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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:20
Le constructeur du F-35 Lockheed Martin reste année après année le meilleur vendeur d'armes de la planète

Le constructeur du F-35 Lockheed Martin reste année après année le meilleur vendeur d'armes de la planète

 

05/08/2014 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

Année après année, l'américain reste toujours au sommet des groupes de défense. Thales entre dans le top dix, en se plaçant au 9e rang mondial, selon le classement annuel dévoilé lundi par le magazine américain "Defence News".

 

Indéracinable Lockheed Martin... Depuis l'an 2000, le groupe américain a toujours gardé la première place du classement annuel des groupes de défense dévoilé lundi par le magazine américain "Defence News". En 2014, le constructeur de l'avion de combat F-35 a encore très facilement repoussé ses poursuivants, notamment Boeing (32 milliards de dollars de ventes dans la défense en 2013) et le britannique BAE Systems (28 milliards de dollars), qui complètent le podium, en affichant un chiffre d'affaires 2013 dans la défense de 40,49 milliards de dollars. Une activité pourtant en baisse de près de 10 % par rapport à 2012.

Pour compenser la baisse de ses activités de défense, Lockheed Martin est entré sur le marché civil dans des domaines comme la gestion de trafic aérien, la formation et la simulation dans l'aéronautique, l'énergie... Basé au Maryland, le groupe a ainsi pu compenser la chute de son chiffre d'affaires dans la défense entre 2012 et 2013 (plus de 4,3 milliards de dollars). Au total, les ventes globales de Lockheed Martin ont seulement baissé de 1,8 milliard de dollars. Aujourd'hui le groupe américain ne réalise plus que 89 % de son chiffre d'affaires dans la défense, contre plus de 95 % en 2013 et 2012. En 2000, la défense ne représentait que 63 % de son chiffre d'affaires global.

 

Thales dans le "Top Ten"

Curieux paradoxe. Alors que le PDG Jean-Bernard Lévy veut orienter son groupe vers les activités civiles en raison de la baisse des budgets de défense des pays matures, Thales est revenu en 2014 dans le "Top Ten" des groupes de défense. Un classement inédit depuis 2007, année où Denis Ranque était encore à la tête du groupe d'électronique. Avec près de 11 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans la défense (soit 56,30 % de ses ventes globales), le groupe français se classe à la neuvième place du classement des 100 premiers groupes de défense.

Il est bien sûr devancé par Airbus Group (7e rang), qui lui aussi se réoriente vers le civil. Le groupe européen, basé aux Pays-Bas, a réalisé 16,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans la défense sur un total de 81,1 milliards. Deux fois moins que son rival américain Boeing, qui a enregistré 32 milliards de ventes dans le militaire. A noter la bonne performance du groupe naval DCNS qui entre dans le "Top 20" de ce classement avec un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de dollars (16e rang). Ce qui n'est pas son meilleur classement (14e en 2003). Safran (23e), qui gagne deux places par rapport à 2013 (25e), Dassault Aviation (50e, contre 55e en 2013) et Nexter (63e, contre 70e en 2013) complètent les groupes français dans le Top 100 de ce classement de "Defence News".

 

Six américains dans les dix premiers

Ce n'est pas une surprise. Mais pour ceux qui ont envie de baisser la garde en Europe, cela rappelle un peu plus l'hégémonie des Etats-Unis sur le marché mondial des ventes d'armes, une activité de souveraineté nationale par excellence. Six groupes américains - Lockheed Martin (1er), Boeing (2e), Raytheon (4e), Northrop Grumman (5e), General Dynamics (6e) et United Technologies (8e) - sont parmi les dix plus grands groupes mondiaux de défense. Et parmi les 20 premiers, ils sont treize : outre les six premiers, L-3 Communications, Huntigton Ingalls Industries (construction navale), Honeywell, Textron, Booz Allen Hamilton (SSII), General Electric et Exelis (conglomérat).

Seuls quatre groupes européens parviennent à concurrencer les Américains dans les dix premiers groupes mondiaux de défense : BAE Systems (3e), Airbus Group (7e), Thales (9e) et enfin l'italien Finmeccanica (10e), qui a régressé de deux places entre 2014 et 2013. En outre, le Russe Almaz-Antey (systèmes de défense aériens, électronique) se glisse à la 12e place, le motoriste britannique Rolls-Royce à la 14e et DCNS à la 16e.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:50
Thales I-Master radar gets new Maritime mode

 

July 14, 2014 Thales Group

 

Thales announced today at Farnborough International Airshow 2014 that its I-Master radar is now available with a Maritime Moving Target Indication (MMTI) mode. The new maritime capability, enabled through a software package, can be used simultaneously with the existing Ground Moving Target Indication (GMTI) and Synthetic Aperture Radar (SAR) modes.

Key points
  • Maritime Moving Target Indication (MMTI) mode tracks small, fast-moving craft to larger, slower vessels, in all weather conditions, day and night.
  • MMTI mode adds to the already best-in-class Ground Movement Target Indication (GMTI) and Synthetic Aperture Radar (SAR) modes.
  • I-Master is an easy to use, 360º radar, in a 15-inch gimbal unit weighing less than 30kg.

The choice of modes in a single sensor, together with its small form factor and high-performance capability, makes I-Master ideally suited for a wide range of manned and unmanned platforms.

MMTI allows users to detect and track targets on water: from small, fast-moving craft such as jet-skis; to larger, slower vessels such as ships and tankers, in all weather conditions, day and night. Algorithms designed specifically by Thales allow users to perform a range of tasks that include detecting unusual vessel movements, perform “pattern of life” analysis, and conduct persistent tracking of targeted vessels.

With MMTI mode, I-Master can now see the widest range of man-made movement, from an individual walking on the land to a ship sailing on the sea, and everything in between, using a single sensor.

The new maritime mode is designed for customers seeking to monitor maritime borders and exclusive economic zones, protect strategic maritime assets, and track the movement of vessels not using the Marine Automatic Identification System.

I-Master is a world-leading 360º radar sensor, easily installed in an existing 15 inch EO turret mounting point weighing less than 30kg. It is ideally suited for a range of manned and unmanned aircraft, both fixed and rotary winged. It is a high performance sensor designed within the demanding size, weight and power (SWaP) constraints imposed by smaller air platforms.

“We have taken our best-in-class I-Master radar and made it even better by adding a maritime mode through the addition of a software package. This allows our customers to monitor wide areas of land and sea simultaneously through a single sensor, making I-Master an ideal solution for airborne surveillance requirements.”
Eddie Awang, Thales VP in charge of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance business

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:50
nEuron (Dassault) – Taranis (BAE System)

nEuron (Dassault) – Taranis (BAE System)

 
July 15, 2014 Thales Group
 

Thales and Finmeccanica – Selex ES welcome the signature of the FCAS Arrangement between the United Kingdom and France. Within the UK-French framework, the two companies will cooperate for the development of the multifunction sensor suite and the communication sub-system of the future Anglo-French Unmanned Combat Air System (UCAS).

A two-year feasibility study, expected to be formally contracted before the end of 2014, will see the two companies work collaboratively in a 50/50 split to lay the groundwork for all the sensing systems required for a future UCAS.

In the airborne sensors domain, Thales and Finmeccanica – Selex ES are partners of choice of Ministries of Defence in the UK and France. The agreement will therefore create an unmatched European force in defence electronics, with a broad width of expertise and experience in Manned and Unmanned Aerial Systems technology.

The indisputable European leadership of the two partner companies in this domain is a guarantee that they will provide a fully integrated sensor suite able to meet the emerging customers’ requirements either for Unmanned or for Combat platforms.

The collaboration between the two national champions is articulated in two main streams:

 

Exclusive agreement for UK-French FCAS sensor cooperation: During the two year Feasibility Phase, the two companies will exclusively collaborate on all sensor requirements for the UK-French Future Combat Air System (FCAS) programme. The two companies will lead the sensor and communication definition package for FCAS, involving other UK and French industry as appropriate. The cooperation also includes joint technology maturation

activities to inform the design activities.

 

‘‘PERFECTA” Project for the joint development of a digital backbone for the multifunction sensor: Thales and Finmeccanica – Selex ES will also jointly execute a contract from the French Direction Générale de l’Armement (DGA) and the UK’s Defence Science and Technology Laboratory (DSTL) to develop the digital backbone (flexible multifunction sensor suite management and processing) for future advanced sensor systems.

By bringing together the sheer wealth of defence electronic expertise of the two respective companies, Britain and France will be able to operate UCAS effectively in a high threat environment. By providing innovative sensor solutions, the companies will also be sustaining and developing sovereign technologies and a critical skills base in the UK and France.

 

Norman Bone, Finmeccanica – Selex ES Managing Director, Airborne and Space Systems Division said “I am confident that this new collaborative programme, together with our partner Thales, will help to shape the future of the next generation of Combat Aircraft in Europe.”

Pierre-Eric Pommellet, Thales SVP, Defence Mission Systems noted that “The future of combat aircraft in Europe cannot be envisioned without strong cooperation between the key players. In this respect, this cooperation between the two European leaders in Airborne Systems is the insurance for the UK and French governments that this project will develop the sensors standards of the next decade by generating competitive and innovating solutions.”

 

Finmeccanica- Selex ES is a global technology provider delivering innovative systems, products and solutions to answer the growing demand for enhanced capabilities in the national security and military domains as well as in complex civil infrastructure management. Finmeccanica - Selex ES has a workforce of 17,000 people, main operations in Italy and the UK and a strong industrial and commercial footprint in the US, Germany, Turkey, Romania, Brazil, Saudi Arabia and India.

 

Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security & markets. In 2013, the company generated revenues of €14.2 billion with 65,000 employees in 56 countries. With its 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements. Thales has an exceptional international footprint, with operations around the world working with customers and local partners.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
Talios - Multi-function targeting pods (updated)

 

15.07.2014 by Thales

 

Designed entirely around operational feedback from users, TALIOS is the latest addition to the Thales family. TALIOS is the first optronic pod to cover the entire critical decision chain from intelligence gathering to weapon delivery.

 

Capabilities range from deep strike with long-range missiles and bombs to air-to-air target identification and close air support, and include the rapidly emerging requirement of Non-Traditional Information, Surveillance and Reconnaissance (NTISR).

 

Key features

    Latest generation of high-resolution sensors and high-precision line-of-sight stabilization

    Wide-angle vision providing critical contextual information and making the pod a key component of the pilot’s visual environment throughout the mission.

    Open architecture and a high level of functional integration

 

All functions will be standard for both French and international customers. With its open architecture, the TALIOS pod is conceived as a ‘plug & fight’ system for integration on all existing and future fighters.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
FARNBOROUGH: Thales develops new missile for UAVs

 

14 Jul 2014 By: Beth Stevenson - FG

 

Thales has introduced a freefall variant of its precision-guided Lightweight Multirole Missile (LMM) suited for integration on a wide range of unmanned air vehicles (UAVs).

The company partnered with Textron Systems around 18 months ago to perform integration of the 6kg munition on-board an undisclosed UAV, which the partnership is now ready to bring to market.

A 70cm- (27.5in) long, 7.6cm-wide munition with a 2kg (4.4lb) warhead that provides a precision strike – including against armoured vehicles – it utilises an inertial navigation system with optional GPS as well as semi-active laser guidance.

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 10:50
Christian Bréant joins Thales as VP, Director Advanced Studies and Strategic & Economic Intelligence

 

July 10, 2014 Thales Group

 

Christian Bréant has joined Thales as VP, Director Advanced Studies and Strategic & Economic Intelligence within the Group's Strategy, Research and Technology department, led by Hervé Multon. Since 2008, Christian Bréant has been Director of Research & Technology (R&T) at the European Defence Agency.

 

A graduate of the École Polytechnique and ENSTA Paris Tech (École Nationale Supérieure de Techniques Avancées), Christian Bréant, 58, began his career in the French Defence Procurement Agency (DGA) in 1985, after completing a doctorate in laser physics at the French National Centre for Scientific Research (CNRS) and postdoctoral training in the United States.

 

In 1992, he joined the office of France's Chief of Defence Procurement, where he launched the project to set up the Palaiseau scientific defence cluster, and later became Deputy Director of R&T at the DGA.

 

Following three years as Deputy Director of the DGA's Industrial Affairs and Cooperation, he was appointed Director of the Defence Analysis Centre (CAD) in 2000, after completing further training at the foremost French military academy, the Centre des Hautes Études Militaires, and France’s Institut des hautes études de la défense nationale.

 

In 2004, he became Director of R&T for Defence & Security and Deputy Director for Technology Strategy at the DGA.

 

Christian Bréant was elected as a member of the Academy of Technology at the Institut de France in 2005. He is an Officer of both France's Légion d’Honneur and its Ordre National du Mérite.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 11:50
viseur de casque Scorpion - photoThales

viseur de casque Scorpion - photoThales

 

14 juillet Aerobuzz.fr

 

Au terme d’un appel d’offres très ouvert, le viseur de casque Scorpion de Thales a été choisi par Airbus Helicopters pour équiper ses futurs systèmes d’armes embarqués. Le système Scorpion sera donc un équipement standard à bord des nouvelles plateformes de l’hélicoptériste, ou dans le cadre de ses programmes de rétrofit.

 

Scorpion permet d’afficher une symbologie couleur et de l’imagerie vidéo pour les missions réalisées de jour et de nuit, outre ses capacités d’acquisition d’objectif, dans un environnement visuel potentiellement dégradé. Il confère ainsi aux hélicoptères armés une excellente appréhension de la situation tactique, se traduisant par une efficacité considérablement accrue. Ce viseur réduit la charge de travail des pilotes d’hélicoptères de combat, facilite les échanges entre les membres de l’équipage et contribue à améliorer les niveaux de sûreté et de sécurité. Scorpion est totalement interchangeable entre casques/pilotes, ce qui permet de réduire le nombre total d’équipements nécessaires sur une flotte. Il utilise la technologie brevetée de détection de posture hybride opto-inertielle HOBiT (Hybrid Optical based Inertial Tracking) pour une précision et une fiabilité maximales, avec une intrusion minimale dans le cockpit. Pour les missions de nuit, Scorpion est associé à des jumelles de vision nocturne (NVG) standard, permettant d’assurer le même niveau de performance, avec affichage combiné de la symbologie couleur et image vidéo, et avec l’imagerie fournie par les jumelles de vision nocturne.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:59
L'aéronautique, une exception française menacée ?

 

09/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

À l'heure de la mondialisation, l'aéronautique française fait figure de modèle et tire vers le haut une filière d'excellence. Mais les menaces de coupes sur les dépenses militaires inquiètent les grands industriels qui rappellent la dualité entre la défense et le civil. Alors que l'emploi dans l'industrie et la compétitivité ont été décrétés grandes causes nationales, voici quatre pistes pour la faire rester en France, alors que certains sont tentés par l'appel du large.

 

"Retenez-moi ou je fais un malheur..." C'est en substance le message des industriels de l'aéronautique envoyé en mai dernier à François Hollande et au gouvernement de Manuel Valls. Faute d'un investissement public minimum dans la défense et dans l'espace de l'État, les grands industriels de l'aéronautique (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation...), qui cumulent tous des activités civiles et militaires dans leur périmètre, agitent la menace d'installer de plus en plus de capacités de production à l'étranger, et surtout de quitter la France.

« Les entreprises duales seraient contraintes de tirer les conséquences et accéléreraient leur mutation en privilégiant les activités civiles. Elles seraient alors soumises aux seules contraintes concurrentielles mondiales qui placeront l'équation nationale au second plan », avaient écrit en mai dernier au président de la République les PDG des sept plus grands groupes de défense français (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation, DCNS, Nexter et MBDA) lorsque Bercy et Matignon voulaient sévèrement rogner le budget de la défense.

Point de salut sans un ancrage national c'est-à-dire des espèces sonnantes et trébuchantes - pour cette industrie, qui pèse de tout son poids dans l'économie française.

« On ne peut pas faire des économies sur un secteur qui marche en France », estime le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), Marwan Lahoud, dans une interview accordée à La Tribune.

En 2013, le chiffre d'affaires des entreprises du Gifas s'est élevé à 47,9 milliards d'euros, en augmentation de 9 %, à périmètre constant. La part à l'exportation (30,4 milliards), qui a connu une très forte progression (+ 11,4%), représente 79% du chiffre d'affaires consolidé. En termes de prises de commandes, 2013 a été une « année record » avec 73,1 milliards d'euros de prises de commandes, soit un bond de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil. Le carnet de commandes global représente entre cinq et six années de production. Cette industrie a donc "besoin de stabilité dans les programmations et d'une vision de long terme. Nous sommes une industrie de cycle long, vulnérable aux atermoiements budgétaires et qui ne peut être la variable d'ajustement de tous les gouvernements", avaient expliqué les sept PDG.

Pour autant, comme l'explique le président du Gifas, l'État peut "supprimer d'un trait de plume des crédits du budget de la défense avec des conséquences qui sont gérées" par... les industriels. Ces derniers s'adapteront mais ils pourraient finir par s'exiler à force d'être maltraités.

 

Garder les centres de décision et de recherche en France

Cela va de soi mais c'est mieux en le disant : l'industrie aéronautique française restera performante tant qu'elle gardera des centres de décision et de recherche en France. C'est l'une des clés de la très belle « success story » de cette industrie depuis les années 1970.

"Quand un centre de décision se déplace à l'étranger, cela peut avoir des conséquences même si elles ne sont pas immédiates. C'est important de conserver de vrais centres de décision en France", expliquait récemment à La Tribune le PDG de Vallourec, Philippe Crouzet.

Ce qui est vrai pour le patron du leader mondial des tubes sans soudure, l'est également pour tous les PDG à la tête d'un groupe industriel.

Car, à l'heure de la mondialisation, l'industrie aéronautique est déjà très tentée d'aller produire de plus en plus près de ses clients. En Asie bien sûr, mais aussi dans les pays de la zone dollar, y compris aux États-Unis pour se protéger d'un euro trop fort (voir plus loin, notre point 4). Airbus, Safran, Thales le font déjà avec une relative prudence. Ces groupes prennent toutefois garde à ne pas fâcher l'État, les salariés et l'opinion publique. Surtout en cette période inédite de patriotisme économique.

Mais l'exemple du président du directoire de Schneider Electric, Jean-Pascal Tricoire, parti s'installer avec une partie de son état-major à Hong Kong, n'est pas passé inaperçu. Un rêve qui n'est plus aussi inaccessible pour ces groupes français. D'autant qu'ils sont de plus en plus internationaux - à l'image d'Airbus Group, de Thales et de Safran -, ainsi que les principaux sous-traitants de maîtres d'oeuvre français comme les équipementiers Zodiac, Lisi, Latécoère... Encore faut-il aussi que les industriels fassent leur boulot... d'industriels. Car, à l'heure où le dogme des 10% de bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit en anglais) est devenu une loi d'airain dans l'industrie aéronautique (Airbus Group, Thales), les groupes pourraient réduire leurs investissements pour privilégier le court terme. C'est-à-dire les actionnaires et les marchés qui ont souvent une vision de très court terme.

Est-ce aussi un objectif attractif pour les futurs ingénieurs d'Airbus, les héritiers des pionniers qui ont écrit l'histoire de ce géant de l'aéronautique (plus de 140.000 salariés) en lançant des produits qui, en dépit de toutes les crises de gouvernance et économiques, se vendent aujourd'hui comme des petits pains ? EADS continuera-t-il demain de faire rêver ? Tout comme Thales et les autres ? En 2012, la recherche & développement représentait 13,9% du chiffre d'affaires des entreprises du Gifas, dont 60% sont autofinancés. Une réussite en grande partie grâce au crédit impôt recherche (CIR).

 

construction aéronautique 

 

Un coût du travail moins cher, une fiscalité stable

Le patron d'Airbus Group Tom Enders avait été très clair début 2013. Il était nettement agacé par le coût du travail en France. "Pour ce qui est du coût du travail - je ne parle pas des salaires directs - mais des charges sociales, si celles-ci continuent à augmenter, cela va nous poser un problème dans nos embauches en France", avait-il expliqué début 2013 à l'Assemblée nationale.

Et Tom Enders sait de quoi il parle puisque c'est l'un des plus gros employeurs en France avec 54.000 salariés environ dans l'Hexagone.

« Le coût du travail en Europe conjugué au coût de l'énergie, comparé aux États-Unis, sont des données importantes. Nous sommes une grande entreprise parce que nous sommes sur le marché mondial et pour être sur ce marché, nous devons être compétitifs », avait-il mis en garde le gouvernement français.

Des propos qui rejoignent complètement l'esprit de la lettre des sept PDG français, envoyée à François Hollande en mai dernier. Faute d'environnement économique favorable, Tom Enders serait tenté de mettre les voiles loin de la France et de l'Europe.

Certaines mesures lancées par le gouvernement sont toutefois très encourageantes pour les industriels. Notamment le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) décidé fin 2012, "même si le plafonnement des aides à hauteur de 2,5 Smic en réduit l'impact, pour la filière aéronautique, à celui d'une variation d'un centime de la parité euro-dollar",
a regretté Marwan Lahoud. Et de pointer du doigt les techniciens de Bercy qui ont "châtré la mesure" et qui sont "les champions de la punition des vertueux", a-t-il lâché pendant une conférence de presse. Ce n'est pas le cas du dispositif du crédit impôt recherche (CIR) encensé par Airbus Group. Le groupe européen consacre 20 % de son chiffre d'affaires en R & D, dont 7% autofinancés.

Soit 3 milliards d'euros, auxquels il faut ajouter encore 3 milliards d'euros en investissements industriels sur les sites d'Airbus pour soutenir la recherche et la production. "Nous n'aurions pas pu parvenir à un tel niveau sans le dispositif du CIR. Le CIR constitue un atout indéniable pour la compétitivité du territoire français", avait expliqué en octobre 2013 aux députés Marwan Lahoud. Et de préciser que le CIR "constitue une des clés du succès des activités françaises de R & D d'EADS et justifie la priorité donnée à l'installation de ces dernières en France".

Le Gifas a accueilli positivement le pacte de responsabilité et de solidarité. "Il représentera en 2016 un allégement de 300 millions d'euros pour l'aéronautique. Cela représente un peu plus de 2 % des frais de personnel pour la profession", a souligné Marwan Lahoud. Une goutte d'eau face aux 8,8 milliards d'euros versés pour les salaires et aux 4,4 milliards de charges sociales.

Enfin, les groupes du secteur veulent pardessus tout la stabilité fiscale. Elle "est très importante pour nous afin de disposer d'une visibilité suffisante pour lancer des projets", a rappelé Marwan Lahoud.

 

Un euro plus faible face au dollar

L'euro trop fort coûte très cher à l'industrie aéronautique. Une antienne reprise par tous les PDG des groupes aéronautiques. "Quand le dollar perd 10 cents face à l'euro, Airbus perd 1 milliard", avait coutume d'expliquer Louis Gallois, alors président d'EADS. Quand les coûts de fabrication sont libellés en euro, le prix des avions d'Airbus l'est en dollar. L'ancien commissaire général à l'investissement (Louis Schweitzer vient de lui succéder), nouveau président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, a récemment averti qu'un euro "situé autour de 1,35-1,40 dollar peut étouffer la petite reprise à laquelle nous assistons". Et d'estimer que l'euro fort constitue un "vrai problème pour nos industriels".

Le président du Gifas a enfoncé le clou.

"À chaque fois que l'euro s'apprécie de 10 centimes face au dollar, cela efface 2 % de marge. Et 2 % de marge, cela peut faire la différence dans une compétition", a-t-il lancé lors de la présentation des résultats d'Airbus Group.

Les industriels ont beau lancer des plans d'amélioration de leurs performances, les variations du dollar face à l'euro en effacent les gains. Pour les entreprises, les couvertures euro-dollar pour se protéger contre les fluctuations des monnaies coûtent également extrêmement cher.

« Produire en zone dollar est une voie, a également expliqué Marwan Lahoud. Nous avons essayé de le faire, pas autant que cela pourrait l'être. À ce stade, cela pèse lourdement sur le compte de résultat, sur le bilan, non pas seulement de l'entreprise EADS, mais de toutes les entreprises du secteur, qui sont obligées d'acheter des couvertures sur les marchés financiers, ce qui leur coûte horriblement cher. »

Bref, en dépit de sa bonne santé, l'industrie aéronautique pourrait s'envoler un jour vers d'autres ciels plus cléments...

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 11:35
HMAS Sydney firing a SM2 missile - photo RAN

HMAS Sydney firing a SM2 missile - photo RAN

 

 

Jul 6, 2014 ASDNews Source : MoD Australia

 

Minister for Defence David Johnston today announced that Thales Australia Ltd has been awarded the Navy’s Adelaide Class guided missile frigate’s (FFG) Group Maintenance Contract.

 

Senator Johnston said the contract will be for an initial period of four and half years with the potential for contract extensions to an anticipated value of $130 million.

 

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 11:30
Mirage : Thales sur la piste d'un mégacontrat en Egypte

L'Egypte va-t-elle moderniser sa flotte de Mirage ?

 

04/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe d’électronique propose à l'Égypte de moderniser sa flotte de Mirage. Une offre évaluée entre 1 et 2,5 milliards d'euros selon les différents schémas.

 

Il n'y pas que les corvettes Gowind de DCNS en Égypte, un contrat qui pourrait être mis en vigueur dans les jours prochains, selon nos informations. Thales retravaille également très sérieusement depuis plus de deux ans sur un projet de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne, selon des sources concordantes. Et si le dossier est très sensible en raison d'Israël, Paris a toutefois donné son autorisation au groupe électronique de présenter à nouveau une offre de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne qui disposerait encore d'une centaine d'appareils (Mirage 2000 et Mirage 5). Paris surveille ce dossier de très près. "Pas question de faire n'importe quoi", explique-t-on à la Tribune.

La nouvelle offre est évaluée à au moins 1 milliard d'euros et pourrait atteindre jusqu'à 2,5 milliards d'euros selon les différentes versions proposées aux Égyptiens. Avec le feu vert  de Dassault Aviation, Thales remet régulièrement à jour son offre en attendant que les Égyptiens, qui cherchent un budget pour ce programme, se décident de lancer cette opération... ou pas. Mais le projet de modernisation des Mirage n'est pas un projet nouveau. Notamment un projet de modernisation de 16 Mirage 2000 de l'armée de l'air égyptienne ne s'est jamais concrétisé (radar RDY3 et  missiles air-air Mica).

 

L'Égypte client de lancement du Mirage 2000 à l'export en 1981

En décembre 1981, l'Égypte est devenue le client de lancement à l'export du Mirage 2000 avec la commande (contrat Nashone) de 20 Mirage 2000 EM/BM de défense aérienne. Ces avions ont été livrés à l'armée de l'air égyptienne entre juin 1986 et janvier 1988.

Auparavant, entre 1977 et 1983, l'armée de l'air égyptienne a reçu 81 Mirage 5, financés vraisemblablement par l'Arabie Saoudite. Au début des années 90, l'armée de l'air égyptienne aurait reçu les Mirage 5 M/DM de l'armée de l'air zaïroise. En 2005, l'Egypte a reçu des Emirats Arabes Unis 19 Mirage 5 d'occasion.

Le Caire a déjà confié la modernisation des Mirage 5 à des industriels français. Sagem (groupe Safran) a signé le contrat Horus en 2003 pur la modernisation de 24 Mirage 5. Des appareils modernisés puis livrés entre 2006 et 2008. Par ailleurs, En juillet 2011, l'Inde avait signé un contrat de modernisation de ses 51 Mirage 2000. Un contrat qui s'est élevé à 2,7 milliards d'euros, dont 1,4 milliard à partager pour la rénovation entre Thales et Dassault Aviation et 959 millions pour l'achat des missiles du missilier européen MBDA.

 

L'Égypte un temps intéressée par le Rafale

Au début de l'été 2011, les militaires égyptiens envoient à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation n'est pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:55
Developments at the head of DCNS

 

July 2, 2014 Thales
 

Patrick Boissier, Chairman and CEO of DCNS, has informed its main shareholders, the French State (through the Agence des participations de l’Etat) and Thales, that he intends to ask the Board of Directors to cut short his term, 5 months before the end of his tenure, to provide clarity on the designation of his successor, hence setting the proper conditions for the Company to prepare its future.

Shareholders acknowledged this decision, which reflects Patrick Boissier’s commitment to the Company’s interests, and have thanked him for the work carried out and the results achieved during his tenure.

Following a selection process conducted by the Nomination Committee of DCNS, Hervé Guillou will be proposed as his successor at the July 23 Board Meeting. The Board’s proposal will then be sent to the French President, as the decision to appoint the Chairman and CEO of DCNS rests with him and is issued by decree.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:55
Laurent Collet-Billon - photo DGA

Laurent Collet-Billon - photo DGA

 

July 2, 2014 Thales

 

Following the resignation of Bruno Parent, the Thales Board of Directors has co-opted Laurent Collet-Billon to replace him as a board member proposed the French State. Mr Collet-Billon's term as director will run until the end of the Annual General Meeting called to approve the 2015 financial statements.

Laurent Collet-Billon was formerly the representative of the French State's golden share in Thales; he has been replaced in that capacity by Bertrand Le Meur.

 

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Biographical notes

 

General (armament corps) Laurent Collet-Billon was appointed chief executive of the French defence procurement agency (DGA) by the French Council of Ministers on 28 July 2008.

Laurent Collet-Billon is a graduate of the Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace and joined the DGA in 1974.

In 1987, he was appointed technical advisor for strategic, industrial and armaments matters in the private office of defence minister André Giraud.

In 1988, back at the DGA, he was appointed programme manager for the air-to-ground nuclear armament programme (Horus); then, in 1992, he took over the overall responsibility for the satellite and space portfolio. From 1994, he held several managerial responsibilities in the field of land armaments and electronic and computer systems.

He was appointed architect of the tactical and strategic mobility force system when this new position was created in February 1997.

In August 1997, Laurent Collet-Billon was appointed director of the DGA's observation, telecommunications and information programme office (SPOTI).

On 2 May 2001, the French Council of Ministers appointed him deputy head of the DGA and director of the weapons systems directorate, supervising all national armament programmes. He also served as French representative on the supervisory board of the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAr).

From July 2006 to July 2008, Laurent Collet-Billon was senior vice-president for defence and security matters at Alcatel-Lucent Group.

Laurent Collet-Billon was born in 1950. He is married. He is a Commander of the Legion of Honour, an officer of the National Order of Merit, and studied at the Centre des Hautes Etudes de l'Armement (CHEAr).

 

Bertrand Le Meur is a General Armaments Engineer (Ingénieur Général de l’Armement) and a graduate of the Ecole Polytechnique and the Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées.

Since 1 March 2014, he has been head of industrial affairs and economic intelligence at the Strategy Directorate of the French defence procurement agency (DGA), with responsibilities spanning the entire scope of the defence industry.

He began his career with the DGA in 1990, first at the telecommunications and information department and then at the Programmes and Methods Directorate.

In 2001, he joined SFR, where he held a series of senior positions within the Networks Department.

In 2009, Bertrand Le Meur returned to the DGA as projects director to the Director of plans, programmes and budget; then, from 2012, he served as deputy director of industrial affairs for land and naval electronics.

Bertrand Le Meur was born in 1965. He is married and has three children.

 

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:55
Appui-feu : les marins du ciel progressent…

Un Rafale de la 12F équipé d'une nacelle de désignation laser Damocles de Thales. Photo Frédéric Lert.

 

26 juin, 2014  Frédéric Lert (FOB)

 

L’Atlantique 2, avion de patrouille maritime de l’aéronavale, est capable de mettre en œuvre une large palette d’armement pour la guerre en mer : du missile anti-navire Exocet aux mines, torpilles, charges sous-marines et autres bombes. Dans les missions de secours en mer il emporte des équipements de sauvetage pouvant être largués à des naufragés. La force de l’avion tient également dans ses capacités d’écoute, de surveillance et d’interceptions électromagnétiques. En 2008, l’avion a reçu la capacité de mettre en œuvre des bombes GBU-12 de 250 kg à guidage laser. Jusqu’à quatre de ces munitions de précision peuvent être emportées dans la soute. Cette capacité a été mise en œuvre pour la première fois au combat pendant l’opération Serval au Mali, au-dessus de la terre ferme donc. L’ATL 2 n’était alors que le porteur et le tireur des bombes, le guidage proprement dit se faisant à partir du drone Harfang de l’armée de l’Air ou d’équipes spécialisées au sol. Une future rénovation de l’avion devrait lui offrir une totale autonomie en la matière, grâce à l’emport sous sa voilure d’une nacelle de désignation laser.

 

En attendant ce jour, la Marine a franchit récemment une nouvelle étape en élargissant le spectre d’emploi de l’Atl 2 dans les missions de bombardement : la semaine dernière, des GBU-12 ont pour la première fois été tirées par le bimoteur à hélices avec un guidage provenant un avion de combat. Il s’agissait en l’espèce d’un Rafale de la flottille 12F équipé d’une nacelle de désignation laser Damoclès (Thales). Deux bombes (inertes) ont été tirées successivement contre des cibles posées en mer, sur le champ de tir du Levant en Méditerranée. Deux bombes, et finalement deux coups au but pour valider deux modes de présentation distincts : dans le premier cas l’avion désignateur est sur sa « wheel » et orbite autour de l’objectif pendant le tir. Dans le second cas, il se place dans le sillage de l’avion tireur. Et dans tous les cas, l’Atlantique gagne une nouvelle corde à son arc qui en possède aujourd’hui tellement qu’il ressemble maintenant à une harpe…

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:50
NanoSD conference in Avila, Spain (September 23-26, 2014)

 

source nanosdconf.com


NanoSD 2014 will provide an opportunity to discuss general issues and important impacts of nanotechnology in the development of security and defense. A broad range of defense and security technologies and applications, such as nanostructures, nanosensors, nano energy sources, and nanoelectronics which are influencing these days will be discussed.

It is evident that nanotechnology can bring many innovations into the defense world such as new innovate products, materials and power sources. Therefore, NanoSD 2014 will present current developments, research findings and relevant information on nanotechnology that will impact the security and defense.

 

KEYNOTE SPEAKERS

Paolo Bondavalli (THALES Research and Technology, France)

Jérôme Bourderionnet (Thales Research and Technology, France)

Fernando Briones (IMM-CSIC, Spain)

Elvira Fortunato (CENIMAT, Portugal)

Raquel Gonzalez-Arrabal (IFN-ETSII, Spain)

Antonio Hernando (IMA-UCM, Spain)

Margaret E. Kosal (Georgia Tech, USA)

Meyya Meyyappan (NASA, USA)

Fabrice Pardo (LPN/CNRS, France)

María Pilar Pina Iritia (INA, Spain)

Jean-Pierre Simonato (CEA-Grenoble, France)

Denis Spitzer (ISL-CNRS-UdS, France)

Nava Swersky Sofer (International Commercialisation Alliance, Israel)


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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:55
Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

 

 

20/06/2014 Par France 3

 

Au salon Eurosatory de Paris, l'un des plus grands salons d'armement au monde, les drones tactiques ont la cote. Le ministère de la Défense devrait lancer un appel d'offres à la fin juin.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:55
Thales provides effective protection for our troops, wherever they are in the world

 

230.06.2014 Thales

 

Thales has one objective: to design effective solutions to counter the threats

Protecting forces in the theatre of operations calls on a wide range of technologies — some of them simple, others much more complex. Thales has many years of experience in this field and has developed some particularly innovative solutions to protect soldiers against a broad array of threats.

These threats include improvised explosive devices, or IEDs. IEDs are low-cost weapons, but they are particularly devastating. Every year, many soldiers are wounded or killed by IEDs. With its ECLIPSE product for vehicles and STORM-H for dismounted soldiers, Thales offers effective solutions to counter the threat from remote-controlled IEDs.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 16:55
Conflicts: more complexity tomorrow

 

20.06.2014 Thales

 

Re-emergence of symmetric conflicts in a more complex and integrated battlespace: how Thales is preparing the defence solutions of tomorrow.

 

The attacks of September 11 led to a series of asymmetric engagements, in which western forces pitched themselves against loosely organised transnational insurgent forces.

 

This refusal direct confrontation marked a turning point for western military superiority and forced both sides to develop new forms of warfare. Western forces therefore had to reconfigure to deal with the particular threats associated with this type of conflict, such as terrorism, sabotage, ambushes and fighting in populated areas. However, symmetric conflicts are by no means a thing of the past — as illustrated by the rising tensions between military powers in Eastern Europe and the Far East.

 

We are thus seeing a return to conventional types of confrontation — but between societies transformed by new information and communication technologies. This new, digital battlespa... (plus)

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 16:35
Thales launches export version of the Hawkei at Eurosatory 2014

 

20.06.2014 Thales



During Eurosatory 2014, Thales is displaying its new export version of the Hawkei Light Protected Mobility vehicle. The highly innovative, next generation LPM vehicle, designed and
manufactured in Australia, was built with saving lives in mind. Based on the pedigree of the iconic Thales Bushmaster, the Hawkei provides class-leading protection, mobility and payload, while meeting customers' complex operational challenges.

The 7-tonne, 4x4 Hawkei is designed for rapid airmobile deployment. Available in a variety of variants including Command, Reconnaissance, Liaison and Utility, it is a compelling choice for operations with limited point-of-entry options.

The Hawkei has already proven to be a success in Australia, where, in 2013, six Hawkei vehicles were delivered to the Australian Department of Defence under Stage 2 of the

Manufactured and Supported in Australia option of the Land 121 Phase 4 programme. The vehicles, comprising two Command, two Utility and two Reconnaissance vari... (plus)

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:55
Eurosatory 2014 : nouvelle roquette guidée à précision métrique

 

18 Juin 2014 Thales
 

Testé au combat depuis 2009, le système de roquette proposé par TDA Armements SAS est plus léger, plus sûr, et plus précis. Il est également capable d’équiper toutes les plateformes dans le monde et offre une empreinte logistique réduite.

 

Filiale de Thales, TDA Armements SAS équipe les versions française et espagnole de l’hélicoptère de combat Tigre avec un nouveau système d’armes, basé sur la technologie induction. Aujourd’hui, c’est la technologie la plus performante disponible dans le monde.

A l’occasion d’Eurosatory 2014, la Roquette à Précision Métrique sera présentée sur le stand de Thales, sur le stand du Ministère de la Défense et sur différentes plateformes, comme le LH10 de LH Aviation.

 

Technologie induction

Dans le sillage du développement de l’hélicoptère de combat franco-allemand Tigre, TDA Armements SAS a amélioré son système de roquette pour plateformes aériennes, afin d’offrir une nouvelle gamme de produits répondant aux exigences opérationnelles du XXIe siècle, et conforme aux normes et réglementations actuelles.

Basé sur une technologie induction, ce système d’armes de 2e génération est maintenant en service depuis plus de 10 ans, et éprouvé au combat depuis 2009, notamment en Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Précision sub-métrique

En janvier 2014, TDA Armements SAS a procédé à un tir de démonstration final de sa Roquette à Précision Métrique (RPM) à guidage laser, depuis un hélicoptère Tigre HAP, dans le cadre d’un programme mis en œuvre par la DGA.

Ce tir réussi, resté confidentiel, a été complété le mois dernier par une démonstration en présence de la Presse, au centre d’essais missiles de Biscarosse, dans les Landes. L’essai a été réalisé depuis un Tigre HAD équipé du sous-système roquette de nouvelle génération, intégrant la technologie induction. Cette nouvelle démonstration a confirmé la précision sub-métrique de cette munition guidée.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : Thales prépare son Watchkeeper pour la France

Le Watchkeeper fait l'objet d'une commande de 54 exemplaires par l'armée britannique.

 

17/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

Si la DGA n'a pas encore lancé son appel d'offre pour des drones tactiques en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire), trois industriels se préparent d'ores et déjà à y répondre. Ainsi, en parallèle du Shadow M2 d'Airbus Defence and Space et du Patroller de Sagem, Thales avance son drone tactique "Watchkeeper".

 

Développé en partenariat avec l'armée britannique, le Watchkeeper s'appuie sur le "Hermes 450" de l'israélien Elbit Systems mais chez Thales, on insiste sur le fait que le drone est aujourd'hui une propriété britannique. "Le drone a complètement été reconstruit, il y a eu un transfert des technologies mais c'est une toute nouvelle plateforme" explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense chez Thales.

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

17.06.2014 20minutes.fr

Le marché a longtemps paru réservé à Thales...

 

Tous les coups sont permis dans la bagarre entre industriels français pour le marché des drones tactiques, qui a longtemps paru réservé à Thales au titre de la coopération franco-britannique.

La France a prévu d'acquérir d'ici 2019 une trentaine d'avions sans pilote pour la reconnaissance du champ de bataille, un marché évalué de source industrielle à entre 200 et 300 millions d'euros.

Il s'agit de remplacer les vieux Sperwer développés par Sagem, une filiale du groupe Safran.

L'affaire semblait gagnée pour Thales puisque le traité de Lancaster House de novembre 2010 sur le rapprochement des défenses française et britannique prévoyait l'acquisition par les deux parties du même drone Watchkeeper, développé par Thales UK pour l'armée de Sa Gracieuse Majesté.

 

Pas de marché gré à gré

Mais Sagem qui développait un nouveau drone Patroller n'a pas voulu laisser la place sans se battre. Il a fait campagne pendant des années pour que le ministère de la Défense ne passe pas un marché de gré à gré avec Thales mais l'ouvre à la compétition.

Quand il a obtenu satisfaction, un troisième larron, Airbus Defence and Space, s'est lancé dans la course. Il a présenté au salon de l'armement Eurosatory, qui se tient actuellement près de Paris, un drone Shadow M2, basé sur une plate-forme américaine mais équipé de ses propres systèmes.

«Nous pensons que le Shadow est substantiellement moins cher que toutes les offres sur le marché. C'est une offre extrêmement attractive en ces temps de disette budgétaire», a déclaré Jean-Marc Nasr, directeur général d'Airbus Defence and Space pour la France.

Thales encore bien placé

Sagem fait valoir qu'une centaine d'emplois sont menacés s'il devait abandonner le segment des drones tactiques, pour lequel il est «le seul industriel européen à posséder toutes les briques technologiques clés», selon Frédéric Mazzanti, directeur de la division optronique et défense.

Il égratigne au passage le Watchkeeper, qu'il présente comme «un drone israélo-anglais», au motif qu'il serait fabriqué sous licence de la société israélienne Elbit, et le Shadow, «drone américain».

L'attaque fait bondir chez Thales. «Elbit est associé à notre projet mais a conçu en Angleterre, dans une joint-venture, un drone nouveau, parce que les Britanniques ont exigé dès le départ la propriété de l'ensemble des éléments y compris la plate-forme», explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense.

Pour défendre le Watchkeeper, Thales devait présenter mercredi son équipe de sous-traitants français.

Thales semble encore avoir une longueur d'avance. Contrairement à ses concurrents, le Watchkeeper a été certifié en Grande-Bretagne. Il est entré en service et devrait être déployé cette année, en Afghanistan. Les industriels espèrent un appel d'offres avant la fin de l'année.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 15:17
Thales leads the way in the UAS industry

 

17.06.2014 Thales

 

In a video interview recorded ahead of the show, Pierre Eric Pommellet, EVP, Defence Mission Systems, explains why Thales is so well positioned in this rapidly expanding sector.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 13:55
Discover the Thales's stand at Eurosatory 2014.

 

17.06.2014 by Thales Press

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:45
Thales supplies secure communications services for EU force in Central African Republic

 

17.06.2014 Thales
 

Thales has been chosen to supply and operate the European Union Force (EUFOR) with a highly secure communication and information system in the Central African Republic.

 

The system deployed and operated in theatre by Thales in the Central African Republic employs a wide range of technologies including satcom and point-to-point PMR radio links, fire-optic links, secure voice over IP (VoIP) and video on demand. All these services are available simultaneously and can be implemented extremely quickly, enhancing operational value for forces in the field. The system also provides data storage and back-up for users and military applications. Complex combinations of transmission solutions are required to meet the broad spectrum of operational situations encountered on this deployment, which increasingly call for data and video services as well as voice.

 

The contract covers three deployment phases. The first phase, involving the provision of secure communication services between chiefs of staff and in-theatre units, was completed in April. The second phase is now underway.

Thales will equip EUFOR’s two points of presence in Bangui as well as the European command headquarters in Larissa, Greece. The Central African theatre network is connected to Larissa via a satcom link also supplied and operated by Thales.

Thales’s experience as a supplier of information system and secure communication services proved decisive in the contract award. Since 2006, Thales has been delivering secure voice and data communication services for NATO’s International Security Assistance Force (ISAF) in Afghanistan.

Thales’s solution guarantees a very high level of telecommunication service availability for EUFOR, with highly qualified Thales on-site personnel operating the system around the clock.

 

“This success with EUFOR in Central African Republic is a further endorsement of the operational value of our turnkey network operations services and our ability to guarantee extremely high levels of reliability and availability for users.”

Gérard Herby, Services Director, secure communications and information systems activities, Thales.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:20
Raytheon, Thales team to upgrade TOW missile

New variant will reduce cost, increase warfighter survivability

 

Jun 16, 2014 ASDNews Source : Raytheon Corporation

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) and Thales have signed a 27-month development and five-year production agreement in support of future improvements of Raytheon's tube-launched, optically-tracked, wireless-guided (TOW) weapon system.

 

Thales has committed a £13.5M (~$20.2 million) investment in the design and qualification of two new TOW missile subassemblies that will address obsolescence, increase system fuze safety and reduce total missile cost.

 

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