de son approche globale, le Conseil remercie la Haute Représentante pour la proposition qu'elle a formulée en vue d'une contribution active de l'UE à la stabilisation de la RCA dans le domaine de la PSDC. Le Conseil a marqué son accord politique sur la perspective d'une opération militaire PSDC et a approuvé le concept de gestion de crise à cette fin. Il a invité les instances compétentes à préparer les mesures nécessaires à l'établissement rapide de cette opération soumis à une nouvelle décision du Conseil. Cette opération contribuera par un appui temporaire, pour une période pouvant aller jusqu'à 6 mois, à fournir un environnement sécurisé, dans la région de Bangui, en vue de passer le relais à l'UA. Cet objectif prend entièrement en compte la Résolution du Conseil de Sécurité des NU 2127, et notamment une possible transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix de l'ONU.

 

           La force militaire contribuera ainsi, dans sa zone d'opération, aux efforts internationaux et régionaux de protection des populations les plus menacées et contribuera à la liberté de mouvements des civils. L'ensemble de ces efforts créera les conditions propices à la fourniture d'une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Le Conseil souligne que cette opération doit être basée sur une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permet d'établir dans les meilleurs délais une opération EUFOR en RCA, en soutien aux efforts déployés par la communauté internationale, notamment l'UA, l'ONU et la France, ainsi que par les autorités centrafricaines et insiste sur l'importance d'un processus accéléré de planification.

 

3.       A cette fin, le Conseil a identifié l'OHQ UE de Larissa comme autorité de planification. Il a invité à poursuivre les travaux de planification opérationnelle, selon des procédures accélérées. Le Conseil souligne enfin l'importance d'une coordination étroite avec les partenaires, notamment les autorités centrafricaines, l'ONU, l'UA et la France, afin d'assurer une bonne coopération et complémentarité des efforts en cours en vue de restaurer la stabilité de la RCA.

 

4.       L'UE appelle à la poursuite de la mobilisation de la communauté internationale en faveur de la RCA, en particulier dans le contexte de la Conférence des donateurs sur la MISCA, qui se tiendra à Addis Abeba le 1er février 2014 à l'invitation de l'UA. Elle souligne aussi le rôle important des Nations unies en RCA.

 

5.       L'UE salue l'initiative prise par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) en vue de relancer le processus politique, dans le respect du cadre issu de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013, des déclarations de N'Djamena du 18 avril et du 21 octobre 2013, de la Charte constitutionnelle de la transition et de la résolution 2127 (2013) du CSNU. Elle a pris note de la démission du Chef d'Etat de la transition, Michel Djotodia, et du Premier Ministre, Nicolas Tiangaye, entérinée par le sommet régional qui s'est tenu à N'Djamena les 9 et 10 janvier 2014.

 

6.       L'UE invite la CEEAC et l'UA à poursuivre leur facilitation du processus politique. Elle rappelle aux acteurs de la transition la nécessité de travailler ensemble, ainsi qu'avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme et permettre l'organisation d'élections au plus tard en février 2015, première étape d'un processus politique durable. L'UE est prête à soutenir la préparation et l'organisation des élections, en liaison avec ses partenaires internationaux, notamment les Nations unies.

 

7.       L'UE marque son attachement au dialogue inclusif, à la réconciliation nationale, à des processus participatifs et à la représentativité des acteurs qui doivent guider le processus de transition. Elle salue toutes les initiatives de médiation et de réconciliation engagés par les leaders religieux, indispensables pour un retour rapide à la cohabitation interconfessionnelle pacifique entre les communautés centrafricaines. Elle invite l'ensemble des parties prenantes et en premier lieu les nouvelles autorités de la transition, à chercher à résoudre les causes profondes de l'instabilité persistante.

 

8.       L'UE rappelle que tous les acteurs étatiques et non-étatiques sont tenus de respecter les droits de l'Homme et le droit humanitaire en RCA. Elle appelle toutes les parties belligérantes à cesser les attaques violentes contre la population et autres violations des droits de l'Homme et droit international humanitaire. L'UE condamne fermement l'impunité et rappelle que tous les auteurs de violations, y compris les leaders et membres de l'Armée de résistance du Seigneur et d'autres groupes armés, tels que, entre autres, les groupes ex-Seleka et anti-Balaka, doivent répondre de leurs actes devant la justice. Elle condamne particulièrement les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les disparitions forcées, les viols et autres formes de violence sexuelle, le recrutement et l'utilisation d'enfants par les groupes et forces armés et les attaques délibérées contre des civils en raison de leur appartenance religieuse ou ethnique mis en lumière par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Elle salue la tenue par le Conseil des Droits de l´Homme d'une session extraordinaire le 20 janvier, consacrée à la situation des droits de l´Homme en RCA. L'UE réitère que la responsabilité première en matière de protection des populations civiles incombe aux autorités de transition de RCA. L'UE rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI). L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU. Dans ce contexte, l'UE réaffirme son soutien résolu à la CPI.

 

9.       L'UE reste préoccupée par la gravité de la situation humanitaire qui affecte toute la population. Elle rappelle que toutes les parties en présence doivent assurer l'accès immédiat, sûr et sans entrave des acteurs humanitaires œuvrant en RCA au bénéfice des populations, ceci dans le respect du droit international humanitaire et des principes humanitaires. L'UE et ses Etats membres, premier donateur humanitaire, resteront mobilisés afin d'accroître l'engagement financier européen en faveur de la réponse humanitaire pour subvenir aux besoins des populations les plus vulnérables, à Bangui, dans le reste du territoire centrafricain, ainsi que dans les pays de la sous-région accueillant les réfugiés centrafricains. Le Conseil salue l'action résolue, de la Commission européenne, notamment la tenue le 20 janvier 2014 à Bruxelles de la réunion de haut niveau organisée conjointement par la Commissaire Kristalina Georgieva et la Secrétaire générale adjointe des Nations unies Valerie Amos. L'UE lance un appel pressant aux membres de la communauté internationale à apporter une réponse substantielle aux besoins de base de la population de la RCA dans une approche, articulant étroitement l'aide d'urgence et l'aide au développement, et coordonnée entre acteurs humanitaires et du développement et les institutions financières internationales.

 

10.     Premier contributeur d'aide au développement en RCA, l'UE s'engage à examiner immédiatement, en coordination avec les institutions financières internationales, toutes les mesures qui permettront de reconstruire l'Etat, et de prévenir une aggravation des effets de la crise sur les populations. L'UE s'engage à étudier dès à présent les modalités d'un engagement dans le domaine de l'Etat de droit et la réforme du secteur de la sécurité. Elle prévoit par ailleurs de reprendre ses projets de coopération, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour contribuer pleinement à la reconstruction de la RCA."

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, le transport de chalands de débarquement(TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante a débarqué dans le port kenyan de Mombassa, deux véhicules appartenant à la mission de l’Union européenne chargé du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor).

 

 Cette manœuvre, menée avec le concours de l’ambassade de France et des forces de sécurité kenyane, illustre l’étroite collaboration liant les missions de l’Union Européenne dans la corne de l’Afrique et l’ouest de l’océan indien.

 

Ces deux véhicules avaient été embarqués à bord du Siroco à l’occasion de son passage au large de Djibouti le 14 décembre dernier. Le lendemain, une action conjointe EUCAP Nestor et Atalante au large de la ville de Berbera avait permis la rencontre à bord du TCD d’une délégation de hautes autorités du Somaliland. [Lien vers la brève]

 

Pour le commandant de la Task Force 465, le contre-amiral Hervé Bléjean, « cette livraison de véhicules au profit de EUCAP Nestor est le parfait exemple  de la dynamique  de coopération se renforçant chaque jour entre les différentes missions de l’Union Européene sur l’ensemble de la côte Est africaine. La Force ATALANTA tient ainsi son rôle de soutien à l’approche globale  de l’Union Européenne dans cette région du monde.”

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur les problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:50
Airbus Group met en vente sa filiale de bancs d'essai aéronautique

 

17/01 Laurent Marcaillou, Correspondant à Toulouse - Les Echos

 

Cassidian Test et Services va être repris par ACE Management et l'Irdi.

 

Cela ne fait pas plaisir au personnel. La filiale de systèmes d'essais Cassidian Test et Services d'Airbus Group (nouveau nom d'EADS) devrait être vendue en juin aux sociétés d'investissement ACE Management et Institut Régional de Développement Industriel de Midi-Pyrénées (Irdi), à Toulouse. «  Nous sommes dans une phase de négociation exclusive qui pourrait déboucher à la mi-2014 », indique Thierry Letailleur, président des sociétés ACE Management et Irdi. L'homme se veut rassurant : « Nous avons un objectif de pérennité, c'est une société saine et les emplois seront préservés. »

 

Depuis plus d'un an, le groupe aéronautique cherche à vendre sa filiale de fabrication de bancs de test pour les équipements aéronautiques. Elle emploie près de 500 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 85 millions d'euros en 2012. Cassidian Test et Services possède un établissement de 250 salariés à Colomiers près de Toulouse. La PME est également présente à Elancourt (Yvelines) avec 125 salariés et détient des petits sites en Grande-Bretagne et en Allemagne. Sa filiale Get Electronique (testeurs) compte enfin 80 salariés à Castres, Cherbourg, Brest et Bagnols-sur-Cèze. Même si elle a été décidée avant, cette cession s'inscrit dans la restructuration de la nouvelle division défense et espace d'Airbus Group, qui doit supprimer 5.800 emplois en Europe.

 

Reprise par LBO

 

« D'après la direction, Airbus Group garderait une participation inférieure à 30 % dans Cassidian Test et Services », explique le coordinateur CGT du groupe, Jean-Jacques Desvignes. La société devrait être reprise par le management sous la forme d'un LBO avec le soutien financier des deux sociétés d'investissement. ACE Management gère le fonds Aerofund, constitué par les industriels (Airbus, Safran, etc.) et la Caisse des Dépôts, pour développer les sous-traitants aéronautiques.

 

L'ancrage aéronautique et régional des deux repreneurs doit rassurer les salariés, estime Thierry Letailleur. Airbus Group avait reçu en 2012 des offres du groupe indien Mahindra, puis des sociétés d'électronique Nexeya et Eolane, mais elles n'ont pas été retenues. Pour autant, le personnel ne souhaite pas quitter Airbus Group et a fait grève en juin et en octobre à l'appel des syndicats. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes plus au coeur du métier. Notre carnet de commandes atteint 123 millions d'euros et nous avons une marge opérationnelle de 5,2 %, dit Jean-Jacques Desvignes. Nous cherchons un vrai projet industriel et nous craignons un montage en LBO qui épuisera la société mère pour rembourser le rachat. »

 

Cassidian Test et Services fabrique des gros bancs de test des systèmes électroniques des avions civils et militaires d'Airbus et de Dassault (Rafale), des compagnies aériennes, des hélicoptères, des missiles de MBDA, mais aussi pour les chars Leclerc, Alstom et la SNCF.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:50
Séminaire pour aider les PME françaises à accéder aux marchés de la défense européenne le 28 janvier à Bruxelles

 

16 janvier 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au programme : intervention de l’Otan, de l’Agence européenne de défense, cas pratiques et exemples de succès. Deux tables rondes seront également organisées.

 

Eden (European defense economic network), cluster de la filière défense, sécurité et sûreté, organise un séminaire à Bruxelles le 28 janvier 2014, de 13h à 21 h, dans l’objectif d’aider les entreprises à conquérir de nouveaux marchés auprès de la Défense européenne. Toutes les PME françaises de défense et sécurité peuvent y participer.

 

Eden Paca (association régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur) a lancé cette initiative en partenariat avec la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne et avec le soutien du réseau consulaire. Le but est de rencontrer les institutions européennes qui comptent dans le domaine de la défense (base industrielle et technologique de défense européenne, Agence européenne de défense...), de mieux comprendre leurs mécanismes d’achats afin de pouvoir remporter des appels d’offres européens.

 

Au programme : intervention de l’Otan, de l’Agence européenne de défense, cas pratiques et exemples de succès. Deux tables rondes serviront de fil conducteur :

- Industriels des marchés de la défense, comment saisir les opportunités, comment aborder les marchés ?

- La BITDE (base industrielle et technologique de défense européenne), acteurs et process, clefs pourdévelopper les business.

 

Ce séminaire se tiendra à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, 14 Place Louvain, à Bruxelles.

 

Les inscriptions doivent parvenir par mail à : moreau@eden-defense-cluster.com.

 

Eden, cluster des PME de défense, sécurité et sûreté, fondé en 2008, tourné vers l’export et vers l’Europe, est une fédération nationale qui compte plus de 100 PME membres. Ces entreprises représentent 8000 emplois et près d’un milliard d’euros de chiffre d'affaires, dont plus de la moitié à l’export. Les entreprises adhérentes couvrent 4 domaines d'activités complémentaires : équipements pour aéronefs, navires et véhicules ; détection, protection et surveillance ; ingénierie et essais ; protection individuelle.

 

Ces entreprises proviennent essentiellement des régions Rhône-Alpes, Bretagne, Centre et Paca. En 2012, Eden a signé une convention de partenariat avec un cluster allemand homologue, dans le but de développer réseaux et opportunités d’affaires européennes pour ses membres. Dans la même lignée, Eden continue à rechercher des rapprochements avec d’autres clusters européens

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:45
L'UE vient en renfort de la France en Centrafrique

 

17/01/2014 Alain Franco correspondant à Bruxelles - Le Point.fr

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient donner leur feu vert lundi à l'envoi de soldats européens pour appuyer la France en Centrafrique.

 

La France n'est plus seule en Centrafrique. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont donner leur feu vert à un soutien européen à l'armée française. C'est ce que réclamait François Hollande, qui en avait fait une priorité lors du sommet européen de décembre dernier consacré à la défense.

La mission des soldats qui viendront soutenir l'armée française sera de sécuriser la zone de l'aéroport de Bangui, en incluant les camps alentour, qui accueillent, dans des conditions précaires, nombre de déplacés qui cherchent à s'y mettre à l'abri des violences intercommunautaires. "Les tensions sont latentes et palpables. La journée, les habitants de certains quartiers sont chez eux, mais, le soir, ils rejoignent les camps pour passer la nuit en sécurité", explique une source diplomatique. "À vingt kilomètres de Bangui, les violences continuent. Tout est en place pour un dérapage avec des conséquences dramatiques", reprend-il. À Bruxelles, le ton au "Service d'action extérieure", siège de la diplomatie européenne, est plus alarmant qu'au début de l'intervention française. "Elle a permis d'éviter le pire. Mais la sécurité est extrêmement fragile. Les États membres sont conscients de la gravité du problème", estime un diplomate de haut rang. "Tous les éléments sont réunis pour un génocide en Centrafrique", a même averti l'ONU, jeudi.

 

Contingent de 500 à 1 000 soldats

L'accord politique de lundi sera la première étape. Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner mandat aux Européens pour agir. "Il nous faut une base juridique", dit-on. Puis viendra le moment de se compter. Paris espère "que six à douze pays feront des offres". "La Belgique enverra des troupes dès que nous aurons un cadre européen", affirme au Point.fr son ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. La Pologne, la République tchèque sont aussi sur les rangs. L'Estonie a officiellement proposé l'envoi d'un peloton d'infanterie de 35 personnes avec des véhicules blindés et une unité de soutien logistique, soit 56 soldats. C'est beaucoup au regard de la taille de son armée.

Officiellement, personne ne se risque à un objectif chiffré. Mais les fourchettes évoquées varient entre 500 et 1 000 soldats, pour une durée de quatre à six mois. Ce qui permettra aux soldats français "fixés" autour de l'aéroport de se consacrer à d'autres tâches, plus urgentes. Plus de 1 600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois en Centrafrique. "Nous visons un début de déploiement sous trente jours. Pour l'instant autour de l'aéroport. Mais qui sait quel sera le besoin d'ici là", indique un diplomate de l'UE. Car la situation est mouvante et "elle concerne toute la région. La route qui mène au Cameroun n'est pas sécurisée, et Yaoundé nous signale une augmentation des réfugiés qui franchissent la frontière. Il faut absolument stabiliser la situation en Centrafrique, car l'insécurité a des conséquences sur tout."

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:25
La Bolivie commande six AS332 C1e Super Puma

 

17/01/2014 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Airbus Helicopters le confirme aujourd'hui : la force aérienne bolivienne a choisi le Super Puma dans sa version AS332 C1e afin de renforcer ses capacités aéromobiles. Le montant global du contrat n'a pas été dévoilé. Les deux premiers hélicoptères seront livrés dès cette année, et les quatre suivants d'ici à 2016.

 

Lancée début 2013, la version C1e du célèbre Super Puma se veut une réponse "low-cost" aux besoins d'un grand nombre de clients : sa configuration est gelée et ne laisse presque pas de place à la personnalisation, dans un souci de réduire les délais et les coûts de production, de maintenance et d'exploitation. La compangie Starlite Aviation, basée en Irlande et en Afrique du Sud, avait été la première à retenir cette machine pour étoffer son parc.

 

Airbus Helicopters rappelle dans son communiqué que plus de 100 machines de la famille Super Puma sont actuellement en service en Amérique Latine, avec soixante unités supplémentaires en commande. L'industriel souligne que la Bolivie est déjà utilisatrice de l'Ecureuil dans sa version AS350 B3, et de deux EC145 livrés l'an dernier.

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 13:50
Photo J Gietl

Photo J Gietl

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Un Eurofighter d’essai, IPA7, a emporté deux missiles de croisière Taurus KEPD 350 sous voilure pour un vol d’essai le 15 janvier. L’avion a décollé depuis le site de Manching, près de Munich en Allemagne afin notamment de réaliser des essais sur l’aérodynamique de cet équipement.

 

Le missile de croisière Taurus est développé par une co-entreprise entre MBDA Deutschland et Saab Dynamics. Pesant 1,4 tonne et mesurant cinq mètres de longueur, sa portée dépasse les 500 kilomètres selon MBDA. Il équipe déjà les Tornado allemands et les EF-18 espagnols.

 

Le consortium européen mène en parallèle des essais d’intégration du missile de croisière Storm Shadow (SCALP) sur l’avion d’essai IPA2 en Sardaigne.

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