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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:55
Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

 

01/12/2015 Sources : Armée de l'air

 

Lundi 30 novembre 2015, l’état-major de l’armée de l’air (EMAA) a prononcé la mise en service opérationnel du radar Ground Master (GM) 403 T (transportable) sur le site de l’élément air rattaché (EAR) de Nice. Il s’agit d’une première en France pour ce radar mobile de nouvelle génération. Le GM 406, autre radar de dernière génération, équipe également le site de Kourou depuis novembre 2014.

 

L’EAR de Nice accueille désormais le dernier né de la famille des radars transportables de défense aérienne à moyenne et basse altitudes. Développé par Thales Raytheon Systems, ce système mobile améliore significativement la couverture radar dans le sud-est de la France. «Le GM 403T assurera la surveillance de l’espace aérien d’une grande partie de la côte méditerranéenne. Radar de haute technologie, il est entièrement numérique et capable de positionner en trois dimensions les mobiles aériens, y compris ceux de faible surface équivalente radar (SER)», détaille le commandant Thierry, du bureau expertise organique – programmes de l’EMAA.

 

Le déploiement du radar GM 403T, en remplacement d’un système d’ancienne génération, s’inscrit dans le cadre du programme SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales). «Enjeu majeur pour l’armée de l’air, SCCOA permet d’améliorer et de renouveler les capacités de 60 types de systèmes. Dans le domaine de la détection, l’arrivée de cette nouvelle génération de radars Ground Master représente un saut capacitaire déterminant, que ce soit en termes de performances, de couverture radar à basse, moyenne et haute altitudes, de disponibilité ou de maintenance», explique le lieutenant-colonel Philippe, chef de la division «Espace et systèmes d’information opérationnels» à l’EMAA.

 

Le système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales (SCCOA)

 

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

 

Lancé le 25 janvier 1993, le SCCOA représente un maillon essentiel du dispositif opérationnel de l’armée de l’air et de la préparation au combat des forces. Du contrôle aérien à la défense sol-air, en passant par le commandement et la conduite (C2) des opérations aériennes et la surveillance spatiale, il est au cœur des missions de l’armée de l’air.

 

Les systèmes qui le composent sont installés sur des bases aériennes et des centres militaires fixes pour les missions menées 24h/24 sur le territoire national. Certains systèmes mobiles permettent de disposer des mêmes capacités sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Appelée 4.2, l’étape en cours du programme SCCOA prévoit notamment le remplacement des radars de basse et moyenne altitudes, la modernisation du système GRAVES (surveillance de l’espace), le renforcement de la capacité de commandement et de conduite, le renforcement de la sécurité informatique des systèmes et le déploiement de l’Air Control and Command System (ACCS) qui concrétisera la pleine intégration de la France dans les opérations aériennes de l’OTAN. « Le SCCOA est la pierre angulaire du volet «air» de la posture permanente de sûreté, au titre de laquelle l’armée de l’air assure la protection de nos concitoyens », souligne le lieutenant-colonel Philippe.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 17:55
Drone Patroller - photo RP Defense

Drone Patroller - photo RP Defense

 

20 novembre 2015 Usine Nouvelle (Reuters)

 

Safran et Thales devraient savoir à la fin de l'année laquelle de leurs solutions a été sélectionnées par l'armée française. Le Watchkeeper ou le Patroller de Sagem devrait donc équiper l'armée de terre française entre 2017 et 2019.

 

Les deux champions français de l'électronique de défense, Safran et Thales, sauront à la fin de l'année lequel de leurs drones tactiques sera choisi pour accompagner les interventions au sol de l'armée française, en particulier en Afrique où progresse Daech.

Pour le Patroller de Sagem (groupe Safran), cet appel d'offres à 500 millions d'euros pour fournir 28 drones tactiques, est celui de la dernière chance.

Confrontée à l'urgence opérationnelle, la France aurait bien voulu a priori se baser sur le traité franco-britannique de Lancaster House, signé il y a tout juste cinq ans et choisir sans plus attendre le drone Watchkeeper développé par Thales dans les deux pays.

Mais c'était sans compter sur la législation européenne sur les marchés publics de défense européenne qui requiert un appel d'offres.

"On ne savait pas justifier un achat de gré à gré d'un drone Watchkeeper alors qu'il y avait plusieurs offres européennes qui répondaient au besoin", a-t-on reconnu au ministère de la Défense, signalant que la décision attendue initialement courant novembre était désormais prévue fin 2015.

Le Watchkeeper ou le Patroller de Sagem devrait donc équiper l'armée de terre française entre 2017 et 2019, tandis qu'Airbus Group n'a pas présenté de dossier dans les délais.

 

Des "boules optroniques"

Le déploiement de l'armée française en Afrique, en particulier dans la bande sahélo-saharienne, où elle traque des groupes armés comme Boko Haram, rallié à Daech, rend crucial le remplacement des drones Sperwer de Sagem, vieillissants.

"En Afrique, les distances sont encore plus grandes et il faut donc des moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance encore plus performants", résume-t-on au ministère français de la Défense.

Mais le fait que Daech tende à se mêler à la population rend très utile les "boules optroniques" des drones comme celle du Patroller de Sagem, un équipement de détection sophistiqué qui permet de distinguer à plusieurs kilomètres si un individu porte une kalachnikov ou un simple panier à provisions.

"Cet équipement est très utile (...), en particulier en environnement urbain pour éviter tout dommage collatéral. Les combattants sont sur des pick-ups et les cibles sont éphémères", explique Hervé Bouaziz, responsable de la stratégie et du développement commercial chez Sagem.

Les drones tactiques, réservés aux interventions au sol, peuvent voler jusqu'à 15 heures d'affilée à 3.000 mètres d'altitude, après avoir décollé de quasiment n'importe où, voire être catapultés, et ne nécessitent que deux heures pour être activés.

Ils complètent les drones de surveillance MALE (Moyenne altitude longue endurance) qui peuvent rester en l'air entre 24h et 48h à 10.000 mètres. Ces drones sont de véritables petits avions, pesant jusqu'à 1,5 tonne, soit trois fois plus qu'un drone tactique, et nécessitant une piste préparée.

La maîtrise des technologies des drones tactiques de bout en bout est cruciale pour éviter de faire monter la facture.

"Le problème des drones est qu'ils génèrent d'autres besoins. Du coup, l'idée qu'ils sont plus économiques (..) est fausse", résume Alix Leboulanger, analyste chez Frost & Sullivan, faisant la comparaison avec un avion piloté.

Les équipes opérant le drone peuvent totaliser plusieurs dizaines de personnes et les pertes de drones tactiques, qui volent très bas, sont plus fréquentes que celles de drones MALE.

 

De l’autre côté de la colline

L'embuscade de la vallée d'Uzbin, en Afghanistan, qui avait coûté la vie à 10 soldats français en août 2008, est souvent citée comme l'élément déclencheur du besoin de renouvellement des drones tactiques.

"Si vous êtes dans une vallée, vous avez souvent besoin de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la colline. Le drone tactique vole relativement bas, au plus près du champ de bataille", souligne Massi Begous, spécialiste de l'aérospatiale et de la défense au sein du cabinet Roland Berger.

 

Watchkeeper - photo Thales Group

Watchkeeper - photo Thales Group

L'armée de terre britannique avait de son côté largement utilisé en Afghanistan le Watchkeeper de Thales.

"En Afghanistan, il n'y avait pas un convoi, pas une base de soldats britanniques qui n'étaient pas surveillés par des drones tactiques", rappelle Pierre Eric Pommelet, chargé des systèmes de mission de défense chez Thales.

Mais ce que la France veut éviter par dessus tout, c'est le fiasco des drones MALE qui a conduit, après des années d'atermoiements, à l'achat "sur étagère" de 12 drones américains Reaper que l'armée française ne peut pas faire ni décoller, ni atterrir, n'ayant la main que pendant la phase de vol.

Les drones tactiques représentent environ 38% de la flotte mondiale de drones, estime Frost & Sullivan. Au total, le marché du drone militaire, tous types confondus, pourrait rapporter 2,4 milliards de dollars d'ici 2020 contre 1,6 milliard actuellement.

Dans un marché du drone tactique largement dominé par les Etats-Unis et Israël, l'industrie européenne a du mal à proposer une technologie mature, exportable et accessible financièrement, soulignent des analystes.

"Le marché du drone tactique en général à l'export n'est pas totalement mature", reconnaît un industriel.

Il existe toutefois des prospects comme la Pologne, ou des pays du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est, pour des utilisations souvent plus civiles que militaires, comme la surveillance de la piraterie et de l'immigration illégale le long des côtes.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:55
MBDA et Thales : le missile Aster 30 sur une bonne trajectoire en France et en Turquie

Le ministère de la Défense a pris la décision de lancer le programme franco-italien d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (Nouvelle Technologie) (Crédits : DGA)

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Deux bonnes nouvelles pour le duo MBDA/Thales concernant l'Aster 30. La France va lancer le programme de modernisation du système de défense Aster 30 Block 1 NT et la Turquie discute avec la France pour se fournir un système de défense anti-aérienne.

 

C'est une très bonne nouvelle pour MBDA (missilier) et Thales (radariste), qui l'attendaient depuis... 2012. Lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI), qui s'est tenu mercredi, le ministère de la Défense a pris la décision, selon des sources concordantes, de lancer le programme franco-italien d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (Nouvelle Technologie). Soit une commande nationale de l'ordre de 400 millions d'euros à se partager à parts égales entre le missilier et l'électronicien dans le cadre du consortium Eurosam (50-50 entre MBDA et Thales).

En principe, l'Italie, qui attendait une décision française, devrait également passer de son côté une commande de l'ordre de 400 millions d'euros aux deux industriels. Le ministère de la Défense italien a inscrit dans son budget des crédits pour lancer ce programme. Car en France et en Italie, tout le monde a compris la nécessité de relancer le processus de coopération franco-italien dans le domaine de l'armement.

 

Un effort sur les prix

Les industriels auraient fait un effort sur les prix pour arracher un accord au ministère de la Défense, explique-t-on à La Tribune.. Ce programme prévoit un traitement des obsolescences des munitions combiné à une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre. En outre, les industriels adapteront le système global, qui devra être apte à tirer les missiles des deux générations.

Ce nouveau missile disposera d'un auto-directeur bénéficiant de la technologie devenue mature en bande Ka qui apportera un potentiel de croissance pour les performances contre les cibles balistiques jusqu'à plus de 1.500 km de portée, sans régression sur les performances contre cibles conventionnelles.

 

Une bonne nouvelle aussi de Turquie

MBDA et Thales ont eu également une bonne nouvelle de Turquie, qui a officiellement rompu la semaine dernière les négociations du programme T-Loramids avec le groupe chinois China Precision Machinery Import and Export Corp (CPMIEC) pour la fourniture d'un système de défense anti-aérienne (3,4 milliards de dollars). Ankara, qui fait partie de l'OTAN, était en négociations exclusives depuis 2013 avec CPMIEC. Ce qui avait provoqué un tollé, aux Etats-Unis notamment.

En Turquie, le consortium Eurosam, qui propose le système SAMP/T, discute actuellement avec Ankara, selon nos informations, sur une commande d'un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence) accompagné d'un transfert de technologies (3 à 4 milliards d'euros) dans le cadre d'un nouveau programme (MSAM). La Turquie veut lancer son propre programme de défense anti-aérienne.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Radar STAR NG photo Thales

Radar STAR NG photo Thales

 

12 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le 15 juin dernier, Thales lançait en grande pompe une nouvelle solution de radar pour le moins innovante et économique, offrant des capacités duales civiles et militaires et renforcée par l’introduction de technologies inédites sur une plateforme civile.

 

Le STAR NG est en effet basé sur un constat : en matière de contrôle aérien, il existe d’importantes similitudes, une communalité très forte entre les mondes civil et militaires. Dés lors, pourquoi imaginer des radars spécifiquement militaires lorsqu’on peut se baser sur des systèmes civils existant ? Parce que poser la question, c’est déjà y répondre, Thales a matérialisé cette réponse il y a trois ans en dotant l’aéroport de Kandahar, à vocation jusqu’alors essentiellement militaire, de systèmes radars civils, de surveillance et de C2 (Command & Control). À peine né, le concept STAR NG participait déjà activement à la réouverture de l’Afghanistan au trafic aérien civil.

 

C’était là toute la philosophie de Thales que de venir greffer des capacités militaires sur un système civil existant, à savoir le radar primaire en bande S STAR 2000 (déjà en utilisation sur plus de 120 sites différents de par le monde). Au-delà des cette dualité civil/militaire, STAR NG est également doté de nouvelles technologies conçues pour permettre aux contrôleurs aériens de répondre plus efficacement à la complexification de l’environnement aérien.

 

Bénéficiant des dernières technologies, ce radar permet désormais aux opérateurs civils et militaires de relever efficacement les nouveaux défis apparus dans le domaine de l’ATM. STAR NG permet par exemple d’atténuer les effets parasites provoqués par les fermes d’éoliennes. De quoi rendre le sourire à l’industrie de l’énergie verte, « plus de 50% des projets d’installation d’éoliennes étant bloqués pour des raisons de gestion de l’espace aérien, » précise Philippe Avezou, Militay ATM Business Development Manager pour Thales. Grâce aux nouvelles technologies créées par Thales, le STAR NG a été en mesure d’assurer un taux de détection de 89% lors de tests réalisés en extérieur au cœur d’une ferme d’éoliennes.

 

STAR NG permet également de remédier aux contraintes imposées par le développement de la 4G. Et ce ne sont que deux des nouvelles technologies proposées aux utilisateurs civils et militaires par Thales. De fait, le radar STAR NG permet maintenant de calculer l’altimétrie sans utiliser de radar secondaire. De même, Thales habilite désormais les opérateurs civils à détecter les cibles à déplacement rapide ou lent. En terme de capacité purement militaire, le STAR NG est pourvu d’une fonction d’antibrouillage. Le STAR NG est en effet équipé d’un système d’évasion de fréquence, lui permettant de balayer le spectre pour récupérer la fréquence la moins brouillée (ou « last jamming frequency »).  Enfin, détail non négligeable, Thales a grandement amélioré la protection des différents flux d’information.

 

En tant que radar d’approche terminale, le STAR NG est en mesure de détecter un vaste spectre d’objets aériens dans un rayon de 100 nautiques (donc plus de 180 km). L’ergonomie du système a également été repensée, le STAR NG étant 40% plus compact (4 racks au lieu des 7 nécessaires auparavant), et 20% plus économe en énergie.

 

Loin d’être anecdotique, l’exemple de l’aéroport de Kandahar n’est en fait que la partie immergée d’une success-story en devenir. Fort de cette première expérience, le STAR NG est devenu en octobre 2014 l’une des pierres angulaires du programme britannique « Marshall ». Appelé à transformer la gestion du trafic aérien en zone terminale dans tous les aérodromes militaires du Royaume-Uni, « Marshall » a été confié l’année passée à la co-entreprise AQUILA, unissant la société semi-publique NATS (National Air Traffic Services) et le leader mondial des systèmes de gestion du trafic aérien. Ce contrat, d’un montant total de 1.9 milliards d’euros et signé pour une durée de 22 ans, prévoit notamment une enveloppe de 507 millions d’euros destinée à l’acquisition de radars de surveillance avancés. Au travers du programme « Marshall », Thales est donc appelé à fournir 20 radars STAR NG au ministère de la Défense britannique d’ici 2017, après une phase de test prévue pour début 2016 sur le site d’essai de Rouen. ­­En tout, ce sont plus d’une centaine de sites, dont 60 aérodromes, qui profiteront du savoir-faire de Thales en matière d’ATM dans les années à venir.

 

Près de cinq mois après avoir dévoilé le STAR NG, l’optimisme prime chez Thales, alors que « de nombreux pays ont montré leur intérêt suite à l’exemple du ministère de la Défense britannique », se félicite Philippe Avezou.  Kandahar, Marshall, … autant de succès qui devraient en effet permettre à Thales d’imposer « son » STAR NG comme le successeur désigné du STAR 2000, et de se tourner résolument vers un autre projet majeur :  le programme OneSKY, avatar australien du programme « Marshall ».

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:20
Deployable Instrument Landing System (D-ILS) - photo Thales

Deployable Instrument Landing System (D-ILS) - photo Thales

 

FAIRFAX, Va., Nov. 12, 2015 /PRNewswire

 

General Dynamics Mission Systems' radios will provide the communications for the new U.S. Air Force Deployable Instrument Landing System (D-ILS). The system, built by Thales, will give pilots the precision guidance they need to land at locations where the existing air traffic control system is unavailable or where no infrastructure exists, including temporary airfields in austere, isolated locations. The D-ILS will use the General Dynamics CM-300/350 V2 air traffic control (ATC) radios along with the Fortress ES2440 High-capacity Mesh Point wireless backhaul radios.

"The General Dynamics Mission Systems radios offer an integrated solution with commercial off-the-shelf products, delivering significant cost savings in bringing this new Air Force capability into service," said Mike DiBiase, a vice president of General Dynamics Mission Systems.

The Thales D-ILS system will provide pilots with precise landing instructions during final approach in low-visibility or low-ceiling weather conditions. The system will also provide the Air Force with a highly deployable system for rapid set-up, activation and relocation during Air Force tactical and restoral-of-service operations.

The General Dynamics Mission Systems CM-300/350 V2 radios are the first VoIP UHF and VHF radios approved by the FAA for ground-to-air communications. The radios are being installed in airport control towers, FAA regional centers and training facilities nationwide.

General Dynamics Mission Systems' Fortress wireless technology is currently used in military operations where vehicles, deployed assets, sensor devices and soldiers are operating in large outdoor areas and allows these distributed assets to connect to the network without the considerations and constraints of traditional wired networks.

 

General Dynamics (NYSE: GD) combined the resources of Advanced Information Systems and C4 Systems as "General Dynamics Mission Systems" on January 1, 2015. For more information about General Dynamics Mission Systems, please visit gdmissionsystems.com and follow us on Twitter @GDMS.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
Aéronautique : Thales obtient un joli contrat en Bolivie

 

10/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe d'électronique a signé un contrat de 185 millions d'euros avec la Bolivie. Thales va fournir un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil.

 

Thales a gagné un joli contrat en Bolivie. Lors d'une cérémonie organisée lundi au palais de l'Elysée en présence du président bolivien Evo Morales et de François Hollande, Thales a signé avec le ministère bolivien de la Défense un contrat estimé à 185 millions d'euros, qui doit beaucoup à la ténacité de l'ancienne directrice des réseaux de vente et partenariats commerciaux chez Thales, Jane Mila, trop tôt disparue. Le contrat porte sur la fourniture à la Bolivie d'un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil accompagné d'un "transfert de compétences significatif", a expliqué Thales dans son communiqué.

Thales déploiera en Bolivie des radars civils et de défense aérienne ainsi que des systèmes d'automatisation afin de moderniser et de coordonner les opérations de défense aérienne et de gestion du trafic aérien (ATM) civile. Le groupe d'électronique fournira au total 13 radars sur 12 sites : quatre radars de défense aérienne, un radar primaire Star2000, deux radars d'approche TRAC et six radars secondaires RSM970. Ces radars, qui formeront la base de l'infrastructure de surveillance, seront associés à un tout nouveau centre de contrôle du trafic aérien. Mis en service en 2017, ce centre abritera le système TopSky-ATC et le système SkyView Air C4I qui fournira une image complète de l'espace aérien et permettra une évaluation commune de la situation pour les opérations de défense aérienne.

 

Thales, un acteur majeur des systèmes ATM

Thales coordonnera et gérera également tous les systèmes de communication de 12 sites équipés de radars et répartis sur l'ensemble du territoire bolivien. Spécialisé dans les systèmes ATM civils et militaires à grande échelle, Thales en est le premier fournisseur au monde. Le contrat avec la Bolivie est le troisième de cette ampleur depuis 2014. Le groupe a signé un contrat de 1,5 milliard de livres sterling dans le cadre du programme Marshall au Royaume-Uni, qui vise à moderniser la gestion des espaces aériens militaires. Dans le cadre du programme australien OneSKY Thales a également été sélectionné comme maître-d'oeuvre pour assurer la coordination des opérations civiles et militaires.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 16:55
L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)

L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)

 

04-11-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

EXCLUSIF 13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.

 

Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’Hexagone Balard, nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, est officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre à 15h par le président François Hollande. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux: 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.

Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes de scan des plaques d’immatriculation à l’entrée du site. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 13:55
Thales wins French Navy simulator support contract

 

November 4, 2015 by Thales Group

 

Thales has been chosen by the French Navy to provide through-life support (TLS) for almost all of its simulators. The six-year contract with the Navy’s fleet support department (SSF) calls for the support of 41 simulators at six naval facilities in France.

 

These simulators cover a broad spectrum of operations and all deployment contexts, from shipboard system maintenance to surface vessel crew training as well as firing simulators for the Mistral missile, 12.7 mm and 20 mm guns and other weapons.

They are used to train the crews of all French Navy surface vessels, including its multimission frigates, air defence frigates and the Charles de Gaulle aircraft carrier. The new TLS contract covers simulators delivered from the 1990s to today, including systems currently on order.

This latest award strengthens Thales’s leadership in training and simulation for naval customers. 

Key points

  • Thales to provide TLS for almost all French Navy simulators.

  • Six-year contract for 41 simulators.

  • Simulation systems for all operational deployment contexts. 

 

Note to editors
Thales supports naval forces around the world with a wide range of training products, services and solutions, with a particular focus on mission planning and training efficiency.

- Surface crew training
For surface vessels, Thales provides highly integrated systems for the training of crews, command personnel and sensor and weapon operators.
- Training systems for submarines
Thales is present in the submarine segment, with pre- and in-service training systems deployed around the world. Solutions include submarine control simulators and combat system trainers.
- Maritime patrol aircraft and anti-submarine warfare
Thales delivers training solutions for a range of maritime patrol aircraft and helicopters, including highly realistic simulation of sensors (sonar, radar, EO/IR, etc.) and weapon systems, in an environment reproducing the most severe sea states. Advanced tactical environments can be tailored to the specific requirements of naval forces and their operational contexts.
- e-Learning and computer-based training
Thales has developed computer-based training (CBT) solutions for a number of vessel types around the world. These solutions are available on mobile platforms and are used for initial and operational training as well as for training in shipboard system maintenance.

About Thales
Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation, Defence and Security markets. In 2014, the company generated revenues of €13 billion with 61,000 employees in 56 countries. With over 20,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design and deploy equipment, systems and services to meet the most complex security requirements. Its unique international footprint allows it to work closely with its customers all over the world.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:50
photo British Army

photo British Army

 

04.11.2015 par Aerobuzz.fr

 

Le ministère britannique de la défense confirme qu’un drone Watchkeeper s’est écrasé, à l’atterrissage, le 2 novembre 2015, lors d’un vol d’entrainement. L’accident s’est déroulé sur le terrain militaire de Boscombe Down (Grande-Bretagne) où sont basés 8 Watchkeeper.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:50
photo Richard Seymour Thales UK

photo Richard Seymour Thales UK

 

Nov 3, 2015 defence-blog.com

 

An unmanned UK Army spyplane has crashed landed at MOD Boscombe Down. The Ministry of Defence confirmed that the Watchkeeper drone — one of eight currently being tested from the base — suffered extensive damage last night. The £1.2billion fleet of drones is under testing and it is expected to come into operation in 2017. Nobody was injured in the incident and an investigation has been launched.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
photo WB Electronics S.A.

photo WB Electronics S.A.

 

October 28, 2015: Strategy Page

 

The British Army WH450 Watchkeeper UAV acquired weapons (Hellfire and smaller missiles) in 2015. Britain finally got Watchkeeper, its own locally made large UAV operational in late 2013 and since 2014 some have been seen in Afghanistan. This has been a long time coming because it was back in 2006 that the British began developing the Watchkeeper UAV and by 2010 got one airborne for the first time. The Watchkeeper 180 and the Watchkeeper 450 are both based on Israeli designs (the Hermes 180 and 450). The two Watchkeepers were supposed to be ready for service in 2010, but various problems delayed that until the end of 2013. The smaller 180 model was dropped and work continued on the Predator sized 450.

 

The Watchkeeper 450 is a 450 kg (992 pound) aircraft with a payload of 150 kg. It was always capable of carrying Hellfire missiles, as the Israeli Hermes 450 it is based upon is able to carry two Hellfire type missiles. Until 2015 Watchkeeper did not have a weapons capability but that changed as it became clear that armed UAVs were very useful battlefield weapons. The Watchkeeper is also designed to carry two extra fuel tanks under its wings as well as a radar in addition to the usual day/night vidcams. Each of these radar pods or fuel tanks weighs more than the 50 kg (110 pound) Hellfire missile.

 

The Watchkeeper 450 is 6.5 meters (20 feet) long and has an 11.3 meter (35 foot) wingspan. It can stay in the air for up to 20 hours per sortie and fly as high as 6,500 meters (20,000 feet). The Hermes 450 is the primary UAV for the Israeli armed forces, and twenty or more were in action each day during the 2006 war in Lebanon and even more during the 2008 and 2014 operations in Gaza. Thirty Watchkeeper 450s have already been delivered to the British Army, with a 24 more on order.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

 

27/10 Anne Bauer, Les Echos

 

Depuis l’annonce du programme Scorpion, Nexter , Thales et Renault Trucks Defense s’organisent pour livrer au plus vite.

 

Il y a près d’un an, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, donnait le coup d’envoi au programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre. Le but ? Remplacer des blindés de transport et de combat de 40 ans d’âge qui, malgré leur solidité, s’épuisent désormais à grande vitesse. Il s’agit surtout d’offrir aux groupements techniques interarmes, le plus petit groupement autonome de combat à terre, un système d’interconnexion digne du XXIe siècle. « Une entrée dans l’ère du numérique », s’enthousiasme Jean-Pascal Laporte, en charge du programme chez Thales. « Si ça marche en 2018, on sera bien en avance sur les Américains, qui tardent à mettre au point leur futur “combat systems” ».

Depuis le lancement de Scorpion, dont le coût est évalué à 8 milliards d’euros, peu de nouvelles ont filtré. « Nous sommes dans les temps et dans les budgets pour la sortie des prototypes en 2016, les tests en 2017 et les premières livraisons en 2018 des nouveaux blindés multirôles, les Griffon, et en 2020 des futurs blindés de reconnaissance et de combat, les Jaguar », assure Jean-François Pellarin, directeur des blindés multirôles chez Nexter. Après avoir dépensé 200 millions d’euros en frais d’études, le gouvernement a inscrit 950 millions pour aller au lancement de la production.

 

Problèmes de maintenance

A Satory, non loin du siège de Nexter, trois entreprises – Nexter, Thales, et Renault Truck Defense – se sont regroupées et mènent les dernières mises au point dans un bâtiment qui ne paie pas de mine. Ensemble, les ingénieurs des trois sociétés peaufinent un système global et structurant, quasi 100 % made in France. A l’instigation de la Direction générale de l’armement (DGA), les entreprises ont mis de côté leur rivalité pour mettre en commun leur savoir-faire et définir un nouveau système de combat collaboratif, où les militaires, qu’ils soient à pied, dans un blindé de transport ou de combat, connaissent en permanence les positions de leur groupement.

Un système qui oublie aussi les références à la guerre froide, même si le char Leclerc est maintenu et même rénové, pour s’adapter au combat de mouvement, y compris en milieu urbain. Un système qui prend aussi en compte dès son lancement deux dimensions essentielles des armées : la maintenance du matériel et la formation des soldats.

Alors que la moitié quasiment des blindés français sont hors service, le plus souvent pour des problèmes de maintenance, et que le coût d’entretien d’un blindé représente plusieurs fois son prix d’acquisition, la DGA a inscrit dans son contrat avec le trio d’industriels un objectif de disponibilité au kilomètre parcouru. Si le véhicule tourne moins que prévu, Nexter, Thales, et Renault subiront des pénalités. A l’inverse, ils auront des bonus. « Ce système, qui couvrira une quinzaine d’années, est une grande innovation contractuelle », souligne Jean-François Pellarin, même si les montants des bonus et malus sont encore âprement négociés avec la DGA.

Cette dernière a aussi exigé de faciliter la formation des soldats. Alors que les armées ont un très grand turnover, avec des besoins de formation de 100 jours par homme et par an en moyenne, il est demandé d’utiliser au maximum la simulation embarquée, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle pour entraîner les militaires dans des cabines embarquées plutôt que lors de coûteuses manœuvres sur le terrain. De 2018 à 2033, le groupement d’entreprises devra livrer 1.668 Griffon et 248 Jaguar. Chacun ayant défini ses points forts (Nexter sur les systèmes d’armes et les véhicules, Renault Trucks Defense sur les moteurs et les roues, Thales sur l’électronique), les trois entreprises sont engagées dans une course de vitesse, car plus vite les prototypes seront là, plus grandes seront les chances d’exporter. Une nécessité pour Nexter, dont le carnet de commandes connaît un passage à vide.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:35
Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol, à Séoul – LaTribune.fr

 

Les industriels français ne partent pas favoris en Corée du Sud face à leurs rivaux américains et à l'émergence d'une industrie de l'armement sud-coréenne. Ils sont condamnés à faire des coups à l'image d'Airbus Helicopters.


Quand début novembre François Hollande atterrira le 3 novembre à Séoul pour l'année de la Corée en France, il ne sera pas trop embarrassé par les dossiers défense portés par les industriels de l'armement tricolores au pays du matin calme. Car la Corée du Sud reste encore très influencée par les Etats-Unis, notamment en matière de politique de défense. Et d'ailleurs Dassault Aviation en a payé le prix cher en 2002, Séoul rajoutant in extremis un critère politique pour faire triompher le F-15 face au Rafale, pourtant en tête à l'issue des évaluations techniques, financières et des offsets (compensations) réalisées par l'armée de l'air sud-coréenne.

Au salon aéronautique et de défense de Séoul (ADEX), qui a fermé ses portes dimanche, les Américains ont évidemment débarqué en force, emmenant même dans leur valise deux F-22 Raptor de Lockheed Martin, que les visiteurs ne pouvaient approcher à moins de 20 mètres. A moins de défier des Marines qui prenaient très à coeur leur job de cerbères... Ces fameux F-22 surprotégés ont pourtant été gênés lors de leurs démonstrations en vol par un voile de brume persistant en raison de la pollution, qui a enveloppé Séoul la semaine dernière. Bref, les industriels et l'armée américaine, qui ont exposé et/ou font voler tout ce que compte l'US Air Force dans ses rangs, ont fait tout ce qu'il fallait pour rappeler à leurs rivaux leur position hégémonique en Corée du Sud.

 

La montée en puissance de l'industrie coréenne

Vaincre la concurrence américaine n'assure plus un succès de fait. Car la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne est aujourd'hui une réalité à laquelle va être de plus en plus confrontés les industriels occidentaux. Séoul a d'ailleurs déjà vendu son avion d'entrainement et de combat léger T-50 à quatre pays (Indonésie, Irak, Philippines et enfin Thaïlande). Le dernier rapport du cabinet d'experts IHS Janes, basé à Londres, présente également la Corée du Sud, qui a exporté pour 740 millions de dollars d'équipements en 2014, comme "l'étoile montante" des vendeurs d'armes en Asie.

Et ce n'est pas fini. Les Sud-Coréens veulent exporter les hélicoptères réalisés en partenariat avec Airbus Helicopters. C'est ce dernier qui a négocié des accords pour le Surion et est en train de le faire pour le programme LCH (Light Civil Helicopter) et LAH (Light Armed Helicopter). Si le Surion n'a pas jusqu'ici rencontré de succès à l'export, cela ne semble être qu'une question de temps... même s'il est étonnant que l'armée de l'air n'a pas profité d'ADEX pour le présenter aux délégations présentes.

En revanche, c'est déjà le cas pour MBDA qui se retrouve de plus en plus en compétition face à des missiles sud-coréens. En Colombie, Séoul a vendu dans le cadre d'un accord de gouvernement à gouvernement (G to G) des missiles antinavires dérivés du programme américain Harpoon de Boeing et embarqués sur des navires d'occasion sud-coréens. En revanche, la proposition sud-coréenne a été rapidement éliminée en Inde dans le cadre de l'appel d'offres sur des missiles antiaériens de courte portée Shorad (Short Range Air Defense).

 

Les Français condamnés à des coups d'éclat ?

Que peuvent donc espérer les industriels français dans un environnement aussi verrouillé par les Américains et face à la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne? Elle peut jouer sur quelques-uns de leurs points forts. L'un des rares groupes à pouvoir contester les groupes américains, c'est Airbus Group avec Thales, qui a développé depuis plusieurs décennies un partenariat avec Samsung, racheté en avril dernier par Hanwha. En tout cas, le géant européen a réussi à devenir un fournisseur crédible auprès du ministère de la Défense sud-coréen, qui a récemment choisi les avions ravitailleurs A330 MRTT d'Airbus Defence and Space (quatre appareils) face à ceux de Boeing.

Surtout, Airbus Helicopters a réalisé par deux fois (2005 et 2015) "le casse du siècle" au nez et à la barbe des Américains en s'imposant comme le partenaire industriel de KAI (Korean Aerospace Industries) pour développer deux programmes majeurs pour l'armée sud-coréenne (l'hélicoptère de transport Surion, puis les versions civiles et militaires du LCH/LAH). François Hollande pourrait d'ailleurs visiter l'usine ultramoderne de KAI à Sacheon que les dirigeants d'Airbus Helicopters envient.

Enfin le constructeur de Marignane entraine derrière lui toute une série de fournisseurs, très intéressés de participer à ce programme en cours de développement, comme Turbomeca (groupe Safran), prêt à motoriser le LAH ainsi que le LCH avec la turbine Arriel, la PME Rafaut, présente à Adex et qui propose des pylônes pour accrocher les missiles du LAH, ou encore Nexter (canon de 20 mm). D'ailleurs, les industriels comptent sur un coup de pouce avec la visite de François Hollande en Corée du Sud. Notamment Turbomeca qui pourrait signer des accords à cette occasion.

 

Des opportunités dans l'espace et les missiles

Airbus Defence and Space (DS) nourrit de grandes ambitions dans l'espace. Il lorgne un projet de satellite radar (SAR) et surtout il pourrait proposer avec Thales un système de détection de départ de missiles balistiques à partir du programme spatial Spirale, un démonstrateur développé pour le compte du ministère de la Défense français. Les Sud-Coréens paraissent intéressés d'autant que les Américains semblent être hors de prix. Mais ils voudraient étendre le périmètre opérationnel de ce système à l'ensemble de la région alors que les Français ne proposent qu'une détection axée sur son voisin turbulent, la Corée du Nord.

Par ailleurs, Airbus DS attend le résultat d'une compétition dans les prochaines semaines portant sur un drone à voilure tournante positionné sur une frégate. Le groupe propose au ministère de la Défense sud-Coréen, qui a besoin de trois systèmes pour un montant d'une quinzaine de millions d'euros, le programme Tanan. Enfin, Séoul a exprimé une « marque d'intérêt » pour l'avion de transport A400M mais ce projet n'est pas encore inscrit dans les plans budgétaires du ministère de la Défense. A suivre ...

Pour sa part, le missilier MBDA, qui a vendu il y a une vingtaine d'année des Mistral, a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul. En revanche, MBDA, qui souhaitait proposer son nouveau programme de missile antichar (Missile moyenne portée ou MMP) pour le mettre à bord du LAH, a dû baisser pavillon devant la volonté des Sud-Coréens de développer un programme national.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:50
Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

 

16/10/2015 DGA

 

Dans le cadre de sa conférence multinationale annuelle sur la défense antimissile balistique, l’Agence américaine pour la défense antimissile (Missile Defense Agency), sur proposition du comité de programme international, a décerné le 6 octobre 2015 le « Technology Pioneer Award » aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMP/T.

 

Ce prix récompense le succès du tir effectué le 6 mars 2013 par un missile Aster 30 Block 1 contre une cible représentative d’un missile balistique tactique de type SCUD, en interconnexion avec la chaîne de commandement de l’OTAN.

 

Ce tir avait pour objectif de montrer que la capacité de défense antimissile balistique du SAMP/T et son interopérabilité avec l’OTAN via l’utilisation de la liaison 16 lui permettent de s’intégrer dans une opération interarmées et interalliés.

 

Le tir a été réalisé au centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse, conjointement par le quatrième régiment d’artillerie de Mantoue (Italie) et le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Il a mobilisé des moyens importants de plusieurs centres de la DGA et de l’OTAN, ainsi qu’une frégate Aegis américaine.

 

Les principaux atouts du SAMP/T sont notamment la défense de zone sur 360° ainsi que sa capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes conventionnelles et balistiques de courte portée. Développé et produit par Thales et MBDA à travers le consortium Eurosam, en coopération entre la France et l’Italie, le système SAMP/T est en service dans ces deux pays qui l’apportent comme contribution au programme OTAN de défense antimissile balistique.

06.10.2015 Le  Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

06.10.2015 Le Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:50
Vision d'artiste du concept de "Snail Charge Rocket Motor" développé par Roxeldg

Vision d'artiste du concept de "Snail Charge Rocket Motor" développé par Roxeldg

 

22 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Bonne nouvelle pour les nombreuses entreprises françaises impliquées dans la technologie des missiles : le 1er octobre dernier, les gouvernements britannique et français se sont mis d’accord pour prolonger le financement du « Materials & Components for Missiles Innovation & Technology Partnership » (MCM-ITP) jusqu’en 2018. Officialisé par l’entremise de la DGA et de son pendant britannique, le Defence Science and Technology Laboratory, ces fonds supplémentaires permettront de progresser dans la réalisation de 21 projets existant et de permettre à de nouveaux partenaires de soumettre leurs projets pour cette nouvelle étape, dont le démarrage est prévu pour septembre 2016.

 

« Nous sommes heureux de constater la prolongation de l’engagement des gouvernements français et britannique pour les deux prochaines années. L’appel pour de nouveaux projets est maintenant disponible sur le site web du MCM-ITP et sera clôturé le 30 novembre 2015. Cela offre la possibilité aux industries et institutions franco-britanniques d’accéder à ce financement, tous les projets approuvés démarreront en septembre 2016, » a déclaré le directeur du programme MCM-ITP, en marge d’une conférence ayant réuni, ces 21 et 22 octobre, l’ensemble des acteurs impliqués.

Lancé en 2007, ce partenariat stratégique vise à consolider les capacités du complexe industriel franco-britannique en matière d’armement, à renforcer la base technologique et à favoriser une meilleure compréhension des futurs besoins communs. Dans ce but, le MCM-ITP gère un portfolio d’une centaine de technologies de pointe actuellement développées en laboratoire.

 

Le programme MCM-ITP est financé à parts égales par les différents gouvernements et industriels concernés et rassemble un panel élargi de projets concernant des technologies exploratoires pour la production de futurs missiles. Doté d’un budget annuel de 12,5 millions d’euros, dont 30% sont destinés au petites et moyennes entreprises et aux universités, le MCM est depuis sa création devenu la pierre angulaire de l’ensemble des futurs programmes collaboratifs de recherche et de démonstration technologique pour les systèmes de missiles franco-britanniques.

 

Ce programme phare couvre tous les domaines relevant du développement de missiles (senseurs infrarouges et radars, systèmes de propulsion, ogives, systèmes de sécurité, électronique, … pour ne citer que les composantes principales). Bien que la direction de chacun de ces domaines de recherche soie confiée à MBDA ou l’un de ses partenaires (Nexter, QinetiQ, Roxel, Safran Microturbo, Selex ES et Thales), le MCM fait la part belle aux PME et universités, avec 76 partenaires de ce type sur les 121 impliqués dans ce programme.

 

Parmi ces nombreux partenaires, l’on retrouve logiquement l’un des spécialistes des systèmes de propulsion : Roxel Group. Les systèmes de propulsions actuelles répondent à deux contraintes techniques induites par le champ de bataille moderne: une accélération brève et intense du missile à partir de la plateforme de lancement (phase de propulsion), suivie d’une phase destinée à maintenir la vitesse sur la distance le séparant de sa cible. Les moteurs de missile actuels utilisent des caractéristiques géométriques particulières afin de commander chacune des deux phases de combustion. Cependant, cela entraîne des contraintes en matière de ratio longueur/diamètre du missile et réduit donc considérablement la flexibilité du missilier lorsqu’il doit envisager l’intégration du système sur sa plate-forme de lancement. Pour atténuer, voire contourner cette contrainte, Roxel étudie actuellement, dans le cadre du MCM-ITP, un concept inédit, le principe de « snail charge rocket motor ». L’idée est de créer un moteur ayant la capacité de retenir la fonction de lancement/maintien afin de maximiser la portée, tout en offrant plus de flexibilité en matière de ratio longueur/diamètre pour le moteur. La solution technique proposée par Roxel passerait par l’utilisation d’un combustible « escargot » capable de, littéralement, se replier à l’intérieur du propulseur. Cela permettrait de fournir une fenêtre de conception élargie aux missiliers afin de maximiser la portée d’engagement et les dimensions du missile en vue de son intégration sur plate-forme.

 

Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres du savoir-faire déployé dans le cadre du MCM-ITP.

 

Rendez-vous est donc pris, les 11-12 octobre 2017 à Lille, pour la prochaine conférence de présentation des résultats de ce partenariat majeur.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 12:50
Thales’s Watchkeeper achieves another first in aviation history

 

October 15, 2015 Thales Group

 

Thales announced that for the first time, Watchkeeper Unmanned Aircraft System (UAS) was successfully flown alongside manned aircraft in controlled civil airspace. Watchkeeper, the only certified platform of its class able to undertake such a flight, was central to the success of the trial.

 

Key points

  • First flight for an UAS in non-segregated air space, alongside commercial aircraft.

  • Watchkeeper is the only airworthy UAS of its class certified to fly in both civilian airspace and restricted military airspace.

  • The Project CLAIRE flight demonstration is a collaborative effort under Europe’s SESAR UAS demonstration programme.

 

The flight took place on Wednesday 30 September and saw Watchkeeper fly from West Wales Airport into civil controlled airspace for an hour, where it was successfully managed by NATS, the UK air navigation services provider, for the first time.

The flight forms part of Project CLAIRE, a collaboration between Thales, NATS, the Dutch National Aerospace Laboratory NLR, the UK Ministry of Defence (MOD) and the UK Civil Aviation Authority (CAA) and was joint funded by the SESAR Joint Undertaking.

This new breakthrough is once more an innovative step for Watchkeeper, the largest single European UAS programme, having already been the first UAS of its type to be awarded a Release to Service (RTS) or equivalent in Europe.

Its type assurance and certification allows Watchkeeper to fly in non-segregated airspace, a certification pedigree that is transferable to regulatory authorities within other NATO member countries and the European Aviation Safety Agency. 

Using Watchkeeper, this aviation first will help develop the necessary operational and regulatory conditions to support a growing need for unmanned aircraft system to be used in commercial, search and rescue, homeland security tasks, critical infrastructure and border protection.

Air Commodore Pete Grinsted, Head of Unmanned Air Systems Team at the MOD’s Defence, Equipment and Support organisation, said: “This is a landmark achievement for UK aviation history and the Watchkeeper programme, and was only possible thanks to a collaborative approach involving Thales, CAA, NATS and the MOD. 

“The successful flight is the result of months of systematic planning to ensure Watchkeeper was safely controlled by UK Air Traffic Control agencies at all times. This is also an exciting step on the path to safely integrating military and civilian unmanned air systems into civilian airspace over the coming years.”

This flight together with the successful delivery of Watchkeeper into service demonstrates how Watchkeeper X, our tactical product, based on the British Watchkeeper programme, provides a strong solution to  meet the requirements of both France’s UAS programme and Poland’s Gryf Tactical UAS programme. 

 

“Thales is providing the first and only, completely Unmanned Aircraft System that is certified to fly through non-segregated airspace. Thales is proud to be involved in the Project CLAIRE flight demonstration and the challenge of safely integrating Unmanned Aircraft Systems into controlled civilian airspace. Watchkeeper is a uniquely capable system, which is leading the way in the evolution and regulation of Unmanned Aircraft Systems."

Pierre Eric Pommellet, Thales Executive Vice-President, Defence Mission Systems

 

Notes to editors
SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research) was set up to modernise and harmonise ATM systems through the definition, development and deployment of innovative technological and operational solutions. Established in 2007, the SESAR Joint Undertaking (SJU) is a public-private partnership which pools the knowledge and resources of the entire ATM community in order to define, research, develop and validate SESAR Solutions. Founded by the European Union and Eurocontrol, the SJU currently has 15 members who together with their partners and affiliate associations represent over 80 companies working in Europe and beyond. The SJU also works closely with staff associations, regulators, airport operators, and the scientific community. In 2014, the SESAR Deployment Manager (SDM), comprised of air navigation service providers, airlines and the SESAR-related Deployment Airport Operators Group (SDAG), coordinates the implementation of the EU’s Pilot Common Project, the first set of SESAR Solutions to be deployed in a synchronised and timely manner across Europe.

Project CLAIRE is one of several demonstrations co-funded by the SESAR Joint Undertaking aimed at safely integrating UAS into the European ATM system. www.sesarju.eu; www.sesardeploymentmanager.eu

About Thales
Thales is a global technology leader for the Aerospace, Transport, Defence and Security markets. With 61,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €13 billion in 2014. With over 20,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design and deploy equipment, systems and services to meet the most complex security requirements. Its unique international footprint allows it to work closely with its customers all over the world.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 11:55
Nostradamus peut surveiller les mouvements aériens à plus de 3000 km de distance

 

06.10.2015 par ONERA

 

Des radars pour détecter au-delà de l’horizon

Le Nostradamus de l’ONERA voit loin. Ce démonstrateur radar est en effet capable de visualiser depuis le centre de la France tout l’espace aérien au-dessus de la Méditerranée. Peu de pays explorent la voie OTH – Over The Horizon, parmi lesquels l’Australie, les États-Unis et la Russie.

Nostradamus utilise de puissantes antennes grandes ondes pour émettre des trains d’ondes qui se réfléchissent sur l’ionosphère (haute couche atmosphérique où circulent des particules chargées) pour scruter les zones visées.

Les signaux de retour sont reçus par les antennes de la plateforme Nostradamus située près de Dreux, et traités en temps réel. Une amélioration de performances est d’ores et déjà en cours de réalisation.

 

Les ROS - radars à onde de surface, ont un usage maritime

Ces radars émettent des ondes qui ont la propriété de se propager à la surface de la mer, bien au-delà de l’horizon. La technologie ROS, transférée à Thales, permet de surveiller les zones économiques exclusives (ZEE, jusqu’à 370 km des côtes). On peut alors suivre trajectoire et vitesse des navires et détecter les comportements anormaux.

Une deuxième génération ROS permet de détecter de petites embarcations à moins de 200 km. Une innovation dont profitera le programme national Spationav, destiné à rénover le système côtier de surveillance et de sécurité.

Le savoir–faire, pour ces applications radar, se trouve dans les algorithmes numériquesde traitement du signal. Ils puisent leur puissance dans ce qui caractérise l’ONERA : une connaissance approfondie de la physique et de l’environnement.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 07:55
Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

 

5 October 2015 by Thales group

 

Thales, Cannes - European aerospace manufacturer Thales Alenia Space has opened a new optical integration production facility in Cannes.

 

The facility will be used for the integration and testing of optical observation instruments that will help present optical observation programmes of the company, which is based in Cannes.

 

Additionally, it will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space.

 

The new building is spread across an area of 1,500m² with four separate integration zones to handle four satellites simultaneously.

 

It also has strictly controlled clean rooms, an airlock entrance, control rooms and machine rooms.

"It will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space."

 

The clean rooms conduct the optical test bench assembly and thermal chamber used to measure optical performance without outside disturbances such as air turbulence and vibrations. The rooms have an area of 300m² and 500m².

 

Expansion of the building is part of its Odyssée programme, which started to expand the Cannes production site in 2008.

 

Thales Alenia Space said that its satellite demand, especially optical observation satellites is growing, as countries want their own systems to gather high-precision intelligence photos independently.

 

Thales has also invested €8m as part of its strategic plan, which aims to increase satellite export sales, mainly optical observation models.

 

Thales Alenia Space is a joint venture between Thales and Finmeccanica with each having a respective stake of 67% and 33%.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:35
Défense : Thales gagne un très gros contrat en Australie

Thales va livrer à la Force de défense australienne 1.100 véhicules tactique 4/4 Hawkei et plus de 1.000 remorques. (Crédits : Thales Australia)

 

05/10/2015 Par Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Thales décroche un contrat de 820 millions d'euros en Australie. Il va équiper la Force de défense australienne d'un véhicule tactique 4/4, le Hawkei.

 

Thales a signé en Australie un contrat de 1,3 milliard de dollars australiens (soit environ 820 millions d'euros) dans le cadre du programme "Land 121". Le groupe va fournir à la Force de défense australienne (ADF) un véhicule tactique léger 4x4 le Hawkei (7 tonnes). Les premières livraisons des 1.100 véhicules et plus de 1.000 remorques, sont attendues à la fin de 2017. A 09h05, l'action Thales gagnait 2,68% à 64,30 euros.

La phase de production, d'une durée de trois ans et demi, doit commencer mi-2017. Le Hawkei, qui doit son nom au serpent éponyme l'un des plus venimeux au monde, a été développé en partenariat avec Boeing Defence Australia, PAC Group et le groupe israélien Plasan, principal fournisseur de solutions de protection. Selon le quotidien "The Australian", le Hawkei de Thales était notamment en concurrence avec le Force Protection conçu par le groupe américain General Dynamics.

"Le Hawkei est un véhicule qui offre de multiples capacités et qui va servir l'Australie pour de nombreuses années, a expliqué le PDG de Thales, Patrice Caine dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi.

 

Une aubaine pour l'économie australienne

La commande a été diminuée à 1.100 Hawkei. Initialement l'appel d'offre avait fixé une cible de 1.300 exemplaires afin de remplacer la flotte de Land Rover, qui équipe actuellement les forces terrestres australiennes. Le Premier ministre australien, Michael Turnbull, a expliqué lors d'une conférence de presse que ce contrat allait bénéficier à l'économie locale au moment où l'Australie cherche de nouveaux moteurs de croissance après la fin du boom minier.

La commande va permettre la création de 170 emplois directs et de 60 emplois indirects. Le Hawkei est fabriqué par Thales Australia à Bendigo dans l'état de Victoria. Depuis 2004, Thales fabrique en Australie les blindés Bushmaster destinés à l'armée australienne comme à l'exportation. Ce véhicule, déployé en Irak et en Afghanistan, a été vendu dans plusieurs pays, parmi lesquels le Japon et les Pays-Bas.

 

Sur les traces du Bushmaster

Ce sera, selon Thales, "le véhicule le plus récent de la la flotte de véhicules protégés dont dispose l'ADF". Pouvant embarquer six combattants, le Hawkei qui est également proposé à la Pologne, "roule dans les traces du Bushmaster, un plus gros véhicule". Les soldats en opération vont bénéficier de la protection et de la mobilité accrues que leur assure ce puissant véhicule pouvant être adapté à différentes missions, selon Thales. Conçu pour un déploiement aéromobile rapide, le Hawkei permet d'exécuter plusieurs missions grâce à ces différentes versions : commandement, reconnaissance, liaison et transport.

En 2013, Thales avait livré six véhicules Hawkei au ministère australien de la Défense, dans le cadre du deuxième volet du programme Land 121 Phase 4, au titre de l'option Manufactured and Supported in Australia. Comprenant deux variantes de commandement, deux transporteurs et deux unités de reconnaissance, auxquelles s'ajoutait une remorque, ces véhicules ont fait l'objet d'un vaste programme d'essais sur une distance totale de 130.000 km. Il s'agira du seul véhicule de l'armée de terre australienne susceptible d'être transporté par hélicoptère, selon un communiqué de Michael Turnbull, qui a récemment pris les commandes du gouvernement à la faveur d'un putsch au sommet du parti conservateur au pouvoir.

 

L'Australie modernise son armée

Membre de la coalition emmenée par les Etats-Unis qui mène des frappes aériennes en Syrie et en Irak contre des cibles de l'organisation Etat islamique, l'Australie s'est engagée depuis plusieurs mois dans la modernisation de ses forces armées. Toutefois Michael Turnbull a expliqué que le contrat signé avec Thales ne signifiait pas que son pays veuille s'impliquer davantage dans les conflits mondiaux. "Ce n'est pas le signal que je veux envoyer", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

Outre les véhicules blindés Hawkei, le gouvernement australien veut renouveler sa flotte de sous-marins, un méga-contrat à 31 milliards d'euros pour lequel le groupe naval DCNS accompagné de ses sous-traitants, dont Thales, est sur les rangs. L'année dernière, le gouvernement avait renforcé l'armée de l'air avec l'achat pour 12,4 milliards de dollars de 58 avions de chasse américains F-35 Joint Strike Fighters.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:50
Thales lance une nouvelle radio pour soldat


16.09.2015 Thales Group
 

Thales annonce le lancement de SquadNet, sa nouvelle radio pour soldat, à l’occasion du salon DSEI 2015. Avec SquadNet, Thales vient compléter sa gamme de radios pour soldat, incluant notamment le Starmille, qui offre des fonctionnalités étendues telles que voix données et vidéo simultanées. La nouvelle radio SquadNet combine une forme d’onde de mise en réseau unique, un GPS intégré, une connexion Bluetooth, des capacités de cryptage programmable, et garantit, à un coût optimisé, des communications sécurisées dans un format à la fois compact, léger et économe en énergie.

 

Avec sa batterie amovible et rechargeable, d’une autonomie de 28 heures, Squadnet étend la durée des missions et réduit les besoins en batteries de rechange. Non seulement cela permet au soldat, moins chargé, de transporter davantage de vivres et de munitions, mais également de réaliser des économies d’approvisionnement en batteries et donc de réduire le coût de possession. La batterie étant rechargeable depuis presque toutes les sources d’alimentation USB, le choix du mode de charge est étendu, des panneaux solaires à la simple prise allume-cigare.

Grâce à sa forme d’onde exclusive, SquadNet peut fonctionner dans des zones où d’autres types de radios auraient du mal à le faire, comme par exemple les environnements urbains, les bois ou les terrains accidentés. Alors que la plupart des radios pour soldat offrent des liaisons point à point, Squadnet, grâce à son mode de relayage automatique, garantit une portée étendue et une parfaite résilience en termes de couverture. Dès lors qu’une autre radio SquadNet se trouve à portée, il est possible d’échanger des communications voix et des données de positionnement depuis toutes les autres radios du réseau.

Le GPS intégré affiche des données de positionnement sur l’écran de la radio. Couplées avec un dispositif Android, les données GPS apportent une excellente connaissance de la situation, affichant sur une carte ou une photographie aérienne la position et les déplacements récents de l’utilisateur et des autres soldats appartenant au même réseau.

L’application SquadNet offre également une fonctionnalité de type web-bridge (pont) qui permet d’établir une liaison, via des réseaux IP (3G, LTE ou Wi-Fi), avec des groupes de combat géographiquement distants. Cette capacité de liaison avec le soutien extérieur (reach back), permet une coordination à distance des groupes de combat et d’étendre la portée des opérations.

Légère et dotée d’un boîtier compact et robuste, la radio SquadNet est à la fois discrète et résiliente, quelque soit l’environnement d’utilisation. Son interface, simple et facile à utiliser, repose sur un matériel puissant et fonctionnel, toutes les informations et fonctions clés étant accessibles en un clin d’œil. Le soldat peut ainsi se concentrer pleinement sur sa mission, plutôt que sur ses outils. Avec sa conception axée sur l’utilisateur, la radio SquadNet est utilisable par tous, réduisant les besoins en formation et facilitant son déploiement opérationnel.

Sur un marché très compétitif, la radio SquadNet constitue, tant par ses capacités que par son prix, une solution très performante pour une grande diversité de clients, qu’il s’agisse d’un premier achat ou du remplacement d’une capacité existante.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:50
nouvelle version du sonar 2093 photo Thales

nouvelle version du sonar 2093 photo Thales


16.09.2015 Thales Group
 

Thales lance une version modernisée de son sonar à profondeur variable pour chasseurs de mines, désormais doté d’une technologie large bande permettant d’améliorer ses performances opérationnelles et son opérabilité, mais aussi de faciliter son soutien.

 

Points clés
  • Un sonar conçu pour contrer la menace des mines modernes en eaux profondes et peu profondes.
  • Sa technologie large bande permet au sonar 2093 d’offrir des performances en eaux profondes identiques à celles obtenues précédemment uniquement en eaux peu profondes.
  • La technologie de compression d’impulsions permet une détection à longue portée et la classification des mines de nouvelle génération à faible indice de cible.

Le sonar 2093 est un système multifréquence à profondeur variable destiné à contrer la menace des mines modernes, aussi bien en eaux profondes que peu profondes. Il est utilisé par les marines du monde entier dans des conditions opérationnelles souvent très exigeantes.

Afin d’améliorer les performances contre les mines à faible indice de cible, la nouvelle version sera installée sur tous les chasseurs de mines de la Royal Navy de classe Sandown, aux termes d’un programme d’une durée 60 mois. Thales sera responsable de la conception, de la fabrication et de la mise en œuvre des modifications, en vue d’intégrer  la technologie large bande sur le 2093.

Pour cette modernisation, Thales s’est appuyé sur la technologie du sonar de coque 2193, réputé dans le monde entier. Les capacités large bande permettent au sonar 2093 d’offrir les mêmes performances en eaux profondes que celles auparavant disponibles uniquement dans des environnements maritimes à faible profondeur. Ce sonar est proposé comme nouvelle installation ou dans le cadre d’un programme de modernisation pour les marines du monde entier.

« Thales est précurseur dans la lutte anti-mines et ces nouvelles performances permettent à nos clients  de moderniser leurs sonars 2093 actuels ou d’investir dans des systèmes entièrement nouveaux, en profitant de performances opérationnelles et d’une opérabilité supérieures, mais aussi d’un soutien encore plus efficace. »

Jeremy Standen, directeur général adjoint des activités Systèmes de Mission Maritime au Royaume-Uni

L’introduction de la technologie large bande permet d’améliorer les performances des contremesures anti-mines dans des environnements où de telles performances s’avéraient précédemment impossibles à obtenir. La technologie de compression d’impulsions permet une détection à longue portée et la classification des mines de nouvelle génération à faible indice de cible, en optimisant simultanément les performances au niveau de la réverbération et du signal sonore. Le réseau de transducteurs à large bande permet d’assurer des performances maximales, avec un système qui offre le meilleur rapport temps de cycle d’émission/largeur de bande aujourd’hui disponible dans ce domaine spécifique.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:50
photo Richard Seymour_Thales

photo Richard Seymour_Thales


16.09.2015 Thales Group
 

Le nouveau système de drone modulaire Watchkeeper X de Thales reflète le besoin croissant de capacités performantes de renseignement, de surveillance, d'acquisition d’objectifs et de reconnaissance (ISTAR), aux derniers standards militaires, pour des marchés élargis. Offrant différentes options d’adaptation aux exigences opérationnelles spécifiques, sa polyvalence en fait un système idéal pour assurer des fonctions ISTAR dans un large éventail d’opérations aériennes, terrestres et navales.  Il offre également des capacités de réaction rapide pour déjouer différents types de menaces. Le Watchkeeper X sera produit en partenariat, dans le cadre d’une collaboration avec les industriels locaux.  Cette approche originale en matière de drones permet aux clients d’établir une véritable souveraineté nationale.

 

Au cœur du Watchkeeper X se trouve un système de drone certifié, très performant et éprouvé au combat. S’appuyant sur cette base, Thales offre désormais différentes options en matière de capteurs, d’exploitation, de mobilité et d’effecteurs, pouvant être intégrées, mises à niveau et adaptées pour disposer de capacités modulaires et évolutives, propres à répondre aux besoins actuels et futurs.  

L’option capteurs s’appuie sur une configuration avec double charge utile offrant caméras, radars, capacités de surveillance électronique, et une exploitation simultanée entièrement intégrée. L’option mobilité permet de disposer d’un éventail de solutions pour assurer des opérations à partir d’une infrastructure fixe, ou dans le cadre de déploiements ou de forces expéditionnaires de grande ampleur. L’option exploitation tire profit de l’expérience de Thales en matière de gestion et de diffusion des données pour fournir des outils tels que des liaisons de données afin de diffuser des informations adaptées n’importe où dans le monde, de les protéger et les exploiter avec une efficacité maximale. Enfin, l’option effecteurs fournit les capacités nécessaires pour délivrer les effets nécessaires, directement ou indirectement.

Fort de ses avantages en termes de déploiement rapide, d’autonomie, de modularité des charges utiles et de frappes de précision, le système Watchkeeper X répond au besoin croissant de capacités ISTAR. Construit selon les mêmes normes que les aéronefs pilotés, ce drone peut être transporté aisément et sa conception modulaire lui permet d’être adapté à des exigences opérationnelles spécifiques. Pouvant intégrer à tout moment les apports technologiques les plus récents, ce système  offre la souplesse requise pour évoluer en fonction des priorités stratégiques.

« Le Watchkeeper X est basé sur un système de drone innovant, unique dans le monde, conçu spécifiquement pour les besoins des forces britanniques. Il n’existe rien d’équivalent sur le marché mondial actuel. Les connaissances et l’expertise acquises  au cours de ce programme nous permettent d’offrir à nos clients un système disposant d’encore plus de souplesse, d’efficacité et de disponibilité, afin de les aider à répondre aux différents contextes opérationnels auxquels ils sont confrontés. »

Pierre Eric Pommellet, Directeur général adjoint, Systèmes de mission de défense de Thales

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:50
Thales remporte un contrat de 54 M£ pour fournir le système de visée tireur des véhicules blindés SCOUT

 

September 15, 2015 Thales Group

 

Thales annonce la signature d’un contrat de 54 M£ avec Lockheed Martin UK Ltd, pour fournir le système de visée stabilisée jour/nuit DNGS-T3 destiné à la phase de production du programme Specialist Vehicle (SV) SCOUT du ministère de la Défense britannique. Le système sera intégré sur la tourelle sur le site de Lockheed Martin à Ampthill, Bedfordshire au Royaume-Uni.

 

Dans le cadre de ce contrat, Thales fournira 245 systèmes DNGS-T3 pour équiper la variante reconnaissance du véhicule spécialisé britannique SCOUT SV. Ce système établit un nouveau standard mondial en termes de visée balistique destinée aux véhicules blindés de nouvelle génération ou aux programmes de retrofit des véhicules plus anciens.

Ce système stabilisé 2-axes, équipé d’une caméra thermique infra-rouge de premier ordre et d’un télémètre laser, est entièrement intégré à l’architecture numérique du véhicule. DNGS-T3 permet au chef de bord d’adopter un rôle défensif ou offensif, en fonction des impératifs du scénario opérationnel.

La phase de production du programme mis en œuvre par le ministère de la Défense britannique (MoD) portera sur une période de cinq ans (2016-2021), et tous les équipements seront produits sur le site optronique de Thales, à Glasgow, avec à la clé 40 emplois hautement qualifiés dans l’ingénierie et la production.

Ce nouveau succès fait suite au contrat de 125 M£ récemment attribué à Thales par General Dynamics UK Ltd. pour fournir les systèmes de visée primaire et les systèmes d’appréciation de la situation (LSA) permettant à l’équipage de disposer d’une vision à 360°. Thales et Lockheed Martin UK apportent un soutien total à General Dynamics UK Ltd. afin de maximiser la disponibilité opérationnelle et l’efficacité à long terme des véhicules spécialisés SCOUT destinés au programme du ministère de la Défense britannique.

- See more at: https://www.thalesgroup.com/fr/worldwide/press-release/thales-remporte-un-contrat-de-54-mps-pour-fournir-le-systeme-de-visee-tireur#sthash.lJiqwQIM.dpuf
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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:35
Royal Thai Army places additional order for STARStreak Air Defence Missile Systems

 

September 16, 2015 Thales Group

 

Thales announced today at DSEI that it has signed a multi-million pound contract with DataGate in Thailand to supply the Royal Thai Army with the STARStreak air defence missile system.

 

This contract follows on from Thailand’s initial purchase of STARStreak in 2012.

 

The system comprises STARStreak missiles, the world’s fastest very short range air defence (VSHORAD) missile and Lightweight Multiple Launcher (LML).  The LML tripod-based system allows swift deployment of STARStreak missile to deal with attacks from low-level fighter aircraft, Unmanned Air Vehicles (UAVs) and attack helicopters.  The system plays a key part in the air defence forces continued commitment to protecting the Kingdom of Thailand.

 

Victor Chavez, CEO of Thales in the UK, said: “STARStreak is the leading VSHORAD system in the world today, enabling nations to protect key assets against both emerging and established threats.  We are honored to continue to serve the Royal Thai Army as a key supplier for Thailand’s advanced air defence capability.”

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:35
Thales announces order for ForceSHIELD Integrated Air Defence system and STARStreak missiles for Malaysian Armed Forces

 

September 15, 2015 thalesgroup.com

 

Thales announced today at DSEI that it has signed a contract with Global Komited, a company within The Weststar Group, to supply the Malaysian Armed Forces with ForceSHIELD, the Thales integrated Advanced Air Defence system.

 

In addition to the STARStreak missiles, the system comprises CONTROLMaster 200 radar and weapon coordination systems, RAPIDRanger and RAPIDRover mobile weapon systems and the Next Generation Lightweight Multiple Launcher, as well as associated communications.

 

The STARStreak missiles and launcher systems are manufactured in Thales’s facility in Belfast and the CONTROLMaster by Thales in France. This significant purchase by the Malaysian Armed Forces will increase jobs in Belfast and develop high value added jobs and skills set in Malaysia through a programme of technology transfer.

 

The purchase of ForceSHIELD will enable the Malaysian Armed Forces to replace and enhance the previously commissioned Thales STARBurst missile system, which has been in service since the mid 1990’s.

 

The STARStreak missile utilises the proven principle of ‘high velocity’ to defeat threats with short unmasking times.  The three-dart configuration maximises lethality and the highly accurate laser beam riding guidance enables engagement of small signature targets.

 

Victor Chavez, CEO of Thales UK, says: “I am delighted that another country has decided to buy ForceSHIELD.  This latest-generation sensors to effectors solution will give Malaysia a world class, cutting edge capability.  Increasing our export sales is a key part of Thales’ growth strategy and today’s news marks another milestone.”

 

    "I am delighted that Westar and Thales have agreed to work together to supply the STARStreak missile system to the Malaysian Armed Forces. This is an excellent example of companies sharing technology to support the ongoing modernisation of the country’s Armed Forces. I very much value our Defence relationship with Malaysia and look forward to working with their government and Armed Forces as part of our enduring Defence cooperation."

    Philip Dunne, Minister of State for Defence Procurement

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