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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 18:30
Royal Air Force aircraft have maintained intensive air operations against ISIL terrorists in Iraq.


17.11.2015 Minister of Defence
 

Latest update

 

Royal Air Force aircraft have maintained intensive air operations against ISIL terrorists in Iraq.

 

On Friday 13 November, Tornado GR4s from RAF Akrotiri, supported by a Voyager air tanker, provided close air support to Iraqi troops fighting in the area around Ramadi. Our aircraft conducted four successful attacks on a set of Da’ish terrorist positions, using a combination of Paveway IV guided bombs and Brimstone missiles. A second Tornado patrol continued to support the Iraqi forces during the night, and destroyed a terrorist armoured personnel carrier with a direct hits from a Brimstone missile. Meanwhile, further north an RAF Reaper assisted an Iraqi unit which reported that, following a firefight, a group of Da’ish terrorists had taken shelter in a derelict industrial site, hiding under an oil tank. Despite the close proximity of the Iraqi soldiers, the Reaper’s crew were able to direct a GBU-12 guided bomb onto the terrorist position and destroy it, without risk to the friendly forces.

As Kurdish troops continued on Sunday 15 November their successful offensive in northern Iraq, an RAF Reaper flew overwatch, destroying a terrorist vehicle with a Hellfire missile. The Reaper then crossed into Syrian airspace where it conducted routine intelligence collection against ISIL and provided surveillance support to the major French air strike on a large terrorist facility near Raqqa. On Monday 16 November, two successive Tornado patrols extended the support to the Kurdish offensive. The first flight used a Paveway bomb to destroy a mortar position which had opened fire on the Kurds. The following mission destroyed a heavy machine-gun near Mosul with a Paveway IV, then proceeded west towards Sinjar. There was heavy cloud, which may have encouraged the terrorists to assume that they were safe from air attack, but working very closely with the Kurdish forces, the GR4s were able to guide a Paveway onto a large group of over 30 Da’ish terrorists who were massing for a counter-attack; the Kurdish unit subsequently reported that the air strike had been highly effective. The Tornado patrol then destroyed another ISIL mortar position south-west of Sinjar.

 

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 12:30
photo EMA

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17/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le début de l’année 2015 et dans le cadre de l’opération Chammal, les militaires français participent à la formation des forces irakiennes, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad.

 

Le détachement français a pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des militaires de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Le Colonel Eric, chef du premier détachement de formation auprès de l’état-major de la 6° division d’infanterie, témoigne. Retour sur cette mission exigeante.

 

Mon colonel, quelle a été votre mission pendant les 4 mois de votre déploiement ?

Placée sous le commandement de la coalition, dans le cadre de l’opération Inherent Resolve, cette mission consiste à améliorer les capacités de commandement des forces irakiennes et de fournir un appui plus efficace dans les combats que la 6° division d’infanterie mène actuellement contre Daech. Il s’agissait bien d’améliorer les capacités existantes et non de bâtir une nouvelle armée ou même de la réformer.  La mission première est d’apporter un appui en termes de formation. Il ne s’agit pas d’accompagner les troupes irakiennes au combat.

 

Comment était organisé votre détachement ?

D’un volume d’une soixantaine de militaires français, mon détachement comprenait une vingtaine de conseillers d’état-major (majoritairement des officiers supérieurs) dans les domaines des opérations, du renseignement et de la logistique. Je disposais également de différents spécialistes (transmissions, Santé et combat d’infanterie). Chacun exerçant à la fois son rôle de conseil ou de formation auprès des Irakiens et assurant la sûreté de notre détachement.

 

De quelle manière avez-vous pu prodiguer vos conseils auprès des Irakiens ?

Le détachement français a procédé pas à pas, en tenant compte des contraintes liées au rythme opérationnel soutenu de nos homologues irakiens. Des unités de la 6° division d’infanterie sont quotidiennement engagées sur la ligne de front. Il importait donc de faire preuve  d’une grande adaptabilité afin de ne pas imposer des programmes rigides mais bien de faire évoluer les existants.

 

Quelles ont alors été vos actions ?

Le détachement français a conseillé le FSI sous la forme de « travaux aux techniques d'état-major » (suivi de situation tactique sur une carte, création d’une liste d’événements, amélioration des processus de planification dans l’urgence). Les militaires français ont également apporté une assistance dans le fonctionnement de la chaîne logistique depuis l’arrière jusqu’au front (suivi des commandes, gestion des stocks pour les munitions, pièces de rechange et piles). Ces rouages administratifs étaient soit manquants, soit simplement grippés. Enfin, nous avons réalisé des formations pratiques sur des terrains d’exercice.

 

Comment avez-vous pu programmer la formation de 10 000 soldats dont un bon nombre est engagé quotidiennement dans les combats contre Daech ?

L’effort a porté sur le sauvetage au combat et la lutte contre les engins explosifs (CIED).  Ces domaines sont prioritaires pour les irakiens, compte-tenu des combats actuels et des modes d’action de Daech. La formation complémentaire de tous les soldats était irréaliste compte tenu de leur grand nombre et de leur fort engagement opérationnel. Nous avons donc choisi de privilégier ce qui présentait le plus de valeur ajoutée : la formation de formateur. L’objectif était de former plus de personnes tout en préservant ceux qui jusqu’alors dispensaient l’instruction alors que leur présence dans les opérations de combat est indispensable. Je veux parler des infirmiers, des spécialistes du déminage, etc... Toutes les spécialités rares et difficiles à former au sein d’une armée.

 

Quel bilan peut-on tirer de votre mandat ?

Notre premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6° division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

photo EMAphoto EMA
photo EMA

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le groupe Etat islamique (EI) a probablement d'autres opérations semblables aux attaques de Paris en préparation, a estimé lundi à Washington le directeur de la CIA John Brennan.

 

Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique a en préparation, je ne considère certainement pas ces attaques comme un évènement isolé, a dit le chef de l'agence américaine du renseignement, devant un cercle de réflexion à Washington.

 

Le groupe EI ne se contente pas de limiter ses activités meurtrières en Irak et en Syrie, et à mettre en place des franchises locales au Moyen-Orient, en Asie du sud-est et en Afrique, mais a mis en place un programme d'opération extérieures qu'il applique maintenant avec des effets meurtriers, a déclaré M. Brennan.

 

Les services de sécurité et de renseignement en ce moment même travaillent d'arrache-pied pour voir ce qu'ils peuvent faire de plus pour le mettre au jour, a-t-il dit.

 

La France et l'Europe doivent se préparer à de nouveaux attentats, a affirmé lundi le Premier ministre français Manuel Valls, en indiquant que plus de 150 perquisitions avaient été menées sur le sol français dans les milieux islamistes depuis les attentats de Paris, qui ont fait 129 morts.

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé lundi que les attaques perpétrées vendredi à Paris auraient pu avoir lieu au Royaume-Uni, sept attentats ayant été évités au cours des six derniers mois dans le pays.

 

Cinq des kamikazes qui ont mené les attaques de Paris ont été identifiés. Dix de leurs proches sont en garde à vue et des opérations de police de grande ampleur sont menées en France et en Belgique.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 09:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

16.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré lundi vouloir que le Royaume-Uni mène des frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI ou EIIL) en Syrie. Il a cependant ajouté qu'il restait à convaincre les députés de soutenir ce genre d'action.

Le Royaume-Uni participe à des bombardements contre l'EI en Irak, mais le Premier ministre n'a pu obtenir du Parlement l'extension de ces actions à la Syrie.

"J'ai toujours dit que je pense qu'il est sensé que nous devrions (le faire) - l'EIIL ne reconnaît pas de frontière entre l'Irak et la Syrie et nous ne devrions pas non plus -, mais il faut que j'élabore mes arguments, que j'aille au Parlement, que je convainque plus de gens", a déclaré David Cameron sur une station de radio de la BBC.

"Nous n'organiserons pas ce vote avant de constater que le Parlement est susceptible d'approuver cette action, parce qu'échouer sur cela serait préjudiciable (...) pour notre pays et sa réputation dans le monde."

David Cameron a toutefois précisé qu'il agirait directement si les intérêts britanniques étaient en jeu. Il a rappelé que l'armée de l'air britannique avait frappé en Syrie en septembre dernier pour tuer deux Britanniques qui combattaient pour l'EI et préparaient des attentats sur le sol britannique.

 

Mouvements réduits

Une série de raids probablement menés par des avions français ont détruit dimanche soir un camp d'entraînement et des dépôts d'armes à Raqa, fief du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Il y a eu au moins 36 explosions dans la nuit à Raqa, certaines causées par des frappes aériennes, d'autres par des explosifs", a indiqué lundi à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

L'OSDH a par ailleurs annoncé lundi matin que l'EI aurait réduit ses mouvements à Rakka après ces frappes aériennes.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 14:00
Irak: les forces kurdes ont libéré Sinjar de l'EI

 

13 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Sinjar (Irak) - Les forces kurdes irakiennes ont repris vendredi Sinjar, une ville du nord de l'Irak tenue depuis plus d'un an par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.

 

Je suis ici pour vous annoncer la libération de Sinjar à la faveur d'une offensive éclair des forces kurdes lancée jeudi avec l'appui des frappes de la coalition internationale et des combattants de la minorité yazidie, a indiqué M. Barzani lors d'une conférence de presse près de la ville reconquise.

 

En prenant la ville, les peshmergas (combattants kurdes) ont réussi à couper l'autoroute 47, l'une des principales routes de communication et de réapprovisionnement des jihadistes entre l'Irak et la Syrie.

 

Sinjar a été libérée par le sang des peshmergas et fait désormais partie du Kurdistan, a ajouté M. Barzani dont les déclarations risquent de provoquer l'irritation du pouvoir central à Bagdad.

 

A la faveur de l'offensive fulgurante de l'EI en juin 2014 au nord de Bagdad qui avait vu la fuite des forces fédérales irakiennes, les forces kurdes avaient pris le contrôle de certaines zones disputées avec le pouvoir central.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:30
source Twitter

source Twitter

 

13.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Des forces kurdes ont pénétré vendredi dans la ville irakienne de Sinjar tenue par l'Etat islamique (EI), a indiqué le conseil de sécurité régional du Kurdistan irakien sur Twitter. Les djihadistes avaient pris le contrôle de cette localité en août 2014.

 

Les troupes kurdes sont intervenues en provenance de "toutes les directions" et ont entamé des opérations de sécurisation dans l'agglomération, ajoute le message sur le réseau social.

 

Un journaliste de Reuters a indiqué avoir vu plusieurs centaines de combattants peshmergas entrer dans la localité à partir du mont Sinjar, relief montagneux situé au nord. Des fusillades violentes résonnaient à l'intérieur de la ville.

 

Les forces kurdes ont lancé jeudi une offensive contre cette localité considérée comme stratégique pour l'EI car située sur l'axe qui relie son fief de Rakka en Syrie à la cité de Mossoul en Irak.

 

Depuis le début de l'offensive, les peshmergas ont repris plus de 150 km2 de terrain qui étaient sous le contrôle des djihadistes et ont réussi à isoler la localité à l'est et à l'ouest.

 

Les Kurdes ont notamment pris position sur l'autoroute 47, un axe de liaison essentiel entre Raqa et Mossoul par lequel l'Etat islamique fait transiter des armes, des hommes et différentes marchandises de contrebande pour financer ses activités.

 

Selon un responsable américain, les Etats-Unis estiment que deux à quatre jours seront nécessaires pour sécuriser la ville et une semaine supplémentaire pour achever les opérations de nettoyage. L'offensive implique environ 7500 hommes appartenant aux forces spéciales kurdes, à des unités peshmergas et à des milices yazidies.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:50
Coup de filet contre un réseau djihadiste européen

 

12.11.2015 Romandie.com (ats)

 

La police italienne a annoncé jeudi un coup de filet contre un réseau djihadiste présent dans plusieurs pays européens, dont la Suisse. Ce réseau prévoyait des opérations pour tenter d'obtenir la libération de son chef détenu en Norvège. Les mandats d'arrêt concernent 17 personnes, 16 Kurdes et un Kosovar. Six membres du réseau ont été arrêtés en Italie, quatre au Royaume-Uni, trois en Norvège, tandis que plusieurs sont partis se battre en Irak et en Syrie au côté de l'Etat islamique (EI). Deux mandats d'arrêt ont été adressés à la Suisse, dont un concernant une personne présumée morte au combat en Syrie, ont rapporté les agences de presse italiennes. Des perquisitions ont également eu lieu en Suisse. Les autorités fédérales ont reçu une demande d'entraide des autorités italiennes et ont mené, dans ce cadre, "diverses mesures coercitives" en Suisse alémanique, a indiqué le Ministère public de la Confédération (MPC) à l'ats. La police judiciaire fédérale et les polices cantonales ont été engagées.

 

Disciples du Mollah Krekar

Selon les enquêteurs, les membres de ce réseau sont des disciples de Najmuddin Ahmad Faraj, dit Mollah Krekar, un prédicateur fondamentaliste kurde irakien de 59 ans, établi en Norvège depuis 1991. "L'importance de cette opération est d'avoir démantelé une cellule intégrée qui comprenait, outre l'Italie, le Royaume Uni, la Norvège, la Finlande, la Suisse et l'Allemagne", a déclaré à la presse le commandant Giovanni Governale, un responsable du groupe des opérations spéciales (ROS) des carabiniers italiens. Le réseau se développait "sur internet à travers des procédures 'noires', des plateformes peu connues que nous avons réussi à pénétrer", a-t-il ajouté. Cette opération des forces de l'ordre avait permis d'"annuler une procédure de recrutement, d'envoi au combat à l'étranger".

 

Attentats-suicide planifiés

Selon le commandant Governale, le groupe "s'apprêtait à poursuivre l'envoi à l'étranger de nombreux autres djihadistes", comme "il s'apprêtait à exécuter des attentats, y compris des attentats-suicide, pour essayer de faire libérer leur chef". Le mollah Krekar est considéré en Norvège comme une menace pour la sécurité nationale. Il est sous le coup depuis 2003 d'un arrêté d'expulsion qui n'a toujours pas été exécuté en l'absence de garanties sur son sort en Irak où il risque la peine de mort. Il avait cofondé dans ce pays Ansar al-Islam, un groupe islamiste qu'il affirme ne plus diriger depuis 2002. Il figure, avec ce groupe, sur la liste des personnes et organisations terroristes des Etats-Unis et de l'ONU.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:30
Les Kurdes irakiens lancent une offensive pour reprendre Sinjar

 

12.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les forces kurdes irakiennes, soutenues par les frappes de la coalition internationale, ont avancé jeudi face au groupe Etat islamique (EI). Elles ont bloqué un axe stratégique vers la Syrie près de la ville de Sinjar qu'elles veulent reprendre aux djihadistes. Couper cette route qui permet à l'EI de faire circuler matériel et hommes entre l'Irak et la Syrie constituerait un coup majeur porté à l'EI. La reprise de Sinjar, où les djihadistes se sont livrés en août 2014 à de multiples exactions contre sa population yazidie, des Kurdophones, représenterait également une importante victoire sur le plan symbolique. "L'attaque a commencé à 08h00 et les combattants peshmergas ont avancé sur plusieurs axes pour libérer le centre du district de Sinjar", a déclaré le général kurde Ezzedine Saadoun à l'AFP. Ils "ont réussi à prendre position le long de la route 47 et commencé à avancer à Sinjar", a précisé la coalition menée par les Etats-Unis. Des colonnes de fumée se sont élevées au dessus de la ville et de ses environs après les bombardements des forces kurdes et des frappes aériennes de la coalition, selon un journaliste de l'AFP. La coalition a annoncé avoir mené mercredi 24 frappes dans le secteur de Sinjar et huit de l'autre côté de la frontière, dans la région d'al-Hol, où les Forces démocratiques syriennes, une alliance soutenue par Washington, combattent l'EI.

 

Des milliers de combattants

Jusqu'à 7'500 combattants kurdes doivent prendre part à l'opération destinée à reprendre Sinjar et à "établir une zone tampon pour protéger (la ville) et ses habitants", a indiqué le conseil de sécurité de la région autonome du Kurdistan. "Les avions de la coalition fourniront un soutien aérien étroit aux forces peshmergas dans cette opération". Un officier des renseignements militaires américains, le capitaine Chance McCraw, a estimé à Bagdad que les peshmergas allaient être opposés à 300 à 400 djihadistes et devraient faire face aux nombreux engins piégés placés dans la ville. Sinjar, située à une cinquantaine de km de la frontière syrienne et non loin du Kurdistan irakien, se trouve sur une route stratégique reliant Mossoul (nord), le fief de l'EI en Irak, et les territoires contrôlés par ce groupe en Syrie. L'EI s'est emparé depuis 2014 de larges pans de territoires au nord et à l'ouest de Bagdad, mettant en déroute les forces irakiennes qui, fortes de l'appui de la coalition, tentent aujourd'hui de reprendre le dessus.

 

"Génocide"

Lors de son offensive en août 2014 sur Sinjar, l'EI avait exécuté de nombreux hommes yazidis, une communauté qu'il considère comme hérétique, et enlevé des centaines de femmes, vendues comme épouses aux djihadistes ou réduites à l'état d'esclave sexuelle, selon Amnesty International. L'assaut avait été décrit par l'ONU comme "une tentative de génocide". Jeudi, le musée de l'Holocauste de Washington a aussi affirmé, dans un rapport basé des témoignages recueillis dans le nord de l'Irak, que cette communauté avait été victime d'un "génocide". "Ce génocide se poursuit", a commenté lors d'une conférence de presse Cameron Hudson, le directeur du centre Simon-Skjodt pour la prévention des génocides, qui a diligenté une mission de 15 jours dans la province de Ninive (nord) en septembre. Les Yazidis, une minorité religieuse qui vit principalement dans cette région de l'Irak, ne sont ni arabes ni musulmans et sont haïs par l'EI. Le musée de l'Holocauste à Washington, inauguré en 1993, a également documenté dans son rapport des cas de "nettoyage ethnique, crimes de guerre et crimes contre l'humanité" contre d'autres minorités de la province de Ninive: les chrétiens, les Turkmènes, les Shabaks, les Kaka'e et les Sabéens.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:30
Chammal : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par l’intensification des frappes aériennes de la coalition, notamment dans les régions de Sinjar au nord du pays et de Ramadi à l’ouest de Bagdad, où les unités irakiennes maintiennent leurs efforts pour reprendre le contrôle de la ville.

 

Cette semaine, les équipages de l’armée de l’air française ont réalisé 11 frappes en Irak et 3 frappes en Syrie. Au total, 285 frappes ont ainsi été réalisées depuis le début de l’opération le 19 septembre 2014.

En Syrie, les Mirage 2000 basés en Jordanie ont frappé à trois reprises des sites pétroliers, site de distribution et stations de pompage. Menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance, ces frappes ont pour objectif d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

À Bagdad, les opérations de relève du détachement français sont terminées. Désormais, la 3e  brigade légère blindée  assure aux côtés de 13e demi-brigade de Légion étrangère les missions de formation réalisées au profit des forces irakiennes.

Le 5 novembre 2015, le Président de la République a annoncé que le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle participerait à l’opération Chammal dans les prochaines semaines.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 14:30
President Barzani who personally commands Sinjar liberation is now among Peshmarge in the frontline. Photo Hemin Hawrami

President Barzani who personally commands Sinjar liberation is now among Peshmarge in the frontline. Photo Hemin Hawrami

 

12 Nov 2015 aljazeera.com

 

Peshmerga fighters, backed by US-led coalition jets, close in on three fronts in bid to cut off ISIL supply lines.

 

Kurdish Iraqi fighters, backed by US-led coalition warplanes, have launched a major offensive to retake the strategic town of Sinjar in northern Iraq from Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) fighters. A statement from the Kurdish Regional Security Council on Thursday said about 7,500 Peshmerga fighters were closing in on the mountain town from three fronts in an effort to cut off ISIL supply lines. Al Jazeera's Imran Khan, reporting from the city of Erbil, said US-led coalition warplanes bombed ISIL positions in the region on Wednesday evening, ahead of what Kurdish officials called "Operation Free Sinjar".

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:20
États-Unis. Les sociétés militaires privées boivent la tasse

 

10 Novembre 2015 par Philippe CHAPLEAU – Ouest-France

 

Le retrait d'Irak et d'Afghanistan a provoqué une baisse des commandes fédérales. DynCorp qui a perdu 2 de ses instructeurs, en Jordanie, n’en finit pas d’annoncer des pertes.

 

 « Guerre » non seulement rime avec « bonnes affaires » mais les termes sont synonymes. La formule est cynique mais indiscutable. Et quand, enfin, survient la paix, la crise dans le secteur de la défense et la dépression chez les équipementiers sont inévitables.

 

Fin de l'âge d'or

Aux États-Unis, entre 2002 et 2012, les dépenses du Département américain de la Défense (le DoD) ont augmenté de 45 %. Mais l’Âge d’or a brutalement pris fin et des entreprises aux revenus longtemps dopés par les guerres d’Irak et d’Afghanistan voient leur chiffre d’affaires décimé. Pour l’année fiscale 2013, les dépenses du DoD ont reculé de 15 % et la tendance baissière s’est accentuée sous l’effet du mur budgétaire. Dès 2013, 17 des 20 plus grands équipementiers militaires ont vu leur chiffre d’affaires décroître. Si Boeing a tiré son épingle du jeu, c’est grâce à ses activités commerciales civiles. Comme le résume Tom Captain, en charge du domaine Espace/Défense chez Deloitte : « Il y a trop d’entreprises pour trop peu de dollars. Il n’y a pas suffisamment de travail pour tout le monde ». D’où des faillites, des licenciements et des plans de restructuration en cascade qui affectent aussi les PME frappées de plein fouet par les coupes claires dans les commandes du Pentagone.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 16:30
Frappes en Syrie: Russes et Américains se parlent deux fois par jour

Le ministère russe de la Défense a confirmé mercredi 14 octobre 2015 qu’un chasseur Soukhoï Su-30 s’était approché dans le ciel de Syrie d’un appareil américain pour l’identifier visuellement.


11.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Les militaires russes et américains se parlent «deux fois par jour» pour échanger des informations sur leurs opérations aériennes respectives en Syrie, a expliqué mardi à Washington un général de l’US Air Force.

 

Le commandement américain en charge des opérations en Syrie «parle deux fois par jour» avec son homologue russe, a expliqué le général Herbert «Hawk» Carlisle, l’un des principaux responsables de l’US Air Force, lors d’une rencontre avec des journalistes. «Il y a une ligne directe» entre les deux commandements.

«Tout le monde est intéressé par la sécurité des vols. Personne ne veut de situation dangereuse ou de mauvaise interprétation», a-t-il indiqué.

Les Russes et les Américains ne vont toutefois pas jusqu’à partager leur plan quotidien d’opérations, a-t-il ajouté.

«C’est plutôt du temps réel», un suivi de ce qui est en train de se passer, des vols qui sont en cours, a-t-il expliqué.

Selon le général Carlisle, l’arrivée de six avions F-15 C vendredi sur la base aérienne d’Incirlik en Turquie va permettre d’améliorer encore le suivi de l’espace aérien syrien par les Américains.

Ces avions spécialisés dans le combat air-air ont un «radar fantastique» qui va pouvoir aider les avions de la coalition à «garder une distance suffisante» avec les avions russes et syriens, a-t-il précisé.

Le 20 octobre, trois semaines après le début des bombardements russes en Syrie, Moscou et Washington ont signé un protocole d’accord pour éviter les incidents aériens entre leurs avions respectifs.

Malgré les échanges d’informations quotidiens sur les vols en cours, Washington souligne qu’il n’y a pas de coopération avec la Russie.

«En l’état actuel des choses, nous ne voyons pas d’opportunité de nous coordonner ou de collaborer avec les Russes dans le combat contre l’EI, en particulier parce que la Russie semble surtout attachée à défendre le régime syrien», a rappelé mardi le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.

Les États-Unis et leurs alliés mènent des bombardements contre le groupe État islamique dans le pays depuis septembre 2014.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 15:30
CC-130J Hercules photo RCAF

CC-130J Hercules photo RCAF

 

10 novembre 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Au milieu d’une vague de suspicion où abondent les théories du complot qui semblent alimenter la vie politique irakienne, Bagdad a fait saisir, même si cela ne fut que temporaire, un avion militaire canadien transportant des armes pour les forces spéciales canadiennes au Kurdistan qui forment les combattants locaux en lutte contre l’EI.

 

Cette initiative des Irakiens ne devrait pas manquer d’indisposer le nouveau gouvernement libéral du Canada, qui a résolu de se retirer de la mission de bombardement pour se consacrer plutôt à la la formation plus militaire dans le pays et qui devra discuter sérieusement de cet incident avec les autorités irakiennes.

Les Irakiens ont retenu l’avion de transport Hercules des Forces canadiennes, transportant des fournitures au Kurdistan pendant quatre jours parce qu’il n’avait pas, disent-ils, obtenu l’autorisation préalable nécessaire.

Certains Irakiens craignent que les Kurdes, qui cherchent à élargir leur autonomie à la faveur des événements qui agitent l’Irak, utilisent le soutien et les armes qu’ils reçoivent de la Coalition pour gagner davantage d’indépendance.

D’autres responsables politiques et militaires irakiens, au lieu d’admettre les faiblesses et lacunes de leur gouvernement et de leurs forces de sécurité, vont même jusqu’à accuser les États-Unis et leurs alliés de secrètement armer le groupe État islamique afin de maintenir le pays dans le chaos.

Le ministère de la Défense nationale a pour sa part confirmé qu’il y avait des problèmes avec un avion des Forces canadiennes qui a atterri à Bagdad le 28 octobre.

« Alors qu’il volait à l’appui de l’Opération Impact, un CC-130 Hercules s’est vu refuser l’autorisation de se rendre à Erbil, [en territoire kurde contrôlé par le Gouvernement autonome du Kurdistan de Massoud barzani, ndlr]par les autorités à l’aéroport international de Bagdad, en raison d’un problème avec les documents de douane à l’égard de sa cargaison », a déclaré ministère le porte-parole de la Défense nationale, Evan Koronewski, cité dans le National Post.

De son côté, Hakem al-Zameli, chef de la Commission sécurité et défense du Parlement irakien, a déclaré aux médias locaux que deux avions avaient été saisis: un du Canada et un de la Suède. Il a dit que les équipages tentaient de transporter des armes dans la région du Kurdistan sans en informer le gouvernement irakien.

« Le comité d’inspection à l’aéroport international de Bagdad a trouvé un grand nombre de fusils munis de silencieux, ainsi que des armes légères et moyennes », a déclaré Zameli, qui dit avoir appelé le ministère des Affaires étrangères irakien pour protester contre l’incident et le prier d’avertir les membres de la coalition de ne pas procéder à de tels transferts à l’avenir.

Le chef de la Commission sécurité et défense du Parlement irakien parle de huit armes équipées de silencieux ont été découverts à bord de l’avion canadien et de 92 armes à feu, y compris des silencieux, sur l’avion suédois qui, quant à lui, a été renvoyé à la base turque d’où il était parti.

Pour des raisons de sécurité opérationnelle, il a bien sûr été impossible de savoir d’Ottawa quelle était la nature exact du chargement et son destinataire, mais il est relativement évident que le gouvernement canadien n’aurait aucun intérêt à armer les Kurdes secrètement à la barbe de Bagdad.

Quoiqu’il en soit, les Forces canadiennes et le ministère des Affaires étrangères ont discuté de la question avec les responsables irakiens. Et l’avion a finalement été autorisé à rentrer au Koweït quatre jours plus tard. « Aucun équipement ou partie de la cargaison n’ont été confisqués par les autorités irakiennes », a précisé le porte-parole de la Défense nationale à Ottawa.

Les Forces spéciales canadiennes opèrent à Erbil dans le nord de l’Irak. Les membres du Régiment d’opérations spéciales de Petawawa, ainsi que le JTF 2 sont présents sur le terrain.

Ce climat de suspicion et d’incompréhension pourrait évidemment compliquer le projet du gouvernement libéral d’élargir la mission de formation militaire en Irak. L’ironie dans tout ça est que nous sommes là à la demande des Irakiens et que, sans l’appui de pays comme le Canada et la valeur des combattants kurdes, le calife Ibrahim, chef du sanguinaire groupe armé État islamique qui s’est emparé sans coup férir de pans entiers de territoire irakiens, serait sans doute en train de siroter le thé à Bagdad.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:20
Le Briefing de 45eNord.ca avec Wali, parti combattre l'EI en Irak


10 nov. 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Deuxième émission avec Wali, parti combattre l'EI en Irak.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 8 novembre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé un site de distribution de pétrole contrôlé par Daech au Sud-Est de Deir ez-Zor en Syrie.

 

Engagée depuis la Jordanie, la mission aérienne était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un Mirage 2000 D et un Mirage 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition.

 

En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées. 

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:30
Chammal : Point de situation au 5 novembre 2015

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la situation au Levant a été marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, notamment au Nord du pays. Les actions offensives des Forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent avec l’appui de la coalition. L’objectif est d’empêcher toute nouvelle manœuvre des combattants terroristes, en exerçant une pression continue sur leurs lignes de défense et leurs approvisionnements.

 

Les FSI ont repris le contrôle de la ville de Bayji. Cette prise revêt trois intérêts : un aspect symbolique qui renforce moralement les FSI ; un aspect économique car elle prive Daech de ressources pétrolifères ; un aspect stratégique enfin car il s’agit d’un point clef du terrain qui permet de contrôler les axes vers Bagdad. Dans le même temps, les unités irakiennes poursuivent leur action en direction de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. Comme ce fut le cas à Baiji, cette action repose sur l’appui permanent de l’aviation de la coalition qui désorganise les éléments de Daech, les FSI pouvant ainsi concentrer leurs efforts pour reprendre les zones tenues.

Entre le 28 octobre et le 4 novembre 2015, la force Chammal a participé à 19 missions (soit 32 sorties) aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak et en Syrie, dont 8 missions ISR (10 sorties) et 11 patrouilles de reconnaissance armée (22 sorties). Les aéronefs de l’opération Chammal ont frappé 7 fois et neutralisé 23 objectifs.

Les militaires français participent toujours à la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad. Ils ont pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des soldats de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Il s’agit d’une mission de formation sans accompagnement des troupes irakiennes sur le terrain. Le premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6ème division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

En savoir + : lien vers dossier de référence

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:30
CF-18s attack Islamic State position in Iraq

An Air Weapons Systems Technician and a pilot inspect a CF-18 Hornet fighter jet before the next mission at Camp Patrice Vincent during Operation Impact on January 14, 2015. OP Impact / DND

 

November 2, 2015 by David Pugliese, Ottawa Citizen

 

The Canadian Forces announced that on October 30, two CF-18s used precision guided munitions to hit Islamic State positions. The airstrike was carried out in support of Iraqi security forces near Tal Afar.

 

Other recent raids include:

On 23 October, two CF-18s hit and Islamic State ammunition cache and fighting position northwest of Ramadi.

On 21 October, two CF-18 Hornets attacked an Islamic State fighting position west of Ramadi.

On 20 October, two CF-18 Hornets successfully bombed an Islamic State staging area northeast of Tal Afar.

 

Military spokesman Capt. Kirk Sullivan sent an email to my Citizen colleague Lee Berthiaume noting that the bombing mission “continues for the time being under the mandate approved by Parliament.” He added that the Canadian Armed Forces “stand ready to implement government direction when it comes.”

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Café-défense sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye"


La Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité vous invite au prochain café-défense (12 Novembre) sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye" avec le colonel Jean-Luc Theus, Chef du Centre d'exploitation du renseignement terrestre au Commandement des Forces Terrestres.

Cette rencontre sera l'occasion de faire un point de situation sur l'évolution de cette organisation depuis son apparition en 2006.

18h / Université Catholique de Lille / Amphithéâtre St Louis.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:30
L'aviation turque bombarde des bases des rebelles kurdes en Irak et en Turquie

 

03 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'aviation turque a pilonné lundi les bases des rebelles kurdes situées dans le nord de l'Irak et dans le sud-est de la Turquie, pour la première fois depuis le triomphe du parti du président Recep Tayyip Erdogan aux législatives, a annoncé mardi l'armée.

 

Les caches et les emplacements d'armes de l'organisation terroriste (le Parti des travailleurs du Kurdistan) (...) ont été anéantis lors d'une opération aérienne lundi, a déclaré l'état-major sur son site internet.

 

Ces frappes ont visé des cibles du PKK dans la province turque d'Hakkari (sud-est), située à la frontière de l'Irak, aussi bien que plusieurs bases du mouvement situés dans les montagnes de l'extrême nord du territoire irakien, selon la déclaration.

 

Ces bombardements sont intervenus au lendemain de la large victoire obtenue par le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) aux législatives, où il a regagné contre tous les pronostics la majorité absolue des sièges au Parlement perdue à peine cinq mois plus tôt.

 

Pendant toute la campagne, le Premier ministre sortant et chef de l'AKP Ahmet Davutoglu et le président Erdogan ont fait campagne sur une ligne très ferme contre le PKK.

 

Les combats meurtriers entre le PKK et les forces de sécurité turques ont repris fin juillet dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, faisant de nombreuses victimes. Ils ont fait voler en éclat le fragile processus de paix engagé à l'automne 2012 pour mettre un terme à ce conflit, qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Procurement: Iraq Prefers The More Expensive American Stuff

 

October 29, 2015: Strategy Page

 

Iraq is buying a lot more armored vehicles. While Russia offers cheaper prices and faster delivery the Iraqis prefer to buy American. Since mid-2014 Iraq has ordered 1,000 armored M1151A1 HMMWVs (hummers) from the United States. Even before ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) captured Mosul in June 2014 Iraq had ordered 200 M1151A1s at a cost of $505,000 each. This included a ring mounted 12.7mm (.50 caliber) machine-gun, maintenance equipment, training and warranties. The M1151 is a hummer built to handle the additional weight of armor protection. Thus one of the key changes in the M1151 is a stronger suspension and a larger engine (a 6.5 liter turbo-diesel). This allows the vehicle to easily handle an additional 680 kg (1,500 pounds) of armor. More importantly, the armor is easily installed, or taken off. This allows the hummers to operate more efficiently without the armor when the threat of attack is much reduced. The M1151 also has some armor underneath. This is not a lot of protection against mines and roadside bombs, but it is better than none. The M1151 is basically an armored car, with a crew of four and a payload of one ton (plus two tons that can be towed.) Top speed is 80 kilometers an hour and a max range (on one tank, on roads) of 480 kilometers. All the armored protection is good against 7.62mm machine-guns and rifles, bombs, landmines and nearby bursting shells of up to 155mm. The M1151 hummer also comes with Vehicle Emergency Escape (VEE) Windows. These are bulletproof windows with a latch system. It takes about five seconds to turn the latches and push the window forward. This enables troops to get out of vehicles that have rolled over, or gone into the water, and jammed the doors. If the vehicle catches fire, either from an accident or roadside bomb, the VEE has already proved to be a lifesaver since it was introduced in 2007. The M1151 was developed in 2005 based on experience in Iraq. The M1151A1 has become the preferred HMMWV model in areas where there is a lot of violence.

 

Iraq has also ordered 175 M1A1 tanks, 15 M88A2 tank recovery vehicles (that can tow disabled M1 tanks off the battlefield) and numerous accessories and support equipment and spare parts. When ISIL made its unexpected advance in 2014 the Iraqi Army had already equipped one of its armored divisions with M-1 tanks. In 2008 Iraq ordered 140 M1A1-SA tanks, along with over a hundred support vehicles (for maintenance and transportation, like 35 tank transporters). The request includes training and technical support, for a total contract cost of over $2 billion. The tanks were delivered by 2011. Since mid-2014 Iraq has lost about a third of their 140 M1s. Some were captured but most were abandoned when damaged or because they broke down and the Iraqis could not get them going again.

 

The M1A1-SA (Situational Awareness") is equipped with features that the U.S. Army developed in 2006. The M1A1-SA includes the latest thermal (FLIR, or heat sensing) sights, a special engine air filter system developed to deal the abundant sand and dust in Iraq, the telephone on the rear fender, which allows accompanying infantry to communicate with the crew, and numerous small improvements.

 

There are several items the Iraqi SA tanks will not get, that those used by American troops do have. These include no depleted uranium armor, no ERA (Explosive Reactive Armor) on the absence of some other features meant to protect against anti-tank missiles. Also missing is Blue Force Tracker (a U.S. satellite tracking system that shows the location of all American vehicles and aircraft in the vicinity.)

 

Iraq is not the first Arab country to operate the M1 tank. Egypt, Kuwait and Saudi Arabia already operate over 1,600 of them, and Egypt has built hundreds of them (mainly using components imported from the U.S., but with some locally made parts). All the other Arab users have at least some of the latest model (M1A2 SEP).  The Arab users of the M1 have been very happy with their American tanks. This satisfaction increased when they saw how the M-1 performed in Iraq. While most Arabs deplored U.S. operations there, Arab tank officers and M-1 crewmen were quietly pleased that their tanks appeared invulnerable, and able to assist the infantry in any kind of fight. Iraqi army officers have spoken to fellow Arab officers who have used the M-1, and were told this was the way to go.

 

Despite the removal of some features, the Iraqis are glad to have their M-1s. Since 2003 Iraqis have been very impressed by the U.S. military. Although the U.S. initially advised the Iraqis to expand upon their use of Russian equipment (which they had been using for over three decades) the Iraqis insisted on adopting U.S. gear and tactics. Thus Iraqi troops wear similar uniforms, and use many identical weapons and items of equipment. Iraqi soldiers, especially the younger ones, imitate American moves to the point that, in the field, U.S. troops sometimes have to look closely to determine if the G.I. down the street is American or Iraqi.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adoptée une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

 

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

 

En savoir + : lien vers dossier

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:50
Douze ans après l’invasion de l’Irak, Blair reconnaît une certaine responsabilité dans la montée de l’EI

source globalresearch.ca


25.10.2015 45e Nord.ca (AFP)
 

L’ancien premier ministre travailliste Tony Blair a réitéré dimanche des excuses partielles pour la guerre en Irak, tout en reconnaissant une certaine responsabilité dans la montée de l’organisation de l’État islamique (EI), dans une interview sur CNN.

 

«Je peux dire que je présente des excuses pour le fait que les informations données par les services secrets étaient fausses», a déclaré Tony Blair à CNN, selon le site internet de la chaîne de télévision américaine.

Mais «je trouve difficile de s’excuser d’avoir démis Saddam. Encore aujourd’hui en 2015, je trouve que c’est mieux qu’il ne soit plus là», a soutenu l’ex-premier ministre britannique.

«Je m’excuse aussi pour certaines erreurs dans la planification et nos erreurs dans notre compréhension de ce qui se passerait une fois le régime tombé», a-t-il ajouté, reconnaissant des «éléments de vérité» dans l’idée que l’invasion de l’Irak en 2003 est la principale cause de la montée de l’EI.

«Bien-sûr, il n’est pas possible que dire que ceux qui ont déposé Saddam en 2003 ne portent aucune responsabilité dans la situation en 2015», a-t-il reconnu, tout en soulignant également l’impact du Printemps arabe et le fait que l’EI a démarré depuis la Syrie et non l’Irak.

«Il a déjà dit tout ça», a réagi un porte-parole de l’ancien premier ministre. «Tony Blair a toujours présenté ses excuses pour les informations des services secrets et pour des erreurs dans la planification».

Ces déclarations interviennent alors que la commission Chilcot, qui enquête sur l’engagement controversé du Royaume-Uni dans cette guerre, doit annoncer d’ici début novembre un calendrier de publication.

Mise en place en 2009 par le premier ministre travailliste de l’époque Gordon Brown, elle n’a toujours pas rendu ses conclusions alors qu’elle était initialement censée les produire dans un délai d’un an.

Le Royaume-Uni s’est engagé dans l’invasion puis la guerre en Irak en 2003 sous le gouvernement travailliste de Tony Blair. Cette décision a été très impopulaire à l’époque et l’ex-premier ministre est accusé d’avoir trompé la population sur la présence jamais avérée d’armes de destruction massive en Irak.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par la poursuite des opérations visant à juguler Daech et restreindre les mouvements des combattants terroristes. Cette semaine, les FSI ont débuté la reprise de Bayji et de la raffinerie voisine – sites stratégiques tenus jusqu’ici par Daech.

 

Cette offensive est largement appuyée par les moyens de la coalition. Depuis plusieurs semaines, les opérations aériennes (ISR et reconnaissances armées) se concentrent sur la région de Bayji. Les frappes contre des objectifs précis ont affaibli les capacités de Daech. De plus, les soldats de l’ICTS formés par la coalition ont été engagés dans le combat. Les forces françaises participent à ce programme de formation, en particulier dans les domaines de l’instruction au combat en zones urbaines et la lutte contre les engins explosifs improvisés.

 

Du 15 au 21 octobre, la force Chammal a poursuivi ses opérations aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech. Au total, 24 missions ont été réalisées par les équipages français – dont 6 dédiées aux vols d’acquisition de renseignement. En Irak, les avions de l’armée de l’air ont frappé 11 objectifs tenus par Daech. A Bagdad et Erbil, les militaires français restent engagés dans la formation des forces irakiennes – en particulier l’état-major de la 6e division (DAA6 de Bagdad). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur expertise dans les domaines spécifiques de la conduite des opérations, l’emploi des appuis et la logistique opérationnelle.

 

En savoir plus

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'AIr

photo EMA / Armée de l'AIr

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire en Irak n’a pas connu d’évolution significative.Daech reste en position défensive dans les zones de Baiji et de Ramadi où se porte l’effort des forces de sécurité irakiennes.

 

Le début de la semaine a été marqué par le deuxième raid conduit par les forces françaises contre les positions de Daech en Syrie. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, 2 Rafale de l’armée de l’air ont frappé un centre d’entraînement de Daech à proximité de Raqqah.

 

La force Chammal a maintenu un rythme opérationnel soutenu avec 27 missions aériennes réalisées. Les équipages ont poursuivi les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak comme en Syrie, ainsi que les opérations de ravitaillement en vol. La force Chammal a frappé en Irak des objectifs convoités par Daech, dans les régions de Sindjar, Mossoul et Kirkouk. Au total, 12 frappes ont été effectuées cette semaine, permettant de détruire 20 objectifs.

Chammal : Point de situation au 15 octobre 2015
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:30
Chammal : Inauguration d’une salle de lutte contre le piégeage

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, lorsqu’ils se replient et abandonnent les positions aux Forces de sécurité irakiennes (FSI), les terroristes de Daech piègent les villages à l’aide d’Engins explosifs improvisés (IED) pour rendre difficile la progression des forces irakienne et retarder le retour à la vie normale pour les Irakiens.

 

Le 6 octobre 2015 dans la région de Bagdad, l’ambassadeur de France en Irak a inauguré un nouvel espace pédagogique comportant une salle de lutte contre le piégeage et un véhicule d’instruction réalisé par le Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) 13 au profit des forces de défense irakiennes. Cette action s’inscrit dans le cadre de la formation et du conseil fourni aux FSI par l’opération Chammal.

 

Les militaires du DIO 13 ont débuté une formation au profit de leurs homologues irakiens. Ce stage vise à acquérir les techniques de la lutte contre les engins explosifs improvisés (CIED). Pendant cette formation, tout est mis en œuvre par le détachement français pour réaliser une instruction correspondant aux risques et aux menaces rencontrées par leurs homologues sur le terrain dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech. À l’issue du stage, les 25 stagiaires irakiens seront engagés en opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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