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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:20
MEADS System to Identify Friend Or Foe Aircraft

MEADS System to Identify Friend Or Foe Aircraft

Sep 4, 2013 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

    First Non-U.S. Cryptographic System Cleared For U.S. Use

 

 

The Medium Extended Air Defense System (MEADS) Mode 5 Identification Friend or Foe (IFF) system has been certified for operation. MEADS became the first U.S. system approved to incorporate a non-U.S. cryptographic device in 2009.

 

Certification by the U.S. Air Traffic Control Radar Beacon System Identification Friend or Foe Mark XII/XIIA System (AIMS) Program Office is a significant accomplishment for the MEADS program. Mode 5 is more secure and provides positive line-of-sight identification of friendly platforms equipped with an IFF transponder to better differentiate between friend and foe.

 

“No other air and missile defense system has more ability to identify friendly aircraft,” said NATO MEADS Management Agency (NAMEADSMA) General Manager Gregory Kee. “This AIMS certification confirms that both MEADS radars provide the highest level of protection to allied pilots in coalition combat.”

 

The approved IFF system is used in both MEADS 360-degree radar configurations. The Surveillance Radar is a 360-degree, active electronically steered array radar that provides extended range coverage. The Multifunction Fire Control Radar is a 360-degree X-band, solid-state, phased array radar that provides precision tracking and wideband discrimination and classification capabilities. Both radars provide threat detection capability against highly maneuverable low-signature threats, including short- and medium-range ballistic missiles, cruise missiles and other air-breathing threats.

 

“MEADS offers coverage and flexibility that other systems cannot provide, including complete 360-degree defense that protects military sites and civilians against next-generation threats,” said MEADS International President Dave Berganini. “Its advanced solid-state architecture is more reliable than fielded systems, yet with fewer end items, MEADS can provide eight times the coverage. Reduced personnel and maintenance requirements save billions of dollars in operating costs.”

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:20
M-ATV Special Forces Vehicle (SFV) - Oshkosh Defense

M-ATV Special Forces Vehicle (SFV) - Oshkosh Defense

Sep 2, 2013 ASDNews Source : Oshkosh Corporation

 

Oshkosh Defense, a division of Oshkosh Corporation (NYSE:OSK), is presenting its M-ATV Special Forces Vehicle (SFV), designed to protect troops and overcome rugged off-road terrain in demanding special operations missions, at the 21st International Defense Industry Exhibition MSPO, Sept. 2-5 in Kielce, Poland.

 

“As Poland prepares to lead NATO’s special operations in Europe, Oshkosh Defense has the right mix of special forces expertise and advanced vehicles to meet the most demanding mission requirements,” said Serge Buchakjian, Senior Vice President and General Manager for International Programs at Oshkosh Defense. “Our M-ATV SFV offers Polish Armed Forces a modern, protected and highly mobile vehicle that is already supporting special operations. Additionally, as a global manufacturer, we retain partnerships with local industries in select markets and can ensure value is delivered to local economies.”

 

The M-ATV SFV is part of the Oshkosh Defense MRAP All-Terrain Vehicle (M-ATV) family of vehicles, which also includes the base vehicle, Tactical Ambulance, Multi-Mission Vehicle (MMV) and 2.5 Cargo. Coalition forces are currently using the M-ATV in Afghanistan for protection against threats such as improvised explosive devices (IED) and to overcome the country’s rugged off-road terrain. The M-ATV uses the Oshkosh TAK-4® independent suspension system to support challenging tactical operations in rugged and mountainous off-road terrain. Battle-tested technology focused on crew safety meets Mine-Resistant Ambush Protected (MRAP) vehicle standards.

 

To date, Oshkosh Defense has delivered more than 9,500 life-saving M-ATVs to U.S. and global forces.

 

Oshkosh Defense developed the M-ATV SFV in close cooperation with U.S. Special Operations Command (SOCOM) to meet the U.S. Special Forces’ demanding operational requirements. Such collaboration is intrinsic to the approach Oshkosh takes to meeting each customer’s specific mission profile. Among the many changes made to the base M-ATV to meet special forces’ needs in the SFV variant are a modified cargo deck, intended to accept specialized equipment based on each mission’s requirements, and larger front windscreens for increased visibility.

 

In addition to the vehicle on display, Oshkosh Defense also will present at MSPO its Integrated Product Support (IPS) capabilities, a comprehensive vehicle-service portfolio designed to optimize fleet readiness and life-cycle costs. Oshkosh IPS offerings include training services, instruction manuals, maintenance and repairs, parts supply, and fleet restoration services.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 11:55
Budget : la Défense ne paiera pas tous les surcoûts des opérations extérieures

04/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a arraché une clause de sauvegarde lors de la négociation de la loi de programmation militaire. Les surcoûts résultant de nouvelles opérations extérieures et/ou du renforcement des opérations existantes en 2013 seront couverts au-delà de 450 millions d'euros par "un financement interministériel ad hoc" en 2014.

 

C'est passé relativement inaperçu lors de la présentation de la loi de programmation militaire (LPM) en août. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décidé de réduire très sensiblement « la dotation prévisionnelle annuelle » pour les surcoûts des opérations extérieures (OPEX) dans le budget de la mission défense à 450 millions d'euros, au lieu d'une provision habituelle de 630 millions affectée ces dernières années. Cette dotation prévisionnelle est « en adéquation avec les priorités stratégiques et les nouveaux contrats opérationnels définis dans le Livre blanc, a expliqué Jean-Yves Le Drian mardi au Sénat. Cette dotation est un peu inférieure à la précédente mais il s'agit de tenir compte de la nouvelle définition de nos contrats opérationnels qui n'est plus celle du Livre blanc et de la programmation précédents ».

 

En revanche, le ministre a arraché à Bercy « une clause de sauvegarde », qui était demandée par les parlementaires. Elle précise que « les surcoûts résultant soit de nouvelles opérations extérieures, soit du renforcement des opérations existantes en 2013 seront couverts par un financement interministériel ad hoc ». Clairement, le ministre a obtenu qu'au delà de la provision de 450 millions d'euros inscrite dans le projet de loi de finance initial de 2014, la défense ne prendra pas en charge les surcoûts des OPEX. Il en va de « la soutenabilité budgétaire d'éventuelles décisions d'engagements militaires de la France » de la part du Chef de l'Etat, a estimé Jean-Yves Le Drian. « Et j'en suis particulièrement satisfait », a-t-il affirmé devant les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense. Car, selon lui, cette clause de sauvegarde participe à « la sincérité de cette loi de programmation militaire ».

 

En 2013, le surcoût des OPEX devraient dépasser le milliard d'euros

 

Avec l'opération Serval au Mali, qui devrait dépasser les 400 millions d'euros à la fin de l'année, le surcoût des OPEX devrait dépasser, comme en 2011, le milliard d'euros. Cette année-là, les OPEX avaient coûté au budget 1,24 milliard d'euros, une facture gonflée notamment par les opérations en Libye (368,5 millions d'euros pour sept mois d'intervention environ) et en Afghanistan. Une telle "perspective est préoccupante", avait souligné au printemps le Chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. En 2012, Paris a réduit la facture à 873 millions d'euros. Soit une stabilisation des dépenses par rapport aux montants engagés en 2010 (860 millions d'euros) et en 2009 (870 millions).

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 11:50
Syrie: L'Europe de la défense est-elle au point mort?

03.09.2013 Bérénice Dubuc - 20minutes.fr

 

MONDE - Les partenaires européens ne sont pas tous sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne une éventuelle intervention en Syrie, révélant les difficultés à construire une Europe de la Défense...

 

La France est pour, mais ses alliés européens ne semblent pas aussi décidés. Après l'Irak et la Libye, l'Union européenne semble à nouveau divisée, cette fois sur une éventuelle opération militaire en Syrie.

 

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé qu’il valait mieux relancer le processus politique entre les autorités syriennes et l'opposition plutôt que d’engager une opération militaire, mais les partenaires européens ne sont pas tous sur la même longueur d’ondes. Ainsi, certains Etats membres, France en tête, sont persuadés du bien-fondé d’une intervention. D’autres refusent de participer à une quelconque opération militaire en Syrie, ou uniquement dans le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

Suite de l'article

 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 11:50
On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

MANCHING, Germany – Sept. 3, 2013 – Northrop Grumman

 

The EURO HAWK® unmanned aircraft system (UAS) set an endurance record Aug. 8 when it flew continuously for 25.3 hours in European airspace. Built by Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC), operating through its subsidiary Northrop Grumman ISS International Inc. (NGISSI), and Cassidian (EADS Deutschland GmbH), the UAS climbed to 58,600 feet over Manching Air Base, Germany.

 

With a wingspan greater than most commercial airliners, EURO HAWK® can fly at altitudes more than 60,000 feet for more than 30 hours. It can detect radar and communication emitters with its advanced signals intelligence sensors and updated payload software.

"This is the longest flight flown in European skies by an unrefuelled UAS in the more than 30,000-pound [14,600-kilogramme] class," said Rolf Wirtz, head of Mission Systems, Cassidian's UAS branch. "The EURO HAWK® has performed safely and reliably with good results throughout its entire flight test programme. It is the only system that can meet Germany's requirement for high-altitude signals intelligence surveillance missions."

On June 6, the EURO HAWK® flew over the North Sea for the first time, soaring throughout Germany before returning 6.5 hours later to Manching Air Base.

"To date, the EURO HAWK® has completed 19 flights and approximately 200 flight hours," said Janis Pamiljans, sector vice president and general manager of Unmanned Systems for Northrop Grumman's Aerospace Systems sector. "I commend the entire EURO HAWK® customer and industry team on achieving this record-breaking flight. We remain committed to delivering the best technology solution at the most affordable cost to meet Germany's national security interests."

EURO HAWK® is an interoperable, modular and cost-effective replacement to the retired fleet of manned Breguet Atlantic aircraft, which was in service from 1972-2010. The flight test phase is currently scheduled through September 2013.

 

About Cassidian

Cassidian, an EADS company, is a worldwide leader in global security solutions and systems, providing lead system integration and value-added products and services to civil and military customers around the globe: air systems (aircraft and UAS), land, naval and joint systems, intelligence and surveillance, cybersecurity, secure communications, test systems, missiles, and services and support solutions. Please visit www.cassidian.com for more information.

 

About EuroHawk GmbH

EuroHawk GmbH, a 50-50 joint venture of Northrop Grumman and Cassidian, serves as the national prime contractor for the German Ministry of Defence through the system's entire life cycle. Please visit www.eurohawk.de for more information.

 

About Northrop Grumman

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:50
EU Report Urges Members to Share Plans for Key Capabilities

Sep. 3, 2013 - By JULIAN HALE – Defense News

 

BRUSSELS — The European Union’s high representative, Catherine Ashton, is set to call on EU member states to share their plans for key defense capabilities in a wide-ranging report due to be released this month.

 

A preliminary version of the 18-page report, which was obtained by Defense News, may be adapted following discussion by EU defense ministers at an informal gathering in Vilnius, Lithuania, on Sept. 5 and 6. A separate European Commission report will also be discussed then. Both will be debated at an EU summit of heads of state and government leaders in December that will shape the EU’s defense policy.

 

“The future threats and challenges are such that some convergence of defence capability plans is essential in order to ensure that European capabilities collectively will be suitable to face them in the post-2025 framework,” says the report.

 

As it stands, the report calls on EU governments to commit to major projects in the areas of aerial refueling, unmanned aircraft, cyber operations and satellite communications. It proposes a European defense reporting initiative to synchronize budget planning cycles among EU member states.

 

“That would be a smart thing to do but very difficult,” said Daniel Keohane, head of strategic affairs at the foreign affairs think tank FRIDE. “It would be more realistic if the European Defence Agency could get EU member states to share more information on their plans. There has not been a huge effort to share information about budget cuts between EU member states.”

 

He does not expect “big new plans for capabilities or developing a European army” but said the areas identified for cooperation — refueling, UAVs, cyber and satcom — are “the right ones.”

 

He added, however, that the cooperation process would likely take several years. “The A400M [multinational transport aircraft] took nearly 15 years to come on stream,” he said.

 

Ashton’s report concludes by urging EU heads of state and government to provide strategic guidance for the development of the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP) and defense cooperation in Europe.

 

“The December discussion should set in motion a process through which the European Council returns to these topics at regular intervals, to monitor progress, sustain momentum and provide renewed impetus,” says the report.

 

Keohane said this strategic debate is key. Basic issues such as what the CSDP is for, the need for an EU defense policy, the EU’s priorities in the world (e.g., trade and energy security) and where the CSDP fits in, should be part of the discussion, he said

 

“Defence hasn’t been discussed by heads of state and government at an EU summit since 2008. This is an opportunity to have defense on the agenda at least once a year,” he said. “Without that discussion, what is the policy for?”

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:50
EU Parliament Members Call for 'Rewrite' of Defense Priorities

Sep. 3, 2013 - by JULIAN HALE – Defense News

 

BRUSSELS — A group of center-right members of the European Parliament (MEPs) is calling for the European Union to define its security and defense priorities in the run-up to a key EU defense meeting in December.

 

In a joint policy paper made public here on Tuesday, the European People’s Party group coordinator in the European Parliament’s Subcommittee on Security and Defence, Michael Gahler of Germany, demanded a comprehensive defense review with the aim of pooling key procurement projects by EU member states. The paper also was signed by Subcommittee Chairman Arnaud Danjean of France and Vice Chairman Krzysztof Lisek of Poland.

 

Among a slew of proposals, the paper calls for EU heads of state to commit themselves to launching the preparation of an EU White Book on Security and Defence in defining the union’s security interests, prioritizing its strategic objectives and linking these with operational deployments.

 

“A European white book is the No. 1 priority to allow capability and defense planning processes. It would amount to a rewrite of the European security strategy, including the EU member states that joined the EU in 2004,” said Martin Michelot, a research and program officer at the German Marshall Fund think tank in Paris. The countries that joined the EU in 2004 include the Czech Republic, Estonia, Hungary, Latvia, Lithuania, Poland, Slovakia, Slovenia, Malta and Cyprus.

 

France is keen on it, he added, as are the 2004 EU entrants because the strategy was written without their strategic priorities in mind.

 

“The European security strategy needs to be revised before there can be any agreement on European defense planning processes,” he said.

 

Although Michelot said he does not expect a consensus at the December summit on the need to have a white book, he argued that a European defense planning process is needed and that there should be incentives, whether positive or negative, for EU countries to report their defense planning processes in Brussels.

 

“The best thing to come out of the summit would be a compromise to revise the European security strategy,” he said. “EU heads of state need to recognize the EU as a security provider, and not as a security consumer.

 

“There are a lot of emerging security challenges for Europe that the US is no longer willing to shoulder alone,” Michelot said. “European strategic independence is required if the EU wants to preserve its autonomy in the current strategic context.”

 

One passage in the paper hints at the possibility, raised before, of a two-speed defense policy in which some EU countries go ahead without the others, known in the Brussels jargon as “permanent structured cooperation.”

 

“Despite continued initiatives and projects in the field of European capability developments, no real progress is visible,” Michelot said. “All loose ends of different capability development initiatives have to be put under one overarching umbrella.

 

“Therefore, it is high time that the heads of state and government activate the ‘permanent structured cooperation,’ ” he said. “Such activation should lead to a European defense review process and to the coordination of the national defense planning processes at EU level. From a European perspective, it is not efficient if member states cut defense budgets and reform their armed forces [while] unilaterally disregarding parallel efforts of European partners.

 

“France is willing to be the engine of European defense cooperation, but it needs others to follow it,” Michelot added.

 

Asked which countries might follow, he said, “The number one country is Poland, which is looking to sign a bilateral defense treaty with France; the number two is Germany; and then come the Scandinavian countries, which have shown willingness to support French operations. The UK has stronger affinities with NATO.”

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:35
Le Nord est déjà capable de fabriquer des armes nucléaires, dit la Défense sud-coréenne

04/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’armée sud-coréenne considère que la Corée du Nord est d’ores et déjà capable de fabriquer des armes nucléaires, constituant ainsi une menace réelle et motivant un autre report du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre des États-Unis à la Corée du Sud.

 

La menace nord-coréenne serait bien réelle selon un rapport soumis mardi à la commission de la défense du Parlement sud-coréen, rapporte l’agence Yonhap.

«Le programme nucléaire nord-coréen était à un stade de développement et d’essai en 2010, mais s’est développé en 2013 pour devenir une menace réelle, permettant au Nord de fabriquer à tout moment des armes nucléaires et de les utiliser», a estimé le ministère de la Défense sud-coréen dans ce rapport, notant que le récent changement d’attitude de Pékin vis-à-vis de la Corée du Nord illustrait bien la gravité de la situation.

Le ministre de la Défense sud-coréen Kim Kwan-jin avait déjà demandé en mai dernier à son homologue américain Chuck Hagel de réexaminer le calendrier du transfert de l’OPCON, prévu à l’origine pour avril 2012, puis repoussé au 1er décembre 2015 en raison du programme nucléaire nord-coréen et de la situation en matière de sécurité.

«Face au Nord désormais doté de nouvelles capacités nucléaires et balistiques, le transfert effectif du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) est susceptible d’augmenter la possibilité d’erreur de jugement de la part du Nord», explique maintenant le ministère, selon ce que rapporte l’agence de presse sud-coréenne.

 

 

«La Corée du Nord poursuit ses activités en vue de préparer le redémarrage des installations nucléaires à Yongbyon et la recherche et développement sur les missiles», a ainsi souligné le ministère.

Pour les États-Unis la passation de l’OPCON est une étape très importante de l’alliance entre Séoul et Washington, vieille de 60 ans cette année.

Même si Séoul a récupéré le contrôle opérationnel en temps de paix en 1994, le contrôle opérationnel en temps de guerre dans la péninsule coréenne est assuré par les États-Unis sous la bannière des Nations-Unies depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953).

La question de savoir si l’armée sud-coréenne était prête à ce changement de contrôle et à diriger une éventuelle guerre contre le Nord communiste avec les États-Unis dans un rôle de soutien uniquement s’étaitposée avec plus d’acuité quand, tout récemment encore, les invectives, les menaces et le comportement erratique du nouveau leader nord-coréen faisait craindre le pire et, encore aujourd’hui, malgré l’accalmie, le Sud n’est manifestement pas encore rassuré et ne le sera probablement pas avant la dénucléarisation de la péninsule.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:30
Transiting The Suez

9/3/2013 Strategy Page

 

SUEZ CANAL (Aug. 18, 2013) The guided-missile cruiser USS San Jacinto (CG 56) follows the aircraft carrier Harry S. Truman (CVN 75) during a Suez Canal transit with the Harry S. Truman Carrier Strike Group. The carrier strike group is deployed in support of maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Rob Aylward)

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:00
Syrie: Moscou pourrait renforcer ses livraisons d'armes (Pentagone)

WASHINGTON, 4 septembre - RIA Novosti

 

La Russie pourrait renforcer ses livraisons d'armes à la Syrie en cas d'opération militaire américaine contre le régime de Bachar el-Assad, estime le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, Martin Dempsey.

"Une telle possibilité existe bel et bien. Il y a des témoignages selon lesquels ils (la Russie, ndlr) ont promis de restaurer ce que nous pourrons détruire", a indiqué M.Dempsey lors d'une audition devant le Comité des affaires étrangères du Sénat US.

La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas.

Samedi 31 août, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de donner le feu vert à une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad en réponse à l'attaque chimique du 21 août. D'après un rapport du renseignement US, l'attaque a fait au moins 1.429 morts, dont 426 enfants. Les autorités syriennes affirment pour leur part n'avoir jamais utilisé de gaz de combat contre les civils.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:55
L'état-major du CFA / CSFA

L'état-major du CFA / CSFA

03/09/2013 Sources : CFA - Armée de l'air

 

Lundi 2 septembre 2013, le général Serge Soulet a pris ses fonctions de commandant des forces aériennes (CFA) et de commandant du soutien des forces aériennes (CSFA).

 

À son arrivée sur la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, après que les honneurs lui aient été rendus, le général Soulet a été accueilli par son second à la tête du CFA et du CSFA, le général Gilles Modéré. À cette occasion, le général Soulet a rendu hommage à l’action de ses prédécesseurs et a présenté les défis qui attendent le personnel de ce nouveau grand commandement organique. « Les forces du CFA et du CSFA démontrent au quotidien, dans l’exécution de leurs missions permanentes et sur les théâtres d’opérations, de rares et solides compétences et un engagement sans faille. Néanmoins, notre organisation a besoin d’évoluer pour gagner en robustesse, simplification et clarté et offrir aussi une meilleure lisibilité à nos partenaires. Cette évolution a été voulue pour que nos forces, unies au sein d’un commandement unique, soient en mesure de répondre aux défis d’aujourd’hui et, surtout de demain ».

 

Pilote de chasse, le général Serge Soulet a notamment commandé le 1/30 « Alsace » à Colmar (1999-2000) et la base aérienne de Cambrai (2004-2007). Il occupait le poste de sous-chef « emploi-soutien » à l’état-major de l’armée de l’air jusqu’au 30 août dernier.

 

Le général Soulet à la tête du CFA et du CSFA

Le général Soulet à la tête du CFA et du CSFA

Biographie en 10 dates

 

1985 : Breveté pilote de chasse – Escadron de chasse 2/4 «La Fayette», Luxeuil

 

1989 : Officier d’échange, 433ème ETAC Bagotville, Canada

 

1992 : Chef des opérations, escadron de chasse 3/30 « Lorraine », Reims

 

1999 : Commandant de l’escadron de chasse 1/30 « Alsace », Colmar

 

2000 : Conseiller du personnel navigant « chasse », Direction du personnel militaire de l’armée de l’air, Paris

 

2004 : Commandant de la base aérienne 103, Cambrai

 

2007 : Auditeur du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la session nationale de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), Paris

 

2008 : Chef de la cellule « organisation et ressources humaines » et adjoint-Air du chef du cabinet militaire du ministre de la Défense, Paris

 

2010 : Sous-chef « emploi-soutien », État-major de l’armée de l’air, Paris

 

2013 : Commandant du CFA et du CSFA

           

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:55
Thierry Michal président de l'Onera par intérim

03.09.2013 ONERA

 

Suite au décès du Président Denis Maugars le 8 août dernier, Thierry Michal, Directeur Technique Général, a été nommé, par arrêté du Ministre de la Défense, Président du Conseil d'administration de l'Onera par intérim.

 

Thierry Michal est Directeur Technique Général depuis 2010 et, à ce  titre, participe à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise, propose et pilote le programme d’activités annuel. Il manage l’ensemble des départements de recherche.

 

Entré ingénieur de recherche à l’Onera en 1984, il a conduit son activité de recherche dans le domaine spatial et a exercé plusieurs responsabilités avant d'être nommé directeur du département Prospective et synthèse en 2000.

 

Thierry Michal président de l'Onera par intérim

Parallèlement, il a assuré dès 1993 la responsabilité de l'ensemble des études qui conduiront au développement et à la mise en service du système français de surveillance de l’espace GRAVES en 2005.

 

Thierry Michal a été auditeur du Centre des Hautes Etudes de l'Armement (CHEAr) en 2000 ainsi que du Cycle des Hautes Etudes Européennes de l'ENA (2009 - Promotion Valery Giscard d'Estaing). Membre de 1999 à 2010 de la délégation française à l'IADC (Inter Agency Space Debris Committee), il a reçu, au nom de l'équipe GRAVES, le grand prix de l'Académie de l'Air et de l'Espace en 2007.

 

Thierry Michal est diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace (Sup'Aéro). Il est chevalier de l'ordre national du mérite.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:50
Cheaper, better, more efficient: bringing European defence policy into the 21st Century
September 3, 2013 - eppgroup.eu
 

Leading EPP Group Members in the European Parliament's Subcommittee on Security and Defence (SEDE) today issued a call for a complete overhaul of the EU's defence policy. In a joint policy paper made public today, the EPP Group Coordinator in the SEDE Committee and European Parliament Rapporteur on defence policy, Michael Gahler MEP (Germany), Subcommittee Chairman Arnaud Danjean MEP (France) and Vice-Chairman Krzysztof Lisek MEP (Poland) demanded a comprehensive defence review at EU level with the aim of pooling key defence procurement projects by Member States and establishing a permanent EU civilian and military headquarters with its own chain of command. They also call for an EU White Paper defining the EU's key security and defence priorities as well as for the establishment of a genuine common market for defence procurement. Their position paper represents an important parliamentary contribution to the debate on the future of the EU's security and defence policy which will be the key topic at the December European Council.

 

"Deepening the EU's security and defence co-operation will help slash procurement costs and allow the EU to react faster to international crises. Our aim is a security and defence policy that is cheaper for the taxpayer and more efficient at the same time", Gahler, Danjean and Lisek said. "We need nothing less than a complete overhaul to bring Europe’s security and defence policy into the 21st Century and make sure the European Union is equipped for the international challenges it faces despite the budget cuts we have seen at national level".

 

The goals and policy steps formulated in today's policy paper include:

  • A comprehensive defence review to provide an overview of national defence capabilities and future projects;
  • Establishing a better link between civilian and military capabilities and personnel for EU missions;
  • Setting up permanent EU headquarters for civilian and military missions;
  • Defining the EU's security and defence priorities by launching an EU White Paper;
  • Creating a genuine defence equipment market by abolishing exemptions from internal market rules.

 

Next steps: Mid-September, the EPP Group will organise a meeting with Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, on ‘The Preparations of the EU Summit on Security and Defence’. The European Parliament's Rapporteur on the European defence base, Michael Gahler MEP, will present his Report to the Subcommittee on Security and Defence in September. The Report is due to be adopted before the December European Council, dedicated to CSDP issues.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:50
Passing on the Lessons of Bonn, Madrid, Kabul and Brussels
Brussels | Sep 03, 2013 European Defence Agency
 

Axel Butenschön joined the EDA as a Capability Development Plan (CDP) project officer in March 2012 – his experience in the field has given him an invaluable insight into the realities of what is really needed to boost Member States operational capabilities. This article was first published in the second issue of the EDA magazine "European Defence Matters".

 

Project officers at the EDA need special skill sets if they are to make a real difference to enhancing Member States military capabilities and help close the gaps that can hamper joint operations. Operational experience, a firm grasp of the blockers and enablers to improved capabilities and a determination to succeed, no matter how complex the problems might seem, are often key ingredients. Like all EDA staff members Axel Butenschön will be with the Agency only temporarily before returning to a national post in the German armed forces in four, or at most six, years.

 

“If you come from operational background and a national capability development unit, as I did in the Ministry of Defence in Germany, you see the benefits of national processes but also see their limitations,” he said, “Especially in operations - we had some situations where we had very good national equipment but we were not able to interact the best way we could with other Member States.

 

“For example the coordination with units of other nations especially in a high intensity situation was challenging during my slot in 2010 due to different national communication systems and procedures. So that was my motivation to join the EDA - I realised there were definite limits of national capability development and at some stage you need coordination from something like this Agency to really build something together.”

 

Capability Development Plan

The Capability Development Plan (CPD) is a key EDA initiative to overcome the challenge of increasing collaboration between EU countries and improving capabilities. Axel moderates and organises with his team the set-up of the CPD between Member States on closing the capability gaps. “It’s up to the Member States to assess future threats. Then we can integrate our experts from the Agency with those of the Member States. For example, in the future we most probably will see - due to various strategic drivers like global warming, new technologies or shortages of resources - new areas and modalities of conflicts and new threats and challenges. First we look at this from the point of view of a possible adversary - what can he or she do with that? As a second step we assess what we would then need to counter it and ask what should we start to develop now to be fit for purpose in time. The CDP gives an objective orientation and supports our Member States in the assessment of whether future challenges can be met by existing assets or whether a new capability needs to be developed now and, preferably, jointly.  The strength of the CDP is that Member States work on this assessment together and agree on a common picture of the future threats as the starting point for cooperative answers to that.

 

The findings of the CDP can highlight the area where Member States should invest, said Axel Butenschön. “In cooperation with them the Agency has to prepare and offer as a follow-on step substantial actions to convince its members to participate to their real benefit.  As an example of this, recalling my time as a national representative until 2008, let me mention the Helicopter initiative. Although already highlighted as a CDP prioritized area only the concrete EDA proposal of a helicopter pilot training initiative convinced my national stakeholders to participate in a significant manner to prepare aircrew before sending them to real operations such as Afghanistan. “

 

Operational experience

Axel Butenschön is a German General Staff Officer with expertise in logistics. As well as staff officer training in Germany he joined the Spanish General Staff Course in Madrid for 12 months and had a chance there to learn about the multinational perspective on defence matters. When he returned to Germany he was the national German representative to several EDA activities. 

 

He also served three tours of duty in Afghanistan, one of it as a Battalion Commander.

 

“I commanded quite a complex battalion in Afghanistan composed of logistic, communication, reconnaissance and engineer assets, which is useful to the job I am doing now as it gives me a kind of intellectual reality check on all the theoretical things I do on a daily basis,” he said. “I think it’s important that in an Agency like the EDA you have more credibility if you can show Member States that besides your technical skills you also know what is going on operationally. Not each operation is the same; Atalanta is a different story from Afghanistan and the Afghanistan as I experienced is a very different story to the Afghanistan of today and tomorrow.

 

“However, if you make clear that what the Agency does is to support troops in missions it gives you more credibility if you have had time out there. To understand what the overall aim is. My job is not to produce a huge amount of papers - but to assist Member States to take the right decisions in capability development and by that help to deliver the right equipment, training or concepts in support of our troops in operations”

 

This experience helps him to analyse national capability plans with colleagues from Member States and to look for what is missing. “For example, you can look at the cyber or nano technology areas, assess how this will change future war fighting, look what Member States have already planned to develop and then assess with experts how to the best way to approach the issue in a cooperative manner .

 

“We look at the issues from the European side of what is needed and try to match that with what Member States have and what are the shortfalls to be matched by collaborative actions.”

 

The financial crisis across Europe has increased the willingness of national ministries of defence to cooperate and Axel Butenschön detects a more positive attitude to the EDA initiative than ever before. “The CDP has received more importance now than maybe in its initial stage when we came up with the first priorities in 2008. If you look at pooling and sharing in a more structured way and really think not only about cooperation for cooperation’s sake, but really start tackling the important things, then you do start to see the added value. And that’s what Member States are interested in.”

 

More information:

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:40
Nuclear-powered missile cruiser Pyotr Veliky photo  Sergey Eshenko

Nuclear-powered missile cruiser Pyotr Veliky photo Sergey Eshenko

Nuclear-powered missile cruiser Pyotr Veliky photo  Sergey Eshenko

 

MURMANSK, September 3 (RIA Novosti)

 

A naval task force from Russia’s Northern Fleet is heading to the eastern Arctic, a spokesperson for the fleet said Tuesday.

 

The voyage is part of the Defense Ministry’s program under Russia’s Arctic policy and is designed “to uphold Russia’s status as a leading arctic power, strengthen its security... and ensure national interests,” the spokesperson said.

 

Led by the heavy nuclear-powered guided-missile cruiser Pyotr Veliky, the task force, which includes the large amphibious assault ships Olenegorsky Gornyak and Kondopoga and a variety of support vessels, has left its Severomorsk base and entered the Barents Sea, the spokesperson said.

 

It will take the Northern Sea Route to the Novossibirsk Islands and carry out a number training missions, as part of Russia’s plan to restore its naval presence in strategically important areas.

 

This is the second large-scale voyage by Northern Fleet warships to the Arctic in the past two years, the fleet’s spokesperson said, adding that last year a task force led by the Pyotr Veliky conducted a series of exercises near the Northern Sea Route.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:35
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »

03/09/2013 Sources : EMA

 

Du 25 juillet au 15 août, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont poursuivi leur participation à l’opération « Pacific Partnership 2013 » en engageant un hélicoptère de type Puma.

 

« Pacific Partnership » est une opération récurrente à vocation humanitaire destinée à venir en aide aux populations des pays du Pacifique Sud. Cette année, les missions de natures variées (soutien sanitaire et vétérinaire, déminage, formation et coopération régionale, rénovation d’infrastructures publiques, prévention contre les catastrophes naturelles) sont conduites  notamment au royaume des Tonga, en Papouasie-Nouvelle Guinée et sur les îles Marshall.

 

Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »

Un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta » des FANC et un équipage renforcé ont embarqué le 25 juillet à Nouméa sur un bâtiment australien le « New Zeland Ship (HMNZS)* Canterbury » pour participer à l’opération « Pacific Partnership 2013 »  en Papouasie Nouvelle-Guinée. Cette opération consistait essentiellement à apporter un soutien médical aux populations et à procéder à des rénovations d’infrastructures civiles. Les FANC y ont donc contribué en fournissant un soutien logistique aérien aux détachements néo-zélandais, australiens et américains.

 

Après deux jours d’entraînement destinés à valider des procédures de travail entre le Puma et le « Canterbury », les missions de transport de personnel et de fret sous élingue se sont enchainées pendant près de deux semaines. Environ 65 tonnes de matériel ont ainsi été délivrées au cœur même des villages et près de 400 personnes ont été transportées pour permettre la rénovation des infrastructures. Près de 65 heures de vol ont été nécessaires pour mener à bien cette opération.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir les relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Conformément à leur mission, les FANC engagent régulièrement des moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des services de secours civils. 

 

* HMNZS : Her Majesty New Zealand Ship

Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:30
Israel says missile tested in joint exercise with US

Sep 3, 2013 ASDNews (AFP)

 

Israel on Tuesday announced the successful launch of a missile in a joint exercise with the United States, which came as Washington mulls military intervention in Syria.

 

"The Israeli defence ministry and the American MDA (Missile Defence Agency) Tuesday morning at 9:15 (0615 GMT) successfully launched an Ankor-type radar missile," the defence ministry said in a statement.

 

"The test was launched from the Mediterranean and directed from an army base in the centre of Israel," it said.

 

Moscow's defence ministry, as cited by Russian news agencies, earlier said its early warning system had detected the launch of two ballistic missiles from the central part of the Mediterranean fired towards the Sea's eastern coastline on Tuesday morning.

 

The defence ministry statement mentioned only one missile.

 

The test involved a new version of the Ankor (Sparrow) missile "and was concluded at ... a test range over the Mediterranean Sea," a separate Israeli defence ministry statement said.

 

The missile was to test missile tracking capabilities, according to local media.

 

The Russian news agencies said Defence Minister Sergei Shoigu had reported to President Vladimir Putin about the event, which comes amid growing expectations of Western military action in Syria.

 

"The trajectory of the targets in question was from the central part of the Mediterranean Sea towards the eastern part of the Mediterranean coastline," the Interfax news agency quoted the defence ministry as saying.

 

Putin, a vocal critic of the West's policies on Syria, has expressed strong doubt that Syrian President Bashar al-Assad was behind an alleged chemical attack on August 21 that has prompted calls for military action.

 

US President Barack Obama's decision on Saturday to ask Congress to authorise military action against Syria lifted the threat last week of immediate strikes on Assad's government.

 

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Sunday that the Jewish state was prepared for "every possible scenario" in neighbouring Syria, but President Shimon Peres ruled out Israeli involvement in any intervention.

 

"It is not for Israel to decide on Syria, we are in a unique position, for varying reasons there is consensus against Israeli involvement. We did not create the Syrian situation," he said.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:20
Apex Industries Of Moncton To Get Work On F-35

September 3, 2013 By David Pugliese- Defence Watch

 

News release:

 

MONCTON, New Brunswick, Canada, Sept 3rd, 2013 – Apex Industries Inc., today, became the newest Canadian industrial partner with Lockheed Martin [NYSE: LMT] on the F-35 Lightning II program. This agreement uses the machining expertise of Apex for aluminum metallic components, and they will produce structural parts that span the forward fuselage and wing. The agreement is a multi-year contract with all work being completed at Apex’s Moncton location in New Brunswick.

 

The award to Apex is a recent example of how Lockheed Martin is partnering with Canadian Industry for the F-35 program.  This opportunity is part of the more than $11 billion to be offered to Canadian Industry over 30 years and adds to the more than $500M in contracts to date.  While supporting the program, Apex can utilize and mature their capabilities to capture more opportunities in the future.  Currently, there are more than 34 Canadian suppliers on contract to the F-35 program.

 

“Lockheed Martin is honored Apex Industries is joining the F-35 Canadian Industrial team to bring value to the program as we increase our production rates and further reduce the cost of our aircraft,” said Keith Knotts,  Lockheed Martin’s director of F-35 Business Development in Canada. “Apex’s contribution will be substantial F-35 machining work which is extremely important as the program continues to grow.”

 

The F-35 Lightning II is a 5th generation fighter, combining advanced stealth with fighter speed and agility, fully fused sensor information, network-enabled operations and advanced in service support (sustainment). Three distinct variants of the F-35 will replace the A-10 and F-16 for the U.S. Air Force, the F/A-18 for the U.S. Navy, the F/A-18 and AV-8B Harrier for the U.S. Marine Corps, and a variety of fighters for at least 10 other countries. The U.S. Air Force plans to declare Initial Operational Capability with the CTOL (Canada’s preferred variant) in 2016.

 

Apex Industries is a Canadian, privately held corporation with 225 employees.  They support various aerospace customers including Boeing Defense, Bell Helicopter, Bombardier and, now, Lockheed Martin.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:55
Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

03/09/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Les chiffres ont de quoi impressionner.  Dans un rapport publié le 27 août, et relayé par le Journal de l’Aviation, le cabinet de conseil Forecast International s’est livré au jeu des prévisions sur la production d’aéronefs militaires sur les dix prochaines années. Le résultat est édifiant : le cabinet prévoit la livraison de 11.940 appareils d’ici à 2022, pour un montant estimé de 480 milliards de dollars. Le pic de production devrait être atteint dès l’année prochaine, avec 1.367 appareils assemblés en 2014, chiffre qui devrait franchir à la baisse la barre des 1.100 appareils par an à l’horizon 2020

 

Les chasseurs représentent 2.900 appareils sur les dix prochaines années, pour un montant estimé de 183 milliards de dollars. A priori, c’est une bonne nouvelle pour les Dassault, Boeing, Eurofighter et autre Chengdu. Sauf que c’est bien la montée de la cadence de production du F-35 de Lockheed Martin qui devrait pousser la production annuelle d’avions de chasses à 355 appareils par an en 2022, estime le cabinet.

 

La machine de guerre de Lockheed Martin, qui a siphonné les budgets militaires de nombreux alliés de Wahington dont quelques Européens (Royaume-Uni, Pays-Bas, Italie, Norvège) ne laissera donc, sinon des miettes, du moins que des demi-baguettes à la concurrence. « Le reste du marché devrait être réparti entre Boeing, le consortium Eurofighter, Dassault, Saab, Chengdu, et le Russe United Aircraft Corp, assure le rapport. L’indien HAL et le sud-coréen KAI ont introduisent des chasseurs légers low-cost, mais aucun ne devrait vraiment percer sur le marché export. »

 

Conclusion (qui ne figure pas dans le rapport) : le Rafale n’a donc pas le droit à l’erreur sur ses compétitions (Inde, Emirats, Qatar, voire Malaisie), mais c’est tout aussi vrai pour le Typhoon du consortium Eurofighter ou le Gripen de Saab. Boeing, lui, s’est donné de l’air avec la vente de F-15 en Arabie Saoudite, et peut-être bientôt en Corée du Sud. Les Russes et les Chinois peuvent compter sur leur énorme marché intérieur.

 

Sur le segment des appareils de transport militaire, c’est l’A400M qui va tirer les chiffres de production, assure Forecast International. Le pic de production de 108 appareils de transport par an devrait être atteint en 2018. L’A400M devrait représenter à lui seul « 25% de toute la production d’avions de transport sur la période 2013-2022 », indique le document. Forecast International prévoit également la fin de la production du C-17 de Boeing, et l’intensification de la concurrence face au C-130J de Lockheed Martin, concurrencé à la fois par l’A400M et par le KC-390 du brésilien Embraer.

 

Boeing devrait se rattraper sur ce que le document appelle les appareils à « usage spécial » : ravitailleurs, avions de patrouille maritime, appareils de guerre électronique. « Boeing devrait capter 50% de ce segment, grâce à la production du ravitailleur KC-46A pour l’US Air Force et de l’appareil de patrouille maritime P-8 Poseidon pour l’US Navy et d’autres clients », indique Forecast International.

 

Côté hélicoptères, ce n’est pas la grande joie. Le cabinet prévoit un ralentissement de la production d’hélicoptères militaires légers (1.425 appareils en dix ans, 23,3 milliards de dollars), faute de nouveaux programmes d’acquisitions. Idem pour les hélicoptères lourds, dont la croissance de production observée depuis 2005 devrait faire long feu. 4.728 machines sont tout de même prévues d’ici à 2022, soit 110 milliards de dollars de marché estimé.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:50
F-X III fighter contest F-35 Eurofighter F-15 SE photo FG

F-X III fighter contest F-35 Eurofighter F-15 SE photo FG

03.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’institut d’analyse de marché et de prospective stratégique Forecast International a publié un rapport le 27 août dernier sur l’état de la production d’aéronefs militaires pour la période 2013-2022. Les conclusions de ce document révèlent une baisse globale sur les 10 prochaines années, comprenant toutefois des secteurs qui resteront au même niveau et d’autres qui augmenteront, tel que ce sera le cas pour le F-35 de Lockheed Martin et l’A400M d’Airbus Military.

 

Les données globales fournies par Forecast International sont les suivantes pour la période 2013-2022 : 11 940 aéronefs militaires effectueront leur roll-out pour un total de 480 milliards de dollars, dont 48% d’avions et 52% de voilures tournantes. La production devrait connaître un pic en 2014 avec 1 367 unités, une baisse significative en 2018 (1 095) et une légère remontée en 2020 (1 122).

 

Concernant les différents segments de l’aviation militaire, Forecast International les divise en cinq catégories : les chasseurs, les avions de transport, les avions spécifiques, les avions d’entraînement et les hélicoptères.

 

Les avions de chasse représentent le plus important segment dans le secteur de l’aviation militaire : 2 900 exemplaires devraient être fabriqués entre 2013 et 2022, pour un total de 183 milliards de dollars. Les budgets de Défense étant contraints pour la plupart des pays, Forecast International ne prévoit pas d’expansion importante de la demande dans les prochaines années. Les principaux avionneurs resteront Lockheed Martin, Boeing, Eurofighter, Dassault Aviation, Saab, Chengdu et UAC. Selon FI, KAI et HAL ne devraient pas s’imposer comme grosse concurrence dans ce marché.

 

Une baisse de la production d’aéronefs militaires attendue dans les années à venir

Concernant les avions de transport, l’A400M devrait focaliser 25% des 848 avions qui devraient sortir d’usine. Le pic est attendu en 2018, en partie grâce à la production de masse d’Airbus Military. Le C-130J de Lockheed Martin sera lui concurrencé par l’A400M et par le futur KC-390 d’Embraer.

 

Du côté des avions dits « spécifiques » (ravitailleurs, avions-radars, de reconnaissance maritime), le marché devrait être attribué à 50% à Boeing, une prévision basée sur la production du ravitailleur KC-46A et du P-8A Poseidon. Cinq cent trente-huit avions devraient être produits dans les dix prochaines années pour 78,1 milliards de dollars.

 

Enfin, dans la dernière catégorie des voilures fixes, les avions d’entraînement. Mille cinq cent appareils devraient effectuer leur roll-out entre 2013 et 2022, pour un total de 18,5 milliards de dollars. 2014 et 2015 semblent être des pics de production, avec 200 avions annuels, le double de ce qui est attendu pour 2022 (97 avions). Forecast International prédit tout de même une reprise, avec le programme T-X de l’US Air Force, qui prévoit de remplacer ses T-38 par au moins 350 machines.

 

Pour les voilures tournantes, la production d’appareils légers (en-dessous de six tonnes) ne devrait pas grimper, en raison des programmes d’acquisition qui sont en passe de se terminer. FI prévoit 1 425 appareils pour 23,3 milliards sur la période 2013-2022.

 

Il en va de même pour les hélicoptères moyens et lourds, Forecast International prévoit même une baisse plus marquée avec 4 728 appareils produits pour 110 milliards de dollars entre 2013 et 2022. Les perspectives des voilures tournantes à long terme se joueront autour du programme Future Vertical Lift du Pentagone, qui prévoit le développement et la production d’un nouveau type d’appareil pour les missions d’attaque, ainsi que des missions utilitaires.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:50
HMS Illustrious (right) takes fuel from the French supply tanker FS Somme

16.08.2013 Photographer: PO(Phot) Ray Jones - UK MoD

 

HMS Illustrious met up with the FS Somme today, a tanker from the French Navy, to conduct a Replenishment At Sea (RAS). This is where two ships sail at extremely close quarters, pass lines between the two of them, and then pump fuel across. Even though Lusty only sailed a few days ago, it is always prudent to take the opportunity to top up the tanks when possible. This was also a useful training evolution for both ships companies, and once again demonstrated interoperability between the Royal Navy and the French Navy.

 

HMS Illustrious is currently deployed on Cougar 13. Cougar is the annual deployment of the UK Armed Forces Maritime Response Force Task Group to the Mediterranean and East of Suez. The deployment serves to protect the free, safe and lawful use of the sea and to promote UK interests by developing international partnerships. Cougar allows the UK’s maritime assets to exercise with multinational forces in the Gulf region, enhancing our interoperability.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:40
Russie: deux nouveaux radars d'alerte précoce mis en service en 2014

MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti

 

La Russie mettra en service en 2014 deux nouveaux radars d'alerte précoce "Voronej", semblables à celui qui a détecté mardi le tir de missiles en Méditerranée, a annoncé mardi à Moscou le commandant des Troupes aérospatiales russes Alexandre Golovko.

 

"Nous construisons des radars de ce type à Kaliningrad et à Irkoutsk. Ils seront mis en service opérationnel en 2014", a indiqué le général Golovko.

 

La Russie compte quatre radars préfabriqués de type "Voronej". Deux radars Voronej-DM (ondes décimétriques) sont situés à Pionerski, dans la région de Kaliningrad, et à Armavir, dans le territoire de Krasnodar (sud). Deux radars Voronej-M (ondes métriques) sont déployés près de Saint-Pétersbourg et à Oussolie-Sibirskoïe, dans la région d'Irkoutsk (Sibérie orientale).

 

Le ministère russe de la Défense envisage de remplacer d'ici 2020 tous les radars datant de l'époque soviétique par ces nouvelles stations. D'autres radars "préfabriqués" pourraient être installés dans les villes de Petchora, de Barnaoul et d'Enisseïsk.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:20
Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

04.09.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Près d'une semaine avant la rentrée du Sénat, la commission des affaires étrangères du Sénat américain est parvenue, mardi 3 septembre, à un accord sur un projet d'autorisation de l'usage de la force armée en Syrie.

Le projet fixe une limite de 60 jours à une éventuelle intervention militaire en Syrie, avec la possibilité d'une prolongation unique et sous conditions de 30 jours. Il interdit également l'envoi de troupes au sol.

Cette version du texte remplacerait celle envoyée au Congrès par la Maison Blanche samedi, et qui était considérée comme donnant trop de latitude au président.

 

UNE INTERVENTION "LIMITÉE"

 

"La commission des affaires étrangères du Sénat a élaboré une autorisation du recours à la force militaire qui reflète la volonté et les inquiétudes des démocrates et des républicains", a annoncé le président de la commission, le démocrate Robert Menendez, dans un communiqué.

La résolution "n'autorise pas l'utilisation des forces armées américaines sur le sol en Syrie dans le but d'opérations de combat", précise le document. L'intervention devrait, en outre, être "limitée", selon le texte de compromis.

Le texte sera soumis mercredi au vote des membres de la commission sénatiorale. S'il est adopté, il sera alors transmis en séance plénière au Sénat, qui reprend ses activités lundi prochain.

 

Lire notre décryptage sur les scénarios possibles qui se présentent à Obama avec le vote du Congrès

 

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

Rencontre bilatérale Obama-Hollande

 

Barack Obama aura des entretiens bilatéraux avec ses homologues français François Hollande et chinois Xi Jinping cette semaine en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en Russie, a annoncé mardi un responsable de la Maison blanche.

Aucune rencontre formelle n'a en revanche été prévue avec Vladimir Poutine, a ajouté ce responsable, mais les deux présidents pourraient se parler "en marge" des réunions programmées jeudi et vendredi à Saint-Pétersbourg.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 20:03
La fessée ne suffit pas (Danjean)

sept 3, 2013 by Thomas Le Bihan (BRUXELLES2)

 

Arnaud Danjean – qui préside la commission « Sécurité et Défense » au Parlement européen – est sceptique. Une intervention limitée ne servirait pas à grand chose. « Sans dire que je le soutiendrais, il serait plus cohérent, en cas de frappes, de frapper réellement et d’atteindre les forces syriennes ». « S’il s’agit juste de donner la fessée à Bachar… »

 

Des précédents inutiles

 

Pour justifier sa position, il reprend les exemples « des frappes début 1995 en Bosnie, de l’Irak qui a continué à pourrir jusqu’en 2003 » où l’intervention réduite des occidentaux, n’avait pas réglé les problèmes, ni changé la donne. « Quand nous avons frappé les camps d’entrainement d’Al Qaida en Afghanistan, cela ne les a pas empêché de planifier dans ces mêmes camps les attaques du 11 septembre. » Il met aussi le doigt là où ça fait mal en posant la question de l’après-frappes. « Si le lendemain des frappes, Bachar commet un massacre mais à l’arme conventionnelle, qu’est ce que nous faisons? ».

 

Suite de l’article

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 18:55
De nouveaux crédits pour la filière spatiale industrielle

03/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) le 4 septembre, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devrait annoncer de nouveaux crédits pour l'espace. Soit une cinquantaine de millions obtenu dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 qui serviront à financer une partie du développement d'une coiffe élargie pour Ariane 5 et d'un programme de propulsion électrique pour les satellites.

 

Geneviève Fioraso est une ministre heureuse. Non seulement elle a obtenu une très belle enveloppe d'environ 3,6 milliards d'euros dans le cadre du programme d'investissements d'avenir 2 (PIA 2) au titre de l'enseignement supérieur et la recherche - soit le premier poste d'investissement de l'Etat -, mais elle a réussi à arracher une petite rallonge de 50 millions pour l'espace, un secteur qu'elle ne connaissait pas très bien mais qu'elle a appris à apprécier énormément. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui a instruit le dossier, avait demandé un peu plus d'argent et a eu finalement un peu moins qu'escompté (60 millions).

 

Ce montant servira à financer pour moitié une partie du développement d'une nouvelle coiffe élargie pour Ariane 5 et pour l'autre moitié un programme de propulsion électrique pour les satellites. "Il va y avoir également une aide de l'Union européenne sur la propulsion électrique", précise-t-on de bonne source à La Tribune. Geneviève Fioraso pourrait annoncer ces nouveaux crédits pour la filière spatiale dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) - l'équivalent du Corac dans l'aéronautique.

 

Augmenter le volume sous la coiffe

 

le nouveau PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, qui a remplacé Jean-Yves Le Gall à la tête en avril dernier, a obtenu un accord du Centre national d'études spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour une adaptation très rapide d'Ariane 5, que l'on peut appeler Ariane 5 ECA Adaptation, qui serait disponible dans moins de deux ans. L'objectif est « d'accroître le volume sous la coiffe » du lanceur, pour faire face notamment à l'arrivée de satellites à propulsion électrique, avait-il expliqué en juin. « D'après notre analyse, les satellites vont être plus volumineux et on a donc besoin de gagner un peu de volume sous la coiffe », avait-il précisé. Selon le PDG d'Arianespace, cette adaptation aurait «un coût très limité, de l'ordre de quelques dizaines de millions d'euros», mais permettrait «de répondre de façon très rapide à l'évolution du marché des satellites».

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. Les opérateurs Satmex et Asiasat ont commandé de nouveaux satellites à propulsion électrique à l'américain parce qu'ils comptaient sur un lanceur capable de les lancer à un prix intéressant. "Au bout du compte, les fabricants de satellites adaptent leurs produits aux capacités des lanceurs", avait estimé le PDG d'Astrium, Eric Béranger, lors du salon aéronautique du Bourget. Du coup, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolore pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine.

 

 Fioraso et Le Drian, main dans la main

 

Geneviève Fioraso a tenu à installer le Cospace en partenariat avec son homologue à la Défense, Jean-Yves Le Drian. « On tenait à se mettre ensemble pour bien montrer que c'était un projet commun », explique-t-on au ministère. D'une façon générale, les deux ministères, qui travaillent bien ensemble, ont une vision stratégique commune en matière d'espace. D'un point de vue stratégique, ce qui intéresse le ministère dirigé par Geneviève Fioraso, c'est le développement des technologies duales aussi bien sur les satellites que sur les lanceurs.

 

Les deux ministères avaient d'ailleurs organisé en septembre 2012 une visite commune aux Mureaux sur les sites d'Astrium, où sont conçus des programmes civils et militaires, et d'Air Liquide. Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on se réjouit du succès de Jean-Yves Le Drian aux Emirats Arabes Unis où le ministre de la Défense a obtenu un contrat pour la vente de deux satellites d'observation, fabriqué conjointement par Astrium et Thales Alenia Space.

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