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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:57
Des moyens de simulation adaptés pour affronter une complexité croissante

 

06.10.2015 par ONERA

 

Systèmes de défense : de la simulation avant l’action

La simulation « physique », tant numérique  qu’expérimentale, est indispensable pour imaginer et évaluer les concepts et matériels futurs dans un environnement représentatif de situations opérationnelles. L’ONERA capitalise sur une connaissance approfondie de la physique des phénomènes, des technologies et des processus, développée dans les différentes branches métier de l’ONERA : matériaux et structures, physique, mécanique des fluides et énergétique, traitement de l’information et systèmes.

Par ailleurs, les études et recherches sur l’efficacité des moyens de défense face à un adversaire, la défense anti-missile, la surveillance du champ de bataille, ou les systèmes de drones ont besoin d’une simulation complète et réaliste des acteurs et de leur environnement. Ce type de simulation « système » est par nature interdisciplinaire et plus proche des besoins opérationnels des armées.

 

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

L’ONERA développe l’outil de simulation Blade, qui permet d’évaluer en situation les performances de systèmes, d’architectures, d’organisation et de concepts d’emploi. Blade permet d’intégrer des modèles ONERA concernant des capteurs, des systèmes d’armes, des aéronefs, des satellites… et aussi du traitement de l’information et de la communication. La structure informatique permet le contrôle de la simulation et la visualisation 3D.

Cet outil, complètement maîtrisé, est ouvert et parfaitement interopérable au travers d’un réseau sécurisé : systèmes opérationnels des trois armées, OTAN, laboratoire technico- opérationnel de la DGA, autres battlelabs des industriels. Des applications ont déjà été mises en oeuvre : pénétration de systèmes de défense par des missiles, tenue de situation tactique sur le champ de bataille.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:56
Des métaux spécialisés performance et fiabilité pour les moteurs aéronautiques

 

06.10.2015 par ONERA

 

Superalliages superstars

Les moteurs d’avion sont constitués de pièces en alliages métalliques. Certaines sont soumises à des températures extrêmes (jusqu’à 1200°C) et peuvent en cas de rupture compromettre le moteur, voire l’avion entier.

Les superalliages, alliages aux propriétés exceptionnelles obtenus par précipitation de composants durcissants, sont très résistants à la chaleur, mais aussi à la corrosion et aux déformations.

Depuis les années 70, l’ONERA, qui a fait breveter de nouvelles compositions, dispose de savoir-faire complets : chimie – conception de l’alliage, mécanique – modélisation de la durée de vie des pièces, métallurgie compréhension de la microstructure.

Ainsi, l’ONERA est le partenaire des motoristes du groupe Safran, soucieux de développer des moteurs aux rendements toujours améliorés.

 

Les superalliages de l’ONERA sont dans l’air

Les superalliages brevetés (ou co-brevetés) par l’ONERA sont utilisés les motoristes Safran Snecma et Turbomeca.

Ainsi les matériaux AM1 et N18 constituent respectivement les aubes et disques de turbines du moteur M88-2 du Rafale. Les aubes des moteurs TP400 (A400M), SaM146 (Sukhoï Superjet 100) et Silvercrest (Citation Longitude et Dassault Falcon 5X) sont en AM1. Les turbines Arrius 2 et Arriel 2 qui propulsent les hélicoptères d’Airbus Helicopters, Agusta, Bell… contiennent les superalliages ONERA MC2 et AM3.

En cours de développement : le N19, dans la lignée du N18, dont l’objectif est la prolongation de la durée de vie en fatigue.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
L'impact de la propagation sur les communications par satellite de nouvelle génération

 

07.10.2015 ONERA

 

Les experts de la bande Ka

 

La bande Ka est à la diffusion de l’internet par satellite ce que la bande FM est à la radio terrestre : une gamme de fréquences radio particulièrement adaptée à son usage. La bande Ka commence à être exploitée en Europe et présente de nombreux avantages, comme un accès haut débit à coût comparable aux offres terrestres, des antennes plus petites… Néanmoins cette bande de fréquences est sensible aux atténuations atmosphériques : pluie, nuages, vapeur d’eau. L’ONERA, suite à des travaux pour la défense dans les années 90, a mis ses compétences au service du CNES, de l’ESA, des industriels et des opérateurs. A partir de mesures de propagation et d’exploitation de données météorologiques, l’ONERA a construit des modèles capables de prédire l’affaiblissement des signaux, et la disponibilité de service. Ces modèles sont utilisés, en Europe et au-delà, comme outils d’aide à la conception des futurs systèmes de communication par satellites.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Imageries aéroportées SAR et HYPERSPECTRALE : pour le renseignement et la connaissance


07.10.2015 par ONERA

Ramses-NG, Sysiphe : deux démonstrateurs technologiques pour voir l’invisible au sol.

La technique radar SAR (Synthetic Aperture Radar) de Ramses-NG aéroportée utilise une antenne compacte qui tire parti du déplacement de l’avion pour obtenir une grande résolution d’image, après traitement des données. Pour la Défense, l’ONERA développe ce moyen radar qui permet la cartographie jour/nuit par tous temps, la classification d’objets et de milieux, la réalisation de modèles numériques de terrain, la détection d’objets enterrés ou sous couvert…

Alors que la photographie recueille le rouge, le vert et le bleu, une caméra hyperspectrale acquiert des centaines de « couleurs », y compris dans l’infrarouge, formant un cube d’images très riche sur les détails de la zone observée.

Sysiphe, projet DGA piloté par l’ONERA, est un moyen innovant hyperspectral unique en Europe : il offre une image du sol avec une résolution de 50 cm dans plus de 500 bandes de couleurs, du visible à l’infrarouge lointain, exploitable par exemple pour la détection de cibles même camouflées, la caractérisation d’effluents, la détection de mines, de souterrains…

 

Lima, l’imagerie aéroportée ouverte à tous

Lima est la plateforme de recherche ONERA pour développer l’utilisation civile des nouvelles technologies d’imagerie aéroportée – hautes résolutions spatiale et spectrale, imagerie laser 3D.

L’ONERA propose là à ses partenaires et clients des campagnes aéroportées clé en main, du besoin aux données exploitées.

Un des principaux moyens de Lima est le pod Sethi, un dispositif aéroporté doté de capacités radar SAR et hyperspectrales. Les champs d’application sont nombreux : agriculture, urbanisme, détection et caractérisation de pollutions, feux de forêts, accidents industriels, inondations, surveillance de sites, de frontières, prospection de ressources, météorologie, archéologie…

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
De la guerre des étoiles au diagnostic médical, en passant par les télescopes

 

06.10.2015 par ONERA

 

Une optique adaptative cinq étoiles

 

Le scintillement que l’on constate en observant les étoiles est dû aux turbulences atmosphériques. Ainsi, une prise de vue photographique depuis la Terre produit une image floue, par rapport à une image qui serait prise sans turbulence, par exemple depuis l’espace. Suite à des travaux pour la Défense, destinés à contrer les effets de la turbulence sur la propagation de rayons lasers dans l’atmosphère menés au début des années 1980, les chercheurs de l’ONERA sont devenus des experts internationaux de l’optique adaptative pour l’astronomie. La technique repose sur un miroir déformable qui « redresse » le flux lumineux provenant de l’objet observé, suivant les consignes fournies par un analyseur ad-hoc. Le Very Large Telescope de l’ESO au Chili s’est doté de l’équipement ONERA Naos (2001), sur un télescope de 8 m, ce qui a conduit à la première observation directe d’exoplanètes. Puis Saxo (2014) sur l’instrument Sphere du VLT, véritable imageur de planètes extra-solaires. Prochain défi : l’optique adaptative (OA) de l’Extremely Large Telescope européen (eELT) qui sera doté d’un miroir de 39 m.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Des satellites propulsés à l'énergie solaire pour réduire les coûts de lancement

 

07.10.2015 ONERA

 

La propulsion spatiale passe au tout électrique

 

La plupart des satellites utilisent des propulseurs, que ce soit pour le contrôle de leur orientation, le maintien à poste, ou bien le transit de l’orbite de transfert à l’orbite géostationnaire. Un propulseur électrique utilise l’électricité des panneaux solaires pour transformer du gaz en plasma et l’accélérer à une vitesse de plusieurs dizaines de km/s (c’est ce qui crée la poussée). Utiliser l’énergie solaire plutôt que l’énergie chimique du propergol peut faire économiser à un gros satellite en transit jusqu’à 2 tonnes de combustible, soit 20 M€ au lancement. Inconvénient : le transit dure quelques mois de plus. La France et l’Europe entendent bien être sur ce marché où sont déjà les américains.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Une nouvelle génération de capteurs pour la vision infrarouge

 

06.10.2015 par ONERA

 

Caméras miniaturisées, visions augmentées

La lumière infrarouge est invisible à nos yeux, mais elle peut servir à la vision nocturne, à l’imagerie des températures, à l’identification de gaz, etc. Les détecteurs infrarouges qui font les caméras IR n'ont cessé de se perfectionner et leur utilisation se démocratise pour des applications civiles.

Les applications de défense restent nombreuses : navigation, pilotage, reconnaissance et identification de cibles, guidage d'armement….

Avec le soutien de la DGA, plusieurs prototypes ont été réalisés à l’ONERA et sont passés au stade industriel, grâce à un partenariat avec la société Sofradir (depuis 2013).

Citons les caméras compactes « grand champ » imitant l'architecture de l'oeil humain, dédiées à la surveillance ou au pilotage des drones, les caméras ultra-compactes « sur puce » produisant plusieurs petites images de la même
scène, dont la combinaison permet d'augmenter l'information perçue – augmentation de la résolution, vision 3D, imagerie multi-spectrale (plusieurs « couleurs » infrarouges).

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:20
photo US Army RDECOM

photo US Army RDECOM

October 5, 2015 By Patrick Tucker

 

A researcher at the service’s Weapons and Materials Directorate lays out a vision for additive printers on the battlefield.

 

If you go by the Hype Cycle — Gartner’s annual tech-buzz assessment — then consumer 3D printing is about to tumble from the “peak of inflated expectations” into the “trough of disillusionment,” part of the coming five- to 10-year slog to the practical applications that await atop the “plateau of productivity.” But Larry “L.J.” Holmes, the principal investigator for materials and technology development in additive manufacturing at the U.S. Army Research Laboratory, (ARL) isn’t waiting around for that.

In a presentation last month at the Intelligence and National Security Alliance summit, Holmes sketched out a variety of potential uses for 3D printing for the military, ranging from intelligence to communications to terraforming the battlefield. Here are a few highlights.

 

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
Le démonstrateur Eole de l’ONERA

Le démonstrateur Eole de l’ONERA

 

02.10.2015 ONERA

 

Il est temps d’étudier et de préparer un lanceur qui permette de franchir une nouvelle étape dans la baisse des coûts, au-delà des progrès d’Ariane 6. La réutilisation du premier étage est une piste que le CNES et l'ONERA vont explorer ensemble.

L’environnement du secteur spatial est en pleine mutation, que ce soit du côté de la demande (constellations, satellites plus légers à propulsion électrique…) ou de l’offre de services de lancement proposée par de nouveaux acteurs. Les nouveaux opérateurs vont poursuivre leurs efforts pour réduire encore les coûts d’accès à l’espace.

Pour que l’Europe puisse continuer à disposer sur le long terme d’un lanceur qui reste économiquement viable et donc d’un accès indépendant à l’espace, il est temps d’étudier et de préparer un lanceur qui permette de franchir une nouvelle étape dans la baisse des coûts, au-delà des progrès d’Ariane 6. Aussi, la réutilisation du premier étage reste une piste à explorer.

L’ONERA, qui travaille aux côtés du CNES depuis le début de l’activité spatiale française et européenne, possède, grâce à ses compétences pluridisciplinaires, une grande expertise dans la  définition et l'évaluation de véhicules ou de systèmes aérospatiaux futurs. CNES et ONERA ont aussi l’expérience d’une étroite collaboration, dans le cadre des phases préliminaires du projet Pré-X, démonstrateur de véhicule de rentrée atmosphérique, sélectionné ensuite par l’ESA comme projet de démonstration ou encore dans le cadre du démonstrateur Eole en lien avec le projet Perseus du CNES.

Forts de ces atouts, le CNES et l’ONERA se sont fixé un nouvel objectif, celui de s’associer pour réaliser en étroite collaboration l’étude d’un premier étage réutilisable, initier des réflexions sur les éléments techniques déterminants comme l’enjeu de la récupération, du retour, de  la maintenance.

 

La phase d’études préliminaires comporte deux volets :  

  • Le premier volet vise à proposer des solutions techniques pour adapter un premier étage de lanceur prédéfini par le CNES avec une capacité de retour à la base de lancement. Les compétences de l’ONERA en matière de conception de lanceurs, de véhicules hypersoniques et subsoniques seront mises à profit pour étudier tous types de solutions technologiques pour la phase de retour e.g. intégration de surfaces portantes, utilisation d’un moteur aérobie, ajout d’ergols pour rallumage du moteur fusée. L’étude abordera les différents aspects inhérents au retour, notamment le design préliminaire du véhicule, l’aérodynamique, la thermique, la trajectoire de retour et les qualités de vol.

  • Le second volet concerne la mise en œuvre de la plateforme CEDRE de simulation multi-physique pour l’énergétique et la propulsion de l’ONERA financée en partie par le CNES, afin d’évaluer les flux thermiques et les efforts appliqués sur l’étage lors du retour lorsque ce dernier n’utilise que la poussée de ses moteurs fusées pour freiner.

Cette étude d’une durée de 6 mois permettra aux différentes équipes d’identifier des solutions et leur viabilité technique ainsi que des éléments de réflexion pour une logique de démonstration au sol et en vol.

C’est une opportunité pour le CNES et l’ONERA d’associer leurs expertises et de les mettre à contribution pour la maitrise scientifique des phénomènes physiques et pour déterminer un plan de démonstration associé qui pourrait être mené par la suite dans un cadre de coopération européenne ou internationale.
 

Voir le communiqué de presse

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 07:55
[web série] Furtivité: le Tigre (3/5)


1 oct. 2015  par Ministère de la Défense

 

#Furtivité : Depuis les guerres menées dans les années 50, en Indochine, en Algérie, ou au Vietnam, l’hélicoptère est devenu incontournable pour les missions de secours, d’assistance aux blessés, de transport de troupes et de combat. Pour optimiser ses interventions, l’hélicoptère doit désormais être le plus furtif possible en échappant aux détections des radars.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:20
TALONS System Mimics a Mast as Tall as a Skyscraper

 

Sep 25, 2015 (SPX)

 

Washington DC - DARPA's Towed Airborne Lift of Naval Systems (TALONS) research effort recently demonstrated a prototype of a low-cost, fully automated parafoil system designed to extend maritime vessels' long-distance communications and improve their domain awareness. Towed behind boats or ships, TALONS could carry intelligence, surveillance, reconnaissance and communications payloads of up to 150 pounds between 500 and 1,500 feet in altitude-many times higher than current ships' masts-and greatly extend the equipment's range and effectiveness.

 

DARPA has successfully tested a TALONS prototype that can be deployed by hand from smaller boats, or by mast from larger ships. Before open-water testing, TALONS' rapid development began with land-based testing near Tucson, Arizona, in June 2014, followed by mock-up testing and measurement near Assateague Island National Seashore in Virginia in December of that year.

 

TALONS R and D began bench-testing the system in March 2015. Field testing on the water started in early May, and ran through June near Baltimore, Maryland, and Virginia Beach, Virginia. More than 20 TALONS flights were launched over that period, testing the system under various wind conditions and developing TALONS for different platforms.

 

In the Chesapeake Bay near Baltimore, the TALONS team improved hand-deployment techniques for smaller boats and sent the system up to 500 feet in altitude, tuning and programming automatic launch-and-recovery and autopilot systems. The Virginia Beach demonstration occurred several miles offshore and used a mast-deployment technique that extended TALONS' reach to 1,000 feet in altitude to display the system's utility for larger ships.

 

TALONS is part of DARPA's Phase 1 research for Tern, a joint program between DARPA and the U.S. Navy's Office of Naval Research. Following successful testing, DARPA may transition TALONS technology to the U.S. Navy.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:50
The transformation of NATO, in the General’s footsteps (JDef)



29 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

At the NATO Summit, one of the two Supreme Commanders of the Organization, the French general Paloméros, was charged with the transformation of the Alliance. A team from the Journal de la Défense was allowed to accompany him for almost two weeks. From visits with his new Chief of Staff in Norfolk, to meetings of the Chiefs of Defense in Brussels, you will witness how and why NATO is transforming itself. We will enable you to explore the backstage workings of the Atlantic alliance, as well as its places of influence, decision making and command.
General Paloméros granted us several interviews during our reporting. His unpublished accounts enabled us to bring to light a major topic for France and the Alliance : NATO’s transformation.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:40
 source War is boring

source War is boring

 

September 28, 2015 Robert Beckhusen  - War is Boring

 

In a far-off future war, an infantry platoon awaits a Russian assault.

The defending soldiers are in a fortified position on elevated ground or a reverse slope. They’ve arranged machine guns and anti-tank weapons to kill anything that comes into view. They’ve dug into the ground to help them survive the initial artillery barrage. To bolster their defenses even more, they’ve covered the area in front of them with mines.

If the Russian assault force was human, then it’d probably be too dangerous to go ahead with the attack. But it’s not. Over the horizon comes a mix of mostly-robotic vehicles — and the NATO troops don’t have much of a chance.

That’s science fiction, but a future scenario like that one recently appeared in the pages of Russian defense trade newspaper Military-Industrial Courier. It’s an interesting idea, and the article is notable for its realistic depiction of combat robots used on a relatively large scale. But the concept has a few problems.

 

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:40
Platform-M, le robot combattant russe

 

29 septembre 2015  Par Thierry BERTHIER Chaire de Cybersécurité & Cyberdéfense Saint-Cyr – Thales

 

En une semaine, la Russie de V. Poutine a réalisé un tour de force en s’imposant à la table de discussion au sujet de l’avenir de la Syrie, sous couvert de lutte contre le terrorisme. Une autre raison de s’intéresser à la Russie, Platform-M, le robot combattant. De quoi s’agit-il ?

 

LES autorités russes viennent d’annoncer très officiellement que l’unité de robots de combat Platform-M a été intégrée pour la toute première fois à un dispositif opérationnel déployé à l’occasion d’une campagne d’exercices militaires. Cette unité composée exclusivement de robots a participé à l’ensemble des exercices qui ont eu lieu mi-juin 2015 dans la région de Kaliningrad et a donné entière satisfaction. Platform-M est une plate-forme robotisée « télécommandée » de combat dédiée au renseignement, à la détection et à la neutralisation de cibles fixes et mobiles. Très polyvalente, elle peut être utilisée en soutien, en appui feu, en défense d’une base militaire, ou dans une mission plus offensive de prise de contrôle d’une zone urbaine tenue par l’ennemi. Ces robots sont apparus publiquement le 9 mai 2015 à Kaliningrad lors des défilés de la grande parade militaire célébrant la victoire russe de 1945.

 

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 12:55
L'avion Dornier-228 de la campagne Sysiphe dont on distingue les imageurs photo DGA

L'avion Dornier-228 de la campagne Sysiphe dont on distingue les imageurs photo DGA

 

25.09.2015 ONERA

 

Une première campagne de mesures pour l'évaluation en conditions opérationnelles du moyen aéroporté Sysiphe pour l’observation militaire de demain s’est déroulée à Canjuers (Var) du 17 août au 4 septembre 2015.

 

Le moyen aéroporté Sysiphe, conçu et mis en œuvre par l’ONERA à la demande de la Direction générale de l’armement (DGA) est unique en Europe. Il fournit une « image » précise du sol avec une résolution de 50 cm dans plus de 500 bandes de couleurs allant du visible à l’infrarouge lointain. On parle de cube d’images hyperspectral. Le traitement logiciel de Sysiphe permet d’extraire des images répondant aux besoins du renseignement militaire, après détection par exemple de cibles jusque là invisibles à l’œil humain …

 

 

Sysiphe est constitué :

  • de Sieleters, imageur hyperspectral conçu et développé par l’ONERA – pour ce qui concerne les bandes infrarouges  "moyenne" (3 à 5 µm) et "lointaine" (8 à 12 µm)
  • de Hyspex Odin-1024, imageur hyperspectral norvégien pour le visible et proche infrarouge (0,4 à 2,5 µm)
  • le Stad – système de traitement et d’archivage des données, développé par l’ONERA, qui permet l’exploitation des données de Sysiphe.


Le cube d'images hyperspectral de Sysyphe
 

Plus d'une cinquantaine de personnes ont participé à cette campagne d’envergure :

  • l'ONERA, pour la mise en œuvre de Sysiphe et les mesures de vérité terrain
  • la Norvège, notre partenaire dans Sysiphe, avec des équipes du FFI (recherche de défense) et de la société NEO (opto-électronique)
  • le DLR pour la mise en œuvre de l'avion
  •  le ministère de la défense avec la DGA ainsi que les régiments et services des armées, en particulier :
    • DGA-EV - Essais en vol
    • DGA-IP - Ingénierie des projets
    • DGA-TA - Techniques aéronautiques
    • DGA-TT - Techniques terrestres
    • EISOS - Equipe Interarmées des Systèmes d’Observation sur Satellite
    • DRM - Direction du Renseignement Militaire
    • CF3I - Centre de Formation et d’Interprétation Interarmées de l’Imagerie
    • 1er RCA - Régiment de Chasseurs d’Afrique
    • 27e BIM - Régiment d’Infanterie de Montagne
    • 3e RAMA - Régiment d’Artillerie de Marine
    • BAN Hyères - Base Aéronautique Navale d’Hyères
    • CEPA/10S -  Centre d’Expérimentation Pratiques et de réception de l’Aéronautique Navale
    • les pompiers du camp de Canjuers

Sysiphe a été accueilli sur la base aéronautique navale de Hyères (Var) et embarqué sur l’avion Dornier-228 du DLR (centre allemand de recherche aérospatiale). Les scénarios militaires opérationnels ont été déployés sur le camp militaire de Canjuers, à une centaine de kilomètres au nord.

La campagne s’est déroulée dans des conditions optimales, avec une météo favorable et tous les objectifs ont été atteints, à la plus grande satisfaction du client (DGA-UM TER - Opérations d’armement terrestre).

photo ONERA - DRMphoto ONERA - DRM

photo ONERA - DRM

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 11:55
[web série] Furtivité: les avions de chasse

 

18/09/2015 LV Sandra Lewinski / DICOD  - Economie et technologie

 

Pour mener à bien leurs missions, les avions de combat doivent être discrets. Du Rafale au nEuron, les progrès technologiques ont contribué à une nouvelle génération d’avions de combat encore plus furtifs. L’art de la dissimulation dans les airs consiste à échapper à la détection des radars et des capteurs infra-rouge ou thermiques qui déterminent la position et la forme des aéronefs. Découvrez comment la radiodétection a changé la physionomie des combats tout en modifiant la forme du fuselage des avions.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Royal Navy to build laser cannon by end of the decade

The US Navy has already deployed a drone-killing laser cannon to the Gulf Photo: Mass Communication Specialist 2nd Class Daniel M. Young

 

15 Sep 2015 By Ben Farmer, Defence Correspondent

 

The “directed energy weapon” will be able to fire high energy beams to damage and burn up targets at the cost of only pence per shot.

 

Britain will test a prototype laser cannon on its warships by the end of the decade, the head of the Navy has said. The “directed energy weapon” will be able to fire high energy beams to damage and burn up targets at the cost of only pence per shot. It will see Britain join the laser arms race after America has already deployed a laser to the Gulf on one of its own warships. The announcement by Admiral Sir George Zambellas, the First Sea Lord, comes after the Ministry of Defence said it was looking for defence firms to build a military laser weapon.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:50
Strong interest for MIDCAS results advancing European RPAS air traffic integration


Brussels - 11 September, 2015 European Defence Agency
 

The MIDCAS (Mid Air Collision Avoidance System) consortium together with the European Defence Agency (EDA) announced the final results of the MIDCAS project at the final stakeholder workshop in Brussels. Major milestones included flight tests with fully automatic avoidance manoeuvres of a Remotely Piloted Aircraft System (RPAS). 

 

Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS) represent an important part of future aviation. RPAS operations are expected to benefit European citizens in the fields of security, disaster relief and many other activities. It is therefore important that RPAS can fly in non-segregated airspace together with today's manned aviation. MIDCAS as the European Detect and Avoid project is a cornerstone to prepare a safe integration of RPAS in non-segregated airspace. 

 

The sixth and final MIDCAS Workshop in Brussels 

Since 2010, five MIDCAS stakeholder workshops have been organised providing opportunity for valuable discussions and exchange of information with stakeholders about the project results and findings. The final workshop, which took place 8 and 9 September, provided a summary of the project, final results and conclusions regarding operational and technical recommendations. ”About a hundred committed and engaged stakeholders from around the world took part in the workshop. This manifests the will and necessity of working together to bring Detect and Avoid to a conclusion” says Johan Pellebergs, MIDCAS project leader. 

 

Flight tests and simulations

Flights with a demonstrator Detect & Avoid (D&A) system integrated in the Sky-Y RPAS test bed have been successful. Fully automatic coupled avoidance manoeuvres were performed by the RPAS based on combined cooperative and non-cooperative detection as well as non-cooperative detection only against manned aircraft on collision course. Flight tests have covered numerous scenarios and sensor combinations bringing RPAS traffic integration a significant step closer to reality. The Detect and Avoid system tested, performs collision avoidance and traffic avoidance using data fusion for various combinations of the included detection technologies. 

Several types of simulations including Monte Carlo simulations, real-time simulations and Air Traffic Control operational simulations have also been performed to validate the system and operational requirements successfully. 

 

MIDCAS is the European Detect & Avoid Project 

The MIDCAS project was launched in 2009 by five contributing Member States (France, Germany, Italy and Spain under the lead of Sweden) under the framework of the European Defence Agency, with a total budget of €50 million. “EDA together with its participating Member States are committed to the operation of RPAS in European airspace coordinated with all other military and civilian traffic. MIDCAS has taken a key step forward to prepare the next generation of high performance European RPAS”, Peter Round, EDA Capability, Armament & Technology Director, says. 

MIDCAS has been carried out by an industrial consortium composed of eleven partners: Saab (project leader) from Sweden, Sagem and Thales from France, Airbus D&S, Diehl BGT Defence, DLR and ESG from Germany, Alenia Aermacchi, Selex ES, CIRA from Italy and Indra from Spain. Throughout the project, external stakeholders such as EASA, EUROCONTROL, EUROCAE and JARUS, were involved in the process. 

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:35
Australia: Government invests $14 million in Defence technology

 

14 Sept. 2015 Pacific Sentinel
 

Seven Australian organisations will receive Australian Government funding of $14.2 million to develop and demonstrate innovative technologies that can enhance defence capability.

 

The funding is made available under the Capability and Demonstrator Program managed by the Defence Science and Technology Group.

 

Seven technology proposals from Australian companies, universities and science organisations have been selected this year to demonstrate possible defence application.

 

These proposals have the potential to advance Defence capability, produce innovative products for Defence and civilian use, and stimulate Australian industry growth.

 

This year’s successful proposals include:

 

  • a low profile body armour for better soldier protection;

  • a miniaturised wide-band, low-noise radio frequency antenna;

  • mobile x-ray imagers for use during field deployments and detecting improvised explosive devices;

  • a stealthy unmanned surface vessel to track submarines and torpedoes;

  • a tactile flight display that improves helicopter safety in poor visibility and threat environments;

  • technology to securely transmit three-dimensional geospatial data to ships at sea; and

  • a low-cost, high-G centrifuge for simulators used in pilot training.

The successful proposals were submitted by Armor Composite Engineering, CSIRO, Micro-X Pty Ltd, Ocius Technology, University of Canberra, the Bureau of Meteorology and Deakin University.

 

I congratulate all those involved in putting forward proposals and supporting innovative research and development for defence applications.

 

Since the Capability and Technology Demonstrator Program began, Defence has invested $270 million in 118 projects, half of them proposed by small-to-medium enterprises.

 

Of these, 104 projects have successfully demonstrated the feasibility of their technologies.

 

These are very good results for high risk research and development projects that benefit Defence and Australian industry.

 

AUS DoD

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 07:20
The Ikhana UAS - photo NASA

The Ikhana UAS - photo NASA

 

Jul 22, 2015 by Krishnan Haridasan for SatCom Frontier (SPX)

 

Bethesda MD - The use of unmanned aircraft systems (UAS) is rising rapidly worldwide. Long known only for their military applications, UAS are increasingly being deployed by civilian governments for use in scientific research, climate change research, and humanitarian relief operations.

 

As detailed in a recent article from Northern Sky Research, the number of UAS dedicated to civilian applications is expected to triple by 2023. The U.S. leads the world in civilian government use of UAS. For example, NASA's Armstrong Flight Research Center operates a Northrop Grumman Global Hawk for high-altitude, long-duration Earth science missions. The Global Hawk has contributed greatly to NASA's study of climate change due to its unique ability to operate in the upper stratosphere.

 

NASA's Science Mission Directorate has teamed with the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) and the Department of Energy to use the Global Hawk for Earth observation research. Initial operational capability for Global Hawk science missions began in 2010.

 

A portable ground control station is functioning and has supported operations originating outside the continental United States. A permanent ground control station located at NASA's Wallops Flight Facility in Wallops Island, Virginia, was used to support the Hurricane and Severe Storm Sentinel multi-year study from 2012 - 2014 over the Atlantic Ocean. Future hurricane studies in partnership with NOAA are planned in both the Atlantic and Pacific oceans using the Global Hawk.

 

As detailed in Fast Company magazine, NASA also uses a General Atomics Predator UAS christened Ikhana, to track forest fires and also to test tracking technology that will eventually allow UAS to share the skies with conventional aircraft.

 

The ability of UAS to autonomously fly long distances, remain aloft for extended periods of time, and carry large payloads brings a new capability to the science community. The unmanned vehicles are effective for measuring, monitoring and observing remote locations of Earth not feasible or practical with piloted aircraft, most other robotic or remotely operated aircraft, or space satellites. The use of UAS to facilitate communications to underserved regions around the world is also anticipated to be a strong growth area.

 

According to NSR: "The use of UAS for communication relay is well understood, and architectural studies have been conducted for integrating stratospheric UAS with LEO and GEO communication satellites for localized high quality service. Despite none of these studies leading to implementation, the announcements and investment by Internet companies such as Facebook and Google in High Altitude Long Endurance (HALE) UAS for data connectivity globally has generated renewed interest in this concept."

 

Clearly UAS are incredibly versatile machines that deliver benefits far beyond their use in national defense. As their civilian government and commercial use continues to expand, they will improve the lives of millions of people around the globe.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 11:55
Colloque " Soldat augmenté " - Juin 2015 (video)

 

source Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le pôle Action globale et forces terrestres du Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan a organisé, le lundi 8 juin 2015 à l’École Militaire à Paris, un colloque introductif intitulé «  Le soldat augmenté. L’amélioration des capacités humaines, perspective de la recherche scientifique et technique. » dans le cadre d’un nouveau programme de recherche « Le soldat augmenté ».

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 10:55
Allocations de thèses - DGRIS


27/07/2015 DGRIS - Ministère de la Défense

 

Suivant les préconisations contenues dans le dernier Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale en matière de soutien à la recherche stratégique, le ministère de la Défense met en place en 2015 un nouveau dispositif de financement d’allocations de thèses Relations Internationales et stratégie.

Ce dispositif vise à contribuer à régénérer le vivier de la recherche universitaire dans les domaines de la défense et de la sécurité.

A cette fin,  il finance des laboratoires universitaires pour leur permettre de recruter des doctorants, via des contrats doctoraux, pour une durée de trois ans et un salaire mensuel net de 1 550€.

.

Les allocations de thèses Relations Internationales et stratégie se déclinent en deux programmes :

     1. Programme « thématique »

Ce programme cible les thématiques prioritaires pour le ministère, tout en offrant un cadrage suffisamment souple pour laisser une liberté de proposition aux candidats et aux écoles doctorales. Ce programme pourra financer jusqu’à 6 allocations par an, pour une durée de 3 ans.

     2. Programme « innovation »

Ce programme vise à favoriser l’approche innovante, en sélectionnant des sujets libres, tant au niveau de la thématique d’études que de la démarche méthodologique ou de la dimension transdisciplinaire. Ce programme pourra financer jusqu’à 3 allocations par an, pour une durée de 3 ans.

.

Modalités pratiques

Les dossiers de candidature pour les programmes "thématique" et "innovation" sont téléchargeables ci-dessous, ainsi que sur le site de l’IRSEM.

Les dossiers doivent être remplis par le(s) directeur(s) de thèse et le candidat doctorant pour le 30 septembre 2015 au plus tard.

La sélection se déroulera en deux phases, au cours du mois d’octobre 2015 :

  1. Pré-sélection sur dossiers
  2. Sélection sur entretiens des candidats retenus

.

Dossiers de candidature

Programme "innovation"  
Dossier de candidature Pour en savoir plus : exemple de convention
   
Programme "thématique"  
Dossier de candidature Pour en savoir plus : exemple de convention
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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 18:55
Tout savoir sur l’orientation de l’effort de recherche pour la défense

 

09/07/2015 DGA

 

La DGA vient de publier le premier document de présentation de l’orientation de la S&T, couvrant la période 2014-2019. Pour tout savoir en quelques pages sur cette démarche dont l’enjeu est de contribuer à ce que notre nation dispose, avec le niveau d’autonomie requis, des technologies nécessaires pour permettre à nos forces armées d’accomplir leurs missions.

 

Le document de présentation de l’orientation de la S&T pour la période 2014-2019 constitue une synthèse de la stratégie générale et des axes d’effort en matière de recherche technologique approuvés par le ministre de la défense. Sa vocation est d’informer, de nourrir le dialogue entre partenaires autour d’intérêts communs, de favoriser la coordination et de susciter les initiatives. Il est, dans ce cadre, principalement destiné aux acteurs publics et privés susceptibles de contribuer à la satisfaction des besoins français dans le domaine. Acteurs tels que les organismes de recherche, les sociétés, les pays partenaires, … Il sera actualisé en cas d’évolution substantielle de l’orientation et, dans tous les cas, au plus tard à chaque nouvelle loi de programmation.

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

07/07/2015 Ltt Alexandra Lesur-Tambute - Armée de l'air

 

Lundi 29 juin 2015, le général Denis Mercier, chef d’État-major de l’armée de l’air (CEMAA) a officiellement dévoilé le concept Smart Base sur la base aérienne 105 d’Évreux. Cet événement a également été marqué par la présentation de quatre projets innovants, dont la création d’une pépinière numérique. Ces projets s’inscriront dans une phase d’expérimentation de Smart Base, menée localement.

 

Qu’est-ce que la Smart Base ?

 

S’inspirant du développement des Smart Cities pour son volet technologique, le concept Smart Base consiste, entre autres,  à ouvrir la base pour mieux exploiter le capital qu’elle renferme en recherchant, par le biais de l’innovation, à nouer des partenariats. « Penser la Smart Base, c’est imaginer comment les nouvelles technologies ou des approches innovantes permettront d’améliorer la capacité opérationnelle de nos bases aériennes et la qualité de vie de nos aviateurs », explique le général Joël Rode, inspecteur adjoint de l’armée de l’air. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de transformation des soutiens et des bases de défense (BDD) menée par le ministère de la Défense et pilotée par l’état-major des armées (EMA). A ce titre, il s’appuie sur les BDD pour mener l’expérimentation des projets portés par les directions et services du ministère qui concourent à l’atteinte de cet objectif et qui ont vocation à trouver application sur les bases aériennes.

 

Évreux : base laboratoire

 

Désignée pour devenir la première Smart Base et expérimenter ce concept, la base ébroïcienne offre de nombreux avantages. « Située à seulement une heure de Paris, la base d’Évreux offre un site exceptionnel, souligne le général Mercier. Cette plateforme est en pleine croissance et bénéficie d’un bassin local porteur ». Ainsi, la BA 105 démarre une phase d’expérimentation qui devrait déboucher sur un premier bilan d’activités en 2016. Quatre projets innovants ont d’ores et déjà été identifiés et seront testés sur le site.

 

Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

Plusieurs innovations déjà engagés

 

Fruit d’un partenariat entre la base aérienne 105 et la chambre du commerce et d’industrie (CCI) de l’Eure, le général Denis Mercier a inauguré une pépinière numérique. Colocalisées au groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSIC Aéro), plusieurs start-up dédiées aux nouvelles technologies et aux environnements connectés pourront bénéficier des savoir-faire, de l’expérience et des conseils des spécialistes de cette unité. En contrepartie, le GTSIC Aéro pourra s’appuyer sur la capacité d’innovation et de veille technologique de ces nouveaux locataires.

 

Soucieux de numériser l’administration et le soutien du personnel du ministère, le service du commissariat des armées (SCA), en liaison avec l’état-major des armées, la direction des systèmes d’information et d’autres acteurs de la défense lance un projet numérique ambitieux dont les premières briques seront testées à Evreux et permettront de mieux cerner le besoin.

 

Deux autres projets baptisés Aviactor et Auxylium seront également testés sur la base normande. L’application Aviactor, permettra au personnel de la base d’avoir accès, via un Smartphone, à un environnement interactif et de consulter un ensemble d’informations utiles à sa vie quotidienne sur le site. Prix de l’audace 2011, Auxylium assure l’interconnexion d’un groupe d’intervention en associant géolocalisation et transmission de données cryptées sur une plateforme de type Smartphone durci, pour améliorer la protection de la base.

 

« Le concept de la Smart base est en gestation, explique le général Rode. Centré sur l’aviateur et ses missions, le projet se construira pas à pas. Nous profitons de l’expertise de chacun des 2 500 aviateurs d’Évreux pour tester toutes les bonnes idées de ce projet ».  Ainsi, la BA 105 va être pionnière dans le domaine de l’innovation et va contribuer par le biais de  l’expérimentation Smart Base à inscrire encore davantage l’armée de l’air dans la marche du temps numérique et la modernité.

 

Retrouvez un article complet sur la base aérienne XXI et la Smart Base dans le numéro 683 du magazine Air Actualités de juillet/août 2015.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

 

09/07/2015 Noëmie Beillon  -DICOD

 

Du 7 au 9 juillet 2015, le SIMDEF est de retour pour une nouvelle édition consacrée à la recherche et l’innovation dans l’univers de la simulation de Défense. L’occasion pour les militaires, les ingénieurs de la Direction générale de l’armée (DGA) ainsi que le corps académique, de découvrir les nouveautés et les dernières études.

 

« Préparer les forces - préparer l’avenir ». Depuis une quinzaine années, la simulation au sein des armées se développe de façon spectaculaire. Elle tient un rôle essentiel dans l’apprentissage et l’entraînement des militaires qui peuvent appréhender le terrain et le matériel en amont des missions. Elle permet également de réaliser des économies humaines et matérielles.

 

Organisé par la société ADIS (Armée-Académie-DGA-Industrie pour la simulation), le séminaire SIMDEF 2015 est l’occasion de suivre la recherche et de découvrir les dernières innovations à travers de nombreuses interventions. Le ministère de la Défense s’est d’ores et déjà imposé  plusieurs objectifs en matière de simulation. À l’horizon 2030, les armées devront, entre autres, « disposer d’un système de simulation opérationnelle (…) capable d’appuyer efficacement les processus opérationnels du ministère de la Défense ». Les armées planchent déjà sur de nombreux projets, toujours dans l’optique d’optimiser les espaces d’entraînements des militaires ainsi que les équipements.

 

Il est ainsi  impossible de dissocier la recherche et le développement de la simulation de défense. Le personnel est dans la boucle grâce à « l’innovation participative », comme nous l’a expliqué Pierre Schanne, chef de la Mission innovation participative (MIP). Le principe est simple : l’expérience du terrain au profit de la simulation. Plusieurs projets ont déjà vu le jour, comme le simulateur pour s’entraîner au sauvetage sur les opérations, réalisé par le médecin chef Pierre Pasquier. Ou encore, le simulateur de génération électrique d’aéronefs du maître principal Étienne Gacher, de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air de Rochefort. 

 

Au sein même du séminaire, une sélection des dernières innovations en matière de simulation sont exposées. Parmi elles, « Vulcain 2015 », un système mis au point par l’armée de Terre qui réunit plusieurs simulateurs (le SWORD, le SITTAL, …) connectés en réseaux afin d’orchestrer un conflit de A à Z. Une belle palette d’innovations offerte durant ces trois jours de séminaires, qui démontre l’importance de la simulation au cœur de la défense pour une armée moderne.

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