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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:20
CAE remporte des contrats militaires d'une valeur de plus de 110 millions $CA

 

- Contrat de formation des membres d'équipage T-44C de l'U.S. Navy

- Simulateur MH-60R pour la Marine royale danoise

- Système d'entraînement au sol T-6C pour la Force aérienne mexicaine

 

MONTRÉAL, CANADA--(Marketwired - 8 jan. 2014)

 

CAE a annoncé aujourd'hui qu'elle a remporté des contrats d'une valeur de plus de 110 millions $CA, sans tenir compte des options, visant à fournir une série de systèmes et de services de formation à des clients militaires. Les contrats, qui s'ajoutent aux prises de commandes enregistrées au troisième trimestre de l'exercice 2014 de CAE, incluent un nouveau programme visant à fournir des services de formation des équipages Beechcraft T-44C de l'United States Navy, un contrat de vente de matériel militaire à l'étranger pour fournir un simulateur d'hélicoptère MH-60R Seahawk à la Marine royale danoise, et un contrat de la part de Beechcraft pour fournir un système d'entraînement au sol (GBTS) T-6C à la Force aérienne mexicaine.

« CAE est un intégrateur de systèmes de formation chevronné et expérimenté qui a la capacité éprouvée de fournir des solutions d'entraînement complètes et intégrées », a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et Sécurité à CAE. « Nous continuons à avoir du succès avec des plateformes sur lesquelles nous sommes en bonne position comme le MH-60R ainsi qu'à remporter une série de programmes de formation clés en main, comme pour l'avion T-44C de l'U.S. Navy. Nous sommes encouragés par l'éventail d'occasions d'affaires qui se présentent à l'échelle mondiale tant dans le marché traditionnel de la défense que dans les marchés adjacents comme la sécurité publique. »

 

Avion T-44C de l'U.S. Navy

CAE USA fournira des services complets de formation des équipages T-44C à la base aéronavale Corpus Christi au Texas. Selon les modalités du contrat, accordé en fonction d'un contrat initial de neuf mois d'une valeur de 3,5 millions $US et accompagné de six années en option d'une valeur totale de plus de 30 millions $US, CAE USA fournira des services de formation des équipages T-44C en vertu d'un programme de formation appartenant et exploité par l'entreprise. CAE fournira de la formation en classe et sur simulateur à plus de 500 étudiants par année pour appuyer l'avion T-44C de l'U.S. Navy, qui sert pour la formation évoluée et intermédiaire sur appareils multimoteurs. Dans le cadre du programme de formation des équipages T-44C, CAE fournira une série de nouveaux dispositifs de formation T-44C afin d'assurer la concordance avec la suite avionique numérique tout écran présente dans l'avion T-44C.

« Il s'agit d'un nouveau programme pour CAE USA, et nous sommes honorés que l'U.S. Navy nous ait sélectionnés à la suite d'un processus concurrentiel d'acquisition », a déclaré Ray Duquette, président et directeur général de CAE USA. « Nous sommes également encouragés de voir que la Navy adopte une approche innovatrice pour fournir des services de formation des équipages en vertu d'un programme appartenant et exploité par l'entreprise. Nous fournirons les dispositifs de formation T-44C requis, et nous mettrons par la suite ces nouveaux dispositifs en service pour appuyer le programme de formation complet sur l'avion T-44C. Nous croyons que cette approche à la prestation de services de formation peut aider nos clients militaires à économiser, à réduire leurs risques, à garantir un investissement et à contribuer à augmenter l'efficacité de la formation. »

 

U.S. Navy/Marine royale danoise

CAE a remporté un contrat octroyé par l'U.S Navy portant sur le développement d'un entraîneur de vol opérationnel et à la mission (MOFT) MH-60R pour la Marine royale danoise dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger. CAE USA sera le maître d'œuvre responsable de la conception et de la construction d'un dispositif MOFT MH-60R qui sera livré en 2016 à la base aérienne Karup au Danemark.

Le MOFT MH-60R est un simulateur de mouvement doté des postes de l'équipage (pilote, officier de la tactique et opérateur de capteurs). Le MOFT MH-60R inclura également un poste de l'instructeur à bord, ainsi que des postes externes pour l'instructeur de tactiques, le débriefing et le développement de bases de données. Le simulateur sera équipé du générateur d'images CAE Medallion-6000 et de l'architecture de la base de données commune (CDB).

La Marine royale danoise a sélectionné l'hélicoptère MH-60R Seahawk de l'U.S. Navy à la fin 2012 comme nouvel hélicoptère maritime pour la recherche et le sauvetage ainsi que les opérations de lutte antisurface, y compris la défense des intérêts danois dans l'Atlantique Nord, l'exécution d'opérations de lutte contre la piraterie et l'exécution d'autres missions lors de déploiements internationaux. Le Danemark est le deuxième client dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger pour l'hélicoptère MH-60R de l'U.S. Navy, après l'Australie. L'U.S. Navy est appuyée par l'Équipe Seahwak, qui est composée du constructeur de l'appareil MH-60R Sikorsky Aircraft, de l'intégrateur de systèmes de missions Lockheed Martin, du motoriste GE, du fournisseur de capteurs Raytheon Corp., et du fournisseur de formation CAE.

 

Beechcraft/Force aérienne mexicaine

CAE a remporté un contrat auprès de Beechcraft Corporation pour développer un système d'entraînement au sol (GBTS) complet T-6C pour la Force aérienne mexicaine. Le système GBTS T-6C sera équipé d'un entraîneur au vol opérationnel (OFT) T-6C, de systèmes d'instruction en classe sur ordinateur et de didacticiels. Le GBTS T-6C fait partie d'une solution complète d'entraînement que Beechcraft fournit à la Force aérienne mexicaine et qui inclut 12 avions d'entraînement militaire T-6C+.

L'entraîneur au vol opérationnel T-6C construit par CAE correspondra à une réplique exacte du poste de pilotage de l'avion T-6C avec un système d'affichage à grand champ visuel de 270 degrés sur 70 degrés propulsé par le générateur d'images CAE Medallion-6000. L'entraîneur OFT T-6C prendra également en charge la formation avec des lunettes de vision nocturne, et sera doté de la base de données commune (CDB) développée par CAE, une architecture ouverte qui améliore la capacité de corréler et de mettre à jour rapidement les bases de données pour répondre aux exigences en matière d'entraînement et de répétition de missions. L'OFT T-6C est conçu en fonction des plus récentes technologies pour appuyer la formation qui progresse vers les plateformes d'avions d'entraînement et d'avions de chasse de quatrième et de cinquième génération. Le GBTS T-6C complet sera livré à la base aérienne Zopapan près de Guadalajara en 2015.

CAE est un chef de file mondial en modélisation, simulation et formation pour les secteurs de l'aviation civile et de la défense. La société compte environ 8 000 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans environ 30 pays. CAE fournit des services de formation civile, militaire et sur hélicoptère dans plus de 50 emplacements partout dans le monde et forme environ 100 000 membres d'équipage chaque année. De plus, la CAE Oxford Aviation Academy fournit de la formation aux élèves-pilotes dans 10 écoles de pilotage exploitées par CAE. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les solutions intégrées d'entreprise, le soutien en service et le placement de membres d'équipage. La société applique son savoir-faire en simulation et son expérience opérationnelle afin d'aider ses clients à renforcer la sécurité, à améliorer l'efficacité, à demeurer prêts pour leurs missions et à résoudre des problèmes complexes. CAE étend ses connaissances de la simulation à de nouveaux marchés, comme ceux de la santé et des mines. www.cae.com.

 

Suivez-nous sur Twitter @CAE_Inc et @CAE_Defence.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:50
La ministre albanaise de la Défense annonce les objectifs de 2014

 

2014-01-07 xinhua

 

L'amélioration de l'image et l' intégrité de l'armée, grâce à une stratégie législative claire, le recrutement et la lutte contre la corruption sont les principaux objectifs du ministère de la Défense au cours de 2014, a annoncé mardi le ministre albanais de la Défense, Mimi Kodheli lors d'une conférence de presse, selon ATA.

 

Elle a dit que en 2013 l'armée albanaise a atteint son apogée, avec la pleine intégration dans l'OTAN, ou le développement d' exercices conjoints conformément aux normes de l'Alliance de l' Atlantique du Nord, tout en reconnaissant les échecs au cours de l' année dernière, dont le développement incomplet des capacités opérationnelles, les documents stratégiques de défense et de sé curitéincomplètes, la mauvaise gestion des ressources de la dé fense, qui ont grevé les finances de la défense, ainsi que des problèmes liésà la promotion et l'évaluation.

 

C'est précisément pour combler ces lacunes, que Kodheli a assuré que le programme du gouvernement albanais a des objectifs ambitieux pour le renforcement des capacités de la défense, de recrutement et de mécanismes efficaces pour lutter contre la corruption dans ce domaine. Le ministre de la Défense a également annoncé la révision de la structure des forces armées dans le but de construire une structure organisationnelle plus efficace, fonctionnelle, capable d'effectuer des tâches de base dans la dé fense du pays, dans le cadre de la défense collective à l'appui de la population civile et dans des situations d'urgence.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : la Bosnie-Herzégovine annonce l’envoi d’effectifs pour la MINUSMA

 

6 jan. 2014 operationspaix.net

 

Le Courrier des Balkans a rapporté aujourd’hui que la Bosnie-Herzégovine enverra sous peu des soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA. « Nous avons décidé de participer à la mission de paix des Nations Unies au Mali », a déclaré récemment le ministre bosnien de la Défense, Zekerijah Osmic. « Nos premiers hommes partiront début 2014, une fois la préparation nécessaire terminée. L’ordre de déploiement officiel sera donné par le ministre de la Défense, après avoir obtenu l’aval de la Présidence de Bosnie-Herzégovine ». « La participation de l’armée à ces missions de paix démontre à la communauté internationale que la Bosnie-Herzégovine est un partenaire fiable et que le pays contribue au maintien de la sécurité internationale. Notre pays à bonne réputation, notamment grâce à notre participation à ces missions », a estimé pour sa part le chef de l’Armée bosnienne, Anto Jelec, en faisant référence à la participation des soldats bosniens en Afghanistan et en RDC. (Source : le Courrier des Balkans)

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:50
BAE Systems producing 3D printed components for Tornado fighters

 

LONDON, Jan. 7 (UPI)

 

BAE Systems in Britain has announced 3D printed components made by its engineers have flown for the first time aboard Tornado fighter jets.

 

Details of the 3D printed components were not disclosed, but BAE said its combat engineering team is using 3D printing to engineer ready-made parts for supply to four squadrons of Tornado GR4 aircraft -- including protective covers for Tornado cockpit radios, support struts on the air intake door and protective guards for power take-off shafts.

 

The work is being conducted at a Royal Air Force base.

 

The designing and producing 3D printed functional components will cut the cost of repairs, maintenance and service for the Royal Air Force by more than $1.9 million in the next four years, it said.

 

BAE Systems also said it expects 3D printing to be applied to other military systems.

 

"You are suddenly not fixed in terms of where you have to manufacture these things [products]," said Mike Murray, head of Airframe Integration at BAE Systems. "You can manufacture the products at whatever base you want, providing you can get a machine there, which means you can also start to support other platforms, such as ships and aircraft carriers.

 

"And if it's feasible to get machines out on the front line, it also gives improved capability where we wouldn't traditionally have any manufacturing support."

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:25
Le Brésil, nouvel eldorado de l’optronique

6 janvier 2014 par Optro & Défense

 

Le Brésil devrait devenir selon les projections des experts la quatrième économie mondiale d’ici 2030. Avec une superficie équivalente à celle de l’Europe entière et 17 000 kilomètres de frontière, le pays compte 380 000 militaires qu’il faut équiper selon les orientations définies par la Política de Defesa Nacional issue du Livro Branco de Defesa Nacional. C’est dans ce contexte que le pays établit des partenariat internationaux divers, sans privilégier une Nation en particulier.

Ainsi dans le domaine de l’optronique, deux acteurs ont récemment dirigé leurs efforts vers le Bresil : l’européen Airbus Defense & Space et l’israelien ELOP (Elbit) . Ils rejoignent en cela Sagem (groupe Safran) qui a engagé la même démarche six mois plus tôt avec le rachat d’Optovac ltda, dont on a parlé ici en détail.

Optovac Ltda, filiale au Bresil de Sagem groupe Safran

 

Optronbras pour Airbus Defense & Space (Cassidian Optronics)

L’ex-Carl Zeiss Optronics GmbH fait preuve de vitalité depuis qu’il a été intégré à EADS Cassidian, lui-même réorganisé au sein d’Airbus Defense & Space. L’entreprise a annoncé en novembre dernier ouvrir une filiale au Brésil afin de s’y créer un débouché pour le marché d’avenir que représentent les appareils optiques et optroniques. Sous la direction de Hans-Peter Jungbauer, Optronbras Ltda entend jouer à Belo Horizonte le rôle de premier interlocuteur des clients brésiliens en mettant en place des compétences technologiques dans le pays même.

optronbras ltda, filiale de Cassidian optronics de Airbus Defense & Space

M. Jungbauer déclare : « Le Brésil est un des plus grands marchés en croissance au monde. Une présence locale est la condition de base pour une participation aux projets publics, qu’il s’agisse de la surveillance aux frontières, de la protection des richesses naturelles ou des programmes de modernisation des forces armées. Le gouvernement brésilien est intéressé au premier chef par une coopération à long terme avec les entreprises technologiques étrangères. Pour les programmes actuels de protection des frontières et des côtes, il est en effet indispensable de mettre en place la technologie et d’en poursuivre le développement au Brésil même. »

Optronbras érigera donc ses propres structures d’ingénierie et de fabrication pour une création de valeur locale. Des capacités technologiques y seront développées, des emplois directs créés. Les possibilités locales en matière de service après-vente permettront de plus rapidement moderniser et remettre les systèmes à disposition pour les tâches à exécuter.

Airbus Defense and Space logo

« La création d’une filiale que l’on dote non seulement d’un savoir-faire pour le service technique après-vente, mais qui assurera aussi la fabrication de caméras thermiques non réfroidies, affiche très clairement notre ferme volonté d’établir un partenariat de longue durée. En outre, le Brésil constitue pour nous un excellent site de base pour le développement du marché sud-américain », souligne de son côté Ralf Klädtke, gérant de Cassidian Optronics.

 

AEL Sistemas SA pour ELOP (Elbit)

Un accord de transfert de technologie a été signé le 16 octobre dernier entre Elbit Systems Electro-Optics (ELOP) et AEL Sistemas SA, sa filiale brésilienne à Porto Alegre achetée en 2001. Cette dernière produira, suite au contrat attribué fin avril 2013, des équipements optroniques destinés au système SISFRON de surveillance et de sécurisation des frontières au profit de Savis Tecnologia e Sistemas S.A, elle-même filiale de l’avionneur brésilien Embraer S.A avec lequel ELBIT a fondé un partenariat stratégique pour le Brésil.

AEL sistemas filialse Brésil elop (elbit)

Inclus dans le contrat, ce transfert de technologie amène Elbit Systems à investir au Brésil en termes d’actifs, d’infrastructure et de savoir-faire en optronique. Mr. Bezhalel (Butzi) Machlis, Elbit Systems’ President and CEO, commentait à l’époque : « Nous considérons comme importante cette récompense qui marque une avancée pour nos activités électro-optiques au Brésil, un marché significatif pour des Systèmes Elbit. [...] Ceci est encore une occasion supplémentaire pour nos filiales brésiliennes de fournir nos technologies de pointe, cette fois dans le domaine de l’observation, au Brésil, un pays qui mérite les technologies d’avant-garde dans chacun des domaines d’opération. »

Sources :
- communiqué de presse du 20 novembre 2013 d’Airbus Défense & Space
- communiqué de presse du 29 avril 2013 d’ELOP

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

07 janvier 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Un mois après le début de l’opération en Centrafrique, un ennemi inattendu plane sur le ciel de Bangui : le doute. Ce sur quoi les politiques, les experts, les militaires même, s’interrogent, ce n’est pas le bienfondé humanitaire de cette intervention. L’arrivée des troupes françaises a permis de mesurer l’ampleur de la crise. De documenter le chaos. De confirmer la dérive communautaire, ethnique et religieuse prise par le conflit.

 

Non, si doute il y a, c’est bien sur le risque d’enlisement. Il a été, très vite, perceptible. Dès les premières heures, lorsque les soldats français ont trouvé un véritable chaos dans les rues de Bangui. Et compris que leur mission première, désarmer les milices, cédait la place à un rôle encore plus inconfortable : l’interposition. Très vite, le contrôle de l’aéroport et de la capitale ont absorbé l’essentiel de l’effort. Très vite, hormis un modeste contingent à Bossangoa, l’ambition de ramener le calme sur ce vaste territoire a été discrètement remisée.

 

Ce n’est donc pas la légitimité morale qui pose question. Près d’un million de personnes (un quart de la population selon l’Onu) est déplacée. La légitimité juridique de l’opération n’est pas davantage en cause, la France ayant obtenu un blanc-seing unanime du Conseil de sécurité. C’est la faisabilité même de la mission, telle qu’elle est engagée, qui suscite le doute.

 

Actuellement, deux mille soldats français sont sur place. Aussi aguerris soient-ils, c’est peu, pour un pays plus vaste que l’Hexagone. Le désarmement reste un objectif prioritaire pour calmer réellement le jeu, comme l’a redit il y a quelques jours le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui. Mais comment désarmer une galaxie de groupes (tant au sein de la Séléka que de ses opposants) et une population condamnée à l’autodéfense ? Avec deux mille hommes, ce travail de maintien de l’ordre ne peut être que lent et émaillé d’incidents. Très lent. Aussi lent qu’une patrouille à pied, l’œil aux aguets, dans une rue de Bangui. Trop lents pour les villages situés loin de la capitale, toujours livrés, selon de nombreux témoignages, aux exactions et aux actes de vengeance.

 

Dès le départ, le président français a précisé que l’opération n’était pas destinée à durer et que les forces françaises seraient relayées par les troupes africaines de la Misca. Mais la présence de troupes du Tchad, partie en cause dans le chaos centrafricain, est source de troubles. En outre, si certains bataillons disposent d’une réelle expérience, les forces africaines ne semblent pas encore en mesure de mener, seules, une opération de paix aussi pleine de pièges. Les pays africains eux-mêmes sont en train de rapatrier leurs ressortissants.

 

L’internationalisation de l’opération Sangaris apparaît donc plus urgente que jamais. Par une force européenne ? Les ministres de l’UE en débattront le 20 janvier. L’Europe est déjà le premier bailleur humanitaire et financier en RCA. Il est peu probable, toutefois, que Bangui lui fasse faire le saut militaire attendu par les tenants d’une Europe de la défense.

 

C’est à l’Onu que tout va se jouer. La France fut convaincante, l’été dernier, pour alerter le monde. Elle doit l’être aujourd’hui, en admettant ses limites, pour convaincre le Conseil de Sécurité que la non-assistance au pays le plus pauvre lèse la raison d’être même de l’Organisation.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Accord nucléaire: rencontre jeudi et vendredi entre l'Iran et l'UE

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

TEHERAN - Le négociateur en chef iranien rencontrera jeudi et vendredi à Genève une responsable de l'Union européenne pour discuter de la date d'application de l'accord nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances, ont indiqué mardi les médias iraniens.

 

Les experts de l'Iran et des pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont proposé en début d'année la date du 20 janvier pour appliquer l'accord de Genève sur un gel du programme nucléaire iranien pendant six mois. Cette date devait être approuvée par les responsables politiques des deux parties.

 

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué mardi à l'agence officielle Irna qu'il s'entretiendrait avec Helga Schmid, l'adjointe de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton qui négocie au nom des grandes puissances, pour discuter de l'application de l'accord de Genève, signé le 24 novembre.

 

Les discussions doivent durer deux jours, a-t-il ajouté.

 

A l'issue de la réunion d'experts le 2 janvier, un responsable iranien avait souligné que deux ou trois questions de nature politique devaient encore être réglées avant de mettre l'accord en application.

 

L'accord de Genève prévoit entre autres qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant une période intérimaire de six mois pendant laquelle Téhéran a accepté de geler le développement de ses activités nucléaires sensibles.

 

L'objectif est de trouver un accord définitif avec l'Iran, soupçonné, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:50
European aeronautics firm EADS rebranded as Airbus Group

 

 

3 January 2014 aerospace-technology.com

 

European aeronautics company EADS has been rebranded as Airbus Group, in a move that combines all the firm's activities in a single brand.

 

The group has also renamed two of its three divisions. It now comprises Airbus, engaged in commercial aircraft activities; Airbus Defence and Space, integrating the group's defence and space activities from Cassidian, Astrium, and Airbus Military; and Airbus Helicopters, comprising all commercial and military helicopter activities.

 

Airbus Group CEO Tom Enders said: "Joining forces under the strong Airbus brand gives all our operations and employees the thrust and lift to capture global markets."

 

Meanwhile, the group is launching procedures to convert the legal form of its holding by 2015.

 

Once renamed, Airbus Group NV shall turn into a European Company, while Airbus Group SE will continue to be registered in the Netherlands.

 

However, the legal conversion will not have any impact on the organisation or operations of the group.

 

"We are a pioneer for European industrial integration," Enders added. "It is a logical step and high time that our multinational culture is also mirrored in our legal structure."

 

Both the legal name change and conversion of legal form are subject to approval of the annual general meeting (AGM) of shareholders.

 

The adoption of the new name expected at the AGM in May, with the legal conversion targeted for approval in May 2015.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:25
Le Gripen suédois : peut-être le bon compromis

 

23 décembre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

La décision du Brésil de commander trente-six Saab Gripen NG, peut-être beaucoup plus en un deuxième temps, constitue une grande déception pour Dassault Aviation et Boeing, en même temps, un choix lourd de conséquences. Et cela bien que les ultimes épisodes de la compétition aient été pollués par les écoutes de la NSA qui ont fortement écorné l’image des Etats-Unis, en Amérique latine … et ailleurs.

 

Bien entendu, les dirigeants de Dassault, dès le verdict connu, ont souligné que les capacités opérationnelles du Rafale étaient autrement importantes que celle du concurrent suédois. Ce qui est incontestable, un système d’armes polyvalent, biréacteur, très complet, faisant face à un appareil monoréacteur sensiblement plus léger et moins nettement « multirôle ». Les rivaux ne jouaient pas, de ce fait, dans la même catégorie, un constat tout à fait factuel interdisant de procéder à des comparaisons techniques complètes. Ce qui revient à dire que les Brésiliens, toutes considérations politiques et cybernétiques mises à part, ont donné la priorité à d’autres critères, tout comme, notamment les Suisses.

 

Le Gripen, finalement, serait le chasseur de la juste suffisance, capable d’assurer des missions de défense dans des conditions acceptables, mais sans prétendre s’élever au rang des appareils les plus sophistiqués et, de ce fait, les plus coûteux. Et cela malheureusement sans qu’il soit possible à procéder à des comparaisons budgétaires : les trois offres soumises au Brésil étaient foncièrement différentes, le prix « fly away » des avions n’étant qu’un élément parmi d’autres, par exemple en matière de compensations économiques. Dès lors, l’indication selon laquelle le contrat s’élèverait à 4,5 milliards de dollars est sans grande signification.

 

Un tout autre point de repère est instructif, la liste des pays acheteurs du Gripen. Outre la Suède, bien sûr, du Brésil qui prévoit de signer un contrat fin 2014, et de la Suisse qui va demander l’aval de ses électeurs à l’intervention d’une votation, il s’agit de l’Afrique du Sud, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Thaïlande. S’y ajoute un acheteur atypique, l’Empire Test Pilot School britannique. De toute évidence, aucun de ces acheteurs ne remplissait les conditions requises pour accéder au très haut de gamme. Tous pourraient d’ailleurs adopter le leitmotiv du ministre suédois de la Défense, Celso Amorim : « nous sommes un pays pacifique mais qui ne veut pas rester sans Défense  ».

 

La manière de faire suédoise repose sur une grande économie de moyens. Longtemps, c’est une quasi autarcie militaire qui a été privilégiée, Saab affirmant au fil des années sa capacité à développer seul des appareils très performants. En revanche, le coût d’étude de moteurs adéquats s’étant avéré dissuasif, Volvo Flymotor a choisi de travailler étroitement avec General Electric, au départ d’une valeur sûre, le F404. Ainsi, la Suède a pu entretenir sa sacro-sainte neutralité et s’en est bien portée.

 

C’est dans les années soixante-dix que la manière de faire a été infléchie : avec l’aval de ses autorités de tutelle, Saab a commencé à chercher des clients à l’export, pour produire davantage d’avions et en diminuer le coût unitaire. Et, parallèlement, l’avionneur est entré sur le marché des avions régionaux, où il y avait pourtant pléthore de prétendants.

 

En 1975, Saab a proposé l’impressionnant Viggen aux quatre pays du « marché du siècle  », Pays-Bas, Belgique, Norvège et Danemark, face au YF-16 et au Mirage F1E. « Nous savions que nous n’avions aucune chance de l’emporter mais notre candidature nous a beaucoup appris, elle nous a permis de comprendre comment se déroulent de grandes compétitions de ce type », nous avait déclaré à l’époque le directeur du marketing de Saab.

 

Depuis, les équipes de Linköping ont fait du chemin, aidées par le Gripen, concurrentiel dans des limites suscitant un réel intérêt là où les contraintes budgétaires sont les plus sévères. Il n’est donc pas étonnant que la Colombie, par exemple, exprime un intérêt sérieux pour l’avion suédois. Lequel pourrait aussi intéresser les Canadiens, apparemment prêts à renoncer au F-35 au profit d’une solution plus « modeste » pour remplacer leurs CF-18. Commentaire de Hakan Buskhe, directeur général de Saab : le Gripen est « the most affordable fighter ». C’est visiblement l’avis des Brésiliens.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:50
Final Type 45 destroyer enters service early

Type 45 destroyer HMS Duncan sails into Portsmouth for the first time [Picture: Leading Airman (Photographer) Ben Sutton, Crown copyright]

 

30 December 2013 Ministry of Defence

 

HMS Duncan, the Royal Navy's sixth Type 45 destroyer, has entered into service 4 months ahead of schedule.

 

The ship was scheduled to enter service in early 2014, but thanks to the hard work of both the ship’s company and industry since her arrival in Portsmouth, HMS Duncan is ready to take up duties now.

The 7,500-tonne vessel will now embark on a programme of trials to prepare the ship and her crew for operational deployment.

HMS Duncan is the final Type 45 to enter service with the Royal Navy. Her handover to the fleet marks the end of a 13-year build programme with BAE Systems to deliver the 6 ships – Daring, Dauntless, Diamond, Dragon, Defender and Duncan.

Armed with the world-leading Sea Viper missile defence system which can neutralise threats up to 70 miles away, the Type 45s are the most powerful air defence destroyers ever used by the Royal Navy.

HMS Duncan
Type 45 destroyer HMS Duncan pictured during trials off Scotland (library image) [Picture: Leading Airman (Photographer) Stu Hill, Crown copyright]

Measuring 152 metres in length, HMS Duncan and her sister ships are longer than 16 double-decker buses laid end-to-end and as tall as an electricity pylon. And her onboard power plant can supply enough electricity to light a town of 80,000 people.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

Thanks to the skill and hard work of the commanding officer, the ship’s company and their MOD and industry partners, HMS Duncan has entered service 4 months early. It is testament to the improving control of projects across the armed forces and significant dedication across defence that all 6 ships of the Type 45 class are now in the hands of the Royal Navy.

The Type 45 programme has provided the Royal Navy with one of the most sophisticated and effective air defence ships available anywhere in the world. We expect these vessels to see decades of service protecting the UK’s interests around the world, including providing humanitarian aid as we saw recently with HMS Daring’s efforts in the Philippines.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:50
Air Vice-Marshal Sue Gray [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Air Vice-Marshal Sue Gray [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

 

30 December 2013 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

Sue Gray has become the second female Air Vice-Marshal in the Royal Air Force this year.

 

She has been promoted to the 2-star officer rank and appointed Director of Combat Air at Defence Equipment and Support. Having twice served her country on the front line she will now be responsible for the procurement and maintenance of all combat aircraft, training aircraft and remotely-piloted air systems for the armed forces.

Air Vice-Marshal Gray joined the RAF in 1985 and was commissioned into the engineer branch. During her career she has deployed to Iraq twice, during the First Gulf War in 1991, and again on Operation Telic in 2003 when she was Chief Engineer for the Joint Helicopter Force.

She is the second woman in the RAF to be promoted to Air Vice-Marshal after Elaine West was appointed Director of Projects and Programme Delivery at the Defence Infrastructure Organisation in August.

Air Vice-Marshal Gray said:

It is an immense privilege to have served my country for the last 28 years in the RAF and I am delighted to continue to do this in my new role as Director of Combat Air.

I look forward to the challenges of ensuring the UK stays at the cutting-edge of combat air power, delivering world class fast jet, training aircraft and remotely-piloted air systems to our armed forces.

Defence Minister Anna Soubry said:

I am delighted that the armed forces continue to demonstrate there are no glass ceilings for female personnel and that they recognise and promote the best people, irrespective of gender.

The vast majority of roles in the armed forces are open to women and I hope they draw strength from these appointments and take full advantage of the opportunities available to them.

Head of RAF Personnel, Air Marshal Baz North, said:

Sue Gray’s promotion to the rank of Air Vice-Marshal is thoroughly well-deserved; I wish her every success in her challenging role within Defence Equipment and Support.

Her promotion, along with that of her colleague, Air Vice-Marshal Elaine West, announced earlier this year, is a tangible demonstration that the RAF provides rewarding careers for our diverse population of professional military personnel and that we realise the potential in our best and brightest people.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:50
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 5 décembre, l’Escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) déployé sur le poste DOG 31 réalise des patrouilles quotidiennes afin de préserver la sécurité et la liberté de mouvement pour tous sur le territoire du Kosovo.

 

A partir de la position DOG 31, l’EEI a pour mission principale de s’assurer du bon fonctionnement du trafic routier. Aux côtés de l’armée serbe, et aidé d’un interprète, l’EEI effectue également des patrouilles à pied. Celles-ci permettent de surveiller l’environnement immédiat et de repérer d’éventuels barrages ou barricades.

 

Jusqu’au 21 décembre, l’EEI a également mené des patrouilles nautiques avec des éléments autrichiens sur le lac de Gazivaudé. Ce lac artificiel forme une ligne administrative entre le Nord du Kosovo et la Serbie.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le  26 novembre 2013, un Antonov 26 de la République de Serbie a atterri sur l'aéroport de Djibouti avec, à son bord, du matériel destiné à une douzaine de soldats serbes en détachement, engagés pour une durée initiale de 4 mois dans le cadre de l’opération de lutte contre la piraterie maritime de l’Union européenne Atalante.

 

L’avion a été pris en charge par les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de leur soutien apporté à l’opération Atalante : accueil et déchargement de l'avion, stockage des matériels et des équipements (armement, munitions, matériel médical et médicaments), hébergement et alimentation au profit des militaires serbes.

 

Le 02 décembre 2013, l’équipe de protection embarquée (EPE) autonome serbe a relevé une unité lituanienne embarquée depuis l’été dernier à bord du cargo Caroline Scan, affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il s’agit de la première participation d’une équipe de militaires serbes à l'opération interarmées et interalliés Atalante. Pour les quatre prochains mois, elle sera chargée d’assurer la protection de l’équipage du Caroline Scan et de son chargement.

 

A  l’occasion de cet embarquement, le général de brigade Llija Todorov, commandant de la brigade spéciale, et le général de brigade aérienne Rode commandant les FFDj ont pu échanger sur l’investissement militaire bilatéral franco-serbe dans le cadre de l’opération Atalante.  A ce titre, depuis deux ans, la coopération franco-serbe a permis d’appuyer la formation et l’intégration de l’EPE au sein de la mission européenne avec par exemple la réalisation de formations spécifiques.

 

Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj, en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique dans de nombreux domaines (technique, administratif, médical, du transport ou de la sécurité,…). Les résultats de l'opération Atalante sont significatifs : alors qu’on dénombrait une quarantaine d’actes de piraterie en 2008, ce chiffre est progressivement descendu d’année en année, tombant à zéro en 2013.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en AtalanteFFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:50
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

A l’occasion de Noël, le contingent français de la mission Trident, engagée dans le cadre de la force de l’OTAN (KFOR) a reçu, la visite du commandant de la KFOR, le général Farina(italien), du sous-chef des opérations aéroterrestre de l’état-major de l’armée de terre, le général Brousse, qui représentait le CEMAT.

 

Le 24 décembre,le général Farina s’est adressé à l’ensemble des contingents, les félicitant du travail réalisé durant les élections municipales et depuis la mise en place des taxes douanières sur la ligne administrative entre la Serbie et le Nord du Kosovo. Il s’est ensuite rendu à DOG 31, sur le poste frontière où est actuellement engagé une partie de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI).

 

Cette même journée, le général Brousse est venu à la rencontre des éléments français duKosovo Après un entretien avec le colonel Calas, commandant le contingent français (NCC), il a fêté le réveillon avec les militaires français.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 16 décembre 2013, une trentaine de commandants d’unité et chefs de section du 4e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage  de trois semaines a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers de ce GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir. Il s’agira alors du 4e GTIA formé depuis le lancement d’EUTM Mali.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Parallèlement à la formation des cadres du futur GTIA 4, des formateurs maliens sont également en stage auprès de leurs homologues français. L’objectif de cette formation est de leur enseigner la planification et la conduite d’entrainement d’unités jusqu’au niveau du GTIA.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Centrafrique: l'UE impose un embargo sur les armes

 

BRUXELLES, 23 décembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne a interdit lundi 23 décembre 2013 les livraisons d'armes et de matériel militaire en République centrafricaine, a annoncé lundi le service de presse du Conseil de l'UE dans un communiqué.

 

"Le Conseil a interdit aujourd'hui d'exporter en République centrafricaine les armes et le matériel connexe européens en respect de la résolution 2127 adoptée le 5 décembre par le Conseil de sécurité de l'Onu. L'interdiction concerne aussi l'aide financière et technique", indique le communiqué.

 

Cet embargo ne concerne pas les missions internationales de paix en Centrafrique, dont la Misca (force africaine en Centrafrique) et les troupes françaises, selon le document.

 

Des affrontements entre les combattants de Séléka et leurs adversaires ont débuté à Bangui dans la nuit du 4 au 5 décembre, après quoi le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé l'envoi de 3.600 soldats africains appuyés par 1.200 militaires français en RCA en vue de sécuriser le pays et protéger les civils. Or, la France a par la suite décidé de porter son contingent militaire en Centrafrique à 1.600 personnes.

 

En janvier dernier, les autorités de la République centrafricaine et les représentants de l'opposition ont signé un accord de paix. Cependant, en mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont emparés de la capitale du pays. Le chef de l'Etat François Bozizé s'est réfugié à l'étranger, alors que le leader de la rébellion Michel Djotodia s'est autoproclamé président. Depuis, le pays est le théâtre d'affrontements armés entre les partisans et les adversaires du nouveau pouvoir.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 13:50
The conclusions of the European Council (19/20 December 2013).

 

Brussels, 20 December 2013 EUROPEAN COUNCIL - EUCO 217/13

 

For the first time since the entry into force of the Lisbon Treaty, the European Council held a thematic debate on defence. It identified priority actions for stronger cooperation. This debate was preceded by a meeting with the NATO Secretary-General. He presented his assessment of current and future security challenges and welcomed the ongoing efforts and commitments by the EU and its Member States as being compatible with, and beneficial to NATO.

 

The European Council welcomed the general approach reached by the Council on the Single Resolution Mechanism, which will be a cornerstone of the Banking Union. The European Council reviewed the economic situation and the progress in implementing the Compact for Growth, Jobs and Competitiveness. The European Council also identified the main features of the Partnerships for Growth, Jobs and Competitiveness to support structural reform, with a view to concluding discussions by October next year.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:55
Eurocopter prépare sa mutation en Airbus Helicopters

 

20/12/2013 Romain Guillot journal-aviation.com

 

La transformation d’Eurocopter est en marche. Guillaume Faury, nommé à la tête de l’hélicoptériste européen en mai dernier, est revenu en détail sur la stratégie d’Eurocopter à l’occasion d’une rencontre organisée par l'Association des Journalistes Professionnels de l'Aéronautique et de l'Espace (AJPAE) à Paris le 20 décembre.

 

Eurocopter va être rebaptisé Airbus Helicopters le 1er janvier dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe aéronautique européen EADS.

 

« Il ne s’agit pas simplement d’un changement de nom, mais d’une vraie transformation à venir » a-t-il annoncé, voulant certes profiter de l’impact extrêmement fort de la marque Airbus à l’export, mais souhaitant surtout s’inspirer des processus industriels de l’avionneur toulousain pour être plus efficace. « Beaucoup de changements vont intervenir dans la maison », ajoute Guillaume Faury, qui compte également utiliser des méthodes présentes dans d’autres secteurs industriels, et notamment dans l’automobile. « Le cap est tracé et 2014 sera une année d’exécution ».

 

Dans une conjoncture marquée par une baisse des budgets de défense et par une concurrence en augmentation sur le civil, Guillaume Faury a également rappelé que « la recherche de croissance n’était plus une priorité » pour Eurocopter qui s’attend à des niveaux de croissance inférieurs aux « 3 à 5% connus ces dernières années ». En revanche « nous allons monter en gamme pour répondre aux clients les plus exigeants, pour rester les meilleurs sur notre positionnement ».

 

Après avoir lancé les programmes Tigre et NH90, l’hélicoptériste a rappelé que les dix prochaines années seraient consacrées au renouvellement de sa gamme civile. L’équilibre entre les produits et services devrait être maintenu, avec une répartition des activités civiles et militaires proche de celle d'aujourd’hui.

 

Guillaume Faury a également confirmé que la certification de l’EC175 était attendue pour le début de l’année 2014, celle de l’EC145 T2 suivant juste après.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:13
Centrafrique: la France n'obtient qu'un timide engagement de l'Europe

 

20 décembre 2013 Par RFI

 

A l'issue du second jour du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles, François Hollande s'est déclaré satisfait du soutien apporté par ses partenaires européens sur la question de la Centrafrique. Mais les Européens se sont tout de même montrés très prudents et ont reporté la décision d'une mission commune à janvier 2014.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin

L'Europe se décidera donc à accompagner la France en Centrafrique, un peu ou un peu plus au mois de janvier, lors d'un Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Autrement dit, les chefs d'Etat et de gouvernement ont laissé la question à leurs ministres des Affaires étrangères et à une échéance ultérieure.

François Hollande peut présenter ce résultat comme une accélération des procédures européennes plutôt longues. Il ne faut pas oublier qu'il était venu chercher à Bruxelles un soutien un peu plus marqué de ses partenaires qui préfèrent donc jouer la prudence.

Soutien moral

Message reçu puisque le président français envisage désormais des missions humanitaires ou de santé. En tout cas, pas les missions les plus périlleuses pour d'éventuels renforts européens. La question des financements des opérations extérieures est, elle aussi, repoussée à plus tard.

Une certitude cependant : la chancelière allemande Angela Merkel a expliqué qu'il n'y aurait pas de financement rétroactif. Jusqu'à une éventuelle décision à venir, c'est donc la France qui assume seule le coût de sa participation à l'opération en Centrafrique. En attendant, elle devra donc se contenter d'un soutien que l'on qualifiera de « moral » de la part des Etats membres.

→ A (RE)LIRE : Jean-Yves Le Drian: en RCA, notre mission c’est le «désarmement impartial»

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:50
Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

 

19/12/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mercredi 11 décembre 2013, une cérémonie de « brevêtation » (terme suisse désignant le macaronnage) s’est déroulée à Brünnen, petite localité de Suisse centrale dans le canton de Schwytz.

 

Macaronnage made in Suisse

 

« J’ai été agréablement surpris par le cadre magnifique. Brünnen est  une ville nichée au bord du lac des Quatre-Cantons, au milieu des montagnes », s’enthousiasme le capitaine Vincent Burgart, premier élève-pilote formé selon le cursus en vigueur dans les forces aériennes suisses. Pour l’occasion, le général Philippe Roos de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air a représenté le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cette cérémonie a marqué la fin d’une formation de deux ans. « Les Suisses sont très attachés aux traditions et à la famille. Lors de la cérémonie, chacun d’entre nous a remis une rose à sa mère. Elles ont également été mises à l’honneur lors du discours d’ouverture », rappelle le jeune breveté qui vient de poser ses valises à l’escadron de chasse 1/7 « Provence » de Saint-Dizier.

 

Un aviateur formé à l’heure suisse

 

La première phase, d’une durée de dix mois, s’est déroulée sur l’avion d’entraînement Pilatus PC-7. Lors de la seconde phase, les futurs pilotes de chasse sont formés à bord du Pilatus PC-21, un turbopropulseur à hélice. « Cet avion, qui possède un Mission Computer évolué, présente un système d’arme personnalisé en fonction de l’avion de chasse que nous piloterons, détaille le capitaine Burgart. Lors de nos entraînements, nous pouvons simuler le tir air-air et le tir air-sol. »

 

La formation prodiguée en Suisse au capitaine Burgart permet à l’armée de l’air d’obtenir des éléments d’appréciation qui lui serviront dans la définition du futur syllabus d’entraînement en France.

 

Vers une réforme de l’entraînement du pilote de chasse

 

Pour faire face à la réduction du format de l’aviation de combat à l’horizon 2016, le général Mercier s’oriente vers la différenciation de l'entraînement mise en place au travers du projet Cognac 2016. « La refonte de l'entraînement et de la formation des pilotes de chasse dans le cadre du projet Cognac 2016 est fondamentale, a déclaré le CEMAA lors d’une allocution au Sénat. Ce projet s'appuie sur l'acquisition d'avions d'entraînement turbopropulsés de dernière génération. Il permettrait en outre de diminuer significativement les coûts de fonctionnement de la flotte école de l’armée de l’air. Ils nous permettront de mieux former nos jeunes pilotes et de mettre en œuvre le principe d'un entraînement différencié qui garantira notre aptitude à assurer les missions les plus exigeantes et à soutenir les opérations dans la durée, malgré la diminution de nos formats. »

 

Les réflexions menées prévoient de réduire le nombre de phases et de les étendre. La base aérienne de Cazaux accueillera toujours l’ultime phase de la formation du pilote de chasse.

 

Un point sur la différenciation de l’entraînement

 

La différenciation vise à constituer, au sein de l’aviation de chasse, deux cercles : un « cœur » constitué de 240 pilotes appelés à voler sur Rafale et à exercer toutes les missions, et un deuxième cercle, d’une cinquantaine d’aviateurs, dont l’activité sur Rafale sera réduite mais compensée par des heures de simulateur et de vols sur des avions d’entraînement turbopropulsés de dernière génération. Les pilotes de ce deuxième cercle exerceront les fonctions d’instructeur et pourront, à la suite d’une remontée en puissance programmée, rejoindre les pilotes du premier cercle pour participer à certains types de mission.

 

Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 14 décembre 2013, le colonel Alexis Uhrich, chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, a pris le commandement du camp de formation de Koulikoro à la suite du colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie.

 

La cérémonie de transfert d’autorité était présidée par le colonel Felix Garcia Cortijo (Espagne), adjoint au général commandant la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Cette cérémonie a achevé un mandat de 4mois marqué par la formation des bataillons Elou et Sigui, soit environ 1 400 militaires maliens.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 15 décembre 2013, au large de Berbera, port principal du Somaliland, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord, la première rencontre entre Monsieur Abdirahman Abdillahi Ismail Zeylai, vice-président du Somaliland, et Etienne de Poncins, chef de la mission civile de l’Union Européenne pour le renforcement des capacités maritime en Afrique de l’Est et Océan Indien  (EUCAP Nestor).

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

 Cette réunion était organisée à bord du Siroco,bâtiment de commandement de la TF 465 depuis le 06 décembre 2013.

 

A bord du Siroco, le contre-amiral Bléjean, commandant la force navale européenne, a accueilli la délégation Somalilandaise. Il leur a présenté les capacités militaires engagées par l’Union Européenne dans le cadre de l’opération Atalante ainsi que la stratégie mise en œuvre pour lutter contre la piraterie dans cette région de la corne d’Afrique.

 

Lors des échanges qui ont suivis, Monsieur de Poncins, a confirmé un renforcement de la coopération avec le Somaliland dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Il se traduira par le développement des actions menées  dans les domaines de la surveillance des approches maritimes et des moyens locaux de lutte contre la piraterie. A ce titre, monsieur de Poncins a notamment confirmé l’installation prochaine d’un bureau de la mission EUCAP Nestor à Hargeysa, capitale du Somaliland. Afin d’améliorer leur capacité à sécuriser leurs approches maritimes, les autorités locales ont également exprimé leur intérêt pour un renforcement  de leurs interactions avec la force Atalante.

 

A l’issue de cette journée, M. de Poncins, chef de la mission EUCAP Nestor a remercié l’ensemble des acteurs qui ont permis la réalisation de cette rencontre.

 

Il s’agissait de la troisième action organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor auprès des autorités régionales et la première menée sous commandement français de la force Atalante.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 19:50
Statement by Claude-France Arnould following the Council Conclusions on CSDP

 

Brussels - 20 December, 2013 by Claude-France Arnould - European Defence Agency

 

"Heads of State and Government yesterday highlighted the importance of an effective Common Security and Defence Policy (CSDP) for the security of European citizens, peace and stability in our neighbourhood as well as in the broader world. They have also underlined that Europe needs strong military capabilities and a healthy, innovative and competitive European Defence Technological and Industrial Base.

The taskings by Heads of State and Government stemming from the EU Summit for the European Defence Agency are substantive. In terms of capability development, we will push forward four key programmes: Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS), Air-to-Air Refuelling, Satellite Communications and Cyber.

The Council supports a more systematic and long-term approach to cooperation through increased transparency and information-sharing in defence planning. In this context, we will continue to assess progress on the implementation of the Agency’s Code of Conduct on Pooling & Sharing and propose an appropriate policy framework by the end of 2014, as mandated by the European Council. Within the same timeframe the Agency will also propose ways in which Member States can cooperate more effectively and efficiently in pooled procurement projects.

As regards the strengthening of Europe’s defence industry, EDA will closely work together with the European Commission to develop proposals to stimulate further dual use research, to develop defence industrial standards and a roadmap for a comprehensive EU-wide Security of Supply regime.

This year was marked by intensive preparations for this EU Summit, which gave a fresh boost to European defence matters. It is especially important that this new dynamic in defence and security is maintained and developed. EDA will strive to ensure that further concrete and substantive deliverables are achieved when the European Council next assesses progress in June 2015." 

 

More information:

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:50
European defence – to be continued

 

Alerts - No44 - 20 December 2013 Antonio Missiroli

 

Fifteen years after the Franco-British St Malo Declaration, ten after the release of the European Security Strategy, and five after the review of its implementation and the last discussion on defence matters among the EU heads of state and government, the European Council has just brought to a (preliminary) conclusion a policy debate that was long overdue. 

Considering the current unfavourable political context – one of fiscal austerity and budgetary cuts, turmoil in the Union’s neighbourhood (and beyond), and military intervention fatigue in Europe and the wider ‘West’ – the text agreed by the EU leaders on 19 December can be considered a major step forward, also because it indicates a way forward, with explicit deadlines and responsibilities for reviewing, researching, and reporting. EU citizens, officials in Brussels and the capitals as well as our allies and partners will not have to wait another lustrum for the next milestone in the development of the Common Security and Defence Policy (CSDP).

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:50
"L'Europe de la défense se fera de manière pragmatique" (ministre français de la Défense)

 

19-12-2013 Par Li Zhijian - French.china.org.cn

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a insisté jeudi sur le pragmatisme à adopter pour construire l'Europe de la défense, alors qu'un Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) doit se dérouler les 19 et 20 décembre à Bruxelles.

 

"L'Europe de la défense sera de manière pragmatique, et non théorique", a-t-il souligné sur la radio française Europe 1, tout en disant s'attendre à "des progrès concrets" à l'occasion du Conseil consacré prioritairement à cette question clé.

 

"C'est assez invraisemblable que, depuis cinq ans, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE n'aient pas abordé les questions de défense. Cela montre l'urgence d'aborder ces questions ensemble", a-t-il estimé, commentant la rareté des réunions de haut niveau sur ce volet de la coopération européenne.

 

"La France, dans la préparation de ce Conseil européen, a eu le souci de faire en sorte qu'il y ait des avancées concrètes, pragmatiques", a-t-il mis en avant, expliquant que les efforts dé ployés depuis 20 ans pour établir une stratégie européenne à cet égard ont échoué car dénués d'esprit pratique.

 

"L'Europe de la défense est essentielle, en ce moment", a indiqué M. Le Drian, détaillant les raisons pour lesquelles "le vieux continent" devrait mettre en oeuvre une politique de défense commune et efficace.

 

"D'abord, parce que les Américains ont tendance à regarder de plus en plus vers le Pacifique. Ensuite, parce que les crises, les menaces sont là. On le voit en Méditerranée, en Afrique. L'Europe est loin d'être à l'abri de ces risques et de ces menaces", a expliqué le ministre français.

 

M. Le Drian a notamment cité quelques sujets devant être traités par l'UE, dans le cadre de cette relance de sa politique de défense et de sécurité, à savoir la sécurité des approvisionnements et des routes maritimes, notamment dans la corne de l'Afrique, et la sécurisation des frontières dans le Sahel.

 

La force Atalante, mise en place par l'UE en 2008 pour combattre la piraterie le long des côtes somaliennes, et dont le succès global a été salué par le ministre de la Défense, illustre l'intérêt pour les Vingt-Huit de lancer des initiatives concrètes de ce type.

 

Le sommet européen, qui doit se tenir jeudi et vendredi, a pour thème principal la politique de sécurité et de défense commune, mais devrait également permettre aux dirigeants européens de se pencher sur les questions d'union bancaire et d'immigration clandestine

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